En provenance de Hanoi, nous survolons avec la compagnie Laos Airlines le Laos. Après deux heures de vol, l’avion est endormi. Nous nous posons enfin.
L’aéroport de Luang Prabang est désert.
Nous entrons dans le terminal. Nous payons notre visa une trentaine de dollars, puis nous récupérons nos bagages.
A l’extérieur, nous réservons un taxi pour rejoindre notre hôtel : the grand Luang Prabang hôtel. Un hôtel de luxe pour un prix de quarante euros petit déjeuner inclus. Après avoir donné 10 euros au chauffeur, nous le réservons pour le lendemain et gagnons nos chambres. Dans le couloir, une araignée géante et des lézards.
Le lendemain matin, nous nous levons avec une vue dégagée sur le fleuve Mékong.
Le Mékong est un fleuve mythique.
Il baigne dans la jungle du Laos.
Sa couleur rouge provient de la puissance de son débit et de la boue qui se trouve en-dessous. Nous traversons un beau jardin.
Pour rejoindre la salle dans laquelle nous allons prendre un petit-déjeuner copieux.
Avec une vue splendide.
Nous nous régalons de cette ambiance extérieure.
Au cœur de la jungle, l’hôtel est un havre de paix.
Le taux d’humidité atteint 100%.
Nous rejoignons le chauffeur de taxi, qui est disponible pour la journée pour la somme de 50 dollars.
Nous nous dirigeons vers les chutes Kuang Si. La nature est sauvage.
Et nous quittons les plaines pour pénétrer dans la jungle. La végétation est luxuriante.
Les arbres sont omniprésents. Ils s’étendent à perte de vue. Nous n’en voyons pas le bout.
Nous traversons des petits villages.
Partageons un moment de convivialité avec des moines.
Rencontrons des autochtones.
Croisons des temples.
Le tout en sécurité avec notre chauffeur.
Les maisons sont sur pilotis. Et les rizières surprenantes.
Les palmiers sont partout. Mis à part dans des champs étendus de riz.
La culture du riz est un mode de vie.
Les conditions climatiques sont idéales pour ce genre de culture.
Nous rencontrons des paysans.
Ils nous expliquent le fonctionnement de ces rizières remplies d’eau.
Le riz a un besoin en eau énorme.
La pluie qui tombe régulièrement est une bénédiction.
Un dernier champ plus tard.
Nous pénétrons à Kuang Si, un petit village en fin de route.
Nous payons l’entrée des chutes pour la somme de 5 dollars.
Et pénétrons dans un parc protégé.
Après quelques mètres, la choc est saisissant.
Nous sommes dans la jungle.
Une réserve d’ours attire notre regard.
Les animaux vivent presque en semi liberté.
Ils représentent une variété particulière d’ours.
Nous atteignons les premières chutes.
Que nous entendions depuis le chemin.
Nous posons nos affaires.
Et n’hésitons pas à nous baigner. Le sol étant glissant, je manque de peu de me faire mal.
Fort heureusement, plus de peur que de mal.
Le courant est cependant pernicieux.
Nous faisons attention.
Nous nous rhabillons.
Et continuons notre avancée dans le parc.
C’est alors que nous tombons sur les véritables chutes du parc.
Le vrombissement de l’eau est assourdissant.
Le spectacle est grandiose.
Paradisiaque est le mot exact.
Nous n’en perdons pas une miette.
Nous nous éloignons malgré nous, étant pressés par le temps.
Nous sympathisons avec les villageois.
Des petites filles qui n’ont pas l’habitude de voir des étrangers nous accueillent avec des rires d’enfants sincères.
Nous prenons le chemin du retour.
L’ancienne capitale impériale n’est qu’à 25 kilomètres.
Nous prenons le temps de manger une grillade.
Il se remet à pleuvoir.
La route est glissante. Les virages dangereux. Nous prenons quand même le temps de découvrir une autre rizière.
En allant à la rencontre des paysans qui s’en occupent.
Nous les regardons pendant une bonne vingtaine de minutes.
Puis, nous nous faisons inviter à partager un café.
Après une heure de route, nous arrivons à Luang Prabang. Nous circulons sur la route principale. La pluie redouble d’intensité.
Les gens se protègent des éléments comme ils peuvent.
Les laotiens ouvrent leur portes à leurs semblables.
Nous en profitons pour nous restaurer. Nous nous dirigeons vers le complexe du Wat Mai.
L’ensemble est constitué de divers temples.
Nous pénétrons dans le principal.
De belles statues dorées ornent l’entrée.
Ainsi que l’intérieur du site.
Il faut se déchausser pour pénétrer à l’intérieur.
Nous découvrons le bouddha principal.
Ainsi que les toits du temple.
