France Tarn : les incontournables

Le département du Tarn, quand simplicité rime avec efficacité

Département du bien-être et de la nature, le Tarn ancré dans la région Occitanie est traversé par la rivière éponyme dont il porte le nom. Ayant pour préfecture Albi, le département se situe au Nord de la ville de Toulouse, à proximité des départements du Lot, de l’Aveyron, du Tarn et Garonne, de la haute Garonne, de l’Aude et de l’Hérault. Nous y avons passé une semaine et nous vous relatons cette découverte.

Dans notre visite des endroits les plus authentiques de France, il nous paraissait évident de découvrir le département du Tarn, un département du terroir dont le nom résonne aux oreilles de ceux qui l’ont visité, comme la rivière dont il porte le nom.

Département intégrant une partie du parc naturel du Haut Languedoc, le Tarn a fait de la culture, des grands espaces et de la gastronomie, les faire-valoir de son identité, une identité facilement reconnaissable au travers des grands noms qui lui sont associés : Toulouse Lautrec pour la culture, le Sidobre pour les grands espaces et des cités légendaires avec entre autres : Castres, Lacaune, Lautrec, Cordes sur Ciel et Albi.

Commencée il y a 500 000 ans avec les plus anciennes traces humaines, son histoire se poursuit avec la tribu gauloise des Rutènes et et son intégration dans l’Empire romain, le Royaume wisigoth de Toulouse et le Royaume franc. Le territoire du Tarn, nommé Albigeois en référence à Albi sa capitale, est ravagé par les combats et il est intégré au domaine royal en 1270. À la Révolution, il prend le nom du Tarn, la principale rivière qui le traverse. Son passé industriel a été marqué par des luttes syndicales importantes, un passé qui se remarque notamment par le biais de l’étonnante architecture de ses nombreuses cités de caractère.

Département le plus industriel de Midi-Pyrénées après la Haute-Garonne grâce à l’énergie issue du charbon de Carmaux, à la richesse de son sous-sol et à l’énergie hydroélectrique de la Montagne Noire, il conserve une part agricole riche qui participe à la renommée de la cuisine tarnaise.

Pour effectuer notre séjour et ne rien manquer des incontournables du département, nous nous sommes beaucoup aidés des offices de tourisme locaux, dont Tarn tourisme, l’office départemental, dont le site Internet regorge d’informations ; le site  est accessible à l’adresse suivante : https://www.tourisme-tarn.com/

Pour découvrir plus en profondeur notre voyage, n’hésitez pas à vous rendre sur notre récit photographique, qui vous présentera une photothèque chronologique unique de notre séjour : https://hors-frontieres.fr/france-departement-du-tarn-recit-photographique/

L’Hôtel Mercure Castres l’Occitan

Nous avons réservé une chambre à l’Hôtel Mercure Castres l’Occitan qui se trouve au 201 avenue Charles de Gaulles 81100 Castres ; l’hôtel est joignable au  05 63 35 34 20

Tard dans la nuit, en provenance de la Méditerranée, nous faisons connaissance avec le département en entrant dans Castres et en rejoignant le Mercure Castres L’Occitan, un des plus beaux hôtels de la ville. Du fait de l’heure tardive, le gardien présent 24 heures sur 24 nous accueille et nous remet notre clef.

Disposant de 62 chambres modernes uniques dotées de la climatisation et donnant sur un parc arboré, l’hôtel possède une salle de fitness et un centre de bien-être. Une grande terrasse permet de profiter d’une belle piscine chauffée ancrée dans le parc.

La ville de Mazamet

En entrant dans Mazamet, le lendemain, une belle petite ville se dévoile au travers de ses rues pittoresques aux noms exotiques : Sydney, La Plata, Bradford, Buenos-Aires. Si la laine, ancien fer de lance économique de la municipalité n’est plus, la ville en a gardé les vestiges et de nombreuses boutiques en rapport en rappellent l’importance.

La ville est dynamique et ce dynamisme amène une mutation industrielle favorisant la diversification du tissu industriel local. La ville accueille ainsi un réseau d’entreprises très énergiques telles que : Valéo, Pierre Fabre, Menguy’s, SOFIC – Dental division, Cabrol Construction Métallique, la Société de Filature et de Tissage Jules Tournier Et Fils, Frayssinet. La création, le 1er janvier 2000, de la communauté d’agglomération Castres-Mazamet regroupant 16 communes élargit une ambition pérenne à près de 85 000 habitants.

D’ailleurs, ce dynamisme s’aperçoit dans le marché local de la ville, qui par chance se déroule sous nos yeux lors de notre arrivée. Dégageant la bonne ambiance des marchés du Sud de la France, le marché de Mazamet comprend une centaine d’exposants qui tentent par tout moyen mais avec le sourire, de proposer à leurs clients de bons produits, essentiellement d’origine locale.

Alors que le vendeur de saucissons nous propose de goûter du jambon, le vendeur de poisson nous alpague pour tenter de nous vendre un kilo de crevettes. Une cuisinière propose un poulet tandoori revisité au goût de son île natale et non loin de l’église, plusieurs anciens boivent un café « Il est trop tôt pour boire une bière » plaisante un des deux hommes présents devant le rire désapprobateur de son épouse, un peu désabusée par une accusation d’autoritarisme masquée.

L’office de tourisme se trouve au 7 Place Georges Tournier, 81200 Mazamet ; il est joignable au 05 63 61 27 07 ; le site Internet de l’office est le https://www.tourisme-castresmazamet.com/

Hautpoul, le village fortifié

Hautpoul, le village fortifié qui comporte sur ses terres la passerelle de Mazamet est un castrum occitan de montagne. En arpentant l’unique rue de ce village à la pente prononcée, les façades qui défilent sous nos yeux sont les reliques d’un passé dans lequel il était glorieux.

Moins de 5 minutes de marche sont nécessaires pour rejoindre les ruines du château et bénéficier d’un panorama surplombant la vallée et la ville de Mazamet ; non loin, une statue de la vierge se découvre ; le chemin permettant de la rejoindre nous oblige à passer par une place sur laquelle trône un superbe marronnier.

Une taverne propose des rafraîchissements et spécialités régionales tandis que des artisans implantés dans les quelques maisons du village, dont beaucoup ont été restaurées, font vivre leur savoir-faire. L’office de tourisme de Mazamet y propose des visites nocturnes sur la base du médiéval avec un guide vêtu à l’ancienne et chaque année, une fête est organisée le dernier week-end de Juillet par l’association La Roque d’Hautpoul, avec un banquet médiéval le samedi soir et un dimanche de fête convivial.

La passerelle de Mazamet

Il nous faut descendre un peu pour atteindre la passerelle de Mazamet. Après quelques petites contorsions pour ne pas glisser, nous découvrons face à nous, une passerelle métallisée de près de 140 mètres de long qui traverse les gorges de l’Arnette à 70 mètres de hauteur.

La passerelle unique en Occitanie est gratuite et ouverte sept jours sur sept et 24 heures sur 24. Passée la surprise de la découverte, nous nous engageons dessus. Outre les premiers ressentis de méfiance, nous prenons rapidement nos aises, la passerelle du fait de sa conception étant solidement harnachée. Même le vent n’a que peu d’emprise sur sa stabilité.

Sous nos pieds, le vide que nous apercevons au travers des interstices métalliques des socles de l’édifice, inauguré le 15 septembre 2018. La vue y est tout simplement sublime et les émotions, au rendez-vous.

