En provenance du Sénégal, nous atterrissons à Abidjan.
Nous descendons de l’avion en prenant un bus qui nous conduit jusque dans l’aéroport. A l’aéroport, nous devons rejoindre une pièce dans laquelle nous devons récupérer notre visa. Il faut préciser que pour rejoindre la Côte d’Ivoire, il est nécessaire d’effectuer un pré-enrolement sur Internet, sur le site www.snedai.com et joindre par scan, la photocopie de son passeport, une preuve d’hébergement ainsi que la copie du billet retour, avec un paiement de 70 euros pour un visa d’une durée de 3 mois avec entrées multiples. Avec les deux documents reçus : la preuve de paiement ainsi que l’autorisation du pré-enrolement, le voyageur sera accepté dans l’avion. Il ne faut pas également oublier son carnet de vaccination contre la fièvre jaune.
Après des contrôles rapides, nous quittons l’aéroport.
Nous retrouvons notre chauffeur : Babakar Ka, réservé avec la société Ali location. Bouba est indépendant ; il est un chauffeur formidable, attentif, tout le contraire de son ancien patron Ali, peu fiable pour régler les imprévus. Babakar se joint au 0022567424623, au 0022578245722 ou sur son adresse mail : sandy31@outlook.fr Nous rejoignons notre véhicule. Nous avons négocié un tarif de 45 euros par jour, mais nous devons payer les frais d’essence. Le tarif comprend la location de la voiture, ainsi que le prix du chauffeur, avec un kilométrage illimité dans tout le pays, voire dans les pays frontaliers.
Nous faisons une halte dans un restaurant du centre ville.
Nous nous dirigeons ensuite ensemble vers notre hôtel que nous avons réservé 40 euros la nuit.
Nous arrivons dans l’hôtel ; les chambres se louent à l’heure, ce que nous suspectons être un hôtel de charme.
Le lendemain matin, après une courte nuit, nous nous rendons dans le centre d’Abidjan.
Nous tombons sur un accident.
Nous faisons une première halte dans une mosquée de la ville.
Nous nous rendons ensuite à la cathédrale de la ville.
En nous dirigeant vers le centre, nous faisons une halte au lac d’Abidjan, qui permet d’avoir une belle vue sur la ville.
Nous continuons notre route.
Nous arrivons à la cathédrale.
Nous arpentons un peu les environs.
Nous nous arrêtons à l’hôtel de ville.
Il nous faut rouler 20 minutes pour rejoindre le marché municipal de la ville.
L’ambiance est joviale ; les marchands donnent de la voix pour se faire entendre.
Nous nous enfonçons dans les allées.
Nous reprenons notre voiture pour nous rendre vers un parc national qui se trouve en bordure de la ville.
Nous nous garons sur le parking aux abords du parc.
Nous découvrons le parc Banco.
Nous prenons ensuite la direction de Yamoussoukro, la véritable capitale du pays, Abidjan en étant la capitale économique.
Malheureusement, notre voiture tombe en panne sur le bord de l’autoroute.
Notre chauffeur parvient à rejoindre un petit village.
Immédiatement, plusieurs mécaniciens du dimanche entourent le véhicule, chacun y allant de son conseil.
Nous prenons une légère collation.
Tant bien que mal, nous repartons.
Nous entrons dans la ville de Yamoussoukro.
Les avenues sont larges ; la ville est propre.
Nous nous dirigeons aux bassins qui contiennent les crocodiles sacrés de la ville.
Les crocodiles apparaissent. Néanmoins, nous apprenons que la séance de nourriture des animaux est fermée au public depuis la mort en 2012 de leur soigneur Diko, dévoré par les bêtes qu’il avait nourries pendant trente ans et dont la mort a été rendu visible sur Youtube.
Nous nous dirigeons ensuite vers la cathédrale de la ville, un des bâtiments les plus exceptionnels du pays.
Nous apercevons la cathédrale de loin.
Nous traversons un quartier populaire.
Un peu avant d’entrer dans la cathédrale, la voiture tombe à nouveau en panne. Nous en profitons pour aller visiter la cathédrale alors que la voiture est remorquée dans un garage de la ville.
Nous payons l’entrée quelques euros.
L’édifice est majestueux. Il a été construit par le président Felix Houphouet Boigny pour la somme de 1 milliard d’euros.
L’intérieur est tout aussi grandiose que l’extérieur.
Les matières premières utilisées lors de la construction de la cathédrale ont toutes été choisies avec soin.
Nous sortons par les toits.
Nous avons une vue d’ensemble sur le site.
Nous visitons la salle de presse de la cathédrale.
Il faut préciser que si le drapeau du Vatican flotte dans le ciel, c’est parce que le président Felix Houphouet Boigny a donné l’intégralité du site au Vatican à la fin de sa construction.
Il est temps pour nous de quitter la cathédrale. Un chauffeur de taxi nous conduit jusqu’au garage.
Nous faisons une halte dans une mosquée.
Nous arrivons au garage peu après.
Etant donné que la panne est plus sévère que prévue, il est convenu que nous ne perdons pas de temps au garage, mais que nous en profitions pour découvrir la ville.
Un des patrons du garage décide de nous emmener au parc Guiglo.
Nous arrivons après 20 minutes dans le parc.
Nous découvrons une variété importante d’arbres.
La promenade est agréable.
Nous quittons le site.
Nous patientons encore plus de trois heures, jusqu’au moment où le frère du patron nous annonce que la voiture, comme nous nous y attendions, est irréparable. S’ ensuit une discussion houleuse avec Ali, qui devant tant de houle, décide à nous trouver un autre chauffeur pour continuer notre route, chauffeur qu’il paiera lui-même avec l’argent avancé que nous lui avions remis lors de notre arrivée. Le chauffeur guide : Basson Simon s’avérera être formidable, prévenant et surtout, un formidable pilote, pouvant rouler sans s’arrêter pendant prés de 48 heures. Il travaille dans toute la Côte d’Ivoire, ainsi que dans les pays frontaliers et peut se joindre au : 00225 48788590 ou au 0022505716404. Ses tarifs sont de 35 000 francs CFA la journée, soit 47 euros, plus le carburant. La tarif comporte le chauffeur ainsi que la location de la voiture climatisée et confortable.
Afin de ne pas retarder notre périple, nous prenons la route en direction de la ville de Man. A prés de 400 kilomètres. La route vers Bouaflé est bonne, mais de Bouaflé jusqu’à Daola, elle est en piteux état. Il nous faut bien 4 heures pour parcourir les 150 kilomètres qui séparent les deux villes, en étant constamment obligés d’éviter les trous profonds qui ornent la route.
Tardivement, nous entrons dans la ville de Daola.
Après avoir visité la ville de Daola, nous reprenons la route pour nous rendre vers Man.
Après plusieurs heures de route, de bon matin, nous arrivons à Man. Nous choisissons un hôtel et réservons une chambre pour plusieurs jours. La chambre ne possède pas d’eau courante, mais elle est au tarif de 15 euros pour la nuit.
Pour plus de confort, nous aurions pu choisir l’hôtel : « Les cascades », mais à un coût plus élevé : 25000 francs CFA, la nuit, soit 35 euros. L’hôtel que nous avons choisi est l’hôtel CAA.
Man est une ville particulière, nichée au coeur d’une des plus belles régions du pays.
La ville a une histoire particulière, puisqu’en tant de guerre, elle comptait une cinquantaine de cadavres en putréfaction dans ses rues, cadavres qui étaient retirés par les employés de la croix rouge.
Nous arpentons les rues de la ville.
Après quelques demandes, nous rencontrons un guide, spécialiste de la région. Il s’appelle Bakayoko Hamed et il peut se joindre au 00225 48427360. Ses tarifs sont de 10 000 francs CFA, soit 15 euros par jour. Nous partons ensemble découvrir des cascades dans la région de Man.
