En provenance de Tahiti, nous nous dirigeons vers l’île de Pâques.
Le vol dure 5 heures et s’effectue avec la compagnie LAN airlines. Il coûte 300 euros.
L’île de Pâques est l’île la plus éloignée de toute terre ; elle appartient au Chili ; nous devons donc remplir notre feuille de déclaration de marchandise.
Nous atterrissons.
Au poste frontière, deux files sont séparées : l’une comprend les voyageurs en transit et notre file, sur la droite. De manière aléatoire, les voyageurs sont fouillés par le personnel de la police anti-drogue.
Avant de partir, nous avons réservé plusieurs nuits à l’hôtel Atavai, pour une somme de 50 euros la nuitée ; il s’agit du meilleur rapport qualité prix de l’île. Nous avons également demandé à réserver une voiture ; à notre arrivée, le gérant nous attend devant l’aéroport. Il nous emmène avec lui jusqu’à l’hôtel.
Nous découvrons également notre voiture ou du moins celle que nous aurons lorsque nous aurons signé les papiers.
Un employé de l’agence de location de voiture nous emmène au coeur d’Hanga Roa, la capitale de l’île.
Nous nous dirigeons en premier lieu vers le bord de mer.
Nous nous garons aux abords d’un parking.
Face à nous, une belle vue.
Nous payons 50 euros par jour de location ; cependant, la location se fait sans assurance et il n’y a pas moyen d’en trouver une sur l’île. Nous devrons faire attention.
Nous reprenons la route.
Nous nous arrêtons afin d’admirer une vue splendide sur l’Océan Pacifique.
Nous mangeons un morceau.
Depuis le début de l’année 2015, l’accès à l’île est gratuit ; avant, il fallait payer 50 euros pour avoir accès aux attractions ; à présent, aucun droit d’entrée ne peut être perçu.
Nous nous dirigeons vers un des sites principaux de l’île. Le site de Tavai.
Nous nous garons.
Nous découvrons le site. Plusieurs Moaï se dressent fièrement.
Certaines statues sont mieux conservées.
Le site est assez étendu.
Nous faisons une photographie avec un habitant de l’île.
Nous admirons les alentours du site.
Nous avons une vue dégagée sur les côtes de l’île.
Nous découvrons le cimetière de l’île.
Les Moai regardent dans des directions différentes.
Nous nous dirigeons ensuite vers la ville d’Hanga Roa, la capitale.
Nous nous rendons au supermarché local.
Nous visitons la ville.
Nous profitons d’un moment de relaxation face à l’océan.
Nous retournons à notre hôtel.
Le lendemain matin, notre petit déjeuner nous est porté devant notre porte.
Une fois rassasiés, nous prenons la route en direction du Sud de l’île.
Nous découvrons le site de Rano Kau avec son volcan célèbre.
Nous continuons notre route dans le Sud de l’île.
Nous nous trouvons toujours sur le site de Rano Kau.
Nous arrivons à Oranjo.
Le site comme les autres sont gratuits et en accès libre.
Le site d’Oranjo comporte de nombreuses pierres sculptées.
Nous reprenons la route en direction de Vinapu.
Nous arrivons sur le site.
Le site comporte de nombreuses pierres placées d’une manière particulière.
Nous reprenons la route ensuite, après nous être trompés à trois reprises de chemin, nous reprenons la route vers le Nord, partie de l’île la plus belle et la plus riche en site.
Nous nous dirigeons vers le site de Rano Raraku.
Sur le chemin, nous découvrons nombre de chevaux sauvages.
Nous laissons notre véhicule et rejoignons à pied le site de Vaihu.
Les paysages alentours sont agréables.
Sur la route, quelques sites tertiaires sans grand intérêt que celui de tout découvrir sur l’île.
Les chevaux sauvages sont nombreux.
Nous faisons une halte au site de Te Ara O Te Moai.
Nous reprenons notre route.
Nous arrivons à l’entrée de cette place majeure.
Nous nous garons.
Nous entrons dans le site.
Nous suivons un petit chemin.
L’endroit est splendide.
Il s’agit de la carrière d’où sortaient les statues.
Il est interdit de toucher les statues.
