Attention, ce récit de voyage est une photothèque chronologique qui sous près de 300 photos montre intégralement notrepremière découverte de la Jordanie, durant un Week-end de 3 jours afin que vous puissiez voir le visage de ce territoire magnifique. Plus précisément, nous vous présentons au sein de cet article, quelques sites historiques et la capitale Hamman.

Nous avons ainsi découvert le pays et nous vous en présentons ses trésors touristiques.

Pour les lecteurs désireux de découvrir notre deuxième voyage complet dans le pays, rendez-vous sur le lien suivant et faîtes connaissance avec le Nord du pays.

Pour les lecteurs intéressés, n’hésitez pas à découvrir la deuxième partie de notre voyage en Jordanie avec le centre.

Pour découvrir notre récit de voyage sur la Jordanie du Sud, n’hésitez pas à vous rendre sur le lien suivant.

Vol vers la Jordanie

Nous sommes en vol depuis Le Caire. Le trajet dure un peu moins d’une heure et demie.

Nous arrivons en Jordanie, pour quelques 200 euros le billet par adulte.

Nous atterrissons à une heure tardive à Amman, la capitale, forte de ses deux millions d’habitants. Nous achetons pour 20 dollars un visa individuel et après une inspection minutieuse de nos passeports, nous sommes autorisés à entrer dans le pays. Nous louons un véhicule au loueur Budget situé dans l’aéroport et vers 1 heure du matin, nous récupérons notre véhicule.

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Après une demi-heure de route, nous arrivons dans la capitale, à la recherche Le Cairo hôtel. Nous mettrons plus d’une heure à le trouver, étant donné que comme en Egypte, les directions sont mal indiquées. Nous découvrons alors, dans une crise de fou-rire général, un hôtel délabré avec des chambres à la soviétique des années 1950.

Avec en prime les toilettes sur le palier et les couvertures qui grattent. Si nous n’avons pas attrapé une maladie dermatologique dans ces draps, c’est que nous en sommes immunisée pour le reste de nos jours.

Amman

Quelques heures après notre coucher, nous nous levons à la découverte de la ville.

Contrairement aux ressentis de nombreux voyageurs qui l’exècrent, nous apprécions la ville, qui présente la particularité de ces constructions sur le flanc des collines environnantes. La ville possède une circulation lente et les voitures y sont nombreuses, mais régulées par une police qui sait se faire obéir.

Dans la rue, nous croisons à plusieurs reprises des vendeurs ambulants qui proposent pour quelques dinars jordaniens, pains aromatisés.

Nous avons une vue dégagée sur la ville. Que nous découvrons de l’intérieur.

A travers ses plus petites ruelles.

Nous dépassons une mosquée. Nous arrivons au cœur de la vieille ville.

Le spectacle est fascinant.

Les vestiges du théâtre romain y sont particulièrement bien conservés.

Ainsi que ceux de l’odéon.

Route vers Jerash

Nous mettons plus d’une demi-heure à sortir de la ville.

La route est bouchonnée.

Tant bien que mal, nous avançons.

Pour faire passer le temps, nous nous arrêtons chez un vendeur ambulant de fruits frais et d’arachides, afin de faire le plein de glucide. Le paysage commence à changer. Les rayons du soleil caressent les flancs des différentes vallées que nous croisons.

Egayant ainsi leur perspective.

Les paysages sont naturellement sincères. Et la route qui les traverse, de bonne facture.

Jerash

Après une heure de route, nous parvenons à atteindre la ville de Jerash. Nous continuons notre chemin. Dés l’entrée de la ville de Jerash, nous apercevons le site antique, qui trône fièrement depuis des milliers d’années. Nous garons notre véhicule et payons les huit euros de l’entrée, pour découvrir cette ancienne cité, appelée encore Gerasa.

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A l’intérieur, le voyageur peut être surpris en se disant que dés le début de la visite, il découvre le clou du spectacle.

Mais, qu’il ne se méprenne pas.

Il va aller de surprise en surprise. Surprise qui commence en découvrant la précision de la taille des pierres.

Surprise qui continue en découvrant la précision des constructions.

