Antigua-et-Barbuda

Dengue
Cette maladie virale est transmise par les piqûres de moustiques et se manifeste le plus souvent par un syndrome grippal (fièvre, douleurs musculaires, parfois éruption cutanée). Il convient donc de respecter les mesures individuelles de protection et ce, y compris la journée : vêtements longs, produits anti-moustiques à utiliser sur la peau et sur les vêtements, diffuseurs électriques. La dengue pouvant prendre une forme potentiellement grave il est vivement recommandé de consulter un médecin en cas de fièvre. La prise d’aspirine est déconseillée. Pour information, il n’existe pas de traitement médicamenteux préventif contre la dengue.

 

Argentine

Maladies infectieuses
Des maladies infectieuses présentant parfois un taux létal élevé telles que l’hantavirus ou le virus Junin sont présentes en Argentine. Le risque d’infection est faible mais réel (quelques cas par an).

Vaccination
La mise à jour de la vaccination Diphtérie-tétanos-poliomyélite (DT-Polio) est indispensable. Les vaccinations contre l’hépatite A et la typhoïde sont recommandées. De même, la vaccination contre l’hépatite B peut être conseillée par votre médecin. Enfin, plusieurs cas de fièvre jaune ayant été recensés au Paraguay et dans le sud du Brésil (dans la zone frontalière avec l’Argentine) la vaccination contre la fièvre jaune est conseillée, notamment pour les déplacements dans la province de Misiones (nord du pays), où se trouve notamment la zone touristique des chutes d’Iguazu.

Dengue
Cette maladie virale est transmise par les piqûres de moustiques et se manifeste le plus souvent par un syndrome grippal (fièvre, douleurs musculaires, parfois éruption cutanée). Il convient donc de respecter les mesures individuelles de protection et ce, y compris la journée : vêtements longs, produits anti-moustiques à utiliser sur la peau et sur les vêtements, diffuseurs électriques. La dengue pouvant prendre une forme potentiellement grave il est vivement recommandé de consulter un médecin en cas de fièvre. La prise d’aspirine est déconseillée. Par ailleurs, il n’existe pas de traitement médicamenteux préventif contre la dengue.

Paludisme
Le nord du pays est classé en zone 1 concernant le paludisme.

Virus du Nil 
4 cas d’infection par le Virus du Nil ont été signalés en Argentine. Il est donc indispensable d’avoir recours à des mesures de protection individuelle contre les moustiques (sprays, crèmes, diffuseurs électriques, moustiquaires…) quel que soit le lieu du séjour.

Hantavirus 
Plus de 1 500 cas de syndrome pulmonaire par Hantavirus ont été recensés en Amérique du Sud entre 1993 et 2004. Ce virus, véhiculé par un petit rongeur et transmis par voie aérienne ou par contact, est présent en Patagonie notamment dans le sud de la région de San Carlos de Bariloche. L’infection, qui peut être mortelle dans un délai très court, se caractérise par l’apparition subite de fièvres accompagnées de douleurs lombaires et/ou abdominales, vomissements, céphalées…

Fièvre hémorragique 
La fièvre hémorragique argentine est une grave maladie provoquée par le virus Junin. L’aire endémique est localisée dans les provinces de Buenos Aires, Santa Fe, Cordoba et La Pampa. Elle est également transmise par voie aérienne ou par contact par un rongeur présent dans cette région. Douleurs musculaires, maux de tête, perte d’appétit, nausée, douleurs dans la zone lombaire sont les principaux symptômes de cette infection qui peut être mortelle. Il est important de ne pas prendre d’aspirine, mais du paracétamol.
Il est vivement conseillé de consulter un médecin sans tarder en cas de manifestation de l’un ou de plusieurs de ces symptômes.

VIH – Sida 
S’agissant du VIH – Sida, la consommation de drogues injectables et les rapports sexuels à risque continuent d’être les moteurs de la propagation du virus en Argentine, en particulier dans les zones urbaines des provinces de Buenos Aires, de Córdoba et de Santa Fe où l’on estime que 80 % des cas de SIDA sont survenus. Lors de tests effectués dans la ville de Buenos Aires, quelque 44 % des consommateurs de drogues injectables se sont révélés séropositifs, alors que diverses études ont mis en évidence une prévalence du VIH allant de 7 % à 15 % chez les homosexuels de sexe masculin. (source OMS).

La santé au quotidien
Quelques précautions d’usage sont à adopter en Argentine. Il est fortement conseillé aux voyageurs suivant un traitement régulier de se munir de médicaments en quantité suffisante pour la durée de leur séjour. Les frais d’hospitalisation et de soins médicaux sont extrêmement élevés en Argentine. Les médecins et les hôpitaux exigent des ressortissants étrangers le paiement en espèces de l’intégralité de ces dépenses préalablement à toute intervention. Aussi est-il vivement recommandé aux touristes de souscrire une assurance avant leur départ couvrant les frais d’hospitalisation sur place ainsi que les frais de rapatriement.

 

Bahamas

Vaccination
Aucun vaccin n’est obligatoire. Néanmoins il est conseillé de mettre à jour sa vaccination Diphtérie-Tétanos-Poliomyélite (DT-Polio). Les visiteurs provenant de zones infectées par la fièvre jaune doivent être vaccinés.

VIH-Sida
Le taux d’infection par le VIH-Sida est particulièrement élevé.

Conseils
Les hôpitaux sont bien équipés mais chers. Il est donc recommandé de consulter le médecin traitant avant le départ et contracter une assurance voyage comportant un volet de rapatriement sanitaire.

 

Barbades

Paludisme
La Barbade n’est pas une zone impaludée.

Dengue
En revanche, la dengue y est endémique. Il convient de se protéger soigneusement des moustiques. Cette maladie virale est transmise par les piqûres de moustiques et se manifeste le plus souvent par un syndrome grippal (fièvre, douleurs musculaires, parfois éruption cutanée). Il convient donc de respecter les mesures individuelles de protection et ce, y compris la journée : vêtements longs, produits anti-moustiques à utiliser sur la peau et sur les vêtements, diffuseurs électriques. La dengue pouvant prendre une forme potentiellement grave il est vivement recommandé de consulter un médecin en cas de fièvre. La prise d’aspirine est formellement déconseillée (risques d’hémorragie accentués). Par ailleurs, il n’existe pas de traitement médicamenteux préventif contre la dengue.

Conseils
Il est fortement conseillé de contracter une assurance couvrant les frais médicaux et de rapatriement sanitaire, car les soins sont chers et leur paiement est exigé immédiatement.
Avant le départ, consulter le médecin traitant.

 

Belize

Prévention des maladies transmises par les insectes
Certains virus ou parasites peuvent être transmis par les piqûres de moustiques : l’utilisation de répulsifs (sprays ou crème) diminue significativement ce risque.

 

Bolivie

Vaccinations
La vaccination contre la fièvre jaune est recommandée (à pratiquer dans un centre agréé). La mise à jour de la vaccination diphtérie-tétanos-poliomyélite est nécessaire. Autres vaccinations conseillées (selon conditions d’hygiène et durée du séjour) : fièvre typhoïde, hépatites virales A et B. La vaccination contre la rage peut également être proposée par votre médecin. En particulier, vue l’existence régulière de cas de rage humaine dans le pays, toute morsure par un chien « de rue » doit être suivie d’une vaccination « préventive après exposition » (5 doses). Demandez conseil à votre médecin ou à un centre de vaccinations internationales.
Voyageurs à destination de pays voisins : Les touristes se rendant dans un des pays voisins, après avoir séjourné en Bolivie, doivent impérativement avoir les vaccinations exigées par ces pays.

Paludisme (malaria)
Cette maladie parasitaire transmise par les piqûres de moustiques impose le recours à des mesures de protection individuelle (sprays, crèmes, diffuseurs électriques, moustiquaires…). A ces mesures, doit s’ajouter un traitement médicamenteux adapté à chaque individu : il convient de s’adresser à votre médecin habituel ou à un centre de conseils aux voyageurs. Le traitement devra être poursuivi après le retour en France durant une durée variable selon le produit utilisé. Le paludisme est présent dans les zones rurales en-dessous de 2500 mètres toute l’année et dans le nord du pays (départements de Beni et de Pando, en particulier), mais aussi dans le département de Santa Cruz. L’Amazonie est classée en zone 3, le reste du pays en zone 1. Durant votre séjour, et durant les deux mois qui suivent votre retour, en cas de fièvre, un avis médical doit être pris rapidement, pour mettre en œuvre dès que possible un traitement anti-paludique éventuel.

Dengue
Cette maladie virale transmise par les piqûres de moustiques impose le respect des mesures habituelles de protection (vêtements longs, produits anti-moustiques à utiliser sur la peau et sur les vêtements, diffuseurs électriques). L’attention des personnes les plus vulnérables est particulièrement attirée sur ce risque de maladie. Cette affection pouvant prendre une forme potentiellement grave, il convient de consulter un médecin en cas de fièvre. La prise d’aspirine est déconseillée.
L’épidémie de dengue dans l’est du pays est en phase d’éradication. L’usage de répulsifs anti-moustiques reste cependant indispensable pour les personnes souhaitant se rendre dans les provinces amazoniennes.

Maladie de Chagas (Trypanosomiase américaine)
Cette maladie parasitaire transmise par les piqûres d’insectes (punaises), est présente dans les régions pauvres de basse et moyenne altitude. Il convient de se protéger efficacement : répulsifs, moustiquaire, etc. Cette affection pouvant prendre une forme potentiellement grave, il convient de consulter un médecin en cas de fièvre. Les départements les plus touchés sont : Cochabamba, Chuquisaca, Tarija et Santa Cruz.

Leishmaniose
La leishmaniose cutanée et cutanéo-muqueuse, transmise par une espèce de petit moustique (Phlébotome), peut être contractée dans les zones tropicales humides (Beni, Alto Beni, Yungas, Pando et Chapare).

Hygiène alimentaire
Il est conseillé de ne pas boire l’eau du robinet : préférez les eaux en bouteilles capsulées. A défaut, consommez de l’eau filtrée, bouillie et décontaminée. Evitez l’ingestion de glaçons, de jus de fruits frais, de légumes crus et de fruits non pelés. Evitez la consommation d’aliments (poisson, viande, volaille, lait) insuffisamment cuits. Il convient, notamment, d’être très vigilant à la consommation de porc du fait de la présence de maladies parasitaires comme les trichines ou la cysticercose (toujours s’assurer qu’il s’agit de « porc d’élevage »). Veillez à un lavage régulier et soigneux des mains avant chaque repas.

VIH-Sida
Prévalence non négligeable du VIH-Sida. Toute mesure de prévention est indispensable.

Quelques règles simples
• Evitez les baignades dans les rivières ou lacs (risque d’infection parasitaire).
• Evitez de marcher pieds nus sur le sable et les sols humides.
• Ne caressez pas les animaux que vous rencontrez.
• Veillez à votre sécurité routière (port de la ceinture de sécurité en automobile ou du casque en moto).
• Ne jamais consommer de médicaments achetés dans la rue.
• Emportez dans vos bagages les médicaments dont vous pourriez avoir besoin.

Recommandations particulières liées à la haute altitude
L’arrivée à La Paz peut s’accompagner des problèmes de santé liés à l’altitude (La Paz est située entre 3300 et 3800 mètres, l’aéroport d’El Alto à 4100 mètres) : les efforts physiques sont déconseillés les premiers jours (ne pas hésiter à se faire aider pour porter ses valises en arrivant à l’aéroport), une hydratation régulière (eau plate) est recommandée, les boissons alcoolisées et les repas copieux sont à éviter. Compte-tenu de l’altitude, il est important de prévoir de vêtements chauds. Enfin, chez les personnes âgées, ou en cas d’antécédents cardiaques ou pulmonaires, un bilan préalable est recommandé.