La ville de Castres

Haut lieu du tourisme dans le département, Castres connue plus spécifiquement pour son rugby est la ville natale de Jean Jaurès qui y est né en 1859. Mais la ville est également la base arrière de Francisco Goya qui médiatise Castres à travers ses œuvres mondialement connues.

Nous découvrons cette atmosphère particulière en entrant dans la ville et en nous garant miraculeusement dans le centre, les places de parking y étant rares. Immédiatement, après un petit tour dans l’office de tourisme qui se trouve au 2 place de la République (joignable au 05 63 62 63 62 ou sur le accueil@tourisme-castres.fr), nous humons une atmosphère typique nous projetant à la fois en Espagne et en Alsace, les maisons sur l’Agoût étant l’emblème de la ville.

Le long de la rivière, elles alignent leurs façades colorées. Un passant un peu érudit nous explique qu’au : « XVIIe siècle elles étaient les demeures des tisserands, teinturiers, tanneurs, parcheminiers qui travaillaient la laine, le cuir et le papier »

En quelques minutes, après une traversée du centre commercial de la ville et autant d’hôtels particuliers que nous rencontrons sur notre route, nous visitons la cathédrale qui se trouve non loin du palais épiscopal.

Une belle bâtisse construite à partir du XI ème siècle se dévoile. Vestige de style roman, seul son clocher date de cette époque, le reste du bâtiment ayant été reconstruit et remanié au cours des siècles. Ainsi, l’édifice présente un langage architectural baroque évident. La cathédrale possède une nef resserrée de quatre travées bordées de six chapelles et deux vestibules, ainsi qu’un chœur décoré de trophées en bois doré et encadré par quatre statues de marbre du XVII ème siècle, originaires de la chartreuse de Saïx.

Aux abords de l’office de tourisme, le théâtre municipal qui surplombe une série de petits jets d’eau dans lesquels jouent les enfants en ces températures estivales semble prosaïquement figé. Il fait face à de sublimes jardins à la française dessinés par André Le Notre.

La place Jean Jaurès qui nous accueille ensuite nous démontre son étendue ; non loin des bars présents, un marché local se termine. Quelques retardataires négocient avec les rares vendeurs encore présents un rabais sur une série de fruits. Un jeune pilote de l’Airbus A 380, vêtu de son uniforme d’apparat patiente avec un jeune homme de plus petite taille. Présentant une fierté indéniable dans son bel uniforme trois pièces, il est le témoin d’un mariage qui doit se dérouler dans la journée.

Le restaurant la Table du sommelier Castres

Dans le centre historique, le restaurant La Table du sommelier émerge grâce aux couleurs sobres de sa devanture. Philippe Subira Maître-Sommelier, passionné de vins et spiritueux nous place en terrasse et nous présente sa formule économique à 13 euros le midi, constituée d’une entrée, d’un plat et d’un dessert.

Avec une verve sans pareille, il nous explique que la carte change tous les mois et qu’elle est volontairement raccourcie afin de pouvoir effectuer l’intégralité de ses plats au sein de sa cuisine. Du moins, par sa femme car le restaurant est une histoire de famille.

D’ailleurs, nous rencontrons sa femme en cuisine ; avec une maîtrise non dissimulée, elle s’évertue à lancer la préparation de ses plats qui riment avec efficacité. En entrée, une salade, en plat, un steak accompagné d’Aligot le célèbre formage aveyronnais et en dessert, une crème brûlée.

Très rapidement, la terrasse se remplit ; les quarante couverts que le restaurant peut accueillir sont présents ; le maître sommelier court sans discontinuité, fort heureusement, aidé par sa fille qui travaille également dans le restaurant. Et ils ne sont pas trop de deux pour contenter les nombreux clients dont les assiettes repartent en cuisine, vides, synonymes d’une maîtrise parfaite de la restauration. Un véritable coup de cœur !

Le restaurant : La Table du sommelier se trouve 6 place Pelisson 81100 CASTRES. Le téléphone de l’établissement est le 05 63 82 20 10. Son site Internet est le : http://www.latabledusommeliercastres.fr/

Le Sidobre

En plein cœur du parc naturel régional du Haut-Languedoc, le Sidobre est le plus grand des plateaux granitiques d’Europe situé dans le sud du Massif central à onze kilomètres à l’est de Castres. Territoire de 15,3 km de longueur avec une largeur maximale de 6,6 km (environ 102 km2), soit près de 5 000 hectares couverts de forêts, le massif a une altitude comprise entre 400 et 707 mètres

Le Chaos de la Rouquette

Afin de nous familiariser avec le Sidobre, nous nous rendons au chaos de la Rouquette et nous découvrons un lit de gros rochers formant par leur assemblage une véritable rivière de pierres.

Le site offre la possibilité d’une belle randonnée pour découvrir plusieurs grottes de pierres constituées par la disposition des rochers d’un arrondi quasi parfait.

Le roc de Baptistou

A moins de cinq minutes en voiture, le roc de Baptistou est un équilibre de plusieurs gros rochers de plusieurs tonnes chacun ; après une petite descente dans une forêt verdoyante et ombragée, l’apparition telle surnaturelle de ces deux rochers excite l’imagination.

Les enfants ne se font pas prier pour les rejoindre et grimper dessus.

Le Peyro Clabado

Site incontournable par excellence du territoire, le Peyro Clabado, à la manière du roc de Baptistou est un équilibre entre plusieurs rochers, mais aux dimensions extrêmes. Après avoir garé notre véhicule sur le parking prévu à cet effet, nous découvrons une colonie d’enfants assis en arrondis, face à une sorte de montée dégagée et surplombée par un assemblage mystérieuse et encore inexpliqué à ce jour.

Un rocher de plusieurs tonnes tient en équilibre sur un petit caillou. Passée la surprise, en nous rendant au plus près de ce monstre qui paraît si fragile, nous découvrons une sorte d’illusion optique ; le gros rocher est bien calé contre le sol, mais de loin, le spectacle est total.

Le site est bien aménagé ; il comprend des toilettes publiques, un musée devant lequel orne un sphinx et un café dans lequel nous dégustons une boisson fraîche.

Le lac du Merle

En nous rendant à la maison du Sidobre, nous sommes attirés par un flot de voitures garées sur le bas-côté. De l’autre côté de la route, le lac du Merle, un des plus beaux lacs du territoire accueille les adeptes de la randonnée, mais pas que. Plusieurs séniors ont sorti leur chaise longue et face à un lac qui s’étend jusqu’à l’horizon, ils regardent passer les voitures avec un sourire en coin, lorsque des enfants jouent à se mouiller.

Dans le lac qui renvoie un reflet magique des hautes cimes des arbres, de nombreux rochers éparpillés émergent, telles des tortues de granites sans tête. Nous nous asseyons sur un rocher et profitons nous aussi de ce cadre paradisiaque.

La maison du Sidobre

Afin d’en apprendre un peu plus sur le territoire, la maison du Sidobre accueille gratuitement les visiteurs afin de leur fournir conseils et idées de découverte.  La maison du Sidobre se trouve au 56 route du Lignon, Vialavert, 81260 Le Bez ; l’office de tourisme est joignable au 05 63 74 63 38. Le site Internet de l’office est le : http://sidobre-vallees-tourisme.com/

Une grande bâtisse étendue se trouve non loin d’un petit lac qui lui donne un côté rural attachant. A l’intérieur, nous sommes accueillis par deux employées tout sourire qui s’égosillent à nous présenter les multitudes d’activités à effectuer sur place.