Les pierres sont conservées avec soin. A notre droite, nous pouvons apercevoir la nouvelle ville de Jerash.

A notre gauche, des anciennes habitations faisant parties de ce site historique majeur.

Et tout droit, les colonnes qui en font la renommé.

A perte de vue, elles se comptent par dizaines.

Puis par centaines.

Un spectacle édifiant. N’allons pas jusqu’à affirmer par milliers, mais nous pouvons nous en approcher tant le site est vaste.

Nous continuons notre visite.

Sur les côtés, des sortes de petites places qui comprennent des dizaines de colonnes.

Selon les historiens, Jersah fut fondée par Alexandre le grand.

Puis conquise par les nabatéens.

Avant de tomber sous contrôle romain. Le chemin principal se découpe en une multitude de petites places.

Le pavage au sol est remarquable.

Les historiens et visiteurs du monde entier se pressent en nombre pour en découvrir les détails.

Ce n’est qu’après plusieurs heures passés dans le site que nous retournons au point de départ.

Madaba

Nous arrivons à Madaba après une heure de route.

Nous nous arrêtons dans une église orthodoxe dans un premier temps.

Nous pénétrons à l’intérieur. Et découvrons sous forme de mosaïques, la véritable carte de la Palestine, datant de plusieurs siècles.

Nous quittons l’église orthodoxe.

Et arpentons les rues de la ville.

En pénétrant pour la modique somme de trois euros, dans une autre église, qui contient des fouilles mis à jour récemment. Une véritable leçon d’histoire. Un ponton en bois circonscrit le sol de la bâtisse.

Nous suivons le parcours. Et prenons grand soin d’admirer le moindre détail de ces fresques antiques posées à même le sol.

Route vers le Mont Nebo

Nous nous dirigeons ensuite vers le mont Nebo.

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Et en même pas dix kilomètres. Nous découvrons un décor à couper le souffle.

A perte de vue, des vallées aux confins de l’horizon. Et des couleurs d’une vivacité sans égale. Nous sommes ébahis face à un tel spectacle.

Et prenons garde à faire durer ce moment précieux.

Le Mont Nebo

Nous arrivons enfin au mont Nebo.

Qui comprend une plaque commémorative dédiée à Moise.

Le mont Nébo est selon la légende biblique, le mont où Moise, interdit de terre promise regarda de son promontoire, la vallée de Canaan.

Nous nous approchons d’une grande pierre aux propriétés surnaturelles.

Et découvrons ce qu’il a pu voir. Nous pénétrons dans la basilique qui lui est dédiée.

Les mosaïques d’époque y sont merveilleusement bien conservées. Les guides se pressent afin de nous abreuver d’explications.

Nous visitons le mont dans son intégralité.

Route vers la Mer Morte

En foulant de nos pieds cette terre sacrée. Les dix kilomètres qui nous séparent de la mer morte nous apportent de nombreuses surprises. Des reliefs escarpés.

Un panorama extatique.

La terre et l’air sont fusionnés. Et au milieu, des bédouins. Ainsi que leur chameau.

La mer morte s’aperçoit au loin. Elle semble vivante. Un spectacle fabuleux. Nous allons le vérifier par nous-mêmes.

La mer Morte

Nous parvenons à pénétrer à l’intérieur d’une plage privée. L’accès à la mer n’est pas continu, les falaises abruptes en restreignant l’utilisation.

De nombreuses sociétés privées en profitent abondamment.

Nous goûtons l’eau ; elle est imbuvable et agresse immédiatement les muqueuses.

Mais elle est douce au touché, un peu comme de l’huile.

Petra

Nous reprenons la route après avoir remarqué que les gens flottaient bel et bien dans la mer, sans possibilité de couler. C’est un décor rocailleux qui nous accompagne, durant les premiers des 200 kilomètres qui nous séparent de la ville de Pétra.

Ville que nous atteignons tardivement. Nous avons de la chance de rejoindre le Saphir Hôtel, qui nous accueille pour un tarif imbattable. La nuit ne dure pas longtemps et quelques heures après notre coucher, nous nous réveillons avec une vue magnifique sur la ville.