Nous retournons au centre ville.
Nous garons notre véhicule pour nous rendre au coeur d’un vaste parc naturel.
Il nous faut marcher 1 heure pour rejoindre les cascades de Glo Gloin.
Nus nous enfonçons dans une sorte de forêt primaire.
Le guide est très professionnel.
Nous arrivons jusqu’aux cascades.
Nous retournons au centre-ville.
Nous découvrons cette fois-ci le centre commercial de la ville.
Nous procédons au change de notre monnaie dans une épicerie.
Nous nous rendons ensuite aux cascades de la ville.
L’entrée est de deux euros par personne.
Les cascades ont un débit réduit du fait de l’assèchement de la rivière située en amont.
Nous quittons les cascades pour nous rendre à la forêt sacrée de Man.
Nous devons marcher une vingtaine de minutes.
Nous arrivons aux abords de la forêt, dans laquelle, il est interdit de pénétrer, sous peine selon les croyances de ne plus en ressortir, le lieu étant habité par des gardiens maîtrisant la magie et les éléments. Le guide nous raconte que les animaux sont sacrés, Il nous narre une histoire survenue, il y a quelques années. Durant la guerre, deux mercenaires ont tué sauvagement un singe. Le lendemain, les hommes disparurent sans que personne ne les retrouve.
Des dizaines de singes nous encerclent. Nous les nourrissons.
Il est temps pour nous de quitter la région de Man.
La route est à plusieurs endroits en construction.
Nous circulons en direction du Burkina Faso.
Un paysan nous invite à découvrir son village.
Nous entrons dans la ville d’Odienné.
Nous visitons la ville.
Nous repartons ensuite.
Nous faisons plusieurs haltes sur la route pour en découvrir les paysages.
La route laisse place à une piste praticable.
Nous nous arrêtons dans un village.
Nous quittons le village ; sur la route, un homme nous invite à visiter également son village ; nous le suivons.
Nous arrivons au village qui s’est spécialisé dans la culture du coton.
Les villageois nous accueillent avec le sourire.
Nous passons un agréable moment en leur compagnie.
Nous reprenons la route.
Nous arrivons dans la ville de Korhogo et faisons connaissance avec un ougandais des Nations Unis.
Arrivés à Kaouara, nous prenons une chambre à l’hôtel de l’amitié.
Le lendemain, nous nous réveillons, revigorés.
Nous arrivons à la frontière avec le Burkina Faso.
Nous quittons la Côte d’Ivoire.
En provenance de la Côte d’Ivoire, nous pénétrons sur le territoire du Burkina Fasso.
Un premier contrôle nous permet de continuer. Nous entrons dans le pays, accompagné de notre chauffeur ivoirien : Simon, qui peut entrer sur le territoire sans visa.
Nous continuons notre route ; nous apprenons que la délivrance du visa se fera dans le prochain village : Vendere.
Nous longeons une longue ligne droite.
Nous croisons des commerçants ambulants.
Nous garons notre véhicule.
Nous continuons notre route.
Nous découvrons sur le bas-côté, un plan d’eau.
Nous en profitons pour le visiter.
Nous continuons notre route.
Nous garons notre véhicule et passons un premier contrôle médical, dans lequel notre température est prise, et ce afin de lutter efficacement contre le virus Ebola.
Sur le sol, une buche partiellement entamée.
Nous faisons établir notre visa : le visa de quelques jours revient à 15 euros, celui de un mois coûte une centaine d’euros. Nous n’avons pas de pièces à fournir, seulement notre passeport à présenter en tant que Français.
Notre visa délivré, nous attendons la fin des formalités du chauffeur, qui remarque que le document du véhicule qui se trouve en sa possession n’est pas bon : l’autorisation de circuler doit être rédigée par le propriétaire du véhicule qui l’a vendu et non par le nouveau propriétaire.
Nous devons patienter et attendre l’arrivée du commissaire. Nous en profitons pour découvrir le village.
Ainsi qu’à l’accoutumée des postes frontières, l’ambiance est survoltée. Partout, des flux de voitures et d’individus.
Le temps passe ; cela fait bientôt quatre heures que nous attendons, le ventre vide. Nous décidons d’acheter à manger : un poulet tué devant nous qui va cuire sur une tôle chauffée à blanc : un délice.
Le commissaire arrive enfin. Il écoute attentivement nos doléances et magnanime, il nous autorise à continuer notre route. Nous le remercions chaleureusement.
Nous essayons de nous dépêcher en rattrapant le temps perdu.
La température extérieure est très élevée.
Les premiers paysages burkinabés se dévoilent.
Nous nous arrêtons à un autre plan d’eau.
Le chauffeur, un burkinabé d’origine nous remercie de lui permettre de vivre cette aventure, étant donné qu’il n’avait jamais mis les pieds dans le pays de ses ancêtres.
Nous repartons.
Nous croisons les premiers villages.
Ils sont déserts, les habitants se trouvant à cette heure, aux champs.
Nous en profitons pour en faire le tour.
Nous reprenons notre route.
La route longe le chemin de fer.
Le paysage est assez sec.
Des palmiers émergent de cette savane.
Le contraste entre leur taille et celle des herbes recouvrant majoritairement les plaines est intéressant.
Le route est droite.
Toujours des villages.
Et après quelques dizaines de kilomètres, nous parvenons à Banfora.
Un panneau nous indique l’entrée dans la ville.
Mais, le coeur de la cité est encore loin.
Ce n’est qu’après quelques kilomètres que nous croisons une habitation.
Nous pénétrons dans le centre ville.
Il semble désert.
Les routes ne sont pas goudronnées.
Mais la ville a un charme fou.
Les gens sont regroupés autour du marché de la ville.
Non loin d’une station essence.
Nous décidons d’engager un guide, afin de nous faire visiter la région. Nous faisons la connaissance de Nono, un guide formidable ; il est joignable au 0022660466622.
Nous ne perdrons ainsi pas de temps à nous repérer.
Le guide nous présente en amont sa ville.
Le marché est central.
De toute la région, les gens s’y pressent.
L’ambiance est exotique.
En plus des stands ambulants, des boutiques sont placées les unes à côté des autres.
Nous quittons la ville en direction des cascades de Banfora.
Les cascades, célèbres dans le monde entier sont également appelées : cascades de Kerfiguela.
Des panneaux nous en indiquent la route.
Ce seront les seuls panneaux que nous croiserons, à prés d’une dizaine de kilomètres de leur emplacement.
Un guide est ainsi nécessaire pour ne pas se tromper.
Surtout que les routes qui mènent aux cascades sont sinueuses.
Nous quittons la banlieue de Banfora.
Le paysage change.
Nous entrons dans une sorte de campagne mêlant les terres arides aux champs irrigués.
Un petit village se trouve aux abords d’un plan d’eau.
Les habitants se protègent du soleil comme ils le peuvent.
Des petites forêts sont disséminées sur le chemin.
Les forêts mêlent les baobabs avec les palmiers.
Les baobabs sont des arbres majestueux.
Autour d’un village, de nombreux arbres amènent un peu de verdure.
Ce qui n’est pas pour nous déplaire.
Les premiers champs de canne à sucre apparaissent.
La culture de la canne à sucre constitue la première économie de la région.
Les champs sont irrigués tous les jours et arrosés continuellement.
Le paysage est splendide.
Les couleurs sont changeantes.
Le guide nous explique la culture de la canne à sucre.
Nous bifurquons à gauche pour rejoindre les cascades. Aucun panneau n’indique le chemin.
Nous arrivons aux cascades. Nous payons 1,50 euros par personne.
Nous garons notre véhicule.
Le parking revient à 30 centimes d’euros.
