En provenance de Bangkok, avec la compagnie Air India, nous attendons notre arrivée.
L’avion vole déjà depuis quatre heures. La compagnie ne propose pas des services de bonne qualité. Mais, suite à une tempête apparue à New Delhi, l’aéroport de la ville est fermé. Comme l’avion n’a plus de carburant, nous sommes déroutés sur la ville de Locknow.
Nous nous posons.
Nous y resterons plusieurs heures. Comme nous avons déjà nos visas faits en France après la constitution d’un dossier compliqué, processus obligatoire pour celui qui veut découvrir l’Inde, nous découvrons une ville peu riche en monuments.
Nous remontons dans l’avion et après une heure de vol, nous atterrissons à New Delhi.
Nous passons une nouvelle fois l’immigration.
Et nous retrouvons l’extérieur. Nous attendons notre chauffeur réservé avec la compagnie Maharajah driver, qui s’est occupé de tout, pour un peu moins de 40 euros par jour. La compagnie est joignable sur le site maharajahdriver.com ou au maharajahdrivers@yahoo.fr ou au 0091 9211954982. Il suffit de demander Béatrice, une Française charmante et professionnelle qui réside en Inde et s’occupera de toutes les demandes.
Pour patienter, nous découvrons l’aéroport.
Des gens nous interpellent. Ils veulent nous prendre en photo.
Ils sont surpris par les occidentaux qui présentent un facies différent du leur.
Notre chauffeur arrive. Il travaille pour la compagnie, mais également en indépendant, pour une somme de 20 euros par jour. Il est peut-être le meilleur chauffeur et le plus gentil, de tous ceux que nous avons pris jusqu’à présent. Il s’appelle Gian Chand et reste joignable au gianchand2001@yahoo.com ou au 00 91 9990067343. Nous quittons l’aéroport.
Nous empruntons une autoroute dégagée.
Et de très bonne facture.
Mais, au bout de quelques kilomètres, les bouchons commencent à apparaître.
Et ce, dés le premier péage passé.
Les premières vaches font leur entrée en scène.
Et l’autoroute devient une route express. La conduite y devient anarchique.
Bienvenue en Inde.
Nous nous dirigeons vers la ville de Jaipur. Sur le route, les piétons traversent au gré de leur envie.
Les bidonvilles côtoient les constructions plus modernes. Dont un Mac Donald.
Des immeubles ne sont pas encore terminés mais accueillent déjà des locataires.
Nous traversons une autre ville. Les vaches sont sacrées. Il faut faire avec.
En renverser une signifie à la clef, une amende de 400 euros.
Les gros camions nous doublent par la gauche. Et également par la droite.
La nuit commence à tomber. La visibilité est amoindrie. Il est totalement déconseillé de circuler de nuit.
Nous passons la frontière avec le Rajasthan. Une taxe doit être payée.
Il faut bien 6 heures pour parcourir 250 kilomètres. La visibilité est nulle ; les routes ne sont pas éclairées.
Et c’est ainsi que nous arrivons à Jaipur. En prenant possession de notre hôtel : le trident Jaipur, un cinq étoiles pour 40 euros.
Après une courte nuit, nous faisons la connaissance avec des personnages haut en couleur.
Nous visitons le palais de l’eau.
Un palais situé au milieu d’un lac.
Entouré par les montagnes.
Et en toile de fond, la vieille de Jaipur.
Le palais est d’une beauté inégalée.
Il est accompagné par le lever du soleil.
Nous retrouvons notre chauffeur.
Qui nous emmène au fort Amber.
Un fort splendide.
Situé un peu avant la ville de Jaipur. Nous le découvrons ébahis.
Nous ne nous imaginions jamais de la présence de tels bâtiments.
Nous nous dirigeons ensuite vers le centre ville.
Les vaches font parties du décor.
Nous nous essayons à la langue : le hindi, d’origine indo-européenne.
Bonjour (नमस्ते) namastē.
