En provenance du Mexique, nous nous dirigeons vers Cuba.
Nous survolons Cuba.
Après 1 h 30 de vol, nous atterrissons.
Un bus nous conduit jusqu’au hall de l’aéroport.
Etant donné que nous avons nos cartes touristiques, nous passons les contrôles sans difficulté.
A l’extérieur, nous cherchons un taxi ; tout d’abord, nous souhaitons faire le change de notre argent. A Cuba, 2 monnaies coexistent : les Pesos convertibles utilisés par les touristes, dont l’index se réfère au dollar américain et les dollars non convertibles, presque 20 fois inférieurs en valeur faciale. Il faut bien regarder sur les billets, l’inscription convertible.
Malheureusement, à l’aéroport, personne n’accepte nos euros ou nos dollars. Nous devrons effectuer le change plus tard, en ville.
Nous trouvons un chauffeur de taxi, qui accepte de nous emmener jusqu’à la Havane centre pour 25 euros.
Nous quittons l’aéroport.
Le pays semble assez fermé, mais en 2016, il commence à s’ouvrir au monde.
La ville de La Havane se trouve à 45 minutes de route.
Nous entrons dans la banlieue de la Havane.
Les habitations que nous voyons nous semblent en bon état.
Nous nous rendons au centre ville.
Les immeubles commencent à se paupériser.
Nous entrons dans le coeur de la ville.
Nous découvrons les quartiers populaires de la Havane.
Les habitations ont toutes des façades décrépies.
Nous entrons dans le coeur touristique de la ville.
Les fabriques de cigares ferment toutes à 13 h 00. De ce fait, les touristes ne peuvent pas les visiter après cette heure ; en outre, lors de la visite, les photos peuvent être interdites.
Nous continuons notre route vers le coeur de la ville.
Notre chauffeur nous arrête face à ce qui s’avère être le lieu législatif du pays.
Etant donné que n’avons pas pu louer un véhicule à l’aéroport, par manque de disponibilité, nous cherchons un chauffeur pour la semaine.
Malgré toutes nos recherches, aucun des chauffeurs ne souhaite accepter le travail ; nous proposons 70 euros par jour, mais tous rechignent : trop loin, peu cher, trop fatiguant ; il faut préciser que le salaire moyen est de 20 dollars mensuels et personne n’accepte. Il nous faudra après deux heures de recherche, trouver un chauffeur avec une voiture peu confortable, qui accepte. Malheureusement, il s’avèrera être le pire chauffeur que nous croiserons durant toute l’Amérique. Se plaignant constamment de la route et des arrêts devant être faits. Mais, il faudra faire avec et c’est ce que nous ferons.
Nous commençons la visite de la ville.
En fin d’après-midi, nous embarquons avec le chauffeur afin de visiter les quartiers excentrés de la ville.
Nous nous rendons d’abord dans une banque afin de procéder au change de notre monnaie.
Nous faisons une halte dans la rue des artistes.
Nous rejoignons ensuite le front de mer.
La ville de la Havane donne directement sur la mer des Caraïbes.
Nous nous rendons ensuite dans une zone commerciale.
Nous nous garons le long de la route.
A pied, nous visitons une sorte de parc qui comprend de nombreux restaurants.
Nous prenons discrètement des photos, car un garde nous en empêche.
Nous mangeons une pizza pour la modique somme de 10 euros.
Nous repartons ensuite ne direction de la place de la révolution.
Nous faisons une halte dans un parc.
Sur la route, nous découvrons un monument commémoratif.
Nous rejoignons les abords de la place de la révolution.
Le Che est représenté sur un des murs d’un immeuble d’habitation.
Nous retournons au centre ville afin de découvrir une belle église.
Nous visitons l’église.
Nous rejoignons ensuite une petite guest house sans prétention ; le lendemain matin, notre chauffeur vient nous chercher.
En sa compagnie, nous rejoignons sa maison.
