En provenance de l’Afrique du Sud, nous arrivons jusqu’à la frontière du Swaziland, appelé aujourd’hui le eSwatini.
A Lavumisa, plus exactement.
En tant que Français, nous n’avons pas besoin de visa. Nous devons payer quelques euros pour les frais et devons remplir une fiche d’entrée.
L’accueil est agréable. La procédure ne prend que quelques minutes.
Nous empruntons une piste au milieu de nulle part. La nature nous entoure. Nous ne croisons peu ou pas de véhicule.
Sur le bord de la route, des vaches nous observent.
Puis, nous croisons un agriculteur, qui nous invite dans son village.
Là, nous faisons connaissance avec sa famille.
La rencontre est chaleureuse ; le jeune garçon âgé d’à peine 15 ans est responsable de son clan la journée.
Nous visitons une maison traditionnelle.
La famille nous invite à partager leur maigre repas. Nous refusons par décence. Le partage fait partie intégrante de leur quotidien, mais ils ne possèdent pas de denrées suffisantes pour nourrir l’intégralité de la famille.
Nous remarquons la construction à côté d’une maison en dur. Une volonté de se moderniser.
La maison traditionnelle ne servira bientôt qu’à stocker du matériel.
Mais, brique après brique, la construction prend du temps.
Nous passons quelques heures en compagnie de nos nouveaux amis. Nous les saluons chaleureusement en leur offrant du matériel scolaire.
Sur la route, nous n’avons pas fait cinq kilomètres que nous apercevons une jeune fille faire du stop.
Nous l’accompagnons jusqu’au prochain village en direction de Nhlangano.
La route est goudronnée.
Nous croisons peu de voitures, la plupart des gens effectuent du stop ou marchent.
Nous croisons un petit village. Nous sommes au cœur de la campagne du pays. Les panneaux d’indication sont rares.
Nous nous trompons à plusieurs reprises.
Avant de rejoindre la route vers Mbabane.
Nous avançons vers le Nord. Le pays est peu peuplé.
Mais, il est verdoyant. Nous nous arrêtons sur le bas côté afin de profiter de cette vue.
Nous vérifions la pression des pneus dans un garage.
Et continuons notre route sur prés de 200 kilomètres.
Nous faisons quelques haltes pour nous reposer.
Mais, il s’agit là surtout d’un prétexte pour profiter de ce désert vert.
Quelques paysans travaillent à l’ancienne.
Nous redémarrons.
Puis, nous sommes arrêtés par une femme qui avance le long de la route.
Elle parle la langue locale ; malheureusement, nous ne la comprenons pas.
Autour de nous, le silence.
La température extérieure s’est un peu rafraîchie.
Nous croisons nos premières habitations depuis plus d’une heure de route.
Nous avons l’impression de retrouver la civilisation.
Dans le Nord du pays, les voitures sont plus nombreuses. Un marché attire notre attention.
Il s’agit d’une gare de bus à côté de laquelle des stands se sont implantés.
Nous arrivons dans la ville de Lobamba.
Le foot, malgré les piètres résultats sur la scène internationale du pays est très présent dans le coeur des habitants.
Le stade est désert à cette heure de la journée.
Une hutte traditionnelle attire notre attention.
Il s’agit d’un décor situé à proximité du musée national.
Lui-même situé prés d’une église, le pays étant chrétien.
Nous continuons notre route en direction du village Mantenga.
Une sorte de bidonville se trouve à l’écart du village.
Quelques villages épars sont disséminés le long de la route.
Nous nous rendons au Mantenga Lodge.
Nous réservons une chambre pour la somme de 40 euros.
Puis, nous partons vers le Mantenga village.
Après nous être égarés, étant donné le manque d’indication, nous revenons au point de départ, puis descendons vers le Sud et croisons le panneau tant recherché.
Sur plusieurs kilomètres, nous empruntons une piste.
Nous pénétrons dans le parc Mantenga.
Etant donné que personne ne se présente à nous à l‘accueil, nous continuons notre chemin et économisons les 10 euros par personne normalement demandé.
Nous garons notre véhicule et rejoignons l’entrée du village. Un homme réceptionne les touristes qui dorment dans l’hôtel du parc en leur offrant une boisson de bienvenue.
Nous ne nous attardons pas à cette pseudo réception et partons seuls, à la découverte du village. Et derrière un paravent naturel, nous découvrons ce trésor.
Un village entier traditionnel.
Avec ses huttes spécifiques qui n’existent nulle part ailleurs.
Le village est désert.
Un peu comme un village fantôme. L’ambiance est particulière.
Les huttes sont regroupées autour d’une grande place.
Pourtant, de la vie semble émerger de ce silence inquiétant.
Une marmite encore chaude est laissée comme à l’abandon.
Le village semble ne pas contenir de la vie quotidiennement.
Nous pénétrons dans une hutte.
Nous découvrons du linge qui sèche.
Nous pensons que le village n’est pas habité.
Ou du moins, seulement occasionnellement, afin de donner des représentations de danse traditionnelle pour les touristes de passage.
Nous quittons le village.
Nous reprenons notre véhicule.
Nous suivons à quelques mètres de là, la route en direction de la cascade Mantenga.
Nous empruntons un petit chemin de terre à pied.
De nombreux moustiques nous entourent.
Nous arrivons à la cascade que nous découvrons.
Elle se situe aux abords d’un cours d’eau.
Elle est magnifique. L’eau se projette contre les roches dans un fracas encore supportable.
L’endroit nous offre une vue dégagée sur la montagne.
Nous profitons de ce moment unique.
