En provenance du Japon, de Tokyo, après quatre heures trente de vol avec la compagnie Philippine Airline, nous survolons Manille, la capitale. Nous rejoignons l’aéroport international du pays. Les ressortissants français n’ayant pas besoin de visa, les formalités sont rapidement engagées ; il faut néanmoins présenter un billet d’avion de retour, condition pour que l’officier de l’immigration appose son tampon d’entrée.
Devant l’aéroport, nous prenons un taxi, pour rejoindre notre hôtel, ce qui nous coûte la modique somme de dix euros.
Nous arrivons à notre hôtel, tard dans la nuit. L’hôtel que nous avons choisi est l’hôtel H2O, un hôtel cinq étoiles qui revient à 50 euros la nuit.
Avec une surprise de taille : un aquarium géant dans la chambre.
Qui permet de nous endormir comme des poissons dans l’eau.
Le lendemain matin, nous nous réveillons sous une fine pluie.
Ce qui ne nous empêche pas de prendre un solide petit déjeuner. Et de traverser le hall de l’hôtel, qui est en réalité un grand complexe.
Nous en profitons pour découvrir la mer de Chine méridionale.
Nous avons une vue panoramique sur la baie de Manille. De gros tankers y circulent.
La mer est agitée. La pluie redouble d’intensité.
Au loin, la ville de Manille s’éveille.
Alors que les tankers s’éloignent. Aux abords de l’hôtel, des gens se regroupent pour faire de l’exercice en musique.
Nous rejoignons le centre ville, en compagnie de notre guide chauffeur de taxi, que nous avons négocié pour la journée, la veille ; une somme avoisinant les trente dollars. Il s’agit de Crispin Aclao, joignable au 09157343180 ou à crispin.aclao@yahoo.com
Les premières habitations apparaissent. Nous faisons le plein du taxi. Et repartons, alors que la pluie cesse. La circulation y est difficile.
Nous découvrons le parc Rizal.
Ainsi que le stade de la ville.
Le drapeau des Philippines flotte fièrement.
De belles statues contemporaines égayent le décor urbain plutôt austère.
Après une longue promenade, nous regagnons notre véhicule.
Qui nous emmène dans le centre de la ville.
De hauts immeubles nous obligent à quitter la misère ambiante et à lever nos yeux vers le ciel.
De beaux immeubles modernes.
Nous découvrons une petite place.
Ainsi que les bus locaux. Nous rejoignons l’église de Malate. Une des principales de la ville.
Nous reprenons la route. Quelques signes de modernité apparaissent. Ainsi que quelques églises refaites à neuf, le pays étant catholique.
La pluie reprend puis s’arrête.
Nous découvrons la holy cathédrale.
Certains immeubles sont délabrés. D’une manière générale, la ville est assez pauvre.
Mais, relativement bon marché.
Les bus typiques sont légions.
Ainsi que les pensionnats. Une immense pauvreté emplit les rues.
Juste aux pieds d’immeubles à la peinture défraichie.
Un pont nous permet d’obtenir une vue panoramique de la ville.
Un fleuve dans lequel les enfants se baignent et se lavent.
Nous traversons un pont.
Pour rejoindre un marché couvert.
Juste en face de l’église du Nazaréen noir. L’église a été repeinte.
Nous effectuons quelques emplettes. Et prenons quelques instants pour découvrir le christ noir.
Nous repartons dans le taxi.
Pour atteindre la basilique San Sébastien.
Une des plus belles que nous ayons vu dans le pays.
Nous arrivons à la place Mendiola. Fermée par des barbelés et surveillée par une escouade de policiers.
Reconnaissable entre mille avec ses bâtiments de couleurs vives.
Une photographie s’impose dans ce lieu mythique.
De nombreux vendeurs de rue essayent tant bien que mal d’attirer le badaud.
Rivalisant ainsi avec les commerces implantées en dur.
Notre chauffeur est agréable et patient.
Il nous fait découvrir d’autres facettes de la ville.
Nous arrivons dans une rue d’inspiration coloniale. Bien plus propre que les rues visitées précédemment.
Il faut dire qu’elle mène au fort Santiago, un des emblèmes de la ville. Transformé depuis en une sorte de musée.
Ce qui explique son entretien minutieux. Un autre pont nous permet de prendre de la hauteur. La vue est sympathique.
Nous découvrons le musée national des Philippines.
Avec une entrée intéressante.
Puis, nous nous dirigeons vers la cathédrale de la ville.
Entourée par un parc agréable. Nous en découvrons l’intérieur.
De grandes voutes se marient avec un décor peu ostentatoire. Nous entrons dans les intérieurs de la vieille ville.
Les voitures y circulent au compte-gouttes.
Nous découvrons ensuite le palais Malacanan, résidence du président de la République. Nous continuons notre route.
Nous découvrons l’hôtel de ville. Et un peu plus loin, la baie de Manille, côté nord.
Nous visitons le centre culturel du pays.
Puis, repassons par la vieille ville.
De grands bâtiments administratifs auraient bien besoin d’une réfection.
Mais, les habitants n’y prêtent même pas attention.
Une fine pluie retombe.
