En sortant de Navirai, nous quittons le Mato Grosso do Sul.
Nous entrons à présent dans la région du Parana.
Nous entrons dans la ville de Guaira.
Nous faisons le plein du véhicule.
Autour de nous, de nombreux champs.
Nous faisons quelques petites haltes dans des petites villes.
Nous prenons la direction de la ville de Toledo.
A un moment, nous décidons de bifurquer à gauche, afin de gagner plus de 150 kilomètres sur la route principale.
Nous allons devoir emprunter des petites routes.
Nous quittons ensuite la campagne brésilienne.
Nous rejoignons l’autoroute en direction de Foz de Iguazu.
L’autoroute est payante.
Nous circulons sur une autoroute en excellent état.
Nous arrivons aux abords de la ville de Foz de Iguazu.
Nous suivons l’accès aux chutes.
Nous entrons dans le centre de la ville de Foz de Iguazu ; après près de 5000 kilomètres, nous avons réussi notre pari : traverser le Brésil Nord Sud, dans les temps alors que nous avons du faire face à une des routes les plus compliquées jamais empruntées, des pannes à répétition et un stress constant.
Les chutes Iguazu se trouvent à une trentaine de minutes de la ville Foz de Iguazu.
Il faut se diriger vers le Sud et longer une longue route qui permet d’avoir accès au parc.
Pour se repérer plus facilement, il faut suivre la direction de l’aéroport et le dépasser ; les chutes se trouvent à quelques kilomètres de ce dernier.
Nous entrons sur le site.
Nous garons notre véhicule.
L’entrée des chutes est de 15 euros approximativement.
Nous payons à des guichets situés à l’extérieur du parc qui comprend les chutes.
Nous devons ensuite patienter à une station de bus située derrière les caisses.
Sur les tickets sont inscrits des horaires, qu’il convient de respecter, et ce même si le bus est vide.
Le bus circule dans le parc durant une quinzaine de minutes ; il fait en tout trois arrêts.
Nous attendons le dernier arrêt, non loin de l’hôtel du parc, un hôtel de luxe bien onéreux. Aux alentours de 200 euros la nuit.
Les premières chutes se trouvent non loin de l’hôtel ; elles marquent d’ailleurs l’entrée des chutes qui s’étendent sur plusieurs centaines de mètres. Le site est simple d’accès ; les visiteurs sont obligés de commencer par là et il n’y a qu’un chemin qui permet d’accéder à la passerelle du diable et au téléphérique de sortie en longeant les chutes.
Les chutes sont les plus belles au monde ; rien que le premier point de vue permet de l’affirmer.
Nous ne nous lassons pas de ce spectacle.
Les photos à prendre sont nombreuses.
L’endroit est majestueux.
Le site est une merveille naturelle.
Nous continuons notre route ; les chutes sont de plus en plus belles.
Le bruit de l’eau est assourdissant.
Un chemin permet de longer sans danger les chutes.
Au milieu du chemin, un petit restaurant permet de se restaurer.
Nous buvons un café avec une des plus belles vues au monde.
Les touristes rivalisent d’imagination pour des photos réussies.
La hauteur est vertigineuse.
Les chutes se succèdent les unes après les autres.
Quelle que soit la vue, elle est somptueuse.
Les chutes sont considérées comme les plus belles au monde.
Un arc en ciel apparaît, dû à la réfraction de la lumière sur les gouttelettes en suspension.
Nous continuons notre chemin.
La route est droite.
Nous nous dirigeons vers la passerelle du diable.
Les gens qui reviennent de la passerelle sont trempés.
Nous nous aventurons sur la passerelle.
Nous nous trouvons au coeur des chutes.
Nous avons l’impression d’être au coeur de la violence de la nature.
Nous croisons les doigts pour ne pas que la passerelle se laisse emporter.
Mais, la passerelle est solidement attachée.
A chaque recoin, la vue est surprenante.
Face à nous, la vue est la plus spectaculaire.
Nous sommes rapidement mouillés.
Nous avons bien fait d’emporter avec nous un imperméable.
Nous décidons de retourner sur nos pas afin de rejoindre la passerelle panoramique.
La passerelle panoramique se trouve non loin de la passerelle du diable.
Plusieurs animaux en liberté quémandent de la nourriture.
Nous nous trouvons à l’extrême fin des chutes.
Et nous pouvons assister au sec, à un coucher de soleil splendide.
Et ce, sans risque de nous faire mouiller.
Un ascenseur nous permet de prendre de la hauteur.
La vue est encore plus impressionnante de cet endroit.
Le soleil se couche enfin.
L’eau est mise en valeur à travers une luminosité particulière.
Il est enfin l’heure de quitter le parc.
Jusqu’au dernier moment, nous profitons du spectacle.
Nous sortons et patientons pour reprendre le bus.
Une fois au parking, nous reprenons notre véhicule et nous nous rendons dans notre hôtel : l’hôtel panorama, un hôtel 5 étoiles pour 40 euros la nuitée.
Le lendemain matin, nous prenons un petit déjeuner bien mérité.
