En provenance du Zimbabwe, nous arrivons au Botswana, au poste frontière de Kazungula. Le panneau d’entrée dans le pays se dévoile.
En tant que ressortissant français, le visa n’est pas nécessaire. Nous devons cependant payer une taxe de 10 euros afin de faire entrer sur le territoire notre véhicule immatriculé en Afrique du Sud. La taxe est payable en Ran sud africain.
Un dernier contrôle nous oblige à marcher sur un tapis imbibé de désinfectant pendant qu’un homme vaporise sur les roues du véhicule, le même produit.
Nous pénétrons sur le territoire du Botswana.
Nous arrivons dans la ville de Kazungula située à quelques kilomètres de la frontière.
La ville est une ville campagnarde.
Elle ne présente pas d’attrait.
Quelques maisons sont disséminées le long de la route principale.
Mais ces dernières ne sont pas nombreuses.
Les routes secondaires de la ville sont faîtes en terre.
Nous continuons notre chemin.
Sur le bord de la route, quelques autostoppeurs.
Nous nous renseignons à l’office du tourisme, sortant de sa torpeur, l’employé, peu habitué à recevoir du monde.
Il nous indique l’endroit d’une place sur laquelle, nous pourrons effectuer le change de nos euros.
La place est déserte.
La ville nous donne l’impression d’une ville fantôme.
Nous changeons 200 euros.
Puis, nous nous restaurons dans le restaurant d’à côté qui fait aussi cyber café.
Nous reprenons la route.
Nous nous trompons de chemin et faisons demi-tour.
Sur le bas côté, de grandes termitières.
Ainsi que quelques villages.
La route, quant à elle est de bonne facture.
Nous parvenons enfin à Kasané.
La ville, ainsi que Kazungula est étendue.
Il nous faut conduire quelques kilomètres pour apercevoir les premières habitations.
Alors que nous cherchons un Lodge pour quelques jours, une musique attire notre attention
Nous assistons à un concert traditionnel.
Les enfants nous autorisent à assister à leur entraînement.
Au cœur d’une école qui comprend une grande église.
Le pays est catholique.
Les enfants se préparent à jouer pour le président de la République qui doit les visiter le lendemain.
Nous visitons un secteur résidentiel.
Une sorte de banlieue cossue.
Les habitants nous saluent à notre arrivée.
Nous retournons sur la route principale.
Les habitants au Bostwana se déplacent surtout en 4/4.
Ils privilégient leurs voitures, source de travail.
La ville de Kasané commence à dévoiler son vrai visage.
En fin d’après-midi, les gens sortent de chez eux.
Nous nous rendons à la pharmacie acheter de l ‘anti-moustique.
Et nous nous baladons dans un marché traditionnel.
Avant de trouver un Lodge, pour la somme de 50 euros par personne.
Le Lodge est le Water Lily Lodge ; propre, mais un peu cher, il comprend une piscine dans laquelle nous ne tenterons pas de mettre un doigt, la peur de nous trouver en face d’une eau stagnante.
D’une manière générale, le Lodge est propre, même si l’accueil de la réceptionniste laisse à désirer.
Alors que le soleil se couche, nous reprenons notre véhicule.
Nous continuons dans le centre ville.
Nous remarquons une petite place dynamique.
Nous décidons dans un premier temps de visiter la ville.
Toujours des quartiers résidentiels.
Avec des maisons qui se ressemblent.
Nous faisons le plein d’essence.
Puis, nous retournons sur cette petite place, afin de nous restaurer.
Nous en découvrons les environs.
Et arpentons la galerie marchande.
En quelques instants, la place se remplie.
La sécurité au Botswana est omniprésente.
Nous entrons dans un magasin.
Il ressemble à s’y méprendre à nos supermarchés occidentaux.
Mis à part peut-être pour les quantités vendues.
L’électricité n’est pas toujours au rendez-vous.
Mais, nous pouvons y acheter du pain frais.
Ainsi que des confiseries.
Une fois restaurés, nous retournons à notre hôtel et à pied, nous arpentons les berges de la rivière Chobé.
Nous apercevons des crocodiles.
Mais, la nuit qui se couche crée un merveilleux spectacle ailleurs.
Des couleurs flamboyantes se côtoient.
Un orange que nous n’avions jamais aperçu.
Il suffit simplement de tourner la tête pour retrouver une visibilité normale.
Nous apercevons quelques bateaux stationnés.
Nous profitons de la magie de ce ciel brûlé.
L’eau semble baignée par cette atmosphère.
Et alors que la nuit se lève.
Le soleil se couche dans un fracas chromatique qui nous remet à notre place d’Homme.
Le lendemain matin, à un horaire très matinal, nous nous dirigeons en direction du parc Chobé.
Nous traversons la ville encore déserte.
Nous quittons la route goudronnée.
Et faisons demi-tour.
Nous tournons la première à droite.
Et arrivons devant l’entrée d’un Lodge, qui nous explique la route pour nous rendre à Chobé.
Chobé se trouve à quelques kilomètres, mais il ne faut pas se tromper ; au rond-point en provenance de Kasané, il faut prendre à gauche et non continuer tout droit.
Les premiers panneaux apparaissent.
Nous pénétrons dans les alentours du parc.
Une autre entrée est actuellement en construction.
Il faut prendre la route en direction de la frontière namibienne. Nous nous arrêtons aux bornes du parc, signons le registre et payons une vingtaine d’euros par personne.
Dés les premiers kilomètres, nous apercevons une girafe.
Puis une autre assez craintive.
Devant nous, un éléphant traverse la route.
Il s’arrête, nous regarde prêt à nous charger, puis continue son chemin.
Nous avons un Tiguan ; à l’entrée, les rangers nous assurent que nous pouvons circuler dans le parc avec ce type de véhicule. Pour l’instant, la route empruntée leur donne raison.
Nous apercevons également un buffle.
Ce dernier fuit les hommes.
Il nous regarde passer, bien en retrait dans les fourrés.
Pour rejoindre le cœur du parc, les gardes nous exhortent à tourner à droite.
Nous les écoutons, mais rapidement, nous nous retrouvons sur une piste de sable qui nous empêche de continuer notre chemin. Et ce qui devait arriver arriva. Nous sommes ensablés.
Peu d’eau, pas de réseau, bloqué sans véhicule, nous n’avons pour autre choix que de traverser à pied la savane sur les deux kilomètres de pistes empruntés auparavant, afin de rejoindre la route goudronnée. Tout en sachant qu’autour de nous, les lions rodent dans le bush.
La route paraît longue, à scruter chaque mouvement de buisson, le regard aguerri, prêts à bondir sur un des arbres nous entourant.
