Afghanistan

Conditions sanitaires
L’hygiène est préoccupante compte tenu de la destruction d’une partie des réseaux d’assainissement. Les conditions sanitaires sont précaires, le système hospitalier étant sinistré. Des antennes médicales existent au sein des forces de la FIAS et peuvent, le cas échéant, traiter les urgences avérées.
Les recommandations générales d’hygiène pour les voyageurs, qui visent à se protéger des infections microbiennes sont particulièrement utiles en Afghanistan. L’eau n’est potable pratiquement nulle part, ne boire que de l’eau en bouteille ou du thé à l’eau bouillie. Il convient d’éviter de consommer des produits alimentaires crus ou peu cuits, en particulier les viandes et les oeufs, et de se laver régulièrement les mains avec de l’eau et du savon ou un soluté hydro-alcoolique qu’il est conseillé d’emporter dans ses bagages.

Fièvre Q
Un cas de fièvre Q a récemment été signalé. Cette maladie bactérienne, transmise le plus souvent par voie aérienne auprès de certains animaux est à l’origine d’un syndrome grippal potentiellement grave. La transmission se fait le plus souvent par voie aérienne mais également au contact du lait ou de la viande de l’animal malade. La prévention repose essentiellement sur la limitation des contacts avec les animaux, en particulier les ovins et bovins.
Afin de bénéficier d’un traitement efficace, il convient de consulter un médecin en cas de fièvre.

Choléra
Des cas de choléra ont été signalés au cours de l’été 2011 par les Nations unies dans les provinces du nord-est touchées par la sécheresse.

Vaccins généralement recommandés
Diphtérie-Tétanos-Poliomyélite et Hépatite A (sous réserve d’un avis médical), typhoïde et rage (la Typhoïde, la rage, et la lèpre sont présentes à Kaboul, dans les camps de réfugiés). Il convient de consulter son médecin traitant et contracter une assurance rapatriement dont la compétence pour l’Afghanistan est confirmée.

Epidémie de grippe A/H1N1
Plusieurs centaines de cas de grippe A/H1N1 ont été rapportés en Afghanistan (780 cas et 11 décès comptabilisés au 21 novembre 2009). Les autorités afghanes ont pris des mesures pour lutter contre la propagation de l’épidémie (fermetures temporaires d’écoles, incitation au port de masques dans les transports).

Grippe aviaire
Onze cas d’infection de volailles par la grippe aviaire H5N1 ont été constatés par l’OMS en Afghanistan depuis mars 2007 (provinces de Nangahar, Kabul et Kunar). Aucun cas d’infection humaine n’a été rapporté.
Dans ces conditions, les recommandations formulées par l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) et l’Organisation Internationale des Epizooties (OIE) à destination des visiteurs se rendant dans des pays où la grippe aviaire a été signalée doivent être suivies. Il convient notamment d’éviter les contacts avec les volatiles vivants ou avec leurs cadavres, c’est-à-dire de ne pas se rendre dans des élevages et sur les marchés aux volailles et aux oiseaux. Il est également recommandé d’éviter tout contact avec une surface apparaissant souillée par des fientes de volailles ou des déjections d’animaux. Il est enfin formellement déconseillé d’introduire en France des oiseaux en provenance d’Afghanistan.

Paludisme
Il est endémique dans les régions cultivées de moyenne altitude de tout l’Afghanistan, en particulier dans le sud. En plus des traitements préventifs éventuellement prescrits par les médecins, dont il est impératif de se munir avant le départ, il est recommandé de se protéger des piqûres de moustique en couvrant toutes les parties exposées du corps de crèmes répulsives, et de tenir fermées les moustiquaires de fenêtres.
Les mêmes mesures peuvent être opportunes à Kaboul, uniquement en période estivale, contre d’autres maladies transmises par les moustiques.

 

Bangladesh

Informations générales
Il est indispensable de souscrire une assurance de rapatriement sanitaire et de consulter le médecin traitant avant le départ.

Vaccinations
Si aucune vaccination n’est exigée en provenance d’Europe, certaines vaccinations sont vivement conseillées : diphtérie-tétanos-poliomyélite (coqueluche, éventuellement), hépatite A et B, fièvre typhoïde. Selon le type de séjour, la vaccination préventive contre la rage et l’encéphalite japonaise est également souhaitable.

Risques alimentaires
L’absence d’hygiène alimentaire (eau et aliments) et d’hygiène des mains peut être responsable de diarrhées aiguës.
Il s’agit en conséquence :
– de ne consommer que de l’eau minérale en bouteille scellée ou de l’eau du robinet bouillie et filtrée;
– d’exiger, dans les restaurants, que le sceau de la bouteille soit ouvert devant vous;
– de se méfier des buffets des grands hôtels qui sont souvent re-servis d’un jour à l’autre. Eviter les mayonnaises, les sauces et les sucreries;
– d’assurer une bonne cuisson des aliments et de laver les fruits et crudités (du permanganate est disponible en pharmacie);
– d’éviter de consommer des produits alimentaires crus ou peu cuits, en particulier les viandes et les œufs;
– de se laver fréquemment les mains avec de l’eau et du savon ou un soluté hydro-alcoolique (disponible en pharmacie).

Dengue
La dengue est une maladie virale propagée par les moustiques, y compris durant la journée. Elle se manifeste par un syndrome grippal, avec douleurs musculaires et articulaires généralisées, et parfois une éruption cutanée. Elle peut revêtir plusieurs formes, dont une forme hémorragique de pronostic grave. La prise d’aspirine est déconseillée. Il est recommandé de consulter un médecin dès les premiers symptômes (en cas de fièvre notamment). Les moustiques vecteurs de la dengue se reproduisent en eau propre. Il convient de vider quotidiennement tout récipient petit ou grand contenant de l’eau à l’intérieur et à l’extérieur de l’habitation.
Au cours des mois d’octobre et de janvier, on constate une résurgence des cas de dengue dans différentes régions. Des infections hors de ces périodes sont toutefois possibles. Il convient, de façon générale, de respecter les mesures élémentaires de protection contre les moustiques (vêtements longs, utilisation de produits répulsifs, recours aux moustiquaires, etc.). Il n’existe pas de traitement médicamenteux préventif contre la dengue.

Paludisme
Cette maladie parasitaire (dont le nom en anglais est malaria) transmise par les piqûres de moustiques impose le recours à des mesures de protection individuelle (sprays, crèmes, diffuseurs électriques, moustiquaires…). A ces mesures, doit s’ajouter un traitement médicamenteux préventif adapté à chaque individu : il convient de s’adresser à votre médecin habituel ou à un centre médical de conseils aux voyageurs. Le traitement préventif devra être poursuivi après le retour en zone non impaludée durant une durée variant, selon le produit utilisé, de une à quatre semaines.
Le Bangladesh est classé en zone 3 par l’OMS. La quasi totalité des cas de paludisme se concentre dans le nord-est du pays et dans la région des Chittagong Hill Tracts (80% des cas), Dacca étant épargnée par la maladie.
En cas de symptômes de type « grippal » (fièvre, frissons, douleurs aux muscles, maux de tête, etc.) si vous êtes dans les Chittagong Hill Tracts consultez immédiatement un dispensaire de BRAC ou de l’UNDP et demandez un test rapide (une goutte de sang et trois minutes d’attente). En cas de test positif ou en l’absence de test, il est préférable de prendre un traitement préventif. Signalez à votre médecin que vous vous êtes rendu dans une zone impaludée. Le paludisme continue de tuer.

Grippe aviaire (H5N1)
Quelques cas de transmission à l’homme ont été relevés au cours des deux dernières années. Au début de l’année 2012, des nouveaux cas de grippe aviaire ont été observés entraînant l’abattage de milliers de volailles, la fermeture d’exploitations avicoles et de 6 des 16 marchés à la volaille de Dacca. Six personnes sont décédées des suites d’une grippe aviaire contractée au contact d’animaux contaminés.
Il est recommandé aux voyageurs d’éviter tout contact avec les volatiles et donc de ne pas se rendre dans des élevages et sur les marchés aux volailles et aux oiseaux.

Grippe A H1N1
Le nombre de cas augmente modérément au Bangladesh. Une vigilance accrue doit être observée depuis la recrudescence récente de cette infection. En cas de symptômes grippaux, il conviendra de se rendre dans un centre de santé compétent.

Virus Nipah
En raison de la propagation saisonnière du virus Nipah, transmis par la salive et les déjections de chauve-souris, il est recommandé d’éviter de consommer des fruits susceptibles d’avoir été contaminés par ces mammifères, notamment les dattes, ainsi que de boire du jus de dattes frais ou fermenté.

Adresses utiles sur place
L’infrastructure médicale est insuffisante. A Dacca, quelques établissements, dont l’ambassade de France pourra fournir une liste à jour, offrent des services médicaux acceptables.
Cependant, les problèmes médicaux sérieux nécessitent une évacuation sanitaire vers les hôpitaux de Bangkok ou de Singapour. En province, l’offre médicale est très déficiente, voire inexistante. Les établissements auxquels il est possible d’avoir recours à Dacca en cas d’urgence sont la clinique Wahab, Apollo Hospital, ainsi que le Centre international de recherche des maladies diarrhéiques, Bangladesh (ICDDR,B), « Clinique des voyageurs », spécialisée dans les troubles gastro-intestinaux des touristes et des expatriés.

 

Bhoutan

Vaccination
Le vaccin contre la fièvre jaune est obligatoire pour tout voyageur en provenance d’une zone où cette maladie sévit de façon endémique. Les vaccinations suivantes sont recommandées : diphtérie-tétanos-poliomyélite, hépatites virales A et B, fièvre typhoïde et, selon les conditions du voyage, rage et méningococcie. Le contrôle du BCG peut être utile. Demandez l’avis de votre médecin ou d’un centre de vaccinations internationales.

Altitude
Les personnes souffrant des effets de l’altitude doivent prendre les précautions usuelles contre le mal des montagnes. La capitale du pays, Thimphu, est située à 2400 m d’altitude, ainsi que l’aéroport de Paro.
Respecter les règles d’hygiène de base : se laver les mains fréquemment, boire de l’eau minérale en bouteille, consommer des légumes cuits et des fruits pelés, etc.

Paludisme
Prévention du paludisme (malaria) : cette maladie parasitaire transmise par les piqûres de moustiques impose le recours à des mesures de protection individuelle (sprays, crèmes, diffuseurs électriques, moustiquaires…) nécessaires seulement si les personnes séjournent dans le sud du Bhoutan ou au-dessous de 2000 mètres.
A ces mesures doit s’ajouter un traitement médicamenteux adapté à chaque individu : il convient de s’adresser à votre médecin habituel ou à un centre de conseils aux voyageurs.
Le traitement devra être poursuivi après le retour en France, pendant une durée variable selon le produit utilisé. Le pays est classé en zone 3.

Informations générales
Les infrastructures hospitalières bhoutanaises n’existent que dans les grandes villes et sont assez rudimentaires. Il n’y a pas de possibilité d’évacuation en urgence.
Consultez votre médecin traitant avant le départ et contractez une assurance de rapatriement sanitaire. Si vous partez en trek, vous devez vous assurer que vous êtes couvert par une clause prévoyant un éventuel rapatriement en hélicoptère vers l’Inde, même si cette possibilité n’existe pas dans certains endroits reculés.

Epidémie de grippe aviaire :
A ce jour, le Bhoutan ne présente aucune affection de grippe aviaire sur son territoire. Néanmoins, les recommandations générales d’hygiène ci-dessous, pour les voyageurs, qui visent à se protéger des infections microbiennes, sont préconisées :
• éviter de consommer des produits alimentaires crus ou peu cuits, en particulier les viandes et les œufs ;
• se laver régulièrement les mains avec de l’eau et du savon ou un soluté hydro-alcoolique qu’il est conseillé d’emporter dans ses bagages.

 

Birmanie

Informations générales
Consultez votre médecin (éventuellement votre dentiste) et souscrivez à une compagnie d’assistance couvrant les frais médicaux et de rapatriement sanitaire.

Dengue / chikungunya
Présence endémique de la dengue et du chikungunya: des précautions doivent être prises dans l’ensemble du pays. Ces maladies virales sont transmises par les piqûres de moustiques : il convient donc de respecter les mesures habituelles de protection (vêtements longs, produits anti-moustiques à utiliser sur la peau et sur les vêtements, diffuseurs électriques, air conditionné). La dengue pouvant prendre une forme potentiellement grave, il est vivement recommandé de consulter un médecin en cas de fièvre persistant plus de deux jours (la prise d’aspirine est déconseillée). Sur place, ou après le retour en France, la survenue de fièvre doit inciter à consulter un médecin.

Paludisme
Il n’y a pas de paludisme sur les sites touristiques en Birmanie et la prise d’un traitement médicamenteux n’est plus recommandée par l’OMS sauf si un voyage en zone forestière est envisagé (zones frontalières dont l’accès est souvent restreint). Dans ce dernier cas, il faudra consulter votre médecin avant le départ pour un traitement préventif et prendre avec vous aussi le traitement curatif, car aucun traitement préventif n’est efficace à 100%. Les mesures de protection de base sont les mêmes que pour la dengue, sauf que le moustique du paludisme (anophèle) pique la nuit, tandis que celui de la dengue (aedes) pique le jour. Sur place, ou après le retour en France, la survenue de fièvre doit inciter à consulter un médecin.

Encéphalite japonaise
Cette maladie, qui n’existe qu’en Asie, se transmet par des moustiques, en zone rurale. Ces cas peuvent être mortels ou engendrer des séquelles neurologiques graves. De ce fait, la vaccination contre l’encéphalite japonaise peut être nécessaire pour tout voyage prolongé (plus de 4 semaines) en zone rurale en Birmanie. Dans le cadre d’un voyage touristique, il semble que les mesures physiques (vêtements longs, répulsifs…) soient une arme efficace et suffisante. Le vaccin est actuellement disponible en Birmanie.

Vaccinations
La mise à jour de la vaccination diphtérie-tétanos-poliomyélite est conseillée. Autres vaccinations conseillées: fièvre typhoïde, hépatites virales A et B. En cas de séjour en zone rurale, la vaccination contre l’encéphalite japonaise peut être nécessaire. Dans tous les cas demandez conseil à votre médecin ou à un centre de vaccinations internationales.

Rage
La rage est présente en Birmanie avec plus d’une centaine de cas humains rapportés chaque année. Il est absolument déconseillé de caresser ou jouer avec les chiens et les chats en Birmanie. Pour les séjours prolongés en zone rurale et pour les enfants, la vaccination contre la rage pourra vous être conseillée par votre médecin. En cas de morsure par un animal en Birmanie, il faut consulter un médecin au plus vite à Rangoun ou Mandalay pour commencer un traitement anti-rabique. Les immunoglobulines humaines anti-rabiques ne sont pas disponibles en Birmanie. Dans tous les cas, demandez conseil à votre médecin ou à un centre de vaccinations internationales.

Hygiène alimentaire
Il est conseillé de ne pas boire l’eau du robinet :
• préférez les eaux en bouteilles capsulées ; A défaut, consommez de l’eau filtrée, bouillie et décontaminée ;
• évitez l’ingestion de glaçons, de jus de fruits frais, de légumes crus et de fruits non pelés ;
• évitez la consommation d’aliments (poisson, viande, volaille, lait) insuffisamment cuits ;
• veillez à un lavage régulier et soigneux des mains avant chaque repas.

Diarrhées
Les diarrhées (bactériennes, virales et parasitaires) sont fréquentes en Birmanie et sont la première cause de maladie chez le voyageur. Toute diarrhée accompagnée par du sang dans les selles avec fièvre doit faire immédiatement consulter un médecin à Rangoun ou Mandalay. Les enfants sont très susceptibles de se déshydrater et il est conseillé d’emporter des médicaments adaptés à leur âge et poids.

Grippe Aviaire
Les autorités birmanes ont signalé fin janvier 2011 l’apparition du virus H5N1 dans la ville de Sittwe (Etat de l’Arakan). En février 2010, le quartier Mayangon de Rangoun avait été touché. Dans ce type de cas, il convient d’observer les recommandations suivantes:
• se laver régulièrement les mains à l’eau et au savon ou avec un produit désinfectant (par exemple un soluté hydro-alcoolique qu’il est conseillé d’emporter dans ses bagages) ;
• ne consommer que des aliments bien cuits ;
• éviter tout contact avec les volailles vivantes ou mortes (éviter les sites d’élevages, ne pas manipuler les cadavres ou déchets d’oiseaux) ;
• éviter tout contact avec une surface apparaissant souillée par des fientes de volailles ou des déjections d’animaux.
Sur place, ou après le retour en France, la survenue de fièvre doit inciter à consulter un médecin.

VIH – Sida
Prévalence non négligeable du VIH – sida. Toute mesure de prévention est indispensable. En cas d’accident, le traitement « PEP » Post Exposure Prophylaxis est disponible à Rangoun.

