En provenance du Japon, de Tokyo, après quatre heures trentede vol avec la compagnie Philippine Airline, nous survolons Manille, la capitale.
Nous rejoignons l’aéroport international du pays.
Les ressortissants français n’ayant pas besoin de visa, les formalités sont rapidement engagées ; il faut néanmoins présenter un billet d’avion de retour, condition pour que l’officier de l’immigration appose son tampon d’entrée.
Devant l’aéroport, nous prenons un taxi, pour rejoindre notre hôtel, ce qui nous coûte la modique somme de dix euros.
Nous arrivons à notre hôtel, tard dans la nuit.
L’hôtel que nous avons choisi est l’hôtel H2O, un hôtel cinq étoiles qui revient à 50 euros la nuit.
Avec une surprise de taille : un aquarium géant dans la chambre.
Qui permet de nous endormir comme des poissons dans l’eau.
Le lendemain matin, nous nous réveillons sous une fine pluie.
Ce qui ne nous empêche pas de prendre un solide petit déjeuner.
Et de traverser le hall de l’hôtel, qui est en réalité un grand complexe.
Nous en profitons pour découvrir la mer de Chine méridionale.
Nous avons une vue panoramique sur la baie de Manille.
De gros tankers y circulent.
La mer est agitée.
La pluie redouble d’intensité.
Au loin, la ville de Manille s’éveille.
Alors que les tankers s’éloignent.
Aux abords de l’hôtel, des gens se regroupent pour faire de l’exercice en musique.
Nous rejoignons le centre ville, en compagnie de notre guide chauffeur de taxi, que nous avons négocié pour la journée, la veille ; une somme avoisinant les trente dollars. Il s’agit de Crispin Aclao, joignable au 09157343180 ou à crispin.aclao@yahoo.com
Les premières habitations apparaissent.
Nous faisons le plein du taxi.
Et repartons, alors que la pluie cesse.
La circulation y est difficile.
Nous découvrons le parc Rizal.
Ainsi que le stade de la ville.
Le drapeau des Philippines flotte fièrement.
De belles statues contemporaines égayent le décor urbain plutôt austère.
Après une longue promenade, nous regagnons notre véhicule.
Qui nous emmène dans le centre de la ville.
De hauts immeubles nous obligent à quitter la misère ambiante et à lever nos yeux vers le ciel.
De beaux immeubles modernes.
Nous découvrons une petite place.
Ainsi que les bus locaux.
Nous rejoignons l’église de Malate.
Une des principales de la ville.
Nous reprenons la route.
Quelques signes de modernité apparaissent.
Ainsi que quelques églises refaites à neuf, le pays étant catholique.
La pluie reprend puis s’arrête.
Nous découvrons la holy cathédrale.
Certains immeubles sont délabrés.
D’une manière générale, la ville est assez pauvre.
Mais, relativement bon marché.
Les bus typiques sont légions.
Ainsi que les pensionnats.
Une immense pauvreté emplit les rues.
Juste aux pieds d’immeubles à la peinture défraichie.
Un pont nous permet d’obtenir une vue panoramique de la ville.
Un fleuve dans lequel les enfants se baignent et se lavent.
Nous traversons un pont.
Pour rejoindre un marché couvert.
Juste en face de l’église du Nazaréen noir.
L’église a été repeinte.
Nous effectuons quelques emplettes.
Et prenons quelques instants pour découvrir le christ noir.
Nous repartons dans le taxi.
Pour atteindre la basilique San Sébastien.
Une des plus belles que nous ayons vu dans le pays.
Nous arrivons à la place Mendiola.
Fermée par des barbelés et surveillée par une escouade de policiers.
Reconnaissable entre mille avec ses bâtiments de couleurs vives.
Une photographie s’impose dans ce lieu mythique.
De nombreux vendeurs de rue essayent tant bien que mal d’attirer le badaud.
Rivalisant ainsi avec les commerces implantées en dur.
Notre chauffeur est agréable et patient.
Il nous fait découvrir d’autres facettes de la ville.
Nous arrivons dans une rue d’inspiration coloniale.
Bien plus propre que les rues visitées précédemment.
Il faut dire qu’elle mène au fort Santiago, un des emblèmes de la ville.