Nous grimpons dans les hauteurs de Rano Raraku.
La carrière est l’endroit où les statues étaient conçues.
Nous rejoignons l’entrée du site.
Nous terminons d’admirer de nombreuses statues.
Nous continuons notre chemin à gauche.
Nous arrivons sur le site d’un ancien volcan.
Nous pénétrons dans le bâtiment qui se trouve à côté de l’entrée du site.
Nous faisons quelques achats.
Nous rejoignons le site de Tongariki.
Avec Rano Raraku, le site est majeur.
Plusieurs statues sont alignées les unes à côté des autres.
Elles sont admirablement conservées.
Elles sont tournées vers la montagne sacrée de l’île.
Nous en faisons le tour ; il est interdit de dépasser une ligne représentée par un fil.
Nous nous dirigeons ensuite vers l’extrême Nord de l’île.
Nous nous arrêtons à plusieurs reprises pour découvrir quelques sites secondaires. Dont le site de Te Pito Kura.
Le site comporte une pierre magnétique.
Nous reprenons la route.
Nous arrivons sur le site d’Anakena.
Il s’agit de la seule plage de sable de l’île, mais qui comporte également de nombreuses statues.
Nous rejoignons la plage.
Puis, nous passons un bon moment en compagnie des locaux et des touristes qui déjeunent.
Un dernier regard sur les statues.
Nous achetons quelques souvenirs.
Nous reprenons ensuite la route vers le centre ville.
Les antennes sont placées dans des supports écologiques et esthétiques.
Nous nous arrêtons aux abords d’une ferme.
Nous reprenons notre route.
Le lendemain matin, après une nuit de sommeil, nous nous dirigeons vers le centre de la ville.
Nous découvrons le petit marché quotidien.
Nous reprenons la route en direction du coeur de l’île.
Nous arrivons aux abords du site de Puna Pau.
Nous entrons sur le site.
Nous avons une vue dégagée sur la vallée.
Nous prenons la route du site Ahu A Kivi.
Nous nous garons.
Nous découvrons ce site où les statues sont dirigées vers l’océan.
Nous nous dirigeons à présent au coeur de l’île.
Nous garons notre véhicule et nous nous incrustons dans un groupe de deux chiliennes qui veulent visiter les grottes de l’île.
Nous devons marcher une vingtaine de minutes.
Nous arrivons aux abords des grottes de lave.
Nous continuons d’avancer dans un tunnel.
Nous faisons attention de ne pas tomber.
Nous retrouvons l’extérieur.
Nous rejoignons notre véhicule.
Nous retournons dans la ville d’Hanga Roa.
Nous nous arrêtons aux abords d’un restaurant.
Nous en profitons pour admirer la vue.
Nous prenons le temps de déjeuner.
Nous rejoignons ensuite le port.
Un pêcheur accepte que nous l’accompagnons.
Il pêche à la pierre.
Etant donné qu’il reste en mer jusqu’au lendemain, nous retournons au centre ville en changeant de bateau.
Nous retournons au port.
Les Moai sont partout.
Un taxi nous emmène récupérer notre voiture avec laquelle nous nous rendons sur le site de Tavai.
De nombreux voyageurs ont fait le déplacement comme à chaque soir.
Un dernier regard vers l’horizon.
Nous mangeons dans un restaurant local.
Le lendemain matin, très tôt, nous nous dirigeons vers le site de Tongariki.
La luminosité étant différente de celle que nous avons eue lors de notre première visite, l’endroit semble différent.
Les statues sont figées pour l’éternité.
Les photos ressemblent à des cartes postales.
Nous admirons le site avec minutie pour ne pas en perdre une miette.
Nous retournons vers le centre ville.
Nous nous garons sur le front de mer.
Nous profitons de la vue.
Nous faisons quelques achats.
Nous nous rendons dans un des restaurants les plus agréables dans lequel nous avons déjeuné. Il s’agit du Kanahau et il est le meilleur restaurant de l’île ; sa patronne, une tahitienne aime ses clients avec lesquels, elle n’hésite pas à converser et à apprendre les origines de l’île. A recommander sans hésitation.
