Objectifs

Il y a plus d’une dizaine d’années, au croisement d’un chemin, alors que j’avais perdu espoir en une humanité que je voyais se déliter, que je connaissais uniquement au travers de livres et d’émissions de télévision qui la présentaient comme blâmable, différente et dangereuse, j’ai décidé de partir à sa rencontre, d’aller au contact de l’autre.

 

Mais, difficile est la route lorsqu’on ne parvient pas à se repérer, lorsqu’on ne sait pas où aller lorsque l’on se dit : Impossible. Le monde est si vaste, si étendu qu’il en paraît infini.

 

Alors, j’ai attendu, patienté, réfléchi. J’ai eu peur. Peur de l’inconnu, peur de tout. Et je me suis questionné, ensuite rassuré. Si rien n’est facile, j’ai fini par comprendre que tout était possible.

 

J’ai commencé par visiter mon pays, puis l’Europe et enfin je me suis attaqué au reste du monde : A cette Amérique mystérieuse, à cette Afrique profonde, à cette Asie fantasmée et à cette Océanie lointaine.

 

Au fur et à mesure de mes voyages, j’ai pris conscience que ce monde qui m’entourait était contrairement à ce qu’on m’avait laissé entendre : chaleureux. Qu’à l’autre bout de la planète, il y avait des inconnus pour m’accueillir, sans rien attendre en retour, pour m’aider, pour me soutenir, pour me sourire. Et que ces individus n’étaient pas une poignée, mais des milliers. Des hommes et des femmes pour lesquels je n’étais qu’un étranger, qui me considéraient comme un des leurs, comme un frère, comme un homme, tout simplement. Et qui souhaitaient accompagner ma route, me donner leur image, me faire partager leur vision d’un monde dans lequel ils vivaient, avec empathie, tournés vers l’autre.

 

Un monde bien différent de ce qui m’avait été présenté majoritairement par les médias ; dans mes voyages, je n’avais pas vu le sang, les meurtres, les agressions, la tristesse et les larmes. Mais j’avais découvert à chaque pas de mon aventure : une poignée de main, une attention, un regard bienveillant. C’est un peu comme si je me réveillais d’un mauvais rêve dans lequel, tant d’années, on m’avait menti. Un rêve qui avait poussé les médias par voyeurisme à ne s’attacher qu’au choquant, qu’au mauvais, 99 % des sujets médiatiques n’étaient ainsi effectués que sur 1% du monde, un chiffre aussi ubuesque que celui présentant le faible pourcentage des hommes les plus riches qui possèdent la majeure partie de la planète.

 

J’ai pris également conscience que le monde possédait des trésors, des merveilles architecturales, des paysages somptueux, inimaginables. Que les spécificités des pays du monde représentaient une richesse inégalée, incalculable.

 

Alors devant un monde si grand qui me paraissait si petit, j’ai eu une envie : celle d’ouvrir les yeux de tous ceux qui ne connaissaient le monde qu’au travers de ses stéréotypes, de ses convenances, de ses truismes.

 

J’ai décidé ainsi de filmer le monde, de le prendre en photographie et de le faire partager.

 

Non pas au travers d’un récit qui serait ponctué majoritairement de mes pensées, par nature subjectives, mais de montrer l’intégralité de ce que mes yeux peuvent voir. Et ce quel que soit le pays, le continent. Quelle que soit la difficulté de l’exercice, de son danger. Partout, au-delà des mers, des océans, jusqu’aux confins des terres, vous ouvrir le monde et vous faire partager mes expériences.

 

En 2022, j’ai déjà visité près de 184 pays ou territoires semi-indépendants. Le site comporte près de 250 000 photographies et 8000 vidéos. Il est visité pour les articles des milliers de fois par mois et les vidéos ont plus de 60 000 000 de vues. Mes lecteurs sont toujours plus nombreux à me lire et je suis fier aujourd’hui de pouvoir leur transmettre cet amour pour notre planète et ses habitants qui me porte depuis plus de dix ans.

 

Nous travaillons avec des partenaires du monde entier ; nous leur fournissons des vidéos, nous mettons en avant des professionnels du tourisme que j’ai testés que vous pouvez contacter en direct, nous aidons des voyageurs en leur permettant de visualiser ce qu’ils souhaiteraient découvrir et nous donnons la possibilité à ceux qui ne peuvent se déplacer de voir le monde dans lequel ils vivent.

 

Alors, après ces centaines de milliers de kilomètres parcourus, ces milliers de rencontres et ces centaines de découvertes qui ont changé ma vie, je n’ai qu’un objectif : continuer de partager au travers de ce média la réalité d’un monde qui contrairement à ce qu’on dit de lui, puise son essence dans l’espoir de l’humanité qui le compose.

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