Situé dans le golfe, frontalier à l’Irak et à l’Arabie Saoudite, ses deux grands voisins, le pays est encore méconnu des touristes qui lui préfèrent les Emirats Arabes Unis ou Oman. Pourtant, à l’instar de ses voisins, le Koweït ne manque pas de ressources touristiques.  Les énormes réserves de gaz et de pétrole qu’il possède lui procurent d’importants revenus qu’il investit dans le développement de ses infrastructures. Nous avons passé plusieurs jours à découvrir ce pays et les trésors qu’il dévoile lorsqu’on prend le temps de s’y attarder.

D’une superficie totale de 17 818 km2, le Koweït autrement nommé Émirat du Koweït possède une population de 3 250 496 habitants. Le pays est célèbre pour avoir subi l’invasion de l’armée irakienne de Sadam Hussein lors de la guerre du Golfe en 1991. Depuis cette date, le Koweït, à l’instar des autres pays du Golfe est surtout reconnu comme étant une pétromonarchie, disposant de fortes réserves de gaz de pétrole.

La monnaie officielle du Koweït est le Dinar koweïtien dont le taux de conversion avec l’euro est approximativement en 2020 de : 1 Euro = 0,34 KWD.

La religion prédominante au Koweït est la religion musulmane avec près de 85% de la population qui y adhère ; les chrétiens y représentent près de 12% de la population et les hindouistes, le reste.

Ayant une frontière terrestre commune avec l’Arabie Saoudite et l’Irak, ainsi qu’une frontière maritime ouverte sur l’Iran, le Koweït se traverse du Sud au Nord en approximativement deux heures et de l’Est en Ouest en une heure et quarante minutes pour des distances respectives de 211 km de 169 km.

Durant notre découverte des pays du Golfe, nous avons choisi de découvrir cet état peu touristique et les trésors méconnus qu’il possède. Du fait de ses températures extrêmes en été, nous avons fait le choix de le visiter en décembre. Avec une température moyenne de 24 degrés, nous avons subi quelques périodes pluvieuses qui ne nous ont cependant pas dérangés du fait de leur relative brièveté.

Pour découvrir de manière plus approfondie le Koweït, n’hésitez pas à découvrir notre récit photographique du voyage en vous rendant sur le lien suivant : https://hors-frontieres.fr/recit-de-voyage-koweit/

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L’arrivée

En provenance d’Iran, après une heure de vol, nous foulons le pied de l’aéroport international de Koweït city, dans lequel nous nous dirigeons vers le service des visas. Un homme, vêtu de l’habit traditionnel koweïtien nous remet à chacun une feuille écrite en arabe que nous devons remplir afin d’obtenir notre visa. Nous la présentons au guichet d’un policier de l’air et des frontières qui nous remet le visa en échange d’une somme de dix euros. Armés de ce bout de papier volant, nous nous présentons au passage des frontières. Un tampon sur nos passeports plus tard, nous pouvons récupérer nos bagages et rejoindre le hall des arrivées dans lequel nous découvrons quelques petites boutiques.

Nous procédons au change de notre monnaie et rejoignons le secteur des locations de voiture. Avant d’entrer dans le pays, nous avons réservé par Internet un petit véhicule avec la compagnie Sixt, une compagnie avec laquelle nous avions déjà travaillé par le passé. En outre, le prix de la location : une cinquantaine d’euros par jour, assurances tous risques inclus était bien meilleur marché que chez les autres loueurs.

Malheureusement, en essayant de rencontrer notre loueur, nous apprenons de la bouche de ses confrères qu’il ne se trouve pas dans l’aéroport car en évitant une présence physique permanente sur place, il parvient à faire bénéficier à ses clients de tarifs aussi bas. Nous nous présentons à l’accueil de l’aéroport et expliquons en Anglais notre situation. La réceptionniste accepte d’appeler notre loueur qui nous donne rendez-vous au parking désigné. Nous le retrouvons quelques minutes plus tard. L’homme, d’origine pakistanaise nous remet nos clefs après avoir effectué le tour du véhicule en notre compagnie. Nous pouvons rejoindre Koweït city, la capitale du pays.