Une pagode assez ancienne est relativement bien conservée.
Nous continuons notre chemin.
La pluie redouble d’intensité.
Nous dépassons l’entrée qui nous mène vers le mont Phousi.
Et quelques mètres plus loin, nous arrivons à une place où se trouve le palais royal.
Dans un site fabuleux. A côté du temple Wat Xieng thong.
Le temple est l’un des plus beaux du pays.
Avec sa façade dorée. Il se remarque de loin.
Le palais royal est plus discret.
Il se fond dans le décor.
Contrairement au temple, fastueux et ostentatoire.
Nous pénétrons dans le palais.
Puis, dans le temple.
La place permet de découvrir un autre temple.
Avec une vue formidable.
Le temple a plus de cent ans.
Le soleil apparaît à nouveau.
Ses rayons se reflètent sur les dorures.
Dans la ville, de nombreuses boutiques proposent des excursions.
Les touristes ne sont cependant pas nombreux.
La pluie reprend et s’arrête. Nous nous dirigeons à nouveau vers le complexe central. Plusieurs petits temples parsèment l’endroit.
Le temple est magnifique.
De nombreuses personnes viennent s’y recueillir.
Nous en faisons le tour
La vue d’ensemble le magnifie.
Nous découvrons des bambous sur le chemin. Nous grimpons ensuite des escaliers qui se trouvent à quelques mètres de là : il s’agit de l’entrée qui mène vers le mont Phousi.
Afin de rejoindre un temple qui se trouve dans les hauteurs de la ville.
Nous pénétrons dans le temple.
Nous avons une vue d’ensemble sur le Mékong.
Ainsi que sur la ville de Luang Prabang.
La carte postale est idéale. Surtout avec le soleil qui repointe son nez.
Nous descendons après avoir jeté un dernier regard sur ce fleuve mythique.
Nous nous asseyons dans un petit parc.
Nous soufflons un moment. Nous repartons ensuite vers la découverte d’un autre temple.
Ainsi que les berges du mékong.
Nous avons une vue privilégiée sur le fleuve.
Nous reprenons notre véhicule. Nous nous dirigeons vers les faubourgs de la ville. Nous découvrons un marché extérieur.
Le chauffeur nous dépose ensuite à l’aéroport.
Nous attendons notre vol vers la capitale Vientiane.
L’avion de la compagnie Laos Airlines arrive à l’heure prévue.
Nous grimpons dans l’avion.
Nous survolons le Laos.
Le ciel est d’une beauté indescriptible. Les nuages forment un matelas accueillant.
Que nous préférons cependant ne pas tester.
Le ciel se dégage.
La jungle laotienne apparaît.
Nous avons la chance de découvrir la région des 4000 îles. Qui se reconnaissent facilement.
Et après une heure de vol, l’avion se pose sur la piste.
La nuit vient de tomber.
Nous pénétrons dans l’aéroport.
Nous récupérons nos bagages. Et quittons l’aéroport, grâce à un chauffeur de taxi, pour une course avoisinant les 10 euros.
Après avoir séjourné au Vientiane garden hôtel, un hôtel intéressant pour un quarantaine d’euros, nous prenons un chauffeur de tuk tuk que nous réservons pour la journée pour une vingtaine d’euros. Vientiane est une petite capitale de 210 000 habitants. Nous arrivons vers la Patouxai.
Une sorte d’arche qui se voit de loin.
Finement travaillée. Et entouré d’un parc.
A proximité du palais royal.
L’intérieur de l’arche semble recouvert avec de la porcelaine.
Nous nous dirigeons vers l’endroit central de la ville : le Pha That Luang.
Qui comprend un vaste complexe.
Fait de temples et de monuments bouddhistes.
Avec en son centre, un monument recouvert d’or.
Ou du moins, ce qui semble en être.
Il est la représentation du pays.
A ses côtés, un autre temple.
Nous pénétrons à l’intérieur.
D’autres petits temples sont présents.
Avec des décors finement travaillés.
Nous pénétrons à l’intérieur d’un autre temple sous-jacent.
Il contient de nombreuses offrandes.
Ainsi que des dizaines de bouddhas en or.
Les moines les ont recouverts d’un fin tissu.
Juste derrière, se trouve un grand bouddha couché.
Nous quittons le complexe.
Repassons par l’entrée empruntée auparavant.
Et découvrons à nouveau de Pha That.
Avant de reprendre notre tuk tuk.
Nous nous dirigeons vers au autre complexe.
En dépassant quelques petits temples.
Une avenue se dégage ; nous stationnons. Et pénétrons dans le temple Vat Sisakhet.
Nous quittons le temple. Pour rejoindre juste à côté, le Vat Simuong.