Quelques règles simples
• Evitez les baignades dans les eaux stagnantes (risque d’infection parasitaire).
• Evitez de marcher pieds nus sur le sable et les sols humides.
• Ne caressez pas les animaux que vous rencontrez.
• Veillez à votre sécurité routière (port de la ceinture de sécurité en automobile ou du casque en moto).
• La mer peut être dangereuse en Birmanie, et les enfants doivent être surveillés au bord de la piscine. La plus grande prudence est recommandée pour la plongée sous-marine, car il n’y a pas de caisson hyperbare en Birmanie.
• Ne consommez jamais de médicaments achetés dans la rue.
• Emportez dans vos bagages les médicaments dont vous pourriez avoir besoin, en particulier vos médicaments habituels de France et les médicaments pour la diarrhée.

En cas d’urgence médicale
L’infrastructure hospitalière en dehors de Rangoun et de Mandalay est pauvre. Le personnel des hôtels/ agence de voyage savent vers quel centre de soins diriger un touriste souffrant. A Rangoun, les voyageurs peuvent s’adresser 24 heures sur 24 à la clinique SOS International dont l’équipe soignante comprend un médecin français.
En cas de maladie sérieuse, il est préférable de se rendre en Thaïlande ou à Singapour. N’oubliez pas de souscrire à une assurance évacuation / rapatriement et frais médicaux avant votre départ.

 

Brunei

VIH – Sida
Les autorités du Brunei exigent un test de dépistage du VIH – Sida pour toute personne désireuse de résider dans le pays. Les touristes ne sont pas soumis à cette formalité.

Informations générales
Les conditions d’hygiène sont acceptables dans le pays. Cependant, en cas d’incident ou de problème grave de santé nécessitant une hospitalisation en milieu spécialisé, il y a lieu d’envisager, sous contrôle du médecin traitant, une évacuation vers Singapour, Bangkok ou la France.
Avant le départ, consultez votre médecin traitant et contractez une assurance de rapatriement sanitaire.

Epidémie de grippe aviaire
A ce jour, Brunei n’a déclaré aucune nouvelle affection de grippe aviaire sur son territoire. Néanmoins, les recommandations générales d’hygiène ci-dessous, qui visent à se protéger des infections microbiennes, sont préconisées :
• éviter de consommer des produits alimentaires crus ou peu cuits, en particulier les viandes et les œufs ;
• se laver régulièrement les mains avec de l’eau et du savon ou un soluté hydro-alcoolique qu’il est conseillé d’emporter dans ses bagages.

Dengue
Une recrudescence des cas de dengue ayant été constatée au cours de l’année 2012, il est nécessaire de consulter un médecin si les symptômes de la maladie se manifestent (fièvre, maux de tête, douleurs thoraciques, nausées, infections respiratoires…). L’utilisation de répulsif pour insectes est recommandée dans les zones boisées.

 

Cambodge

Informations générales
Consultez votre médecin (éventuellement votre dentiste).
Les structures hospitalières de santé publique du Cambodge sont de niveau inégal et ne correspondent pas toujours aux standards internationaux. Il est en conséquence vivement recommandé de contracter une assurance avant le départ prévoyant le rapatriement.

Dengue
Présence endémique de la dengue : des précautions doivent être prises dans l’ensemble du pays. Cette maladie virale est transmise par les piqûres de moustiques : il convient donc de respecter les mesures habituelles de protection (vêtements longs, produits anti-moustiques à utiliser sur la peau et sur les vêtements, diffuseurs électriques). La dengue pouvant prendre une forme potentiellement grave, il est vivement recommandé de consulter un médecin en cas de fièvre (la prise d’aspirine est déconseillée). D’autres maladies virales, également transmises par les piqûres de moustiques, peuvent parfois survenir.

Paludisme
Prévention du paludisme (malaria) : maladie parasitaire transmise par les piqûres de moustiques qui impose le recours à des mesures de protection individuelle (sprays, crèmes, diffuseurs électriques, moustiquaires…). A ces mesures, doit s’ajouter un traitement médicamenteux adapté à chaque individu : il convient de s’adresser à votre médecin habituel ou à un centre de conseils aux voyageurs. Le traitement devra être poursuivi après le retour en France durant une durée variable selon le produit utilisé. Classification : zone 3 sauf Phnom Penh.

Choléra
Il est recommandé de veiller à la qualité des aliments et à leur bonne cuisson, d’éviter la consommation de crudités, de coquillages et de tous fruits ou légumes non pelés ou non lavés. Il est également conseillé de préférer l’eau en bouteille plutôt que l’eau du robinet et de se laver régulièrement les mains.

Rage
La rage est présente chez les chiens, les chats, les cochons et les singes. Il est vivement recommandé, en cas de morsure, de se rendre rapidement à la consultation de l’Institut Pasteur de Phnom Penh, où les vaccins sont disponibles.

Grippe Aviaire
Le Cambodge fait partie des pays touchés par l’épizootie de grippe aviaire. Il s’agit d’une maladie virale animale (volailles) exceptionnellement transmissible à l’homme. Le virus se transmet par voie aérienne (voie respiratoire), soit par contact direct, notamment avec les sécrétions respiratoires et les matières fécales des animaux malades, soit de façon indirecte par l’exposition à des matières contaminées (par l’intermédiaire de la nourriture, de l’eau, du matériel et des mains ou des vêtements souillés). Les espaces confinés favorisent la transmission du virus.
Il n’existe pas, pour l’heure, de raison de différer un quelconque déplacement professionnel ou touristique au Cambodge. La Direction Générale de la Santé recommande aux voyageurs d’éviter tout contact avec les volailles et les oiseaux, en évitant notamment de se rendre dans des élevages ou les marchés aux volatiles. Des recommandations générales d’hygiène, qui visent à se protéger des infections microbiennes, sont préconisées :
• éviter de consommer des produits alimentaires crus ou peu cuits, en particulier les viandes et les œufs ;
• se laver régulièrement les mains à l’eau et au savon ou avec un soluté hydro-alcoolique.

Entérovirus EV71 – syndrome pieds-mains-bouches
Plusieurs décès d’enfants en bas âge ont été constatés au Cambodge entre mars et octobre 2012. Ces décès étaient liés à l’entérovirus EV 71, généralement associé au syndrome pieds-mains-bouche. Jusqu’à présent, les victimes étaient en grande majorité issues d’un environnement défavorisé. Des cas sporadiques sont encore parfois détectés. Il convient de respecter les mesures habituelles d’hygiène de base (lavage des mains et hygiène alimentaire), et de consulter un médecin en cas de fièvre.

Vaccinations
La mise à jour de la vaccination diphtérie-tétanos-poliomyélite est conseillée. Autres vaccinations conseillées (selon conditions d’hygiène et durée du séjour) : fièvre typhoïde, hépatites virales A et B. Autres vaccinations : en cas de séjour en zone rurale, la vaccination contre l’encéphalite japonaise peut être nécessaire (à pratiquer dans un centre médical sur place). La vaccination contre la rage peut également être proposée (si besoin, présence du vaccin français à l’Institut Pasteur du Cambodge). Dans tous les cas demandez conseil à votre médecin ou à un centre de vaccinations internationales.

Animaux
Dans certaines régions, présence d’animaux venimeux (cobras, vipères, serpents bananiers, araignées) : l’approvisionnement en sérums antivenimeux est irrégulier.

Hygiène alimentaire
Il est conseillé de ne pas boire l’eau du robinet : préférer les eaux en bouteilles capsulées, d’origine locale ou importées. A défaut, filtrer l’eau et la faire bouillir avant consommation. Eviter la consommation de poisson, de viande et de volailles crus.

VIH – Sida
Le Cambodge est assez gravement affecté par le VIH – sida. Des mesures de prévention doivent être appliquées.

 

Chine

Informations générales
Consultez votre médecin (éventuellement votre dentiste) et souscrivez à une compagnie d’assistance couvrant les frais médicaux et de rapatriement sanitaire (y compris pour Hong Kong et Macao).
La situation sanitaire du pays, plus particulièrement dans les campagnes, reste encore déficiente, avec d’importantes variations selon les régions (risque d’infection important dans les zones tropicales ou subtropicales, presque nul sur le plateau tibétain ou celui, encore plus aride, du Xinjiang).
Cette situation ne présente pas, toutefois, un risque important pour le voyageur de passage, à condition que soient respectées quelques précautions de base, telles que laver soigneusement les fruits et les légumes (cf. risque amibien).
En cas de traitement médical régulier, il est conseillé d’avoir avec soi les médicaments nécessaires pour le séjour, les produits de substitution locaux n’étant pas toujours fiables. De même disposer de quelques médicaments de première nécessité peut être utile au voyageur.

Pollution atmosphérique
La ville de Pékin ainsi qu’un certain nombre de villes du nord et du centre de la Chine connaissent régulièrement des pics de pollution d’une intensité pouvant dépasser un index de qualité de l’air de 300, due à la présence massive de microparticules dans l’air.
Les particules et les polluants présents dans l’air peuvent être la cause d’inflammation des voies respiratoires, de diminution des capacités respiratoires entraînant des irritations, des difficultés, voire des douleurs respiratoires. L’air pollué peut également entraîner des irritations des yeux et interagir avec le système immunitaire.
Certaines catégories de personnes sont particulièrement sensibles à la pollution de l’air : il s’agit des personnes âgées, des enfants ainsi que de toute personne souffrant de maladies chroniques telles que asthme, bronchite chronique, emphysème ou insuffisance cardiaque.
Le seul moyen de résoudre les risques de problèmes de santé est de minimiser l’exposition à la pollution, notamment pour les catégories à risque.
Il est donc conseillé de :
• pour les personnes présentant les facteurs de risque mentionnés plus haut, se renseigner avant leur départ sur la qualité de l’air et de différer au besoin leur voyage ;
• pendant le séjour, en cas de pic de pollution réduire les sorties à l’extérieur (éventuellement, utiliser un masque filtrant de type N95 ou FFP2 à l’extérieur; bien que ces masques puissent en principe être achetés sur place, il est préférable de s’en munir avant le départ) ;
• réduire l’exercice physique ;
• garder les fenêtres et les portes fermées ;
• consulter immédiatement un médecin en cas de symptômes.
Des informations complémentaires sont accessibles sur le site de l’ambassade de France en Chine ou sur le site du Ministère français de la Santé dans lequel l’avis relatif aux conduites à tenir lors d’épisodes de pollution atmosphérique pourra être consulté.

Vaccinations
Aucun vaccin n’est obligatoire, toutefois, la mise à jour de la vaccination diphtérie-tétanos-polimyélite est vivement recommandée.
Autres vaccinations conseillées (selon les conditions d’hygiène et la durée du séjour) : fièvre typhoïde, hépatites virales A et B.
Autres vaccinations : en cas de séjour en zone rurale, la vaccination contre l’encéphalite japonaise peut être nécessaire.
La vaccination contre la fièvre jaune est obligatoire dans le cas d’un séjour préalable dans une zone d’endémie.

Rage
La Chine connaît une recrudescence du nombre de cas de rage. La plus grande prudence vis-à-vis des animaux errants est recommandée sur l’ensemble du territoire, villes incluses. La prévention repose, d’abord et avant tout sur l’absence de contact avec des animaux suspects, ensuite sur la vaccination préventive en cas de risque supposé d’exposition (professions à risques, enfants en bas âge, séjour en milieu rural ou éloigné des villes principales).
En cas de morsure, il est impératif de consulter immédiatement un médecin.

Paludisme
Le paludisme reste très répandu dans le sud et le centre du pays (en particulier dans les provinces du Yunnan et de Hainan, classées en zone 3, et des provinces de l’Anhui, Henan, Hubei, Guizhou et de Jiangsu, classées en zone 1). Dans ces régions, il est impératif de se protéger contre les piqûres de moustiques (sprays anti-moustiques) et de prendre une chimio-prophylaxie en fonction de la durée du séjour (prendre l’avis de son médecin traitant).

Dengue
Une certaine vigilance est recommandée par rapport à la dengue, maladie dont le vecteur est le moustique. Des mesures préventives peuvent être prises : utilisation de produits répulsifs cutanés et de moustiquaires. Il n’existe aucun vaccin. Les symptômes de cette maladie s’apparentent au syndrome grippal (fièvre, courbatures, maux de tête). Cette maladie pouvant parfois prendre une forme hémorragique, l’utilisation d’aspirine est déconseillée.

Encéphalite japonaise
Cette maladie, qui n’existe qu’en Asie, se transmet par des moustiques, en zone rurale. La vaccination contre l’encéphalite japonaise peut être nécessaire en cas de voyage prolongé en zone rurale.

Hygiène alimentaire, hygiène de l’eau
De manière générale, il est préférable de consommer de l’eau en bouteilles capsulées.

Grippe
La grippe peut sévir sous différentes formes en Chine, qui peuvent dans certaines conditions être épidémiques. Si en 2009-2010, l’épidémie de Grippe A/H1N1 a fait plusieurs centaines de victimes en Chine, l’activité du virus est très faible depuis la fin de l’hiver 2010. Les contrôles à l’arrivée des vols internationaux, initialement très stricts, ont pratiquement été levés.
On a recensé depuis 2004 une quarantaine de cas humains de grippe A/H5N1 (grippe aviaire) en Chine, qui reste l’un des plus à risque en ce qui concerne cette épizootie. Depuis mars 2013, les autorités sanitaires chinoises font état de l’émergence de plusieurs dizaines de cas humains de grippe aviaire de type A (H7N9), dont plusieurs décès. Il s’agit des premiers cas de transmission à l’homme de cette souche de virus.
Des cas d’infection par H7N9 ont été déclarés dans plusieurs provinces et villes de Chine, la grande majorité des cas restant concentrée sur Shanghai et les provinces limitrophes. Les autorités chinoises ont renforcé les mesures de surveillance des populations d’oiseaux et des cas humains de grippe, et communiquent régulièrement les résultats en liaison avec l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS). A la suite de la déclaration des premiers cas, plusieurs mesures communes de renforcement de la surveillance et de fermeture et désinfection des marchés ont été prises par les provinces et les villes touchées. Toutefois, depuis cet été tous les marchés aux volailles ont été rouverts. Des cas humains continuent d’être signalés sporadiquement.
La grippe aviaire est une maladie virale animale (volailles, porcs) exceptionnellement transmissible de l’animal à l’homme. Ses symptômes sont ceux d’une grippe tels que fièvre, toux, douleurs musculaires, fatigue… Des mesures d’hygiène classiques sont recommandées pour limiter les risques de transmission :
* se tenir à distance des élevages de volailles et de porcs, des marchés d’animaux vivants, des fermes ou des zoos, des combats de coqs ; * ne pas manipuler les cadavres d’oiseaux et d’éviter le contact avec leurs déjections ; * ne pas ramener de volaille vivante (y compris des poussins ou des oiseaux d’ornements) à son domicile ; * se laver les mains régulièrement avec de l’eau savonneuse ou avec des solutions de lavage hydro-alcooliques ; * éviter de marcher pieds nus ou en sandales dans les marchés ou à proximité d’élevage de volailles (penser à laver soigneusement les pieds des enfants). * éviter la consommation de produits alimentaires crus ou peu cuits, en particulier les viandes et les œufs ;
En cas de forte fièvre et de difficultés respiratoires, il convient de consulter un médecin sans délai.
Pour toute information complémentaire, veuillez consulter le site internet du ministère français de la Santé.

Infection par le virus VIH-Sida
L’épidémie du VIH-Sida en Chine a progressé rapidement sur l’ensemble du territoire. Les mesures préventives doivent être scrupuleusement respectées par les voyageurs.
L’entrée des étrangers en Chine n’est pas conditionnée par la présentation d’un certificat de non-séropositivité dans le cadre d’un séjour touristique, d’une visite familiale, d’un voyage d’affaires ou d’un séjour d’études ou de stage inférieur à 6 mois (visas L et F). En revanche, des tests de dépistage sont effectués au cours des bilans de santé imposés aux demandeurs de visas d’études (X) et professionnel (Z) pour des séjours supérieurs à 6 mois, lors de l’établissement ou du renouvellement de leur titre de séjour.

Maladie « main-pied-bouche »
Cette maladie bénigne en France prend la forme d’épidémies mortelles en Chine. Touchant principalement les enfants, et en particulier les moins de 5 ans, la maladie se manifeste par de la fièvre, de petites ulcérations dans la bouche et une éruption cutanée des mains et des pieds.
Cette maladie est principalement contagieuse via les secrétions (salive, mouchage, urine, selles). Quoique d’évolution généralement bénigne, des complications (notamment neurologiques) peuvent survenir.
Elle survient principalement au printemps et à l’été. Il convient donc :
• d’éviter le contact des enfants sains avec les enfants malades jusqu’à leur guérison ;
• de surveiller la montée de fièvre en cas de contact avec un enfant malade ;
• de se laver les mains consciencieusement après avoir changé un nourrisson ;
• de se laver les mains et de laver celles des enfants après chaque passage aux toilettes, après chaque mouchage et avant chaque repas.
Il est recommandé de consulter un médecin en cas de fièvre ou d’éruption cutanée.