Transformé depuis en une sorte de musée.
Ce qui explique son entretien minutieux.
Un autre pont nous permet de prendre de la hauteur.
La vue est sympathique.
Nous découvrons le musée national des Philippines.
Avec une entrée intéressante.
Puis, nous nous dirigeons vers la cathédrale de la ville.
Entourée par un parc agréable.
Nous en découvrons l’intérieur.
De grandes voutes se marient avec un décor peu ostentatoire.
Nous entrons dans les intérieurs de la vieille ville.
Les voitures y circulent au compte-gouttes.
Nous découvrons ensuite le palais Malacanan, résidence du président de la République.
Nous continuons notre route.
Nous découvrons l’hôtel de ville.
Et un peu plus loin, la baie de Manille, côté nord.
Nous visitons le centre culturel du pays.
Puis, repassons par la vieille ville.
De grands bâtiments administratifs auraient bien besoin d’une réfection.
Mais, les habitants n’y prêtent même pas attention.
Une fine pluie retombe.
Ce qui ne dérange pas un jeune drogué qui inhale de la colle, allongé sur le sol.
Le front de mer est peu entretenu.
Nous traversons un bidonville de la ville de Pasay.
La circulation y est dense.
La respiration, due aux gaz d’échappement, difficile.
Et comme il nous reste beaucoup de temps, nous effectuons prés de 200 kilomètres pour rejoindre la mer des Philippines à Infanta Quezon.
La ville est peu intéressante.
Les ruelles sont étroites.
Et les habitations sont délabrées.
Après deux heures de route, nous rejoignons l’aéroport international Ninoy Aquino.
Nous déposons nos bagages à l’enregistrement. Et découvrons une salle de prière.
Nous patientons dans un aéroport moderne et propre, une sorte de vitrine du pays.
Nous avons le temps de nous essayer à la langue. Le Philippin est la langue nationale des Philippines. Mais, il existe plus de 90 dialectes différents. La deuxième langue officielle est l’anglais. Le Philippin se nomme tagalog et pour être correct, il convient de rajouter PO à la fin de chaque phrase.
Bonjour. Araw de Magandang
Quel est votre nom ? Anong MOIS pangalan ?
Mon nom est Ludovic. Ludovic ay de ko pangalan d’Ang.
Excusez-moi. Na PO de galang de Mawalang.
Comprenez-vous l’anglais ? Ingles de Ba de ka de Nakakaintindi ?
Oui, je parle. Oo, lang de kaunti.
Je ne comprends pas le Tagalog. Tagalog de nakakaintindi d’ako de Hindi.
Y a-t-il quelqu’un ici qui parle anglais ?Ingles de marunong de ditong de Ba de Meron ?
Que voulez-vous dire ? Sabihin de mong d’ibig d’Anong ?
Veuillez le dire encore. Paki-ulit.
Veuillez l’écrire. Pakisulat.
Je suis désolé.Paumanhin.
Au revoir. Paalam.
Nous entrons dans un restaurant. Un vaste choix s’offre à nous.
L’Adobo : poulet servi dans un ragoût aillé avec du vinaigre et la sauce de soja comme base.
Le Sinigang : potage acidifié habituellement avec le tamarinier (mais peut également être par des goyaves ou des kamias), qui peut être servi avec du porc, du boeuf, du poulet, des poissons ou des crevettes.
Le Lengua : langue de boeuf rôtie marinée en sauce savoureuse.
Le Nilaga : viande bouillie.
Les Calamares : crevettes ou calamars frits enveloppé dans du panage.
Le Kare-kare : ragoût de légumes et de viande qui a fermenté pendant des heures.
Le Camaron Rebusado : version philippine du tempura, beignets de crevettes.
Le Lechon de leche : porc roti lentement.
Le Bangus de Na de Daing : poisson au lait sec frit, habituellement servi au déjeuner avec du riz frit par ail et un oeuf sur le plat.
Le Pakbet : repas traditionnel de légumes mélangés contenant habituellement des tomates coupées et du porc haché.
Le Dinuguan : ragoût foncé avec le sang du porc qui s’est mélangé à ses intestins.
Le Bopis : intestins de porc, habituellement servis épicé.
Nous aurions pu également choisir une grande variété de plats rapidement préparés.
