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Comment se faire indemniser lors d’un vol annulé en 2023 ?

Les droits des passagers lors d’un vol annulé en 2023 

Après deux années de pandémie, le secteur aérien commence à retrouver son niveau d’avant-crise. Avec le retour des clients, les abus concernant les vols annulés sont nombreux. Et comme toujours, les passagers ont des droits qui sont bafoués et qui pris dans le tourment d’une législation complexe, ne parviennent pas à les faire respecter. Au travers de cet article, nous vous donnons les conseils qui vous permettront de bénéficier de l’indemnisation prévue par la loi lors d’un vol annulé.

 

A la différence du retard, l’annulation est une suppression pure et simple du vol programmé. Cette annulation peut être notifiée aux passagers au travers d’un certain laps de temps, ce qui modifie les obligations des compagnies aériennes, mais en aucun cas n’affecte l’indemnité prévue par la loi.

Car, il faut bien se dire que la réglementation européenne et internationale ont prévu lors de certaines annulations que nous allons étudier au sein de cet article, des indemnités devant être versées aux passagers victimes d’un vol annulé, indemnités qui dépendent de la destination et du kilométrage devant être parcourue. Ces indemnités étant complémentaires des remboursements de billets et des dédommagements en cas de préjudice, qui peuvent être versés en plus lors de l’annulation d’un vol.

Si certaines compagnies annulent un vol en prévenant les passagers un certain laps de jours avant le décollage, la majeure partie d’entre eux le découvrent sur les panneaux d’information, lorsqu’ils patientent aux abords des portes de départ, au sein même des terminaux. Au-delà du sentiment de stress généré par une telle découverte, qui aliène toute projection de départ, survient rapidement l’incompréhension lorsque les employés, par méconnaissance ou par volonté, refusent d’apporter assistance et conseils, traitant le problème et le questionnement des passagers par une fin de non-recevoir. Les passagers étant en ce sens, doublement victimes.  Victimes de ne pas bénéficier des prestations dues et validés contractuellement lors de et par l’achat du billet et victimes de ne pas bénéficier du soutien escompté.

Ainsi, pour placer les compagnies aériennes face à leurs obligations et les responsabiliser pour éviter les abus, légions dans le secteur aérien, la législation a prévu une protection des clients lors d’un vol annulé.

Et pour accompagner les clients dans cette procédure de recouvrement de l’indemnité, certaines agences se sont spécialisées, dont « AirHelp » une des sociétés leaders sur ce marché.

Cadre technique de l’annulation de vol

Tout d’abord, il est important différencier le vol annulé du refus d’embarquement et du surbooking. Si les deux procédures concernant le surbooking et le refus d’embarquement peuvent également donner lieu à une indemnisation, ce sont bel et bien les vols annulés qui vont nous intéresser ici.

Le surbooking en ce qui le concerne est une procédure selon laquelle la compagnie aérienne vend plus de tickets que de places disponibles. Ainsi comme 5% des passagers annulent un voyage chaque année et 20 % ne se présentent pas à l’enregistrement, les compagnies aériennes peuvent être tentées de proposer plus de places à la vente que de sièges disponibles. Cette pratique n’est pas illégale car elle est inscrite dans les conditions générales de vente acceptées lors de l’achat des billets et permet généralement de réduire le prix de certains trajets.  Mais elle est soumise à stricte condition.

Le refus d’embarquer un passager, quant à lui peut avoir un motif émanant de la compagnie aérienne : changement d’appareil, évacuation sanitaire, évacuation judiciaire ou réduction du personnel de bord qui empêche le décollage si un personnel n’est pas prévu par tranche de 50 passagers ; il peut être également la conséquence du comportement d’un usager pouvant s’avérer dangereux pour lui-même ou pour le vol et de fait, dans ce dernier cas, ne pourra donner lieu à un quelconque versement d’indemnité.

L’annulation de vol peut en ce sens avoir des raisons diverses et variées ; elle est différente du retard, du surbooking et du refus d’embarquement. A la différence du surbooking et du refus d’embarquement, l’annulation de vol concerne tous les passagers d’un avion. Les motifs divers et variés peuvent aller de l’imprévu à la grève en passant par la suppression d’un vol peu rentable car peu rempli. Mais dans tous les cas, des indemnisations et des dédommagements sont prévues par la loi.