Assurance – Assistance
RAPPEL : les voyageurs doivent veiller, quel que soit le motif de leur déplacement (tourisme, études, travail, etc) à disposer d’une couverture maladie et d’une assurance rapatriement.
Il est vivement conseillé, y compris pour Hong Kong et Macao, de consulter le médecin traitant avant le départ et contracter une assurance de rapatriement sanitaire.

 

Corée du Nord

Informations générales
Demandez conseil à votre médecin et souscrivez à une compagnie d’assistance couvrant les frais médicaux et le rapatriement sanitaire. Il faut toutefois savoir que les évacuations médicales sont très difficiles à organiser en Corée du Nord. Les personnes dont l’état de santé est instable doivent donc prendre en considération ce paramètre avant d’y effectuer un voyage.

Capacités du réseau de soins
Les hôpitaux nord coréens sont très déficients, à l’exception de ceux de la capitale. Il est rare d’y trouver du personnel parlant une langue étrangère occidentale. A Pyongyang, le seul établissement ouvert aux étrangers est « l’hôpital de l’amitié », dont la qualité des prestations est insuffisante.
Il est recommandé d’éviter de subir toute intervention chirurgicale dans un hôpital nord coréen.
Il est difficile de se procurer des médicaments. À cet égard, il est recommandé de se constituer une petite pharmacie adaptée à ses propres besoins (consulter son médecin).

Vaccinations
Dans la perspective d’un voyage en Corée du Nord, il est essentiel de mettre à jour ses vaccinations contre la diphtérie, le tétanos, la poliomyélite et la coqueluche. Par ailleurs, les vaccinations suivantes sont recommandées:
– hépatites A et B (très répandue dans le pays)
– fièvre typhoïde
– selon les conditions de voyage, vaccination anti rabique et encéphalite japonaise
Demandez l’avis de votre médecin ou d’un centre de vaccinations internationales.
Paludisme
Pour ceux qui souhaitent voyager dans les régions du sud du pays, où le paludisme est présent, mais sous une forme limitée, une prophylaxie appropriée est recommandée et des mesures préventives contre les moustiques sont à prendre. Vous devez consulter votre médecin sur la meilleure prévention adaptée à votre situation.

Grippe A/H1N1
La Corée fait partie des pays qui ont connu une épidémie de grippe A.

Epidémie de grippe aviaire
En mars 2005, les autorités de la République populaire démocratique de Corée ont rapporté des cas de grippe aviaire dans certains élevages de volailles du pays, (y compris près de Pyongyang). La Direction Générale de la Santé recommande aux voyageurs d’éviter tout contact avec les volailles et les oiseaux, c’est-à-dire de ne pas se rendre dans des élevages ni sur les marchés aux volatiles. Les recommandations générales d’hygiène lors des voyages dans les pays en développement, qui visent à se protéger des infections microbiennes, sont préconisées.

Hygiène alimentaire
Il est préférable de consommer de l’eau en bouteilles capsulées ou de filtrer/bouillir l’eau du robinet. Veillez à un lavage régulier et soigneux des mains avant chaque repas et évitez de consommer les aliments crus.

Quelques règles simples :
• veillez à votre sécurité routière (port de la ceinture de sécurité en automobile ou du casque en moto).
• emportez dans vos bagages en quantité suffisante les médicaments que vous prenez couramment et les médicaments dont vous pourriez avoir besoin.

 

Corée du Sud

Informations générales
Demandez conseil à votre médecin (éventuellement votre dentiste) et souscrivez à une compagnie d’assistance couvrant les frais médicaux et le rapatriement sanitaire.
Par précaution, il est recommandé de repérer l’assistance médicale la plus proche (médecin d’hôtel ou hôpital, numéro d’urgence). Attention, en Corée les médecins ne parlent pas couramment l’anglais. On trouve des médecins anglophones dans quelques grands hôpitaux dotés de services internationaux, situés essentiellement à Séoul, et dans quelques autres grandes villes du pays (voir rubrique « Numéros utiles »).

Grippe A/H1N1
La Corée fait partie des pays qui ont connu une épidémie de grippe A. Il est recommandé de se tenir informé de l’évolution de la situation et des mesures de prévention à respecter, en consultant notamment le site suivant :

Epidémie de grippe aviaire
La Corée du sud a été touchée par l’épizootie de grippe aviaire à plusieurs reprises ces dernières années . La Direction Générale de la Santé recommande aux voyageurs d’éviter tout contact avec les volailles et les oiseaux, c’est-à-dire de ne pas se rendre dans des élevages ni sur les marchés aux volatiles. Les recommandations générales d’hygiène lors des voyages dans les pays en développement, qui visent à se protéger des infections microbiennes, sont préconisées.

Paludisme
Il n’est pas nécessaire de prendre des médicaments en prévention du paludisme pour séjourner en Corée. Il existe toutefois des zones à risque au nord du pays : zones rurales dans la partie nord des provinces de Gyeonggi et Gangwon, y compris la zone démilitarisée (DMZ). Vous devez consulter votre médecin sur la meilleure prévention adaptée à votre situation. Les mesures de prévention contre les piqûres de moustiques, notamment de mai à septembre, sont recommandées. Elles incluent la restriction des sorties le soir et la nuit dans les zones à risque, le port de vêtements longs, les répulsifs. En cas de symptômes tels que fièvres, céphalées, frissons, sueurs, douleurs généralisées, nausées, vomissements, fatigue, notamment après un séjour dans une zone à risque, consulter un médecin.

Vaccinations
Grippe saisonnière et la grippe A/H1N1 : consultez votre médecin et les recommandations en ligne
Encéphalite japonaise : cas rares et sporadiques, généralement dans les zones rurales (rizières) et principalement de mai à octobre. Cette vaccination est incluse dans le calendrier vaccinal officiel en Corée. La recommandation de la vaccination dépend de la durée et du lieu de séjour (personnes vivant dans les campagnes, avec des activités en extérieur). La prévention contre les piqûres de moustiques reste une mesure essentielle, même après la vaccination.

Hygiène alimentaire
Il est préférable de consommer de l’eau en bouteilles capsulées ou de filtrer/bouillir l’eau du robinet. Veillez à un lavage régulier et soigneux des mains avant chaque repas.

Quelques règles simples
• Veillez à votre sécurité routière (port de la ceinture de sécurité en automobile ou du casque en moto).
• Emportez dans vos bagages en quantité suffisante les médicaments que vous prenez couramment et les médicaments dont vous pourriez avoir besoin.

 

Hong Kong

Vaccinations
Aucun vaccin n’est obligatoire, toutefois, la mise à jour de la vaccination diphtérie-tétanos-polimyélite est vivement recommandée.
Autres vaccinations conseillées (selon les conditions d’hygiène et la durée du séjour) : fièvre typhoïde, hépatites virales A et B.
Autres vaccinations : en cas de séjour en zone rurale, la vaccination contre l’encéphalite japonaise peut être nécessaire.
La vaccination contre la fièvre jaune est obligatoire dans le cas d’un séjour préalable dans une zone d’endémie.

Rage
La Chine connaît une recrudescence du nombre de cas de rage. La plus grande prudence vis-à-vis des animaux errants est recommandée sur l’ensemble du territoire, villes incluses. La prévention repose, d’abord et avant tout sur l’absence de contact avec des animaux suspects, ensuite sur la vaccination préventive en cas de risque supposé d’exposition (professions à risques, enfants en bas âge, séjour en milieu rural ou éloigné des villes principales).
En cas de morsure, il est impératif de consulter immédiatement un médecin.

Paludisme
Le paludisme reste très répandu dans le sud et le centre du pays (en particulier dans les provinces du Yunnan et de Hainan, classées en zone 3, et des provinces de l’Anhui, Henan, Hubei, Guizhou et de Jiangsu, classées en zone 1). Dans ces régions, il est impératif de se protéger contre les piqûres de moustiques (sprays anti-moustiques) et de prendre une chimio-prophylaxie en fonction de la durée du séjour (prendre l’avis de son médecin traitant).

Dengue
Une certaine vigilance est recommandée par rapport à la dengue, maladie dont le vecteur est le moustique. Des mesures préventives peuvent être prises : utilisation de produits répulsifs cutanés et de moustiquaires. Il n’existe aucun vaccin. Les symptômes de cette maladie s’apparentent au syndrome grippal (fièvre, courbatures, maux de tête). Cette maladie pouvant parfois prendre une forme hémorragique, l’utilisation d’aspirine est déconseillée.

Encéphalite japonaise
Cette maladie, qui n’existe qu’en Asie, se transmet par des moustiques, en zone rurale. La vaccination contre l’encéphalite japonaise peut être nécessaire en cas de voyage prolongé en zone rurale.

Hygiène alimentaire, hygiène de l’eau
De manière générale, il est préférable de consommer de l’eau en bouteilles capsulées.

Grippe
La grippe peut sévir sous différentes formes en Chine, qui peuvent dans certaines conditions être épidémiques. Si en 2009-2010, l’épidémie de Grippe A/H1N1 a fait plusieurs centaines de victimes en Chine, l’activité du virus est très faible depuis la fin de l’hiver 2010. Les contrôles à l’arrivée des vols internationaux, initialement très stricts, ont pratiquement été levés.
On a recensé depuis 2004 une quarantaine de cas humains de grippe A/H5N1 (grippe aviaire) en Chine, qui reste l’un des plus à risque en ce qui concerne cette épizootie. Depuis mars 2013, les autorités sanitaires chinoises font état de l’émergence de plusieurs dizaines de cas humains de grippe aviaire de type A (H7N9), dont plusieurs décès. Il s’agit des premiers cas de transmission à l’homme de cette souche de virus.
Des cas d’infection par H7N9 ont été déclarés dans plusieurs provinces et villes de Chine, la grande majorité des cas restant concentrée sur Shanghai et les provinces limitrophes. Les autorités chinoises ont renforcé les mesures de surveillance des populations d’oiseaux et des cas humains de grippe, et communiquent régulièrement les résultats en liaison avec l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS). A la suite de la déclaration des premiers cas, plusieurs mesures communes de renforcement de la surveillance et de fermeture et désinfection des marchés ont été prises par les provinces et les villes touchées. Toutefois, depuis cet été tous les marchés aux volailles ont été rouverts. Des cas humains continuent d’être signalés sporadiquement.
La grippe aviaire est une maladie virale animale (volailles, porcs) exceptionnellement transmissible de l’animal à l’homme. Ses symptômes sont ceux d’une grippe tels que fièvre, toux, douleurs musculaires, fatigue… Des mesures d’hygiène classiques sont recommandées pour limiter les risques de transmission :
* se tenir à distance des élevages de volailles et de porcs, des marchés d’animaux vivants, des fermes ou des zoos, des combats de coqs ; * ne pas manipuler les cadavres d’oiseaux et d’éviter le contact avec leurs déjections ; * ne pas ramener de volaille vivante (y compris des poussins ou des oiseaux d’ornements) à son domicile ; * se laver les mains régulièrement avec de l’eau savonneuse ou avec des solutions de lavage hydro-alcooliques ; * éviter de marcher pieds nus ou en sandales dans les marchés ou à proximité d’élevage de volailles (penser à laver soigneusement les pieds des enfants). * éviter la consommation de produits alimentaires crus ou peu cuits, en particulier les viandes et les œufs ;
En cas de forte fièvre et de difficultés respiratoires, il convient de consulter un médecin sans délai.
Pour toute information complémentaire, veuillez consulter le site internet du ministère français de la Santé.

Infection par le virus VIH-Sida
L’épidémie du VIH-Sida en Chine a progressé rapidement sur l’ensemble du territoire. Les mesures préventives doivent être scrupuleusement respectées par les voyageurs.
L’entrée des étrangers en Chine n’est pas conditionnée par la présentation d’un certificat de non-séropositivité dans le cadre d’un séjour touristique, d’une visite familiale, d’un voyage d’affaires ou d’un séjour d’études ou de stage inférieur à 6 mois (visas L et F). En revanche, des tests de dépistage sont effectués au cours des bilans de santé imposés aux demandeurs de visas d’études (X) et professionnel (Z) pour des séjours supérieurs à 6 mois, lors de l’établissement ou du renouvellement de leur titre de séjour.

Maladie « main-pied-bouche »
Cette maladie bénigne en France prend la forme d’épidémies mortelles en Chine. Touchant principalement les enfants, et en particulier les moins de 5 ans, la maladie se manifeste par de la fièvre, de petites ulcérations dans la bouche et une éruption cutanée des mains et des pieds.
Cette maladie est principalement contagieuse via les secrétions (salive, mouchage, urine, selles). Quoique d’évolution généralement bénigne, des complications (notamment neurologiques) peuvent survenir.
Elle survient principalement au printemps et à l’été. Il convient donc :
• d’éviter le contact des enfants sains avec les enfants malades jusqu’à leur guérison ;
• de surveiller la montée de fièvre en cas de contact avec un enfant malade ;
• de se laver les mains consciencieusement après avoir changé un nourrisson ;
• de se laver les mains et de laver celles des enfants après chaque passage aux toilettes, après chaque mouchage et avant chaque repas.
Il est recommandé de consulter un médecin en cas de fièvre ou d’éruption cutanée.

Assurance – Assistance
RAPPEL : les voyageurs doivent veiller, quel que soit le motif de leur déplacement (tourisme, études, travail, etc) à disposer d’une couverture maladie et d’une assurance rapatriement.
Il est vivement conseillé, y compris pour Hong Kong et Macao, de consulter le médecin traitant avant le départ et contracter une assurance de rapatriement sanitaire.

 

Inde

Informations générales
Un séjour en Inde implique impérativement pour tout voyageur de prendre diverses précautions de santé. La rubrique ci-dessous mentionne les indications essentielles. Toutefois, ces indications ne sauraient dispenser d’une consultation avant le départ auprès de son médecin traitant et/ou auprès d’un centre hospitalier spécialisé dans la médecine des voyages. Il est préférable de prévoir cette consultation assez longtemps avant la date de départ, notamment pour permettre les rappels de vaccins si besoin est. Autre point important : il est nécessaire de contracter en France une assurance couvrant les frais médicaux et ceux de rapatriement sanitaire.

Mesures d’hygiène alimentaire
• Se laver fréquemment les mains, au minimum avant chaque repas (il existe en pharmacie des solutions antimicrobiennes à utiliser sans rinçage, utiles en cas d’excursions).
• Ne pas consommer l’eau du robinet, qui n’est pas potable. Ne boire que de l’eau en bouteille capsulée (par exemple de la marque « Himalayan » ou « Pondichéry »). En cas d’impossibilité, de l’eau bouillie 30 minutes puis filtrée.
• Éviter la consommation de boissons naturelles type jus de fruits pressés. Ne pas consommer de nourriture achetée dans la rue.
• Viandes et poissons/crustacés doivent être bien cuits avant consommation (poissons et crustacés à proscrire dans la région de Delhi entre fin mars et début octobre à cause de la forte chaleur et des risques de rupture de la chaîne du froid).

Vaccinations
• Aucune vaccination n’est obligatoire (sauf pour les voyageurs en provenance d’Afrique, d’Amérique latine et de Papouasie-Nouvelle-Guinée qui doivent présenter un certificat de vaccination contre la fièvre jaune).
• Il est cependant vivement conseillé de mettre à jour les vaccinations suivantes: Diphtérie-Tétanos-Poliomyélite, fièvre typhoïde, hépatites virales A et B.
• A la suite de la découverte de cas de méningite bactérienne à New Delhi, l’attention des voyageurs est attirée sur l’opportunité d’avoir une vaccination anti-méningococcique à jour. Les piscines publiques et les zones les plus densément peuplées sont plus particulièrement à éviter.
• Pour des séjours de longue durée, la vaccination contre la rage peut être recommandée.
• Enfin, pour des séjours en zone rurale, une vaccination contre l’encéphalite japonaise peut être nécessaire. Outre la vaccination, cette maladie virale étant transmise par les piqûres de moustiques, il est nécessaire de recourir à des mesures de protection contre les moustiques (sprays répulsifs).

Grippe H1N1
Depuis mars 2012, le virus H1N1 est réapparu à Pune et à Bombay causant 6 décès. Il est vivement recommandé à toutes les personnes effectuant un séjour en Inde (notamment à Pune et à Bombay) de se vacciner contre la grippe saisonnière, et d’observer des mesures d’hygiène élémentaires (hygiène des mains notamment).

Tuberculose
Des cas de tuberculose multi-résistante ou TDR-TB (totally drug-resistant) sont également signalés à Bombay et dans sa région. Il est vivement recommandé à toutes les personnes effectuant un séjour en Inde (notamment dans le secteur de Pune et Bombay) de s’assurer que sa vaccination anti-tuberculeuse est à jour. Dans tous les cas, les précautions élémentaires d’hygiène sont vivement recommandées :
• ne pas toucher ses yeux, son nez, ou sa bouche après avoir éternué ou toussé ;
• se couvrir la bouche et le nez en éternuant et en toussant;
• se laver les mains fréquemment au savon et à l’eau, ou en utilisant un gel désinfectant ;
• consulter un médecin en cas de fièvre ou de symptômes inhabituels.