Nous nous dirigeons à présent vers le coeur de l’île.
Nous devons faire demi-tour à Tavai, afin de continuer à utiliser notre véhicule pour rejoindre les lava tube, une série de grottes souterraines ; nous devons longer dans une des rues plus en amont, le site de Tavai afin de nous engouffrer sur un chemin difficile d’accès ; et ce, même si la société de location de voiture nous en a interdit l’accès ; cependant, de nombreuses voitures empruntent ce chemin et nous n’avons pas le temps d’effectuer ce chemin à pied, ce qui nous prendrait la journée.
Il nous faut rouler à peu près 30 minutes.
Nous arrivons à la caverne Dos Ventana.
Les falaises abruptes sont sublimes.
Nous faisons attention de ne pas trop nous approcher du rebord.
Nous cherchons la caverne Lava tube ou Dos Ventana.
Nous ne la trouvons pas et sommes prêts à faire demi-tour. C’est alors qu’un groupe de voyageurs accompagné d’un guide nous conduit à l’entrée de la caverne.
Nous devons ramper pour pénétrer en son sein.
Le site comprend plusieurs grottes.
Nous quittons ensuite la caverne.
Le lendemain matin, nous rejoignons l’aéroport.
Nous récupérons nos tickets.
Nous mangeons dans un restaurant local.
Notre vol est annoncé avec quelques minutes de retard.
Nous quittons l’île de Pâques.
En provenance de l’île de Pâques, nous prenons un vol vers le Chili. Nous embarquons avec la compagnie LAN airlines. Le vol coûte 400 euros et dure 5 heures.
l’avion étant presque vide, nous en profitons pour nous allonger.
Nous arrivons tard dans la nuit, vers 22 heures.
Nous avançons dans l’aéroport.
Nous passons les contrôles de sécurité ; étant donné que nous possédons déjà notre visa, délivré à l’île de Pâques, notre passeport n’est pas vérifié.
Nous récupérons nos bagages.
Ils apparaissent sur le tapis roulant après quelques minutes d’attente.
Nous quittons l’aéroport.
Nous cherchons un chauffeur privé. Après de nombreuses recherches où les prix proposés sont prohibitifs : prés de 130 euros la journée, nous trouvons un chauffeur privé qui accepte pour la somme de 70 euros, péage compris.
Nous grimpons dans sa voiture ; il nous conduit jusqu’au centre ville de Santiago ; le prix de la course est de 15 euros.
Arrivés dans notre quartier, nous saluons le chauffeur qui s’engage à venir nous chercher le lendemain à 7 heures. En attendant, nous arpentons les rues de ce quartier populaire à la recherche de quoi nous restaurer ; nous tombons sur une échoppe colombienne qui nous prépare un hamburger fait maison.
Nous nous rendons dans l’épicerie voisine afin d’acheter à boire.
Sur les maisons du quartier, de nombreux grafittis.
Nous avons loué une chambre à l’hôtel Nativa, un hôtel confortable pour la somme de 40 euros par nuit. Un des meilleurs rapports qualité prix de la ville.
Le lendemain matin, nous sommes surpris de voir non pas le chauffeur de la veille, mais un de ses collègues accompagné de son père. Le chauffeur ne parle pas Anglais ; nous allons devoir nous débrouiller en Espagnol. Nous traversons la ville et nous nous engageons sur l’autoroute en direction de la ville de Valparaiso.
Valparaiso se situe à 120 kilomètres de Santiago. Il faut une heure de route pour s’y rendre ; le péage coûte quelques euros.
La circulation est fluide et la route bien entretenue.
Nous arrivons dans le centre ville.
Valparaiso est une ville appréciée des touristes.
Nous dépassons un marché qui se prépare en périphérie de la ville.
Nous nous dirigeons en premier lieu vers la cathédrale.
Nous nous garons sur la place qui la borde.
Nous découvrons cette place tranquille.
Des adolescents font du skate en essayant d’impressionner les jeunes filles qui les admirent.
Une belle fontaine orne sur la place.
Nous visitons la cathédrale.
Nous nous dirigeons à présent vers le port de la ville.
En cette heure matinale, les rues sont désertes.