C’est alors qu’en plein chemin, une forme se dessine au loin.
Nous grimpons dans un arbre, promptement et attendons que le danger s’écarte pour continuer. Par chance, nous ne verrons pas de lion et rejoindrons la route principale une heure après.
Nous parvenons à arrêter une voiture de police afin de leur demander de l’aide.
Après s’être vu notifier un refus poli par une autre voiture, ils acceptent de nous aider.
Mais pour nous conduire jusqu’à notre véhicule, ils nous font monter à l’arrière de leur fourgon.
Et nous nous retrouvons le temps du trajet à partager nos places avec des détenus.
En arrivant sur place, nous sortons en dernier et par mégarde, nous laissons la porte du fourgon ouverte ; deux détenus ne profiteront pour filer, alors que le véhicule de police est ensablé à son tour.
Il faudra toute l’aide des détenus restants pour dégager les deux véhicules. Nous reprenons la route en direction de la frontière namibienne afin de trouver un autre accès dans le parc.
Malheureusement, seule la route principale est goudronnée. Nous devons nous résigner à nous rendre vers le Lodge qui se situe après le parc.
Nous croisons quelques singes.
Et après 50 kilomètres, nous parvenons jusqu’au Lodge, qui ne peuvent s’occuper de nous. Ils passent quelques appels et nous réservent un chauffeur ainsi qu’un vrai 4/4.
Nous en profitons pour déguster un café dans ce Lodge de luxe.
Nous avons une vue dégagée sur toute la savane.
Ainsi que sur la rivière Chobé.
Nous devons retourner à Kasané.
Nous retraversons une nouvelle fois le parc.
Nous restons sur la route goudronnée.
Nous croisons encore quelques buffles.
Toujours aussi craintifs.
Nous tournons à gauche.
Et arrivons jusqu’à un Lodge qui comprend un bureau d’excursion. Nous payons 40 euros par personne afin d’entrer à nouveau dans le parc, accompagné cette fois-ci d’un vrai 4/4.
Un véhicule équipé cette fois-ci de quatre roues motrices.
Le chauffeur qui se prénomme Joe est agréable.
Nous reprenons le même chemin qu’à l’aller.
Nous patientons quelques instants devant le poste d’entrée, en nous retenant de ne pas aller trouver les gardes pour leur expliquer notre mécontentement et surtout, le peu d’indications présentes dans un parc aussi grand et aussi dangereux.
Nous remarquons alors que le chauffeur tourne immédiatement à droite. Les gardes nous ont donné une mauvaise direction.
La piste est bien meilleure que celle empruntée.
Nous sommes sur le bon chemin.
Mais rapidement, nous retrouvons le sable ; le 4/4 peine à avancer.
Nous nous trouvons au milieu du parc.
Autour de nous, la savane.
Derrière quelques arbres, nous croisons nos premiers Impalas.
Ils ne sont pas craintifs.
Ils avancent toujours en meute.
Et ce afin de déstabiliser les prédateurs qui rodent.
Nous parvenons jusqu’à la rivière Chobé qui traverse le par cet voit ses nombreux affluents se disperser dans la brousse.
Il s’agit ici d’un des principaux sites d’observation des animaux.
Ces derniers, y venant pour s’abreuver.
Nous apercevons des hippopotames.
Ainsi que des crocodiles.
Et des serpents.
Nous sentons que l’endroit est dangereux.
Mais, tentons malgré tout d’immortaliser ce moment.
Nous apercevons une grue.
La rivière est un réservoir.
Elle attire tous les animaux du parc.
Cette transhumance s’effectue le matin.
C’est par ailleurs le meilleur moment pour les prédateurs.
Nous apercevons un phacochère.
Il cherche également à manger.
Nous longeons la rivière.
Les oiseaux sont nombreux.
Les crocodiles se nichent dans certaines cuvettes.
Le guide nous empêche de descendre de la voiture.
Nous apercevons un crocodile, gueule ouverte.
Un oiseau s’approche de lui.
Au loin, les hippopotames.
Puis, arrivent les éléphants.
D4abord un, puis deux…
Et enfin, le troupeau.
Ils avancent majestueusement.
Les voir en vrais nous comble de joie.
Un éléphanteau s’éloigne.
Il est très rapidement rattrapé par ses parents.
Nous immortalisons ce moment.
C’est alors que surgissent de nulle part, des dizaines d’autres éléphants.
Les éléphants se déplacent en meute afin de se protéger des prédateurs.
Nous les laissons s’éloigner.
Nous nous éloignons à notre tour de la rivière Chobé.
En nous plongeant dans le bush, nous apercevons une famille à taille réduite.
Le mâle, la femelle et le petit.
Le père se frotte contre un arbre.
Le petit semble vouloir jouer.
Nous croisons à nouveau des impalas.
Mais, en avançant un peu, nous découvrons que l’arbre cache la forêt.
Ils sont des centaines.
Vivant en parfaite harmonie.
Nous les admirons pendant des heures.
C’est alors que le chauffeur a été prévenu de la proximité de lions.
Il se dépêche pour se rendre sur place.
Pas le temps de nous arrêter.
Nous devons rouler un peu plus de 5 kilomètres.
Le décor a changé.
Il est plus aride.
C’est alors que protégés de l’ombre, quatre lions somnolent.
Les animaux sont majestueux.
Ils économisent leur énergie.
Ils ne bougent pratiquement pas.
Mais nous sentons dans leur posture, un certain charisme.
Ils nous jettent quelques regards ; le guide nous conseille de ne pas les fixer.
Sous peine de les voir se lever.
Prêts à attaquer.
Et lorsqu’un de ces membres se lève.
Tous le suivent. Ou du moins, pas en ce jour où la température est trop chaude.
En retournant sur nos pas, nous croisons à nouveau des éléphants.
Ils se dirigent vers un point d’eau.
Nous les observons de loin afin de ne pas les déranger.
Ils s’aspergent pour se rafraîchir.
Un d’entre eux s’aventure seul, vite rattrapé par la meute.
Nous arpentons une autre partie du parc.
Les éléphants sont nombreux.
Mais ces derniers ne sont pas commodes.
Le mâle dominant nous toise.
Et se retourne violemment pour nous faire déguerpir.
Nous ne tentons pas l’affrontement, combat trop inégal.
Nous saluons notre guide et retournons à notre hôtel. Deux jours plus tard et après nous être bien reposés, nous reprenons la route en direction de la ville de Nata, située à 300 kilomètres.
Nous aurions, pour rejoindre Maun, bien traversé les parcs, mais la route nous aurait bien pris trois jours, tout en nous faisant risquer le véhicule. Pour rejoindre Maun, nous devons longer la nationale, longue de 600 kilomètres.
La route est déserte.