 

Brésil

Conseils
Il est recommandé de consulter votre médecin et il est fortement conseillé de souscrire une assurance voyage auprès d’une compagnie d’assistance qui garantit la prise en charge des frais médicaux et le rapatriement sanitaire. Les personnes qui bénéficient d’une assurance voyage associée à un autre contrat (assurance habitation ou automobile, carte de crédit, mutuelle, etc.) doivent veiller à se munir du nom et du numéro de téléphone d’urgence de la compagnie d’assistance correspondante.

Paludisme (malaria) :
Maladie parasitaire transmise par les piqûres de moustiques qui impose le recours à des mesures de protection individuelle (sprays, crèmes, diffuseurs électriques, moustiquaires…). A ces mesures, doit s’ajouter un traitement médicamenteux adapté à chaque individu : il convient de s’adresser à votre médecin habituel ou à un centre de conseils aux voyageurs. Le traitement devra être poursuivi après le retour en France durant une durée variable selon le produit utilisé. L’Amazonie est classée en zone 3. Durant votre séjour, et durant les deux mois qui suivent votre retour, en cas de fièvre, un avis médical doit être pris rapidement, pour mettre en œuvre dès que possible un traitement anti-paludique éventuel.

Dengue
Cette maladie virale transmise par les piqûres de moustiques impose le respect des mesures habituelles de protection (vêtements longs, produits anti-moustiques à utiliser sur la peau et sur les vêtements, diffuseurs électriques) et l’attention des personnes les plus vulnérables.
Une épidémie de dengue dans la zone de la triple frontière (Argentine, Brésil, Paraguay) a conduit les autorités argentines à déclarer l’état d’alerte dans la province de Misiones. C’est dans cette province que se trouvent les chutes d’Iguazu où se rend chaque année, à cette même période, une grande quantité de touristes dont de nombreux Français. Des cas ont également été enregistrés dans l’Etat du Mato Grosso do Sul et dans l’Etat de Sao Paulo, notamment près de la ville de Santos. Les villes de Barretos et Presidente Prudente ont également été placées en état de vigilance particulière.
Cette affection pouvant prendre une forme potentiellement grave (forme hémorragique) : les touristes doivent prendre toutes précautions utiles pour éviter les piqûres de moustiques, en se munissant des produits qui ne sont pas toujours disponibles partout. Il convient de consulter un médecin en cas de fièvre et d’éviter la prise d’aspirine. En cas de fièvre à votre retour en France, il convient de signaler à votre médecin votre voyage au Brésil. Dans tous les cas il est recommandé de consulter un médecin.

Vaccinations Fièvre Jaune:
L’entrée au Brésil est désormais soumise à l’obligation de vaccination contre la fièvre jaune pour les voyageurs en provenance des régions ou pays suivants : Guyane Française, Bolivie, Colombie, Equateur, Pérou et Venezuela. L’original du certificat de vaccination est nécessaire. La vaccination contre la fièvre jaune est par ailleurs conseillée aux voyageurs souhaitant se rendre en Amazonie ainsi que dans les Etats de Minas Gerais et de Rio de Janeiro. Demandez l’avis d’un centre agréé de vaccinations internationales.
Plusieurs cas de fièvre jaune ont été rapportés dans l’Etat de Goias ainsi que dans le district de Brasilia. La vaccination est donc indispensable avant tout déplacement dans ces régions. Cette vaccination est également recommandée aux voyageurs souhaitant se rendre en Amazonie ou dans les Etats suivants : nord du Brésil, Minas Gerais, Rio de Janeiro, Sao Paulo, Rio Grande do Sul, Parana, Mato Grosso do Sul et Etat de Sao Paulo.

Autres vaccinations
La mise à jour de la vaccination diphtérie-tétanos-poliomyélite est nécessaire. Autres vaccinations conseillées (selon conditions d’hygiène et durée du séjour) : fièvre typhoïde, hépatites virales A et B. La vaccination contre la rage peut également être proposée par votre médecin. Demandez conseil à votre médecin ou à un centre de vaccinations internationales.

Infection virale à Hantavirus
La transmission du virus se fait principalement par inhalation (ou contact avec une plaie) de particules virales contenues dans les excrétions des rongeurs. Les symptômes sont semblables à ceux de la grippe (fièvre, des douleurs musculaires, maux de tête,…). Il semble que les personnes contaminées aient contracté l’infection à l’occasion de déplacements dans les campagnes entourant la capitale Brasilia. Il n’existe actuellement pas de vaccin.

Hygiène alimentaire
Il est conseillé de ne pas boire l’eau du robinet : préférez les eaux en bouteilles capsulées. A défaut, consommez de l’eau filtrée, bouillie et décontaminée. Evitez l’ingestion de glaçons, de jus de fruits frais, de légumes crus et de fruits non pelés. Evitez la consommation d’aliments (poisson, viande, volaille, lait) insuffisamment cuits. Veillez à un lavage régulier et soigneux des mains avant chaque repas.

VIH – Sida
Prévalence non négligeable du VIH – sida. Toute mesure de prévention est indispensable.

Quelques règles simples
• évitez les baignades dans les rivières ou lacs (possibles d’infections parasitaires).
• évitez de marcher pieds nus sur le sable et les sols humides.
• ne caressez pas les animaux que vous rencontrez.
• veillez à votre sécurité routière (port de la ceinture de sécurité en automobile ou du casque en moto).
• emportez dans vos bagages les médicaments dont vous pourriez avoir besoin.

 

Canada

Conseils
Avant le départ, en raison du coût très élevé des soins médicaux et hospitaliers, il est très vivement conseillé de contracter une assurance.
En cas de nécessité, contacter les urgences ou se rendre dans le service d’urgences du centre hospitalier le plus proche ou, au Québec, dans des « centres locaux des services communautaires » (identifiables sous le sigle C.L.S.C. et signalés par des panneaux blancs sur fond vert) qui constituent un réseau de soins réparti sur l’ensemble du territoire de cette province.
Le règlement des frais d’hospitalisation des voyageurs est exigible avant la sortie du centre hospitalier.
Il importe de s’assurer que la compagnie auprès de laquelle un contrat est souscrit dispose d’une représentation ou de correspondants dans les provinces de l’ouest canadien.

Virus West Nile
Plusieurs cas de contamination par ce virus ont été signalés aux États-Unis ces derniers années et quelques rares cas au Canada.
Ce virus, contre lequel il n’existe pas de vaccination, est véhiculé par les moustiques. Aussi, convient-il de prendre des précautions, surtout dans les zones marécageuses.
Les autorités sanitaires locales ont recommandé des mesures de prévention individuelles :
• porter des vêtements à manches longues et recouvrant les jambes.
• appliquer des produits cutanés pour éloigner les insectes, contenant, par exemple, du D.E.E.T.
• limiter les sorties extérieures aux lever et coucher du soleil, périodes de la journée où les moustiques sont les plus actifs.
Le Canada étant un pays de lacs et de forêts, les insectes sont nombreux en juin et juillet. Il faut donc se munir d’une crème répulsive, notamment pour les personnes souffrant d’allergies, d’un antihistaminique assez puissant.
Les plantes vénéneuses étant répandues en forêt, il est conseillé de ne pas faire de cueillette, de faire attention aux épineux et de ne pas sortir des sentiers balisés.

 

Chili

Grippe H1N1
Des épidémies de grippe saisonnière survenant annuellement, il est rappelé l’importance des règles d’hygiènes élémentaires pour limiter la transmission du virus de la grippe. Par ailleurs il est conseillé aux personnes aux personnes fragiles (souffrant de maladies chroniques, personnes âgées, femmes enceintes, enfants en bas âge), de consulter leur médecin pour une vaccination préventive.

Hantavirus
Le virus des Andes, responsable de l’hanta particulièrement présent au Chili et en Argentine, est à l’origine d’une fièvre hémorragique avec syndrome rénal aux conséquences fréquemment létales (315 infectés et 122 morts ont été dénombrés depuis 1995).
Le virus Hanta existe à l’état endémique, particulièrement (mais pas uniquement) dans les provinces situés au sud de Santiago (régions administratives du Bio Bio, de la Auracania, de los Rios, de Los Lagos, Region Aysen). Sa transmission se fait par voie respiratoire (inhalation de particules virales contenues dans les urines, la salive et les selles du rongeur) ou plus rarement par morsure.
Il convient de souligner que les régions infestées sont propices au tourisme de nature (randonnées, camping) dont la pratique expose ses amateurs au virus. Des précautions simples en matière sanitaire sont conseillées, pour minimiser les risques de contamination, il s’agit :
• de laisser s’aérer toute enceinte close ou abandonnée pendant au moins une demi-heure avant d’y entrer ;
• de fermer hermétiquement les réserves de nourritures et les réceptacles de détritus ;
• de fermer sa tente la nuit ;
• de se laver fréquemment les mains;
• d’éviter tout contact et toute proximité avec des rongeurs, leurs nids et leurs déjections ;
• de mettre un pansement sur toute écorchure ou petite plaie lors d’une activité pouvant être exposée au virus;
• de nettoyer les endroits et les objets souillés par les rongeurs avec de l’eau de Javel à 10%;
• de se laver les mains fréquemment, de préférence avec une solution antiseptique appropriée; En cas de syndrome grippal dans les zones exposées, contacter en urgence un médecin.

Allergies
En raison de la pollution à Santiago et du pollen de certaines plantes, les personnes fragiles développent des allergies « asthmatiformes ».

Soins
D’excellents centres hospitaliers privés avec des infrastructures de pointe et un personnel médical très qualifié sont présents à Santiago. Les frais médicaux y sont toutefois très élevés et des garanties de paiement sont exigées à l’admission. Il est donc recommandé d’être muni d’une carte de crédit et si possible d’une assurance prenant en charge les soins à l’étranger.

 

Colombie

Vaccinations
Aucune vaccination n’est obligatoire pour entrer sur le territoire colombien. Cependant :
• La vaccination contre la fièvre jaune est vivement recommandée à toute personne souhaitant se rendre dans les régions côtières de l’Atlantique, du Pacifique, dans la région amazonienne, dans la région des « Llanos » et dans le département de la Guajira (à la frontière avec le Venezuela). En outre, cette vaccination est exigée à l’entrée de la plupart des parcs naturels colombiens, mais aussi par les compagnies aériennes qui desservent les départements de Putumayo, du Meta et du Caqueta. Cette vaccination doit être pratiquée dans un centre de vaccinations internationales agréé au moins dix jours avant le départ.
• La mise à jour de la vaccination diphtérie-tétanos-poliomyélite est également recommandée. – Autres vaccinations pouvant être conseillées (selon conditions d’hygiène et durée du séjour) : fièvre typhoïde, hépatites virales A et B, rage.
• Demandez conseil à votre médecin ou à un centre de vaccinations internationales.

Paludisme
Maladie parasitaire transmise par les piqûres de moustiques, elle impose le recours à des mesures de protection individuelle (sprays, crèmes, diffuseurs électriques, moustiquaires…) et un traitement médicamenteux adapté à chaque individu : il convient de s’adresser à votre médecin habituel ou à un centre de conseils aux voyageurs. Le traitement devra être poursuivi après le retour en France durant une durée variable selon le produit utilisé. Classification : L’Amazonie est classée en zone 3. Le reste du pays est classé en zone 2.

Autres maladies transmises par les piqûres de moustiques: D’autres maladies (notamment virales) peuvent être transmises par les piqûres de moustiques : il convient donc de respecter les mesures habituelles de protection (vêtements longs, produits anti-moustiques à utiliser sur la peau et sur les vêtements) et ce y compris la journée.
Il est vivement recommandé de consulter un médecin en cas de fièvre pendant le voyage ou dans les semaines qui suivent le retour en France.