Nous arrivons aux abords du port.
Nous nous garons aux abords de la direction nationale des douanes.
Nous nous dirigeons vers le port à pied.
Une belle statue de marbre orne son centre.
De nombreux va et viens se font entre la ville et les îles proches.
Les bateaux traditionnels de pêcheurs sont stationnés.
Sur les berges, des barques usagées sont laissées à l’abandon.
Nous nous dirigeons ensuite vers la place qui se trouve aux abords du port.
Face à nous, un monument commémoratif.
Le monument représente plusieurs combattants.
Elle se trouve dans le quartier économique et administratif de la ville.
Face à nous, un beau bâtiment.
De nombreux bus chargés de touristes s’arrêtent en cet endroit.
Aux abords de la place, des boutiques attendent les touristes.
Nous nous arrêtons boire un café.
La marque américaine est présente.
Nous reprenons la route en direction d’un des ascenseurs de la ville.
Nous garons notre véhicule.
Nous faisons connaissance avec une belle statue.
Nous nous dirigeons ensuite vers l’ascenseur.
Une grande partie de la ville se situe en hauteur ; afin de rejoindre ces quartiers, il nous faut emprunter un ascenseur.
Nous payons 1 euros pour la montée.
Nous arrivons dans les hauteurs de la ville.
Le panorama est impressionnant.
Nous avons une vue dégagée sur le port.
Nous visitons le musée.
Nous continuons notre découverte avec des maisons colorées.
Toutes les façades sont différentes, ce qui fait le charme mondial de la ville.
Les couleurs sont chatoyantes.
Nous décidons de redescendre à pied.
Mais avant tout, nous continuons notre immersion dans la ville.
L’alternance de couleurs est particulière.
Nous découvrons un autre panorama.
Nous redescendons.
Les personnes que nous croisons nous saluent chaleureusement.
Les murs sont recouverts de graffitis.
Les dessins semblent tous conter une histoire.
Nous apercevons alors une des plus belles vue de la ville.
Les artistes de la ville aiment s’exprimer librement, même si cette pratique n’est que tolérée par la municipalité.
Nous arrivons en contrebas.
Les déchets s’accumulent dans certaines parties de la rue.
Certaines façades mériteraient une petite rénovation.
Nous retournons à notre véhicule.
Nous admirons une fresque géante.
Nous visitons à présent le centre ville.
Le chauffeur veut nous faire découvrir un des quartiers les plus aisés de la ville.
Pour ce faire, nous devons monter.
Nous dépassons de longs pans de rues.
Nous nous engouffrons dans une sorte de favellas.
Les maisons à présent sont bien mieux entretenues que celles aperçues.
Nous retournons dans le centre ville.
Il est agréable de se promener dans Valparaiso.
Nous rejoignons à présent la périphérie de la ville.
Nous décidons de nous arrêter dans ce marché découvert lors de notre arrivée dans la ville.
Nous parcourons les allées du marché.
Ici, tout se vend.
La nourriture côtoie les livres.
Il s’agit d’une braderie mêlée à une brocante.
La quantité de produits proposés est impressionnante.
Après quelques emplettes effectuées, nous repartons.
Nous reprenons notre véhicule en direction de Santiago.
Le péage coûte 2 euros.
L’autoroute permet d’avoir une vue dégagée sur la Cordillère des Andes.
Nous empruntons un dernier péage.
La Cordillère des Andes se rapproche.
Nous pénétrons dans le centre ville de Santiago.
Nous nous dirigeons vers la colline de la ville.
L’entrée coûte 5 euros.
Nous suivons le chemin.
Nous arrivons à notre point de panorama.
La vue est magnifique.
Un véritable bonheur à 180 degrés.
Les chiliens apprécient tout particulièrement cet endroit.
Il représente pour eux une véritable bouffée d’oxygène.
Nous reprenons la route en direction du quartier économique.
Pour cela, nous devons continuer tout droit et quitter le site de la colline.
De grands immeubles modernes nous accueillent.
Le quartier est le plus moderne de la ville.
Nous devons lever nos yeux haut vers le ciel pour en apercevoir les sommets.
Les tours de verre sont omniprésentes.