Elle est de bonne facture.
Des panneaux nous enjoignent de faire attention.
Nous évitons des renards et des suricates.
La route est monotone.
Le paysage se succède en se ressemblant.
Une longue ligne droite sans présence de vie.
Nous nous arrêtons à un café pour nous restaurer.
Heureusement que nous avons fait le plein à Kasané.
Nous croisons notre premier camion sur plus de 100 kilomètres.
Nous traversons la ville de Sladden.
Nous apercevons un autre éléphant.
Le panneau nous prévenant de la traversée de ces pachydermes nous change des panneaux français auxquels nous avons été habitués.
Nous nous arrêtons à la ville de Lay Bye.
Puis sommes obligés de repasser en cours de chemin, sur le tapis désinfectant.
Impossible de passer outre.
Nous nous approchons de la ville de Nata.
Les arbres africains sont surprenants.
Ils sont verdoyants alors que l’eau est une denrée rare.
Ils ont des racines profondes qui puisent l’eau dans le sol, ce qui explique leur couleur.
Nous croisons une charrette tirée par des ânes.
Et nous faisons une halte dans un petit village.
Nous faisons une découverte surprenante.
Un enfant en bas âge se baigne dans une petite bassine.
Dégourdi, il essaye d’en sortir.
Je lui donne le surnom de Kirikou, ce qui fait rire la mère de famille qui connaît ce dessin animé français.
Les habitations sont pauvres.
Mais leurs habitants ne manquent pas de sourire.
En un instant, Kirikou est retourné dans son bain.
Nous continuons notre route.
Nous traversons quelques petits villages.
La route est toujours d’aussi bonne qualité.
La température extérieure est de quarante degrés.
Le paysage devient aride.
L’herbe est brûlée.
Les incendies dans le secteur sont nombreux.
Mais les arbres de la savane sont toujours aussi majestueux.
Ils inspirent le voyageur qui les découvre.
Nous nous abritons quelques instants à l’ombre de leurs branches.
Nous arrivons dans la ville de Chanoga, dans laquelle nous nous reposons.
Le lendemain matin, nous reprenons la route.
Les ânes sont de plus en plus nombreux sur la route.
Après de nombreuses heures de route, nous parvenons jusqu’à la ville de Maun.
Nous en longeons la banlieue proche.
Et cherchons un hôtel.
Nous en essayons plusieurs : tous sont complets.
Nous en trouvons un : le Maun Lodge, un hôtel convenable pour cinquante euros la nuit par personne.
Il est situé à proximité d’une rivière.
Nous visitons la ville de Maun.
Maun est la porte d’entrée dans le delta de l’Okavango proche.
Le soir, nous profitons du buffet proposé par l’hôtel.
L’ambiance est festive pour une quinzaine d’euros par personne.
Le lendemain matin, nous patientons dans le Hall et attendons la venue d’un organisateur d’un circuit dans le delta de l’Okavango pour une somme de 40 euros par personne. La réception de l’hôtel nous l’a organisé.
Nous ne profitons pour prendre un bon petit déjeuner.
Ainsi que de découvrir les environs de l’hôtel.
Nous longeons les berges de la rivière.
Nous apercevons notre organisateur.
Nous partons avec lui en voiture.
Il nous gratifie d’une visite privée de la ville de Maun.
L’excursion a été organisée par la réception de l’hôtel.
Le patron qui se nomme Akouratché est vraiment professionnel.
Nous nous arrêtons à un distributeur.
De bon matin, les travailleurs sont déjà à l’œuvre.
Outre le fait que la ville soit la porte d’entrée dans le delta, elle ne présente pas d’attrait particulier.
Pour naviguer dans le delta, nous devons parcourir une bonne vingtaine de kilomètres.
Nous empruntons une route secondaire.
Et arrivons jusqu’à un parc qui entoure un Lodge.
Il n’était pas nécessaire de réserver l’excursion en amont.
A Maun, il est facile de trouver des circuits à la journée en dernière minute.
Nous suivons notre accompagnateur.
Nous profitons durant une heure de la piscine.
Et pouvons grimper sur le bateau qui nous emmènera au cœur du delta de l’Okavango.
Nous nous trouvons enfin dans le delta de l’Okavango.
Notre accompagnateur a fait appel aux services d’un pilote de bateau, un homme vraiment courtois et professionnel.
De nombreux bateaux sont massés en attendant les visiteurs qui se succèderont tout au long de la journée.
Le bateau démarre enfin.
Nous longeons le cours de la rivière Boro.
Le capitaine nous agrémente de détails sur la vie au cœur du delta.
Il règne une plénitude dans l’atmosphère.
Nous croisons de nombreux habitants.
Nous empruntons la première entrée à gauche.
Seuls, nous nous serions perdus.
Nous apercevons nos premiers aigles.
Ils patientent avant de foncer sur leurs proie : un poisson qui se sera approché d’un peu trop prés de la surface.
La rivière Boro est longue de plusieurs kilomètres.
La navigation dure plus d’une heure.
Nous nous arrêtons quelques instants pour admirer le paysage.
Et prendre le temps d’écouter la nature.
Nous apercevons tapis dans l’eau quelques crocodiles.
Il faut faire attention de ne pas laisser la main dans l’eau.
Nous faisons connaissance avec un pêcheur qui nous explique son art.
Un seul conseil : s’effacer devant la beauté du delta.
Il est vrai que face à tant de grâce, l’Homme est si petit.
Le delta est unique au monde.
Il s’agit d’un privilège de le visiter.
Nous croisons de nombreux bateaux à moteur.
Quelques habitations sont présentes le long des berges.
C’est alors que nous apercevons une effervescence se jouer devant nous.
Des dizaines de petites barques convergent vers une petite île.
Notre capitaine nous explique qu’il s’agit de Mokoro, de petites embarcations en bois, seules autorisées à pénétrer la rivière Okavango qui commence devant nous.
Pour une dizaine d’euros par personne, nous négocions une exploration du delta avec ce moyen de locomotion.
Nous sommes rejoins par un pêcheur se prénommant Innocent.
Nous nous éloignons du rivage.
Nous nous laissons guider.
La circulation est lente.
Ce qui n’est pas pour nous déplaire.
Nous prenons notre temps.
Les animaux ne sont pas dérangés.
Les pêcheurs se dirigent grâce à un bâton avec lequel ils poussent le fond.
Le bruit alentour est inexistant.
Nous profitons pleinement de ce moment.
Nous faisons corps avec la nature.
Nous nous trouvons à hauteur des roseaux.
Nous pouvons les sentir nous frôler le visage.
La barque prend un peu l’eau.
Mais pas assez pour nous gâcher le spectacle d’observer les aigles déguster leur délicieux festin.