Comment allez vous ? (आप कैसे/कैसी हैं?) āp kaisē/kaisī haĩ?
Je vais bien (मैं ठीक हूँ) maĩ ṭhīk hū̃
Et vous ? (ठीक, आप सुनाइये) ṭhīk, āp sunāiyē?
Merci. Dhanyavad.
Quel est votre nom? (आपका नाम क्या है?) āpkā nām kyā hai?
My name is Ludovic . (मेरा नाम Ludovic है।) mērā nām Ludovic hai.
Ravi de vous rencontrer. (आपसे मिलकर बहुत ख़ूशी हुई।) āpsē milkar bahut k͟hūśī huī.
Oui (हाँ hā̃.
Parlez vous anglais? (आपको अंग्रेज़ी आती है?) āpko aṅgrēzī ātī hai?
Y a t’il quelqu’un qui parle anglais ? (क्या किसी को अंग्रेज़ी आती है?) kyā kisī ko aṅgrēzī ātī hai?
Non. (नहीं) nahī̃.
Je ne parle pas hindi. (मुझे हिन्दी नहीं आती है।) mujhē hindī nahī̃ ātī hai.
Je ne comprends pas. (मैं समझा/समझी नहीं।) maĩ samjhā/samjhī nahī̃.
Parlez plus doucement. (धीरे धीरे बोलिये) dhīrē dhīrē boliyē.
Je suis désolé. (क्षमा कीजिये) kṣamā kījiyē.
Vous êtes le bienvenu. (आपका स्वागत है) āpkā svāgat hai.
Au revoir. namaskra.
Nous nous asseyons à la table d’un restaurant. commandons notre repas. La cuisine indienne ne comporte pas de boeuf, la vache étant sacrée et peu de porc.On trouve deux grandes sortes de cuisine.La cuisine d’Inde du Sud est essentiellement végétarienne, à base de riz, légumes et sauces épicées. La cuisine du Nord est plus carnivore et le riz est souvent remplacé par une incroyable variété de pains. La cuisine végétarienne se divise en végétarienne classique et en végétarienne stricte, c’est-à-dire sans viande ni poisson, ni œuf, et parfois même sans oignon ni ail. La cuisine non végétarienne se compose le plus souvent de mouton (ou parfois de chèvre) et de poulet. Il est strictement déconseillé de boire de l’eau qui ne se trouverait pas en bouteille ou de manger des glaçons.
– Le dal (ou dhal) : préparation à base de lentilles.
– Le curry : accompagné de toutes sortes d’aliments (poulet, mouton, poisson, mais aussi légumes.
– Les biryani et pulao : plats de riz pilaf parfumés au safran et cuisinés avec ou sans viande, en version végétarienne ou aux œufs.
– Les tandooris : morceaux de viande ou de poisson ayant macéré dans du yaourt épicé et pimenté, et cuit dans un four en terre, le tandoor.
– Les kebab :brochette de viande hachée et grillée.
– Le kofta: plat qui se compose de boulettes de viande ou de légumes, hachés et cuits dans une sauce au yaourt épicée.
– Le korma : sauce à base de yaourt, noix de cajou, amandes, graines diverses…
– Le paneer : fromage frais.
– Les dosaï (ou dosa) : crêpes fines de farine de lentilles et de riz, originaires du Sud.
Nous commandons le pain à part :
– Roti : galette de farine complète mélangée à de l’eau et non levée cuite au four (tandoor).
– Chapati : galette de farine complète mélangée à de l’eau et non levée cuite sur une plaque de fonte (tawa).
– Naan : galette de farine blanche au levain liée avec du lait et cuite au four. On en trouve de délicieux, comme le butter et le cheese naan, nappé de beurre ou fourré au fromage. Parfois, à l’ail ou garni d’amandes, de fruits secs..
En desserts, nous choisissons :
– Le Chikoo : petit fruit rond à peau brune, à la texture granuleuse de poire et à la saveur très sucrée.