Dans une des salles de l’office, une série de scénographies permet aux visiteurs de découvrir les possibilités offertes par le granite.

La carrière de granite

Exceptionnellement, accompagnés par Adrien, le responsable de la maison du Sidobre, nous sommes autorisés à découvrir une véritable mine de granite à ciel ouvert qui se trouve à moins de 20 minutes de route. Sur le parking extérieur, nous sommes vêtus de gilets fluorescents et de casques.

Nous entrons dans la carrière en évitant le passage d’un gros Caterpillar et découvrons sur près de 180 degrés, un cratère immense dans lequel œuvrent plusieurs dizaines d’engins de grande taille.

Une fois les blocs de granite extraient, ils sont portés aux abords d’une grande machine qui les découpe grâce à un câble constitué en grande partie de diamants. Les parties une fois découpées sont polies à l’intérieur de l’usine.

Nous saluons les propriétaires de la carrière en les félicitant pour leur ouvrage, créé à partir de rien. Un peu timidement, le patriarche, un ancien médecin nous remercie de nos compliments.

Les Salaisons Millas

Une heure de route plus tard, nous entrons à l’intérieur de la charcuterie Millas appelée également Salaisons Millas. La charcuterie, une des meilleures du département se trouve Les Argieusses, 81320 Murat-sur-Vèbre ; elle est joignable au 05 63 37 14 72 ou sur le site Internet : https://charcuterie-millas.fr/

Dans la bâtisse finement décorée : une frénésie savamment contrôlée ; les clients se pressent dans la boutique pour littéralement la dévaliser. Du jambon blanc par ici, du saucisson par là. Il faut dire que dans ce temple de la viande de porc, les propriétaires ont élevé leur savoir-faire au rang d’art. Véritablement encensés par la critique et par les clients, à plusieurs reprises détenteurs de médailles gastronomiques, ils sont parvenus à étendre leur empire tout en gardant une qualité précise.

La propriétaire, une jolie femme blonde d’une quarantaine d’années nous accueille et nous conte son histoire, alors que plusieurs de ses employés s’empressent goulument sur une terrasse extérieure à terminer ce qui semble être leur goûter…à base de saucisson.

L’histoire de cette réussite a débuté dans les monts de Lacaune en 1995, dans une grande nommée Millas avec Akim et Marie-Hélène Zerouali qui ont commencé par revendre des charcuteries sur les marchés. Mais dans les années 2000, ils décident de fabriquer leurs propres produits avec une charte extrêmement précise respectueuse de l’environnement et soucieuse de perpétuer les traditions ancestrales de la région. Le succès est immédiat si tant est qu’ils proposent aujourd’hui près de 65 références.

La propriétaire nous emmène dans le Graal de la charcuterie. Nous découvrons, accompagnés d’une odeur exceptionnellement prononcée, des centaines de jambons accrochés dans une cave d’affinage dans laquelle, ils se façonnent doucement au rythme du temps qui passe. Au séchoir, les jambons sont conservés au minimum un an, tandis que les saucisses y séjournent entre trois et six mois. Dans le séchoir, nous apercevons en nous approchant au plus près des produits, la présence d’une flore qui recouvre les saucisses et saucissons.  Et ce, avant de découvrir les ateliers dans lesquels, les charcuteries sont salées avec de la matière de première qualité.

La propriétaire termine ne nous expliquant ensuite que toutes les salaisons Millas sèchent à l’air pur des Monts de Lacaune. Le séchoir de la charcuterie est disposé sur un axe Est-Ouest afin qu’en fonction de la dominante des vents, les panneaux des volets soient plus ou moins inclinés dans le but d’assurer une hygrométrie optimale.

La ville de Lacaune

Ancienne cité thermale, Lacaune-les-Bains regorge de trésors que nous découvrons en arpentant le centre-ville, alors que les derniers magasins baissent en cette fin de journée leur rideau. Nous contournons une belle église avant de rejoindre une petite fontaine.

Sur les Monts de Lacaune, les ruisseaux, cours d’eau et autres lacs sont le premier attrait de cette petite ville tranquille dans laquelle il fait bon vivre. L’autre attrait étant la charcuterie, Lacaune étant spécialisée dans la salaison des jambons secs, saucissons secs et saucisses sèches. Nombre de boutiques proposent ainsi des dégustations et des visites de caves d’affinage.

Lacaune produit toujours la fameuse eau de source Monts-Roucous captée au cœur de la forêt. En ville, la fontaine des pisseurs est d’ailleurs une drôle de sculpture qui évoque les vertus diurétiques de cette eau. Elle se situe aux abords d’un vieux lavoir réhabilité.

Toujours dans la ville, les visiteurs seront surpris de découvrir la Peyro Levado, la plus grande statue-menhir d’Europe et la tour de Calmels.

L’hôtel Le relais de Fusiès

Nous avons réservé une nuit à l’Hôtel Le Relais de Fusiès qui se trouve 2 rue de la République 81230 Lacaune-les-Bains ; l’établissement est joignable au  05 63 37 02 03 ou sur le  https://www.hotelfusies.fr/

Nous découvrons un établissement de belle facture au charme désuet délicieux. Dans le hall d’entrée, une cheminée entourée de fauteuils Chesterfield. Le bar qui donne sur l’escalier central est une invitation à la dégustation calfeutrée d’un scotch 12 ans d’âge.

Nous faisons connaissance avec le propriétaire qui nous raconte l’origine du bâtiment : « un ancien bureau de poste qui a traversé les époques et le temps » D’ailleurs, dans le hall, la décoration est la représentation cartésienne de cette histoire : une lanterne à gaz, des boiseries historiques, des fresques murales. Une manière d’assurer encore pour longtemps une pérennité à ce bâtiment classé aux monuments historiques comprenant 30 chambres en cours de rénovation.

 Le restaurant Le relais de Fusiès

Après avoir découvert notre chambre dont la porte grince un peu, stigmate d’un temps qui passe, nous rejoignons une grande salle de laquelle les fenêtres donnent sur la cour extérieure et une belle piscine.

Nous sommes autorisés à effectuer la rencontre du chef de l’établissement, qui nous octroie le privilège de découvrir son art, qu’il met en exergue lors de la conception de nos plats.

La planche de charcuterie nous met immédiatement en appétit, tandis que les côtelettes d’agneaux légèrement rosées viennent clore un festin gargantuesque. Le dessert : quelques boules de glace artisanales viennent parfaire ce repas sans fausse note.

Les cascades d’Arifat

Lorsque nous nous garons aux abords du parking menant aux cascades, deux chemins s’offrent à nous. Découvrir avec minutie les cascades nécessite d’effectuer une randonnée de près de deux heures. Étant donné que nous sommes pressés par le temps, nous nous bornons à découvrir les cascades par le chemin le plus court.

Il nous faut marcher près de 30 minutes dans une forêt verdoyante et descendre à plusieurs reprises des passages pentus fois pour rejoindre le niveau des cascades qui se dévoilent sous nos pieds. Dans un tonitruant roulement de tambour, l’eau vient se projeter contre des parois rocheuses avant de rejoindre un autre dénivelé pour continuer par subsidiarité, sa route.