Hygiène alimentaire
L’eau courante n’est généralement considérée comme potable qu’à Bogota et dans les plus grandes villes du pays. Cependant, les contaminations digestives (virales ou parasitaires) n’y sont pas rares. C’est pourquoi il est conseillé :
• de ne boire que de l’eau en bouteilles capsulées,
• d’éviter l’ingestion de glaçons, de légumes crus, de salades et de fruits de mer,
• de s’assurer d’une cuisson suffisante des aliments,
• de veillez à un lavage soigneux des mains avant chaque repas.

Mal des montagnes
Bogota étant située à 2700 mètres d’altitude, certains voyageurs peuvent y éprouver le mal des montagnes. Les personnes sujettes à des maladies respiratoires ou cardiaques ou souffrant d’une tension artérielle élevée, de prendre les précautions adéquates.

Quelques règles simples
• Evitez les baignades dans les eaux stagnantes (risque d’infection parasitaire) ;
• Ne caressez pas les animaux que vous rencontrez ;
• Veillez à votre sécurité routière (port de la ceinture de sécurité en automobile ou du casque en moto) ;
• Emportez dans vos bagages les médicaments dont vous pourriez avoir besoin.

VIH – Sida
Prévalence non négligeable du VIH – Sida. Toute mesure de prévention est indispensable.

Infrastructures de santé
Seules les plus grandes villes colombiennes disposent d’infrastructures de santé capables de prendre en charge à peu près tous les types d’urgence. Il s’agit le plus souvent de cliniques privées. Il faut toutefois garder à l’esprit que ces dernières n’admettent généralement que des patients qui ont payé d’avance.

 

Costa Rica

Soins
La qualité des soins dans le pays est inégale, souvent loin des standards européens, et pour des problèmes de santé sérieux, il est préférable de se faire soigner dans le secteur privé à San José.
Le coût des soins étant très élevé et le versement d’une caution à l’admission étant obligatoire, il est très fortement recommandé aux voyageurs de posséder une assurance accident/voyage/rapatriement. Par ailleurs, hors les traitements d’urgence, les soins sont payants même dans le réseau des établissements de la sécurité sociale costaricienne. Si vous devez prendre des médicaments spécifiques, il est conseillé d’en disposer d’une quantité suffisante pour la durée du séjour.

Vaccination
Aucune vaccination n’est obligatoire mais le carnet de vaccination international avec la fièvre jaune est impérativement exigé pour les voyageurs en provenance des pays suivants : Angola, Bénin, Burkina Faso, Cameroun, République Démocratique du Congo, Gabon, Gambie, Guinée, Liberia, Nigeria, Sierra Léone, Soudan, Bolivie, Venezuela, Brésil, Pérou, Colombie, et Équateur ainsi que du département de la Guyane Française, d’être en possession d’un certificat de vaccination contre la fièvre jaune. Cette vaccination devra être effectuée au moins 10 jours avant l’entrée au Costa Rica.

Dengue
La dengue est endémique au Costa Rica. Le phénomène croît pendant la saison des pluies (de mai à novembre) dans les provinces touristiques du Guanacaste, de Puntarenas et de Limon. Il est recommandé aux voyageurs de se prémunir contre les piqûres de moustiques (emploi de répulsifs, vêtements couvrant la peau, éviter la proximité de poches d’eau stagnante…), vecteurs du virus, et de consulter un médecin dès les premiers symptômes (maux de tête frontaux, fièvres, tremblements, nausées, vomissements, éruptions cutanées, gencives enflammées). La durée d’incubation est de sept à dix jours. Du fait du risque d’hémorragie, tout traitement par aspirine est à proscrire.

Paludisme
Les autorités considèrent que le paludisme est en voie d’éradication complète du pays. Aucun décès n’a été constaté depuis 2009.

VIH- Sida
L’attention des voyageurs au Costa Rica est attirée sur le fait que, même si ce pays ne compte pas un taux de VIH – Sida élevé au sein de la population adulte en comparaison d’autres pays de la région, des précautions élémentaires sont à prendre.

Eau, alimentation
Les risques de pollution bactériologique et chimique de « l’eau potable » sont élevés. Il est préférable de consommer de l’eau en bouteilles. Il vaut mieux également éviter la consommation de crustacés, mollusques, coquillages et poissons dans les endroits n’offrant pas toutes les conditions d’hygiène ainsi que de bien laver les fruits et les légumes.

 

Cuba

Vaccinations
Aucune vaccination n’est obligatoire pour entrer à Cuba. Cependant :
• la mise à jour de la vaccination diphtérie-tétanos-poliomyélite est recommandée ;
• d’autres vaccinations peuvent être conseillées (selon conditions d’hygiène et durée du séjour) : fièvre typhoïde, hépatites virales A et B.

Hygiène alimentaire
Il est formellement déconseillé de boire l’eau du robinet. Il est possible de trouver de l’eau en bouteille capsulée dans l’ensemble du pays. Par ailleurs, il est conseillé :
• d’éviter l’ingestion de glaçons, de légumes crus ;
• de s’assurer d’une cuisson suffisante des aliments ;
• de veiller à un lavage soigneux des mains avant chaque repas.

Le choléra
Des cas de choléra ont été signalés à Cuba depuis le début de l’année. Les autorités cubaines ont mis en place un système de veille épidémiologique. Des quartiers urbains défavorisés et des petites villes de l’intérieur du pays sont concernés. Un désinfectant est répandu sur les mains à l’entrée des magasins, à Santiago de Cuba par exemple. A La Havane, les touristes étrangers sont pris en charge à l’Institut Pedro Khouri (IPK) spécialisé dans les maladies tropicales.
Afin de diminuer les risques de transmission, il convient d’observer des règles d’hygiène alimentaires rigoureuses :
• se laver régulièrement les mains (à l’eau savonneuse ou avec des gels hydro-alcooliques), en particulier avant tous les repas,
• consommer de l’eau minérale en bouteille (ou bouillie),
• peler soigneusement, à défaut cuire ou désinfecter les fruits et légumes,
• éviter la consommation de poissons, coquillages, ou fruits de mer autrement que bien cuits ou frits,
• éviter les lieux (« cantines ambulantes ») ne garantissant pas toutes les conditions d’hygiène requises.
Recommandations générales
Les pharmacies étant souvent en rupture de stocks, il est recommandé de se munir de ses médicaments habituels et de quelques médicaments de « première nécessité ».

Dengue
Cette maladie virale est transmise par les piqûres de moustiques : il convient donc de respecter les mesures habituelles de protection (vêtements longs, produits anti-moustiques à utiliser sur la peau et sur les vêtements, diffuseurs électriques). La dengue pouvant prendre une forme potentiellement grave (forme hémorragique) il est vivement recommandé de consulter un médecin en cas de fièvre et d’éviter la prise d’aspirine.

Grippe H1N1
Face à une recrudescence des cas de H1N1, il vous est recommandé de respecter les règles d’hygiène élémentaires suivantes :
• lavage des mains régulier
• aération régulière des pièces
Par ailleurs, il est vivement conseillé de consulter un médecin en cas de fièvre, sur place ou à son retour. Enfin, les personnes les plus vulnérables (malades chroniques, femmes enceintes, enfants) sont invités à prendre l’avis d’un médecin avant le départ.

Sida
Prévalence non négligeable du VIH-sida. Toute mesure de prévention est indispensable.

Infrastructures de santé
Cliniques internationales dans la plupart des capitales de province.

Quelques règles simples
• Evitez les baignades en eau douce et dans les eaux stagnantes (risque de transmission parasitaire ou bactérienne)
• Ne caressez pas les animaux que vous rencontrez

 

Dominique

Leptospirose
Il s’agit d’une maladie potentiellement grave, transmise par les déjections de certains animaux (dont les rats) qui contaminent le sol et l’eau. Afin de minimiser tout risque de contamination, il convient d’éviter le contact avec les eaux souillées ou les eaux d’égouts, de veiller à une hygiène rigoureuse de son logement (lavage régulier du sol et des surfaces servant à l’alimentation), enfin de prendre toutes mesures permettant de limiter la présence de rongeur (dératisation).

Dengue
Cette maladie virale est transmise par les piqûres de moustiques et se manifeste le plus souvent par un syndrome grippal (fièvre, douleurs musculaires, parfois éruption cutanée) – Il convient donc de respecter les mesures individuelles de protection et ce, y compris la journée : vêtements longs, produits anti-moustiques à utiliser sur la peau et sur les vêtements, diffuseurs électriques – La dengue pouvant prendre une forme potentiellement grave il est vivement recommandé de consulter un médecin en cas de fièvre. La prise d’aspirine est déconseillée. Par ailleurs, il n’existe pas de traitement médicamenteux préventif contre la dengue.

Infrastructures médicales
L’équipement des hôpitaux en Dominique étant insuffisant, certains malades et blessés sont évacués vers le CHU de Fort-de-France en Martinique ou celui des Abymes en Guadeloupe. En cas d’accident de plongée, le caisson de décompression n’est disponible qu’en Martinique ou en Barbade.
Consulter, avant le départ, le médecin traitant et contracter une assurance couvrant les frais médicaux et de rapatriement sanitaire.
L’attention des voyageurs est appelée sur la nécessité de contracter une telle assurance même si le voyage envisagé est entrepris à bord d’un bateau individuel. A noter que dans plusieurs hôpitaux, les soins de santé sont à régler d’avance. Il est donc recommandé de s’assurer, avant le départ, que le contrat d’assurance couvre bien ce type de dépense.

Conseils
Disposer de crèmes répulsives contre les moustiques et les nuées de moucherons (porter des vêtements à manches longues de préférence de couleur claire, jupes longues ou pantalons…).

 

Equateur

Infrastructures hospitalières
Bien que Quito et Guayaquil disposent d’une infrastructure hospitalière de bon niveau mais coûteuse où des examens approfondis et des interventions urgentes peuvent être pratiqués, l’attention du voyageur est appelée sur les problèmes graves et récurrents de prise en charge médicale. Outre que dans tous les cas les patients étrangers doivent préalablement régler l’intégralité des frais médicaux, en l’absence d’assurance, ceux-ci ne pourront de plus être admis que dans des hôpitaux publics manquant cruellement de moyens.

Conseils
• consultez votre médecin (éventuellement votre dentiste)
• souscrivez une assurance.
• En cas de suivi d’un traitement régulier, munissez-vous de médicaments en quantité suffisante pour la durée du séjour.

Vaccinations
La vaccination contre la fièvre jaune n’est pas obligatoire, mais est vivement recommandée (à pratiquer dans un centre de vaccinations agréé).
La mise à jour de la vaccination diphtérie-tétanos-poliomyélite (+/- coqueluche) est conseillée. De même, selon conditions d’hygiène et durée du séjour, la vaccination contre les hépatites virales A et B, et la fièvre typhoïde.
Enfin, dans certaines conditions de voyage, la vaccination préventive contre la rage peut-être conseillée.
Dans tous les cas prenez l’avis de votre médecin ou d’un centre de vaccinations internationales.

 

Iles Galapagos

Remarque : Le décès d’un ressortissant français survenu en décembre 2011 sur les îles Galapagos a mis en évidence le manque de structure médicale de bon niveau sur ces îles et les difficultés rencontrées par les compagnies d’assistance et de rapatriement pour faire hospitaliser les malades sur le continent.