Nous pouvons reprendre le chemin du retour.
Nous en profitons pour réaliser un rêve : nous baigner dans le delta de l’Okavango, à un endroit sûr, selon le capitaine.
La baignade est agréable.
A grande vitesse, nous repartons après quelques heures.
Nous empruntons à nouveau la rivière Boro.
Nous observons une dernière fois, ces pêcheurs traditionnels.
Nous dépassons un bateau.
Il s’agit de deux rangers du delta.
Nous saluons une dernière fois les résidents de cet endroit unique au monde.
Nous prenons la route en direction de N Gumare.
Elle est peu empruntée.
Et elle est limitée à 120 km/h.
Nous devons cependant nous méfier des animaux sauvages.
Mais, ces derniers sont surveillés par des gardes à cheval.
Nous prenons la bifurcation nous faisant monter à N gumare, porte d’entrée à la frontière permettant de rejoindre la Namibie.
La route est détériorée.
Nous nous arrêtons à Nokaneng, une petite bourgade de quelques âmes.
C’est alors que nous ne parvenons pas à éviter un nid de poule profond.
La jante est touchée.
Nous devons changer le pneu.
Nous sommes aidés dans notre tâche par un automobiliste : en Afrique l’entraide est très importante.
Nous parcourons une dizaine de kilomètres avec la roue de secours.
Nous parvenons jusqu’à N Gumare, seule localité dans le secteur qui comprend un garagiste.
Nous avons peur du diagnostique : s’il ne parvient pas à réparer la jante, nous sommes bons pour une attente de plusieurs jours.
Mais en Afrique, tout est possible.
La jante est brillamment réparée. Mais, le garagiste nous conseille de changer le pneu : une hernie dangereuse s’est formée dessus.
Nous prenons le risque de rouler avec. Au bout de dix kilomètres sur les routes brulantes du pays, le pneu éclate. Nous retournons chez le garagiste.
Il nous accompagne dans le centre ville, acheter un nouveau pneu.
Le seul vendeur, un pakistanais est d’une avarice et d’une méchanceté sans nom ; il se croit encore au temps du colonialisme ; il n’hésite pas à frapper devant nous sur la main avec une règle, ses employés ; nous le regardons avec insistance, prêts à intervenir ; il s’éloigne de nous.
Nous retournons au garage.
Nous en profitons pour découvrir la ville.
En une heure, le pneu est changé.
Nous reprenons la route en réduisant la vitesse.
Car à plusieurs reprises, la route disparaît sans raison.
Le poste frontière à présent fermé, nous devons rouler jusqu’à Ghanzi.
Plus de 300 kilomètres nous sépare de l’endroit où nous nous trouvons.
Nous devons accélérer la cadence, par peur de devoir conduire de nuit, un danger au Botswana avec tous les animaux sauvages qui traversent sans prévenir.
La route devient ennuyeuse.
Mais elle est agrémentée à nouveau d’un poste de désinfection auquel tous doivent se soumettre.
Les panneaux annonçant la ville de Ghanzi apparaissent.
Sur notre côté, nous apercevons une autruche.
Ainsi que des arbres représentatifs de la savane africaine.
Le soleil devient bas dans le ciel.
Il se couche alors que progressivement nous parvenons à la fin de notre trajet.
Nous admirons ce splendide coucher de soleil.
Nous nous méfions du manque de visibilité.
Les routes sont désertes.
Nous arrivons sur Ghanzi.
Nous pouvons enfin souffler.
Une seule chambre est disponible dans l’hôtel Kalahari arms.
Il coûte une trentaine d’euros par personne.
Mais, il possède une piscine magnifique dans laquelle nous nous baignons.
Après une courte nuit de soleil, nous nous levons à 4 heures du matin.
Nous circulons de nuit pour rejoindre à temps la frontière namibienne.
Nous évitons de justesse plusieurs animaux sauvages.
Mais, le trajet touche à sa fin.
A sept heures, nous parvenons jusqu’à la frontière, déserte à cette heure de la journée.
Les grilles sont encore fermées.
Il nous faut patienter encore 30 minutes.
Nous découvrons les habitations des douaniers qui se pressent à leur travail.
La frontière est ouverte de 07 h 30 à 24 h 00.
Les derniers retardataires se pressent à leur travail.
Les portes s’ouvrent enfin.
Nous nous dirigeons vers l’immigration.
Nous quittons le Botswana, des souvenirs pleins la tête.
En provenance du Botswana, nous franchissons la frontière namibienne. Très tôt le matin, nous assistons à l’ouverture de la frontière vers 07 h 30, non loin de la ville de Ghanzi. Nous attendons l’ouverture des portes.
Avec notre véhicule, nous payons une taxe de 17 euros en monnaie sud africaine ; en tant que Français, le visa n’est pas nécessaire.
Nous circulons sur une route bien dégagée et goudronnée.
Après quelques dizaines de kilomètres, nous quittons la route principale, pour nous engouffrer sur une route secondaire.
Nous pénétrons dans le désert de Kalahari. Ou du moins, dans ses débuts.
Nous surprenons un gros serpent vert qui traverse la route rapidement.
Il n’y a pas un bruit.
L’endroit est verdoyant, surprenant pour un désert. Il faut dire que nous ne sommes pas en son cœur.
Les arbres de la savane africaine sont cependant bien représentés.
Et en quelques kilomètres, le paysage change de visage
Nous reprenons notre route en direction de Windhoek. Quelques travaus sur la route nous ralentissent.
Généralement, ces arrêts ne durent pas plus d’une dizaine de minutes.
Sur les côtés, quelques parcs privés font de la publicité.
En arrivant sur la ville de Gobabis, des écoliers apparaissent sur les bords de la route.
Nous pénétrons dans la ville.
La ville est agréable.
Nous garons notre véhicule afin de faire le change de notre argent.
Nous en profitons pour nous restaurer.
Des habitants attendent les transports en commun.
Les voitures ne sont pas nombreuses. Généralement, les namibiens se déplacent grâce à la débrouille.
Nous croisons une église.
Puis, nous nous dirigeons vers l’extérieur de la ville afin de rejoindre la capitale.
Mais, nous apercevons une autre église et faisons demi-tour.
Nous en profitons pour nous rendre dans un magasin situé à côté.
Sur les côtés, des boulangers fabriquent du pain à la vue de tous.
Des produits typiques sont vendus, tels le bœuf séché
Les rayons sont bien fournis avec des produits de qualité.
Au fond du magasin, des femmes préparent des repas chauds.
L’ambiance du magasin est bonne ; les gens sont agréables.
Une fois, les bras chargés de victuailles, nous reprenons notre véhicule.