Nous dépassons ensuite un parc.
Nous nous dirigeons vers le centre historique.
Nous rejoignons la place des armes.
Nous nous garons à proximité de la cathédrale.
La place est le quartier touristique de Santiago.
Des policiers équestres posent avec les touristes.
Les bâtiments sont de qualité.
Nous pénétrons dans la cathédrale.
Un concert est donné.
Les musiciens jouent avec entrain.
Accompagnés d’une musique céleste, nous découvrons la cathédrale.
Le plafond comporte de nombreuses dorures.
Nous nous arrêtons quelques instants face à une statue de Saint Michel.
Nous quittons la cathédrale.
Nous rejoignons le coeur de la place.
De nombreux cafés accueillent les visiteurs.
A côté des cafés, des individus prient, alors qu’un prêcheur met du coeur à l’ouvrage afin de leur distiller ses idées oecuméniques.
Nous traversons un hall qui comprend de nombreux fast-foods.
Nous arpentons les alentours du centre.
Nous dépassons une église.
Nous tournons dans la rue des Agustinas.
C’est alors que notre chauffeur nous demande à être payé ; comme convenu, nous lui remettons la somme déterminée la veille avec son collègue, qui aurait normalement du être présent ; il n’est pas d’accord et nous en réclame le double. Nous refusons et restons campé sur nos positions ; il se saisit de la somme et nous abandonne en plein centre ville, maugréant au passage. Nous continuons notre visite seuls.
Nous nous dirigeons vers La Moneda.
Nous découvrons un bâtiment magnifique.
Le bâtiment est entouré de verdure.
Nous le quittons et retournons à la place des armes.
Nous découvrons au passage une statue de Salvador Allende.
Pour raccourcir notre temps de marche, nous arrêtons un taxi.
Nous nous promenons dans un autre quartier commercial.
Nous retournons à la place des armes pour manger un morceau.
Nous rejoignons le marché central.
Un autre chauffeur nous conduit jusqu’à notre hôtel.
Non loin de notre hôtel, nous découvrons un petit restaurant japonais.
Les portions sont gargantuesques ; nous n’arriverons pas à tout finir.
Le lendemain, tôt le matin, un chauffeur vient nous récupérer à notre hôtel.
Nous avons réservé un treck d’une journée dans la Cordillère des Andes, pour un prix de 50 euros, tout compris. Le site Internet de la société est le www.andoandes.com
Nous découvrons sur une carte remise par le chauffeur notre excursion à travers la Cordillère.
Nous faisons une halte dans un restaurant d’autoroute, histoire de prendre un petit déjeuner.
Les véhicules de police sont omniprésentes.
Nous pénétrons dans la Cordillère des Andes.
Sur le bas côté, un petit cimetière de soldats morts sous la dictature.
Nous reprenons notre route.
Nous nous trouvons encore dans la vallée.
Le paysage commence à changer.
Le chauffeur nous arrête aux abords d’un tunnel qu’il nous demande de traverser à pied.
Le tunnel fait plus d’une centaine de mètres de long.
Arrivés à son terme, nous découvrons un autel improvisé.
Et ce juste à la sortie du tunnel.
Il s’agit d’un hommage à un jeune garçon qui s’est suicidé il y a fort longtemps, suite à un chagrin d’amour ; l’endroit est alimenté constamment en fleurs.
Autour de l’autel, le silence est glacial, seulement entrecoupé des pâles des petites éoliennes en papier qui tournent dans le vide.
Le site est inquiétant.
Nous reprenons la route.
Nous nous enfonçons dans la Cordillère des Andes.
La neige rend le site austère.
Nous arrivons en direction du lac El Yeso Dam, à une chute d’eau.
De fins embruns nous sont projetés sur le visage.
Le vent souffle fortement.
La Cordillère des Andes est une des plus longues chaînes de montagne du monde.
Nous reprenons la route qui se rétrécit progressivement.
Nous traversons un petit village.
Nous nous arrêtons afin de boire l’eau d’une cascade.
Quelques moutons paissent.
Nous faisons une halte dans une ferme traditionnelle.
A cet instant, un aigle bleu se pose face à nous. Nous le regarderons s’envoler.