L’entrée coûte 3 euros par personne, mais comme il n’y a personne au guichet, nous faisons l’économie de cette dépense. Nous découvrons une petite pagode.
Ainsi que l’intérieur du temple secondaire.
Un abri entoure le temple.
Il contient des dizaines de petites statues. Plus authentiques que les statues dorées que nous avons vues jusqu’à présent.
Chacune, présente dans un renfoncement.
Nous pénétrons ensuite dans le temple principal. Et découvrons le grand bouddha doré. Nous quittons le temple.
Nous nous essayons à la langue.
Bonjour. SA-bai-Dee.
Comment allez-vous ? SA-bai-Dee Baw ?
Très bien, merci. SA-bai-Dee.
Quel est votre nom ? Seuh Jâo Bpen Nyung ?
S’il vous plaît. Kalunaa.
Mon nom est ludovic. Ludovic wy de Seuh Khà Bpen.
Merci. Khawp Jai
Au revoir. Sôhk Dee Der.
Nous nous asseyons à la table d’un restaurant et évitons la cuisine de la rue, moins chère, mais moins sûre.
La nourriture laotienne est proche de la cuisine thaïlandaise mais se caractérise par l’utilisation d’épices variées. La base de la nourriture est le riz. Les Laotiens prennent leurs repas assez tôt : de 11h30 à 13h et dès 17h-17h30. Le matin, leur petit déjeuner copieux se compose de plats de riz cuisinés.
– Les poissons du Mékong.
-Le barbecue de viandes composé de porc, buffle, bœuf, canards, poulets et poules sauvages.
– Le khao niao, ou riz gluant, cuit à la vapeur et servi dans des petits paniers en paille de riz ou bambou tressé. Il se malaxe dans la main en boulettes que l’on trempe dans les plats comme on sauce avec le pain.
– Le lap, salade traditionnelle laotienne composée de viande ou de poisson haché, assaisonnée au citron vert et au piment et servie avec une quantité variable de légumes et de salade verte.
– Le tam mak houng, ou salade de papaye verte.
– Le mok, cuisson à la vapeur dans une feuille de bananier, d’une préparation plus ou moins émincée, voire de la consistance d’un pâté.
– Les saucisses de porc sucrées à la chinoise, généralement servies grillées ou frites.
– L’or lam, soupe à base d’aubergines miniatures, de champignons gluants et de poule sauvage.
– Les som mou, morceaux de viande de porc crue, marinée dans du vinaigre et du piment à l’intérieur de feuilles de bananiers.
– Le khao poun, composé de nouilles de riz qui peuvent être servies en soupe, accompagnées d’un bouillon de lait de coco épicé, de germes de soja et de feuilles de menthe.
– Le ping kai, poulet grillé à manger par exemple avec le khao lam, riz gluant cuit à l’étouffée dans l’écorce de bambou.
– La viande de buffle séchée au soleil puis grillée.
– Le phó, soupe de nouilles et de viande en lamelles ou en boulettes (souvent les deux), accompagnée de petits piments, de menthe, de germes de soja, de coriandre et de basilic, que chacun accommode à sa guise.
– Le tom yam, soupe d’origine thaïlandaise composée de viande ou de poisson agrémentés de feuilles de citronnelle, lait de coco, ananas et bien d’autres ingrédients.
En dessert, nous mangeons du Durian, ce fruit épineux dans lequel la chair blanche est délicieuse mais d’une odeur assez prononcée. Nous en avons pour cinq euros par personne.
Nous aurions également pu prendre un en-cas sucré ou manger dans un des marchés nombreux du pays.
– Le khao tom, riz gluant avec de la banane ou de la patate douce, le tout cuit dans des feuilles de bambou, soit à la vapeur, soit grillé.
– Le nam van, littéralement « eau sucrée », est un mélange de fruits noyés dans du lait de coco sucré. Il existe de nombreuses variantes avec des haricots rouges, des patates douces, du maïs, des gelées d’herbe, des billes de tapioca, du manioc.
– Le roti, crêpe d’origine indienne aux œufs ou fourrée à la banane, arrosée de lait concentré sucré.
– Les tuiles au lait de coco.
Deux jours plus tard, après nous être prélassés dans notre hôtel, nous nous dirigeons vers l’aéroport.
Il nous faut parcourir une dizaine de kilomètres. L’aéroport apparaît. Nous saluons le chauffeur de taxi.
L’aéroport a été construit avec l’aide du Japon.
Une fois l’immigration passée, nous grimpons dans l’avion de la compagnie Laos Airline.
Qui décolle à l’heure. Le Laos se trouve à présent en-dessous de nous.
Et nous le survolons encore quelques minutes. Avant de le saluer comme il se doit.
Un pays qui mérite d’être découvert, tant il est intéressant.