Nous continuons à pied.
Nous passons sous une arche naturelle.
En contrebas, des enfants jouent dans l’eau de la rivière.
Leurs cris égayent l’ambiance.
Nous devons marcher plusieurs centaines de mètres pour rejoindre ces cascades parsemées sur plusieurs niveaux.
Nous pénétrons une forêt qui semble magique.
Ou du moins, qui ressemble aux forêts magiques des contes de Disney.
Sur le sol, une règle mesure les débordements de la rivière lors des grandes crus de la période de l’hivernage, qui se déroule généralement après le mois d’août.
Nous apercevons après une demi-heure de marche, les premières cascades.
Elles sont magnifiques.
Mais le guide nous apprend que nous n’avons encore rien vu.
Nous devons encore continuer de marcher.
Le guide nous apprend également que nous devons faire attention en cas de baignade.
De nombreux habitants se sont noyés en se baignant, car d’une ils ne savaient pas nager et de deux, ils n’ont pas su gérer la force du courant et la profondeur de l’eau.
Nous grimpons, peu rassurés par un escalier naturel.
La vue sur la savane commence à devenir intéressante.
Mais, c’est après une longue montée que la vue se révèlera magique.
Les arbres nous protègent de la chaleur.
Nous suivons le guide.
Encore quelques efforts.
Nous arrivons à une place aménagée pour l’accueil des touristes.
Il n’y a personne.
Nous découvrons une vue d’ensemble sur les cascades inférieures.
Nous suivons le cours de l’eau.
La température extérieure est de 48 degrés.
Nous n’avons qu’une envie : nous baigner.
Un léger vent nous rafraîchit.
Nous apercevons en contournant la cascade, des motifs, qui nous en sommes sûrs, ne datent pas de l’époque Préhistorique.
En contrebas, nous avons une vue d’ensemble sur la cascade.
La vue est magnifique.
L’eau ruisselle le long de la paroi.
Nous observons attentivement son avancée perpétuelle.
Nous faisons attention de ne pas chuter.
L’eau alimente toute la vallée.
Sur laquelle, nous avons une vue étendue.
Une photo s’impose.
Dans la crevasse, des arcs en ciel se forment.
Nous reprenons notre route.
Nous arrivons à l’étage supérieur.
L’eau semble plus calme.
Les oiseaux chantent.
Il nous suffit de lever les yeux pour apercevoir un décor de rêve.
Une multitude de niveaux se laisse découvrir.
Nous grimpons encore un peu.
Nous arrivons à une sorte de sol plat.
Puis, au détour d’une courte forêt…
…un autre panneau prônant la vigilance nous interpelle.
Le décor paradisiaque…
…peut révéler un côté plus sombre.
De nombreux décès sont à déplorer chaque année.
Les enfants sautent dans l’eau et se cognent la tête aux rochers nombreux.
Nous faisons attention.
Nous escaladons un muret.
Nous découvrons la piscine, terme générique désignant une petite étendue d’eau.
Nous nous baignons dans cette eau limpide.
Les chutes d’eau nous procurent un bien fou.
Une sorte de massage naturel.
Nous quittons cet endroit merveilleux.
Nous achetons des mangues fraiches à une femme que nous croisons.
Nous reprenons la voiture en direction du dôme de Fabedougou, à quelques kilomètres des cascades.
Nous empruntons une route qui traverse des champs de canne à sucre, pour lesquels la récolte n’a laissé qu’une terre de désolation.
Mais, le guide nous rassure : les prochaines pousses ne mettrons pas longtemps à venir.
La route vers le dôme n’est pas indiquée.
Par chance, le guide connaît le chemin.
Nous arrivons à l’entrée du dôme ; nous payons 1 euros 50 pour entrer dans le site.
Nous longeons un pipeline d’eau, qui sert à la ville de Banfora.
Nous apercevons les premiers dômes.
Nous garons notre véhicule.
Le dôme consiste en une série d’entités géologiques qui surplombent la hauteur du sol.
Ces dômes résultent du retrait de la mer, il y a quelques millions d’années.
L’érosion a fait son oeuvre.
Ce qui donne lieu à un paysage cassé.
Nous pénétrons dans le site.
Nous longeons ces monstres de roches et de poussières.
Des sortes de montagnes sans en avoir l’étendue.
Nous sommes surpris.
La roche semble spongieuse.
Le guide nous enjoint à atteindre les hauteurs.
Nous le suivons.
Nous passons par un chemin escarpé.
Nous faisons attention de ne pas tomber.
A cette hauteur, une chute aurait des conséquences désastreuses.
Pour ne pas dire catastrophiques.
Nous continuons notre effort.
La vue est formidable.
De tous côtés, des dômes.
Certains sont plus larges que d’autres.
La nature a façonné ce paysage durant des millénaires.
Et dire qu’il y avait un océan sous nos pieds.
Le paysage est abrupt.
Nous sommes seuls dans ce lieu de perdition.
Nous sommes soudainement attaqués par les moustiques.
Il y en a des milliers qui arrivent de toutes parts.
Nous devons écourter notre promenade.
Quel dommage, car nous nous serions posés ici pendant des heures.
Avec une vue plongeante.
Nous entamons la descente.
Au loin, certains dômes semblent avoir été fabriqués par l’homme.
Nous quittons le site après avoir jeté un dernier regard en arrière.
Nous reprenons la route.
Le guide nous conseille un chemin.
Un soi disant raccourci au milieu des rizières.
Nous apprenons que le pays cultive le riz.
Le paysage est étendu.
A perte de vue, des rizières.
Les vaches se régalent de ces verts pâturages.
La voiture du chauffeur parvient à franchir un chemin sinueux.
Un chemin d’une telle largeur à en rendre compliqué le passage d’un deux roues.
Les vaches ne semblent pas troublées par ce passage impromptu.
Nous reprenons la route.
L’irrigation des champs suit un circuit complexe.
L’eau qui alimente la ville sert aussi pour la culture du riz.
Nous sommes surpris de découvrir un tel paysage au Burkina Fasso.
Le pays est plus connu pour ses plaines désertiques.
Nous longeons les rizières.
Nous en avons pour une demi-heure de route.
Nous traversons plusieurs villages.
Ses habitants y sont les propriétaires des champs traversés.
La température extérieure est de 50 degrés.
Les murs des maisons est en terre séchée.
Nous arrivons au lac aux hippopotames de Tangrela.
Nous payons une dizaine d’euros par personne.
Nous garons notre véhicule.
Nous apercevons le lac.
Un piroguier se présente à nous.
Il prépare son matériel.
Il vide l’eau de l’embarcation.
Nous pouvons embarquer.
Le piroguier nous explique que le lac est un des rares au monde sur lequel, la navigation qui côtoie les hippopotames est permise.
Il faut dire que l’animal est dangereux.
Très territorial, il ne fait pas figure de décors.
Il attaque très facilement lorsqu’il se sent menacé.
C’est à dire presque tout le temps.
Pour cette raison, le piroguier nous indique la conduite à tenir.
Bien rester assis et ne pas vouloir s’approcher trop de l’animal.
Pour rejoindre les animaux, nous devons traverser le lac.
La traversée dure une demi-heure.
Elle nous donne lieu à un formidable spectacle.
Surtout, lorsque nous apercevons un premier hippopotame.
Très rapidement rejoint par un de ses congénères.
Puis, par un troisième.
Les animaux plongent et réapparaissent aussitôt.
Nous demandons au piroguier de s’en approcher.
Craintif de primes abords, il accède à nos requêtes.
Nous nous rapprochons du groupe.
Plusieurs têtes émergent de l’eau.
Un des hippopotames nous regarde fixement ; il est temps de nous en éloigner.
Nous profitons à présent d’une belle balade.