Paludisme
Prévention du paludisme (malaria) : maladie parasitaire transmise par les piqûres de moustiques qui impose le recours à des mesures de protection individuelle (sprays, crèmes, diffuseurs électriques, moustiquaires…) A ces mesures, peut s’ajouter un traitement médicamenteux adapté à chaque individu : il convient de s’adresser à votre médecin habituel ou à un centre de conseils aux voyageurs. Le traitement devra être poursuivi après le retour en France durant une durée variable selon le produit utilisé. Classification : Amazonie zone 3 ; ailleurs zone 1.
Le paludisme est endémique au-dessous de 1500 mètres dans les provinces d’El Oro, Esmeraldas, Guayas, Manabi, Los Rios, Morona-Santiago, Napo, Pastaza, Sucumbios et Zamora-Chinchipe. Traitement préventif conseillé : mefloquine. Quito, les Galapagos et le centre du pays ne sont pas concernés par le paludisme.

Endémies
Des cas de dengue, de choléra, de leptospirose, de leishmaniose et de méningite cérébro-spinale sont régulièrement signalés par les autorités sanitaires dans les provinces du littoral (Guayas, Los Rios, Manabi et Esmeraldas), ainsi qu’en Amazonie. Il est recommandé d’être vigilant lors des déplacements, en particulier durant la période des pluies, propice au développement de foyers infectieux.
Suite au décès, en décembre 2011, de personnes victimes de morsures mortelles de chauves-souris atteintes de la rage, il convient d’éviter la province amazonienne de Morona Santiago située au sud-est de l’Equateur et en particulier le village de Taisha.
Par ailleurs, d’autres foyers de rage existent et l’approvisionnement en vaccin est irrégulier.

Hygiène alimentaire
• Il est conseillé de ne pas boire l’eau du robinet.
• Évitez la consommation d’aliments insuffisamment cuits.
• Veillez à un lavage régulier et soigneux des mains avant chaque repas.

VIH-Sida
Prévalence non négligeable du VIH – Sida. Les mesures de prévention sont indispensables.

 

Etats-Unis

Conseils
Avant le départ, consulter le médecin traitant et contracter une assurance couvrant les frais médicaux et de rapatriement sanitaire.
L’infrastructure médicale est excellente, mais d’un coût élevé. Il n’existe pas de convention de sécurité sociale couvrant l’assurance maladie entre nos deux pays. En situation d’urgence, seule une ambulance assure une priorité lors de l’arrivée au service des urgences de l’hôpital (admission conditionnée à une garantie financière).
Hors situation d’urgence, contacter le Consulat Général le plus proche qui dispose de la liste des médecins francophones. Une ordonnance française ne permet pas d’acheter des médicaments aux Etats-Unis. Il est donc conseillé de se constituer, le cas échéant, un stock suffisant des médicaments nécessaires et de conserver une copie de l’ordonnance correspondante.
Une visite médicale est obligatoire pour les étrangers qui sollicitent un visa de long séjour aux Etats Unis. Toute personne atteinte d’une maladie contagieuse se voit refuser un tel visa.

Virus West nile (VWN)
L’épidémie actuelle d’infection par le virus West nile (VWN) se propage depuis fin juillet.
Elle touche plus particulièrement les états du Colorado et du Dakota du Sud, mais des cas ont été observés dans une vingtaine d’autres états.
Il est rappelé que la majorité des infections par les VWN restent bénignes. Les formes graves surviennent chez les personnes âgées ou immunodéprimées. Il n’existe pas de vaccin, ni de traitement spécifiques contre ce virus.
Le VWN se transmet par les moustiques, aussi les autorités sanitaires américaines recommandent-elles des mesures de protection individuelle contre les moustiques :
• porter des vêtements à manches longues et des pantalons,
• appliquer des produits à usage externe pour éloigner les insectes,
• limiter les sorties au lever et au coucher du soleil, périodes de journée où les moustiques sont les plus actifs.

Hantavirus
Depuis 1993, des cas de syndrome pulmonaire à hantavirus (SPH) ayant parfois provoqué des décès ont été signalés sur l’ensemble des Etats-Unis. Les infections par hantavirus sont principalement contractées par inhalation de gouttelettes de salive ou d’urine en suspension dans l’air, ou de poussières d’excréments provenant de rongeurs sauvages infectés.

 

Grenade

Conseils
Consulter, avant le départ, le médecin traitant et contracter une assurance couvrant les frais médicaux et de rapatriement sanitaire.
L’attention des voyageurs est appelée sur la nécessité de contracter une telle assurance même si le voyage envisagé est entrepris à bord d’un bateau individuel. A noter que dans plusieurs hôpitaux, les soins de santé sont à régler d’avance. Il est donc recommandé de s’assurer, avant le départ, que le contrat d’assurance couvre bien ce type de dépense.
Disposer de crèmes répulsives contre les moustiques et les nuées de moucherons (porter des vêtements à manches longues de préférence de couleur claire, jupes longues ou pantalons…).

Dengue
Cette maladie virale est transmise par les piqûres de moustiques et se manifeste le plus souvent par un syndrome grippal (fièvre, douleurs musculaires, parfois éruption cutanée). Il convient donc de respecter les mesures individuelles de protection et ce, y compris la journée : vêtements longs, produits anti-moustiques à utiliser sur la peau et sur les vêtements, diffuseurs électriques. La dengue pouvant prendre une forme potentiellement grave il est vivement recommandé de consulter un médecin en cas de fièvre. La prise d’aspirine est déconseillée. Par ailleurs, il n’existe pas de traitement médicamenteux préventif contre la dengue.

 

Guatemala

Conseils
• consultez votre médecin (éventuellement votre dentiste) ;
• souscrivez une assurance ;
• en cas de suivi d’un traitement régulier, munissez-vous de médicaments en quantité suffisante pour la durée du séjour.
Du fait du climat et des conditions d’hygiène parfois précaires, les risques d’épidémies (choléra, dengue, hépatite, gastro-entérite…), notamment en saison des pluies (de mai à octobre), ne sont pas à négliger. Il est donc recommandé de suivre les précautions suivantes :
• se tenir informé de la situation sanitaire locale ;
• contracter une assurance couvrant les soins et le rapatriement ;
• consulter le médecin traitant ;
• se munir d’une trousse de secours de première urgence dans des régions isolées du pays ;
• se prémunir contre les piqures de moustiques (emploi de répulsifs, vêtements couvrant la peau, éviter la proximité des eaux stagnantes…).

Vaccinations
La mise à jour de la vaccination diphtérie-tétanos-poliomyélite (+/- coqueluche) est conseillée. De même, selon conditions d’hygiène et durée du séjour, la vaccination contre les hépatites virales A et B, et la fièvre typhoïde. Dans tous les cas prenez l’avis de votre médecin ou d’un centre de vaccinations internationales.

Paludisme
Prévention du paludisme (malaria) : maladie parasitaire transmise par les piqûres de moustiques qui impose le recours à des mesures de protection individuelle (sprays, crèmes, diffuseurs électriques, moustiquaires…) A ces mesures, peut s’ajouter un traitement médicamenteux adapté à chaque individu : il convient de s’adresser à votre médecin habituel ou à un centre de conseils aux voyageurs. Le traitement devra être poursuivi après le retour en France durant une durée variable selon le produit utilisé.
Le paludisme peut être présent au Guatemala dans les zones d’altitude inférieure à 1 500 mètres (faible risque, pays classé en zone 1 sans chloroquinorésistance).

Dengue
La dengue est une maladie virale transmise par les piqûres de moustiques diurnes. Elle impose le recours à des mesures de protection individuelle (sprays, crèmes, vêtements couvrants) en particulier pendant les saisons les plus humides (essentiellement sur les côtes atlantique et pacifique). Les départements les plus touchés sont Escuintla, Jutiapa, Zacapa et Chiquimula.
Cette maladies virale prend l’apparence de symptômes grippaux (fièvre, courbatures, douleurs musculaires) Les jeunes enfants et les personnes âgées sont particulièrement vulnérables. Certaines formes pouvant se compliquer de manifestations hémorragiques, il convient d’éviter la prise d’aspirine et de consulter un médecin dès les premiers symptômes. En cas de symptômes et une fois la consultation d’urgence effectuée, il est fortement conseillé de se diriger vers les structures médicales de la capitale afin de recevoir le suivi approprié.

Hygiène alimentaire
• ne boire que de l’eau en bouteille ;
• soigneusement laver (ou désinfecter) fruits et légumes ;
• éviter absolument les cantines ambulantes servant jus de fruit et repas préparés ;
• éviter de consommer crustacés, coquillages, mollusques et poissons dans des lieux ne présentant pas toutes les conditions d’hygiène ;
• veillez à un lavage régulier et soigneux des mains avant chaque repas.

VIH – Sida
Prévalence non négligeable du VIH – Sida. Les mesures de prévention sont indispensables.

 

Guyana

Vaccination
Le vaccin contre la fièvre jaune est obligatoire sur tout le plateau des Guyanes. Les vaccins contre l’hépatite, la typhoïde, le tétanos, la diphtérie et la poliomyélite sont recommandés.

Prévention du paludisme (malaria)
Maladie parasitaire transmise par les piqûres de moustiques qui impose le recours à des mesures de protection individuelle (sprays, crèmes, diffuseurs électriques, moustiquaires…). A ces mesures, doit s’ajouter un traitement médicamenteux adapté à chaque individu : il convient de s’adresser à votre médecin habituel ou à un centre de conseils aux voyageurs. Le traitement devra être poursuivi après le retour en France durant une durée variable selon le produit utilisé. Classification : zone 3

Dengue
Comme dans l’ensemble de la région, la dengue constitue un risque à prendre en compte.

Eau
L’eau n’est pas potable au Guyana, il est recommandé d’éviter de consommer l’eau provenant du robinet et de préférer l’eau minérale conditionnée en bouteille.

 

Haïti

Conseils
• Consultez votre médecin (éventuellement votre dentiste) ;
• souscrivez à une assurance, en vérifiant que celle-ci s’applique bien en Haïti (pays exclu de la zone de couverture de certaines assurances).

Vaccinations
• Il est impératif de vérifier la vaccination diphtérie tétanos poliomyélite +/- Coqueluche.
• L’Organisation panaméricaine de la santé rappelle l’importance de l’immunité contre la Rougeole (vaccination combinée Rougeole-Oreillons-Rubéole).
• Autres vaccinations conseillées : fièvre typhoïde, hépatites virales A et B.

Règles d’hygiène alimentaire
Durant le séjour, il convient de respecter quelques règles simples d’hygiène alimentaire :
• veiller à un lavage régulier et soigneux des mains avant chaque repas.
• s’abstenir de boire l’eau du robinet, pour ne boire que de l’eau en bouteilles capsulées; éviter l’ingestion de glaçons.
• privilégier les aliments cuits aux crus.

Choléra
Les autorités sanitaires haïtiennes appellent la population à la prudence en raison d’une présence épidémique du choléra dans plusieurs régions du pays. Dans ce contexte, les voyageurs sont également invités à respecter les règles d’hygiène personnelle simples.

Dengue
Cette maladie virale transmise par les piqûres de moustiques impose le respect des mesures habituelles de protection (vêtements longs, produits anti-moustiques à utiliser sur la peau et sur les vêtements, diffuseurs électriques) et l’attention des personnes les plus vulnérables. Cette affection pouvant prendre une forme potentiellement grave, il convient de consulter un médecin en cas de fièvre. La prise d’aspirine est déconseillée.

Paludisme (malaria) – Cette maladie parasitaire transmise par les piqûres de moustiques n’est présente que dans les zones rurales (classification en zone 1). Il est donc recommandé de recourir à des mesures individuelles de protection contre les moustiques. Par ailleurs, un traitement préventif peut être recommandé dans certaines circonstances.

Filariose lymphatique
Il n’y a pas de recommandation prophylactique particulière de la part de l’OMS. Néanmoins il est conseillé, comme pour la prévention du paludisme ou de la dengue, de se protéger de la piqûre des moustiques par des moustiquaires imprégnées et des répulsifs.