Nous traversons les quartiers peu touristiques de la ville.
Les quartiers que nous traversons sont très pauvres.
Les rues semblent à l’abandon.
Nous arrivons chez le chauffeur ; il fait le plein avec de l’essence qu’il a acheté à bas prix ; il faut savoir qu’à Cuba, deux types d’essence sont vendus : une essence officielle à la pompe, au prix de 1 dollar le litre et 1 litre vendu sous le manteau, au prix de 17 centimes de dollar le litre. Les Cubains sont de véritables as de la débrouille ; un marché parallèle s’est crée pour tout produit pouvant être trouvé sur l’île.
Nous pouvons partir.
Nous quittons la ville.
Nous rejoignons l’autoroute qui traverse tout le pays vers l’Est.
L’autoroute est déserte.
Nous faisons une halte dans une station service afin de boire un café.
Nous faisons la connaissance de camionneurs qui réparent leur camion.
La débrouille est vraiment partout.
Nous repartons ensuite vers le parc Cienaga de Zapata.
Nous quittons l’autoroute et pénétrons dans la campagne cubaine.
Nous traversons des petits villages.
Le paysage alentour est agréable.
De nombreuses personnes circulent en vélo.
Nous entrons dans le parc.
Nous nous garons sur le parking.
Le site est agréable ; nous pouvons également prendre un bateau pour découvrir les marais, mais ils ne sont pas différents de ce que l’on voit à l’entrée ; en outre, les moustiques omniprésents transmettent des maladies ; il faut donc s’en méfier ; nous choisissons de parcourir le site à pied.
Nous repartons ensuite en direction de Cienfuegos.
Nous devons à nouveau emprunter l’autoroute.
La ville de Cienfuegos se rapproche.
Sur la route, nous croisons un homme qui récolte de l’herbe pour ses bêtes.
A un moment, notre chauffeur est dérangé par une voiture qui le colle et l’empêche de doubler ; le chauffeur prend peur et ralentit.
Nous nous arrêtons car le pneu avant commence à se dégonfler.
Nous continuons malgré tout.
Nous traversons de beaux paysages variés.
Nous entrons dans la banlieue de Cienfuegos.
La ville est touristique.
Nous traversons la banlieue.
Le chauffeur s’arrête pour réparer sa roue.
Nous nous dirigeons vers le centre ville.
Les rues ne sont pas dynamiques.
Nous cherchons un hôtel pour la nuit.
Le chauffeur se dirige vers une guest house qu’il connaît.
La guest house se trouve face à une étendue d’eau.
Nous remplissons le livre d’admission, procédure obligatoire sur l’île car les contrôles sont nombreux de la part des autorités.
Nous admirons le port de la ville qui nous fait face.
Nous réservons pour quelques dollars, une charrette qui nous conduit dans la ville.
Après avoir assisté à un concert accompagné d’une danse sur le port, nous nous dirigeons sur la place centrale de la ville.
Nous profitons de ce moment de détente pour décompresser.
Nous entrons à la guest house ; la propriétaire des lieux nous concocte un bon petit plat.
Le lendemain matin, nous nous réveillons à cause d uchant du coq.
Nous quittons la gues thouse et nous nous dirigeons vers une lagune située non loin de là ; nous aurions pu également prendre pour 75 dollars, une excursion dans les montagnes, mais le chemin difficile nous aurait fait perdre trop de temps ; nous choisissons de découvrir la région par nos propres moyens.
Nous quittons la ville en longeant le front de mer.
Nous dépassons le stade de la ville.
Certains habitants dorment dans des maisons modernes, alors que la plupart des locaux habitent dans des maisons délabrées ; l’inégalité est vivace à Cuba.
Dans une station service, nous demandons notre route.
Nous arrivons à la lagune Guanaroca.
Nous payons 10 dollars par personne.
En compagnie d’autres touristes et d’un guide, nous arrivons après 15 minutes de marche à la lagune.