Face à nous, un belvédère qui nous permet de bénéficier de la meilleure vue sur le site. Nous prenons le temps de nous reposer accolés contre un arbre. La température ambiante frôle de bon matin les 25 degrés. La douceur d’une légère brise nous revigore.

Le marché de Réalmont

Nous retrouvons la civilisation en rejoignant le marché de Réalmont, un des marchés les plus célèbres du département. Après avoir abandonné notre véhicule, nous commençons par arpenter les allées entre des commerçants qui proposent des produits de qualité exceptionnelle. Nous faisons ensuite une petite halte dans un bar tabac afin de boire un petit café.

Mais le marché ne se limite pas à une petite place aux abords du centre, il devient le temps d’une journée, la ville. Ainsi, ce sont des dizaines d’exposants dont nous faisons la connaissance. Alors qu’une vieille dame nous présente les épices qu’elle déniche dans le monde entier, un boulanger nous permet de goûter ses créations.

Un peu plus loin, un apiculteur tente d’expliquer que la limitation du miel est un avantage dans son métier, quand bien même le prix du nectar a tendance a augmenter. Il est contredit violemment par un homme, qui à force d’arguments percutants, le remet sur le droit chemin de l’empathie. Nous terminons par un concert de jazz improvisé par un musicien talentueux.

Le restaurant La Ferme dans l’Assiette à Lautrec

Nous nous rendons au restaurant que nous avons réservé : La ferme dans l’assiette qui se trouve 6 Rue du Mercadial, 81440 Lautrec ; le restaurant est joignable sur le 06 85 62 26 78.

Nous sommes placés à une table dans une jolie cour extérieure ; une femme se présente à nous ; il s’agit de la patronne, un peu pris par le temps étant donné qu’une équipe de la télévision régionale effectue un reportage sur son autre activité accolée au restaurant : le pastel.

La particularité du restaurant est de proposer une cuisine simple mais fraîche avec des produits émanant de circuits courts. Nous commandons en entrée une salade, puis en plat du poulet accompagné de pommes de terre grillées. Le dessert vient clore ce repas de manière agréable avec une bonne glace.

Nous passons bien deux heures dans ce cadre relaxant et profitons de l’ombre apportée par la cour extérieure pour nous détendre ; la digestion n’en est que facilitée.

La ville de Lautrec

Au cœur du Pays de Cocagne, Lautrec, cité médiévale, s’offre enfin à nous.  Considérée comme un « Des Plus Beaux Villages de France » et un « des Sites Remarquables du Goût », elle est le berceau de la famille Toulouse Lautrec et dégage au travers du paradigme de ses rues, une ambiance d’antan savoureuse.

Territoire rural, la ville doit également sa renommée à la production labellisée de l’ail rose de Lautrec dont la célébration, le premier vendredi du mois d’août, est un événement incontournable du département. Ainsi, dans chaque commerce, cet or rose sert à la fois d’objet de décoration et de marchandises d’appel pour les visiteurs qui s’engouffrent avec excitation dans les magasins de souvenirs. Tous veulent leur ail rose si fortement reconnaissable.

Fondée en 940, la cité de Lautrec s’est développée au pied d’un éperon rocheux et obtint sa notoriété grâce aux grandes familles de vicomtes, dont sont issus les ancêtres du célèbre peintre Henri de Toulouse-Lautrec. En passant devant une belle fontaine, nous apercevons un groupe de touristes, le nez dans les guides ouverts qui toisent chaque maison en tentant de lui trouver une origine dans cette envolée de la notoriété de la ville qui a pris son essor durant la deuxième moitié du 20 ème siècle.

Il est vrai que la ville possède un charme indéniable ; les vieilles pierres nous racontent, au détour des ruelles bordées de monuments remarquables, la fabuleuse histoire de cette cité médiévale en Pays de Cocagne qui doit son nom à la culture du Pastel, plante tinctoriale qui fit la richesse de la région du XIVe au XVIe siècles.

Nous nous rendons, après avoir arpenté le centre, dans les soubassements médiévaux desquels d’étonnants restes sont encore conservés. Mais il nous faut marcher un peu pour les rejoindre et limite quitter les contours du centre historique de la ville. Mais après l’effort, le réconfort. Nous profitons d’une sublime vue dégagée sur la vallée, Lautrec du fait de sa position défensive en surplombait tout le territoire.

Le producteur d’ail rose

Nous avons la chance d’avoir obtenu le numéro de téléphone d’un producteur d’ail rose que nous nous empressons d’appeler. Gentiment, l’homme nous invite chez lui. Nous garons notre véhicule après quelques minutes de route et découvrons un splendide corps de ferme entièrement réhabilité.

Jean-François Coste, la soixantaine, nous reçoit accompagné de sa femme. Il se trouve qu’il était le président du syndicat de l’ail rose et qu’il a transmis ses fonctions il y a peu. Mais dans sa bouche, on sent poindre une satisfaction de pouvoir à nouveau défendre cet ail rose qu’il aime tant.

Il nous emmène dans son garage dans lequel sont stockés des centaines de plans d’ail que l’homme taille légèrement, juste pour les mettre en valeur. Une fois un cageot  remplie, il s’en saisit et se place au-dessus d’une petite table. Délicatement, il place les ails les uns sur les autres en les attachant entre eux. Le résultat final est impeccable : il en ressort une belle grappe que l’homme nous offre gentiment.

La ville d’Ambialet

Moins d’une heure de route plus tard, nous nous rendons à Ambialet, une petite ville à trente minutes d’Albi. La ville est particulière puisqu’elle offre des panoramas à couper le souffle, étant donné qu’autour d’une aiguille schisteuse, le Tarn fait une longue boucle de 3 kms, avant de revenir sur ses pas, ce qui entraîne le raccourcissement de la séparation de ses lits  supérieurs et infé­rieurs à une trentaine de mètres.

Afin d’admirer ce panorama digne des plus belles cartes postales, nous nous rendons à un point de vue…qui nous déçoit cependant.

Nous retournons dans le centre-ville après un petit arrêt sur la route pour découvrir ce que nous étions venus chercher : un 180 degrés avec sur la même photo, le Tarn, l’église et la presqu’île d’Ambialet sur laquelle est bâti le bourg, réunissant ainsi les cours supérieur et inférieur en un isthme spectaculairement visuel.

Le village est en réalité divisé en deux parties : Ambialet le bas qui comprend l’église Saint Gilles, édifice gothique incendié en 1568 et restauré en 1994/95 avec au sommet de la presqu’île, le Prieuré, un monastère, et son église romane du XIe siècle et Ambialet le haut, siège administratif de la commune dominé par les ruines du château seigneurial « Le Castella », auquel il est possible d’accèder par un sentier.

Nous nous rendons tout d’abord à l’église qui présente les stigmates du temps qui passe ; néanmoins, les petites fissures qu’elle comporte, lui donne un certain cachet.

Nous nous rendons ensuite aux abords de la rivière, de là, nous nous rendons à un barrage hydroélectrique sur lequel nous nous engouffrons. Outre la vue sur la partie haute du Tarn, nous découvrons plusieurs adeptes des sports nautiques braver les interdits de baignade pour enfourcher leur planche.

Un petit café dans un bar qui se trouve non loin d’une belle fontaine permet de terminer notre journée.

L’hôtel Mercure Albi Bastides

Nous avons réservé plusieurs nuits à  l’Hôtel Mercure Albi Bastides  qui se trouve 41 rue Porta 81000 Albi ; le téléphone de l’établissement est le 05 63 47 66 66. Le site Internet de l’hôtel permet d’y faire des réservations.