– Des fruits frais : pomme, bananes, papayes, oranges, goyaves, corossols, pommes-cannelles, ananas, noix de coco toute l’année et des mangues.
– L’halwa, une patisserie.
– Le kulfi, glace à base de pistaches ou d’amandes.
– Le gulab jamun, boulettes au lait, dorées à la poêle et servies dans un sirop parfumé à la cardamome et à l’eau de rose.
– les uni appa, petites boulettes parfumées à la cannelle, très bonnes, un peu de même goût que les cannelés bordelais.
Nous empruntons la porte principale de la ville.
Nous entrons dans le centre ville.
Des déchets traînent sur le sol.
Et la circulation devient difficile. Le centre ville comprend des petites maisons typiques à l’Inde. Elles sont de couleurs orange.
Nous nous garons.
Très rapidement, des dizaines de personnes se regroupent autour de nous. Nous découvrons le temple du vent.
Le bâtiment est magnifique.
Des processions religieuses arrivent de partout. Nous croisons des dromadaires.
Beaucoup de deux roues.
Et tout ce joyeux monde cohabite.
Le nombre de pèlerins croit rapidement.
Nous sommes regardés avec insistance.
Nous prenons part à ces manifestations de joie.
Nous repartons de la ville.
Nous croisons des tuk tuk. Les passants traversent un peu n’importe comment.
Nous apercevons les premiers singes.
Qui vivent en liberté dans la ville.
Nous rejoignons le temple des singes.
Que nous rejoignons après avoir traversé une route de campagne. Nous nous garons.
Et faisons connaissance avec une charmeuse de serpent.
Ainsi qu’avec une sorte de prêtre.
Les gens se ruent afin de se faire bénir.
Nous découvrons le temple.
Les processions vues auparavant s’y pressent en musique.
Les singes ont déserté les lieux ; trop d’humains pour eux.
Les hommes se purifient dans de l’eau importée du Gange.
Sous le contrôle de gardes qui les pressent de se dépêcher.
Puis, ils atteignent le haut du site pour laver leurs affaires.
Le tout dans une humeur décontractée.
Et avec le sourire.
Les femmes se baignent séparément.
Les pèlerins arrivent de partout. Nous les quittons.
Et redescendons au premier étage.
Nous retrouvons le prêtre.
Quelques singes retrouvent leur habitat. Nous leur offrons des bananes. En restant à bonne distance.
Le prêtre nous rejoint le temps d’une photo.
Nous quittons le temple.
Après deux heures de route.
Nous nous arrêtons dans un restaurant.
Le repas, de bonne qualité nous coûte cinq euros par personne. Sur la route en direction d’Agra, de nombreuses cheminées.
Il s’agit de fabriques de briques. Au milieu de la campagne du Rajasthan. La route est longue ; en moyenne 50 km/h.
Nous empruntons un dernier péage.
Nous quittons le Rajasthan. Et entrons en Uttar Pradesh.
Nous arrivons à proximité de la ville de Fatehpur Sikri. La route est de meilleure tenue. Nous n’avons pour l’instant, pas croisé une voiture de police.
Les conducteurs ne s’en portent pas plus mal. Nous sommes obligés de garer notre voiture.
Et de prendre un tuk tuk pour rejoindre la mosquée Jama Masjid.
La course nous revient à un euro.
Il fait une température de 45 degrés.
Nous apercevons les murs du Panch Mahal.
Nous quittons notre tuk tuk.
Et apercevons l’entrée de la mosquée.
La sublime porte s’appelle également Buland Darwaza. Elle est voisine du fort : Panch Mahal.
Nous découvrons la mosquée Jama Masjid.
Dans laquelle, nous sommes obligés de marcher sans nos chaussures.
Des centaines de personnes se trouvent à l’intérieur.
Elles se protègent comme elles peuvent de la chaleur. Nous découvrons un souk qui s’est crée à l’intérieur du site. Le site est immense.
Nous sortons de la mosquée.
Et découvrons le palais Panch Mahal.
L’entrée coûte cinq euros par personne.