Nous nous laissons bercer par la mélancolie du mouvement de l’eau.
Nous croisons un pêcheur.
Et parvenons à rejoindre les berges.
Un enfant nous accueille.
Difficilement, son frère porte de lourdes charges d’eau.
Nous saluons nos hôtes éphémères.
Nous prenons la route en direction de la ville de Bobo Diolasso. Deux heures nous séparent de la ville.
Le soleil s’est couché.
Nous entrons dans la banlieue de la ville.
Nous en visitons le centre.
Nous rejoignons ensuite la mosquée.
Nous sommes guidés par un motocycliste.
Nous nous arrêtons à une place centrale afin de nous restaurer.
Le chauffeur en profite pour faire réparer sa roue qui subit depuis peu une crevaison lente.
La ville est parsemée par de hauts bâtiments.
La ville possède un certain charme.
Nous arrivons à la mosquée.
Elle est construite de manière particulière.
Avec de la terre et du bois.
De nombreux musulmans s’y pressent afin de prier.
Pour faire chauffer l’eau qui servira pour la préparation du thé, ils utilisent un feu de bois.
Nous rejoignons ensuite la cathédrale.
Nous reprenons la route en direction de la capitale : Ouagadougou.
400 kilomètres nous séparent de la ville.
Le trajet se fait de nuit.
Après six heures de route, nous parvenons à l’entrée de la ville.
Nous découvrons de nuit la place des cinéastes.
Il s’agit de la place centrale de la ville.
La ville est déserte.
Nous rejoignons pour quelques heures, un hôtel 3 étoiles. Le bâtiment et la chambre ne présentent que peu d’intérêt.
Un accueil froid et un prix de 50 euros. Autant dire que la satisfaction n’est pas de mise.
L’avantage de la chambre : la vue.
L’avenue principale joint l’hôtel de ville.
Nous assistons à l’entraînement des policiers de la ville.
Nous quittons l’hôtel et à pied, nous rejoignons la place des cinéastes.
La ville est assez propre.
De belles statues ornent l’avenue principale.
La place est célèbre dans le monde entier.
En face de nous, l’hôtel de ville.
De nombreux fanions sont accrochés en hauteur.
Nous rejoignons une place située à proximité.
Nous y découvrons de hauts immeubles.
Nous traversons la voie.
Un monument flamboyant se dévoile.
Il s’agit d’un monument dédié à l’indépendance et à la liberté.
La place est déserte.
Sur les côtés, nous apercevons une banque et un bâtiment administratif.
Il s’agit du Conseil constitutionnel.
Nous n’hésitons pas à prendre une photo souvenir.
Nous quittons la place.
Nous en jetons un dernier regard.
Nous rejoignons à nouveau la place des cinéastes.
Nous repassons devant un monument aperçu précédemment.
Une grande pancarte indique l’endroit.
Certaines voitures sont chargées.
Nous admirons une belle statue.
La place des cinéastes est en réalité un rond point.
La sculpture est une ode au septième art.
Nous visitons l’hôtel de ville.
Nous rejoignons la cathédrale de la ville.
Nous empruntons une sorte de grande arche qui en symbolise l’entrée.
Ou du moins l’entrée du site dans lequel elle se trouve.
Nous dépassons une sorte de buste commémoratif.
A notre gauche, une résidence.
En face de nous, la cathédrale majestueuse.
Nous nous dirigeons vers elle.
Nous pénétrons à l’intérieur.
Elle est décorée sobrement.
Nous nous recueillons quelques instants.
Nous rejoignons ensuite le centre ville.
En face de nous, le marché de la ville.
Nous pénétrons à l’intérieur.
Les vendeurs préparent leurs stands.
Le haut du marché est constitué de nombreux stands en dur.
Des sortes d’entrepôts dans lesquels tout se vend.
Certaines boutiques ne sont pas encore ouvertes.
Nous rejoignons l’extérieur du marché.
Nous reprenons la route.
Les deux roues constituent un moyen de transport idéal.
Nous découvrons le Conseil d’état.
Nous nous arrêtons quelques instants pour vérifier les pneus du véhicule.
Nous pouvons repartir.
Ouagadougou est une ville formidable.
Et pourtant, méconnue.
La circulation n’y est pas chargée.
Nous découvrons le musée de la musique.
Nous nous dirigeons vers l’extérieur de la ville.
En direction de la ville de Koupela.
Sur le bas côté, le siège de l’Unesco.
La ville de Koupela est bien indiquée.
Nous continuons tout droit.
Nous retrouvons la campagne.
Ainsi que ses chaleurs étouffantes.
Nous visitons quelques petits villages.
Sur le bas côté, de nombreux déchets.
Des déchets, dans lesquels jouent les enfants.
Mais ce paysage réserve quand même quelques surprises.
Dont un lac, recouvert par une sorte de brume.
Le paysage devient aride.
La couleur ocre domine.
Ce qui donne lieu à des formidables variations de couleur dans les teintes vives.
La route est assez bien entretenue.
Nous nous arrêtons aux abords d’un lac.
Des habitants viennent s’y baigner.
Il est entouré d’une nature verdoyante.
Nous y passons un long moment.
Nous rejoignons à pied un fleuve.
De nombreux bateaux de pêche y naviguent dessus.
Nous reprenons notre route.
Le décor change encore.
Nous nous arrêtons dans un petit village.
Nous traversons la ville de Koupela.
Puis après une heure de route, nous arrivons dans la ville de Tenkodogo.
Puis, nous prenons en direction de Sanga.
Nous croisons une station essence traditionnelle.
La ville comprend de nombreux hôtels.
Il s’agit d’une ville importante au Burkina Fasso.
Il faut dire qu’elle est un passage obligé pour rejoindre le Ghana ou le Togo.
Nous prenons la direction du Togo.
La prochaine ville ne se trouve qu’à 50 kilomètres.
Nous arrivons dans la ville de Sanga.
Nous croisons une belle église.
Sa teinte est différente des teintes croisées jusqu’à présent.
Nous roulons encore 50 kilomètres.
Nous arrivons au poste frontière de Cinkanse.
Nous saluons notre chauffeur, qui doit à présent faire 1200 kilomètres pour retourner à Yamoussoukro. Nous l’embrassons chaleureusement.
Nous rejoignons le poste de l’immigration.
Nous nous trompons de bâtiment et sommes obligés de faire demi-tour.
Un homme nous guide.
Les officiers nous aident à réserver un chauffeur de l’autre côté de la frontière.
Nous quittons le Burkina Fasso, heureux de l’avoir découvert.
En provenance du Burkina Fasso, nous entrons au Togo.
Nous franchissons un pont.
Le pont permet de relier les deux pays.
Nous arrivons au poste frontière de Cinkasse. Nous faisons effectuer notre visa de sept jours qui nous es tdélivré immédiatement à la frontière, sous le paiement d’une somme de 15 euros. Les officiers de l’immigration, très gentils nous gratifient d’une salutation cordiale.
Nous retrouvons notre chauffeur qui a été appelé par les services de l’immigration du Burkina Fasso.Le chauffeur aux prix très attractifs s’appelle Mohamed Aboubakari et peut se joindre au 0022890265741. Il se déplace dans tout le pays.
Nous continuons notre route en direction de la ville de Kara.
La température extérieure est de 48 degrés.
Nous quittons la ville de Cinkasse.
Il n’y a pas de contrôle sur les routes.
Nous faisons connaissance avec le paysage togolais.
Sur le bas côté, des petits villages.
Le pays a l’air d’être assez plat.
De nombreuses terres sont en friche.
La route est de bonne facture.
Nous croisons des animaux domestiques.
Nous admirons le paysage qui défile.
La circulation est fluide.
Certains arbres présent égayent notre vue.