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Koweït city, la capitale

Après avoir découvert le quartier des affaires, distingué par la présence de hautes tours de verre, nous effectuons un petit détour par le centre culturel Sheikh Abdullah Al Salem, un des plus grands centres d’exposition au monde, fort de ses 22 galeries et des 1100 expositions qu’il abrite.

Mais c’est dans le Qout market, le souk le plus intéressant de la ville que nous nous réfugions alors qu’une fine pluie recommence à tomber. Sur une place couverte, des dizaines de boutiques nous permettent de nous familiariser avec la vie koweïtienne. Nous retrouvons cette ambiance frémissante au Souk Al-Mubarakiya, un des plus anciens souks du pays, situé entre les rues Abdullah Al-Mubarak, Abdullah Al-Salem et Palestine. Dans une sorte de longue avenue, les boutiques proposent des produits plus artisanaux, dont nombre de tapis persans.

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En traversant cette partie du souk, nous rejoignons le marché aux épices duquel se dégage une bonne odeur de cannelle et de cumin, puis le marché aux légumes. Au marché aux poissons, l’odeur de melon frais est remplacée par une odeur forte de produits de la mer. Ce qui nous donne suffisamment faim pour rejoindre Al-Bahar, la place des restaurants traditionnels non loin de la baie du Koweït.

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C’est dans un de ces restaurants que nous nous asseyons, invités par le propriétaire des lieux, fiers que des étrangers s’intéressent à sa cuisine. Au milieu des convives vêtus de leur habit traditionnel, nous commandons quelques plats locaux, que nous dégustons accompagnés d’un bon thé à la menthe. La visite des cuisines nous permet de découvrir la fabrication et la cuisson des pains dans des fours traditionnels.

Le musée Bait al-Othman Hawalli permet de découvrir de nombreux aspects de la culture et des traditions du Koweït dans la maison historique de la famille Al Othman. Mais au centre   commercial Avenues, la découverte de l’autre spécialité culturelle du pays revêt tout son sens : les achats, dans un des centres les plus grands au monde. Sur la côte, la plage d’Al Kout, l’une des plus belles plages du pays, nous permet sous quelques fins embruns de nous aérer, avant de rejoindre la chambre des miroirs située Qadisiya Block 9, Street 94, House 17, une vieille maison, totalement rénovée grâce à plus de 100 tonnes de ciment et 75 tonnes de miroirs qui en ornent les façades intérieures et extérieures.

En rejoignant une autre partie du centre, face à nous, la tour de la libération, la plus haute tour de la ville se dévoile, recouverte par un épais brouillard. Non loin de la tour, la grande mosquée, connue sous le nom de Al-Masjid Al-Kabir par ses habitants permet de découvrir le côté pieux de ses habitants. Elle se compose d’une grande salle de prière rectangulaire éclairée par 144 baies couronnée d’une coupole culminant à 43 mètres, pour un diamètre de 26 mètres.

Le front de mer permet de découvrir les vieilles maisons du vieux Koweït, situées sur la Golf road. Le musée national se trouve à ses abords. Après avoir marché quelques dizaines de mètres, la Sadu house et le musée d’art moderne sont deux autres musées qui dévoilent les facettes multiculturelles du pays.

Avant de quitter la ville, le quartier de Salmyia, plus précisément le Marina Mall offre une belle promenade le long du port.  Mais l’incontournable reste les Tours du Koweït, appelées également les Koweït towers qui sont une fierté nationale et culminent à près de 145,8 mètres de haut.

Pour découvrir de manière plus approfondie la capitale, n’hésitez pas à découvrir notre article complet en vous rendant sur le lien suivant : https://hors-frontieres.fr/les-incontournables-de-kuwait-city-la-capitale-du-koweit/

Doha

Ayant entendu parler d’une ville en perpétuelle construction, il nous est important de nous rendre à Doha, une cité balnéaire peuplée de 22000 habitants, dont le port contient neuf jetées qui s’étendent sur une longueur de 2 600 mètres. Parmi ses installations se trouvent 11 entrepôts, un enclos à bétail et quatre hangars de stockage.