Lorsque nous entrons dans l’hôtel, constitué de briques rouges apparentes, nous effectuons les démarches administratives avant d’être conduits dans une chambre de belle facture mais un peu similaire aux chambres des hôtels du groupe. Cependant, c’est en ouvrant le rideau que nous nous exclamons d’une onomatopée instinctive. Face à nous, peut-être une des plus belles vues que nous pouvions rêver découvrir. Le panorama sur le Tarn avec en arrière-plan la vieille ville d’Albi dominée par sa cathédrale majestueuse est divin.

Loti dans un ancien moulin à eau de 1770 ayant servi de fabrique de pâtes pour la marque SOLEIL, le Mercure Albi Bastides, classé monument historique possède un intérieur rénové   et un bar proposant des vins locaux ; la cerise sur le gâteau est un restaurant qui comprend une terrasse donnant sur le Tarn et une vue panoramique sur la cité.

Le restaurant Le Lautrec à Albi

Après une bonne heure de détente avec en fond d’écran ce panorama à couper le souffle, nous nous rendons dans le centre qui se trouve à pied depuis l’hôtel, à moins de dix minutes de marche. Pour ce faire, il nous suffit de traverser un pont sur lequel, nous sommes accompagnés par des centaines de pigeons qui choisissent de s’envoler en même temps…il faut le dire, un peu aidés par nos applaudissements.

Nous rejoignons notre restaurant : « Le Lautrec » qui se trouve 13-15 rue Henri de Toulouse Lautrec 81000 Albi, ; le numéro de téléphone du restaurant est le 05 63 54 86 55. Le site Internet est le http://restaurant-le-lautrec.com/

Nous sommes placés au sein de la terrasse intérieure et découvrons les choix fins de décoration du propriétaire. Au plafond, de la verdure et sous nos pieds, des petits graviers qui nous donnent l’impression de dîner dans un petit jardin à la française.

Nous sommes autorisés exceptionnellement à découvrir le travail des cuisiniers, avant de nous asseoir et de profiter d’un repas gastronomique, fin et sans fausse note. En entrée, du foie gras, en plat, une viande bœuf et en dessert, une variation du thème de la fraise.

Le foie gras a été façonné par le chef en personne ; il présente des délicates saveurs d’épice et le chutney a été remplacé par une compotée de cerise qui en réhausse le goût. La sauce accompagnant la viande route est exquise et la variation de la fraise nous permet de voir avec quelle maîtrise, le fruit est travaillé. Le restaurant est un véritable coup de cœur.

La ville d’Albi

Alors que nous patientons, nous sommes rejoints par Audrey, une guide conférencière pétillante et érudit de la ville qui propose des visites guidées à l’office de tourisme. Le site de l’office est le : https://www.albi-tourisme.fr/

Le musée Laperouse

Il ne nous faut pas marcher longtemps pour rejoindre le musée Laperouse qui se trouve juste à côté de l’hôtel Mercure dans lequel nous séjournons. Le musée se trouve au 41 Rue Porta, 81000 Albi et il est joignable au 05 63 49 15 55 ou sur le https://www.mairie-albi.fr/

A l’intérieur du musée dont l’entrée coûte 4 euros pour les adultes, près de 600 pièces sont exposées dont de nombreux vestiges de la Boussole et l’Astrolabe provenant des fouilles sur le lieu du naufrage du célèbre navigateur albigeois Laperouse lors de son voyage autour du monde.

Ainsi au gré de la visite, nous découvrons armes, uniformes, instruments de navigation ainsi que des maquettes notamment celle de Vanikoro (l’Ile du naufrage), celle de la ville de Brest au 13 ème siècle et la Boussole, le navire amiral de Laperouse.

Le centre historique

Surnommée la « ville rouge » du fait de la couleur des briques de son centre historique, Albi est célèbre pour son impressionnante cathédrale fortifiée Sainte-Cécile et son palais de la Berbie, ancien palais des archevêques d’Albi, qui dominent le centre-ville historique et la rivière. Ville natale d’Henri de Toulouse-Lautrec, elle abrite un musée regroupant la plus importante collection au monde d’œuvres du peintre postimpressionniste.

Le samedi 31 juillet 2010, à Brasilia, la cité épiscopale d’Albi est ajoutée à la liste du Patrimoine mondial de l’UNESCO. Elle comprend dans son périmètre la cathédrale Sainte-Cécile, église fortifiée en briques ocre apparentes construite entre 1282 et 1480, le palais de la Berbie, qui abrite le musée Toulouse-Lautrec, l’église Saint-Salvi et son cloître, les rives du Tarn et le pont Vieux ainsi que plusieurs édifices classés monuments historiques.

En nous rendant vers la cathédrale, une ornithologue nous partage sa passion pour les oiseaux ; patiemment et méticuleusement, elle les répertorie sur son carnet et étudie leur transhumance migratoire. Nous rejoignons une vieille ruelle après avoir effectué un saut à l’office de tourisme et découvrons un bouquiniste fort sympathique qui tente d’écouler de véritables pépites, dont un Victor Hugo édition originale qu’il brade pour quelques euros.

Le centre-ville

Albi est avec ses 48 970 habitants appelés les Albigeois, la ville principale de la communauté d’agglomération de l’Albigeois et le chef-lieu du département du Tarn en région Occitanie.

Nous nous rendons dans le centre-ville un peu plus moderne et découvrons de belles avenues commerçantes dans lesquelles, les boutiques sont nombreuses et alternent entre le prêt à porter et les restaurants d’appoints ; à notre passage, certains commerçants nous gratifient d’un large sourire.

Dans une des rues de la ville, aux abords d’une grande arche, la maison natale de naissance de Toulouse Lautrec. Dans une autre rue, des artisans proposent des produits régionaux, essentiellement à base de pastel, un des arts développés dans la ville de Lautrec.

Après quelques minutes de marche, nous parvenons jusqu’à une place centrale sur laquelle, des jets d’eau amusent les petits et les grands.

Le marché couvert

Mais, le commerce dans la ville s’effectue surtout dans le marché couvert qui se situe dans un emplacement dédié afin de lui assurer une pérennité à l’année. Immédiatement, dès notre entrée dans les lieux, nous entamons une discussion avec un restaurateur qui propose de bons petits plats, puis avec une boulangère qui nous permet de goûter ses confections culinaires.

A ses côtés, une femme nous parle de sa passion pour les produits en circuits courts et nous dirige vers une fromagère chez laquelle elle se fournit. La femme possède dans sa vitrine un nombre impressionnant de fromages, tous en provenance de producteurs artisanaux. A l’étage zéro, un magasin permet aux albigeois d’effectuer leurs emplettes de premières nécessités.

 Le restaurant Le vin cœur

Nous avons réservé une table au restaurant LE VIN COEUR qui se trouve 20 lices Georges Pompidou 81000 Albi ; les réservations peuvent se faire au 05 81 02 30 65.

Nous sommes placés dès notre arrivée en terrasse ombragée afin de nous protéger d’un soleil de plomb épuisant. Le serveur, un jeune homme professionnel et souriant, voyant notre état de déshydratation nous propose immédiatement à boire en nous tendant la carte et en plaçant une carafe d’eau sur notre table.

Le restaurant se situe dans un cadre agréable. Sa terrasse est sobre et son intérieur, richement décoré de nombreuses bouteilles de vin, placées en évidence tel un musée égaye ses collections au travers de leur disposition.