Nous reprenons la route et nous nous arrêtons un peu plus loin.
Nous pénétrons au cœur de la campagne swazi.
Nous nous posons sur des rochers.
Pour admirer le silence enivrant de la nature.
Ainsi que le coucher de soleil. Au loin, la montagne semble fendre le ciel.
Nous nous laissons bercer par cette douce mélodie.
Un panneau que nous n’avions pas vu ne nous inspire pas confiance.
Tardivement, nous rentrons au Lodge.
Nous posons nos affaires et prenons une douche.
Nous rejoignons le restaurant.
Nous croisons de nombreux lézards.
Nous profitons de cette soirée en dégustant les spécialités du pays.
Le lendemain matin, nous nous éveillons au cœur d’un jardin luxuriant.
Nous reprenons la route en direction de la capitale Mbabane.
La route est de bonne facture.
Nous avons l’impression que l’endroit regroupe toutes les voitures du pays.
Nous pénétrons dans la banlieue de la capitale.
Elle est néanmoins à taille humaine.
De nombreux passants arrêtent des véhicules un peu au hasard pour se déplacer.
Nous visitons la mairie.
Et découvrons ses abords.
Nous garons la voiture.
Et parcourons le centre ville à pied.
Nous trouvons une banque afin de faire du change.
Puis, avec notre voiture, nous rejoignons une belle église, un peu excentrée.
Nous rejoignons ensuite la place du marché.
Des enfants nous accueillent avec de grands sourires.
Le marché est uniquement composé de vendeurs d’habits.
C’est alors que nous remarquons que notre pneu est à plat, une crevaison lente.
Nous rejoignons le centre ville.
Un passant nous indique la route du garage le plus proche.
Il nous faut rejoindre la banlieue opposée. Nous croisons les doigts de pouvoir effectuer ce chemin sans avoir besoin de changer une roue.
Nous en profitons cependant pour admirer des fresques murales.
Fresques qui se trouvent sur une autre place de marché.
Nous dépassons un grand bâtiment administratif.
Et parvenons à rejoindre le garage, qui nous insère une résine dans le pneu.
Nous quittons le ville de Mbabane.
Nous prenons la route vers la ville de Mansini.
Et tournons à gauche en direction du Milwane sanctuary parc.
Nous quittons la route goudronnée.
Et circulons sur une piste sur laquelle toute véhicule peut circuler.
Nous pénétrons dans le parc.
Nous nous présentons à l’entrée.
Nous payons 4 euros par personne ne monnaie nationale.
La barrière s’ouvre.
Nous pénétrons dans le parc. La vue y est splendide ; la vraie savane africaine.
En quelques instants, nous croisons notre première gazelle.
Puis, un phacochère.
Et nos premières termitières.
Nous circulons une centaine de mètres avant d’apercevoir un zèbre.
Celui-ci est peu farouche.
Contrairement à ses congénères qui fuient à notre passage.
Ils se regroupent un peu plus loin pour nous observer.
Nous découvrons une termitière géante.
Et arrivons aux abords d’un lac.
C’est alors que trois crocodiles arrivent et se dirigent vers nous, qui sommes sortis du véhicule.
Ils sont imposants.
Ils arrivent à grande vitesse.
Et récupèrent sous des branchages, une gazelle qu’ils ont certainement du attraper un peu plus tôt. Les trois crocodiles se ruent dessus.
Ils la déchiquettent en quelques instants. Puis, ils s’éloignent après le partage pour la dévorer tranquillement.
Nous nous éloignons.
Nous croisons des cavaliers.
Ainsi qu’un troupeau de zèbres.
Le troupeau se compose d’une dizaine de membres.
Il est rejoint par un troupeau de buffles.
Une scène de tendresse entre deux zèbres attire notre attention.
La merveilleuse histoire de la nature.
Nous repassons devant les crocodiles qui terminent leur repas.
Ou du moins, pour l’un d’entre eux.
Un zèbre s’approche de nous.
Nous quittons le parc.
La barrière s’ouvre une dernière fois.
Nous rejoignons la route principale.
Et retrouvons la civilisation.
Nous continuons notre route vers la mine Ngwenya.
Il s’agit de la plus vieille mine du monde.
Nous nous engouffrons au cœur du pays.
Un rangers nous arrête avant de pénétrer dans la zone. Il se propose de nous guider dans la mine.
C’est accompagnés d’un nouveau passager que nous terminons le chemin.
Le chemin est praticable. Nous croisons une mine encore exploitée.
Et stoppons notre véhicule.
Un bassin d’eau se dresse devant nous ; il s’agit de l’ancien site d’exploitation.
L’endroit est splendide.
Notre guide éphémère nous enjoint à le suivre.
Nous avons une vue d’ensemble sur la plaine en contrebas.
La vue est à couper le souffle.
Une vue dégagée à 360 degrés.
Nous continuons de suivre le guide.
Le vent souffle fortement.
Nous parvenons après une heure de marche au bout du chemin.
Nous avons contourné le bassin d’eau vu précédemment.
Nous empruntons une échelle.
Puis, rejoignons un promontoire.
Avant de redescendre et de découvrir la mine lion.
Nous ne connaissons pas exactement l’origine de ce nom.
Mais, l’entrée de la mine est bouchée et très petite.
Une dernière photo souvenir s’impose avant de remercier notre guide en lui offrant du matériel scolaire.
Nous rejoignons ensuite la frontière avec l’Afrique du Sud.
Le douanier nous laisse passer sans nous contrôler.
Nous quittons le Swaziland, un petit pays fort agréable.