Le Bibingka : gâteau de riz avec du fromage et l’oeuf salé.
Le Halo : mélange de fruits, bonbons, crême écrasée, de glace et de haricots.
Le Balut : oeuf fertilisé de canard avec un intérieur presque-développé d’embryon qui est bouilli.
Le Penoy : balut spécial constitué simplement avec le jaune.
Le Pâté en croûte de Buko : pâté en croûte fait avec la chair fraîche de noix de coco.
Les Pandesal : petites brioches.
La banane frit : aliment populaire de la rue fait de bananes frit et caramélisée.
Les beignets de viande et de poissons.
Le Puto : gâteau de riz.
Le Chicharon : casse-croûtes croquants faits à partir de la peau cuite en friteuse de porc.
Une vaste palette de desserts nous est proposé pour terminer ce repas.
Les fruits tropicaux.
La sucrerie de Sampaloc.
Le Mais Hielo : dessert de maïs frais servi dans un verre mélangé à de la glace et du lait écrasés.
Le Halo-Halo : mélange de haricots et de fruits adoucis, tels que les bananes adoucies, les haricots rouges et blancs, le sagou, la glace écrasée et le lait.
Le Leche Flan : fait à partir d’oeufs, de lait et de sucre.
En boisson, nous avons le choix :
– Le café.
– Le buko, jus d’une jeune noix de coco que l’on boit à même l’écorce.
– Le jus de calamansi (citron vert).
– Les jus de mangue, papaye.
– La bière locale San Miguel.
– Le vin de coco (tuba, fabriqué aux Visayas).
– Le vin rouge de canne à sucre (le basi fait dans la région d’Ilocos)
– L’alcool de riz (le taipei des Igorot).
Nous payons une dizaine d’euros par personne et rejoignons notre porte d’embarquement, quittant ainsi les Philippines, pays pauvre mais qui n’a pas fini ou du moins pas encore commencé à exploiter son potentiel.
Après deux heures de vol en provenance de Manille, dans les Philippines, nous survolons l’espace aérien de Hong Kong.
Les premiers bateaux apparaissent.
Ainsi que les chantiers de construction.
L’avion se pose sur le tarmac.
Nous empruntons un tapis roulant automatique.
Et présentons nos papiers à l’officier d’immigration, qui nous agrémente d’une autorisation de trente jours, sans avoir besoin de prendre un visa.
Nous nous trouvons sur l’île de Lantau et afin de rejoindre le centre ville, devons prendre un train express pour la somme de 20 dollars.
Le train circule à grande vitesse.
Le paysage défile jusqu’à ce que nous arrivions à la gare de central.
La température extérieure est de 45 degrés.
La camera que je possède ne peut être utilisée en l’état ; à cause de la trop grande différence de température entre la climatisation de l’intérieur du taxi et l’extérieur, de la buée se forme sur l’objectif.
Je suis obligé de réchauffer l’objectif pour l’utiliser de manière optimale.
Nous traversons la ville dans les bouchons.
Fort heureusement, l’avenue des stars vers laquelle nous convergeons ne se trouve pas trop éloignée de la gare.
Nous descendons du taxi que nous saluons.
Nous sommes entourés par de hauts immeubles.
Et découvrons le musée des arts de la ville.
Reconnaissable entre mille grâce aux constructions futuristes du space musée qui se trouve à côté.
La ville est en chantier ; les nouvelles constructions croissent en nombre.
Nous dépassons le musée des arts.
Et longeons l’avenue des stars, une avenue étoilée qui laisse immédiatement à penser à celle de Los Angeles.
C’est à cet endroit que nous avons une des plus belles vues au monde.
Une vue dégagée sur la baie de Hong Kong.
Ou autrement, le quartier de central.
Une photographie s’impose.
Nous patientons jusqu’à la tombée de la nuit.
C’est emmitouflée d’une robe sombre, que la ville révèle tout son potentiel.
Elle brille de mille feux.
Caressée par les nombreux bateaux qui effectuent l’aller-retour entre les deux rives.
Et ceux qui offrent une croisière éphémère sur la baie.
Des milliers de touristes se pressent pour avoir le meilleure vue.
Nous goûtons une spécialité faîte à base de poisson.