Nous commandons en entrée une salade de charcuterie, puis en plat, un assortiment de petits plats régionaux avant de terminer par une crème brûlée.

La charcuterie est de qualité et le plat nous permet de goûter ce qui se fait de mieux sur le territoire, dont un magret de canard véritablement exquis. La crème brûlée faîte maison est tout simplement parfaite.

L’église Saint-Salvi et son cloître

Il est temps pour nous de rejoindre l’ église Saint-Salvi dont nous faisons connaissance avec le cloître, attenant qui avec la canourgue forment la collégiale, un ensemble fort intéressant dans lequel, nous prenons quelques minutes pour découvrir la quiétude des lieux, accentuée par une verdure qui saute aux yeux et qui semble former une dichotomie avec la vieille pierre omniprésente sous le proche.

Face à nous, un homme d’origine hispanique entonne une chanson, armé de sa guitare, il mêle dans une relative symbiose des refrains en Français et en Espagnol.

L’église en ce qui la concerne a un aspect hétéroclite, reflet de l’évolution des modes de construction, mêlant l’art roman languedocien et l’architecture gothique. La durée du chantier, sur près de sept siècles dénote ce côté incompréhensible pour l’écriture logique de son histoire par les historiens.

La cathédrale Sainte Cécile d’Albi

113 m de long et 35m de large et un clocher de 78m de haut, ce n’est peu dire que la cathédrale Sainte-Cécile d’Albi rayonne dans la cité.

Son style gothique dit méridional la distingue des autres cathédrales et son allure intègre et défensive lui donnent un côté impassible qui n’en est rien, car elle se dévoile au fur et à mesure où l’on franchit ses arcs voutés surmontés de gargouilles de décoration, son empathie.   A l’intérieur, ce ne sont pas moins de 18 500 m² de fresques et de décorations qui en font la plus grande cathédrale peinte en Europe.

Nous parcourons la cathédrale et nous la découvrons comme une bible ouverte illustrée. A chaque recoin, des couleurs divergent, nous perdant dans des ramifications surprenantes de motifs géométriques et de trompe l’œil à la décontenance vivace.

Nous levons la tête vers la voute et apprécions les décors de style Renaissance italienne sur fond de bleu profond, d’origine minérale, réalisés en 3 années de travail. Sous le grand Orgue se tient la plus ancienne représentation du Jugement Dernier du 15 ème siècle. En partie basse, les punitions des 7 péchés capitaux se laissent découvrir comme un jeu de pistes où nous passons successivement d’enquêteurs à coupables.

Le chœur quant à lui, d’une entrée de 5 euros est une église dans l’église. Présentant des centaines de représentations, il offre un émerveillement constant et s’avère être le summum de cette visite. Le trésor pour un coût supplémentaire de un euro s’avère être la cerise sur un gâteau que l’on mange sans faim.

Le musée Toulouse Lautrec

Édifié au XIIIe siècle, le palais de la Berbie fut tout d’abord la résidence des Evêques avant de perdre son aspect défensif à partir du 15 ème siècle et devenir alors un palais à vocation résidentielle.

Situé dans le Palais, juste aux abords de la cathédrale, le musée comprend la plus importante collection du peintre Henri Marie Raymond de Toulouse-Lautrec-Monfa dont 31 affiches. Ce ne sont pas moins de 219 peintures, 563 dessins, 183 lithographies possédées par le musée. Le parcours de visite est enrichi de panneaux d’information. Chaque étape de la production de l’artiste est représentée, relevant son don de l’observation, son talent de dessinateur…bref ses indéniables qualités de génie un peu maudit puisque son histoire se révèle au final tragique.

C’est dans ce véritable monument historique que nous nous perdons. Les premières salles sont consacrées à ses œuvres de jeunesse représentant sa famille, ses amis et son thème de prédilection les animaux, puis peu à peu nous découvrons son univers parisien : les maisons closes et le monde du spectacle. La disposition ainsi des salles nous permet chronologiquement de suivre la grandeur et concomitamment la déchéance de l’artiste.

Pourtant, l’homme naquit bien dans une des plus grandes familles aristocrate du Sud-Ouest, descendant des comtes de Toulouse. Alors que son enfance se déroule sous les meilleurs auspices, le jeune adolescent âgé de 17 ans est victime d’une fracture du fémur gauche puis de la jambe droite à cause de la pycnodysostose, une maladie des os héréditaire, entraînant un arrêt de sa croissance. Alors adulte, l’homme fréquente les maisons closes dans lesquelles il s’abandonne à ses pulsions sexuelles, qui entraîneront au travers des maladies vénériennes qu’il attrapera, son décès à seulement 37 ans.

 Les rives du Tarn

Avant de rejoindre notre hôtel, nous nous perdons sur les rives du Tarn, desquelles nous admirons la rivière qui semble se perdre dans un va et vient incessant. Au coeur du pont sur lequel nous nous trouvons, nous sommes partagés entre envie irrésistible de rester figés en l’endroit où nous nous trouvons et celui de rejoindre les pigeons qui s’envolent e, groupe avec une étonnante précision.

Le restaurant Le Pont du Tarn

Pour le dîner, nous avons réservé au restaurant LE PONT DU TARN qui se trouve 1, rue d’Engueysse 81000 ALBI ; le téléphone de l’établissement est le : 05 63 76 83 95 ; le site Internet est quant à lui le : https://www.lepontdutarn.com/

Lorsque nous arrivons dans le restaurant, nous découvrons un endroit chaleureux qui comporte une belle petite salle intimiste et une terrasse qui donne sur le Tarn. Nous rencontrons la propriétaire : Maggy, qui nous surprend. Son établissement a été créé en 2019 et en moins d’un an, elle est parvenue en quittant son travail dans le monde financier à étendre sa notoriété en tant que restauratrice au-delà du département avec un concept privilégiant les rapports humains et le circuit court.

Pour accentuer cette transparence elle indique la provenance des produits bruts et ne se fournit qu’auprès de producteurs locaux, véritables partenaires, qui prennent en compte la protection de l’environnement, la santé et le bien-être animal.

Trois engagements accompagnent sa cuisine dont la carte volontairement raccourcie permet un changement fréquent des plats : économiques en mettant en place une tarification équitable, sociaux en renforçant l’égalité des chances et la diversité et environnementaux en utilisant de manière efficace et durable les ressources naturelles telles l’électricité, le gaz et l’eau.

Ainsi, après avoir rencontré l’équipe en cuisine, nous pouvons découvrir la qualité surprenante des plats qui nous sont servis. En entrée, un foie gras succulent aux notes boisées, en plat, une truite fraîchement pêchée accompagnée de tranches de bacon et de riz et en dessert, un pain perdu revisité.

Pas une fausse note durant le repas, le lieu mérite les critiques dithyrambiques qui le caractérise. Un véritable coup de cœur !

Le vignoble Domaine du Moulin à Gaillac

Le domaine du moulin en sortie de Gaillac détonne au travers de la disposition de ses vignes et surplombées par le bâtiment principal devant lequel nous attend Nicolas, un voyageur au long court qui partage sa vie entre la Corse qu’il chérit tendrement et le Tarn dans lequel il travaille.