Nous arrivons dans la ville de Dapaong.
La voiture fournie par le chauffeur n’a malheureusement pas la climatisation ; les températures extérieures sont trop lourdes à supporter.
Ses autres véhicules étant en réparation, il nous faut trouver un autre véhicule, si possible avec le même chauffeur qui connaît le pays comme sa poche.
Nous en profitons pour visiter la ville.
Nous dépassons des magasins et des bars.
Dapaong est une petite ville du Nord du pays.
Les véhicules que nous croisons sont anciens.
Nous arrivons sur une place où quelques hommes jouent aux cartes.
Une sorte de variante de la bataille.
Les rues de la ville sont pauvres.
Il n’y a pas de goudron à l’intérieur des terres.
Nous découvrons un édifice religieux.
Il s’agit d’une mosquée.
Nous faisons la connaissance avec un fabriquant de sauce tomate.
Des détritus jonchent le sol.
Le chauffeur se démène pour trouver un véhicule de remplacement.
Il est très serviable.
Pendant ce temps, le fabriquant de sauce tomate a changé de fonction ; il est à présent couturier.
Nous continuons la visite de la ville.
Le chauffeur a rendez-vous avec un homme qui possède une voiture climatisée.
Nous le rencontrons dans un bar.
Le patron nous conduit jusqu’à son chauffeur. Le patron possède de nombreux véhicules qu’il loue avec des chauffeurs pour la somme de 45 euros par jour ; le plein reste à la charge des clients. Les kilométrages sont illimités. Il s’appelle Tadjou et peut se joindre au 0022890315601.
Nous faisons le plein du véhicule.
Devant nous, un enfant joue avec un cerceau.
Une sorte de roue de vélo aménagée.
Nous rejoignons notre chauffeur.
Il s’appelle Tampo.
Nous prenons la route en direction de la ville de Kara, à près de 200 kilomètres.
La route est faîte en terre battue.
Le soleil se couche ; nous en profitons pour acheter de l’eau minérale.
La route devient de plus en plus mauvaise.
Puis, elle devient limite impraticable.
Nous retrouvons à proximité de la ville de Kara, une route en meilleur état.
Nous louons une chambre d’hôtel. Nous payons 40 euros la nuit.
Le lendemain matin, nous découvrons la ville.
La ville est un carrefour important du pays.
Elle possède une cathédrale magnifique.
En nous approchant du bâtiment, nous entendons des chants religieux.
Nous décidons d’entrer dans le bâtiment.
Nous assistons la célébration d’une messe.
La cathédrale est construite sur un site sur lequel se trouvent de nombreux bâtiments.
Ainsi qu’une place dégagée.
Nous reprenons notre route.
Nous quittons la ville.
Dans les villages alentours, nous découvrons des maisons Koutammakou, des maisons traditionnelles faîtes en terre.
Nous rejoignons ensuite la ville de Bafilo.
Bafilo est une petite ville qui se trouve non loin de Kara.
La ville est bien indiquée.
La route est directe.
Le paysage commence à changer.
La verdure se fait plus présente.
Nous quittons le climat sec du Nord du pays.
Nous arrivons prés de la ville de Bafilo.
Nous essayons de trouver la cascade Saara. Nous demandons à un homme qui se trouve sur une moto. Il nous explique que la cascade ne peut se visiter sans autorisation.
Cette autorisation doit être demandée au conseil du village.
Il décide de nous accompagner voir le chef du village.
Nous traversons la ville.
Nous découvrons un musicien traditionnel.
Nous abandonnons notre véhicule.
Nous suivons notre guide.
Nous arrivons dans une hutte, dans laquelle se trouvent les notables de la ville.
Nous rejoignent un notable et le grand mufti.
Le chef du village est une sorte de maire.
Ils se concertent.
Pendant ce temps, nous admirons cette architecture locale.
Nous faisons rire l’aréopage.
Ils se lèvent en nous autorisant à visiter la cascade ; ils nous mettent à disposition un guide.
Ils nous autorisent également à effectuer quelques prises de vue du village.
Nous croisons des femmes vêtues de l’habit traditionnel togolais.
Les femmes comme les hommes mâchent une sorte de bâton qui leur donne de l’énergie et leur permet de produire de la salive.
Les enfants arrivent en nombre.
Le grand mufti nous fait visiter son local.
Il s’agit d’un endroit dans lequel les grandes décisions du village sont prises.
Nous suivons notre guide qui nous conduit à la cascade en moto.
Nous nous enfonçons dans la campagne togolaise.
Le paysage est très vert.
La route est difficile.
La cascade est peu connue des touristes.
Nous continuons sur ce chemin qui nous semble mener nulle part.
Seuls, nous n’aurions pas pu trouver la cascade.
Le paysage est d’une beauté surprenante.
Il s’étend à perte de vue.
Nous garons notre véhicule.
Nous devons continuer à pied.
Ce qui nous donne l’occasion de prendre notre temps.
Le guide est accompagné d’un fonctionnaire qui nous ouvrira la porte d’accès à la cascade.
Nous sommes partis pour un trek de deux heures.
Le paysage que nous traversons est sublime.
Les palmiers y côtoient les arbres moins exotiques.
Mais ensemble, la végétation forme un tout harmonieux.
Nous avançons dans la campagne.
Nous croisons de grosses termitières.
Dans un champ, un homme arrose ses plantations.
Manuellement, il récupère de l’eau dans un puit grâce à laquelle il remplit ses deux arrosoirs.
Nous apercevons au loin la cascade.
Elle est nichée au coeur d’une petite montagne.
Le bruit de l’eau qui grommelle commence à se faire entendre.
Nous saluons le jardinier.
Nous empruntons un escalier abrupt.
Qui donne l’impression de ne jamais se finir.
Notre vue est privilégiée.
Le sol s’éloigne.
Nous arrivons au haut de la cascade.
La vue sur la brousse est simplement ébouriffante.
Nous faisons attention de ne pas tomber.
Nous restons figés devant un tel spectacle.
Le Togo dans toute sa splendeur.
A nos pieds, un bassin retient une partie de l’eau qui s’écoule.
Il faut dire que la cascade alimente en eau une partie de la région.
L’eau qui ruisselle sur la falaise continue son chemin en contrebas.
Nous immortalisons l’évènement.
Nous redescendons.
Un autre point de vue sur la cascade nous en donne la hauteur.
D’en bas, elle est encore plus majestueuse.
Sur la falaise, de nombreuses plantes ont poussé.
Ainsi que quelques arbustes.
Il faut dire que les conditions de pousse sont optimales.
La cascade est sacrée pour les habitants.
Elle leur apporte ce dont ils ont besoin.
Nous jetons un dernier regard à la cascade.
Nous retournons à la voiture.
Nous reprenons la route en direction de la faille d’Aledjo.
Nous prenons un raccourci.
Nous traversons un village.
Encore quelques kilomètres.
Nous découvrons cette faille visible.
Elle est une des rares failles à émerger aussi fortement du paysage alentour.
Son âge : plusieurs millions d’années.
Nous reprenons la route. Sur le bas côté, des sacs de charbon sont vendus.
Le paysage se fait encore plus verdoyant.
Nous traversons une ville.
A sa périphérie, plusieurs femmes s’attèlent à couper du bois.
Qu’elles découpent en sortes de bâtons identiques.
Ces morceaux seront ensuite lissés et nettoyés.
Après une cinquantaine de kilomètres, nous arrivons dans la ville de Sokodé.
Nous nous arrêtons et découvrons la ville.
La ville est peu peuplée.
Nous visitons une mosquée.
Dans la ville, de nombreux deux roues.
Les habitants ont l’habitude de se regrouper au cercle d’amitié de la ville.
Le centre ville est empli de nombreux commerçants ambulants.