Et découvrons les constructions grandioses de la ville.
Nous longeons l’avenue.
Quel que soit l’endroit duquel nous nous trouvons, la vue est toujours aussi surprenante.
Face à nous, une tour émerge.
Une sorte de grande horloge, toujours à l’heure.
Nous nous dirigeons vers le ferry, tout en nous trompant dans un premier temps.
Nous patientons pour rien devant la file pour acheter une croisière.
Ce n’est qu’en voyant le prix de la prestation que nous prenons conscience de notre erreur.
Nous continuons notre chemin. Cinq dollars la traversée, nous sommes au bon guichet.
Nous aurions très bien pu nous servir du distributeur automatique.
Le centre des congrès est notre destination.
Nous grimpons dans le bateau.
Nous traversons avec l’aide d’un taxi, le quartier des affaires.
Et après une dizaine de minutes de conduite, nous rejoignons notre hôtel : Le Butterfly on waterfront, un hôtel quatre étoiles que nous avons pour approximativement 80 euros la nuit. Bien moins cher que ses concurrents.
L’accueil est cordial et la nuit est courte.
Le lendemain matin, après quelques heures de sommeil, nous quittons l’hôtel.
Nous traversons à pied de grandes avenues et nous dirigeons vers le temple Man Mo.
Nous circulons sur la rue Victoria.
Et arrivons devant le temple.
Nous arpentons Hollywood road.
Et retournons au temple.
Il se trouve entouré de hauts immeubles.
Ainsi, disons voir, d’habitations plus typiques.
Hong Kong est une ville partagée entre ancienneté.
Et modernité.
Nous retrouvons notre guide : Koko Law, joignable au 852 908 11 252 ou au kokolaw301@gmail.com. Nous devons dire, qu’il fut l’un des guides les plus charmants, professionnels et attachants que nous avons rencontré dans notre vie. A appeler absolument, pour visiter la ville dans les moindres détails et en Français, puisqu’entre ses multiples qualité, il est francophone.
Nous prenons les tickets de ferry, qui nous permettent de quitter le quartier de central et nous rendre vers l’île de Lantau, l’île la plus intéressante du pays.
Les îles commencent à apparaître.
Quelques bateaux voguent tranquillement.
Dans le bateau, à cette heure matinale, le calme règne.
Le décor semble paradisiaque.
Une légère brise agrémente notre voyage.
Nous préparons notre accostage.
Et descendons sur le quai de débarquement.
Nous sommes de retour sur l’île de Lantau que nous avions quitté la veille, lors de notre arrivée en avion.
Nous nous dirigeons vers le quai des bus.
Nous patientons une dizaine de minutes.
Le bue en direction du village de Tai O arrive enfin.
Nous grimpons à l’intérieur.
Le chauffeur termine les vérifications de tickets.
Nous nous engouffrons dans les terres.
Le bus est un des moyens principaux de transport sur l’île.
Nous faisons connaissance avec les maisons de l’île.
Ainsi qu’avec sa verdure.
Omniprésente.
Ses plages.
Sa maison d’arrêt.
Et ses paysages fantastiques.
Voire, surprenants.
Nous arrivons après une heure de route, dans ce village traditionnel.
Qui contient un petit port.
Duquel arrivent les pêcheurs du matin et leurs prises.
Qu’ils ferons sécher, afin d’optimiser leur conservation.
La ville est authentique.
Parcourue par de nombreux petits ponts.
Elle est un repère de retraités, qui aspirent à un repos paisible.
Avec une vue panoramique sur les montagnes.
Les maisons sont construites pour la plupart sur pilotis.
Quelques temples sont présents.
Le tout, baigné par la mer de Chine méridionale.
Tai o est un village de pêcheurs.
Qui a su conserver son mode de vie.
Encore méconnu des touristes, le village…
…se laisse bercer par une douce mélancolie.
Tous dans le village se connaissent.
Et les portes des habitations en sont jamais fermées.
Les habitants circulent majoritairement en bateau.
Et vivent du produit de leur pêche.
Quelques rues asphaltées ne dénaturent en rien l’aspect conservateur de l’endroit.
Et après une longue promenade vivifiante, nous rejoignons l’arrêt de bus.