Tôt le matin, nous retournons sur nos pas et prenons cette fois la direction des 3 frontières.
L’entrée est gratuite à cette heure de la journée.
Nous arrivons aux trois frontières, une zone frontalière entre le Brésil, le Paraguay et l’Argentine ; chaque pays ayant son propre monument.
Nous traversons à présent la ville pour nous rendre jusqu’au Nord.
Nous nous rendons au barrage d’Itaipu.
Il s’agit d’un des plus grands barrages au monde, géré par le Brésil et le Paraguay.
Nous payons le parking.
Nous nous rendons à l’entrée afin de payer notre ticket d’entrée que nous aurons après avoir discuté avec le responsable, à moins de 60 % du prix de base.
Nous payerons pour le circuit spécial, c’est à dire intérieur et extérieur, moins de 8 euros au lieu de 20. Il faut néanmoins réserver ou acheter le ticket à l’avance, car bien souvent ces circuits sont complets, surtout en haute saison.
Le barrage est géré par le Brésil et le Paraguay. Au Paraguay, il y a cependant moins de monde et les visites durent plus longtemps.
Une fois à l’intérieur, nous assistons à la projection d’un film qui présente l’histoire du barrage.
Ensuite, comme pour les chutes d’Iguazu, nous devons patienter afin de grimper dans un bus.
Nous devons patienter quelques minutes.
Nous sommes autorisés à grimper dans le bus et faisons connaissance avec notre guide ; quelques personnes nous accompagnent ; étrange, alors que le circuit était censé être complet.
Nous faisons une première halte, afin d’obtenir une vue panoramique du barrage.
Le parking sur lequel se gare le bus est désert.
La vue est impressionnante.
Il s’agit d’une merveille architecturale.
Le barrage s’étend sur des dizaines de kilomètres.
Un léger flot d’eau s’écoule.
Mais son fonctionnement dépend des précipitations.
Aux abords de la place, une statue tient une flamme olympique.
Nous reprenons le bus et faisons un tour complet du site.
Nous grimpons sur les hauteurs du barrage.
Nous arrivons aux abords du bassin de rétention d’eau.
La vue est étendue.
Nous prenons connaissance avec les installations.
Face à nous, le bassin de rétention d’eau.
Nous remontons dans le bus.
L’électricité produite sert à alimenter de nombreux foyers aussi bien dans les 2 pays.
Nous nous dirigeons à présent vers l’intérieur du barrage.
Nous nous garons aux abords d’une entrée.
Le circuit découverte s’arrête normalement ici ; nous, nous pouvons continuer étant détenteur d’un pass pour le circuit spécial.
Nous découvrons le barrage de l’intérieur.
Nous avons la chance de nous rendre dans la salle de contrôle.
Sur le sol, une séparation marque la frontière entre le Brésil et le Paraguay.
La salle de contrôle est un endroit hautement stratégique.
Nous continuons notre découverte du barrage.
Nous arrivons à l’entrée.
Nous sortons à l’extérieur par la porte principale.
Nous entrons dans une autre partie du barrage.
Nous arrivons sur le site des turbines.
Sans discontinuité, les turbines tournent afin de faire fonctionner le barrage.
L’eau permet la rotation de ces turbines, qui produit en contrepartie de l’électricité.
L’énergie hydraulique est transformée en énergie électrique.
Nous quittons le barrage.
Nous reprenons la route en direction de l’aéroport.
Pour ce faire, il nous faut traverser intégralement la ville.
Nous arrivons aux alentours de l’aéroport ; nous sommes à présent partis depuis plus d’un mois : nous avions atteri à Rio de Janeiro ; nous avons récupéré notre véhicule en Guyane française que nous avons traversé ainsi que le Suriname, le Guyana ; nous avons rejoins le Brésil et sommes montés jusqu’au Venezuela, pour ensuite rejoindre l’Amazonie, traverser le Brésil et enfin arriver sans une heure de retard à l’aéroport, récupérer le reste de la famille qui nous a rejoint par avion depuis Frankfurt, en Allemagne avec un stop à Rio.
Nous avons même 20 minutes d’avance ; nous patientons.
Nous pouvons découvrir l’aéroport de la ville.
Les retrouvailles sont chaleureuses. Nous quittons ensuite l’aéroport.
Nous nous dirigeons vers la frontière avec l’Argentine.
La route vers la frontière est bien indiquée.
Nous présentons nos papiers pour quitter le Brésil ; néanmoins, en passant la frontière avec le Venezuela, nous avons bénéficié de 10 jours d’entrée dans le pays, alors que nous en avons le droit à 90. A Manaus, nous sommes allés à l’immigration, mais la personne à l’accueil nous a conseillé de ne pas faire le prolongement sur place, ce qui nous aurait coûté près de 150 euros, mais simplement payer une petite amende de 10 euros pour les jours dépassés ; en nous présentant à l’immigration, le douanier nous mentionne cette amende, mais nous explique que nous ne devons pas payer sur place, mais seulement par courrier ; il nous explique également que si nous ne payons pas, il faudra repayer si nous repassons un jour par le Brésil. Nous quittons le pays, en route pour de nouvelles aventures.