Après une vingtaine de minutes de route, nous entrons dans la ville. En découvrant des bâtiments déserts remplissant plusieurs secteurs, nous ne savons que penser. Nous ne parvenons pas à déterminer si l’ambiance est celle d’un renouveau ou d’une fin des temps. Partout autour de nous, les gravats s’amoncellent et les grues à l’arrêt à cette heure tardive de la journée dénotent un côté peu rassurant dans lequel nous baignons. Mais pour en savoir un peu plus sur cette construction intense, nous garons notre véhicule et rejoignons à pied une tente à l’intérieur de laquelle nous avons aperçu deux ouvriers.

En allant à leur rencontre, nous découvrons leur condition de vie. Les deux ouvriers proviennent de New Delhi en Inde. Ils travaillent sur ce chantier depuis plus d’un an, afin de gagner assez d’argent pour pouvoir nourrir leur famille restée au pays. Les deux hommes nous font visiter leur intérieur et nous propose un thé qui chauffe sur une plaque bon marché.

Nous avons la chance de découvrir les intérieurs de ces immeubles en construction. Ils sont loin d’être terminées, mais en arpentant les sols en béton armé, nous pouvons découvrir l’immensité de ces appartements qui à coup sûr, seront luxueux, une fois leur construction achevée.

Les autres incontournables du Koweït

Depuis quelques années, l’île de Kubbar attire les touristes qui souhaitent découvrir la facette naturelle du pays. Située à 30 kilomètres de la capitale, le site de taille réduite est connu pour ses eaux claires et ses récifs de corail.

Mais l’autre île historique, actuellement en plein développement économique, n’est pas en reste. L’île de Failaka est située à 20 kilomètres de la capitale et elle permet de découvrir le lieu où les Mésopotamiens se sont installés il y a plus de 2000 ans. Il est possible de visiter les ruines de leur civilisation, tout en profitant de plages très étendues.  Plus de renseignements peuvent être demandés au Failaka heritage village, sur le : knetmalou@hotmail.com  ; un service de ferry régulier assure la traversée depuis Ras Al Salmiya (Ras al Ardh) près du centre scientifique.

A 30 minutes de route de Koweït city, Jahrah est une ville à l’importance historique considérable.  Située exactement à 32 kilomètres de Koweït city, la ville comprend un palace rouge dont les couleurs flamboyantes tranchent nettement avec le côté un peu plus austère de l’architecture traditionnelle koweïtienne. Non loin de la ville, il est possible de découvrir une réserve naturelle et un désert.

A Salmiya, située à 15 minutes de route, la plage accueille les locaux qui souhaitent trouver une évasion raisonnable de la frénésie de la capitale. Connue pour ses résidences balnéaires, la ville héberge des ensembles immobiliers haut de gamme.

Pour bénéficier d’hébergements meilleur marché, il convient de se diriger vers les villes de Jleeb Al-Shuyoukh, peuplée essentiellement d’Indiens ou de Riggae, toutes deux situées à 25 minutes de la capitale.

Pour découvrir un des ports les plus importants du pays, Farwaniyah s’avère être un bon compromis.

De la route 80, il est nécessaire d’emprunter la route 801 jusqu’à Bubiyan pour rejoindre Kazmah Desert Cliffs, des falaises dont la vue sur la baie est une explosion de couleur. Lorsque le temps est clément, de nombreux locaux s’y donnent rendez-vous afin de faire vrombir les moteurs de leurs jeeps.

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Al Ahmadi

Située à 19 kilomètres, Al Ahmadi permet de rejoindre un port pétrolier fort intéressant, comprenant d’importantes jetées accessibles au trafic des supertankers. La ville, en ce qui la concerne ne présente que peu d’intérêt.

Néanmoins, elle est encerclée par de grands puits de pétroles, exploités au travers de grandes motorisations dont les puits qui sortent du sol laissent émerger de grandes flammes qui se voient de loin.