Lui-aussi entouré par une végétation luxuriante.
Et des montagnes qui s’étendent…
…à perte de vue.
Un dernier regard sur le petit port.
Nous parvenons en quelques minutes au site du monastère de Po Lin.
Dont une arche géante marque l’entrée.
Surveillée par le bouddha géant.
Nous pénétrons gratuitement dans le sanctuaire.
Le bouddha se rapproche.
Sur le chemin, des statues représentatives des signes du zodiac chinois.
Une belle allée dégagée.
A notre droite, le bouddha géant.
Au centre, une autre arche.
Au loin, les montagnes.
Au centre, un promontoire.
Nous nous dirigeons vers de hauts escaliers.
Nous dépassons une stèle.
La montée dure prés de vingt minutes.
Sous une chaleur étouffante, chaque marche est un challenge.
Le bouddha est tourné vers la ville de Pékin.
Face à des montagnes brumeuses.
L’endroit est sacré pour les bouddhistes.
Une vue sur le monastère est une récompense.
Une ambiance particulière règne au sommet.
Une quiétude qui nous laisse seuls au monde.
Les arbres se dressent fièrement.
Et les statues égayent notre découverte.
Chacune représentant un sacré de la religion.
Nous redescendons après une trentaine de minutes à faire le vide.
Le monastère est libre d’entrée.
Nous le visitons, quand bien même il est en réfection.
Nous joignons ensuite la ville nouvelle construite.
Afin de rejoindre le téléphérique.
L’entrée coûte moins de dix dollars.
Et elle permet d’obtenir une des plus belles vues de l’île.
Au sol, un petit cimetière sort de nulle part.
Le guide nous explique qu’il s’agit d’une famille richissime qui en a obtenu le droit.
Seul le bruit des moteurs du téléphérique perturbe le velouté ambiant.
Les premières constructions apparaissent après une vingtaine de minutes.
Ainsi que la baie de l’île.
Le ciel est dégagé.
Nous continuons notre descente.
Nous retrouvons l’effervescence de la ville.
Et souffrons de cette attente en pleine chaleur de ces touristes qui n’ont pas fait le choix de se lever tôt pour découvrir le monastère, en partance du quartier central.
Nous prenons un métro.
Afin de rejoindre plus rapidement le ferry qui nous mènera à Macao.
Le ticket coûte une vingtaine d’euros par personne.
Les séparations sont déchirantes.
Nous faisons connaissance avec Connie, la responsable de l’office du tourisme de la ville : à l’égal de Koko, elle est une femme formidable, d’une gentillesse rare. Une des plus belles rencontres de ce voyage.
Nous prenons le temps de nous essayer à la langue : le cantonais.
Bonjour. Hou Néih.
Comment allez-vous? Néih Hou ma?
Quel est votre nom? Néih giu māt’yéh mèhng un?
Mon nom est Ludovic. NGOH aller Meng giu Ludovic.
Ravi de vous rencontrer. Hahng’wúih.
S’il vous plaît. Ching.
Merci. Mh’gōi.
Soyez le bienvenu. Mh’sái Haak-hei.
Excusez-moi. Mh’hóu yisi
Je ne peux pas parler le cantonais. NGOH mh’sīk Gong Gwóngdōngwá.
Parlez-vous anglais? Mh-de-sik Néih Gong Yīngmán un?
Y at-il quelqu’un ici qui parle anglais? nī douh yáuh Mouh Yahn Sik Gong Yīngmán un?
Désolé. Deui-mh-jyuh.
Je ne comprends pas. Mh’mìhng Ngoh.
Au revoir. Bāaibaai.
Nous nous asseyons à la table d’un des 10 000 restaurants de la ville ; d’après les dires, ils seraient plutôt 30 000. Nous avons le choix entre :
Les fruits de mer ;
Le canard laqué ;
Les légumes coupés en rondelles ;
Les raviolis aux crevettes ;
Les fondues ;
Les Xiao long bao, des beignets fourrés à la viande ;
Les Siu Mai, d’autres beignets cuits à la vapeur ;
La soupe de nouille aux Won Ton, des petites friandises à la viande ;
Les viandes en sauce accompagnées de riz ;
Le cheung fen, des crêpes fourrées à la viande ;
Le barbecue chinois, constitué de viande de porc, d’oie ou de bœuf.