Nous quittons la ville
Nous croisons peu de monde sur le bord des routes.
La route est rectiligne.
Et monotone.
Quand bien même le paysage qui nous entoure vaut le détour.
Une sorte de plaine jaunie par le soleil.
Il faut dire qu’il fait quarante degrés.
Nous croisons un convoi de policiers qui accompagnent le président de la République.
Quelques instants après, le paysage a encore changé
De belles montagnes s’admirent au loin.
Nous nous en approchons à pied, mais faisons demi-tour : les hautes herbes cachent probablement des serpents venimeux.
Nous arrivons après trois heures dans la banlieue de Windhoek
Plus précisément, dans la ville de la petite Windhoek
Nous profitons de la vue sur la ville.
Une vue à 360 degrés.
La ville est à taille humaine.
Nous traversons le centre ville.
Puis, nous nous dirigeons vers le parlement.
Nous garons notre véhicule et le découvrons.
Nous en approchons ; la place est idéale, car elle permet de voir les principales attractions de la ville.
Alors que nous sommes en pleine pose souvenir.
Nous faisons la connaissance d’un couple mariée qui souhaite immortaliser cet instant magique.
Le couple est magnifique et la famille qui l’accompagne est formidablement accueillante.
Nous continuons vers le musée de la ville.
Nous découvrons la statue d’un chef d’état namibien.
Juste en face, se trouve le musée de la ville.
Et de l’autre côté, un monument dédié à la liberté.
Nous visitons l’église.
Et retournons à notre véhicule.
De grands immeubles sont en construction.
Nous nous dirigeons vers le centre ville.
Nous repassons par l’avenue Mugabe.
Et découvrons le théâtre national.
Windhoek est une belle petite capitale.
Pas un papier ne traîne sur le sol.
Nous nous dirigeons vers l’extérieur de la ville.
Nous découvrons de grands bâtiments administratifs.
Dont le siège de certains ministères.
Nous souhaitons nous rendre au désert de Namib.
Pour se faire, nous devons prendre la route vers Walvis bay.
La ville se traverse en moins de vingt minutes
La circulation n’y est pas dangereuse.
Nous quittons la ville.
Et pénétrons dans la campagne namibienne.
Nous avons de la chance : une belle route goudronnée nous accueille.
Nous en profitons pour admirer le paysage.
Il n’y a pas de présence humaine.
Il faut dire que le pays n’est que peu peuplé.
Nous profitons du calme ambiant.
Malheureusement, nous prenons conscience que la route goudronnée était un leurre.
Nous circulons sur une piste et apprenons de la part d’un conducteur, que cette mauvaise route sera la seule jusqu’à notre arrivée dans le désert de Namib.
La route peut s’emprunter par un véhicule de tourisme.
Nous prenons la direction de Solitaire.
Un quatre quatre eut été préférable.
Nous sommes malmenés dans notre véhicule.
Avec au ventre, la peur de crever un pneu.
Nous franchissons le tropique du Capricorne.
A ses côtés, la plaine.
Un simple panneau prévient le voyageur de sa localisation.
Nous nous baladons autour.
Le paysage se dévoile lentement.
La campagne namibienne est intéressante.
Nous ne croiserons pas une voiture en plus d’une heure.
Nous sommes surpris par le bruit d’un moulin à vent.
Le bruit qui s’en dégage donne à l’endroit un côté mystérieux.
Nous reprenons notre route.
C’est alors que nous arrivons dans le parc naturel de Namibie.
Une des plus belles vues que nous aurions pu découvrir se dresse devant nous.
Nous sommes ébahis.
L’horizon se dresse devant nous.
Le vent fort qui souffle dans notre direction accentue encore la beauté de l’endroit.
Un décor de cinéma.
La vallée en contrebas dévoile ses formes.
Après une heure de découverte, nous reprenons notre véhicule. Sur quelques kilomètres, le chemin a été pavé.
Rapidement, nous nous retrouvons en bas, au cœur de la vallée.
Nous retrouvons la piste de graviers et de petits cailloux.
Une chèvre se dresse pour manger quelques fruits.
Alors que le troupeau se repose à l’ombre d’un soleil tonitruant.
Quelques kilomètres plus loin, le paysage a encore changé.
Les épis jaunis de l’herbe cachent en leur sein, une faune surprenante de serpents.
Nous ne nous attardons pas.
Nous apercevons au loin, des montagnes.
Mais, nous ne pouvons nous attarder, sous peine de nous faire rattraper par la nuit.
Nous arrivons à proximité de la ville de Solitaire.
La ville s’aperçoit au loin.
La ville, peuplée de quelques âmes ressemble à une ville de Far-West.
Nous la découvrons avec grand plaisir, tant elle est typique.
Solitaire est une ville qui ne comprend qu’un commerce.
De vieilles voitures sont disposées à son entrée.
Ce qui donne à l’endroit un côté anachronique.
Nous en profitons pour nous restaurer.
Nous reprenons la route en direction de Sesriem.
La route est toujours aussi mauvaise.
Mais, le paysage qui nous accompagne est agréable.
Une belle montagne aux formes escarpées se dresse devant nous.
Nous nous en approchons.
Et pouvons en apercevoir les contours.
Un troupeau de gazelles se laisse découvrir.
Nous nous trouvons aux abords du désert de Namib.
La luminosité faiblit.
Nous sommes, après plus de six heures de route, presque arrivés.
Nous avons encore un peu de temps pour admirer les vallées qui nous entourent.
Nous cherchons l’entrée du désert camp.
Nous réservons une chambre pour plusieurs jours.
La direction nous fait un bon prix d’une quarantaine d’euros par personne.
Nous sommes au cœur du paysage namibien.
Nous quittons le camp pour effectuer les quelques kilomètres qui nous séparent de Sesriem, la ville qui se trouve aux portes du désert de Namib.
Nous passons une sorte de barrière de sécurité.
Nous refaisons le plein d’essence.
Nous pouvons enfin souffler de cette journée chargée.
Nous commandons un steak de Springbok.
Et profitons de ce coucher de soleil.
Le décor est majestueux.
Le soleil qui se couche dévoile les derniers contours de ce paysage unique.
Nous prenons le temps de découvrir cette petite ville de quelques âmes.
Et après nous être restaurés, nous décidons de retourner au camp.
Là, nous réservons pour le lendemain, un trek dans le désert de Namib, pour la somme de 40 euros par personne, petit-déjeuner compris.
Le lendemain matin, vers 5 h 30, nous nous levons et nous nous dirigeons au Sossusleiv lodge.
Le soleil se lève à peine.
Nous faisons connaissance avec le véhicule qui nous conduira dans le désert de Namib.
Nous prenons la route.