Chikungunya
L’OMS a confirmé la présence du chikungunya dans plusieurs régions de l’Inde (Delhi, Kerala, Goa, Andhra Pradesh, Gujarat, Karnataka, Maharashtra, Orissa, Territoire de Pondichéry, …). Cette maladie virale, qui sévit épisodiquement en Inde, se transmet par les piqures de moustiques et impose le recours à des mesures de protection individuelles (sprays, crèmes, diffuseurs électriques, moustiquaires…), nécessaires également pour la prévention du paludisme et de la dengue (cf. ci-dessous).

Paludisme
Le paludisme (ou malaria) est une maladie parasitaire (potentiellement grave) transmise par les piqures de moustiques.
Le risque est faible dans les grandes villes (Delhi, Bombay), mais il ne peut jamais être considéré comme nul, surtout durant les périodes de mousson (juin à septembre), propices à la recrudescence des moustiques. Le risque est plus fort hors des grandes villes. Classification de l’Inde par l’Organisation Mondiale de la Santé : zone 2 (Etat d’Assam : zone 3).
Il existe deux formes de prévention complémentaire du paludisme : la protection contre les moustiques et le traitement médicamenteux. Les mesures classiques de protection contre les moustiques durant la soirée et la nuit sont fortement recommandées (sprays, crèmes, diffuseurs électriques, moustiquaires…). Pour ce qui est du traitement médicamenteux, il convient de s’adresser avant le départ à son médecin traitant ou à un centre hospitalier spécialisé dans la médecine des voyages. Le traitement devra être poursuivi après le retour en France durant une durée variable selon le produit utilisé.

Dengue
La dengue est une maladie transmise par les moustiques, y compris durant la journée. Elle se manifeste habituellement par un syndrome grippal (fièvre, douleurs musculaires et articulaires, et parfois une éruption cutanée). Dans de rares cas, elle peut se compliquer d’une forme hémorragique (rare en Inde). La prise d’aspirine est déconseillée.
En liaison avec la période de fin de mousson, on constate une résurgence des cas de dengue dans différentes régions. Il convient de façon générale de respecter les mesures élémentaires de protection contre les moustiques (vêtements longs, utilisation de produits répulsifs, recours aux moustiquaires, etc.). Il n’existe pas de traitement médicamenteux préventif ni de vaccin contre la dengue.

Troubles respiratoires
Il est recommandé aux personnes se rendant dans les zones montagneuses du nord de l’Inde (exemple : Ladakh) de faire preuve d’une grande prudence en cas d’apparition de troubles respiratoires. Une préparation physique préalable et adaptée est conseillée aux personnes souhaitant entreprendre une randonnée en altitude. En cas de trouble respiratoire, il convient de redescendre dans les zones de plus faible altitude et dans tous les cas de ne pas poursuivre l’ascension. En raison de la pollution dans les grandes villes, la prudence est recommandée pour les personnes ayant des antécédents en matière de troubles respiratoires.

Quelques règles simples
• Évitez les baignades dans les eaux stagnantes (risque d’infection parasitaire).
• Évitez de marcher pieds nus sur le sable et les sols humides.
• Ne caressez pas les animaux que vous rencontrez.
• Veillez à votre sécurité routière (port de la ceinture de sécurité).

VIH – SIDA
Les cas de VIH – SIDA, bien que difficiles à chiffrer (plus de 5 millions de séro-positifs selon les estimations de l’agence gouvernementale indienne NACO), sont de plus en plus nombreux. Des mesures de protection individuelles s’imposent.

 

Indonésie

Informations générales
Consultez votre médecin (éventuellement votre dentiste) et souscrivez à une compagnie d’assistance couvrant les frais médicaux et de rapatriement sanitaire en veillant, le cas échéant, à être couvert également pour un séjour à l’étranger de plus de 90 jours.

Rage
Plusieurs dizaines de cas de rage sont rapportés, en particulier dans l’île de Bali. Selon les modalités et la durée du séjour, la vaccination contre la rage peut être recommandée. Il convient d’adopter une attitude prudente vis-à-vis des animaux (chiens, singes, animaux errants). Afin d’éviter tout risque de morsure, il est déconseillé de les approcher et de les caresser. En cas de morsure, il est impératif de laver soigneusement la zone de morsure (à l’eau et au savon) et de consulter un médecin sans tarder pour bénéficier, si nécessaire, de soins anti-rabiques appropriés.

Paludisme (malaria)
Maladie parasitaire transmise par les piqûres de moustiques qui impose le recours à des mesures de protection individuelle (sprays, crèmes, diffuseurs électriques, moustiquaires…). A ces mesures, doit s’ajouter un traitement médicamenteux adapté à chaque individu : il convient de s’adresser à votre médecin habituel ou à un centre de conseils aux voyageurs. Le traitement devra être poursuivi après le retour en France durant une durée variable selon le produit utilisé. Classification : Bali : pas de chimioprophylaxie; ailleurs zone 3 .

Dengue
On constate une recrudescence de cas de dengue en Indonésie. Six provinces ont été placées en état d’alerte maximale : Jakarta, ouest de Java, est de Kalimantan, sud de Sulawesi, ouest et est de Tenggara. Cette maladie virale est transmise par les piqûres de moustiques : il convient donc de respecter les mesures habituelles de protection (vêtements longs, produits anti-moustiques à utiliser sur la peau et sur les vêtements, diffuseurs électriques, moustiquaires). La dengue pouvant prendre une forme potentiellement grave il est vivement recommandé de consulter un médecin en cas de fièvre (la prise d’aspirine est déconseillée).

Encéphalite japonaise
Cette maladie, qui n’existe qu’en Asie, se transmet par des moustiques, en zone rurale. Bien que rare, quelques cas sont signalés chaque année. Un vaccin existe et peut être administré dans dans un centre médical sur place. Dans le cadre d’un voyage touristique, il semble que les mesures physiques (vêtements longs, répulsifs…) soient une arme efficace.

Vaccinations
La mise à jour de la vaccination diphtérie-tétanos-poliomyélite est conseillée.
• Poliomyélite : quelques cas de poliomyélite ont été déclarés dans la région de Sukabumi (située à 120 km de Jakarta) et dans Java-Ouest. Il est recommandé aux voyageurs arrivant en Indonésie de s’assurer que leur vaccination anti-poliomyélite est bien à jour.
• Autres vaccinations conseillées (selon conditions d’hygiène et durée du séjour) : fièvre typhoïde, hépatites virales A et B.
Dans tous les cas il convient de prendre l’avis de votre médecin ou d’un centre de vaccinations internationales.
Hygiène alimentaire
Il est conseillé de ne pas boire l’eau du robinet : préférer les eaux en bouteilles capsulées, d’origine locale ou importées. A défaut, filtrer l’eau et la faire bouillir avant consommation. Eviter la consommation de poisson, de viande et de volailles crus.

VIH – Sida
Prévalence non négligeable du VIH – sida. Des mesures de prévention doivent être appliquées.

Epidémie de grippe aviaire
La Direction Générale de la Santé recommande aux voyageurs d’éviter tout contact avec les volailles et les oiseaux, c’est-à-dire de ne pas se rendre dans des élevages ni sur les marchés aux volatiles. Les recommandations générales d’hygiène lors des voyages dans les pays en développement, qui visent à se protéger des infections microbiennes, sont préconisées : éviter de consommer des produits alimentaires crus ou peu cuits, en particulier les viandes et les œufs ; se laver régulièrement les mains à l’eau et au savon ou un soluté hydro-alcoolique. Le virus se transmet par voie aérienne (voie respiratoire) soit par contact direct, notamment avec les sécrétions respiratoires et les matières fécales des animaux malades, soit de façon indirecte par l’exposition à des matières contaminées (par l’intermédiaire de la nourriture, de l’eau, du matériel et des mains ou des vêtements souillés). Les espaces confinés favorisent la transmission du virus.

Conseils généraux
Les hôpitaux privés sont à préférer aux hôpitaux publics. En cas de problème sanitaire important, une évacuation sur Singapour (1h30) ou la France devra être envisagée. Avant le départ, consulter le médecin traitant et contracter une assurance de rapatriement sanitaire.

 

Japon

Informations générales
Il est recommandé, comme avant tout voyage à l’étranger, de consulter un médecin avant le départ et contracter une assurance de rapatriement sanitaire couvrant également les frais de soins et d’hospitalisation (très élevés au Japon).

Vaccinations
Aucune vaccination n’est obligatoire, hormis pour les personnes en provenance de zones à risque, en particulier les pays touchés par la fièvre jaune.
On note actuellement une recrudescence des cas de rubéole au Japon avec 254 cas observés en janvier 2013, soit 13 fois le nombre constaté en janvier 2012. Il est recommandé aux voyageurs de vérifier que leurs vaccinations sont bien à jour.
Un voyage au Japon peut être l’occasion de vérifier la validité de ses vaccinations habituelles, en particulier celles contre la Diphtérie, le Tétanos, la Poliomyélite et la Coqueluche (DTP Coq). Par ailleurs, pour des séjours de longue durée en région rurale (et à certaines saisons), les vaccinations contre l’hépatite A, l’hépatite B, la Typhoïde ou l’encéphalite japonaise peuvent être conseillées.

Suivi de la contamination alimentaire après l’accident de Fukushima
Depuis l’accident nucléaire de la centrale de Fukushima, des contrôles sanitaires sont effectués sur les produits agricoles provenant des régions où la mesure de la contamination a montré un dépassement des seuils légaux, plus particulièrement dans les préfectures de Fukushima, Iwate et Miyagi. Depuis le 1er avril 2012, les seuils ont été abaissés (plus sévères). En cas de contrôle positif, le produit est retiré du circuit de distribution.
Au Japon, l’étiquetage des denrées indique obligatoirement leur lieu de production. Le consommateur peut en outre s’adresser au commerçant.
Les notes publiées sur son site par l’Institut national de radioprotection et de sûreté nucléaire (IRSN) constituent également une source utile d’information.

Importation de médicaments
En cas de traitement médical hors substance narcotique, il est normalement possible d’importer sans autorisation le médicament prescrit sur ordonnance pour une durée d’un mois. Au delà de cette quantité, une autorisation est nécessaire.
L’importation de substances narcotiques telles que morphine, codéine, oxycodone, pethidine, hydrocodone… relève de la loi sur le contrôle des narcotiques et psychotropes et ne peut intervenir sans une autorisation préalable nécessitant un délai d’instruction d’un mois minimum.
L’importation de méthadone est strictement interdite et le produit ne peut être acquis localement.

 

Kazakhstan

Informations générales
Consulter votre médecin, éventuellement votre dentiste, et contracter une assurance.

Vaccinations
Les vaccinations diphtérie, tétanos, poliomyélite, hépatites A et B, typhoïde et méningite sont conseillées.

Divers
Il est formellement déconseillé de boire l’eau du robinet, non potable.
Présentation obligatoire d’un test de dépistage du sida lors de l’enregistrement auprès de l’OVIR (réalisé en France – pas d’obligation de traduction – ou au Kazakhstan). Renouvelable à chaque sortie du territoire après un séjour de trois mois (pour les étrangers non résidents). Pour les étrangers résidents : nouveau test au moment du renouvellement du visa de long séjour.
Des cas d’anthrax sont régulièrement signalés et la tuberculose est en progression.

Encéphalite à tiques et maladie de Lyme
En raison des risques de piqûres de tiques, qui peuvent être le vecteur de la maladie de Lyme, de l’encéphalite à tiques et de nombreuses autres infections, il est recommandé de choisir soigneusement ses lieux de repos, que ce soit en ville ou à l’extérieur. Dans la région d’Almaty, les tiques sont particulièrement nombreuses d’avril à juin inclus. En cas de piqûre, il convient de se rendre dans un centre d’urgence médicale dans les 3 jours qui suivent afin d’y recevoir un traitement préventif contre l’encéphalite à tiques (injection d’immunoglobuline). Les soins médicaux sont gratuits. L’injection doit être suivie d’une visite chez le neurologue, dans la polyclinique du quartier de résidence.

 

Kirghizstan

Vaccination
Aucun vaccin n’est obligatoire, sauf si le séjour dépasse 3 mois : au-delà, il est conseillé de se faire vacciner contre la méningo-encéphalite virale (maladie neurologique grave), transmises par les morsures de tiques.

 

Laos

Santé
L’état général du système de santé au Laos est globalement insuffisant voire très médiocre dans certaines provinces. Des risques sanitaires existent et les voyageurs sont invités à consulter la rubrique hygiène alimentaire pour plus d’information. En cas de nécessité, il est préférable de se rendre en Thaïlande pour subir une opération chirurgicale (Clinique Aek à Udon Thani), ou des examens médicaux approfondis.

Informations générales
Consultez votre médecin (éventuellement votre dentiste) et souscrivez une compagnie d’assistance couvrant les frais médicaux et le rapatriement sanitaire.
Prévention des maladies transmises par les piqûres d’insectes

Épidémie de dengue et chikungunya
L’attention des voyageurs est appelée sur la forte épidémie de dengue que le Laos connaît cette année, ainsi que sur l’apparition du virus chikungunya. La plupart des districts de Vientiane sont touchés par la dengue et les indicateurs pour le reste du pays confirment une circulation précoce et intense du virus. Le chikungunya est apparu dans la province de Champassak en 2012 et son extension est attendue le long de l’axe remontant vers Vientiane. Ces deux maladies n’étant pas anodines, il est recommandé de se protéger des piqûres, en particulier au lever et au coucher du soleil, et de consulter rapidement un médecin en cas de persistance de la fièvre, de douleurs musculaires et/ou articulaires, de maux de tête ou d’autres signes d’alertes (éruption cutanée, saignement, douleurs abdominales).
Le Laos connaît régulièrement des épidémies de dengue, notamment dans les provinces du Sud. Cette maladie virale est transmise par les piqûres de moustiques, dont le risque est le plus élevé au lever et au coucher du soleil: il convient donc de respecter les mesures habituelles de protection (vêtements longs, produits anti-moustiques à utiliser sur la peau et sur les vêtements, diffuseurs électriques). La dengue pouvant prendre une forme potentiellement grave il est vivement recommandé de consulter un médecin en cas de fièvre (la prise d’aspirine est à proscrire) et de veiller à s’hydrater. Le virus Chikungunya, dont les symptômes sont semblables, est désormais présent dans le sud du pays et remonte vers la capitale. D’autres maladies virales, également transmises par les piqûres de moustiques, peuvent survenir.

Prévention du paludisme (malaria)
Maladie parasitaire transmise par les piqûres de moustiques qui impose le recours à des mesures de protection individuelle (sprays, crèmes, diffuseurs électriques, moustiquaires…) A ces mesures, doit s’ajouter un traitement médicamenteux adapté à chaque individu : il convient de s’adresser à votre médecin habituel ou à un centre de conseils aux voyageurs. Le traitement devra être poursuivi après le retour en France durant une durée variable selon le produit utilisé. La recrudescence des cas de paludisme dans le sud du pays y rend particulièrement nécessaires les mesures de prévention, notamment pour les randonneurs.
Classification : zone 3.

Encéphalite japonaise
Cette maladie, qui n’existe qu’en Asie, se transmet par des moustiques, en zone rurale. Des cas humains ont été recensés dans les provinces du Nord du Vietnam. Ces cas peuvent être mortels ou engendrer des séquelles neurologiques graves. De ce fait, la vaccination contre l’encéphalite japonaise peut être nécessaire en cas de séjour en zone rurale (à pratiquer avant votre départ dans un centre de vaccinations internationales). Dans le cadre d’un voyage touristique, il semble que les mesures physiques (vêtements longs, répulsifs…) soient une arme efficace.

Vaccinations
• La mise à jour de la vaccination diphtérie-tétanos-poliomyélite est conseillée.
• Autres vaccinations conseillées (selon conditions d’hygiène et durée du séjour) : fièvre typhoïde, hépatites virales A et B.

Rage
La rage est endémique dans toute l’Asie du Sud-est. La plus grande prudence vis-à-vis des animaux errants est recommandée, en ville comme en province. La prévention repose sur l’absence de contact avec des animaux suspects et la vaccination préventive. Une consultation médicale est impérative en cas de morsure. Dans tous les cas demandez conseil à votre médecin ou à un centre de vaccinations internationales.

Leptospirose
Des cas de leptospirose ont également été signalés.