Nous embarquons dans une petite pirogue à l’avancée manuelle.
Nous discutons avec un pêcheur, vraiment sympathique.
De nombreux oiseaux sont présents sur la lagune.
Nous pouvons les admirer à notre guise.
Nous retournons à notre véhicule.
Nous reprenons la route en direction de Trinidad.
Il nous faut 1 h 30 pour rejoindre la ville.
La campagne cubaine a l’air assez pauvre.
Des petites maisons sont disséminées le long de la route.
Nous entrons dans la ville de Trinidad.
Les façades des maisons sont colorées.
Nous rejoignons la place centrale.
Nous pouvons visiter la ville tranquillement.
Toute la journée, nous arpentons les rues de la ville.
La ville est très touristique.
Nous rejoignons ensuite notre hôtel : l’Ibera star. L’hôtel est luxueux ; nous nous faisons plaisir.
Le lendemain matin, nous retrouvons notre chauffeur.
Nous visitons le reste de la ville et faisons une halte pour prendre de l’essence clandestinement.
Nous rejoignons ensuite le Nord de l’île ; pour ce faire, il nous faut traverser la campagne cubaine.
Nous nous enfonçons sur de petites routes.
Nous faisons une halte pour aller à la rencontre des habitants.
Nous nous trompons de route ; nous devons faire demi-tour afin de rejoindre la ville de Caibarien.
Il nous faut tout d’abord rejoindre la ville de Santa Clara, dans laquelle nous nous arrêterons le lendemain.
Il nous faut 4 heures pour rejoindre le Nord du pays.
Nous traversons nombre de petits villages.
Nous entrons dans la banlieue de Santa Clara. Nous contournons la ville.
Nous nous dirigeons vers la ville de Remedios.
La route est en mauvais état.
Nous quittons la ville de Santa Clara.
La ville de Remedios se trouve devant nous.
Nous en profitons pour la visiter rapidement.
Nous prenons ensuite la route vers Caibarien.
La route qui nous mène vers Caibarien est une double voie.
Nous entrons dans la ville de Caibarien.
La ville est assez étendue, mais peu peuplée.
Nous nous dirigeons vers le centre ville.
La ville de Caibarien est une ville qui accueille de nombreux Cubains ; elle est touristique pour les habitants de l’île et non pour les touristes.
Les maisons sont anciennes ; nous nous demandons comment elles font pour tenir encore debout.
Nous parcourons la ville à pied.
Le centre est calme ; les habitants s’assoient sur les bancs publics.
Nous rejoignons ensuite le front de mer.
La température extérieure est estivale.
Nous cherchons un hôtel pour les deux jours qui suivent.
Malheureusement, les hôtels que nous trouvons sont complets.
Nous trouvons enfin un hôtel d’état qui comprend des chambres disponibles. A l’accueil, contrairement à ce que nous a dit le chauffeur, le prix de la chambre est de 20 euros seulement, petit déjeuner compris.
Nous avons une vue sur la plage.
Le lendemain, toute la journée, nous nous détendons et profitons d’un moment de farniente bien méritée.
Nous nous rendons également à la piscine de l’hôtel.
Nous assistons au soleil qui se couche.
Le surlendemain, nous nous rendons dans la ville de Camajuani, afin de visiter une fabrique de cigares.
Nous retraversons la ville de Remedios.
Nous continuons notre route.
Nous nous arrêtons sur le chemin afin de discuter avec un cubain qui vend des fruits et des légumes de son jardin.
Le chauffeur en profite pour effectuer ses achats.
Nous entrons dans la ville de Camajuani.
Nous cherchons la fabrique de cigare.
Il nous faut aller au centre ville.
Un habitant nous en indique l’endroit.
Nous entrons dans la fabrique ; nous apprenons que normalement, les visites sont interdites ; elles doivent être programmées depuis La Havane ; exceptionnellement, on nous autorise à visiter la fabrique ; mais on nous interdit de prendre des photos ; discrètement, et sous le contrôle franc d’un responsable de l’entreprise, nous parviendrons à saisir les moments intéressants de la visite.