Le Domaine du Moulin Hirissou se trouve chemin des crêtes, 81600 Gaillac. Le numéro de téléphone de l’établissement est le : 05 63 57 20 52 ; l’établissement est également joignable au https://www.ledomainedumoulin.com/

Nicolas Hirissou, un épicurien par excellence nous accueille avec le sourire et nous présente le magasin ainsi que sa cave. Nous découvrons de grandes cuves dans lesquelles il parvient à concevoir de nombreux types de vins. Durant la visite, en tant que grand passionné, Nicolas Hirissou, nous conte l’histoire de Gaillac dans laquelle, sa famille exploite ses vignes depuis trois siècles, étant profondément enracinée dans cette terre des deux rives du Tarn.

« La cité de Gaillac est née en 972, mais le vignoble qui porte son nom fut implanté au premier siècle avant Jésus Christ par les romains.  Au 9ème siècle les bénédictins de l’abbaye St Michel de Gaillac ont su élaborer, par de patientes sélections, un vin digne des bonnes tables du monde médiéval »

Ainsi, les 38 hectares du Domaine du Moulin allient deux terroirs de haute qualité et un encépagement original. Les cépages rouges sont situés sur les graves de la rive gauche du Tarn réputée pour ses rouges de garde. Les cépages blancs profitent du terroir argilo calcaire des premières côtes de Gaillac sur la rive droite où sont récoltés les meilleurs blancs de Gaillac.

Nicolas nous ouvre ensuite les portes de sa cave spéciale dans laquelle, des tonneaux en chêne en accueillent les meilleurs crus pour un vieillissement lent et serein.

Nous l’accompagnons ensuite aux abords de sa maison d’habitations où nous découvrons d’autres vignes qui sont à notre arrivée, taillées par un de ses employés manœuvrant un tracteur qui parvient méticuleusement à se faufiler entre les plans pour en couper de manière automatique, les hauteurs.

Nous terminons cette découverte par la dernière partie du domaine dont l’homme vient de faire l’acquisition. En l’espèce, il s’agit de plusieurs ares d’un raisin d’une qualité exceptionnelle nichées dans une vallée où le beau est sublimé par une terre porteuse. En arrière-plan, un château émergeant de ce paysage monolithe semble figé pour l’éternité, comme s’il avait toujours été là.

L’aigle royal

Mais la surprise vient de l’autre passion du viticulteur : les aigles royaux dont il est un des rares Français à en posséder un personnellement. D’ailleurs, lorsqu’il commence à nous en parler, ses yeux, immédiatement s’embuent, tant l’émotion est forte.

Il s’empresse de nous le montrer…il s’absente quelques minutes et lorsqu’il revient, nous n’en croyons pas nos yeux. Il tient sur son gant, un majestueux aigle royal avec lequel il chasse.

L’animal, les griffes acérées maintient solidement le gant qu’il porte et sans lequel, il se ferait violemment arracher le bras. Afin de le préserver de tout stress, il lui a placé sur la tête un petit bonnet qui lui cache les yeux. Mais devant notre impatience, il finit par le lui retirer.

Instinctivement, l’animal déploie ses ailes. Nous avons l’immense honneur de découvrir une véritable amitié entre un des animaux les plus majestueux pouvant exister et un homme qui lui rend tout son respect.

Le restaurant Lou Cantoun à Cestayrols

A midi, nous avons réservé une table au restaurant Lou Cantoun qui se trouve 4 route d’Albi 81150 CESTAYROLS  ; l’établissement est joignable au 05 63 53 28 39 ou sur le https://restaurant.loucantoun.fr/

Le restaurant, dès notre arrivée nous attire irrésistiblement ; la belle salle centrale comporte des dizaines de bouteilles de grands crus, fièrement exposées et les verres en cristal ornent fièrement des étagères dont l’une d’entre elles arbore les macarons du Michelin et du Gault et Millau.

Étant donné la température estivale de la journée, nous sommes placés en terrasse ombragée et pouvons déguster un apéritif avant d’être invités par le gérant, suite à notre demande à découvrir les cuisines et la façon de travailler de la cheffe et sa brigade.

Au moment de commander, nous choisissons en entrée un saumon fumée, puis une souris d’agneau en plat principal avant de terminer par une crème brûlée. Le saumon, un morceau de grande consistance fond dans le palais ; il est légèrement aromatisé d’une crème à l’aneth et au persil onctueuse. L’agneau est fondant à souhait et la crème brûlée, simplement parfaite.

La ville de Castelnau de Montmirail

Agglomérations construites par des seigneurs dans la dépendance de leur château, Castelnau de Montmirail fut construit vers 1222. Et c’est un village chargé d’histoire que nous découvrons dès notre arrivée dans l’enceinte du château détruit pendant la révolution qui circonscrit la commune tout entière et dont il ne reste de visibles que quelques éléments de fortification. Et ce quand bien même si des six portes d’antan, il n’en reste que trois aujourd’hui.

Nous commençons notre découverte du village par la place de la mairie bordée de maisons aux façades variées, pierre de taille, pans de bois, brique, appuyés sur des couverts de pierre ou de bois. La place des arcades est la place du marché. Elle a gardé sa fonction de lieu de vie et de centre économique.

Face à nous, les petites ruelles se dévoilent, toujours au travers de   pierres taillées et de décorations fleuries…juste ce qu’il faut pour donner à l’ensemble un côté dynamique et attachant.

Si l’hôtel de ville et la maison Bozat remontent au 12 ème siècle, l’église, profondément remaniée, date essentiellement des 15 ème et 16 ème siècles.  La salle du trésor contient la magnifique croix des consuls, chef-d’œuvre d’orfèvrerie religieuse.

Au détour d’une ruelle, la place de la rose, d’où partaient les pèlerins pour Rome ou Saint-Jacques-de-Compostelle comprend un lavoir du 17 ème siècle, les vestiges des anciennes fortifications, des éléments d’architecture médiévale, de magnifiques demeures anciennes et la statue de la Vierge.

La ville de Cordes-sur-ciel

A moins de vingt minutes de route, le village de Cordes-sur-Ciel, l’une des plus anciennes bastides d’Occitanie, fondée en 1222 par Raymond IV, comte de Toulouse. Enroulée sur la crête rocheuse du Puech de Mordagne, Cordes, du haut de ses remparts se situe comme son nom l’indique dans les hauteurs du territoire. Nous garons notre véhicule et nous commençons à rejoindre l’église qui se trouve à son sommet.

Se dévoile ainsi un beau village dont les ruelles pavées nous plongent immédiatement dans un univers médiéval. D’ailleurs, tout le décorum extérieur nous le prouve : portes fortifiées, remparts, façades gothiques sculptées.

Aux abords de l’église que nous nous empressons de visiter, un atelier d’artiste nous attire irrésistiblement. A l’intérieur, nous faisons connaissance avec une femme, la quarantaine qui s’évertue à apporter à ses toiles les dernières retouches perfectionnistes. La femme nous invite ensuite à assister à un concert improvisé grâce à la cithare qu’elle a reçue des moines de l’abbaye d’En-Calcat.

Le concerto terminé, nous continuons notre chemin et admirons les façades sculptées des Maisons du Grand Fauconnier, du Grand Ecuyer et du Grand Veneur. Avant de rejoindre la place de la Bride et son merveilleux panorama.

Ville de marchands prospères, Cordes a hérité de leurs demeures luxueuses imprégnées d’une architecture gothique polymorphes : du primitif du 13 ème siècle, jusqu’au flamboyant du 15 ème siècle en passant par le rayonnant du 14 ème siècle.