Nous nous dirigeons sans plus attendre vers le site de Pétra.

La ville de Pétra n’est pas grande.

Elle vit principalement du site éponyme, dont elle assure la gestion. Une dernière descente.

Et en moins de dix minutes, nous parvenons à destination.

Le site de Pétra ayant été classé nouvelle merveille du monde, les tarifs sont à la hauteur du titre : 50 euros pour une journée et 55 euros pour deux jours. Les visiteurs qui viennent en groupe avec un voyage organisé à la journée, payent quant à eux, pour ne pas avoir dormi dans le pays, 90 euros. Une fois nos billets en poche, nous pouvons entrer dans le site.

Dés l’entrée, la vue est sublime.

Nous refusons les chevaux que les bédouins nous proposent pour la modique somme de un euro, afin de prendre notre temps.

Nous pénétrons dans les canyons naturels. La température est déjà élevée, et ce dés le matin.

Nous apercevons déjà les premières habitations troglodytes.

Mais ce n’est qu’après quelques mètres, que nous plongeons dans un autre univers.

Nous faisons enfin partis de ces vallées rocailleuses que nous avons aperçus jusque là.

Il ne nous faut pas longtemps pour découvrir un premier temple.

Nous en admirons les détails. Nous continuons notre avancée. Chaque roche mérite le détour.

Tout au long du chemin de quelques kilomètres que nous effectuons, nous nous satisfaisons de ce spectacle.

Un véritable rêve d’enfant se vit en direct.

Alors qu’il était facile d’entrer sur le site sans ticket, un autre contrôle aléatoire restreint les possibilités de fraude.

Le décor nous aspire de l’intérieur. Et il s’agit là, de l’accès aux merveilles de Pétra, les premières découvertes n’étant qu’une mise en bouche.

Les vastes canyons se succèdent. Le site de Pétra porte bien son titre de merveille du monde. Le visiteur a l’impression d’être transporté dans un décor de cinéma.

Fabriqué à sa demande. Et selon ses rêves les plus fous.

Et dire que les nabatéens en étaient les fondateurs. Un peuple érudit vers – 2500 avant Jésus-Christ. Et qui a construit ces merveilles de ses mains.

Merveilles qui sont tombées dans l’oubli depuis leur éradication. Suite à une mixité sociale qu’ils avaient eux-mêmes souhaitée. Le site de Pétra fut redécouvert au 19 èm siècle.

Et constitue un temps fort de tout voyage au Moyen-Orient. Les inscriptions séculaires sont inscrites à même la roche.

Et après un énième canyon. La porte de Khazneh, joyau des nabatéens s’aperçoit. Puis, se dévoile. Dans toute sa splendeur, elle a servi de décor au film Indiana Jones et la dernière croisade. Nous nous approchons de la porte ; une grille en barre l’accès des escaliers.

Nous pouvons voir les galeries souterraines, fermées également à la visite, question de sécurité oblige. Galeries qui se prolongent. Nous dépassons la porte de Khazneh. Un autre temple se dessine. Les bédouins insistent de plus belle pour nous proposer tours en chameau ou en calèche.

Nous ne pensions plus être surpris après le joyau de Pétra.

Mais c’était sans compter sur la dextérité des Nabatéens. Nous pénétrons dans une de ces cavernes troglodytes.

Et continuons notre avancée. Chaque rocher semble avoir été sculpté.

Chaque pierre faisant partie de l’édifice complet.

Et après les derniers pas effectués.

En hauteur, une autre merveille se montre.

Une photo de groupe est indéniable.

Le départ du pays vers Israël

Nous retournons vers Amman. Nous continuons notre chemin. L’autoroute traverse le désert. Il y a peu de circulation.

Néanmoins, la route n’est pas dénuée de surprise. Nous faisons une halte au milieu du désert. Nous reprenons la route pour refaire une halte, lorsque le jaune se remplace par le noir des pierres volcaniques entassées les unes sur les autres. Le paysage est à nouveau grandiose.

Nous reprenons la route. Et parvenons jusqu’à l’entrée de l’aéroport.