Nous franchissons une barrière de sécurité.
Nous pénétrons dans le désert.
Le décor est très étendu.
Il n’y a pas de présence humaine.
La route est bonne ; nous aurions pu nous y rendre avec notre véhicule, mais les cinq derniers kilomètres pour nous rendre à Sossusleiv nécessite un 4/4.
Qui plus est, pour une fois, nous pouvons nous laisser guider.
Nous apercevons nos premières dunes.
Le soleil qui se lève donne l’occasion de découvrir une nouvelle facette du paysage.
Les premiers rayons nous caresse le visage.
La température est encore fraîche le matin.
Nous apercevons au loin, une montgolfière.
Nous ne la quittons plus des yeux.
Me guide nous conduit ensuite vers un site sur lequel, des cercles parfaits apparaissent sans que personne ne puisse expliquer leur présence, ni leur réalisation.
Sur notre gauche, toujours la montgolfière.
Nous apercevons ensuite, un oryx majestueux.
Ce dernier nous toise sans nous craindre.
Nous continuons notre route.
Le guide s’arrête sur le bas côté afin de nous permettre de prendre une collation matinale.
Il nous explique que chaque dune porte le nom du kilométrage duquel elle se trouve du camp de base.
Nous reprenons ensuite la route.
La température grimpe rapidement.
Nous sommes obligés de retirer nos vestes.
Un autre promontoire nous permet d’avoir une vue étendue sur le désert.
Au fur et à mesure de notre avancée, le sable est de plus en plus présent.
Il faut dire que les dunes sont immensément grandes.
Nous croisons notre premier troupeau d’autruches.
Quelques arbres du désert parsèment la route.
Le jour s’est enfin complètement levé.
La montgolfière se trouve haut dans le ciel.
Le spectacle est de toute beauté.
Le désert fait partie de ces plus beaux déserts au monde.
Il s’agit d’un des plus fantastiques territoires du pays.
Nous croisons un autre Oryx.
L’animal ne craint pas l’homme.
Ce qui nous permet d’en prendre des photos rapprochées.
Les dunes sont de plus en plus hautes.
Et de plus en plus surprenantes.
De couleurs ocres, elles irradient à des centaines de mètres à la ronde.
Nous comprenons pourquoi elles attirent tant.
Nous souhaitons à présent en escalader une.
Mais, le guide nous conseille d’attendre la dune 45, la plus belle d’entre elles. En attendant, nous croisons une autruche.
En quelques secondes, elle s’éloigne…
…puis disparaît…
…sans nous permettre de la suivre.
Nous arrivons enfin à la dune 45.
Elle surplombe toutes les autres.
En face d’elle, de l’autre côté de la route, le paysage semble à présent peu attractif.
Tous nos regards convergent vers elle.
Chaque dune comprend à ses pieds, un panneau indiquant le nombre de kilomètres qu’il convient de parcourir, du camp pour l’atteindre.
D’après les spécialistes, la monter prendrait une heure.
Nous préférons la voir du sol.
Cela renforce son côté majestueux.
Nous ne sommes pas les seuls aux abords de la dune. Mais, ce sont principalement des gens qui ont dormi sur place, dans leur voiture ou leur camping-car.
Nous ne nous lassons pas de cette dune.
Mais, nous devons tout de même nous résigner à partir.
Nous arrivons à l’emplacement qui permet de nous rendre à Sussusleiv.
Présence, il y a d’arbustes épineux.
C’est à cet emplacement que les voitures normales ne peuvent plus circuler.
D’ailleurs, la route est tant sableuse que même certains 4/4 restent ensablés.
Généralement, les gens font du stop ou parcourent les 5 derniers kilomètres à pied.
Dans notre 4/4, nous ne risquons rien.
La route est chaotique.
Nous nous trouvons au cœur du désert de Namib.
D’autres 4/4 se jouent à se faire peur à toute vitesse.
Le paysage est apocalyptique.
Le guide nous arrête quelques minutes, le temps de prendre quelques photos.
Le sable est un peu moins rouge.
La température extérieure est de 45 degrés.
Nous reprenons la route.
Et parvenons jusqu’à la dune Big mama.
Elle se trouve face à la dune Big papa, la plus haute du monde.
Une séance photo s’improvise.
Un vent léger se lève.
Le sol comprend de nombreuses anfractuosités.
Nous arrivons à la fin de notre parcours motorisé.
Nous devons à présent marcher pour rejoindre la vallée de la mort.
Nous devons à présent marcher pour rejoindre la vallée de la mort.
Nous traversons un paysage chaotique.
Quelques souches sont disséminées.
Ainsi que quelques arbres.
Le soleil est au zénith.
Nous transpirons fortement.
Les derniers arbres aperçus sont déjà loin.
La vie est ici absente.
Du sable, rien que du sable.
Nous grimpons sur une dune.
Quelques buissons se trouvent sur notre côté.
Nous apercevons alors au loin la death vallée.
Il s’agit d’une vaste place de couleur blanche.
Entourée par les dunes.
Nous devons encore grimper sur la dune.
Chacun de nos mouvements est difficile.
Nous devons beaucoup boire.
Mais, la vue nous maintient en forme.
Nous nous reposons quelques secondes.
Il fait à présent cinquante degrés.
Nous parvenons à la death vallée.
Les arbres présents sembles fossilisés.
La vue est intéressante.
Nous en sommes émerveillés.
Il n’y a pas un lieu d’ombre pour nous abriter.
Nous ne pourrons rester longtemps sur place.
Après plus d’une heure sous un soleil de plomb, nous retournons à la voiture.
La vallée de la mort s’éloigne.
Elle n’est plus qu’un souvenir encore vivace.
Un autre monde, une réalité parallèle.
Nous prenons ensuite un déjeuner à l’ombre.
Et sommes accompagnés par des corbeaux qui font régner leur loi sur les autres oiseaux.
Nous profitons de ce moment de détente.
Nous reprenons ensuite la route du retour.
Nous nous rapprochons de l’entrée du désert de Namib.
Et après avoir salués notre guide, nous prenons la route vers Luderitz.
La piste est toujours aussi mauvaise.
Nous pénétrons dans la Namib rand réserve.
Le sol est très sec.
Des panneaux surprenants nous accompagnent.
Nous croisons notre premier véhicule depuis prés d’une heure. Alors que nous stationnons, le conducteur, un blanc vêtu comme un cowboy s’arrête pour s’enquérir de notre bien être.
Nous circulons quelques kilomètres et apercevons un troupeau d’Oryx.
Nous pouvons les observer tranquillement.
Nous ne faisons pas de bruit.
L’animal qui paît s’approche de nous.
Nous reprenons notre route.
Une belle petite colline se laisse admirer.