Grippe aviaire
Plusieurs cas de virus H5N1 ont été déclarés au Laos, entrainant la mort de quelques personnes. Il est conseillé aux voyageurs de consulter l’encart « Grippe aviaire » figurant en page d’accueil de ce site. Il s’agit d’une maladie virale animale affectant les volailles et exceptionnellement transmissible à l’homme. À ce jour, le Laos n’a déclaré aucune nouvelle affection de grippe aviaire sur son territoire. Il est néanmoins conseillé de prendre quelques précautions : la Direction générale de la Santé déconseille aux voyageurs d’être en contact avec des volailles et des oiseaux notamment en évitant les zones d’élevages ou marchés à volatiles.
En termes de recommandations générales d’hygiène pour se protéger des infections microbiennes, il est préconisé :
– d’éviter de consommer des produits alimentaires crus ou peu cuits, en particulier les viandes et les œufs ;
– de se laver régulièrement les mains à l’eau et au savon ou avec un soluté hydro-alcoolique. Le virus H5N1 se transmet par voie aérienne (voie respiratoire) soit par un contact direct, notamment avec les sécrétions respiratoires et les matières fécales des animaux malades, soit de façon indirecte par l’exposition à des matières contaminées (par l’intermédiaire de la nourriture, de l’eau, du matériel, des mains et vêtements sales). Les espaces confinés favorisent la transmission du virus ;
– en cas de fièvre sur place ou après le retour en France, il est conseillé de consulter un médecin.

Hygiène alimentaire
• Il est fortement conseillé de ne boire que de l’eau en bouteilles capsulées. A défaut, il est indispensable de filtrer l’eau ou de la faire bouillir avant de la consommer.
• Il est également recommandé de ne pas manger de poisson, viande et volaille crus.

VIH-SIDA
• Les mesures de prévention classiques doivent être appliquées.

En cas d’accident
• En cas d’accident ou de problème de santé grave, appeler le centre médical de l’Ambassade de France à Vientiane. Aucun soins lourd ne pouvant être assuré au Laos, une évacuation vers la Thaïlande doit être systématiquement recherchée en cas d’urgence sanitaire. Compte tenu de l’insuffisance des moyens de transport et de la rareté des ambulances, les situations urgentes peuvent devenir préoccupantes dans les régions éloignées de la capitale, particulièrement durant la saison des pluies.
• Il est préférable de se faire soigner en Thaïlande (depuis Vientiane, à Udon Thani, par exemple à la clinique Aek – qui peut dépêcher une ambulance à la frontière au pont de l’amitié – ou à la clinique Bangkok Hospital). Il n’existe pas de possibilité d’évacuation directe vers les villes voisines de Thaïlande par hélicoptère.

 

Macao

Vaccinations
Aucun vaccin n’est obligatoire, toutefois, la mise à jour de la vaccination diphtérie-tétanos-polimyélite est vivement recommandée.
Autres vaccinations conseillées (selon les conditions d’hygiène et la durée du séjour) : fièvre typhoïde, hépatites virales A et B.
Autres vaccinations : en cas de séjour en zone rurale, la vaccination contre l’encéphalite japonaise peut être nécessaire.
La vaccination contre la fièvre jaune est obligatoire dans le cas d’un séjour préalable dans une zone d’endémie.

Rage
La Chine connaît une recrudescence du nombre de cas de rage. La plus grande prudence vis-à-vis des animaux errants est recommandée sur l’ensemble du territoire, villes incluses. La prévention repose, d’abord et avant tout sur l’absence de contact avec des animaux suspects, ensuite sur la vaccination préventive en cas de risque supposé d’exposition (professions à risques, enfants en bas âge, séjour en milieu rural ou éloigné des villes principales).
En cas de morsure, il est impératif de consulter immédiatement un médecin.

Paludisme
Le paludisme reste très répandu dans le sud et le centre du pays (en particulier dans les provinces du Yunnan et de Hainan, classées en zone 3, et des provinces de l’Anhui, Henan, Hubei, Guizhou et de Jiangsu, classées en zone 1). Dans ces régions, il est impératif de se protéger contre les piqûres de moustiques (sprays anti-moustiques) et de prendre une chimio-prophylaxie en fonction de la durée du séjour (prendre l’avis de son médecin traitant).

Dengue
Une certaine vigilance est recommandée par rapport à la dengue, maladie dont le vecteur est le moustique. Des mesures préventives peuvent être prises : utilisation de produits répulsifs cutanés et de moustiquaires. Il n’existe aucun vaccin. Les symptômes de cette maladie s’apparentent au syndrome grippal (fièvre, courbatures, maux de tête). Cette maladie pouvant parfois prendre une forme hémorragique, l’utilisation d’aspirine est déconseillée.

Encéphalite japonaise
Cette maladie, qui n’existe qu’en Asie, se transmet par des moustiques, en zone rurale. La vaccination contre l’encéphalite japonaise peut être nécessaire en cas de voyage prolongé en zone rurale.

Hygiène alimentaire, hygiène de l’eau
De manière générale, il est préférable de consommer de l’eau en bouteilles capsulées.

Grippe
La grippe peut sévir sous différentes formes en Chine, qui peuvent dans certaines conditions être épidémiques. Si en 2009-2010, l’épidémie de Grippe A/H1N1 a fait plusieurs centaines de victimes en Chine, l’activité du virus est très faible depuis la fin de l’hiver 2010. Les contrôles à l’arrivée des vols internationaux, initialement très stricts, ont pratiquement été levés.
On a recensé depuis 2004 une quarantaine de cas humains de grippe A/H5N1 (grippe aviaire) en Chine, qui reste l’un des plus à risque en ce qui concerne cette épizootie. Depuis mars 2013, les autorités sanitaires chinoises font état de l’émergence de plusieurs dizaines de cas humains de grippe aviaire de type A (H7N9), dont plusieurs décès. Il s’agit des premiers cas de transmission à l’homme de cette souche de virus.
Des cas d’infection par H7N9 ont été déclarés dans plusieurs provinces et villes de Chine, la grande majorité des cas restant concentrée sur Shanghai et les provinces limitrophes. Les autorités chinoises ont renforcé les mesures de surveillance des populations d’oiseaux et des cas humains de grippe, et communiquent régulièrement les résultats en liaison avec l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS). A la suite de la déclaration des premiers cas, plusieurs mesures communes de renforcement de la surveillance et de fermeture et désinfection des marchés ont été prises par les provinces et les villes touchées. Toutefois, depuis cet été tous les marchés aux volailles ont été rouverts. Des cas humains continuent d’être signalés sporadiquement.
La grippe aviaire est une maladie virale animale (volailles, porcs) exceptionnellement transmissible de l’animal à l’homme. Ses symptômes sont ceux d’une grippe tels que fièvre, toux, douleurs musculaires, fatigue… Des mesures d’hygiène classiques sont recommandées pour limiter les risques de transmission :
* se tenir à distance des élevages de volailles et de porcs, des marchés d’animaux vivants, des fermes ou des zoos, des combats de coqs ; * ne pas manipuler les cadavres d’oiseaux et d’éviter le contact avec leurs déjections ; * ne pas ramener de volaille vivante (y compris des poussins ou des oiseaux d’ornements) à son domicile ; * se laver les mains régulièrement avec de l’eau savonneuse ou avec des solutions de lavage hydro-alcooliques ; * éviter de marcher pieds nus ou en sandales dans les marchés ou à proximité d’élevage de volailles (penser à laver soigneusement les pieds des enfants). * éviter la consommation de produits alimentaires crus ou peu cuits, en particulier les viandes et les œufs ;
En cas de forte fièvre et de difficultés respiratoires, il convient de consulter un médecin sans délai.
Pour toute information complémentaire, veuillez consulter le site internet du ministère français de la Santé.

Infection par le virus VIH-Sida
L’épidémie du VIH-Sida en Chine a progressé rapidement sur l’ensemble du territoire. Les mesures préventives doivent être scrupuleusement respectées par les voyageurs.
L’entrée des étrangers en Chine n’est pas conditionnée par la présentation d’un certificat de non-séropositivité dans le cadre d’un séjour touristique, d’une visite familiale, d’un voyage d’affaires ou d’un séjour d’études ou de stage inférieur à 6 mois (visas L et F). En revanche, des tests de dépistage sont effectués au cours des bilans de santé imposés aux demandeurs de visas d’études (X) et professionnel (Z) pour des séjours supérieurs à 6 mois, lors de l’établissement ou du renouvellement de leur titre de séjour.

Maladie « main-pied-bouche »
Cette maladie bénigne en France prend la forme d’épidémies mortelles en Chine. Touchant principalement les enfants, et en particulier les moins de 5 ans, la maladie se manifeste par de la fièvre, de petites ulcérations dans la bouche et une éruption cutanée des mains et des pieds.
Cette maladie est principalement contagieuse via les secrétions (salive, mouchage, urine, selles). Quoique d’évolution généralement bénigne, des complications (notamment neurologiques) peuvent survenir.
Elle survient principalement au printemps et à l’été. Il convient donc :
• d’éviter le contact des enfants sains avec les enfants malades jusqu’à leur guérison ;
• de surveiller la montée de fièvre en cas de contact avec un enfant malade ;
• de se laver les mains consciencieusement après avoir changé un nourrisson ;
• de se laver les mains et de laver celles des enfants après chaque passage aux toilettes, après chaque mouchage et avant chaque repas.
Il est recommandé de consulter un médecin en cas de fièvre ou d’éruption cutanée.

Assurance – Assistance
RAPPEL : les voyageurs doivent veiller, quel que soit le motif de leur déplacement (tourisme, études, travail, etc) à disposer d’une couverture maladie et d’une assurance rapatriement.
Il est vivement conseillé, y compris pour Hong Kong et Macao, de consulter le médecin traitant avant le départ et contracter une assurance de rapatriement sanitaire.

 

Malaisie

Informations générales
Consultez votre médecin (éventuellement votre dentiste) et souscrivez à une compagnie d’assistance couvrant les frais médicaux et de rapatriement sanitaire.

Virus H1N1
Plusieurs cas ont été signalés dans les Etats du Sabah et de Sarawak (nord de Bornéo) début 2013.

Grippe Aviaire
La Malaisie fait partie des pays touchés par l’épizootie de grippe aviaire. Il n’existe, pour l’heure, aucune raison de différer un quelconque déplacement professionnel ou touristique dans ce pays. Il est toutefois recommandé aux voyageurs de consulter les éléments ci-dessous et de se tenir informé de la situation sanitaire prévalant dans le pays. Il s’agit d’une maladie virale animale (volailles) exceptionnellement transmissible à l’homme. La Direction Générale de la Santé recommande aux voyageurs d’éviter tout contact avec les volailles et les oiseaux, en évitant notamment de se rendre dans des élevages ou les marchés aux volatiles.
Les recommandations générales d’hygiène qui visent à se protéger des infections microbiennes, sont préconisées :
* éviter de consommer des produits alimentaires crus ou peu cuits, en particulier les viandes et les oeufs,
* se laver régulièrement les mains à l’eau et au savon ou un soluté hydro-alcoolique.
Le virus se transmet par voie aérienne (voie respiratoire) soit par contact direct, notamment avec les sécrétions respiratoires et les matières fécales des animaux malades, soit de façon indirecte par l’exposition à des matières contaminées (par l’intermédiaire de la nourriture, de l’eau, du matériel et des mains ou des vêtements souillés). Les espaces confinés favorisent la transmission du virus. Sur place, ou après le retour en France, la survenue de fièvre doit inciter à consulter un médecin.
Par ailleurs, des pathologies transmises par des moustiques (dengue, paludisme…) sévissent dans ces mêmes zones géographiques. Face à un syndrome de type grippal, ces deux maladies restent plus probables que la grippe A/H5N1.

Fièvre aphteuse
Les Etats du Sabah et du Sarawak (nord du Bornéo) sont régulièrement touchés par des cas de fièvre aphteuse. Cette maladie animale très contagieuse, peut parfois affecter l’Homme, notamment les enfants. En conséquence, l’apparition d’une fièvre, de cloques aux pieds ou aux mains, et d’aphtes dans la bouche doit conduire à un examen médical.

Dengue
La dengue est endémique, en particulier dans l’Etat de Selangor qui entoure Kuala Lumpur et dans la capitale elle-même. Des précautions doivent être prises dans l’ensemble du pays. Cette maladie virale est transmise par les piqûres de moustiques (Aedes Aegypti), surtout actifs aux premières et dernières heures de la journée.
Une forte augmentation des cas de dengue est recensée en Malaisie en 2013. Le pays a enregistré 26 527 cas depuis le début de l’année et 59 décès. En moyenne, 100 nouveaux cas de dengue sont signalés chaque semaine.
Il est recommandé de se protéger par des produits anti-moustiques à utiliser sur la peau et sur les vêtements, ou par des diffuseurs électriques. La dengue pouvant prendre une forme grave voire mortelle, il est vivement recommandé de consulter un médecin en cas de fièvre. En tout état de cause, la prise d’aspirine est vivement déconseillée.
D’autres maladies virales, également transmises par les piqûres de moustiques, peuvent parfois survenir.
L’hôpital de Sungai Buloh possède un service spécialisé pour la dengue : Hospital Sungai Buloh, Jalan Hospital, 47000 Sungai Buloh, Selangor Darul Ehsan (coordonnées dans « Contacts utiles »). Les autres hôpitaux malaisiens sont également équipés pour soigner cette maladie.

Chikungunya
Des cas ont été constatés dans les états de Johor et des Negeri Sembilan. Bien que ce virus soit pour le moment plus répandu dans les zones rurales, les personnes désireuses de se rendre dans ces régions sont invitées à prendre les précautions qui s’imposent. Cette maladie est transmise par certains types de moustiques actifs durant la journée, particulièrement au lever du jour et à la tombée de la nuit. Les mesures de protection sont les mêmes que pour la dengue. Il n’existe ni traitement curatif, ni vaccin contre le virus du Chikungunya. En cas d’apparition de signes fébriles dans les douze jours suivant le retour en France, il est conseillé de consulter un médecin.

Paludisme (malaria)
Maladie parasitaire transmise par les piqûres de moustiques. Le paludisme est présent dans le pays mais une prophylaxie n’est nécessaire qu’en dehors des zones urbaines et littorales. Le recours à des mesures de protection individuelle (sprays, crèmes, diffuseurs électriques, moustiquaires…) est nécessaire. A ces mesures, doit s’ajouter un traitement médicamenteux adapté à chaque individu : il convient de s’adresser à votre médecin habituel ou à un centre de conseils aux voyageurs. Le traitement devra être poursuivi au retour en France durant une durée variable selon le produit utilisé. Classification : zone 3.

Brouillard de pollution
Une forte pollution atmosphérique provoquée par des brûlis pratiqués sur l’île indonésienne de Sumatra affecte chaque année le Sud-Ouest de la Malaisie péninsulaire et, notamment, la région de la capitale.
Lorsqu’une telle pollution survient, il est conseillé de s’hydrater autant que possible et de réduire toutes les activités à l’extérieur. En cas de franchissement de la cote d’alerte au-delà de laquelle l’air devient malsain, les personnes souffrant de maladies respiratoires, d’asthme, de problèmes cardiaques ou de conjonctivite, les enfants et les personnes âgées sont invités à maintenir fermées les portes et fenêtres de leur domicile et à ne pas sortir, sauf en cas de nécessité et munies d’un masque filtrant. Les indices de pollution de l’air en Malaisie peuvent être consultés sur le site du Département de l’environnement.

Vaccinations
La mise à jour de la vaccination diphtérie-tétanos-poliomyélite est conseillée. Autres vaccinations conseillées (selon conditions d’hygiène et durée du séjour) : fièvre typhoïde, hépatites virales A et B. Autres vaccinations : en cas de séjour en zone rurale, la vaccination contre l’encéphalite japonaise peut être nécessaire. La vaccination contre la rage peut également être proposée dans certains cas. Dans tous les cas demandez conseil à votre médecin ou à un centre de vaccinations internationales.

Hygiène alimentaire
Il est conseillé de ne pas boire l’eau du robinet qui n’aurait pas été filtrée ou portée à ébullition : préférer les eaux en bouteilles capsulées, d’origine locale ou importées. Eviter la consommation de poisson, de viande et de volailles crus en dehors des restaurants de norme internationale.

Cas d’intoxication alimentaire
Plusieurs cas d’intoxication alimentaire grave (dont deux mortels) ont été rapportés à la suite de consommation de limule. Ce crustacé appelé également « crabe des Moluques », « crabe fer à cheval » ou « crabe au sang bleu », (« horseshoe crab » en anglais), peut en effet présenter une vraie toxicité.
La tétadrine, poison que l’on retrouve également dans le poisson de lune, peut également provoquer des intoxications alimentaires graves.
Il est donc recommandé de s’abstenir de leur consommation.

Sida
Prévalence non négligeable. Des mesures de prévention doivent être appliquées.

 

Maldives

Informations générales
Il est conseillé de contracter en France une assurance couvrant les frais médicaux et de rapatriement sanitaire. En cas de problème lors d’un séjour dans un site touristique, prévenir la direction de l’hôtel qui pourra vous aider à prendre les dispositions utiles (transport vers Malé par exemple).

Mesures sanitaires de base
Se laver fréquemment les mains, notamment avant chaque repas.
Ne pas consommer l’eau du robinet, préférer l’eau en bouteille capsulée.