En empruntant la route qui les traverse, plusieurs panneaux interdisent la prise de photographies. Il faut dire que l’endroit qui regroupe la majeure partie des réserves d’or noir du pays est sensible. Surtout, en nous approchant d’une grande usine dont les lumières d’exploitation s’observent à plusieurs kilomètres de distance. Dans un fracas auditif intense, des dizaines de camions, les cuves remplies du précieux nectars sortent du site dans un ballet hypnotisant.

Le Oil Display Center rend hommage au travail de la Kuwait Oil Company. Il est possible d’y effectuer des réservations pour découvrir un peu plus profondément le travail de ces mineurs hors du commun, qui toute la journée, extraient l’énergie fossile tant décriée mais au combien essentielle à nos existences.

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 Le désert de roche

Afin de découvrir le désert de roche, il nous faut traverser la ville d’Al Ahmadi, ainsi qu’une longue route pétrochimique, entourée de grands fils barbelés et de laquelle une odeur forte de pétrole s’engouffre dans notre véhicule. Ce n’est qu’après une vingtaine de minutes de route que nous entrons dans le Sud du pays. Autour de nous, nous pouvons enfin faire face à l’immensité d’une platitude qui nous dévoile les contours de la terre. Le désert de roche nous fait face.

De la route, quelques éléments visuels présents dans le ciel attirent notre regard. De là où nous nous trouvons, rien ne permet de les décrire avec précision. Ce n’est qu’en nous dirigeant vers eux que nous découvrons avec stupeur, la présence d’une centaine de cerfs-volants virevoltant dans les airs. Nous nous arrêtons et faisons la connaissance du responsable de l’association grâce à qui cet apparat visuel surprenant est possible.

L’homme, un des plus grands spécialistes mondiaux des cerfs-volants se nomme Abdulrahman. Il est vêtu d’un jogging de marque et sa barbe fournie inspire confiance ; il nous rejoint et après avoir entendu que nous étions Français, hurle de joie et nous présente une sorte de guide photos dans le but de nous partager son voyage récent en France.

Sa passion pour les cerfs-volants le fait voyager dans le monde entier et il aime tellement notre pays, qu’il nous présente dans le ciel, un cerf-volant à ses couleurs. Euphorique quant à notre présence, il gonfle devant nous un cerf-volant géant, dans lequel nous pouvons entrer. Un peu à l’instar des montgolfières, le monstre grandeur nature s’élève et perfore le ciel de ses couleurs visuels.

Après avoir découvert des dizaines d’objets de formes et de couleurs différentes, l’homme nous prête un buggy que nous nous empressons de tester dans le désert, nous amusant à notre tour à côtoyer la jeunesse du pays qui fait de même. Et dans un vrombissement de moteurs, nous nous élançons à l’apprentissage du terrain…plat…mais qui comprend à plusieurs reprises, des dunes façonnées par l’homme en vue de sustenter son désir insatiable de sensations fortes.

Le désert de sable

En retournant voir notre nouvel ami, nous nous installons en sa compagnie sous une tente afin de boire un bon thé. Il nous questionne sur notre attrait du désert. Nous le remercions chaleureusement pour son accueil.

Abdulrahman a une surprise pour nous ; il nous met à disposition un de ses collaborateurs qui connaît comme sa poche le désert de sable situé non loin de là. L’homme, un passionné de photographie se nomme Mohammad Alkanderi ; il peut aider les voyageurs à découvrir le désert et il est joignable au 0096599478877 ou sur le m.alkanderi@gmail.com

Nous nous donnons rendez-vous le lendemain, de bonne heure. Avec notre nouveau guide à nos côtés, il ne nous faut pas moins de vingt minutes pour rejoindre, après quelques détours, le désert de sable, dont le commencement se dévoile au travers de grands pylônes électriques que nous franchissons, un peu à l’instar d’arches technologiques façonnées par l’homme. En levant nos yeux vers le ciel, les fils électriques que nous dépassons laissent à nos oreilles une fine réminiscence sonore, provoquée par le Voltage important de l’ensemble.