Des dizaines de personnes se détendent dans un parc vert.
Avec une vue sur le palais.
Nous ne trouvons pas un papier par terre.
Après avoir acheté quelques produits locaux, dans le marché qui jouxte le site.
Nous retrouvons notre chauffeur de tuk tuk.
Nous repartons en direction d’Agra.
La route est mauvaise.
Il nous faut bien une heure pour parcourir les derniers 40 kilomètres. Les villes que nous traversons sont peuplées.
La circulation y est difficile.
Nous parvenons jusqu’à la ville de Agra.
Qui est très sale. Et ne présente en elle même aucune attrait.
Nous ne pouvons aller plus loin en voiture.
Nous sommes obligés de prendre un autre tuk tuk pour rejoindre la porte Sud du Taj Mahal, pour acheter les tickets d’entrée. Mais, en l’espace de 5 minutes, une tempête tropicale inonde les rues.
Nous achetons quand même les tickets. Que nous payons 20 euros par personne approximativement, soit prés de 20 fois le prix que payent les locaux. Nous décidons, une fois les entrées en poche, de ne pas utiliser les tickets le jour même.
La pluie redouble d’intensité. Nous sommes abrités par de jeunes indiens charmants.
Et retrouvons notre chauffeur.
Après une nuit à l’hôtel Atuulya taj, établissement à déconseiller, tant il ne mérite pas ses 4 étoiles, nous nous levons tôt, afin de découvrir le Taj Mahal.
Les tickets déjà en notre possession, nous rejoignons la porte Est. Les contrôles se font plus nombreux. De nombreux guides nous proposent leur service.
Nous refusons poliment, mais nous décidons d’accepter l’accompagnement d’un photographe.
Bien nous en a pris, car à l’entrée, une fouille complète nous oblige à laisser à l’extérieur, nourriture, tabac, briquets et jouets des enfants ; le photographe les réceptionne.
Nous pouvons apercevoir derrière un mur, le palais.
Le chemin fait quelques centaines de mètres.
Puis, nous apercevons la porte d’entrée vers le palais.
Nous nous promenons dans le parc.
Puis, nous empruntons la porte principale.
Nous découvrons enfin le palais.
Une merveille, un des plus beaux monuments vu à ce jour.
Une folie pour les yeux.
Le site majeur est d’une pureté inégalée. A lui seul, il justifie le voyage en Inde.
En face, la porte empruntée précédemment.
Nous le contournons pour l’admirer sous toutes les coutures.
Derrière lui, coule la rivière Amunya. Nous parcourons le jardin.
Sans jamais perdre notre regard.
Le marbre est le matériau le plus représenté dans le site.
Le Taj Mahal est un ancien palais musulman.
Plusieurs entrées permettent d’avoir accès au site.
Mais, à l’intérieur du site, une seule entrée permet d’avoir accès au palais.
Quatre minarets l’entourent.
Nous grimpons à l’étage supérieur.
Puis, nous rejoignons l’entrée du palais.
Nous le contournons pour avoir une vue sur le fleuve Amunya.
Puis, nous revenons à notre point de départ pour pénétrer à l’intérieur.
Les photos sont interdites. Nous tentons brillamment notre chance.
Nous sortons du palais.
Et rejoignons le fort Agra.
Dont les fortifications longent la ville.
L’entrée du fort coûte un peu moins d’une dizaine d’euros par personne. Le site est immense.
Il faut bien une heure pour le parcourir.
La pluie commence à tomber. Mais par chance, elle s’arrête.
Nous quittons le fort et le contournons par l’extérieur.
Nous avons une belle vue sur le Taj Mahal.
De l’extérieur, le fort est encore plus imposant.
Nous nous en éloignons.
Nous retrouvons la frénésie de la circulation. Et découvrons d’autres singes en liberté. Certains d’entre eux sont malades ; il convient de ne pas s’approcher des animaux en liberté.
Nous nous arrêtons pour admirer des buffles qui se baignent dans le fleuve Amunya.