VIH-Sida
Prévalence non négligeable du VIH-Sida. Toute mesure de prévention est indispensable.

Tuberculose
Elle est endémique en Haïti, où plusieurs foyers à souche résistante ont en outre été détectés. Compte tenu de la virulence de cette pathologie particulière, il est vivement recommandé de consulter un médecin en cas de toux persistante, de grande fatigue ou de fièvre.

Rage
Il s’agit d’une maladie virale potentiellement grave, essentiellement transmise par les morsures ou griffures de mammifères (souvent le chien ou le chat) – Vaccinée ou non, toute personne mordue par un animal doit consulter un médecin sans délai.

 

Honduras

Conseils
Consultez votre médecin (éventuellement votre dentiste) et contractez une assurance couvrant les frais médicaux et de rapatriement sanitaire.
Les hôpitaux publics offrent un niveau de soins médiocre. En dehors des grandes villes, la couverture médicale est aléatoire. Les étrangers doivent payer leurs frais médicaux (coût élevé de la journée d’hospitalisation en soins d’urgence). Les régimes d’assurance français ne sont pas reconnus. Les cliniques privées sont de qualité acceptable et le personnel médical généralement formé à l’étranger.

Dengue
Risque élevé en saison humide de fin mai à début novembre. Les symptômes de la maladie s’apparentent à ceux de la grippe (forte fièvre, douleurs articulaires, maux de tête). Cette maladie virale est transmise par les piqûres de moustiques : il convient donc de respecter les mesures habituelles de protection (vêtements longs, produits anti-moustiques à utiliser sur la peau et sur les vêtements, diffuseurs électriques). La dengue pouvant prendre une forme dangereuse (dengue dite hémorragique), il est vivement recommandé de consulter un médecin en cas de fièvre (la prise d’aspirine est déconseillée). D’autres maladies virales, également transmises par les piqûres de moustiques peuvent parfois survenir. Les zones de plus forte incidence sont les plus grands centres urbains.

Paludisme (malaria)
Cette maladie parasitaire transmise par les piqûres de moustiques impose le recours à des mesures de protection individuelle (vaporisateurs, crèmes, diffuseurs électriques, moustiquaires…). A ces mesures peut s’ajouter un traitement adapté à chaque individu : il convient de s’adresser à votre médecin habituel ou à un centre de conseils aux voyageurs. Le traitement devra être poursuivi après le retour en France pour une durée variable selon le produit utilisé. Le pays est classé en zone 1. Les régions de l’Olancho (est) et de Choluteca (sud) sont les plus touchées.

Vaccinations
La mise à jour de la vaccination diphtérie-tétanos-poliomyélite (+/- coqueluche) est conseillée.
Autres vaccinations conseillées (selon conditions d’hygiène et durée du séjour) : fièvre typhoïde, hépatites virales A et B.
Le vaccin contre la fièvre jaune pour les personnes ayant séjourné récemment dans un pays où cette affection est endémique (Amérique du Sud, Afrique subsaharienne,…). Il est conseillé de s’informer le plus longtemps possible avant le départ auprès de la compagnie aérienne ou de l’agence de voyages car un délai de 10 jours d’incubation est requis après la vaccination avant de pouvoir entreprendre le voyage vers la zone non infectée.
Il est conseillé de vérifier la validité de la vaccination contre la tuberculose.
Dans tous les cas demandez conseil à votre médecin ou à un centre de vaccinations internationales.

Grippe AH1N1
Face à la recrudescence des cas de grippe AH1N1 il est impératif d’appliquer les mesures d’hygiène habituelles : lavage régulier des mains, aération régulière des pièces, limitation de la fréquentation des lieux à forte densité. Les personnes fragiles (en particulier les enfants, les femmes enceintes, les patients porteurs de fragilités respiratoires ou cardiaques) doivent être particulièrement vigilantes. La vaccination anti-grippale peut être recommandée.

Hygiène alimentaire
Afin de diminuer les risques de transmission, il convient d’observer des règles d’hygiène alimentaires rigoureuses :
– se laver régulièrement les mains (à l’eau savonneuse ou avec des gels hydro-alcooliques), en particulier avant tous les repas,
– consommer de l’eau en bouteille capsulée,
– laver soigneusement les fruits et légumes avant consommation,
– éviter la consommation de poissons, de viandes ou de volailles insuffisamment cuits,
– éviter les petits restaurants populaires (« comedores ») ne garantissant pas toutes les conditions d’hygiène requises.

VIH – Sida
Prévalence importante du VIH-SIDA (le Honduras est un des pays les plus infectés sur le continent). Il est recommandé de prendre toutes les précautions d’usage en la matière et d’éviter les comportements à risque. En cas de suspicion d’exposition au virus, les traitements d’urgence sont difficiles à trouver.

 

Jamaïque

Conseils
Consulter votre médecin et souscrivez à une compagnie d’assistance couvrant les frais médicaux et le rapatriement sanitaire.

Vaccination
Aucune vaccination n’est obligatoire pour entrer en Jamaïque. Il est toutefois préférable de tenir sa vaccination Diphtérie, Poliomyélite et Tétanos à jour. De même la vaccination contre l’hépatite A et B pourra vous être conseillée par votre médecin.

Grippe A/H1N1
La Jamaïque est modérément affectée. A la date du 25 juin 2009, il y avait 21 cas avérés dans le pays. Il est toutefois conseillé de se tenir informé de l’évolution de cette épidémie et de consulter les mesures de précaution utiles sur le site Internet de l’Organisation Mondiale de la Santé. Par ailleurs, fin juin 2009, un foyer d’origine locale a été détecté en province (paroisse de Manchester)

Moustiques
Pendant la saison humide (de mai à septembre), il y a davantage de moustiques pouvant dans certains cas transmettre le virus de la dengue. Il convient donc de ne pas négliger le recours à des mesures de protection (vêtements longs, produits anti-moustiques à utiliser sur la peau et sur les vêtements, diffuseurs électriques).

VIH-Sida
Prévalence non négligeable du VIH-Sida. Il convient donc de respecter les habituelles mesures de prévention.

 

Mexique

Risques liés à l’altitude et à la pollution atmosphérique
Une période d’adaptation est souvent nécessaire. Les difficultés respiratoires peuvent empirer, en hiver notamment. La gêne provoquée par la pollution et l’altitude dépend de l’état de santé personnel. Les personnes atteintes de maladies cardiaques ou respiratoires sont invitées à consulter leur médecin avant de séjourner dans la capitale ou dans tout autre site touristique en haute altitude.

Les maladies gastro-intestinales
Elles ne sont pas rares chez les touristes peu habitués aux traditions culinaires locales et peu précautionneux. Il est déconseillé de consommer des salades, des agrumes ou des fruits de mer dans des échoppes qui ne présentent pas toutes les garanties d’hygiène. Ne pas boire d’eau du robinet et préférer les eaux minérales en bouteilles, sans glaçon, et éviter de manger des glaces et des sorbets. Emporter avec soi des médicaments anti-diarrhéiques.

Le choléra
Le choléra n’a pas de caractère endémique au Mexique, mais des cas de choléra sont régulièrement signalés par les autorités mexicaines – par exemple dans l’Etat d’Hidalgo, fin septembre 2013.
Afin de diminuer les risques de transmission (comme pour toute maladie diarrhéique fréquente dans l’ensemble du pays ainsi que dans les régions marécageuses ou tropicales), il convient d’observer des règles d’hygiène alimentaires rigoureuses :
• se laver régulièrement les mains (à l’eau savonneuse ou avec des gels hydro-alcooliques), en particulier avant tous les repas,
• consommer de l’eau minérale en bouteille (ou bouillie),
• peler soigneusement, à défaut cuire ou désinfecter les fruits et légumes,
• éviter la consommation de poissons, coquillages, ou fruits de mer autrement que bien cuits ou frits,
• éviter les lieux (« cantines ambulantes ») ne garantissant pas toutes les conditions d’hygiène requises.
Des produits de purification de l’eau sont disponibles dans tous les supermarchés, mais leur mode d’emploi doit être scrupuleusement respecté.

Leishmaniose ou lèpre des montagnes
A l’état endémique dans les régions de la Selva et de Comitan. La zone touristique de Los Altos (San Cristobal de las Casas, San Juan Chamula) n’est pas affectée de même que les autres villes du Chiapas (Tuxla Guiterriez et Tapachula). Si la variante cutanée est rarissime, on peut rencontrer la variante viscérale aux environs d’Ocozocoautla. Les phlébotomes, insectes vecteurs de cette maladie, ne se trouvent que dans les régions à végétation luxuriante.

Hépatite A
Le risque de contracter l’hépatite A concerne essentiellement les touristes pratiquant un tourisme d’aventure non conventionnel. Les mesures de prévention contre cette maladie sont les mêmes que celles énoncées pour le choléra.

Hépatite B
L’hépatite B n’est pas à l’état endémique au Mexique. Pour l’éviter, outre la vaccination, il est recommandé d’utiliser les préservatifs et de traiter toute lésion avec des instruments stériles.

Paludisme
Il peut être contracté dans certaines zones rurales des Etats suivants : Campeche, Chiapas, Guerrero, Michoacan, Nayarit, Qintana Roo, Sinaloa et Tabasco. Il est préférable de consulter un médecin avant de séjourner dans l’isthme de Tehuantepec ou dans la péninsule du Yucatan.

Dengue
On distingue la dengue classique et la dengue hémorragique, qui peut être mortelle. Les autorités sanitaires précisent toutefois que la maladie ne peut atteindre la capitale du pays puisque le moustique ne survit pas à plus de 1200 m d’altitude. Il n’existe ni vaccin, ni thérapie antivirale. Elle doit être soignée par l’utilisation exclusive de paracétamol, l’utilisation d’aspirine est à proscrire.
Pour s’en protéger, seules les mesures de bon sens s’imposent :
• utilisation de produits anti-moustiques ;
• protection par des moustiquaires ;
• port de vêtements longs.
Il convient de consulter un médecin en cas d’apparition de symptômes liés à cette maladie et rappelant ceux de la grippe (fortes fièvres, maux de tête violents, perte d’appétit, problèmes gastro-intestinaux et éruption cutanée).

Virus du Nil
Le virus du Nil n’a pas été détecté au Mexique après son apparition dans le sud des Etats-Unis, en particulier à Houston, au Texas. Les autorités sanitaires mexicaines prennent les mesures nécessaires pour éviter que les larves ou les moustiques porteurs de ce virus puissent se propager au Mexique, en procédant à la fumigation de produits adéquats sur les navires accostant à Veracruz et dans les villes et villages du nord-est du pays, au Nouveau Leon et au Tamaulipas.

Vaccinations
Aucune vaccination est obligatoire, hormis contre la fièvre jaune lorsque l’on vient d’un pays d’endémie (carnet de vaccination faisant foi). Avant le départ, il est préférable d’être vacciné contre le tétanos, la poliomyélite, la diphtérie, la fièvre typhoïde et l’hépatite A et B.

Infrastructures médicales
Les hôpitaux et les cliniques privés offrent des soins de qualité dans la plupart des régions du Mexique mais sont généralement très onéreux et les soins doivent souvent être payés d’avance. Pour les personnes suivant un traitement médicamenteux spécifique, vérifier avant le départ que les médicaments sont disponibles au Mexique ou bien en emporter un stock suffisant accompagné de l’ordonnance médicale correspondante.