En dessert, nous pouvons choisir :
La soupe de haricots rouges sucrés ;
Le pudding au tofu ;
Le Tangyuan ; sorte de boulettes de riz soufflé ;
Le pudding à la mangue ;
Le dessert au Durian, saveur importée d’Asie.
Nous nous en sortons pour une dizaine d’euros par personne. Le ferry va bientôt partir.
Nous nous pressons à l’immigration ; la file d’attente est longue.
Nous n’avons pas le temps de patienter.
Nous quittons Hong Kong, et nous devons le dire, un pays magnifique, formidable, qui révèle ses véritables trésors, lorsque nous prenons le temps de les découvrir ; une véritable destination de vacance, qui permet à la fois de passer de la tradition à la modernité, peuplée de gens agréables et sympathiques. Un objectif pour tout voyageur qui se respecte.
En provenance de Hong Kong, nous pénétrons dans le ferry rapidequi nous mènera dans la ville de Macao.
L’heure de navigation se déroule dans le calme.
La ville de Macao apparaît.
Nous franchissons l’immigration, sans avoir besoin de visa, étant ressortissant Français.
Nous quittons le pont.
Et sortons du port.
Nous rejoignons l’extérieur et faisons connaissance avec notre guide : un francophone professionnel Michel Chang Kong Mou, joignable au 00 85 3668 14647 ou à macau200@yahoo.com.hk
Il nous accompagne vers son véhicule climatisé.
Nous démarrons.
Et rejoignons, une sorte de vestige d’obédience occidentale.
Le guide nous avoue à demi-mot, que la construction est récente et provient des fonds d’un casino de la ville.
Macao est constitué de petites îles, dont deux principales : une au Sud et une autre au Nord, rattachée au continent chinois. C’est sur cette dernière que sont regroupées les plus belles merveilles architecturales du pays.
Dont de grands gratte-ciels.
Ainsi que la plus haute tour de la ville.
Le pays est baignée par la mer de Chine Méridionale.
Nous découvrons le musée des sciences.
En face de la baie de Macao ;
La température extérieure est de 43 degrés.
Ce qui entraîne l’apparition d’un brouillard opaque.
Le pays est néanmoins irréprochable d’un point de vue propreté.
Pas un papier ne traîne sur le sol.
Nous découvrons également un des célèbres ponts qui permet de joindre les deux îles.
Nous continuons notre visite.
Nous avons une vue sur un des casinos les plus hauts au monde.
Ainsi que sur le mont qui contient une des plus vieilles églises du pays.
Nous nous dirigeons vers ce point d’accroche.
Nous longeons la baie.
Nous stationnons sous la tour la plus haute de la ville.
Nous nous en éloignons, une fois visitée.
Le casino central de la ville, un parmi des dizaines d’autres surplombe la ville.
Nous rejoignons l’église.
Nous faisons face à la Chine.
Reconnaissable à la proximité de ses habitations.
Le pays fait face à Macao.
Le guide nous apprend que tous les jours, des centaines de chinois arrivent sur le sol de Macao pour travailler.
Macao étant un pays riche, les recettes provenant des nombreux casinos de la ville.
Nous retrouvons ainsi la Chine.
Ou du moins, nous nous en approchons à nouveau.
Nous continuons notre montée à pied.
Les inspirations portugaises sont omniprésentes.
Le tour de Macao ne nous quitte pas.
L’église est typique du Portugal, avec ses vieilles pierres travaillées avec soin.
De ce promontoire, une jolie vue se dégage.
Sur les ponts du pays.
Le ciel se couvre.
Mais par chance, nous évitons l’orage.
Les panneaux sont à la fois en portugais et en cantonais, la langue officielle du pays.
Nous nous dirigeons ensuite vers le temple d’A Ma
Il s’agit d’un temple bouddhiste.
Dans lequel, les habitants viennent se recueillir.
Il est entouré de verdure.
Et comprend un temple principal.
Ainsi que de nombreuses boutiques afin de pouvoir faire des offrandes.
Le parc est bien décoré.
Et comprend toujours les petits tissus rouges qui contiennent des prières.