Nous en profitons pour faire le plein d’essence.
Nous découvrons une autre mosquée.
Elle est magnifique.
Les femmes transportent leurs charges sur la tête.
Nous quittons la ville et découvrons la forêt d’Abdoulaye ainsi que la région alentour.
La région est traditionnelle.
Elle est très prisée par les touristes.
Sur le bas côté, des vendeurs ambulants.
Nous reprenons la route en direction d’Atakpamé.
La circulation est fluide.
Nous dépassons quelques cyclistes.
Nous ne perdons pas une miette du spectacle qui nous entoure.
Nous découvrons de nombreux villages.
Ainsi que des termitières.
Le paysage change à nouveau.
Nous franchissons de vaste forêts.
Après une centaine de kilomètres, nous parvenons jusqu’à la banlieue d’Atakpamé.
Nous dépassons la centrale électrique de la ville.
Nous franchissons un écrin de verdure.
Nous pénétrons dans le centre ville.
Nous logeons dans un hôtel bon marché.
Nous en profitons pour visiter la ville.
Nous terminons par une visite de la cathédrale.
Le lendemain matin, nous quittons la ville en direction de Badou.
Certaines maisons sont grandioses.
Nous dépassons de gros camions.
Nous traversons la banlieue Est.
Nous quittons la route goudronnée.
Nous pénétrons dans la région des hauts plateaux.
Nous dépassons une église.
La route est en réparation.
La température extérieure augmente rapidement.
Il fait déjà 40 degrés.
Nous grimpons dans les montagnes.
Tous les 10 kilomètres ,nous sommes arrêtés par des ouvriers des travaux publics.
Nous profitons du paysage.
Les palmiers semblent toucher le ciel.
La vue est dégagée.
Nous apercevons la savane en contrebas.
Sur la route, le gravier nous fait chasser.
La région se mérite.
Il faut dire qu’il s’agit là d’une des plus belles régions du pays.
Une des plus inaccessibles également.
La forêt nous entoure.
La région est le poumon vert du Togo.
La route reste peu sûre.
Nous traversons un petit village.
Nous en profitons pour nous restaurer.
Nous retrouvons la campagne.
Une campagne verdoyante.
Sur le bas côté, des bananiers.
Une fois la récolte effectuée, les feuilles pourrissent.
Le paysage est somptueux.
Des femmes transportent de lourdes charges.
Elles effectuent plusieurs dizaines de kilomètres par jour.
Sans jamais se plaindre.
Nous ralentissons notre vitesse.
Il ne s’agirait pas de sortir de la route.
Des enfants regardent les rares automobilistes.
Badou est une ville à l’extrême Ouest du pays.
Il faut bien 200 kilomètres pour rejoindre la ville.
En alternant la bonne de la mauvaise route.
Nous découvrons nombre de petits villages.
Les maisons semblent plus modernes. Du moins, plus grandes.
Nous retrouvons la forêt.
Le paysage malgré sa ressemblance n’est pas monotone.
Nous nous arrêtons fréquemment pour découvrir l’endroit.
Les courbures de la route sont dangereuses.
Nous croisons nombre de termitières.
Soudainement, à une vingtaine de kilomètres de Badou, après plusieurs heures de route, le chaussée se dégrade.
Ce sont de véritables pans de la route qui font défauts.
La région est très pauvres.
Certains marchés ont été désertés, faute de clients et de vendeurs.
Nous cueillons sur le bas côté, des bananes.
Nous arrivons à l’apogée de notre voyage d’un point de vue magnificence des paysages.
La région des hauts plateaux dévoile sa quintessence.
La forêt tropicale émerge.
Au loin, nous apercevons le massif montagneux du pays.
Nous reprenons la route.
Nous sommes obligés d’avancer au ralenti.
Presque deux heures pour parcourir les derniers kilomètres.
C’est alors que nous arrivons à Badou.
Nous pensons notre voyagé terminé.
Mais, nous ne sommes pas au bout de nos surprises.
Pour rejoindre la cascade d’Aklowa, il nous faut encore parcourir dix kilomètres en direction de la frontière avec le Ghana.
La route disparaît soudainement.
A sa place, une ancienne route coloniale.
Qui perd son bitume au fur et à mesure de notre avancée.
Nous sommes au coeur de la forêt.
Les soubresauts sont terribles.
Les villages sont reculés.
Très peu de véhicules desservent ces endroits du bout du monde.
Quelques camions sont embourbés.
Ils peinent à avancer.
La route comporte des trous d’un mètre de profondeur.
Il n’y a plus que de la terre.
Notre véhicule est dans l’obligation de prendre des risques.
Nous arrivons après une heure, dans le village d’Aklowa.
Nous passons la nuit dans une auberge du village.
Le lendemain matin, nous retrouvons notre guide que nous payons une dizaine d’euros pour la journée.
Quelques petites fortunes se construisent dans ce village frontalier.
Nous sommes partis pour une journée de trek dans la jungle.
Nous sommes les seuls touristes.
Il nous faudra plusieurs heures pour rejoindre la cascade d’Aklowa.
Le chemin est interminable.
Heureusement que le guide nous dirige.
Nous prenons un grand bol d’air.
Devant nous, un pont en mauvais état.
Nous le contournons par la rivière.
Nous croisons des paysans qui se dirigent dans leurs champs.
Nous nous laissons bercer par le chant des oiseaux.
De nombreuses espèces animales sont présentes dans cette jungle luxuriante.
Mais, pas de prédateurs dangereux.
S’y trouvent essentiellement des oiseaux.
A perte de vue, la forêt est recouverte d’arbres.
De nombreux petits ruisseaux se trouvent sur notre chemin.
Nous les admirons avec gourmandise.
Et les regardons avec délectation.
Nous croisons une arche naturelle.
Nous nous enfonçons dans la jungle.
Nous nous engageons sur un escalier abrupt.
Nous apercevons enfin la cascade.
Elle est magnifique.
Elle a une hauteur de plus de trente mètres.
Et s’écoule dans un fracas tonitruant.
Une légère brume nous recouvre le visage.
Nous pouvons nous baigner dans cette eau transparente.
Nous ne nous lassons pas de ce spectacle.
Nous portons au loin notre regard.
Nous immortalisons cet endroit.
Le guide nous explique le sacré du lieu.
La forêt l’est tout autant.
Pour cette raison, il est interdit d’y utiliser la machette.
L’eau est à bonne température.
Nous profitons de ce moment.
Nous faisons à contre coeur, demi tour.
Le chemin est encore long jusqu’à la voiture.
Il nous faut bien marcher deux heures.
Nous retraversons les lieux empruntés le matin.
La forêt est toujours aussi magique.
Et toujours aussi attractive.
Nous essayons de poser notre regard au loin.
En revenant à Aklowa, nous croisons un albinos avec ses deux amis. Les albinos, après avoir été pourchassé depuis des générations par des sorciers qui les assassinaient afin d’en récupérer les os avec lesquels ils fabriquaient des potions, peuvent enfin prétendre à une paix méritée.
Alors que nous nous dirigeons vers Atakpamé, la nuit tombe. Nous mettrons bien 6 heures pour rejoindre la ville en nous dépêchant.
Arrivés sur place, nous croisons un policier qui souhaite mettre une amende à notre chauffeur. Nous sympathisons avec lui et nous échangeons nos coordonnées ; magnanime, il décide de ne pas lui demander de l’argent. Il nous aide également à trouver un hôtel d’une bonne qualité pour une somme de 40 euros.
Nous quittons la ville.
Nous roulons en direction de la capitale : Lomé.
Nous dépassons de nombreuses petites villes.
Nous nous arrêtons afin d’acheter des ananas fraîchement cueillis.
La vendeuse nous le découpe sur le vif.