Le musée du sucre et du chocolat de Cordes-sur-Ciel

Une boulangerie propose à la dégustation les croquants de Cordes, une recette locale avec juste du sucre, des amandes et des blancs d’œufs. Après avoir goûté cette friandise sucrée, notre corps en réclame un peu plus. Fort heureusement, face à nous, le musée du sucre et du chocolat qui se trouve 33 Grand Rue Raimond VII, 81170 Cordes-sur-Ciel. Le téléphone du musée est le 05 63 56 02 40 ; le site Internet du musée est le : https://yvesthuries.com/info/musee-des-arts-et-du-sucre-14

A l’intérieur, après avoir assisté à la projection d’un petit film, nous montons à l’étage et découvrons des dizaines de sculptures, toutes plus belles les unes que les autres. Avec un savoir-faire incroyable, l’artiste Yves Thuries, aujourd’hui en retraite est parvenu à faire d’une matière comestible, une matière artistique…On en mangerait. Ce que nous faisons lors de la dégustation offerte par la maison à tous les visiteurs. Au programme, un croquant, un gâteau et un morceau de chocolat.

Le restaurant de l’hôtel Mercure Albi Bastides

Dans la soirée, nous pouvons enfin souffler un peu en nous rendant au restaurant de notre hôtel à Albi : le Mercure Bastides ; un peu comme tous les jours, nous rejoignons notre terrasse, juste aux abords du Tarn et continuons de bénéficier de la plus belle vue de la ville.

Le serveur se présente à nous et avec un grand sourire, nous propose le menu du restaurant composé de trois plats ; en entrée, des rillettes, en plat, des côtelettes d’agneau et en dessert un Tiramisu aux fruits de la passion.

Les rillettes de poisson sont faîtes maison ; elles explosent en bouche. L’agneau est saisi à point et la délicieuse ribambelle de légumes en sublime le goût. Le dessert vient parfaire ce repas.

L’abbaye d’en Calcat

Dans la commune de Dourgne, au diocèse d’Albi, la communauté des moines d’En Calcat vit selon la Règle de saint Benoît, écrite au 6 ème siècle. Les 50 frères qui y demeurent cherchent à mettre en pratique l’Évangile par la prière, le travail, l’étude et la vie fraternelle.

L’Abbaye, lieu de vie de la communauté, ne se visite pas. L’atmosphère de silence qui y est conservée est nécessaire à la vie monastique. Cependant, exceptionnellement, nous sommes autorisés à nous balader dans l’enceinte de l’abbaye et faisons la rencontre avec un des anciens responsables des moines qui a transmis depuis quelques temps, son sacerdoce à un de ses frères que nous rencontrons et qui nous donne l’autorisation d’assister à la fabrique des cithares. Malheureusement, la production en ce samedi doit se dérouler l’après-midi et nous devons revenir un peu plus tard, le samedi matin, les tâches réservées étant les tâches d’entretien.

L’abbaye se situe dans un cadre idyllique et elle comprend une belle église ainsi qu’un hôtel qui sert à accueillir les pèlerins qui souhaitent effectuer une retraite spirituelle. Le site de l’abbaye comprend toutes les informations nécessaires pour y organiser son séjour : http://encalcat.com/

Le salon de thé Le salon de vauban à Les Cammazes

Alors autant dire que pour notre dernier repas dans le département, nous n’allons pas être déçu. Situé dans une ancienne grange entièrement rénovée de chaux de bois et de chanvre, le salon de thé est dirigé par Monique Cornu et se trouve au 01 chemin d’en Bosc Les Cammazes ; il est joignable au 05 63 74 26 34. Son email est le : lesalondevauban@gmail.com et le site Internet est le www.lesalondevauban.fr

Dès notre arrivée, nous découvrons un endroit pittoresque, si pittoresque que si ce n’était pas les nombreux produits locaux que la patronne propose à la vente, on pourrait se croire dans une habitation privée.

Car Monique, une ancienne financière sait accueillir. Avec un grand sourire, elle nous place à table aussi rapidement qu’elle nous met à l’aise. Elle nous explique le concept de son salon de thé qui propose une petite cuisine à toute heure de la journée. Mais pas n’importe quelle cuisine, une cuisine faîte d’amour et de produits d’exception, tous chinés à la manière d’un brocanteur qui souhaite tomber sur une antiquité.

En entrée, Monique nous apporte une assiette comprenant une multitude de produits en provenance de producteurs locaux, tout en nous faisant goûter une boisson similaire à du cidre, une sorte de bière du Moyen-âge véritablement délicieuse. En plat principal, nous dégustons une escalope de poulet tendre et savoureuse avant de terminer par un gâteau au chocolat confectionné sans œuf. Qui plus est, une agréable surprise lorsque nous le voyons arriver accompagné de ses bougies, un des membres du groupe fêtant son anniversaire en ce jour.

Nous terminons ce repas par une visite de l’étage où Monique a organisé une salle d’exposition ; un piano présent permet aux visiteurs de s’adonner à cet art.

La voute de Vauban

Juste après le repas, il ne nous pas plus de 5 minutes pour rejoindre en contrebas d’une belle forêt, la Voute de Vauban, une sorte de judas intégré dans une nature verdoyante, un peu comme si regarder au travers pouvait nous permettre de voir ailleurs.

Haute de trois mètres, la voute est un ouvrage remarquable du Canal du Midi qui a nécessité quatorze années de réalisation pour cette structure permettant à la Rigole de la Montagne de rejoindre le lac de Saint-Ferréol.

La Rigole de la Montagne, bordée d’arbres centenaires, et la Voûte Vauban ont été classées avec le Canal du Midi au Patrimoine mondial de l’Humanité en 1996.

La ville de Sorèze

En bordure de la plaine du Lauragais, en Pays de Cocagne et au pied de la Montagne Noire, Sorèze se dévoile au travers d’une belle église dans laquelle nous entrons pour assister à une messe de baptême, avant de rejoindre le parc sous-jacent et découvrir une nature apaisante.

Dans le centre bordé de vieilles ruelles, un atelier d’artiste amène les visiteurs au cœur de l’artistique, faire valoir de la cité. Témoins de douze siècles d’histoire, le Clocher Saint-Martin et les maisons à pans de bois égayent les regards de cette ville étape des chemins de Saint-Jacques de Compostelle.

L’abbaye école et le musée Dom Robert

L’Abbaye-école de Sorèze-Musée Dom Robert et de la tapisserie du 20 ème siècle se trouvent au  1 Rue Saint-Martin, 81540 Sorèze. Le site est joignable sur le 05 63 50 86 38 ou sur le http://www.abbayeecoledesoreze.com/

Abbaye bénédictine, fondée en 754, l’édifice doit sa renommée à son utilisation en tant qu’école du 17 ème siècle jusqu’à sa fermeture en 1991. Érigée en tant qu’école royale militaire, l’abbaye est aujourd’hui accessible aux visiteurs qui découvrent sur 1500m², les différentes salles qui la composent et qui exposent fièrement des dizaines de pièces uniques.

Au premier étage, le musée Dom Robert intégré dans une aile rénovée des bâtiments, a été conçu par le cabinet d’architecte italien n’studio.  La muséographie permet de comprendre le processus de création d’une tapisserie, du dessin préparatoire à l’œuvre achevée et met en avant l’œuvre de Dom Robert, un moine artiste qui a voué sa vie à l’expression de son art.