Toute la journée, des femmes d’un certain âge accueillent les pèlerins.
Qui se ressourcent tout en priant.
Nous nous dirigeons ensuite vers un fort.
Transformé en hôtel.
Une terrasse agréable permet de boire un bon café.
Tout en s’abritant du soleil.
Particularité du lieu, une petite chapelle de couleur égayante.
Nous nous dirigeons vers le centre de la vieille ville.
Les immeubles sont plus, disons voir : anciens.
Des petites parcs attirent l’œil.
Présents sous les pieds des casinos.
Nous découvrons une autre petite église.
Qui se situent aux abords de la forteresse Del Monte.
Nous la longeons.
Le taxi se gare à proximité.
Juste assez prés des ruines Saint Paul.
Avec en contrebas, la vieille ville qui se dessine.
Nous nous aérons l’esprit au cœur de la forteresse.
Le chauffeur nous conduit ensuite à notre hôtel : le Sofitel, un hôtel de luxe classé cinq étoiles.
Il représente un des plus beaux hôtels dans lesquels nous avons pu séjourner.
Et comprend un casino réputé.
Tout n’est que dorure et luxe.
De notre chambre, nous avons une vue panoramique sur la ville.
Nous nous détendons à la piscine.
Et admirons le coucher de soleil.
Qui caresse les vieux bateaux du vieux port.
Le soir même, nous nous aventurons dans les rues de la ville.
Découvrons un monde bariolé de couleurs.
La chaleur extérieure reste supportable.
Et nous permet de flâner au grés de nos envies.
Nous arrivons jusqu’à la place centrale de la ville.
Celle qui donne accès à tous les casinos.
Elle comprend une fontaine aux relents polychromatiques.
Mais, l’endroit phare reste ce bâtiment administratif aux mille couleurs.
Nous arpentons les pavés blancs et noirs et retournons à notre hôtel.
Nous prenons le temps de nous essayer à la langue : le cantonais, quand bien même quelques personnes parlent le mandarin ou le portugais.
Bonjour. Hou Néih.
Comment allez-vous? Néih Hou ma?
Quel est votre nom? Néih giu māt’yéh mèhng un?
Mon nom est Ludovic. NGOH aller Meng giu Ludovic.
Ravi de vous rencontrer. Hahng’wúih.
S’il vous plaît. Ching.
Merci. Mh’gōi.
Soyez le bienvenu. Mh’sái Haak-hei.
Excusez-moi. Mh’hóu yisi
Je ne peux pas parler le cantonais. NGOH mh’sīk Gong Gwóngdōngwá.
Parlez-vous anglais? Mh-de-sik Néih Gong Yīngmán un?
Y at-il quelqu’un ici qui parle anglais? nī douh yáuh Mouh Yahn Sik Gong Yīngmán un?
Désolé. Deui-mh-jyuh.
Je ne comprends pas. Mh’mìhng Ngoh.
Au revoir. Bāaibaai.
Nous nous asseyons à la table d’un restaurant. Nous avons le choix entre :
Les fruits de mer ;
Le canard laqué ;
Les légumes coupés en rondelles ;
Les raviolis aux crevettes ;
Les fondues ;
Le barbecue chinois, constitué de viande de porc, d’oie ou de bœuf.
Le galinha africana picante (poulet à l’africaine), original dans son excellente sauce à base d’ail, noix de coco, pâte de cacahuètes, tomate et piment.
Le caldo verde (soupe de légumes).
Le peixe assado a portuguesa (poisson à la portugaise).
Les sardinhas assadas (sardines grillées).
Le pombo assado (pigeon rôti).
Le lendemain matin, nous prenons un petit déjeuner gargantuesque.
Puis, nous nous dirigeons vers l’aéroport situé sur l’île la plus méridionale.
La circulation est fluide.
Et après une dizaine de minutes, nous arrivons à destination.
Notre vol Air Macao est à l’heure.
Les contrôles d’immigration et de sécurité sont vite passés et un bus nous conduit sur le tarmac.
Nous quittons Macao, avec un agréable souvenir. Nous n’avons pas vu, ainsi que les contes urbains le mentionnent, de mafias ou d’insécurité. Au contraire, Macao est un pays dans lequel, il fait bon vivre.