Ainsi, il est important de distinguer l’indemnité qui est imposée quasi automatiquement si certaines conditions sont réunies lors d’un vol annulé, du dédommagement qui est la réparation d’un préjudice pouvant donner lieu à une réparation pécuniaire

L’indemnité couvrira ainsi le préjudice subi par l’annulation du vol, le surbooking ou le refus d’embarquement purement et simplement alors que le dédommagement couvrira les pertes éventuelles liées à ces manquements.

L’indemnité ne pourra être versée que pour les vols annulés dont les passagers ont été prévenus moins de quatorze jours avant leur départ.  

Si la convention de Montréal de 1999 s’applique à tous les vols internationaux et offre une protection de base aux voyageurs, elle ne va pas aussi loin que d’autres lois plus récentes. Néanmoins, ratifiée par 130 pays, elle couvre les retards, les annulations et les problèmes de bagage en prévoyant une indemnisation non automatique et au cas par cas pouvant aller jusqu’à 7000 dollars US pour les retards et annulations et jusqu’à 1700 dollars US pour les problèmes de bagage.

La loi qui va nous intéresser surtout pour les vols annulés est le le Règlement européen n°261/2004 entré en vigueur le 17 février 2005 qui a changé la donne de la procédure d’indemnisation en la généralisant de manière automatique à la demande des usagers. Le règlement détaille ainsi les devoirs et obligations des compagnies aériennes envers leurs passagers et établit un système de compensation pour assurer une protection fondamentale de tous les passagers, cette indemnisation étant automatique et commune.

Le Règlement européen n°261/2004 s’adresse ainsi aux passagers victimes, d’annulation de vol et ouvre droit à une indemnisation dont le montant peut varier de 250 à 600 euros. Mais, il prévoit également une assistance et un accès à des services de base en cas de vols annulés et oblige les compagnies aériennes à informer leurs passagers des annulations de vol et de leurs droits.

Le montant des indemnités versées lors d’un vol annulé

Selon le règlement européen n°261/2004, le montant prévu de l’indemnité dépend de la distance du vol. Ainsi :

  • L’indemnisation est de 250 euros si la distance du vol est inférieure à 1500 kilomètres.
  • L’indemnisation est de 400 euros si la distance du vol est comprise entre 1500 et 3500 kilomètres.
  • L’indemnisation est de 400 euros si la distance du vol est supérieure à 3500 kilomètres pour tous les vols intracommunautaires (vol dans l’Union Européenne et les Départements d’Outre-Mer français et européens).
  • L’indemnisation est de 600 euros si la distance du vol est supérieure 3500 kilomètres.

Les passagers concernés par le versement de cette indemnité

Pour prétendre à cette indemnité prévue par les textes, le vol annulé doit répondre à certaines conditions :

  • Le passager doit disposer d’une confirmation de réservation et d’un titre de transport valide ;
  • Le passager doit s’être présenté à l’enregistrement au moins 45 minutes avant le décollage ;
  • La responsabilité de l’annulation doit émaner de la compagnie aérienne (hors cas extraordinaire due à la météo ou à la grève du personnel de l’aéroport);
  • Le vol doit être réservé à l’occasion d’un voyage civil, ou d’affaires, ou touristique (voyage organisé) Pour les voyages d’affaire, l’indemnité sera versée au passager et non à l’entreprise ;
  • Un vol de remplacement ne doit pas avoir été proposé au passager à un horaire proche de l’horaire de départ initial
  • Le vol annulé doit avoir eu lieu il y a moins de 5 ans;
  • L’aéroport d’origine doit se trouver dans un pays membre de l’Union Européenne. Si l’aéroport d’origine ou d’arrivée ne se situe pas dans un pays de l’Union Européenne, le siège social de la compagnie européenne doit se trouver obligatoirement dans un pays membre de l’Union Européenne. Si l’aéroport d’arrivée se situe en Europe, la compagnie aérienne doit obligatoirement avoir son siège social sur le sol européen ;
  • Le passager ne doit pas avoir été informé plus de deux semaines à l’avance de l’annulation de vol.

Sont concernés également par le versement de cette indemnité, les voyageurs enfants, les voyageurs qui voyagent avec une compagnie low-cost ou les personnes ayant bénéficié d’un billet gratuit ou à tarif réduit obtenus grâce à un programme de fidélité ou d’une offre promotionnelle. Sont exclus du versement de cette indemnité : les voyageurs ayant bénéficié d’une gratuité due à une invitation de la compagnie aérienne ou les voyageurs salariés de l’entreprise qui n’ont pas payé leur siège.