Conseils
Consulter le médecin traitant. Il est indispensable de contracter une assurance rapatriement sanitaire. Une journée d’hospitalisation au Mexique coûte en moyenne 1000€, un rapatriement vers la France coûte environ 10 000€. Il faut être conscient que les hôpitaux au Mexique refusent d’accepter des patients sans garantie financière. Il est fréquent qu’ils exigent des patients qu’ils signent un « voucher » de carte de crédit « ouvert » même si le patient est par ailleurs titulaire d’une assurance ou d’une protection mutualiste. Vérifier avec soin que l’assurance s’engage à couvrir, notamment l’hémophilie, et en garder une copie sur soi avec, à portée de main, les numéros de téléphone à appeler en cas d’urgence.

 

Nicaragua

Épidémie de dengue
Le Nicaragua, en pleine saison des pluies, fait face à une recrudescence significative des cas de dengue. L’alerte rouge a été instaurée par les autorités, un bilan officiel de l’épidémie faisant état d’au moins 13 décès et de plus de 5000 personnes infectées. Les principaux foyers d’infection se trouvent à Managua mais aussi dans les départements de Chontales, Leon, Chinandega et Masaya.
Cette maladie virale potentiellement grave étant transmise par les piqûres de moustiques, des mesures prophylactiques sont donc fortement recommandées: port de vêtements longs, pulvérisation de produits anti-moustiques sur la peau et sur les vêtements, diffuseurs électriques, utilisation de moustiquaires, et élimination de tout foyer propice au développement de larves (eau stagnante).

Conseils
Compte tenu de la faiblesse des infrastructures sanitaires publiques et du coût des établissements privés qui peuvent offrir une bonne qualité de soins, il est indispensable avant le départ :
• de souscrire une assurance.
• de consulter votre médecin (éventuellement votre dentiste).

Dengue
La saison des pluies (mai à octobre) est propice à l’augmentation des cas de dengue sur l’ensemble du territoire, y compris à Managua. Les symptômes de la maladie s’apparentent à ceux de la grippe (forte fièvre, douleurs articulaires, maux de tête). Il convient donc de respecter les mesures habituelles de protection (vêtements longs, produits anti-moustiques à utiliser sur la peau et sur les vêtements, diffuseurs électriques, moustiquaires). Tous ces produits sont disponibles localement. La dengue pouvant prendre une forme grave, il est vivement recommandé de consulter un médecin en cas de fièvre (la prise d’aspirine est déconseillée). D’autres maladies virales, également transmises par les piqûres de moustiques, peuvent parfois survenir.

Paludisme (malaria)
Prévention du paludisme : maladie parasitaire transmise par les piqûres de moustiques qui impose le recours à des mesures de protection individuelle (sprays, crèmes, diffuseurs électriques, moustiquaires…). A ces mesures, peut s’ajouter un traitement médicamenteux adapté à chaque individu : il convient de s’adresser à votre médecin habituel ou à un centre de conseils aux voyageurs. Le traitement devra être poursuivi après le retour en France durant une durée variable selon le produit utilisé. Le pays est classé en zone 1.

Vaccinations
La mise à jour de la vaccination diphtérie-tétanos-poliomyélite est conseillée. Autres vaccinations conseillées (selon conditions d’hygiène et durée du séjour) : fièvre typhoïde, hépatites virales A et B. La vaccination contre la rage peut vous être recommandée par votre médecin.

La Rage
La vaccination contre la rage est éventuellement justifiée pour les séjours de longue durée et les voyages aventureux. En cas de morsure par un animal, il est très important de nettoyer soigneusement la plaie (même si elle semble superficielle) à l’eau et au savon puis de la rincer et de la désinfecter. L’intervention d’un médecin est indispensable afin d’évaluer si l’administration d’un vaccin curatif est nécessaire. Dans tous les cas demandez conseil à votre médecin ou à un centre de vaccinations internationales.

Hygiène alimentaire
• Il est conseillé de ne pas boire l’eau du robinet. Préférer les eaux en bouteilles capsulées, d’origine locale ou importées.
• Eviter la consommation de poissons, de viandes et de volailles crus, laver soigneusement les fruits et légumes avant de les consommer.

VIH – Sida
Prévalence non négligeable du VIH – Sida. Les mesures de protection classiques (préservatif) sont fortement recommandées.

 

Panama

Conseils
Avant le départ, consulter le médecin traitant et contracter une assurance de rapatriement sanitaire.
Les conditions sanitaires sont satisfaisantes. En raison du climat constamment chaud et humide, il convient d’observer des règles d’hygiène strictes et de veiller à la bonne conservation des aliments. L’eau est potable dans les villes de Panama, Colón et David. Dans les régions intérieures, il est conseillé de consommer de l’eau minérale.

Vaccinations
Certaines régions de Panama présentent des risques de fièvre jaune : l’Est, le Darien et la communauté Kuna notamment. Les autorités panaméennes recommandent donc la vaccination pour les personnes désireuses de se rendre dans ces régions. Par ailleurs les autorités sanitaires locales recommandent la vaccination à tous les voyageurs en provenance ou à destination des pays comportant un risque de transmission de la maladie.

Prévention du paludisme (malaria)
Maladie parasitaire transmise par les piqûres de moustiques qui impose le recours à des mesures de protection individuelle (sprays, crèmes, diffuseurs électriques, moustiquaires…). À ces mesures, doit s’ajouter un traitement médicamenteux adapté à chaque individu : il convient de s’adresser à votre médecin traitant ou à un centre de conseils aux voyageurs. Le traitement devra être poursuivi après le retour en France durant une durée variable selon le produit utilisé. La région du Darien (frontalière de la Colombie), qui doit quoi qu’il en soit être évitée (cf. rubrique « Sécurité »), est particulièrement touchée par le paludisme. Il arrive que des cas soient signalés dans d’autres régions, notamment à proximité du Costa Rica : il convient donc de se renseigner peu de temps avant son voyage.

La dengue
Infection transmise par les piqûres de moustiques qui est dorénavant présente durant toute l’année, mais reste particulièrement importante pendant la saison humide de mars à octobre. Comme pour la malaria, il est recommandé de prévoir des mesures de protection contre les piqûres de moustiques, notamment en soirée.

Infrastructures médicales
Deux hôpitaux privés (Hospital Nacional et Clínica San Fernando) ont signé un accord avec Inter-Mutuelles Assistance (IMA), organisme regroupant la plupart des mutuelles françaises. Cet accord permet l’admission pour hospitalisation sans dépôt de garantie préalable. Il est par conséquent recommandé d’être muni de sa carte d’adhérent à une mutuelle du groupe IMA. Les adhérents de la mutuelle des Affaires étrangères peuvent bénéficier de cette même facilité dans un troisième centre hospitalier, le Centro Médico de Paitilia. Un quatrième hôpital, affilié à l’Hôpital John Hopkins des Etats-Unis, est en cours de discussion pour des accords similaires.

 

Paraguay

Conseils
Avant le départ consultez votre médecin (éventuellement votre dentiste) et contractez une assurance/assistance couvrant les frais susceptibles d’intervenir durant le transport et le séjour.

Les maladies transmises par les piqûres de moustique
Il est indispensable de prendre toutes les précautions utiles pour éviter les piqûres de moustiques : en se munissant des produits qui ne sont pas toujours disponibles partout et dont les stocks pourraient rapidement s’épuiser (en emporter de préférence avec soi).

La dengue
Une épidémie de dengue sévit chaque année, depuis novembre 2009, sur l’ensemble du pays et en particulier à Assomption et dans les banlieues appartenant au Département Central ainsi que dans les régions Alto Paraná (est du pays), près de la zone de la triple frontière, où se trouve Ciudad del Este et Conception (nord du pays, proche de la frontière avec le Brésil).
Le ministère de la Santé publique, qui s’est engagé à renforcer le dispositif de lutte anti-dengue, a dénombré au 30 avril 2013, plus de 76 000 cas avérés et 52 décès, dont 80% concernent la seule région d’Assomption (Département Central).
Précautions à observer : Le moustique vecteur de la Dengue est un moustique diurne. Porter de préférence des pantalons et des chemises ou T-shirts à manches longues (ce sont davantage les autres moustiques qui piquent à travers les tissus). Utiliser des lotions ou crèmes répulsives et des spirales anti-moustiques si vous vous tenez en extérieur. Favoriser les lieux climatisés, propres à éloigner ce type de moustique. Plus il y a de monde autour de vous, plus vous multipliez les risques d’être piqué par un moustique porteur du virus : éviter les lieux publics à forte concentration humaine (marchés en plein air, restaurants extérieurs ou terrasses de cafés très fréquentés, concerts en plein air, stades pour assister à un match important, rues très passantes,…).
Symptômes : Fièvre, fatigue, douleurs, maux de tête, tâches qui peuvent apparaître sur la peau. Consulter un médecin qui prescrira des analyses et vous orientera, le cas échéant, vers un hôpital. S’il y a saignement (par exemple des gencives), se rendre directement au service des urgences d’un hôpital (voir liste des N° utiles/ Hôpitaux privés). Eviter absolument la prise d’aspirine ou de médicament à base d’aspirine.
Il n’existe pas encore de vaccin : Cette affection peut revêtir une forme grave (hémorragique). Au retour en France, en cas de fièvre, signaler à un médecin le séjour passé au Paraguay. L’épidémie de dengue qui se développe chaque année en période estivale (hémisphère sud) a tendance à s’étaler dans le temps.

La fièvre jaune
Réapparue en 2008 au Paraguay après 34 années d’absence, elle peut sévir en période estivale (hémisphère sud). La vaccination anti-amarile est fortement recommandée aux voyageurs souhaitant se rendre au Paraguay.

Le paludisme (malaria)
Maladie très rare au Paraguay, mais possible dans les zones frontalières du Brésil. Un traitement médicamenteux adapté à chaque individu (nivaquine ou paludrine), suivi avant et après le séjour, peut être prescrit par un médecin, par exemple dans un institut de médecine tropicale ou un centre de conseils aux voyageurs.
La prévalence de ces maladies transmises par les moustiques impose le respect de mesures quotidiennes de prévention, notamment pour les personnes les plus vulnérables (enfants, femmes enceintes, personnes âgées ou malades) : port de vêtements longs, usage de produits anti-moustiques, diffuseurs électriques, moustiquaires, serpentins, etc.). La prévention passe également par la destruction des gîtes larvaires potentiels autour des habitations (eaux stagnantes, détritus, etc.).

Vaccinations
Fièvre jaune : fortement recommandée.
Diphtérie-Tétanos-Poliomyélite (DTPolio) : mise à jour nécessaire.
Vaccinations conseillées (selon les conditions d’hygiène et la durée du séjour) : fièvre typhoïde, hépatites A et B, méningite (consultez votre médecin conseil).
Enfants : mettre à jour les vaccinations (notamment vaccination anti-pneumococcique). Prendre conseil auprès d’un centre de vaccinations internationales.

VIH-Sida
Prévalence non négligeable du VIH-SIDA. Toutes les mesures de prévention doivent être observées.

Quelques règles simples d’hygiène
• Il est déconseillé de boire l’eau du robinet. Préférer l’eau en bouteilles capsulées.
• Eviter l’ingestion de glaçons, de légumes crus et de fruits non pelés et lavés à l’eau du robinet, ainsi que la consommation de jus de fruits frais achetés dans la rue.
• Eviter de consommer des aliments (lait, poisson, viande rouge et volaille) insuffisamment cuits.
• Veiller à un lavage régulier et soigné des mains avant chaque repas.

Autres conseils
• éviter les baignades dans les rivières, les lacs ou la baie d’Assomption (risques d’infections parasitaires).
• éviter tout contact avec les animaux rencontrés.
• veiller à respecter les impératifs de sécurité routière (port de la ceinture de sécurité en automobile ou du casque en moto).
• emporter dans vos bagages les médicaments dont vous pourriez avoir besoin.