Dans la rue, de nombreux vendeurs.
Les étals débordent.
Au fond du village, un enfant joue dans le plus simple appareil.
La fille de la vendeuse, âgée d’une vingtaine d’années nous découpe d’autres ananas. Nous payons les trois ananas moins d’un euros.
Nous reprenons notre route.
Nous sommes les témoins d’un accident non grave.
C’est alors que nous croisons une longue file de véhicules stationnés sur le bas côté.
Un policier nous explique que tous ces véhicules attendent le nettoyage mensuel de la ville. En effet, chaque mois, durant quelques heures d’une matinée, les véhicules n’ont plus le droit de cité dans la ville, qui subit un rafraichissement. Les rues sont nettoyées et les déchets, ramassés.
Nous patientons durant deux heures.
Enfin, nous sommes autorisés à continuer notre route.
Le chauffeur essaye tant bien que mal de rattraper notre retard.
Le paysage change ; il devient plus plat.
Nous pénétrons dans la banlieue de la ville.
Une grande avenue propre nous accueille.
La direction est indiquée.
Nous croisons un beau petit lac.
Face auquel de nombreuses habitations sont construites.
Un quartier résidentiel accueillant la population riche de la ville.
La circulation se fait plus dense.
Nous passons devant le monument de la liberté et de l’indépendance.
Lomé comprend une brasserie.
Les avenues sont propres.
Nous croisons de nombreuses usines.
Nous parvenons à l’artère commerciale de la ville.
Nous stationnons notre véhicule.
Le sol est pavé.
De petites échoppes proposent de nombreux produits.
Nous visitons les petites ruelles.
Nous tombons sur le Photoshop togolais.
Les bâtiments sont faiblement entretenus.
Il y a peu de touristes.
Mais, nous nous sentons en sécurité.
Nous faisons une rencontre agréable.
Et nous découvrons un amoncellement d’ordures en stagnation dans les égouts à ciel de la ville, qui dégagent une odeur pestilentielle.
Sur ce, nous prenons un déjeuner dans un des restaurants de la rue. Le poulet promis en 5 minutes mettra une heure à arriver.
Mais, la vue nous permet de patienter.
Nous regagnons ensuite notre véhicule.
Le chauffeur nous aide à porter nos affaires.
Nous reprenons la route en direction du grand marché de Lomé.
Il s’agit du plus grand marché du pays.
Nous commençons à entendre le bruit d’une foule.
La frénésie commerciale commence à apparaître.
Nous sommes ensuite happés par ce regroupement populaire.
Les victuailles sont nombreuses.
Elles proviennent essentiellement de Chine.
Les produits sont stockés à même la rue.
Nous essayons de nous frayer un chemin avec la voiture.
Résultat : un rétroviseur arraché.
Le rétroviseur entre par la fenêtre ouverte et me tombe sur les genoux.
Nous garons notre voiture.
Nous continuons à pied.
Partout autour de nous, une kyrielle de senteurs et de couleurs.
Le charme de l’Afrique condensé en quelques rues.
Nous arrivons aux abords de la cathédrale.
Derrière l’édifice, une cour qui comprend de nombreux bâtiments.
Ainsi qu’une école.
La cathédrale est magnifique.
De là, nous continuons notre visite du marché.
Les constructions sont nombreuses au centre ville.
Lomé est une capitale dynamique.
Nous rejoignons à nouveau la cathédrale.
Nous admirons la cathédrale d’un autre point de vue.
Nous visitons l’intérieur du bâtiment.
Nous pouvons nous recueillir quelques instants.
Nous prenons le chemin de la plage.
Nous suivons deux gros tuyaux.
La plage a l’air propre.
Jusqu’à ce que nous remarquons que les gros tuyaux contiennent l’écoulement des égouts, à ciel ouvert.
L’odeur est pestilentielle.
Nous nous rapprochons du bord de plage.
Le Golfe de Guinée se dévoile.
Des visiteurs se rapprochent de l’eau.
Mais, personne ne se baignera.
La vue reste agréable.
Nous prenons un peu le soleil.
Au loin, nous admirons une jetée en piteux état.
Nous risquons à mettre les pieds dans l’eau.
Nous retournons à notre véhicule.
Sur le sable, quelques arbustes poussent.
Quel dommage que cette plage soit ainsi souillée.
L’endroit serait paradisiaque.
Nous jetons un dernier regard sur l’océan.
Nous reprenons notre route.
Nous longeons le bord de mer.
Suite à cette pollution, de nombreux espaces verts poussent à même le sable.
Les végétaux, revigorés par cet afflux massif d’engrais ne se gênent pas pour coloniser la plage.
Nous rejoignons le marché aux fétiches d’Akodésséwa.
A plusieurs reprises, le chauffeur demande son chemin.
Nous traversons de nombreuses ruelles.
Certaines boutiques sont surprenantes.
Les ruelles sont malgré tout pauvres.
Les bâtiments mériteraient une nouvelle couche de peinture.
Nous croisons une église.
Le chemin emprunté est cabossé.
Nous parvenons finalement au marché.
Dés l’extérieur, une odeur forte nous prend au nez.
Nous payons l’entrée : 2 euros par personne, ainsi que 15 euros pour avoir le droit de prendre des vidéos. Un guide nous est attribué.
Il s’agit d’un marché unique au monde.
Y sont vendus, de nombreuses poupées vaudous.
Au centre du marché, un puit assure l’alimentation en eau.
Sur les tables, des cadavres d’animaux et des os.
L’odeur est très forte.
Le guide nous explique que de nombreux adeptes du Vaudou, appelé également religion animiste viennent se fournir en produits divers.
Nous respectons toutes les croyances au monde, mais nous n’achèterons rien.
Tout comme, nous ne toucherons rien.
Nous continuons de suivre le guide, bienveillant à notre égard.
Il nous explique le fonctionnement de l’endroit.
Nous trouvons de nombreux crânes.
Ainsi que de nombreux animaux séchés.
Le guide nous conduit ensuite chez un féticheur.
Ce dernier nous bénit.
Il est le fils d’un féticheur célèbre. Le féticheur est également appelé un prêtre.
En face de nous, une idole.
Le féticheur peut user de Vaudou pour de nombreuses demandes.
Mais, le vaudou pratiqué est un vaudou blanc, un vaudou pour guérir et non pour faire le mal.
Durant de longues minutes, nous écoutons le guide nous présenter les capacités du féticheur.
La case est fabriquée de manière traditionnelle.
Nous écoutons avec attention le guide, étant donné que le féticheur n’est pas capable de parler en Français.
A chaque explication, le féticheur nous montre les objets qui correspondent à l’invocation du sort.
Nous ressortons après avoir salué le féticheur.
Nous continuons notre visite du marché.
Nous apercevons des poupées vaudous.
Elles sont faîtes de bois.
Mais, elles peuvent également être fabriquées en autres matières.
Tous les animaux sont représentés sur les étals.
Nous prenons notre temps.
Chaque étal contient son lot de surprise.
Ainsi que de nombreuses statues.
L’endroit reste particulier.
Mais, il est intéressant de le découvrir.
Nous retournons à notre véhicule.
Nous saluons notre guide qui nous abandonne.
Le marché s’éloigne.
Nous nous dirigeons vers le port.
La circulation devient dense.
Il faut savoir que le port de Lomé est très dynamique.
Il offre de nombreux emplois aux habitants de la ville et du pays.
Nous prenons ensuite la route vers le Bénin.
Il s’agit de la route qui mène vers le lac Togo.
Nous longeons le bord de mer.
Nous prenons en voiture un guide, qui nous conduit aux bateaux qui permettront de traverser le lac Togo.
Ce qui nous donnera la possibilité de nous rendre à Togoville, le berceau du Vaudou.
