Toujours dans les eaux de la République Dominicaine, nous arrivons aux abords de l’île Catalina.
La température extérieure est agréable.
Le débarquement du bateau dure approximativement une heure. Nous avons le temps de prendre un petit-déjeuner.
Pendant ce temps, les chaloupes effectuent les manoeuvres d’usage.
Les côtes de l’île sont à présent bien en vues.
L’île Catalina fait partie de la République Dominicaine en ce sens, le visa pour s’y rendre n’est pas nécessaire. En outre, elle fait partie du patrimoine de Costa croisière. Le groupe de croisière l’utilise une journée lors de chaque escale d’un voyage dans les Caraïbes afin de permettre aux voyageurs de se détendre sur une plage paradisiaque.
Les passagers qui le souhaitent sont appelés à grimper sur les chaloupes qui les conduiront sur l’île ; il faut savoir également que l’île se trouve à 45 minutes de bateau des côtes de la République Dominicaine, mais qu’il est difficile pour les rejoindre sans passer par une excursion que propose Costa ; une technique est d’alpaguer un bateau privé présent aux abords de l’île et de demander à être débarqué sur le territoire dominicain, mais étant donné l’absence de visa sur son passeport, l’escapade peut être risqué.
Nous rejoignons l’étage 0 du bateau.
Nous passons les contrôles de la sécurité ; nous devons garder sur nous uniquement notre carte Costa. Il s’agit d’une carte magnétique sur laquelle les barmen pourront scanner tous les achats effectués sur l’île : boisson ou souvenirs.
Nous grimpons sur une des chaloupes.
Une fois pleine, la chaloupe démarre.
Le bateau Costa s’éloigne.
Les eaux turquoises de l’île se rapprochent.
Nous débarquons.
Nous sommes accueillis en musique et en danse.
Nous nous engouffrons avec la masse populaire qui se rue sur les parasols.
L’ensemble est organisé de telle sorte à ce qu’un bar ne se trouve jamais loin de la plage.
Les gens consomment énormément.
Nous découvrons l’antre du capitalisme ; tout est étudié d’un point de vue ergonomique pour optimiser les rendements.
Nous avançons le long de la plage ; le décor se suit et se ressemble.
Sur les côtés, de nombreuses boutiques souvenirs.
Nous continuons à longer la plage.
D’un autre bar de plage émerge une musique entraînante.
Le bateau de croisière Costa apparaît en fond de décor. Il est ignoré des touristes et des travailleurs qui profitent de la plage pour agrémenter leur journée d’un repos salvateur.
Nous avançons vers le fond de la plage.
C’est alors que nous tombons sur deux gardes sécurité qui nous empêchent d’aller plus loin.
Nous avons cette vague sensation d’être tombé sur un décor de cinéma ; à gauche, nous pouvons apercevoir des jeux aquatiques et des va et viens depuis les côtes de la République Dominicaine ; pour prendre un bateau vers le soi-disant continent, il suffit de passer cette frontière interdite ; nous voulons tester la surveillance ; nous avançons, quand un garde de forte corpulence essaye tant bien que mal de nous courir derrière ; il nous hèle en faisant de grands signes et en parlant dans son talkie-walkie. Nous revenons vers lui ; il est soulagé de nous voir conciliant ; il nous explique que le passage est interdit pour éviter tout trafic de drogue étant donné que l’autre partie de l’île est privée, sans savoir si elle appartient au groupe ou si ce dernier la sous-loue ; il omet de nous mentionner qu’en réalité, en contrôlant ainsi les touristes, Costa peut leur vendre des excursions et des boissons sans voir lui échapper cette manne financière importante.
Nous contournons le mur de séparation, que nous enjambons ; le mur se trouve derrière les boutiques qu’il contourne.
Nous découvrons l’envers du décor.
Il nous faut avancer quelques pas pour tomber sur un marécage duquel émane une puanteur exacerbée par le souffle du vent.
Le site est un nid à moustiques.
Nous décidons de nous enfoncer dans l’île.
Après une partie terrestre bien dégagée, nous apercevons sur notre chemin, de hautes broussailles.
Puis, après une vingtaine de minutes de progression difficile, les premiers cactus apparaissent.
La progression est lente.
Après deux heures de marche, la progression devient encore plus difficile ; l’île est plus grande que ce qu’elle y paraît.
Nous décidons de faire demi tour afin de profiter un peu de la plage et des fonds sous-marins.
Nous nous trompons de chemin ; nous aurions du être un peu plus prévoyant ; en outre, nous faisons attention de ne pas nous faire écorcher par les ronces que nous rencontrons ainsi que les piques des cactus, souvent infectés. Nous nous dirigeons avec la boussole de notre téléphone en suivant le Nord.
Après une heure de marche, la musique diffusée depuis la plage se laisse entendre.
La musique devient de plus en plus présente.
Nous retrouvons la civilisation en faisant attention de ne pas nous faire repérer ; il est 13 h 30 ; une foule se rue dans le restaurant construit pour l’occasion.
Avant de rejoindre le restaurant, nous assistons à un spectacle de danse traditionnelle.
Les touristes s’agglutinent autour des barbecues qui tournent à plein régime.
Manger nous permet de reprendre des forces.
Nous digérons, allongés sur un transat et après une heure, nous décidons de contourner l’île par les fonds-sous-marins.
Le sol rocheux est riche de poissons.
A l’extrême opposé droit de l’île, nous montons à une échelle ; nous découvrons un large plateau étendue ; nous découvrons ainsi que contourner l’île par ce côté est facile et faisable, pas besoin de la traverser du Nord au Sud.
Pour rejoindre la plage, nous empruntons un chemin construit.
Il est enfin l’heure de rentrer en toute fin d’après-midi.
Nous embarquons sur une des chaloupes qui nous conduira en quelques minutes sur le bateau.
Nous quittons l’île Catalina et avec elle, la République Dominicaine.