 

Pérou

Conseils
Consultez votre médecin (éventuellement votre dentiste) et souscrivez à une compagnie d’assistance couvrant les frais médicaux et de rapatriement sanitaire. En cas de soins sur place, à Lima, les cliniques et les hôpitaux privés sont bien équipés, et les médecins, souvent formés en Europe ou aux Etats-Unis, en général de très bon niveau. Mais il est obligatoire de régler les soins d’avance.

Altitude
Les personnes qui connaissent des problèmes cardiaques et qui souhaitent se rendre dans les villes d’altitude (Puno, Cusco, Huaraz, Arequipa) doivent consulter un médecin avant tout déplacement.

Hygiène alimentaire, hygiène de l’eau
L’eau distribuée par les réseaux d’alimentation ordinaire n’est pas potable: préférer les eaux en bouteilles capsulées. Eviter la consommation de poissons et de viandes insuffisamment cuits, éviter de manger des fruits et légumes crus sur les marchés.
Se protéger efficacement contre les moustiques, vecteurs du paludisme, ou de virus (comme la dengue ou le virus Oropouche) en utilisant des produits répulsifs adaptés aux pays tropicaux (applications répétées sur les vêtements et les parties de peau découvertes).

Paludisme
Maladie parasitaire transmise par les piqûres de moustiques qui impose le recours à des mesures de protection individuelle (sprays, crèmes, diffuseurs électriques, moustiquaires…). A ces mesures, doit s’ajouter un traitement médicamenteux adapté à chaque individu : il convient de s’adresser à votre médecin habituel ou à un centre de conseils aux voyageurs. Le traitement devra être poursuivi après le retour en France durant une durée variable selon le produit utilisé. Classification : zone 3 en Amazonie, zone 1 ailleurs. Il est utile de se munir d’un répulsif contre les insectes dans les zones situées en-dessous de 1 500 mètres d’altitude, dans les régions chaudes et humides telles que l’Amazonie.

Dengue
Maladie virale propagée par un moustique, actif de jour. Il convient donc de respecter les mesures habituelles de protection (vêtements longs, produits anti-moustiques à utiliser sur la peau et sur les vêtements, diffuseurs électriques). La dengue pouvant prendre une forme potentiellement grave il est vivement recommandé de consulter un médecin en cas de fièvre (la prise d’aspirine est déconseillée). Les pluies et les chaleurs de l’été austral (décembre à avril) favorisent la multiplication des moustiques transmetteurs de ce virus. De ce fait, une épidémie de cette maladie se déclare chaque année à cette période, notamment dans le nord et l’ouest du pays. Il convient de se protéger en cas de déplacement dans ces régions.

Vaccinations
La mise à jour de la vaccination diphtérie-tétanos-poliomyélite est conseillée.
Autres vaccinations conseillées (selon conditions d’hygiène et durée du séjour) : fièvre typhoïde, hépatites virales A et B.
Pour l’Amazonie, le vaccin contre la fièvre jaune est vivement recommandé. Il est obligatoire pour se rendre au Venezuela depuis le Pérou.
De nombreux cas de grippe AH1N1 ont été récemment enregistrés au Pérou. Les personnes fragiles (en particulier les enfants, les femmes enceintes, les patients porteurs de fragilités respiratoires ou cardiaques) doivent être particulièrement vigilantes. La vaccination anti-grippale peut être recommandée.
Dans tous les cas demandez conseil à votre médecin ou à un centre de vaccinations internationales.

Infection par le virus HIV
Il est recommandé de prendre toutes les précautions d’usage en la matière et d’éviter les comportements à risque.

L’ayahuasca
L’ambassade de France met en garde les voyageurs contre la consommation d’ayahuasca, plante hallucinogène utilisée par les chamanes en Amazonie, inscrite au registre des stupéfiants en France. L’usage de l’ayahuasca peut avoir des conséquences médicales graves, susceptibles d’entraîner la mort. La maîtrise du processus d’initiation au chamanisme n’est nullement contrôlée et ne peut être garantie sous aucun prétexte. Toutefois, de nombreux guides touristiques ainsi que des centres d’éco-tourisme peu fiables proposent des initiations au chamanisme. Ainsi, le centre Sachawawa à Tarapoto fait, en particulier, l’objet d’une enquête judiciaire à la suite du décès d’une française, en août 2011, dans des circonstances non encore élucidées.

 

République Dominicaine

Conseils
Consultez vos médecins (généraliste, dentiste) et souscrivez à une assurance.
Plusieurs cas ont été signalés de malades n’ayant pu être hospitalisés faute d’avoir acquitté, avant tout soin, des sommes très élevées (en dollars américains) auprès d’établissements hospitaliers. Ces pratiques sont courantes dans tout le pays – où les honoraires des médecins sont libres -, surtout dans les zones les plus touristiques. Il convient donc de se renseigner auprès de son centre de sécurité sociale et de sa mutuelle avant de partir, et de souscrire une bonne assurance pour la durée prévue du séjour.

Grippe H1N1
Face à une recrudescence des cas de H1N1, il vous est recommandé de respecter les règles d’hygiène élémentaires suivantes :
• Lavage des mains régulier
• Aération régulière des pièces Par ailleurs, il est vivement conseillé de consulter un médecin en cas de fièvre, sur place ou à son retour. Enfin, les personnes les plus vulnérables (malades chroniques, femmes enceintes, enfants) sont invités à prendre l’avis d’un médecin avant le départ.

Vaccinations
Aucune vaccination n’est obligatoire pour entrer en République dominicaine. Cependant :
• la mise à jour de la vaccination diphtérie-tétanos-poliomyélite est recommandée ;
• d’autres vaccinations peuvent être conseillées (selon conditions d’hygiène et durée du séjour) : fièvre typhoïde, hépatites virales A et B.
Prévention des maladies transmises par les piqûres d’insectes

Paludisme
Maladie parasitaire transmise par les piqûres de moustiques, elle impose le recours à des mesures de protection individuelle (sprays, crèmes, diffuseurs électriques, moustiquaires…) et un traitement médicamenteux adapté à chaque individu : il convient de s’adresser à votre médecin habituel ou à un centre de conseils aux voyageurs. Le traitement devra être poursuivi après le retour en France durant une durée variable selon le produit utilisé.
Classification : le pays est classé en zone 1.

Dengue
Cette maladie virale est transmise par les piqûres de moustiques : il convient donc de respecter les mesures habituelles de protection (vêtements longs, produits anti-moustiques à utiliser sur la peau et sur les vêtements, diffuseurs électriques). La dengue pouvant prendre une forme potentiellement grave (forme hémorragique) il est vivement recommandé de consulter un médecin en cas de fièvre et d’éviter la prise d’aspirine.

Fièvre du Nil
La fièvre du Nil est une affection virale transmise par les moustiques via les oiseaux migrateurs. Les parcs naturels du pays, notamment celui des Haïtises, sont particulièrement touchés.
Il est vivement recommandé de consulter un médecin en cas de fièvre pendant le voyage ou dans les semaines qui suivent le retour en France

Rage
Des cas de rage ont été signalés dans le pays. Il est recommandé de se tenir à l’écart des animaux. En cas de morsure par un animal, contacter le centre antirabique de Saint-Domingue.

Leptospirose
La leptospirose est une maladie bactérienne contractée au cours d’activités sportives ou de baignade en eau douce. Une à deux semaines après la contamination, apparaissent des symptômes peu spécifiques : fièvre, frissons, douleurs musculaires et articulaires, maux de tête. En l’absence de complications ou de maladie sous-jacente, un traitement antibiotique précoce permet une évolution favorable. Il convient donc d’éviter les baignades en eau douce, de veiller à une hygiène rigoureuse des mains et au port de vêtements adaptés (bottes notamment) pour la traversée de zones humides.

Choléra
Une vague de choléra a touché la République dominicaine au cours de l’hiver 2010-2011. L’épidémie n’est pas encore totalement enrayée malgré les mesures prises par les autorités locales.
Afin de diminuer les risques de transmission, il convient d’observer des règles d’hygiène alimentaires rigoureuses :
• se laver régulièrement les mains (à l’eau savonneuse ou avec des gels hydro-alcooliques), en particulier avant tous les repas,
• consommer de l’eau minérale en bouteille (ou bouillie),
• peler soigneusement, à défaut cuire ou désinfecter les fruits et légumes,
• éviter la consommation de poissons, coquillages, ou fruits de mer autrement que bien cuits ou frits,
• éviter les lieux (« cantines ambulantes ») ne garantissant pas toutes les conditions d’hygiène requises.

Hygiène alimentaire
Il est formellement déconseillé de boire l’eau du robinet. Il est possible de trouver de l’eau en bouteille capsulée dans l’ensemble du pays. Par ailleurs, il est conseillé :
• d’éviter l’ingestion de glaçons, de légumes crus ;
• de s’assurer d’une cuisson suffisante des aliments ;
• de veiller à un lavage soigneux des mains avant chaque repas ;
• d’éviter de boire à même les canettes.

Sida
Prévalence non négligeable du VIH – sida. Toute mesure de prévention est indispensable.

Infrastructures de santé
En cas de consultation médicale, notamment dans les dispensaires situés dans l’enceinte des hôtels, il est impératif de bien se faire spécifier le prix de la consultation. De même, en cas d’hospitalisation, il est indispensable de demander un devis préalablement à toute intervention et de vérifier auprès de votre assurance les modalités de prise en charge des soins (remboursement ou prise en charge directe). Il est fréquent que les hôpitaux empêchent la sortie des personnes n’ayant pas réglé l’intégralité de leurs frais médicaux.

Quelques règles simples
• Evitez les baignades en eau douce et dans les eaux stagnantes (risque de transmission parasitaire ou bactérienne -voir leptospirose-)
• Ne caressez pas les animaux que vous rencontrez
• Emportez dans vos bagages les médicaments dont vous pourriez avoir besoin pendant votre séjour voire un peu plus par précaution.

 

Saint-Christophe-et-Niévès

Conseils
Consulter, avant le départ, le médecin traitant et contracter une assurance couvrant les frais médicaux et de rapatriement sanitaire.
L’attention des voyageurs est appelée sur la nécessité de contracter une telle assurance même si le voyage envisagé est entrepris à bord d’un bateau individuel. A noter que dans plusieurs hôpitaux, les soins de santé sont à régler d’avance. Il est donc recommandé de s’assurer, avant le départ, que le contrat d’assurance couvre bien ce type de dépense.

Dengue
Cette maladie virale est transmise par les piqûres de moustiques et se manifeste le plus souvent par un syndrome grippal (fièvre, douleurs musculaires, parfois éruption cutanée). Il convient donc de respecter les mesures individuelles de protection et ce, y compris la journée : vêtements longs, produits anti-moustiques à utiliser sur la peau et sur les vêtements, diffuseurs électriques. La dengue pouvant prendre une forme grave, il est vivement recommandé de consulter un médecin en cas de fièvre. La prise d’aspirine est déconseillée. Par ailleurs, il n’existe pas de traitement médicamenteux préventif contre la dengue.

 

Saint-Vincent-et-les-Grenadines

Conseils
Consulter, avant le départ, le médecin traitant et contracter une assurance couvrant les frais médicaux et de rapatriement sanitaire.
L’attention des voyageurs est appelée sur la nécessité de contracter une telle assurance même si le voyage envisagé est entrepris à bord d’un bateau individuel. A noter que dans plusieurs hôpitaux, les soins de santé sont à régler d’avance. Il est donc recommandé de s’assurer, avant le départ, que le contrat d’assurance couvre bien ce type de dépense.