Nous allons à la rencontre de l’agriculteur.
Ce dernier nourrit ses animaux.
Nous reprenons notre route.
Les températures baissent encore.
Le décor est enneigé.
Nous devons enfiler nos manteaux.
Nous garons notre véhicule en fin de piste.
Il nous faut marcher pour rejoindre le lac El Yeso Dam.
Nous longeons une rivière.
Les voitures qui n’ont pas eu l’idée de se garer plus en avant sont bloquées.
Nous les dépassons.
Un barrage se trouve en contrebas.
Nous avançons dans la neige.
Des voyageurs transportent leurs affaires pour pique niquer dans ces hauts sommets.
Le lac se trouve devant nous.
Les enfants jouent faire des bonhommes de neige.
Alors que nous dégustons une bouteille de vin rouge chilien.
Avec pour vue, ce majestueux lac qui se dresse.
Nous avons atteint notre objectif.
Nous pouvons poser fièrement.
Nous rebroussons chemin en fin d’après midi.
Près de la voiture, un système manuel permettant de transporter l’eau des glaciers.
Nous reprenons la route.
Nous croisons un troupeau de chèvres.
Nous retrouvons la civilisation.
Nous nous réchauffons dans le véhicule qui nous transporte à Santiago.
Nous nous arrêtons à une station essence avant de retourner à notre hôtel.
Le lendemain, nous arpentons le centre ville de Santiago.
Nous découvrons une autre église.
Ainsi que des spectacles de rue.
La journée est agréable.
Nous dégustons des spécialités chiliennes.
Le soir, un chauffeur de taxi nous conduit à notre hôtel.
Nous dépassons une autre église.
En banlieue de Santiago, nous faisons la connaissance d’un cordonnier à l’ancienne.
Il nous parle de son art.
Nous mangeons sur le fil un beignet local.
Nous retournons ensuite à notre hôtel.
Le lendemain matin, notre escapade chilienne se termine ; un chauffeur nous conduit à l’aéroport.
L’aéroport est désert ; nous ne comprenons pas pourquoi.
Nous apprenons alors qu’une grève générale bloque tout le pays.
Toute la journée, le personnel navigant manifeste son amertume à travers des chants patriotiques.
La compagnie Iberia avec laquelle nous devons rentrer est totalement absente.
Tous les voyageurs des autres compagnies ont été prévenus bien en amont.
Ce qui fait que peu de voyageurs ont pris le risque de se déplacer à l’aéroport.
Je n’ai jamais vu autant d’incompétence que chez le personnel d’Iberia présent au Chili. Ces derniers se contrefichent des voyageurs ; ils ne donnent aucune information et ne seront plus visibles de la journée.
Nous nous dirigeons au sous-sol afin de déposer nos bagages à la consigne de l’aéroport.
Le prix est de 5 euros pour la journée.
Nous passerons la journée à arpenter les couloirs de l’aéroport.
Nous apprenons que notre vol est programmé pour tard dans la nuit.
Nous procédons à l’enregistrement de nos bagages.
Nous récupérons nos tickets.
Toutes les compagnies ont eu la même idée de procéder aux vols au même moment, ce qui donne des scènes de panique aux postes frontières.
Nous parvenons tant bien que mal à passer ; nous sommes épuisés de n’avoir pas dormi depuis la veille.
Mais enfin, notre vol est sur le point de démarrer ; il se fait comme prévu avec la compagnie espagnole Iberia et nous emmène à Madrid en 13 heures.
Nous effectuons quelques achats.
Mais au moment de monter dans notre avion, nous apprenons qu’il présente un défaut technique et qu’il est repoussé de 24 heures.
La situation est sur le point de déborder ; les bagages mettent plus d’une heure avant d’être rendus à leur propriétaire.
Une heure de plus pour récupérer un ticket de taxi qui nous conduira à notre hôtel. Mais devant nous, un employé arrogant tarde à nous remettre notre ticket, préférant discuter avec un couple de jolies femmes qu’il essaye de séduire. Ce qui n’est pas gagné ; il sue et transpire, si tant est qu’il préfère retourner à son comptoir.
