D’une superficie totale de 99 274 km2, la Corée du Sud autrement nommée République de Corée possède une population de 48 955 203 habitants.

La monnaie officielle de la Corée du Sud est le Won, également devise de la Corée du Nord depuis 1945. Toutefois, la valeur de cette monnaie est différente dans ces deux pays. Son symbole graphique est ₩.

Le christianisme (31,6 % de la population, dont 24 % de protestants et 7,6 % de catholiques) et le bouddhisme (24,2 % des croyants) sont les deux religions dominantes de la Corée du Sud. 43,3 % des Sud-Coréens sont athées.

Au nord, son unique frontière terrestre de 238 km avec la Corée du Nord, est constituée par la zone démilitarisée (DMZ). La Corée du Sud s’étend sur une longueur d’environ 450 km du nord au sud, et atteint une largeur maximale, d’est en ouest, de 230 km.

Séoul en est la capitale. Les villes les plus peuplées après Séoul sont Busan et Incheon.

D’un point de vue historique, les premières migrations la péninsule coréenne remontent au IIIe millénaire av. J.‑C. Par la suite ce pays a survécu tant bien que mal entre la Chine et le Japon sans toutefois perdre son identité. La Corée garde encore une culture riche qui a sa propre identité. La division contemporaine de la Corée s’est constituée des suites de l’occupation japonaise commencée à partir de 1910. À la fin de la Seconde Guerre mondiale en 1945, la Corée a été divisée en deux zones par deux puissances mondiales, les États-Unis et l’URSS. En 1948, le Sud et le Nord se constituèrent chacun en un État indépendant, un Nord communiste, et un Sud sous influence américaine. La guerre de Corée commença en juin 1950, le Sud était soutenu par les États-Unis et le Nord par la Chine. L’armistice de Panmunjeom (signé en 1953), met fin aux combats. Mais à ce jour, la guerre n’est toujours pas officiellement terminée. Depuis, la péninsule est divisée par une zone démilitarisée (DMZ) aux alentours du 38e parallèle, qui est, paradoxalement, la plus militarisée au monde. Après la guerre, la République de Corée, régime autoritaire sous le gouvernement autocratique de Syngman Rhee puis sous la dictature de Park Chung-hee, a connu une croissance économique rapide faisant d’un pays du tiers-monde un des Quatre dragons asiatiques. Cette dictature s’est illustrée par des atteintes aux droits de l’homme en réprimant de façon meurtrières des émeutes à Gwangju le 18 mai 1980. C’est dans les années 1980 que des manifestations ont mis fin à la dictature pour installer un pouvoir démocratique dont Kim Dae-jung est le premier président bénéficiant d’une véritable légitimité démocratique. En 1997, comme les autres pays asiatiques, la Corée du Sud fait face à un afflux massif de capitaux étrangers qui se retirent ensuite, déstabilisant la monnaie puis l’économie des pays.