Nous déposons notre voiture de location. Et négocions avec un chauffeur de taxi, une course jusqu’au pont Hussein Bridge, à sept passagers avec le chauffeur pour 35 euros. Nous nous rapprochons de la frontière israélienne. Et pouvons enfin nous reposer en admirant le paysage.

La zone étant sensible, les chars qui circulent sont nombreux. Nous pénétrons enfin dans la ville frontalière, dans laquelle nous descendons.

Nous nous asseyons afin de parfaire notre connaissance du pays, avec un Jordanien sympathique, la langue parlée étant l’arabe littéraire.

Bonjour /marħaban
Salut ! Que la paix soit avec vous/ as salam ʕlɛikum
Comment allez-vous ?/ kɛjf ɛlhal
Très bien /bixɛjr
Quel est votre nom ? /ma ‘smuka
Mon nom est Ludovic/ismi Ludovic
Heureux de vous rencontrer/ sourirtou bi likaika
Merci /ʃukran
Il n’y a pas de quoi /ʕfwan/
Je ne comprends pas/ la afhamou
Parlez-vous français ? / Halta ta kil l’ami l’ouradir francia??
Non / kalla
Je ne parle pas le Français/la atakallamou francia
Y a il quelqu’un qui parle français ici ? / hal min ahad yatakallamou al firancia ?
Excusez-moi / ʕðran
Au revoir / maa ‘salama

Nous en profitons également pour découvrir les spécialités culinaires jordaniennes, cuisine essentiellement d’inspiration égyptienne, libanaise et turque.

Dés notre arrivée, le serveur nous apporte du pain arabe chaud, sous forme de galettes.

Le menu nous laisse la possibilité de choisir :

– le mezze : entrées froides ou chaudes, d’origine libanaise, présentées dans différentes coupelles comprenant du : hoummos (purée de pois chiches à l’huile d’olive), tabouleh (tomates, menthe et persil hachés), foul (fèves à l’ail, assaisonnées d’huile et citron).
– les falafels, croquettes de pois chiches légèrement épicées puis frites, généralement servies dans du pain, avec différentes salades.
-le mouton (ou poulet, ou agneau) servi sous forme de brochettes : les fameux chich kebab.
– le poulet, servi grillé par moitiés, rôti ou en brochettes.
– le poisson grillé.
– le Chawarma : pain fourré au mouton (cuit à la broche) ou au poulet grillé, additionné d’oignons et de tomates, et nappé d’une sauce blanche.
– le Kefta : viande de mouton ou de bœuf hachée, mélangée à des oignons et du persil.
– le Gallayeh : plat chaud à base de tomates, oignons, ail, poulet (ou mouton), parfois des piments.
– le Maglouba : poulet cuit dans une marmite, puis les légumes (souvent des pommes de terre) et le riz.
– le Mensaf : platée de riz couverte de pignons de pin, auquel on ajoute des morceaux d’agneau (ou de poulet) mijotés en ragoût, le tout arrosé d’une sauce blanchâtre (genre yaourt chaud) à base de caillé de chèvre et de graisse.

Tous ces plats sont servis avec au choix, des légumes, du riz ou des frites.

Au dessert, le serveur nous propose : les baklavas, nappées de sucre, le konafa, cheveux d’ange d’un orange vif, fourrés soit au fromage de chèvre doux et fondu, les ma’amouls (fourrés aux dattes, noix ou pistaches), les raïbés, assez farineux, les barazeks, parsemés de graines de sésame sur fond d’éclats de pistaches, les kataïefs – dessert frit, fait d’une sorte de pâte à crêpe fourrée de noix, fromage blanc ou crème de lait.

A pied, nous rejoignons le poste de douanes, afin de quitter le pays et d’entrer en Israël. Des officiers de police nous laissent passer. Nous pénétrons dans le bâtiment et présentons nos papiers ; nous ne payons pas la taxe de sortie, car emprunter le pont Hussein bridge, appelé pont Allenby, du côté israélien, n’est pas considéré comme un départ définitif de la Jordanie.

Une fois nos papiers en poche, nous attendons le bus, seul moyen de traverser le pont qui nous mène en Israël. Nous payons la somme de 5 euros par personne et grimpons dans le bus.