 

Les restrictions du versement de l’indemnité

D’après le Règlement 261/2004 sur les droits des passagers aériens, si la compagnie aérienne n’est pas responsable du vol annulé, elle n’est pas tenue d’indemniser ses passagers. Ce qui peut être le cas lors :

  • de grèves du personnel de l’aéroport
  • de conditions météorologiques extrêmes
  • d’une restriction de l’espace aérien
  • de risques inévitables pour la sécurité
  • d’une instabilité politique
  • d’une fermeture d’un aéroport
  • de collision d’oiseaux avec le moteur de l’appareil

Dans le cas d’une grève, l’indemnité pourra être réclamée par les passagers si la grève concerne le personnel de la compagnie uniquement.  Tout comme la compagnie devra verser l’indemnité au voyageur si le vol a été annulé avant la première journée officielle de grève.

Dans le cas d’un vol annulé pour cause de conditions météos, l’indemnité pourra être perçue par les voyageurs si d’autres avions ont pu décoller à temps.

Quelle que soit la situation ayant conduit au vol annulé, il est important que le voyageur se présente à l’heure à l’enregistrement et qu’il soit toujours aux abords du comptoir de la compagnie. Une absence du passager lors d’un vol de remplacement ou d’un réacheminement exonère la compagnie du versement de l’indemnité.

Les autres droits des passagers en cas de vol annulé

Lors d’un vol annulé, la compagnie aérienne est dans l’obligation de proposer aux passagers lésés d’autres services de base, ne remettant pas en cause le versement de l’indemnité à laquelle ils ont droit. Ces services doivent être fournis par la compagnie aérienne, qu’elle soit responsable ou du non de l’irrégularité de ses services, et ce dès le départ ou en cours de vol.

C’est à dire que même si la compagnie n’est pas responsable du retard ou de l’annulation, en cas de grève ou en cas de météo exceptionnelle, ces services pourront être réclamés par les usagers. Ainsi la compagnie doit :

  • réacheminer le passager par un autre vol. En attendant le futur départ, la compagnie doit fournir au passager un hébergement décent (généralement identique à ceux attribué au personnel naviguant), la prise en charge de sa nourriture, ainsi qu’un transport aller-retour entre l’aéroport et l’hôtel.
  • rembourser le billet si le passager décide de renoncer à effectuer son voyage. Si le vol annulé est une correspondance, le passager devra bénéficier du remboursement total de son billet s’il le souhaite ainsi que de la prise en charge du vol retour vers son point de départ initial.
  • Informer le passager en temps réel.
  • Réacheminer le passager en train ou en bus si ce mode de transport est possible.

Dans les faits, certaines compagnies aériennes ne proposent pas ces services alors qu’elles y sont soumises. La société « AirHelp » peut ainsi obtenir le remboursement de ces sommes et c’est pour cette raison que les passagers doivent conserver avec eux, toutes les factures réglées suite à ce vol annulé.

Le versement de l’indemnité

Normalement, le versement de l’indemnité étant automatique, il ne devrait pas être compliqué de la percevoir. Il devrait suffir de contacter les services clients des compagnies afin de faire valoir ses droits à une indemnisation.

Cependant, dans la pratique, les compagnies aériennes rechignent à la verser ou si elles accèdent à cette demande, elles fournissent en place et lieu du versement en espèce, par chèque ou par virement de l’indemnité, un à valoir valable un an à compter de sa date d’émission, ce qui oblige le passager à devoir reprogrammer un autre voyage avec cette compagnie.

Bien souvent, dans d’autres cas, les services clients ne répondent plus aux demandes des passagers en escomptant sur la mise à l’épreuve de leur pugnacité, les obligeant à rivaliser d’ingéniosité et à médiatiser leur affaire sur les réseaux sociaux afin de faire valoir leurs droits.

Afin d’accentuer les possibilités de récupérer cette indemnité, les passagers peuvent faire appel à un avocat, mais cette procédure couteuse dépasserait le montant de l’indemnité devant être perçue.

Pour cette raison et depuis quelques années, des agences existent afin d’accompagner les passagers dans cette procédure.

Fondé en 2013 en Allemagne, la société « AirHelp » est l’une de ces sociétés leaders sur le marché ; en 10 ans, elle a accompagné près de 16 millions de passagers et regroupe le plus grand réseau mondial d’avocats spécialisés en droits des passagers aériens.

Ayant une note de 4,6/5 sur la base de 110 000 avis sur Trustpilot, elle accompagne les passagers lors de la récupération des indemnités en cas de vol annulé en permettant, outre de faire profiter de ses connaissances du secteur aérien de prendre en charge toute demande, du dépôt jusqu’à l’indemnisation.