De nombreux pêcheurs naviguent sur le fleuve.
La conduite est fatigante.
Les villes que nous traversons sont toutes bruyantes.
Peu de place sur les routes.
Il faut souvent jouer des coudes pour passer.
Nous arpentons des chemins de terre. Et dire que les indiens les appellent : routes express. Mais, il est intéressant de découvrir ces petites maisons traditionnelles.
Nous nous arrêtons en pleine campagne. La ville ressemble au far West américain.
Peu après, nous découvrons un champ de mangues.
La cueillette a déjà été effectuée.
D’autres processions religieuses se font découvrir.
D’autres villes se font traverser. Les vendeurs de mangues pullulent sur la route.
Les charrettes sont chargées. Nous les dépassons avec prudence.
Nous demandons au chauffeur de faire un détour. Et de nous diriger vers la ville de Anupshahar. Nous mettrons plus de deux heures à la rejoindre.
La ville est la plus proche de Dehli à posséder le Gange.
Et nous ne pouvions venir en Inde sans voir ce fleuve mythique.
Nous mettons une heure pour traverser la ville.
Et découvrir son centre commercial.
Qui juxtapose le fleuve sacré.
Un des plus sales au monde.
Mais, tellement mystique.
Nous assistons à une procession purificatrice.
Les habitants s’y baignent sans sourciller. Ils apprécient de partager ce moment avec nous.
Nous en touchons l’eau.
Mais, nous ne sommes pas assez téméraire pour nous y baigner.
Les gens sont d’une générosité sans égale.
Tous, très accueillants.
Ils insistent pour partager ce moment précieux avec nous.
Nous prenons ensuite la route vers Delhi.
Et assistons à nouveau à de nombreuses processions.
Toujours en musique.
En approchant de Delhi, la route s’améliore.
Mais, la circulation reste anarchique. Nous dépassons un temple. Ainsi que d’autres monuments religieux.
Un parc nous attire.
Nous nous y arrêtons.
Puis, nous visitons le temple Akshardham. Avant de rejoindre pour 5 euros par personne, le tombeau de Humayun.
Qui nous fait penser au palais du Taj Mahal.
Il est situé au cœur d’un parc.
Nous nous laissons tenter par une photo.
Et retournons sur nos pas. Nous découvrons une grande porte.
Dans laquelle nous nous engouffrons.
Nous retrouvons l’entrée du complexe. Nous continuons notre chemin.
Nous découvrons une autre tombe.
Puis, une autre.
Il s’agit d’une tombe musulmane.
Nous découvrons une sorte de musée.
Et faisons connaissance avec un agent de police,
Ainsi qu’avec deux sikhs, deux croyants d’une branche dérivée de l’hindouisme.
Nous visitons ensuite une aile moins touristique du complexe. L’endroit est très intéressant.
De belles arches composent le bâtiment.
Un peu délaissé par le public.
Nous découvrons les indications touristiques.
Et retournons à la tombe musulmane.
Nous quittons ensuite le complexe.
Nous marchons dans le parc.
Dans lequel, des dizaines de familles se retrouvent en famille.
Nous rejoignons ensuite le centre ville.
Et la porte de l’Inde.
L’endroit qui permet d’accéder au palais présidentiel…
…est jonché de monde.
Tous se retrouvent en musique. Dans une grande liesse populaire
Nous rejoignons ensuite un haut lieu de l’hindouisme.
Nous rencontrons des croyants.
La nuit vient de tomber sur la ville.
La croix gammée à l’envers, signe de bonheur et de paix, bien différente de ce qu’en ont fait les nazis.
Nous assistons à une procession.
En musique.
Dans la joie et la bonne humeur.
Nous visitons ensuite le temple des sikhs.
Nous rejoignons le centre ville. Propre, vert et désert.
Il faut dire qu’il s’agit du quartier où se trouve le palais présidentiel.
Nous dépassons une cathédrale.
Nous séjournons à l’hôtel Basil the regency, un quatre étoiles à trente euros la nuit, d’une qualité irréprochable.