En nous engouffrant dans le désert de sable immaculé, nous nous sentons un peu perdus au cœur de cette immensité jaune. Mais notre guide qui a accepté de nous laisser conduire son 4/4 flambant neuf, dont le volant est encore entouré d’une couche de plastique, tente avec brio, au travers de jumelles de retrouver son chemin.

Dune après dune, il se repère avec aisance jusqu’à rejoindre des traces de roues que le vent n’a pas encore recouvert. Nous arrivons à un campement de dromadaires duquel sort d’une petite tente, un homme qui nous permet de côtoyer ses bêtes, un peu malicieuses, dont une des femelles qui ne se laisse pas faire. Pour pouvoir la traire avec facilité, ses deux pattes avant sont attachées. Après quelques grognements, elle semble résignée. Mais, furtivement, son petit s’est échappé de l’enclos dans lequel il avait été placé et se précipite sur les pis de sa mère, qui après quelques tentatives de rejet accepte finalement son sort de mère nourricière.

La rencontre avec un émir

Lorsque nous quittons l’éleveur de dromadaires, notre guide accepte à notre demande d’aller à la rencontre des habitants du désert. A la différence de nombreux pays d’Afrique, il n’existe pas à proprement parler, de nomades dans le pays, les tentes présentes pouvant seulement être considérées comme des résidences secondaires.

Après plusieurs kilomètres, nous arrivons aux abords d’une grande tente de laquelle sort un homme. Notre guide lui parle en arabe. L’homme part et revient en acquiesçant. Notre guide nous explique que la tente appartient à un émir en villégiature durant la journée dans le désert en compagnie de ses fils et des employés qui se trouvent à son service. Ayant entendu que des étrangers souhaitaient effectuer sa rencontre, il a gentiment proposé de nous accueillir en tant qu’invités d’honneur.

Avant de faire sa connaissance, un de ses fils nous présente les dromadaires de la famille : des dromadaires de compétitions avec lesquels, l’émir parcourt le Moyen-Orient pour les faire courir lors de compétitions élevées au rang de sport national.

Un des plus jeunes fils de l’émir nous invite ensuite à le suivre et nous explique un autre art célèbre dans le pays : le lancer de faucon. L’animal, les yeux bandés s’accroche à un gant en cuir. Une fois que sa vue est recouvrée, il file haut dans les airs, puis revient quelques secondes après un long piqué acrobatique, se positionner sur le gant rassurant de son maître.

Une fois que les présentations sont terminées, nous sommes invités à entrer sous la tente de l’émir. Nous découvrons un univers baignant dans un luxe ostentatoire. Sur le sol, plusieurs tapis persans dont le coût équivaut à celui d’une petite voiture. Le luxe a été poussé jusqu’à l’installation brève de tapisseries sur les parois de la tente. Plusieurs coussins accueillent les invités autour d’un feu sur lequel, chauffe une théière.

L’émir, petite barbichette nous salue et nous présente son fils le plus âgé : son successeur qui ne déroge pas à la règle de l’hospitalité koweitienne et nous sert le thé. L’homme qui a étudié à Londres nous abreuve de questions auxquelles nous nous empressons de répondre et qu’il s’empresse de traduire à son père.

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Des dattes nous sont offertes et nous passons le reste de la journée à profiter de cette ambiance exceptionnelle. A un moment, le fils de l’émir nous tend une petite boîte transparente contenant une herbe qu’il nous présente comme étant une des herbes les plus chères au monde. Près de 1000 euros le gramme. Cette herbe sert à aromatiser l’ambiance d’une douce et fine fragrance. Il en place directement dans le feu et malgré la bonne odeur qui emplie la tente, nous ne pouvons pas nous empêcher de renifler près de 3000 euros de marchandise qui s’évaporent en fumée, juste devant nous.

Nous terminons notre journée, revigorés par un pur moment d’évasion et quittons le désert sans oublier de saluer tous nos hôtes, qui nous ont permis de vivre une expérience hors du temps.