Ainsi, après avoir contacté « AirHelp » la société indiquera quels documents fournir et ce service sera personnalisé jusqu’à l’aboutissement du dossier.

Aucun paiement ne devra être effectué par le passager ; seule une commission sera perçue par « AirHelp » lors de la récupération de l’indemnité. Si le dossier doit aller au tribunal, une commission supplémentaire sera prélevée, cette commission servant à rémunérer les avocats intervenant durant la procédure.

Ainsi, nombre de passagers ont pu grâce à la société « AirHelp » percevoir leur indemnité et certains de ces avis sont consultables sur Internet. Pour exemple, voici un article du magazine « Aeres » qui détaille de manière approfondie, les différentes étapes à respecter lors du signalement de la demande : https://www.aeres-evaluation.fr/avis-airhelp/

Le cas particulier des annulations durant la période Covid

A partir de 2020, au niveau mondial, la pandémie de Coronavirus a entraîné par effet domino, un replis national ayant entraîné majoritairement, une multitude de confinement national, obligeant de facto, des annulations massives de vol. Ainsi, en 2020, le nombre de vols a chuté de 89 % par rapport à 2019.

Durant cette période, de nombreuses compagnies aériennes n’ont pas offert aux passagers de remboursements complets, même lorsque les gouvernements ont confirmé que le droit des passagers à un remboursement était toujours appliqué.

Étant donné que les annulations de 2020 n’ont pas été la cause des compagnies aériennes, elles n’entraînent cependant pas le versement d’une indemnité. Par contre, les annulations de 2022 pour cause de maladie du personnel pour la Covid peuvent donner droit à une indemnisation dans certaines circonstances.

Les cas particuliers des retards, des vols annulés pour surbooking ou les refus d’embarquer

Le vol annulé pour cause de surbooking doit répondre à une procédure stricte. Avant de refuser un passager à l’embarquement, notamment en cas de surréservation, les compagnies sont tenues de faire appel aux volontaires acceptant de renoncer à leur réservation et de différer leur voyage en échange de certaines prestations (argent liquide, hôtel, surclassement) et d’une assistance.

Lorsque le nombre de volontaires n’est pas suffisant pour permettre l’embarquement des autres passagers disposant d’une réservation, la compagnie peut refuser l’embarquement de passagers contre leur volonté. Ce surbooking qui revêt les mêmes conséquences qu’un vol annulé ouvre le droit à une indemnité.

Le refus d’embarquement qui consiste à refuser l’accès à un avion à un passager peut avoir plusieurs causes. Néanmoins, deux grandes situations sont à relever : le passager est refusé sans que sa responsabilité ne soit mise en jeu et le passager est refusé à cause d’un problème manifeste.

Si le passager est refusé au vol sans que sa responsabilité ne soit engagée, il tombe sous le coup de l’annulation de vol et pourra soit être réacheminé par un autre vol, soit obtenir le remboursement de son billet tout en bénéficiant du versement de son indemnité. Si le passager est refusé à l’embarquement pour un motif qui lui est imputable, il perdra le droit à être assisté et ne pourra pas réclamer le remboursement de son billet, ni de son indemnité. Par contre, il pourra réclamer le remboursement des taxes d’aéroport qui comptent pour une grande part du billet d’avion.

En ce qui concerne le retard, tout comme les vols annulés, le montant prévu du dédommagement dépend de la distance du vol et du retard constaté à l’arrivée. Ainsi :

  • L’indemnisation est de 250 euros si la distance du vol est inférieure à 1500 kilomètreset le retard de deux heures.
  • L’indemnisation est de 400 euros si la distance du vol est comprise entre 1500 et 3500 kilomètreset le retard de trois heures.
  • L’indemnisation est de 400 euros si la distance du vol est supérieure à 3500 kilomètres pour tous les vols intracommunautaires (vol dans l’Union Européenne et les Départements d’Outre-Mer français et européens) et le retard de trois heures.
  • L’indemnisation est de 600 euros si la distance du vol est supérieure 3500 kilomètreset le retard de quatre heures.

Ces conditions sont cumulatives. C’est à dire que l’indemnité ne sera versée que si la situation cumule la durée du retard et la distance ; un retard de trois heures pour une distance supérieure à 3500 kilomètres ne sera ainsi pas pris en compte et ne délivrera aucun droit à réclamer une indemnité quelconque.

Conclusion

Dans la jungle du transport aérien, le passager est souvent soumis au bon vouloir des compagnies, qui ne sont pas toutes honnêtes. Ainsi, afin de préserver les droits des passagers et de casser cette image de David contre Goliath, les entités européennes et internationales ont mis en place des systèmes de protections et de compensations permettant d’équilibrer les forces en jeu.