Les fabriques de cigare sont un domaine sensible pour le pays, qui fonde dessus sa renommée.
Toute la journée, les ouvriers assemblent les feuilles de tabac.
Certains cigares valent près de 200 euros pièce.
Les cigares les plus chers sont rangés dans une pièce à part.
Avant de sortir, un ouvrier nous appelle et nous met dans la poche, deux cigares d’une valeur de 100 dollars chacun ; nous le saluons et le remercions discrètement, afin que le responsable de la visite ne nous remarque pas.
Nous reprenons notre route en direction de Santa Clara.
Nous approchons de la ville.
Nous nous dirigeons vers le centre historique.
La ville est grande.
Nous nous garons aux abords de la place centrale.
La ville est propre.
Les gens sont souriants.
Nous repartons après une heure en direction du mausolée du Che Gevara.
Le mausolée se trouve en périphérie de la ville.
Nous demandons plusieurs fois notre route.
Un habitant nous indique le bon chemin.
Nous arrivons aux abords du mausolée.
Le Che se trouve représentée par une grande statue.
Le monument est à la gloire de l’homme qu’il fut.
Nous faisons le tour du bâtiment.
Nous repartons ensuite en direction de la Havane.
Nous entrons dans une petite ville qui se trouve sur la route afin de voir si nous ne pouvons pas visiter une autre fabrique de cigare.
Malheureusement, le régime en a interdit la visite.
Nous reprenons la route en direction de la Havane.
Nous pénétrons après 4 heures de route dans la ville.
Nous visitons un autre secteur de la ville.
Une averse s’abat sur nous.
Nous longeons à présent le front de mer vers la cathédrale.
La pluie tombe de plus en plus fort.
Nous décidons de retourner au centre ville.
Nous mangeons au restaurant de l’hôtel Iberostar Parque central ; l’accueil est catastrophique ; le personnel est peu aimable et les plats sont à vomir ; à éviter.
Après avoir mangé un morceau, nous cherchons à acheter des cigares. Un homme nous demande de le suivre ; il va nous vendre des cigares à près de 20 % de leur valeur réelle.
Nous nous engouffrons dans un immeuble qui se trouve face aux principaux monuments de la ville.
Nous décidons ensuite de nous rendre à l’aéroport ; pour ce faire, nous louons un cabriolet avec chauffeur ; le trajet nous coûte 30 euros, soit le même prix qu’avec un taxi.
Nous parcourons enfin la route avec ces voitures mythiques, toutes achetées avant les années 1960 ; le prix d’une de ces voitures est de 50 000 dollars.
En outre, le chauffeur nous apprend, qu’il est obligé de verser 70 % de son salaire pour payer la voiture achetée à crédit, mais aussi les frais inhérents au droit de travailler avec des touristes à l’agence administrative qui gère les chauffeurs.
Le soleil pointant son nez, le chauffeur ouvre la capote.
Nous regrettons de ne pas avoir pris ce chauffeur avant ; il est gentil et agréable et organise des tours sur toute l’île, pour la somme de 70 euros par jour.
En plus, il s’agit du chauffeur personnel de la starlette Kim Kardashian lorsqu’elle vient à Cuba.
Nous arrivons aux abords de l’aéroport.
Nous patientons, lorsque nous apprenons que l’aéroport dans lequel nous devons procéder à l’enregistrement de nos bagages n’est pas celui-là.
Nous quittons l’aéroport.
Pour 5 euros, nous reprenons un cabriolet pour rejoindre l’aéroport voisin.
Nous arrivons sur place en quelques minutes.
Notre vol étant dans 5 heures, nous avons le temps de nous restaurer.
Nous achetons quelques souvenirs.
Nous embarquons tard dans la nuit.