Ce qui ne dérange pas un jeune drogué qui inhale de la colle, allongé sur le sol.
Le front de mer est peu entretenu.
Nous traversons un bidonville de la ville de Pasay. La circulation y est dense.
La respiration, due aux gaz d’échappement, difficile.
Et comme il nous reste beaucoup de temps, nous effectuons prés de 200 kilomètres pour rejoindre la mer des Philippines à Infanta Quezon. La ville est peu intéressante.
Les ruelles sont étroites.
Et les habitations sont délabrées.
Après deux heures de route, nous rejoignons l’aéroport international Ninoy Aquino. Nous déposons nos bagages à l’enregistrement. Et découvrons une salle de prière.
Nous patientons dans un aéroport moderne et propre, une sorte de vitrine du pays.
Nous avons le temps de nous essayer à la langue. Le Philippin est la langue nationale des Philippines. Mais, il existe plus de 90 dialectes différents. La deuxième langue officielle est l’anglais. Le Philippin se nomme tagalog et pour être correct, il convient de rajouter PO à la fin de chaque phrase.
Bonjour. Araw de Magandang
Quel est votre nom ? Anong MOIS pangalan ?
Mon nom est Ludovic. Ludovic ay de ko pangalan d’Ang.
Excusez-moi. Na PO de galang de Mawalang.
Comprenez-vous l’anglais ? Ingles de Ba de ka de Nakakaintindi ?
Oui, je parle. Oo, lang de kaunti.
Je ne comprends pas le Tagalog. Tagalog de nakakaintindi d’ako de Hindi.
Y a-t-il quelqu’un ici qui parle anglais ?Ingles de marunong de ditong de Ba de Meron ?
Que voulez-vous dire ? Sabihin de mong d’ibig d’Anong ?
Veuillez le dire encore. Paki-ulit.
Veuillez l’écrire. Pakisulat.
Je suis désolé.Paumanhin.
Au revoir. Paalam.
Nous entrons dans un restaurant. Un vaste choix s’offre à nous.
L’Adobo : poulet servi dans un ragoût aillé avec du vinaigre et la sauce de soja comme base.
Le Sinigang : potage acidifié habituellement avec le tamarinier (mais peut également être par des goyaves ou des kamias), qui peut être servi avec du porc, du boeuf, du poulet, des poissons ou des crevettes.
Le Lengua : langue de boeuf rôtie marinée en sauce savoureuse.
Le Nilaga : viande bouillie.
Les Calamares : crevettes ou calamars frits enveloppé dans du panage.
Le Kare-kare : ragoût de légumes et de viande qui a fermenté pendant des heures.
Le Camaron Rebusado : version philippine du tempura, beignets de crevettes.
Le Lechon de leche : porc roti lentement.
Le Bangus de Na de Daing : poisson au lait sec frit, habituellement servi au déjeuner avec du riz frit par ail et un oeuf sur le plat.
Le Pakbet : repas traditionnel de légumes mélangés contenant habituellement des tomates coupées et du porc haché.
Le Dinuguan : ragoût foncé avec le sang du porc qui s’est mélangé à ses intestins.
Le Bopis : intestins de porc, habituellement servis épicé.
Nous aurions pu également choisir une grande variété de plats rapidement préparés.
Le Bibingka : gâteau de riz avec du fromage et l’oeuf salé.
Le Halo : mélange de fruits, bonbons, crême écrasée, de glace et de haricots.
Le Balut : oeuf fertilisé de canard avec un intérieur presque-développé d’embryon qui est bouilli.
Le Penoy : balut spécial constitué simplement avec le jaune.
Le Pâté en croûte de Buko : pâté en croûte fait avec la chair fraîche de noix de coco.
Les Pandesal : petites brioches.
La banane frit : aliment populaire de la rue fait de bananes frit et caramélisée.
Les beignets de viande et de poissons.
Le Puto : gâteau de riz.
Le Chicharon : casse-croûtes croquants faits à partir de la peau cuite en friteuse de porc.
Une vaste palette de desserts nous est proposé pour terminer ce repas.
Les fruits tropicaux.
La sucrerie de Sampaloc.
Le Mais Hielo : dessert de maïs frais servi dans un verre mélangé à de la glace et du lait écrasés.
Le Halo-Halo : mélange de haricots et de fruits adoucis, tels que les bananes adoucies, les haricots rouges et blancs, le sagou, la glace écrasée et le lait.
Le Leche Flan : fait à partir d’oeufs, de lait et de sucre.
En boisson, nous avons le choix :
– Le café.
– Le buko, jus d’une jeune noix de coco que l’on boit à même l’écorce.
– Le jus de calamansi (citron vert).
– Les jus de mangue, papaye.
– La bière locale San Miguel.
– Le vin de coco (tuba, fabriqué aux Visayas).
– Le vin rouge de canne à sucre (le basi fait dans la région d’Ilocos)
– L’alcool de riz (le taipei des Igorot).
Nous payons une dizaine d’euros par personne et rejoignons notre porte d’embarquement, quittant ainsi les Philippines, pays pauvre mais qui n’a pas fini ou du moins pas encore commencé à exploiter son potentiel.