D’une superficie totale de 181 035 km2, le Cambodge autrement nommé Royaume du Cambodge possède une population de 14 701 717 habitants.

Le riel est l’unité monétaire du Cambodge

Religion d’État depuis 1989, le boudhisme theravada compte 14,2 millions d’adeptes, soit 96,4 % de la population. Les autres religions sont l’Islam (2,1 % de la population, dont la plupart des Chams), le christianisme (1 %, pratiqué par de nombreux Vietnamiens et certains Khmers) ainsi que d’autres cultes divers (0,5 %).

Le Cambodge a des frontières communes avec la Thaïlande à l’ouest et au nord-ouest, le Laos au nord-est et avec le Viet Nam à l’est et au sud-est.

Phnom Penh en est la capitale. Les autres grandes villes sont : Sihanoukville et Battambang.

Le Cambodge actuel se veut l’héritier de l’empire khmer qui dominait la majeure partie de la péninsule indochinoise au XIIème siècle. S’en suivra un long mais paradoxalement, cet affaiblissement ne prendra fin qu’avec la mise sous tutelle du pays par la France, suite à la signature d’un traité de « protectorat » en 1863. Le protectorat français intégré à l’Indochine française se termine le 9 novembre 1953 par l’indépendance du pays, suite à la fin de la guerre d’Indochine. Devenu une monarchie constitutionnelle depuis 1947 et dirigée par le roi Norodom Sihanouk, le pays affiche une politique de neutralité en ce qui concerne la guerre du Viêt Nam, mais dès 1966 ne s’oppose pas au transit par son territoire des troupes et des fournitures du Nord Viêt Nam à destination des combattants anti-américains du Front national de libération du Sud Viêt Nam. Cependant, dès 1967-1968, une insurrection est menée par les khmers rouges, et va conduire le roi à confier la gouvernance à son général. La montée en puissance de ce courant obligera le général à suivre le mouvement, et le roi est renversé en 1970. Finalement allié des Etats Unis, le Cambodge sera au cœur de la lutte anticommuniste menée par ces derniers. Avec l’appui de la Chine les Khmers rouges vont mener une attaque contre les forces gouvernementales, en passe gagner, les Etats Unis endiguent cette attaque, mais pas pour très longtemps, puisque 5 ans plus tard les Khmers rouges arrivent au pouvoir, et les Etats Unis se retirent. Menant une politique des plus drastiques, notamment en éradiquant toute forme de bourgeoisie, les Khmers rouges inquiètent le Viêt Nam, et en 1978 ce dernier investit le pays en établissant une politique de neutralité proche de celle de Laos, et conforme à ses intérêts. Aidés par la Thaïlande, les Khmers rouges lancent une guérilla dont le résultat ne sera que d’appauvrir et de dégrader les conditions de vie du pays. Après le départ du Viêt Nam en 1989, et l’arrivée de l’ONU en 1990, le pays retrouve un semblant d’autonomie sous la gouvernance Hun Sen, mais le pays reste marqué par une corruption prépondérante ainsi qu’une récurrente violation des droits de l’homme (tout en sachant qu’un conflit à la frontière Thaïlandaise subsiste). Mais ce semblant d’autonomie suffit à attirer les capitaux étrangers.