D’une superficie totale de 377 915 km2, le Japon autrement nommée l’État du Japon possède une population de 127 368 088 habitants.

La devise officielle du Japon est le yen, symbolisée par ¥.

La plupart des Japonais ont une vision neutre de la religion et en pratiquent plusieurs dans leur vie, généralement le shintoïsme (84% de la population) et le bouddhisme (71%de la population). Le Japon s’étire en longueur sur plus de 1 290 km, sa largeur varie entre 50 et 240 km.

Tokyo en est la capitale et compte 13,2 millions d’habitants, suivie de très loin par Yokohala (3,6 millions) et Osaka (2,6 millions).

D’un point de vue historique,  la présence humaine est attestée sur plusieurs niveaux de fouille depuis plus de 12 000 ans par le peuple indigène paléo-sibérien Aïnous, premiers habitants du Japon. La légende rapporte que le Japon fut fondé au VIIe siècle av. J.-C. par l’empereur Jimmu. Le système d’écriture chinois, ainsi que le bouddhisme furent introduits durant les Vème et VIème siècles par les moines bouddhistes chinois et coréens, amorçant une longue période d’influence culturelle chinoise. Les empereurs étaient les dirigeants symboliques, alors que le véritable pouvoir était le plus souvent tenu par les puissants nobles de la Cour, des régents du clan Fujiwara  (du VIIIe siècle au milieu du XIe siècle) aux shoguns (général en chef des armées, à partir de 1192). Au XVIème siècle, les commerçants d’Europe occidentale sont venus avec des missionnaires chrétiens afin de négocier des accords avec le Japon, mais en 1635, le shogunat interdit la religion chrétienne sous peine de mort et de torture, car au Japon il se disait de récents évènement malheureux qui se sont produits chez des pays voisins étaient liés à la venue de missionnaire portugais. Dès lors le Pays s’est renfermé sur lui-même, ne conservant presque plus aucun lien avec des pays étrangers. Cet isolement long de deux siècles s’est achevé par le concourt des Etats-Unis qui ont forcé le Japon à s’ouvrir à l’Occident en signant la convention de Kanagawa en 1854 après le pilonnage des ports japonais. Cet évènement a profondément modifié la société japonaise. La restauration Meiji de 1868 mit en œuvre de nombreuses réformes, le système de type féodal et l’ordre des samouraïs furent officiellement abolis et de nombreuses institutions occidentales furent adoptées (les préfectures furent mises en place). De nouveaux systèmes juridiques et de gouvernement ainsi que d’importantes réformes économiques, sociales et militaires transformèrent l’Empire du Japon en une puissance régionale. Une guerre menée contre la Chine en 1895, puis contre la Russie (1905) débouchera sur le rattachement de la Corée, de la Taiwan et d’autres territoires.  En 1937, l’empire se lança dans une invasion de la Chine qui débuta avec le bombardement stratégique de Shanghai et de Canton, ce qui entraîna une résolution de blâme de la Société des Nations à l’encontre du Japon mais surtout un écrasement des forces du Guomindang. L’attaque de Pearl Harbor dans l’archipel d’Hawaï en 1941, visant à détruire une partie de la flotte de guerre américaine, déclencha la guerre du pacifique et engagea l’Empire du Japon dans la Seconde guerre mondiale au côté de l’Axe. L’empereur Showa procéda finalement à la reddition de l’empire du Japon, le 14 aout 1945 après les bombardements atomiques de Hiroshima et de Nagasaki et l’invasion soviétique du Manzhouguo. Confiné à l’archipel, le pays demeura sous la tutelle des Etats-Unis jusqu’en 1951 (traité de San Francisco). Ceux-ci imposèrent une nouvelle constitution, plus démocratique, et fournirent une aide financière qui encouragea le renouveau du Japon. Désormais la constitution japonaise interdit au pays d’avoir une armée permanente ou de mener des actions militaires, seule des actions d’autodéfenses sont autorisées, même si des aménagements ont été prévus par la suite.