Vaccinations
Fièvre jaune : un certificat de vaccination antiamarile peut être exigé à l’entrée du pays pour les voyageurs en provenance d’une zone infectée (Afrique …).
Il est préférable d’être à jour des vaccinations suivantes : diphtérie, tétanos, poliomyélite. Selon avis médical, éventuellement : hépatite A et B, fièvre typhoïde.
Pratique de la plongée sous-marine
Pour la pratique des sports sous-marins, un certificat médical peut être exigé. Une consultation médicale est conseillée avant le départ. Afin d’éviter tout accident de décompression, il est important de respecter un délai suffisant entre la dernière plongée et tout voyage en avion.
Des caissons de décompression sont disponibles sur certains atolls et hôtels (cf. Contacts utiles).

Grippe aviaire et AH1N1
Les Maldives n’ont déclaré aucun cas de grippe aviaire en 2011 et 11 cas en 2012.
Les recommandations générales d’hygiène qui visent à se protéger des infections microbiennes restent préconisées.

Maladies transmises par les moustiques
Le paludisme a été éradiqué.
Cependant, les moustiques peuvent transmettre des maladies virales, par exemple le chikungunya et surtout la dengue, maladie la plus fréquemment transmise (plusieurs centaines de cas chaque année).
Il est fortement recommandé de se protéger des piqûres de moustiques (sprays répulsifs pour les vêtements et pour la peau, diffuseurs électriques, moustiquaires, etc.).

 

Mongolie

Informations générales
Les conditions sanitaires prévalant en Mongolie sont difficiles. Les infrastructures médicales sont rudimentaires, surtout en province et les problèmes de communication rendent très lentes les prises en charge médicales et les retours vers la capitale, lorsqu’ils sont nécessaires.
Il est impératif de disposer d’une excellente assurance de type maladie/rapatriement couvrant la totalité du séjour en Mongolie.
En cas de traitement médical régulier, il est conseillé d’avoir avec soi les médicaments nécessaires pour la totalité du séjour, les produits de substitution locaux n’étant pas toujours fiables. Disposer de quelques médicaments de première nécessité peut être utile au voyageur.

Pollution
La capitale mongole connait l’une des plus fortes pollutions atmosphériques de la planète (cf. Banque mondiale et OMS). D’octobre à juin, elle figure à la première place mondiale (pic de pollution en novembre, décembre, janvier et février) en raison du chauffage au charbon, et aux vents de sable qui relèvent et dispersent la pollution des sols (mars à juin).

Vaccinations
La mise à jour des vaccinations Diphtérie-Tétanos-Poliomyélite (DTP) ou DTP-Coqueluche, et Hépatite A, est recommandée.
Un contrôle des vaccinations Tuberculose Rougeole-Oreillons-Rubéole peut-être conseillé.
Autres vaccinations conseillées (selon modalités du séjour) : fièvre Typhoïde et Hépatite B, Encéphalite à tiques.
En cas de séjour prolongé, en cas d’isolement, la vaccination contre la rage peut être conseillée. Demandez conseil à votre médecin ou à un centre de vaccinations internationales.

Hygiène alimentaire
Il est conseillé d’avoir recours, pour la boisson, à l’eau embouteillée capsulée. Eviter la consommation d’aliments insuffisamment cuits (poisson, viande, volaille, lait), de crudités ou d’aliments cuits consommés froids, et de fruits non pelés.
En raison de coupures d’électricité fréquentes, il est conseillé d’être attentif à la qualité des produits alimentaires.

Maladies sexuellement transmissibles
Prévalence significative de maladies sexuellement transmissibles (par exemple VIH – Sida ou Syphilis). Toute mesure de prévention est indispensable.

Quelques recommandations générales
• Ne pas caresser les animaux rencontrés.
• Veillez à votre sécurité routière (port de la ceinture de sécurité en automobile ou du casque en moto).
• Emportez dans vos bagages les médicaments nécessaires pendant la durée du séjour.

 

Népal

Accidents et/ou mal des montagnes
Au vu de nombreuses difficultés que peuvent rencontrer nos compatriotes accidentés au Népal, l’ambassade tient à rappeler quelques règles simples avant un voyage, et surtout un trek, dans ce pays.
Dans l’Himalaya, la plupart des trek passent plusieurs jours en haute altitude où le mal des montagnes peut frapper. Le mal des montagnes peut être bénin ou mortel: informez-vous et apprenez à en reconnaître les symptômes (voir ci-dessous). Les femmes enceintes doivent demander conseils à leur médecin avant de partir. Dès qu’un cas grave est soupçonné, la descente immédiate aussi bas que possible (et au minimum en dessous de 4 000m) est impérative.
Au Népal, tous les secours en montagne sont payants, ils peuvent prendre du temps à s’organiser et sont dépendants de la météo, les hélicoptères ne volant que dans de bonnes conditions. L’assurance relève de la responsabilité des particuliers. A défaut, ils doivent financer eux-même le coût des recherches et/ou du rapatriement. Au Népal, les hélicoptères ne décollent que s’ils ont la garantie d’être payés.
Il est impératif de lire soigneusement les clauses du contrat d’assurance. Toutes les assurances voyages ne couvrent pas les frais de recherche et d’évacuation en montagne, en particulier celles allant avec l’utilisation d’une carte de crédit. Etre assuré pour un rapatriement implique le plus souvent uniquement la prise en charge du transfert à partir d’un hôpital vers la France. Cela ne couvre pas nécessairement les recherches en montagne et les frais d’évacuation vers un hôpital. De même, parfois, seuls les accidents sont couverts et non les maladies, comme le mal des montagnes.
La garantie « neige et montagne » de la carte Visa ne permet pas d’avancer les frais de secours en montagne (sauf accord spécifique avec les professionnels locaux, ce qui n’est généralement pas le cas au Népal). La souscription d’une autre assurance est indispensable pour garantir aux compagnies privées d’hélicoptères le paiement des recherches en montagne et le retour vers Katmandou. Une assurance de voyage peut également vous assurer pour votre voyage.
Connaître et faire connaître les références de son contrat et les coordonnées de son assurance permet une intervention beaucoup plus rapide des secours: remplissez la fiche de renseignements mise à votre disposition sur le site de l’ambassade et donnez également ces renseignements à votre agence de trek.
Au regard des frais élevés qu’il implique, le transport en hélicoptère du lieu de l’accident vers Katmandou est réservé aux situations d’extrême urgence (œdème cérébral, accident mettant la vie en danger). En cas d’abus (simple fatigue, mal des montagnes sans gravité, petite blessure permettant l’évacuation par terre) l’assurance pourra éventuellement se retourner contre son assuré et lui demander des compensations financières élevées .
Le mal des montagnes peut se manifester par des troubles respiratoires (essoufflement) et/ou neurologiques (maux de tête, vomissements, troubles du sommeil) pouvant survenir au-delà de 3000 mètres d’altitude. A un stade plus avancé, ces manifestations peuvent s’aggraver et parfois conduire au décès. Toute personne, quelque soit sa condition physique, peut être concernée par le mal des montagnes. Une adaptation progressive à la haute altitude est nécessaire pour prévenir ce risque.
La prévention du mal des montagnes repose sur 4 règles essentielles:
• respecter une ascension lente (pas plus de 400 m de dénivelé positif entre deux nuits consécutives à partir de 2500m) et bien s’hydrater ;
• en cas de symptômes de mal des montagnes, arrêter l’ascension ;
• si les symptômes persistent ou empirent, redescendre, même de nuit ;
• ne jamais abandonner seul un camarade malade.
L’identification des symptômes du mal des montagnes revêt une importance capitale dans la prise de décision de la suite à donner à une ascension. Quelle que soit la difficulté à établir un diagnostic sûr, le mal aigu des montagnes constitue l’éventualité la plus probable ; aussi est-il essentiel de communiquer en permanence, sans restrictions, sur votre état physique. De surcroît, les capacités de réflexion et d’action d’une victime du mal aigu des montagnes peuvent être altérées : il faut alors forcer cette personne à redescendre. Enfin, il vaut mieux planifier une ascension lente et progressive plutôt que de prendre des médicaments censés éviter le mal aigu des montagnes. Des antécédents cardiaques, pulmonaires, neurologiques ou rénaux constatés à une altitude normale constituent une contre-indication, tout comme une grossesse. Des conseils médicaux complémentaires peuvent être obtenus auprès du médecin de l’ambassade de France à Katmandou avant le début de votre séjour en haute altitude. L’Himalayan Rescue Association dispose de centres médicaux destinés à soigner le mal des montagnes à Pheriche, dans le Khumbu, et à Manang, dans les Annapurnas. Elle peut également organiser des expéditions de secours.
Pour les personnes effectuant des voyages supérieurs à 3 mois, vérifier précisément avec la compagnie d’assurance avant le départ de France les conditions retenues. Il est en effet fréquent que les assurances considèrent les séjours supérieurs à 90 jours comme une expatriation et que, de ce fait, les contrats de rapatriement et de soins médicaux soient caducs une fois ce délai de 3 mois dépassé.

Épidémies
Des épidémies d’encéphalite japonaise et de diarrhées aiguës peuvent se déclarer en période de mousson.
La saison des pluies terminée (mi-juin à mi-septembre), les risques d’épidémie de choléra, typhoïde et shigella diminuent rapidement, mais les mauvaises conditions sanitaires persistent, même en dehors des périodes de mousson. Préférer les aliments cuits et les manger encore chauds, éviter les crudités et les fruits s’ils ne sont pas traités et pelés, ne consommer que de l’eau en bouteille, traitée (hydroclonazole, micropur 1 heure) ou bouillie et filtrée.

Paludisme
Prévention du paludisme (malaria) : maladie parasitaire transmise par les piqûres de moustiques qui impose le recours à des mesures de protection individuelle (sprays, crèmes, diffuseurs électriques, moustiquaires…) A ces mesures, doit s’ajouter un traitement médicamenteux adapté à chaque individu : il convient de s’adresser à votre médecin habituel ou à un centre de conseils aux voyageurs. Le traitement devra être poursuivi après le retour en France durant une durée variable selon le produit utilisé.
Classification : zone 2 dans le Téraï. La protection contre les piqûres d’insectes dans le Téraï (vêtements longs, répulsifs, moustiquaires) est primordiale.

Dengue
La dengue sévit dans la région de Chitwan et s’étend dans le Téraï : il est recommandé de se protéger des piqûres de moustiques, notamment durant la journée (certains des produits localement disponibles sont efficaces).

Vaccins recommandés
Mise à jour de la vaccination Diphtérie-Tétanos-Poliomyélite et contrôle de la vaccination anti-tuberculeuse (BCG). Après avis médical, sont conseillées les vaccinations contre la fièvre typhoïde, l’hépatite A et B, la méningite à méningocoque A+C. Dans certains cas, la vaccination antirabique pourra vous être recommandée. Enfin, le vaccin contre l’encéphalite japonaise pourra vous être conseillé par votre médecin, notamment pendant la saison des pluies dans la zone concernée (Téraï). Dans tous les cas, prenez l’avis de votre médecin ou d’un centre de vaccinations internationales.

VIH – SIDA
Les cas de VIH – SIDA, bien que difficiles à chiffrer, sont de plus en plus nombreux. Il est primordial de se protéger en cas de rapports sexuels (préservatifs).

Épidémie de grippe aviaire
La grippe aviaire est présente au Népal, notamment dans la vallée de Katmandou. Toutefois, aucun cas de transmission du virus à l’homme n’a été signalé à ce stade. Néanmoins, les recommandations générales d’hygiène ci-dessous, qui visent à se protéger des infections microbiennes, sont préconisées :
• éviter de consommer des produits alimentaires crus ou peu cuits, en particulier les viandes et les œufs ;
• se laver régulièrement les mains avec de l’eau et du savon ou un soluté hydro-alcoolique qu’il est conseillé d’emporter dans ses bagages.

 

Ouzbékistan

Informations générales
Il est recommandé de consulter votre médecin et il est fortement conseillé de souscrire une assurance voyage auprès d’une compagnie d’assistance qui garantit la prise en charge des frais médicaux et le rapatriement sanitaire.

Vaccinations
La mise à jour de la vaccination diphtérie-tétanos-poliomyélite est nécessaire. Autres vaccinations conseillées (à adapter selon l’âge) : fièvre typhoïde, hépatites virales A et B. La vaccination contre la rage peut également être proposée. Demandez conseil à votre médecin ou à un centre de vaccinations internationales.
Par ailleurs, toutes les vaccinations incluses dans le calendrier vaccinal de l’enfant en France sont vivement recommandées (BCG, hépatite B, Rougeole-oreillons rubéole).
Dans tous les cas il est recommandé de consulter un médecin.

Paludisme
Ce risque est pratiquement inexistant dans le pays et ne demande aucune précaution particulière, un traitement préventif n’est pas nécessaire. Cependant, le pays connaît des cas sporadiques de transmission de paludisme. Il est donc indispensable de consulter un médecin en cas de fièvre.

Hygiène alimentaire
Il est préférable de ne pas consommer l’eau du robinet, ni l’eau provenant des pompes de particuliers : préférer la consommation d’eau en bouteilles capsulées. A défaut, il est recommandé de la filtrer ou de la faire bouillir avant de la boire. D’une manière générale, évitez la consommation d’aliments (poisson, viande) insuffisamment cuits.
Veillez à un lavage régulier et soigneux des mains avant chaque repas.
Il est recommandé de consulter un médecin en cas de diarrhées afin de prévenir tout risque de déshydratation.

VIH – Sida
Prévalence non négligeable du VIH – sida. Toute mesure de prévention est indispensable. En cas de maladie ou d’accident, il est souhaitable, si cela est possible, avant toute transfusion sanguine, de prendre l’attache d’un des médecins connus du poste (Clinique internationale de Tachkent et Association Soriz).

Grippe aviaire
Les autorités assurent n’avoir détecté aucun cas de volatiles atteints de grippe aviaire et avoir pris des mesures d’interdiction d’entrée de volailles en provenance de pays voisins où existent des foyers de grippe aviaire et de vaccination des oiseaux.

Remarques à lire avec attention
Il convient de consulter son médecin traitant avant le départ et de constituer une « pharmacie de base » à emporter avec soi. La qualité des médicaments n’est pas assurée en Ouzbékistan. On veillera à se munir des quantités de médicaments nécessaires au traitement des maladies chroniques pour toute la durée du séjour, accompagnés des ordonnances correspondantes.
Les médicaments doivent être déclarés en douane et l’original de l’ordonnance doit être présenté. Certains médicaments autorisés à la vente en France sont interdits à l’importation en Ouzbékistan. La loi prévoit que l’importation de médicaments est soumise à autorisation du ministère de la Santé ouzbek. Une liste des types d’articles pharmaceutiques autorisés à l’importation pour une utilisation personnelle sans autorisation est disponible sur le site de l’ambassade de France en Ouzbékistan.
Le réseau médical et hospitalier ne correspond pas au niveau et normes occidentaux.
Le rapatriement sanitaire étant généralement la meilleure option, une assurance individuelle incluant le rapatriement sanitaire est absolument indispensable.

 

Pakistan

Informations générales
Consultez votre médecin (éventuellement votre dentiste) et souscrivez à une compagnie d’assistance couvrant les frais médicaux et de rapatriement sanitaire.
La situation sanitaire est globalement satisfaisante dans les grandes villes, plus précaire dans le reste du pays.

Vaccinations
La mise à jour de la vaccination diphtérie-tétanos-poliomyélite (+/- coqueluche) est impérative. D’autres vaccinations sont conseillées, selon les conditions d’hygiène et la durée du séjour : fièvre typhoïde, hépatites virales A et B, méningite à méningocoque A et C.
La vaccination contre la rage peut également être conseillée selon les conditions de séjour et de déplacement (notamment les voyages itinérants).
Les enfants doivent impérativement être à jour de leurs vaccinations (en particulier BCG, Haemophilus, Rougeole, Oreillons et Rubéole).
Dans tous les cas, prenez conseil auprès de votre médecin traitant ou d’un centre de vaccinations internationales.

Paludisme
Prévention du paludisme (malaria) : cette maladie parasitaire transmise par les piqûres de moustiques, impose le recours à des mesures de protection individuelle (sprays, crèmes, diffuseurs électriques, moustiquaires…).
A ces mesures, doit s’ajouter un traitement médicamenteux adapté à chaque individu : il convient de s’adresser à votre médecin habituel ou à un centre de conseils aux voyageurs. Le traitement devra être poursuivi après le retour en France durant une durée variable selon le produit utilisé.
Le pays est classé en zone 3. Le paludisme est présent dans les zones désertiques ou en zones humides, particulièrement au moment de la mousson, de juin à août.

Hygiène alimentaire
• Il est conseillé de ne pas boire l’eau du robinet : préférez les eaux en bouteilles capsulées. A défaut, consommez de l’eau filtrée, bouillie et décontaminée.
• Évitez l’ingestion de glaçons, de jus de fruits frais, de légumes crus et de fruits non pelés.
• Évitez la consommation d’aliments (poisson, viande, volaille, lait) insuffisamment cuits.
• Veillez à un lavage régulier et soigneux des mains avant chaque repas.