Néanmoins, la route commence à être longue.
Le paysage a beau être splendide…
…les kilomètres défilent…
…sans que nous puissions en voir le bout.
En l’espace de quelques kilomètres, le paysage passe de montagneux…
…à dégagé.
Une voiture brûlée orne le bas côté de la route.
Nous nous détendons quelques instants.
Les câbles téléphoniques laissent à penser aux premiers télégraphes américains.
Nous admirons le peu de flore présente.
Tout n’est que désert de pierres…
…et de buissons ardents.
Nous traversons une petite ville.
Nous tournons à droite vers Luderitz.
De la piste…
…encore de la piste.
Nous nous arrêtons dans un petit bar perdu au milieu de nulle part. Nous discutons avec les Namibiens. Nous apprenons de leur bouche, que depuis leur accès à l’indépendance, les blancs et les noirs vivent côte à côte, mais qu’ils ne se mélangent pas, mis à part pour travailler.
Nous trouvons dommage cette séparation. Nous reprenons notre route.
La piste passe de sableuse…
…à caillouteuse.
Nous entrons dans le Béthanie district.
Nous sommes en bonne voie de rejoindre la route principale.
De grandes collines sont composées uniquement de cailloux entreposés les uns sur les autres.
Nous empruntons notre dernière intersection.
La route est un peu moins cahoteuse.
Voire nettement moins. Surtout, lorsque nous apercevons le goudron du bitume.
Enfin, nous avons réussi à quitter ces pistes difficilement praticables.
La conduite est à présent agréable.
Une longue ligne droite d’une centaine de kilomètres.
Et du goudron fraîchement posé.
Sur les côtés, des dunes de sable fin se dressent.
Du sable différent de celui du désert de Namib.
L’océan se rapproche à grand pas.
Nous accompagnons le soleil qui se couche.
Les premières habitations de la ville de Lüderitz se laissent découvrir.
Nous savourons notre plaisir.
Nous pénétrons dans la ville.
Nous nous dirigeons vers l’océan Atlantique Sud.
Nous arrivons à temps pour assister au coucher de soleil.
La jetée se pare de couleurs particulières.
Une légère brise nous rafraîchit.
Au-dessus de nous, une belle église se dresse face à la mer.
Nous nous aventurons sur la jetée.
Nous avons réussi notre objectif de rallier depuis le désert, l’Océan Atlantique Sud.
Nous arpentons la berge.
Et nous profitons de cette ambiance particulière.
Une sorte de ville du bout du monde.
Mais, qui comprend néanmoins un hôtel quatre étoiles.
Le froid commence à se faire sentir.
Les nuits sont fraîches.
Nous nous dirigeons vers le centre ville.
Les rues sont désertes.
Certains bâtiments sont d’aspects coloniaux.
De grands bâtiments abritent des commerces.
De belles maisons se dressent sur la colline environnante.
Des rails traversent la ville.
Ces rails semblent se prolonger jusqu’à perte de vue.
Nous visitons une église.
A l’entrée de la ville, le nom de la municipalité se dresse un peu comme celle d’Hollywood.
Mais, elle s’en trouve bien éloigné. Ici, point de faste.
L’entrée de la ville comporte une école.
Il s’agit là de la seule école primaire de la municipalité.
Devant nous, le chemin menant au Dias point, une sorte de cap du bout du monde surprenant que nous découvrirons le lendemain.
Il est temps pour nous de rejoindre notre hôtel.
En abandonnant ce paysage que nous ne nous lassons pas d’admirer.
En rejoignant le centre ville, de bruit attire notre attention.
Nous pénétrons dans ce qui semble être un gymnase.
Nous découvrons une salle en transe, buvant les paroles d’un prêcheur chrétien qui distille ses belles paroles.
Nous rejoignons l’hôtel : le Bay View, un hôtel formidable et très peu cher. Une vingtaine d’euros la nuit par personne.
Le lendemain matin, après une merveilleuse nuit de sommeil, nous prenons un petit déjeuner copieux.
Nous saluons la responsable, une femme charmante au caractère exceptionnel.
Nous nous dirigeons vers le port de la ville.
Nous découvrons d’autres bâtiments.
La ville est vraiment très belle.
Les panneaux de rues sont accrochés sur les lampadaires.
Nous garons notre véhicule.
Nous marchons jusqu’au port.
A cette heure matinale, il est désert.
Il s’agit d’un petit port pittoresque.
Quelques petits bateaux attendent de rejoindre la mer.
Le soleil vient de se lever.
Il est l’heure pour nous de rejoindre le Dias point.
Nous retournons à l’entrée de la ville.
Les panneaux indicateurs sont placés au bon endroit.
Sur la route, nous croisons des flamands roses.
Ainsi qu’une épave de bateau.
Il nous faut parcourir une vingtaine de kilomètres pour apercevoir le phare du point.
La route est une piste praticable.
Nous ne pouvons aller plus loin.
Nous stationnons notre véhicule.
Les derniers mètres se feront à pied.
Nous croisons un renard duquel nous nous méfions.
Nous nous dirigeons ensuite vers une sorte de monticule.
En contrebas de ce monticule, l’océan.
Nous découvrons nos premiers morses et éléphants de mer qui se reposent sur un gros rocher, impossible à rejoindre tant la mer est déchaînée.
Le pont qui permet de grimper sur le monticule est détruit.
L’image du tout renforce ce côté du bout du monde.
Une photo s’impose.
Nous restons sur le sol afin d’admirer encore ces animaux rares.
L’océan est déchaîné.
Afin d’avoir une meilleure vue, nous grimpons sur le promontoire en escaladant les rochers.
La vue sur les éléphants de mer est bien meilleure.
Ainsi que celle sur le petit pont de bois, qui n’a rien à voir avec la chanson d’Yves Duteil.
Nous nous enivrons de l’air marin.
Et nous ne perdons pas une miette de ce spectacle.
Les embruns provoqués par le fracas de l’eau sur les rochers nous vivifient les visages.
Nous nous sentons à notre aise au milieu de ces éléments.
Une photographie s’impose.
Nous revenons sur nos pas.
Nous reprenons la route en direction de la ville de Lüderitz.
Nous croisons une autre troupe de flamands roses.
Puis, nous prenons la route en direction de Kolmanskuppe, la ville fantôme.
La ville s’appelle également Kolmanskop.
Elle se situe à dix kilomètres de Lüderitz. Elle se visite le matin de 8 h 00 à 13 h 00.
Un panneau nous indique de tourner à droite.
Nous payons l’entrée au tarif de six euros par personne.
Nous garons notre véhicule sur le parking et parcourons la ville à pied.
Pas un bruit ne se fait entendre.