Nous rejoignons le sous-sol.
Notre vol est prévu pour le soir. Mais cette fois-ci, la compagnie est dans l’obligation de nous accompagner et de prendre en charge notre hôtel et notre repas.
Nous attendons une heure de plus devant le comptoir de la compagnie de taxi pour obtenir une place.
Nous traversons tout Santiago pour rejoindre le Sheraton. Là nous apprenons dépités, qu’il y a eu une erreur de la compagnie et que les places sont complètes.
Nous devons retourner à l’aéroport.
Un chauffeur de taxi devant notre désarroi décide de ne pas nous faire payer la course. Il est d’une honnêteté redoutable et peut conduire en tant que chauffeur privé avec voiture à travers tout le Chili. Il s’appelle Jacob et peut être joint au 569 553 05 014
Arrivée à l’aéroport, nous haussons le ton ; la responsable de chez Iberia passe quelques coups de téléphone et nous enjoint à retourner au Sheraton, nous assurant que des chambres venaient de se libérer.
Arrivés à nouveau au Sheraton, le directeur vient nous voir pour nous affirmer qu’il n’y a plus de chambres disponibles.
Face à cette situation, il décide de nous offrir le petit-déjeuner ; ce dernier sera immangeable.
Un chauffeur est appelé en urgence pour nous conduire dans un autre hôtel de la ville que nous devons à nouveau traverser. Il est à présent 10 heures du matin. Cela fait prés de 48 heures que nous n’avons pas dormi, mais nous avons le moral.
Nous arrivons au Atton.
Le temps de nous enregistrer, nous ne pouvons que prendre une douche dans notre chambre avant de descendre pour nous restaurer avant de retourner à l’aéroport.
Nous quitterons la chambre sans en avoir défait les lits.
Nous nous restaurons.
Nous retrouvons notre voiture, sans avoir le temps de prendre notre dessert ; le vol a été avancé d’une heure.
Devant le stand d’Iberia, la cohue règne.
Nous procédons à nouveau à l’enregistrement de nos bagages.
Nous nous dirigeons vers la porte d’embarquement.
Nous nous lions d’amitié avec un jeune Anglais, très sympathique.
Nous tombons de sommeil ; après près de trois jours sans dormi, les 13 heures de vol ne seront qu’une formalité. Néanmoins, l’évènement le plus grave de notre aventure se déroulera sous nos pieds. Lors du décollage, nous sentirons l’avion vibrer dans tous les sens ; pensons que le problème est lié à l’avion, nous ne nous en ferons pas.
Arrivés à Madrid, nous regardons nos téléphones portables et découvrirons des dizaines de messages de nos proches, affolés. En effet, les vibrations que nous avions ressenties lors du décollage n’étaient en rien liées à l’avion, mais à un des plus gros tremblements de terre que le Chili a connu : un séisme de magnitude 8,3, qui a entraîné la destruction de nombreux quartiers de Valparaiso et de Santiago, des milliers de réfugiés, des morts et des centaines de blessés. L’avion que nous avons ainsi pris fut le dernier à pouvoir décoller. Nous l’avons échappé belle.
A madrid, nous sortons quelques instants afin de prendre l’air.
Nous procédons à l’enregistrement de nos bagages et récupérons nos tickets puisqu’à Santiago, le personnel fut dans l’incapacité de nous les remettre.
Nous courons à travers le Terminal pour rejoindre notre porte d’embarquement.
Nous dépassons les duty free sans avoir le temps de faire des achats.
Nous sommes appelés à l’embarquement au dernier moment.
Arrivés à Paris, nous attendons nos bagages ; nous sommes sur le fil ; nous devons traverser la ville, mais d’abord la rejoindre. Et à cette heure, le périphérique est bloqué et nous n’avons qu’un train de disponible ; nous avons quarante minutes.
La seule solution est de prendre une moto taxi pour un tarif de 50 euros.
A toute vitesse, mais toujours en sécurité, nous traversons le périphérique.
Nous saluons notre sauveur, un pilote chevronné qui peut être joint au 0650285690.
Nous entrons dans la gare après avoir acheté un ticket à la dernière minute. Le périple touche à sa fin.