Quelques règles simples
• Ne caressez pas les animaux que vous rencontrez.
• Veillez à votre sécurité routière (port de la ceinture de sécurité en automobile ou du casque en moto).
• Emportez dans vos bagages les médicaments dont vous pourriez avoir besoin.

VIH – Sida
Prévalence non négligeable du VIH – Sida. Des mesures de prévention doivent être appliquées.

Epidémie de grippe aviaire
A ce jour, le Pakistan n’a déclaré aucune nouvelle affection de grippe aviaire sur son territoire. Néanmoins, la Direction Générale de la Santé recommande aux voyageurs d’éviter tout contact avec les volailles et oiseaux, c’est-à-dire de ne pas se rendre dans les élevages ni sur les marchés aux volatiles.

 

Philippines

Informations générales
L’infrastructure médicale est souvent très insuffisante en province. Certains ressortissants étant très isolés, il convient d’avoir à l’esprit que tout problème de santé, mineur en France, peut devenir très problématique aux Philippines, faute de pouvoir être soigné rapidement. Par conséquent, il est fortement recommandé, avant tout voyage aux Philippines, de souscrire à une mutuelle de santé et à un contrat d’assistance rapatriement.

Virus Ebola Reston
Une variante apparemment bénigne du virus d’Ebola, appelée Ebola-Reston, a été identifiée aux Philippines chez les singes et les porcins. Bien que ce virus ne soit pas considéré, a priori, comme présentant des risques pour l’homme, il est conseillé de vérifier avant toute consommation que la viande de porc a été bien cuite.

Paludisme
Cette maladie parasitaire transmise par les piqûres de moustiques impose le recours à des mesures de protection individuelle (sprays, crèmes, diffuseurs électriques, moustiquaires…).
A ces mesures, doit s’ajouter un traitement médicamenteux adapté à chaque individu : il convient de s’adresser à votre médecin habituel ou à un centre de conseils aux voyageurs. Le traitement devra être poursuivi après le retour en France durant une durée variable selon le produit utilisé.
Classification : zone 3

Dengue
Une épidémie de dengue sévit actuellement sur tout le territoire des Philippines, y compris la capitale, Manille. Le ministère de la Santé (DOH) a enregistré une augmentation de 98,9% du nombre de cas de dengue au cours des 8 premiers mois de cette année 2010 par rapport à la même période en 2009 (69.594 infections en 2010). Cette maladie virale est transmise par les piqûres de moustiques et se manifeste le plus souvent par un syndrome grippal (fièvre, douleurs musculaires, parfois éruptions cutanée). Il convient donc de respecter les mesures individuelles de protection et ce, y compris la journée : vêtements longs, produits anti-moustiques à utiliser sur la peau et sur les vêtements, diffuseurs électrique. La dengue pouvant prendre une forme potentiellement grave, il est vivement recommandé de consulter un médecin en cas de fièvre. La prise d’aspirine est à proscrire. Par ailleurs, il n’existe pas de traitement médicamenteux préventif contre la dengue.

Rage
L’ensemble de l’archipel est affecté par la rage, mais les cas concernant des humains semblent plus importants dans le nord de l’île de Luçon et l’île de Bohol. Il convient d’éviter les contacts avec les animaux errants mais aussi les animaux domestiques (chiens et chats), rarement vaccinés, dont le comportement est suspect.
En cas de morsure, nettoyer la plaie avec de l’eau propre et du savon, appliquer un antiseptique, contacter le médecin le plus proche. Des centres de traitement contre la rage (Animal bite treatment clinic) existent dans certaines localités.
Consultez votre médecin traitant avant le départ et contractez une assurance de rapatriement sanitaire.

Epidémie de grippe aviaire
Recommandations générales d’hygiène, pour les voyageurs qui visent à se protéger des infections microbiennes :
• éviter de consommer des produits alimentaires crus ou peu cuits, en particulier les viandes et les œufs ;
• se laver régulièrement les mains avec de l’eau et du savon ou un soluté hydro-alcoolique qu’il est conseillé d’emporter dans ses bagages.

VIH – Sida
Le caracère insulaire des Philippines a relativement protégé l’archipel contre la pandémie de sida. Les statistiques sont rares mais le virus HIV y est bien présent.

 

Singapour

Conditions sanitaires générales
Les conditions sanitaires générales à Singapour sont aux standards européens, mais il est recommandé de suivre les précautions d’hygiène élémentaires en voyage (se laver les mains avant les repas, éviter les aliments crus ou peu cuits, notamment dans les petits restaurants de rue (food court). Le climat chaud et humide toute l’année, même la nuit, et les écarts de température importants entre l’extérieur et tous les lieux et transports public qui sont fortement climatisés, peuvent être éprouvants pour les personnes âgées ou de santé fragile et pour les nourrissons. Il est recommandé de consulter son médecin traitant avant le départ et de contracter une assurance rapatriement sanitaire.
Sur place, vous pouvez consulter très facilement et sans rendez-vous un médecin local dans les nombreux centres médicaux. Les médicaments sont délivrés directement par le médecin.

Dengue
La dengue, provoquée par les piqures de moustiques infectés, est endémique à Singapour (du 1er janvier 2013 au 25 octobre 2013, 18525 cas ont été recensés). Les autorités mènent des campagnes de prévention et d’éradication permanentes (fumigations hebdomadaires des bâtiments, inspections surprise dans les logements…). Des précautions permettent de limiter les risques : éliminer toutes les sources d’eau stagnantes chez soi, porter des manches longues dans les lieux humides, utiliser des lotions répulsives disponibles dans toutes les parapharmacies. En cas de fièvre accompagnée de courbatures, consulter un médecin (cf. infra) ou les urgences des hôpitaux.

Pollution
La qualité de l’air est généralement bonne compte tenu de l’importance des espaces verts et de l’environnement maritime immédiat (près de la moitié de la surface de Singapour est non urbanisée et les industries les plus polluantes sont installées sur des îles à distance du centre ville). Les autorités singapouriennes suivent néanmoins de près les questions de pollution atmosphérique, notamment celles liées aux feux de forêts en Indonésie (haze).
En revanche, le port de Singapour étant l’un des plus actifs du monde, il est recommandé d’éviter les bains de mer, surtout sur les côtes nord de l’île (où certaines plages sont interdites à la baignade en raison de la mauvaise qualité de l’eau).

 

Sri Lanka

Informations générales
Il est préférable d’avoir sur soi une carte de groupe sanguin et les coordonnées de son assurance rapatriement sanitaire qu’il est très vivement recommandé de souscrire avant le départ. Il est également souhaitable de consulter le médecin traitant avant le départ et de suivre les recommandations suivantes :
• Ne pas consommer l’eau du robinet (attention aux glaçons).
• Eviter les crudités (sauf dans les hôtels internationaux).
• Eviter la prise d’aspirine et d’ibuprofène, qui peut favoriser les saignements en cas de dengue (préférer le paracétamol).
• Prévoir une lotion anti-moustique adaptée aux régions tropicales et veiller à se protéger de jour comme de nuit.
• En cas de fièvre ou tout autre symptôme survenant après un séjour à Sri Lanka, ne pas oublier de mentionner ce séjour à votre médecin.

Dengue
Principal risque sanitaire, elle sévit de manière endémique à Sri Lanka, notamment à Colombo et connaît une recrudescence lors des périodes de pluie.
En 2012, 44 410 cas de dengue ont été enregistrés dans le pays, dont la moitié dans la province de Colombo (Western Province), et ont entraîné plusieurs dizaines de décès.
Il est rappelé que cette maladie virale est transmise par les piqûres de moustiques : il convient donc de respecter scrupuleusement les mesures habituelles de protection (vêtements longs, produits anti-moustiques à utiliser sur la peau et sur les vêtements, diffuseurs électriques…). Des formes graves de la maladie sont possibles, mais restent peu fréquentes : il est préférable de consulter un médecin en cas de fièvre (éviter la prise d’aspirine).

Chikungunya
Des cas de fièvre virale chikungunya ont été confirmés officiellement dans plusieurs zones urbaines notamment à Colombo et Kandy.

Paludisme
Prévention du paludisme (malaria) : cette maladie parasitaire transmise par les piqûres de moustiques impose le recours à des mesures de protection individuelle (sprays, crèmes, diffuseurs électriques, moustiquaires…). A ces mesures, doit s’ajouter un traitement médicamenteux adapté à chaque individu : il convient de s’adresser à votre médecin habituel ou à un centre de conseils aux voyageurs. Le traitement devra être poursuivi après le retour en France durant une durée variable selon le produit utilisé.
Le paludisme est présent toute l’année excepté dans les districts de Colombo, Galle, Gampaha, Kalutara, Matara et Nuwara Eliya. Classification : groupe 2
Compte tenu du faible risque, il est possible de ne pas prendre de traitement préventif pour un séjour inférieur à 7 jours, mais il est cependant indispensable d’être en mesure, dans les mois qui suivent le retour, de consulter en urgence en cas de fièvre.

Epidémie de grippe aviaire
A ce jour, le Sri Lanka n’a déclaré aucune affection de grippe aviaire sur son territoire. Néanmoins, les recommandations générales d’hygiène ci-dessous, qui visent à se protéger des infections microbiennes, sont préconisées :
• éviter de consommer des produits alimentaires crus ou peu cuits, en particulier les viandes et les œufs ;
• se laver régulièrement les mains avec de l’eau et du savon ou un soluté hydro-alcoolique qu’il est conseillé d’avoir toujours avec soi (disponibles dans les pharmacies et les supermarchés des villes).
La Direction Générale de la Santé recommande aux voyageurs d’éviter tout contact avec les volailles et les oiseaux, c’est-à-dire de ne pas se rendre dans des élevages ni sur les marchés aux volatiles.

Vaccination
A l’attention des personnes amenées à travailler à Sri Lanka dans le cadre de l’assistance humanitaire aux populations locales, il est rappelé, outre les conseils d’hygiène et de prévention classiques, la nécessité d’être à jour de ses vaccinations contre le tétanos, la poliomyélite et la diphtérie. Il est également conseillé d’être vacciné contre l’hépatite A et la typhoïde avant le départ. D’autres vaccinations pourront se révéler nécessaires en fonction de l’évolution épidémiologique locale, notamment contre l’encéphalite japonaise dont plusieurs cas ont été signalés dans le sud du pays au début de 2013, et la rage.

 

Tadjikistan

Vaccination
Aucun vaccin n’est obligatoire mais les vaccins suivants peuvent être recommandés :
• Diphtérie-tétanos-polio
• Typhoïde
• Hépatite A
• Hépatite B
• Méningite

Poliomyélite
Le Tadjikistan connaît depuis le début de l’année 2010 une flambée de poliomyélite. Cette épidémie virale s’est étendue à plusieurs pays d’Asie centrale (la poliomyélite étant déjà endémique en Afghanistan, au Pakistan et en Inde). Il est donc fortement recommandé d’être à jour de sa vaccination anti-poliomyélite (vaccin combiné diphtérie-tétanos-polio) avant de se rendre dans le pays. Une hygiène alimentaire rigoureuse et un lavage fréquent des mains sont vivement recommandés.

Prévention du paludisme (malaria)
Maladie parasitaire transmise par les piqûres de moustiques qui impose le recours à des mesures de protection individuelle (sprays, crèmes, diffuseurs électriques, moustiquaires…). A ces mesures, doit s’ajouter un traitement médicamenteux adapté à chaque individu : il convient de s’adresser à votre médecin habituel ou à un centre de conseils aux voyageurs. Le traitement devra être poursuivi après le retour en France durant une durée variable selon le produit utilisé. Classification : zone 2. Le paludisme sévit particulièrement de juin à octobre dans certaines régions. Il s’agit principalement de la frontière sud avec l’Afghanistan (région du Khatlon), et de quelques zones du centre (Douchanbe), de l’est (Gorno-Badakhshan) et du nord (Khodjent).
De nombreux cas de tuberculose sont observés sur l’ensemble du territoire.

HIV – Sida
Le développement du HIV est limité (moins de deux cent cas recensés), et il est essentiellement lié à la prostitution et à la consommation d’héroïne. Toutefois la fiabilité des statistiques officielles est sujette à caution. En tout état de cause les précautions habituelles pour se garantir des risques de contamination sont recommandées. Les marques occidentales de préservatifs sont maintenant présentes dans les pharmacies locales.

Médicaments
• En cas de maladie chronique, il est conseillé de prévoir d’avoir avec soi les médicaments habituels en quantité suffisante ;
• prévoir en particulier tout ce qui est spray, collyre et traitement contre l’asthme ;
• il peut être utile de passer par un médecin pour contrôler les médicaments achetés sur place en pharmacie (risques de reconditionnement).

Services médicaux
• Les systèmes de stérilisation étant souvent insuffisants, il est déconseillé de s’adresser individuellement à un hôpital, à un médecin ou à un dentiste sans s’être préalablement renseigné auprès des services de l’ambassade. Il est en outre conseillé de se munir d’un matériel médical de première urgence (y compris aiguilles stériles à usage unique), notamment en cas de voyage à l’intérieur du pays.
• En cas d’accident grave et si une opération chirurgicale devait être envisagée, l’évacuation médicale vers un pays tiers est recommandée. En effet, à l’heure actuelle, aucun hôpital ne dispose des équipements médicaux nécessaires à une intervention chirurgicale lourde (IRM, scanner…). En cas d’opération, il est conseillé de s’adresser à l’hôpital Chiffo ou à la clinique Avicenne. Les problèmes dentaires peuvent être traités à la clinique Eurodent.
Il est fortement recommandé aux Français appelés à se rendre au Tadjikistan de se munir, avant leur départ, d’une assurance médicale appropriée permettant notamment, le cas échéant, leur évacuation.

Recommandations générales
• Ne pas boire l’eau du robinet, qui n’est pas potable (spécialement à Douchanbé). Il est également préférable d’utiliser l’eau minérale pour se laver les dents ;
• il est conseillé, en cas de rencontre sexuelle, de se munir de préservatifs, les marques européennes sont maintenant disponibles dans la plupart des pharmacies ;
• rincer les fruits et les peler. Eviter les viandes mal cuites et les laitages crus ;
• éviter d’approcher les chiens errants.

 

Taïwan

Maladies
Les maladies les plus fréquentes sont les hépatites virales et la dengue (au sud de l’île). Les épidémies d’entérovirus sont fréquentes et touchent particulièrement les enfants en bas âge.

Informations générales
Le système de soins est de bonne qualité.

Grippe A/H7N9
Le 24 avril 2013, les autorités sanitaires taïwanaises ont fait état d’un premier cas de contamination par le virus H7N9 d’un Taïwanais revenant sur l’île après un voyage en Chine continentale. Après avoir été placé en isolement et avoir suivi un traitement pendant un mois, le patient, désormais guéri, est sorti de l’hôpital le 24 mai. Aucune transmission interhumaine n’a été détectée.
Suite aux premiers cas de contamination par le virus H7N9 en Chine continentale à la fin du mois de mars 2013, les autorités taïwanaises, qui font preuve d’une grande transparence, ont renforcé la vigilance et pris des mesures préventives. Dès le 3 avril, le virus H7N9 a été répertorié comme une maladie devant impérativement être notifiée aux autorités sanitaires par le personnel médical, son diagnostic entraînant une mise en quarantaine.

Virus de la Dengue
Le Centre de contrôle des maladies (Center for Disease Control, CDC) du ministère taïwanais de la santé a recensé le plus grand nombre de cas de fièvre virale de la dengue dans le sud-est de l’île : les statistiques 2012 de cet organisme font état d’une stabilisation des atteintes autour de 1 700 cas relevés fin 2011, dont 20 atteintes hémorragiques à l’origine de 5 décès.
La dengue est une maladie transmise par les moustiques, même pendant la journée. Elle se manifeste habituellement par un syndrome grippal (fièvre, douleurs musculaires). Des complications hémorragiques sont possibles (la prise d’aspirine est à éviter dans la mesure où elle est susceptible d’accroître la tendance hémorragique).
En général, il convient de respecter les mesures habituelles de protection contre les moustiques (vêtements longs, produits anti-moustiques à utiliser sur la peau et sur les vêtements). Il n’existe ni vaccin, ni traitement médicamenteux préventif contre la dengue.

Vaccinations
La vaccination contre l’hépatite A et B est recommandée. La vaccination contre l’encéphalite japonaise peut être nécessaire (à pratiquer dans un centre médical sur place).

Qualité de l’eau et alimentation
Consommer de l’eau minérale. Eviter de boire l’eau du robinet qui n’aurait pas été bouillie. S’abstenir de consommer des produits non cuits dans les petits restaurants.

Entérovirus EV71 (maladie main-pied-bouche)
Le Centre de contrôle des maladies (Center for Disease Control, CDC) rappelle que la période maximale de contamination s’échelonne d’avril à septembre, avec un pic au moment des rentrées scolaires. La majorité des cas a été localisée dans le sud-ouest de l’île, en particulier dans le district de Tainan. Les enfants de moins de deux ans sont les plus fréquemment atteints. L’infection par entérovirus EV 71 reste une maladie saisonnière fréquente à Taïwan. Plusieurs incidences récurrentes ont été relevées en 1998, 2000 à 2002, 2007 (un décès), 2008 (14 cas mortels sur 366 contaminations relevées cette année-là), 2009 (deux décès) et enfin 2011 (avec 4 cas mortels identifiés pour 59 atteintes).