De loin, les bâtiments sont mystérieux, ternes.
De prés, ils sont franchement lugubres.
Seul le panneau de la ville se trouve dans un bon état.
Aux côtés de la ville, l’ancienne mine de diamant.
Elle est interdite d’entrée sous peine de poursuites.
Nous pénétrons dans une des maisons.
La vue y est incroyable.
Les murs se plient sous la force du vent.
Certaines parois ont été arrachées par les rafales.
Nous nous enfonçons dans la ville.
Et dire qu’en même pas quarante ans, elle soit passé de statut de ville bourgeoise à celui de ville fantôme.
Cette paupérisation rapide montre que les constructions de l’homme sont éphémères.
Il faut dire que la ville était riche, jusqu’à ce que dans les années 1970, la mine ferme ses portes.
Petit à petit, elle s’est ainsi vidée de ses habitants.
L’intérieur des maisons peut être dangereux.
Il convient de faire attention là où nous mettons les pieds.
Mais, la visite est incontournable.
Nous pénétrons dans une des pièces de cette grande demeure.
Les murs se fissurent.
De la fenêtre, la vue est encore plus anxiogène.
Pourtant, certaines fenêtres tiennent encore debout.
Mais cette apparente stabilité n’est qu’illusoire.
Le non entretien des habitations es tune gangrène qui les ronge de l’intérieur.
Un jour ou l’autre, plus une de ces maisons ne tiendra debout.
Les toilettes ont été conservées en l’état.
Nous rejoignons la grande rue.
Nous entrons dans une maison encore plus délabrée que les autres.
Nous traversons la ville. A certains moments, les visiteurs peuvent croiser des manchots gambader dans les rues.
Nous revenons sur nos pas.
Un bâtiment attire notre attention.
Devant nous, un lièvre sauvage s’enfuit, nous provoquant une belle frousse au passage.
Il s’agit d’une école.
Nous contournons le bâtiment.
Nous y pénétrons par l’arrière.
Les poutres n’inspirent guère confiance.
Nous revenons à notre point de départ.
Nous pénétrons ensuite dans le mémorial de la ville.
Une sorte de gymnase dans lequel, les guides se relaient gratuitement pour faire l’explication de la désertification de la ville.
Sur les murs, des photos de la vie d’antan.
Nous imaginons à peine que des gens aient pu vivre dans cet endroit, tant il est chaotique aujourd’hui.
Nous sommes impressionnés par cette découverte.
Nous quittons la ville, en nous disant que peut-être bientôt, si elle continue de se désagréger, elle n’existera plus.
Nous jetons un dernier regard derrière nous.
Nous n’avons pas bravé l’interdiction de pénétrer dans l’ancienne mine.
Nous quittons le site.
Et rejoignons la route nationale en direction du canyon de la fish river.
Nous connaissons déjà le paysage pour l’avoir croisé avant de nous rendre à Lüderitz.
Nous prenons la direction de Keetmanshoop.
La route est directe.
Une route qui vient d’être terminée ; la couleur propre du bitume le prouvant.
Nous conduisons depuis trois heures.
Le paysage devient montagneux.
Nous pouvons apercevoir au loin, des monts qui se redressent.
Nous prenons la direction de Seeheim.
Nous quittons la route principale.
Nous empruntons à présent une nouvelle piste.
Les soubresauts recommencent.
Et avec eux, la peur de crever une roue.
Après une cinquantaine de kilomètres, nous apercevons une station service perdue au milieu de nulle part.
Nous en profitons pour faire le plein.
La station service est typique.
Nous mangeons également un morceau.
Ce moment agréable nous fait du bien pour la suite de notre voyage.
Après ce repos bien mérité, nous repartons.
Il ne faut jamais oublier de faire régulièrement le plein. Une panne sèche serait synonyme d’arrêt du voyage et avec lui, les tracas qui vont avec.
Nous arrivons au parc du canyon de la Fish river.
Nous payons en monnaie namibienne, l’équivalent de huit euros par personne, plus un euro pour le véhicule.
Nous continuons tout droit. Jusqu’à apercevoir une sorte de bâtiment. En réalité, il s’agit d’un promontoire duquel voir le canyon en toute sécurité.
Nous sommes tétanisés par tant de beauté.
Nous sommes abasourdis par le paysage.
Une véritable gifle.
Bien à l’ombre, nous ne nous lassons pas du spectacle.
Le site est désert.
La vue est à couper le souffle.
Rarement, nous n’avion été aussi surpris.
De tous les côtés, le spectacle est ébouriffant.
Le canyon peut se voir à différents endroits, mais c’est sur ce promontoire que la vue y est la plus belle.
Nous faisons en sorte de ne pas départir notre regard.
Il est vrai que la terre fabrique des merveilles incommensurables.
Nous réussissons à enjamber la barrière pour nous rapprocher du canyon.
Je fais attention de ne pas trop m’approcher du rebord.
La photographie d’une vie.
Nous ne voulons pas bouger de cet endroit, tant il est fantastique.
A contre cœur, nous le quittons.
En contrebas du promontoire, des panneaux explicatifs. Ces derniers nous renseignent sur la genèse du canyon.
Nous décidons de continuer notre route en contournant le canyon.
Avec notre véhicule, nous longeons le canyon.
Nous nous arrêtons non loin, pour le voir sous un jour nouveau.
Il est un peu moins impressionnant.
Mais, cette vue permet d’avoir une meilleure visibilité sur la rivière fish.
La température extérieure est de 50 degrés.
Il fait excessivement chaud et sans abri pour nous en protéger, la chaleur devient vite insupportable.
Nous luttons pour ne rien lâcher.
Encore et encore, la vue nous enivre.
Nous apprenons que des circuits permettent de descendre en son cœur.
Mais, la vue ne sera jamais aussi belle que celle que nous avons eue.
Nous faisons demi-tour. Nous repassons par le poste de garde.
De l’extérieur, l’endroit est également impressionnant.
Nous prenons la direction de la frontière avec l’Afrique du Sud.
Les kilomètres défilent à nouveau.
Nous longeons un paysage abrupt.
Il y a très peu de verdure.
Nous commençons après deux heures de route, à en voir le bout.
La route nous épuise tout de même.
La route semble meilleure.
Le gravier est toujours présent, mais de meilleure qualité, ce qui n’empêche pas le véhicule de chasser dangereusement. La fin de la piste se laisse apercevoir.
Atour de nous, le silence.
Le soleil commence à se coucher.
La visibilité est réduite ; nous ralentissons.
Après une trentaine de kilomètres, nous parvenons jusqu’à la frontière. Avec un grand sourire, l’officier de police nous signe notre passeport. Nous quittons la Namibie, un pays formidable aux mille trésors.