Nous arrivons au bord du lac.
L’endroit est aménagé pour accueillir les touristes.
Le lac est très grand et peu profond.
Togoville peut s’atteindre par la route, mais la distance est beaucoup plus grande et la visite, beaucoup moins attractive.
Nous rejoignons le bord du lac.
Une photo s’impose.
Notre guide nous appelle.
Nous gagnons du temps pour bénéficier encore de cette vue sur le lac.
Nous rejoignons les berges du lac en contrebas.
Nous apercevons de petits bateaux de pêcheurs.
Un piroguier arrive.
Il se déplace avec une sorte de grand bâton.
Il tend une voile fabriquée avec les moyens du bord.
Il semble s’impatienter.
Nous le rejoignons.
Le vent souffle fortement.
Grâce à la voile, il n’a plus qu’à guider le bateau.
Il y met de la conviction.
La pirogue, toute voile dehors avance à grande vitesse.
Nous apercevons les berges de la ville.
Nous profitons du spectacle.
Nous apercevons des filets à crabes posés le matin même par des pêcheurs.
La pirogue est secouée.
Nous contournons les filets.
Nous pouvons les apercevoir de prés.
Les rives de Togoville se rapprochent.
Nous pouvons apercevoir l’église de la ville.
Le piroguier freine l’avancée de la pirogue.
La pirogue manque de chavirer.
Heureusement que le piroguier connaît son métier. La pirogue ne peut pas avancer plus loin. Nous nous apprêtons à nous mouiller les pieds. Sortis de nulle part, trois hommes nous portent à bout de bras pour nous permettre de traverser.
La plage nous fait maintenant face.
Des enfants jouent sur la plage.
Nous avançons vers le centre ville.
Un guide se présente à nous. Il travaille pour une association de la ville. Son coût est de dix euros pour la journée.
Il s’appelle Messin et est très professionnel.
En sa compagnie, nous avançons dans la ville.
Il nous présente une statue désignant les deux âges de l’Homme et l’apprentissage mutuel qu’il s’apporte.
Nous nous dirigeons vers l’église.
Nous pouvons en apercevoir le clocher.
L’église s’appelle Notre Dame du Lac Togo.
La ville semble pauvre.
Nous visitons le site de l’église.
A l’intérieur, une messe y est célébrée.
A l’extérieur, aux abords d’une grande place, une statue de la vierge Marie protège le pèlerin.
Le guide nous explique que cette extension a été construite pour accueillir le pape Jean Paul II.
L’église aurait besoin de fonds pour aménager l’usure du temps.
Notre guide nous explique le fonctionnement de la ville.
Nous visitons le cimetière mixte : chrétien et animiste.
Un véritable symbole de tolérance…
…et d’égalité.
Des enfants viennent nous accueillir.
Nous dépassons un puit.
La ville est partagée entre les catholiques et les animistes, c’est à dire les pratiquants du vaudou, qui vivent en totale harmonie.
L’ambiance qui règne dans la ville est particulière.
Le guide nous présente un fétiche.
Nous continuons notre chemin.
Nous croisons un arbre à vaudou.
Cet arbre sert à la pratique des rites vaudous.
Les rites plus spéciaux nécessitent la présence d’un toit. La maison que nous découvrons le permet.
Des inscriptions ornent ses murs.
Nous rencontrons d’autres enfants.
Ils sourient sans se forcer aux touristes que nous sommes.
Nous découvrons un autre lieu vaudou : une sorte de pilier qui porte un contenant d’eau bénite.
Nous nous aventurons dans le coeur de la ville.
Un troisième fétiche se trouve sur le sol.
Puis, un autre arbre vaudou.
Les chèvres sont attirés par lui.
Le guide nous présente ensuite un rite particulier. Du sang d’animal est placé sur une porte afin d’empêcher l’accès aux mauvais esprits. A la gauche du guide, des intestins d’animaux.
Le guide continue son chemin.
Des enfants jouent au football.
L’attention est à son comble.
Les enfants boivent de l’eau qu’ils achètent en sachet.
Nous arrivons devant l’arbre à palabres, un arbre qui est un lieu de réunion de la ville.
D’ailleurs, non loin de là, deux hommes regardent un petit ordinateur portable sur lequel est diffusé la télévision.
Nous assistons à un rite vaudou.
Nous faisons connaissance avec un dernier fétiche. Un fétiche orienté vers les guérisons sexuels.
Dans la ville, se trouvent une grande prêtresse, qui soigne les patients qui en font la demande.
Non loin de nous, une croix et un prêtre animiste, symbole de la symbiose entre les deux religions.
Une ouverture à la tolérance.
Nous terminons par la boutique aux souvenirs.
Nous nous rendons ensuite dans l’épicerie afin de nous abreuver.
Nous faisons demi-tour.
Nous en profitons pour nous baigner dans cette eau chauffée par les rayons du soleil.
Le lac est peu profond.
Mais cette baignade nous fait du bien.
Nous quittons le lac et nous nous dirigeons ensuite vers une plage.
L’endroit est magnifique ; l’eau y est très chaude.
Malheureusement, personne ne s’y baigne.
Les courants sont d’une violence inouïe.
Le Golfe de Guinée est un Golfe majestueux, mais dangereux.
Je ne parviens pas à faire quelques mètres en nageant.
Les courants m’entraînent vers le large.
Je redouble d’effort pour regagner la plage.
Je me repose quelques instants.
Je tente à nouveau un essai.
Peine perdue.
Je me fais à nouveau projeter avec force par les vagues. Je me résigne à rester sur le bord.
Le chauffeur nous conduit ensuite vers le centre ville de Lomé, non loin de l’aéroport.
Nous réservons une chambre au El Doria hôtel, pour la somme de 40 euros.
La chambre est convenable.
Le lendemain matin, vers 2 heures, un chauffeur vient nous chercher.
Il nous conduit à l’aéroport.
Notre vol vers le Maroc est à 5 h 00.
Nous subissons plusieurs fouilles aux cours desquelles, un briquet est jeté.
Un bus nous conduit dans notre avion.
Il s’agit de la compagnie Air Maroc.
Nous apercevons le lever de soleil en plein ciel.
Sur le sol, le désert de l’Afrique de l’Ouest.
Le paysage est somptueux.
A perte de vue, des étendues de sable.
Nous n’en perdons pas une miette.
Une collation nous est offerte ; la nourriture est exécrable.
Nous survolons à présent le Maroc.
Nous dépassons la ville de Marrakech.
Le paysage devient plus verdoyant.
Nous apercevons les montagnes de l’Atlas.
Nous nous approchons de notre escale : l’aéroport de Casablanca.
Nous atterrissons sans encombre. Un bus nous conduit dans le hall.
Nous subissons une autre fouille de nos bagages. Nous rejoignons notre Terminal pour 5 heures d’attente.
Dans le Hall, les fumeurs s’adonnent à leur plaisir. Au mépris de toutes les interdictions. Même les policiers fument. Ils justifient ce comportement par une sorte de rébellion suite à la fermeture de la pièce réservée aux fumeurs. Fort et fier, le Marocain ne se laisse pas intimider.
Nous rejoignons les boutiques qui se situent en contrebas.
Nous nous restaurons.
La nourriture est digne des pires fast-food, mais en l’instant, nous ne trouvons pas mieux.
Nous sommes appelés pour notre vol en direction d’Orly.
L’avion appartient toujours à la compagnie Air Maroc.
L’avion décolle sans retard.
Une nouvelle collation nous est offerte. La nourriture y est toujours aussi exécrable.
Nous arrivons après deux heures aux abords de la banlieue parisienne.
Nous atterrissons sans difficultés. Le Togo est à présent loin et nous ne regrettons pas d’avoir découvert ce petit pays, mais au combien intéressant.