 

Thaïlande

Informations générales
Consultez votre médecin (éventuellement votre dentiste) et souscrivez à une compagnie d’assistance couvrant les frais médicaux et de rapatriement sanitaire.

Entrée en Thaïlande avec des médicaments personnels
L’attention des voyageurs est appelée sur la réglementation thaïlandaise qui soumet l’importation de médicaments à des règles de déclaration, voire d’autorisation préalable.
Ainsi, les personnes qui justifient d’un traitement médical en cours doivent s’assurer auprès de l’ambassade de Thaïlande que les médicaments emportés sont autorisés. Des règles, en effet, s’appliquent selon la nature des médicaments et la quantité admissible.
Pour certains médicaments, et pour une prescription de courte durée, l’ambassade de Thaïlande recommandera de justifier d’une prescription rédigée en anglais et de déclarer spontanément les produits lors du passage en douane. Pour d’autres, l’importation peut être interdite ou limitée.
Les manquements aux règles pourraient conduire à différentes mesures allant de la simple confiscation des médicaments jusqu’à, dans certains cas, des peines d’emprisonnement.
Il est donc vivement conseillé, avant d’engager un voyage sous traitement médical, de se renseigner auprès de l’ambassade de Thaïlande à Paris.

Vaccinations
La mise à jour de la vaccination diphtérie-tétanos-poliomyélite est conseillée.
Autres vaccinations conseillées (selon conditions d’hygiène et durée du séjour) : fièvre typhoïde, hépatites virales A et B.
Autres vaccinations : en cas de séjour en zone rurale, la vaccination contre l’encéphalite japonaise peut être nécessaire.
La rage est endémique dans toute l’Asie du Sud-est. La plus grande prudence vis-à-vis des animaux errants est recommandée sur l’ensemble du territoire, villes incluses. La prévention repose, d’abord et avant tout sur l’absence de contact avec des animaux suspects, ensuite sur la vaccination préventive en cas de risque supposé d’exposition (professions à risques, enfants en bas âge, séjour en milieu rural ou éloigné des villes principales). Des cas de rage ont été rapportés en juin 2010 notamment à Bangkok et dans la province de Kanchanaburi.
Dans tous les cas demandez conseil à votre médecin ou à un centre de vaccinations internationales.

Hygiène alimentaire, hygiène de l’eau
Il est recommandé de se laver fréquemment les mains, de ne boire que de l’eau conditionnée en bouteilles capsulées, de ne manger dans la rue que les plats suffisamment cuits. La plus grande prudence est à observer avec la consommation de produits locaux sur les marchés. Eviter la consommation de poisson de viande et de volailles crus.
Penser à adapter votre consommation d’eau à la chaleur et aux activités pratiquées.
L’alimentation est variée, les conditions d’hygiène des restaurants sont globalement satisfaisantes bien qu’il n’existe pas de contrôle sanitaire systématiques. Depuis le début 2011 le nombre de touristes admis en service de soins intensifs pour intoxication alimentaire est en recrudescence.
L’alimentation spécifique des nourrissons se trouve facilement dans les villes.

Syndrome Pied-Main-Bouche
Une épidémie de « syndrome pied-main-bouche » sévit dans les pays de la région de l’Asie du Sud-est. Depuis le début de l’année, 12 581 cas ont été constatés en Thaïlande, mais aucun cas de décès n’a été notifié à ce jour. Cette maladie est généralement associée à différents virus (Coxsackie et entérovirus), la souche d’Entérovirus EV 71 ayant été identifiée comme responsable de l’épidémie en 2012, et qualifiée de particulièrement agressive.
La maladie atteint essentiellement les enfants âgés de 3 mois à 11 ans et se manifeste par de la fièvre, de petites vésicules dans la bouche, la paume des mains et les doigts, la plante des pieds et sur les fesses. Il n’y a pas à ce jour de vaccin contre ce type de virus. De bonnes pratiques d’hygiène peuvent réduire au minimum ce risque.
Il est vivement conseillé de consulter un médecin immédiatement en cas d’apparition de l’un des symptômes suivants : déshydratation (sécheresse de la bouche, une perte de poids,…), raideur du cou, convulsions, maux de tête persistants et difficultés respiratoires.

Choléra
Plusieurs cas de choléra ont été enregistrés depuis le début de l’année 2010. Il est recommandé de veiller à la qualité des aliments et à leur bonne cuisson, d’éviter la consommation de crudités, de coquillages et de tous fruits ou légumes non pelés ou non lavés. Il est également conseillé de préférer l’eau en bouteille plutôt que l’eau du robinet et de se laver régulièrement les mains.

Les maladies à transmission vectorielle
• Paludisme (malaria): maladie parasitaire transmise par les piqûres de moustiques qui impose le recours à des mesures de protection individuelle (sprays, crèmes, diffuseurs électriques, moustiquaires…) A ces mesures, doit s’ajouter un traitement médicamenteux adapté à chaque individu : il convient de s’adresser à votre médecin habituel ou à un centre de conseils aux voyageurs. Le traitement devra être poursuivi après le retour en France durant une durée variable selon le produit utilisé. Les frontières avec le Cambodge, le Laos, le Myanmar et la Malaisie sont classées en zone 3. Dans le reste du pays : pas de chimioprophylaxie.
• Dengue : la dengue est une maladie endémique en Thaïlande. Une épidémie de dengue sévit actuellement dans tout le pays, plus particulièrement dans le nord et le centre. La maladie est propagée par un moustique, actif de jour, il convient donc de respecter les mesures habituelles de protection (vêtements longs, produits anti-moustiques à utiliser sur la peau et sur les vêtements, diffuseurs électriques). La dengue pouvant prendre une forme potentiellement grave il est vivement recommandé de consulter un médecin en cas de fièvre (la prise d’aspirine est déconseillée).
• Encéphalite japonaise : Cette maladie, qui n’existe qu’en Asie, se transmet par des moustiques, en zone rurale. Des cas humains ont été recensés dans les provinces du Nord du Vietnam. Ces cas peuvent être mortels ou engendrer des séquelles neurologiques graves. De ce fait, la vaccination contre l’encéphalite japonaise peut être nécessaire (à pratiquer dans un centre médical sur place). Dans le cadre d’un voyage touristique, il semble que les mesures physiques (vêtements longs, répulsifs…) soient une arme efficace.
• Les Rickettsioses : maladies infectieuses bactériennes, potentiellement mortelles, transmises par les tiques, les puces, les poux ou acariens. Elle peut évoquer devant un syndrome infectieux associé à des manifestations cutanées. Le traitement repose sur la prise d’antibiotique. La prévention repose sur le port de vêtements longs et de répulsifs.
L’examen de la peau après passage dans une zone potentiellement infestée (brousse , champ forêt) est conseillé.
Grippe
On relève une recrudescence des cas d’infection par les virus grippaux dans leur ensemble.
• GRIPPE A H1N1 : De nombreux cas de grippe A (type H1N1) sont rapportés en Thaïlande.
• GRIPPE AVIAIRE : La grippe aviaire est présente de façon diffuse en Thaïlande depuis la fin de l’année 2003, avec des périodes d’apparente accalmie et de reprise. Il s’agit d’une maladie virale animale (volailles) exceptionnellement transmissible à l’homme. Veillez à éviter la consommation de produits alimentaires crus ou peu cuits, en particulier les viandes et les œufs.
Lavez-vous régulièrement les mains à l’eau et au savon ou avec un soluté hydro-alcoolique. En cas de fièvre sur place ou après le retour en France, il est conseillé de consulter un médecin.

Infection par le virus HIV
Il est recommandé de prendre toutes les précautions d’usage en la matière et d’éviter les comportements à risque.

 

Timor Est

Informations générales
Conseils généraux d’hygiène : ne boire que de l’eau en bouteille ou bouillie, éviter les glaçons.

Vaccinations
• Pas de vaccination obligatoire, sauf pour les voyageurs en provenance d’une zone où sévit la fièvre jaune, qui doivent produire un certificat de vaccination antiamarile.
• Plusieurs vaccinations sont toutefois recommandées : Diphtérie/Tétanos Poliomyélite, Typhoïde (Typphim IV), BCG, Hépatite A, Hépatite B.
• La vaccination contre l’encéphalite japonaise n’est conseillée que pour les voyageurs ayant l’intention de séjourner plus de 4 semaines en zone rurale.

Paludisme
Prévention du paludisme (malaria): maladie parasitaire transmise par les piqûres de moustiques qui impose le recours à des mesures de protection individuelle (sprays, crèmes, diffuseurs électriques, moustiquaires…) A ces mesures, doit s’ajouter un traitement médicamenteux adapté à chaque individu : il convient de s’adresser à votre médecin habituel ou à un centre de conseils aux voyageurs. Le traitement devra être poursuivi après le retour en France durant une durée variable selon le produit utilisé. Classification : zone 3.

Fièvre de la dengue
Le risque de contracter la fièvre de la dengue, souvent de forme virulente, existe durant toute l’année. Il n’existe pas de vaccin contre cette épidémie. Il est conseillé de porter des vêtements couvrant bras et jambes, d’utiliser des produits répulsifs sur le corps. Par ailleurs, l’usage de moustiquaire est très souhaitable.
Avant tout départ, consulter le médecin traitant et contracter une assurance maladie prenant en charge l’intégralité des dépenses médicales et les rapatriements sanitaires.

 

Turkménistan

Informations générales
Le climat turkmène est un climat continental à forte amplitude thermique saisonnière. En juillet et août, les températures peuvent atteindre 50° C. L’été, il est recommandé de boire de l’eau ou du thé en grande quantité pour éviter la déshydratation. Les périodes les plus clémentes pour voyager dans le pays s’étendent d’avril à juin et de septembre à novembre. Avril est le mois le plus pluvieux de l’année. Le nord du pays connaît des hivers particulièrement rigoureux. De décembre à février, les températures sont fréquemment inférieures à 0° C.
Consultez votre médecin traitant avant le départ et contractez une assurance de rapatriement sanitaire.

Vaccination
Vaccinations conseillées : diphtérie, tétanos, poliomyélite, hépatites A et B, typhoïde et méningite.
Il est formellement déconseillé de boire de l’eau du robinet, non potable.
La vaccination contre la fièvre jaune est exigée de tout ressortissant en provenance d’un pays touché par cette maladie.

Rage
Quelques cas de rage sont signalés.

Paludisme
Paludisme : en 2010, le Turkménistan a été certifié exempt de paludisme par l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS)

VIH – Sida
Prévalence non négligeable du VIH-Sida. Les cas de MST (Maladie Sexuellement Transmissible) recensés sont assez nombreux (ex. gonorrhées, chancres durs, ou syphilis, chlamydia, Hépatite B). Il est impératif de se prémunir par l’usage de préservatifs. Eviter ceux achetés localement, dont les normes de qualité sont parfois incertaines.

Conseils
• Dans le désert, des morsures de serpent et de scorpion sont possibles. En cas de randonnée, portez des chaussures de marche protectrices et des vêtements longs et munissez vous d’une trousse de premier secours.
Hygiène alimentaire
• Veiller à un lavage régulier et soigneux des mains avant chaque repas.
• Laver avec soin les fruits et légumes frais. D’une manière générale, évitez la consommation d’aliments (poisson, viande) insuffisamment cuits.
• Ne boire que de l’eau préalablement bouillie ou en bouteille capsulée. Exiger que les bouteilles soient décapsulées en votre présence. La chaîne du froid n’est pas toujours garantie. Eviter de consommer des crèmes glacées et des jus de fruit avec glaçons vendus sur les marchés par des vendeurs ambulants.
• Veiller aux dates de péremption indiquées sur les produits.
Il est recommandé de consulter un médecin en cas de diarrhées afin de prévenir tout risque de déshydratation.

Infrastructures médicales et pharmacies
Il convient de consulter son médecin traitant avant le départ et de constituer une « pharmacie de base » à emporter avec soi. La qualité des médicaments n’est pas assurée au Turkménistan. Si vous prenez régulièrement des médicaments, emportez-en une quantité suffisante avec vous et voyagez avec l’ordonnance.
Les infrastructures sanitaires sont insuffisantes. En cas de maladie grave ou d’accident, le rapatriement sanitaire s’impose. Dans les hôpitaux turkmènes, tous les soins, hébergements, linges, médicaments et nourritures sont à
la charge des patients étrangers.

 

Vietnam

Conseils
Consultez votre médecin (éventuellement votre dentiste) et souscrivez à une compagnie d’assistance couvrant les frais médicaux et le rapatriement sanitaire.

Prévention des maladies transmises par les insectes
Paludisme : Classification : zone 3.
Cette maladie parasitaire transmise par les piqûres de moustiques, en particulier la nuit, est aujourd’hui peu présente au Vietnam, sauf dans les zones frontalières. Elle impose le recours à des mesures de protection individuelle (sprays, crèmes, diffuseurs électriques, moustiquaires imprégnées…). A ces mesures doit s’ajouter un traitement médicamenteux adapté à chaque individu : il convient de s’adresser à votre médecin habituel ou à un centre de conseils habilité. Le traitement devra être poursuivi après le retour en France, durant une durée variable selon le produit utilisé. Durant votre séjour, et durant les deux mois qui suivent votre retour, en cas de fièvre, un avis médical doit être pris rapidement, pour mettre en œuvre dès que possible un traitement anti-paludéen éventuel.
• Maladies virales transmises par les insectes : certaines maladies virales peuvent être transmises par les piqûres de moustiques la journée (nombreux cas de dengue dans les villes) : il convient donc de respecter les mesures habituelles de protection (vêtements longs, produits anti-moustiques à utiliser sur la peau et sur les vêtements, diffuseurs électriques).
• Encéphalite japonaise : Cette maladie, qui n’existe qu’en Asie, se transmet par des moustiques, en zone rurale. Des cas humains ont été recensés dans les provinces du Nord du Vietnam. Ces cas peuvent être mortels ou engendrer des séquelles neurologiques graves. De ce fait, la vaccination contre l’encéphalite japonaise peut être nécessaire (à pratiquer dans un centre médical sur place). Dans le cadre d’un voyage touristique, il semble que les mesures physiques (vêtements longs, répulsifs…) soient une arme efficace.
En tout état de cause, il est vivement recommandé de consulter un médecin en cas de fièvre. Dans l’attente d’un avis médical, la prise d’aspirine est déconseillée.

Grippe Aviaire
Risque de la grippe aviaire important.

Syndrome pieds-mains-bouche
Ce syndrome est présent au Vietnam. Il se caractérise par des lésions vésiculeuses de la bouche, des mains et des pieds. Une fièvre et une diminution de l’état général peuvent aussi être présentes. Cette maladie est le plus souvent bénigne, mais certaines épidémies peuvent être associées à des complications neurologiques, très rares mais graves.
Il n’y a pas de traitement spécifique, la seule mesure prophylactique consiste en un lavage des mains soigneux des personnes en contact avec de jeunes enfants.

Vaccinations
• La mise à jour de la vaccination diphtérie-tétanos-poliomyélite (+/- coqueluche) est conseillée.
• Rage : la rage est endémique au Vietnam. La plus grande prudence vis-à-vis des animaux errants est recommandée sur l’ensemble du territoire vietnamien, villes incluses. La prévention repose sur l’absence de contact avec des animaux suspects et la vaccination préventive.
• Autres vaccinations conseillées (selon conditions d’hygiène et durée du séjour) : hépatites virales A et B, fièvre typhoïde. Autres vaccinations : en cas de séjour en zone rurale, la vaccination contre l’encéphalite japonaise peut être nécessaire. Dans tous les cas, demandez conseil à votre médecin ou à un centre de vaccinations internationales.

VIH – Sida
Prévalence non négligeable du VIH – Sida. Les mesures de prévention sont indispensables.

Hygiène alimentaire
• Il est conseillé de ne pas boire l’eau du robinet.
• Évitez la consommation d’aliments (poisson, viande, volaille, lait) insuffisamment cuits.
• Vérifiez la date de péremption sur l’étiquette des produits vendus.
• Veillez à un lavage régulier et soigneux des mains avant chaque repas.
Avertissement concernant les risques sanitaires liés aux contrefaçons
• Il existe de nombreux produits contrefaits au Vietnam, certains étant potentiellement dangereux pour la santé humaine. Ne consommez jamais de médicaments achetés dans la rue (risques de contrefaçons, conditions de stockage douteuses). Emportez dans vos bagages les médicaments dont vous pourriez avoir besoin ou adressez vous aux pharmacies des hôpitaux internationaux (cf. liste ci-après).
De même, il est déconseillé d’acheter de l’alcool (vins, spiritueux, « productions locales ») dans les commerces de rue, et recommandé de préférer les grandes enseignes de distribution.