Dengue
Cette maladie virale est transmise par les piqûres de moustiques et se manifeste le plus souvent par un syndrome grippal (fièvre, douleurs musculaires, parfois éruption cutanée). Il n’existe pas de traitement médicamenteux préventif contre la dengue ; il convient donc de respecter les mesures individuelles de protection et ce, y compris la journée : vêtements longs, produits anti-moustiques à utiliser sur la peau et sur les vêtements, diffuseurs électriques. La dengue pouvant prendre une forme grave, il est vivement recommandé de consulter un médecin en cas de fièvre. La prise d’aspirine est déconseillée.

 

Sainte Lucie

Conseils
Il est recommandé de contracter avant le départ une assurance couvrant les frais médicaux et de rapatriement sanitaire. L’attention des voyageurs est appelée sur la nécessité de contracter une telle assurance même si le voyage envisagé est entrepris à bord d’un bateau individuel.

Leptospirose
Il s’agit d’une maladie potentiellement grave, transmise par les déjections de certains animaux (dont les rats) qui contaminent le sol et l’eau. Afin de minimiser tout risque de contamination, il convient d’éviter le contact avec les eaux souillées ou les eaux d’égouts, de veiller à une hygiène rigoureuse de son logement (lavage régulier du sol et des surfaces servant à l’alimentation), et enfin de prendre toutes mesures permettant de limiter la présence de rongeurs (dératisation).

Dengue
Cette maladie virale est transmise par les piqûres de moustiques et se manifeste le plus souvent par un syndrome grippal (fièvre, douleurs musculaires, parfois éruption cutanée). Il convient donc de respecter les mesures individuelles de protection et ce, y compris la journée : vêtements longs, produits anti-moustiques à utiliser sur la peau et sur les vêtements, diffuseurs électriques. La dengue pouvant prendre une forme grave, il est vivement recommandé de consulter un médecin en cas de fièvre. La prise d’aspirine est déconseillée. Par ailleurs, il n’existe pas de traitement médicamenteux préventif contre la dengue.
L’équipement des hôpitaux à Sainte-Lucie étant insuffisant, les malades et les blessés sont souvent évacués vers le C.H.U. de Fort-de-France à la Martinique. En cas d’accident de plongée, le caisson de décompression n’est disponible qu’à la Martinique ou à la Barbade.
Disposer de crèmes répulsives contre les moustiques et les nuées de moucherons (porter des vêtements à manches longues de préférence de couleur claire, jupes longues ou pantalons…).
A noter que dans plusieurs hôpitaux, les soins de santé sont à régler d’avance. Il est donc recommandé de s’assurer, avant le départ, que le contrat d’assurance couvre bien ce type de dépense.
Des mesures de protection individuelle (sprays, crèmes, moustiquaires…) et un traitement médicamenteux adapté à chaque individu sont les meilleures protections. Le traitement devra être poursuivi après le retour en France durant une durée variable selon le produit utilisé.

La trousse médicale
En cas de fièvres, céphalées et autres douleurs, il est fortement recommandé d’utiliser du paracétamol (en aucun cas de l’aspirine) et de consulter un médecin.
Il convient de se munir d’une trousse médicale de voyage : les pharmacies locales ne délivrent pratiquement aucun médicament sans ordonnance et de nombreux produits pharmaceutiques de contrefaçon sont en circulation.
En cas de besoins spécifiques, il y a possibilité de se procurer des médicaments en Guyane.

 

Salvador

Vaccinations
Aucune vaccination n’est obligatoire mais celles contre le tétanos, la poliomyélite, la typhoïde, la diphtérie et l’hépatite A et B sont fortement conseillées. Le système local de santé, dans le secteur privé, est convenable pour les soins courants.

Dengue
Le 21 octobre 2013, dans le cadre de la lutte contre la dengue (8000 cas cette année ayant entraîné 3 décès), les autorités salvadoriennes ont décrété une nouvelle alerte. Les villes les plus touchées sont : la capitale, San Salvador, ainsi que Santa Ana, Sonsonate et Zacatecoluca.
Cette maladie existe à l’état endémique au Salvador. Le vecteur en est le moustique « Aedes Aegpyti » qui prolifère en saison des pluies (juin-novembre). Se traduisant par de fortes poussées de fièvre, maux de tête et courbatures, s’apparentant à un syndrome grippal, la dengue peut prendre une forme hémorragique dont l’issue peut être fatale. Il n’existe aucun vaccin.
Seules les mesures préventives sont efficaces : moustiquaires, application de produits répulsifs sur la peau et les vêtements, suppression des eaux stagnantes pouvant abriter les larves de moustiques (récipients, vases de fleurs, etc.).

Autres maladies
• Paludisme (présent de juin à novembre, sauf au-dessus de 600 mètres et dans les agglomérations), tuberculose, choléra, rage, pneumonies, les conjonctivites bactériennes, les amibiases, les gastro-entérites (notamment celles à rotavirus).
Consulter le médecin traitant avant le départ et contracter une assurance couvrant les frais médicaux et de rapatriement sanitaire, les frais d’hospitalisation pouvant être élevés dans les hôpitaux privés, dont certains sont de bonne qualité.

 

Suriname

Conseils
• consultez votre médecin (éventuellement votre dentiste) ;
• contractez une assurance.

Vaccinations
La vaccination contre la fièvre jaune est obligatoire.
Il est recommandé de mettre à jour les vaccins contre la diphtérie, le tétanos et la poliomyélite et de se faire vacciner contre la typhoïde et l’hépatite A.
Pour les enfants, tous les vaccins préconisés par le ministère de la santé sont conseillés.

Prévention du paludisme (malaria)
Le paludisme est en régression très nette. Certaines précautions doivent toutefois être prises pour les séjours à l’intérieur du pays, notamment au sud et dans la zone frontalière avec la Guyane.
Le « plasmodium falciparum » y est prédominant. La prophylaxie est nécessaire en toute saison pour les séjours dans les zones impaludées (classification : zone 3).
Des mesures de protection individuelle (sprays, crèmes, moustiquaires…) et un traitement médicamenteux adapté à chaque individu sont les meilleures protections. Il convient de s’adresser à votre médecin traitant ou à un centre de conseils aux voyageurs. Le traitement devra être poursuivi après le retour en France durant une durée variable selon le produit utilisé.

Dengue
Elle est présente au Suriname et sévit essentiellement dans les zones urbaines, parfois sous forme hémorragique. Il faut tenter d’éviter les piqûres de moustiques (se munir de répulsifs textiles et cutanés).

La trousse médicale
En cas de fièvres, céphalées et autres douleurs, il est fortement recommandé d’utiliser du paracétamol (en aucun cas de l’aspirine) et de consulter un médecin.
Il convient de se munir d’une trousse médicale de voyage : les pharmacies locales ne délivrent pratiquement aucun médicament sans ordonnance et de nombreux produits pharmaceutiques de contrefaçon sont en circulation.
En cas de besoins spécifiques, il y a possibilité de se procurer des médicaments en Guyane.

Informations sanitaires générales
L’eau du robinet est considérée comme potable à Paramaribo. A l’intérieur du pays, il est indispensable de consommer de l’eau en bouteille.

 

Trinité Et Tobago

Infrastructures sanitaires
Les infrastructures sanitaires du pays sont de qualité variable. En cas de problème, il est conseillé de s’adresser aux établissements privés, chers mais de meilleure qualité. Une évacuation sur la Martinique, la Guadeloupe ou sur Miami peut être conseillée pour les accidents ou maladies graves.

Vaccinations
Il est conseillé de se faire vacciner contre la fièvre jaune (cette recommandation ne s’applique pas aux enfants de moins d’un an). La vaccination n’est pas obligatoire, mais peut le devenir d’un jour à l’autre en cas d’épidémie et le délai de réponse immunitaire après la vaccination est de dix jours. De plus, les pays voisins (Venezuela, Guyana, Suriname et le département de Guyane) notifient ou suspectent des cas de fièvre jaune selvatique. Par ailleurs, les adultes doivent mettre à jour leurs vaccinations contre la diphtérie, le tétanos et la poliomyélite ; se faire vacciner contre la typhoïde, l’hépatite A et l’hépatite B.
Pour les enfants : vaccinations recommandées en France par le Ministère de la Santé – et en particulier : B.C.G. et hépatite B dès la naissance, rougeole dès l’âge de 9 mois.

Informations générales
Il est préférable de filtrer l’eau ou de la faire bouillir avant de la consommer, et il convient de se prémunir contre :
• le soleil ;
• les piqûres de moustiques, par l’utilisation de produits répulsifs cutanés comportant 50 % de DTT et le port de vêtements à manches longues.

Dengue
Cette maladie virale est transmise par les piqûres de moustiques et se manifeste le plus souvent par un syndrome grippal (fièvre, douleurs musculaires, parfois éruption cutanée). Il convient donc de respecter les mesures individuelles de protection et ce, y compris la journée : vêtements longs, produits anti-moustiques à utiliser sur la peau et sur les vêtements, diffuseurs électriques. La dengue pouvant prendre une forme potentiellement grave il est vivement recommandé de consulter un médecin en cas de fièvre. La prise d’aspirine est formellement déconseillée. Par ailleurs, il n’existe pas de traitement médicamenteux préventif contre la dengue.

VIH – Sida
Le sida est très présent à Trinité et Tobago (1.400 cas de plus chaque année) et les mesures de prévention adéquates doivent être prises. Il n’est pas demandé de certificat de non-séropositivité pour les courts séjours.

 

Uruguay

Conseils
Avant le départ, il est conseillé de consulter son médecin traitant et de contracter une assurance couvrant les frais médicaux et de rapatriement sanitaire (les soins médicaux, y compris dentaires, sont très onéreux en Uruguay).

Dengue
Les risques de dengue (infection virale par piqûre de moustique) en Uruguay sont réduits. Il est cependant recommandé aux voyageurs de prendre les précautions d’usage pour éviter les piqûres de moustiques, notamment dans les régions limitrophes du Rio Uruguay (Départements de Colonia, Soriano, Rio Negro, Paysandu, Salto et Artigas).

Vaccinations
Aucun vaccin n’est exigé.
Vaccins recommandés : Hépatite A et B, Tétanos, Polio.

 

Venezuela

Conseils
Consulter le médecin traitant avant le départ et contracter une assurance couvrant les frais médicaux et de rapatriement sanitaire.

Dengue
La dengue, y compris sous sa forme hémorragique, est présente. Il est donc recommandé de consulter systématiquement un médecin en cas de forte fièvre accompagnée de maux de tête. Ne pas prendre d’aspirine. A titre préventif, l’usage de lotions anti-moustiques est conseillé, ainsi que l’utilisation de moustiquaires. Les fumigations sont préconisées pour éviter une trop grande prolifération de moustiques.

Hygiène alimentaire
Il est préférable d’éviter la consommation de fruits de mer, de même que l’eau minérale sera préférée à l’eau du robinet.

Vaccinations
Vaccinations conseillées : tétanos, poliomyélite, fièvre jaune.
Vaccinations recommandées en fonction du voyageur : diphtérie, fièvre typhoïde, hépatite A et B.

Prévention du paludisme (malaria)
Maladie parasitaire transmise par les piqûres de moustiques qui impose le recours à des mesures de protection individuelle (sprays, crèmes, diffuseurs électriques, moustiquaires…). A ces mesures, doit s’ajouter un traitement médicamenteux adapté à chaque individu : il convient de s’adresser à votre médecin habituel ou à un centre de conseils aux voyageurs. Le traitement devra être poursuivi après le retour en France durant une durée variable selon le produit utilisé.
Le paludisme est présent dans les zones rurales au-dessous de 1 000 mètres dans les Etats d’Apure, Barinas, Bolivar, Merida, Monagas, Portuguesa, Sucre, Tachira, Zulia, Amazona et Delta Amacuro, toute l’année. L’Amazonie est classé en zone 3, le reste du pays en zone 1.