D’une superficie totale de 61,19 km2 San Marino est une principauté située en Italie et possède une population de 32 471 habitants.

La monnaie officielle est l’euro, elle suit dans ce domaine le système monétaire italien, qui est rattaché à l’Union Européenne depuis de traité de Maastricht de 1992.

La religion prédominante à San Marine est essentiellement le catholicisme puisqu’il représente 92% de la population.

San Marino ne possède aucune frontière, que ce soit terrestre ou maritime, car le territoire est une composante de l’Italie. Etant une région essentiellement montagneuse, il n’y a qu’une seule route principalement et de ce fait il est difficile d’établir une distance Nord-Sud, ou Est-Ouest. En principe pour atteindre le sommet de San Marino il faut gravir 12 km et patienter environ 20 à 30 minutes.

Saint-Marin en est la capitale.

D’un point de vue historique, San Marino est à l’origine un territoire qui a été occupé par Marinus. En fait ce dernier était partie s’installer à Rimini pour travailler, mais une vague de persécution lancée contre les chrétiens par dioclétien en 303, va obliger Marinus à aller s’installer sur le mont Titano. Il sera rejoint par d’autres personnes par la suite. En 313, à la suite de l’édit de tolérance de Constantin, la persécution est arrêtée, et Marinus fut nommé diacre par l’évêque de Rimini, et il reçut en don le Mont Titano d’une patricienne romaine. Par la suite San Marino sera en continuelle expansion ce qui l’obligera à acheter des châteaux voisins et étendre son territoire vers 1200. Et des codes juridiques vont commencer à être établie (le plus notable en 1600). Au 13ème siècle Rimini a tenté de remettre la main sur San Marino, mais cela a échoué, la guerre avec Rimini a cessé au 15ème siècle, et San Marino a été reconnu à 3 seigneurs. La petite République est passée outre les guerres opposant par la suite l’Italie avec ses adversaires. Finalement au 19ème siècle un traité de coopération avec la nouvelle Italie est créé. La République a connu nombre de partis politiques, mais a toujours su conservé sa neutralité. Aujourd’hui elle est membre du Conseil de l’Europe, et adhère à l’ONU (respectivement en 1988, et 1992).