Nous visitons le lendemain le temple du Lotus.
Qui est un haut lieu de l’hindouisme.
Nous nous rendons ensuite au parc du Raj Ghat. Nous dépassons un tombeau.
Puis, parcourons une allée fleurie.
Avant d’en traverser une plus boisée. Et rejoindre l’entrée du site qui accueille le tombeau de Gandhi.
Les indiens affectionnent ce lieu.
Dans lequel, ils se retrouvent.
Il faut dire qu’il est agréable.
En contrebas, le tombeau de Gandhi.
Surveillé continuellement par des gardes.
Nous retournons sur nos pas. Nous découvrons la maison dans laquelle il a vécu partiellement. Elle est entourée de grandes grilles.
Nous rejoignons le vieux Delhi.
Nous avons l’impression de retourner dans la campagne indienne.
Les bâtiments sont majestueux.
Mais, les rues sont sales.
A nouveau, une anarchie règne en maître.
Chacun faisant un peu ce qu’il lui plaît. Les bâtiments sont peu entretenus.
Nous garons notre véhicule.
Avant de marcher.
Et de rejoindre la mosquée Jama Masjid.
Que nous découvrons de l’intérieur.
Nous marchons en direction du fort rouge.
Il ressemble au fort d’Agra.
Il s’étend à perte de vue.
Ses fortifications entourent une partie de la vieille ville.
Nous payons trois euros et entrons dans le site du Jantar Mantar.
Il surprend par ses constructions.
Toutes en briques rouges.
Des escaliers semblent mener nulle part.
Sur le chemin, des écureuils en liberté.
Peu de touristes.
Et rejoignons notre chauffeur.
Il nous conduit vers le quartier administratif principal.
Nous découvrons les sièges du gouvernement.
Ainsi que le palais présidentiel.
Qui surplombe une vaste avenue.
L’endroit est intéressant.
Il est aussi hautement surveillé.
Il s’agit d’un lieu important pour le pays.
Nous le quittons.
Nous nous garons non loin du Hauz Khas Complex.
Nous devons le rejoindre à pied.
L’endroit est gratuit.
Il comprend d’anciens monuments.
Situés dans un site protégé.
Nous découvrons avec attention l’intérieur du complexe.
L’endroit laisse à penser à une citadelle. Nous nous asseyons sur un banc.
Et profitons de la vue.
Sur les côtés, un bâtiment plus grand que les autres.
Nous permet d’avoir une vue en contrebas.
Les indiens s’y retrouvent pour draguer.
En totale discrétion.
Nous laissons les couples se former.
Et croisons la route d’un écureuil peu farouche.
Sur la route, nous nous arrêtons prendre une collation dans une boulangerie tenue par un Français.
Nous découvrons un musée.
Puis, nous continuons notre chemin.
En nous dirigeant vers le minaret Qûtb.
Pour entrer dans le site, nous devons prendre un ticket.
Il nous en coûte approximativement cinq euros. Nous pénétrons dans le complexe.
En quelques instants, des cars de touristes arrivent.
Le site est archéologique.
Il permet de belles découvertes.
Nous découvrons le minaret sacré.
Le plus haut de la ville. A ses alentours, les ruines d’anciens palais.
Nous pouvons en imaginer les contours.
Nous analysons la finesse des constructions.
Finesse qui se retrouve jusque dans les piliers.
Un tombeau attire notre regard.
Nous nous en éloignons. Nous nous dirigeons ensuite vers l’aéroport.
La circulation est peu fluide.
Nous arrivons à notre terminal.
Nous avons encore du temps à tuer.
Nous embrassons notre chauffeur.
Nous procédons à l’enregistrement des bagages.
Et passons le contrôle sécurité, après avoir dépassé le poste d’immigration.
Nous montons dans notre avion, toujours de la compagnie Air India.
Nous survolons à présent Delhi.
Et nous nous éloignons de l’Inde, un pays exotique aux mille facettes.