Mais, même avec ces lois et obligations, nombre de compagnies ne jouent pas le jeu. Pour cette raison, des sociétés comme « AirHelp » sont essentielles afin d’accompagner les passagers lors de la défense de leurs intérêts. Si ces sociétés ne sont pas philanthropes, leur procédé de rémunération au travers du prélèvement d’une commission sur les sommes qu’elles parviendront à récupérer est un paradigme efficace et équilibré, puisque mieux vaut un certain pourcentage d’une somme existante que le tout d’un rien.

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Le SantaPark à Rovaniemi en Finlande, un parc magique

Le SantaPark à Rovaniemi en Finlande, un parc magique

Le parc Santa ou Santapark situé à Tarvantie dans la ville de Rovaniemi en Finlande est dédié au Père Noël. Nous y avons passé une journée en novembre 2022 et nous vous dévoilons le guide de visite complet pour découvrir ce parc incontournable unique au monde

 

Durant notre périple en Laponie Finlandaise que nous avons découvert en profondeur, il y a un site que nous n’aurions loupé sous aucun prétexte : le SantaPark, un parc à thème dédié à Noël et à son charismatique représentant.

Attention, une petite précision ! Quand bien même certains visiteurs les confondent, le SantaPark n’est pas le Santa Claus village. Le SantaPark est bien un parc à thème regroupant au même endroit, toute une série d’attractions dédiées à Noël alors que le Santa Claus village qui se situe à moins de 3 kilomètres du parc, regroupe plusieurs entités différentes liées à Noël.

Au SantaPark, nous avons choisi également de dormir à : « l’ArticTreeHouse hotel » qui est un hôtel 5 étoiles, et un des hôtels les plus beaux de la Laponie Finlandaise. Nous vous le présentons également au sein de cet article ainsi que son restaurant : « Le Raka »

Pour découvrir notre récit de voyage photographique de notre séjoue en Laponie, n’hésitez pas à vous rendre sur le lien suivant : https://hors-frontieres.fr/finlande-recit-de-voyage-en-laponie-finlandaise

 

L’histoire du SantaPark

Ilkka Länkinen et Katja Ikäheimo-Länkinen, un couple d’entrepreneurs finlandais a l’habitude d’investir dans des domaines variés, allant des évènements aux transports.  Mais ils souhaitent développer l’expérience de Noël la plus authentique et inoubliable pour les touristes qui décident de visiter le cercle polaire Arctique en Laponie Finlandaise.

Pour cette raison, après que Ilkka Länkinen soit diplômé de l’académie professionnelle du Père Noël, il décide avec son épouse de créer le SantaPark, qui ouvre ses portes le 28 novembre 1998, après un investissement initial de 6,7 millions d’euros, en provenance principalement des fonds du couple et de sociétés diverses : « Finnair, MTV, Sampo, Lasten Päivän Säätiö et Posti »

Si les débuts sont difficiles, en 2009, le parc subit une grande rénovation après avoir été vendu à Santa’s Holding, le couple en devenant ainsi le plus grand actionnaire ; le parc voit dès lors sa fréquentation augmenter, les visiteurs étant chaque année, plus nombreux à le découvrir durant ses mois d’ouverture, du mois de novembre au mois de janvier, le parc étant saisonnier.

 

Rejoindre le SantaPark

Le parc est accessible en voiture par la route nationale 4. Il est situé à environ 9 kilomètres au Nord-Est de Rovaniemi et à environ 2 kilomètres de l’aéroport de la ville desservi toute l’année par l’aéroport d’Helsinki. Pendant la période de Noël, de nombreux vols charters en provenance de pays européens desservent directement Rovaniemi.

La ville est également desservie par bus et par train en provenance de la plupart des grandes villes de Finlande.

Pour rejoindre le parc par bus, il est nécessaire de prendre un transport local assuré par le Santa’s Express (ligne de bus numéro 8) du centre de Rovaniemi au SantaPark et au village du Père Noël . Le trajet en bus jusqu’à SantaPark dure environ 15 minutes.

Le SantaPark en chiffres

Le SantaPark ou  Caverne d’accueil du Père Noël se situe à proximité du centre-ville de Rovaniemi, à Tarvantie 1 au 96930 Arctic Circle, Rovaniemi.

Les billets peuvent être achetés sur le site Internet https://santapark.fi/ ; le parc peut être joint sur le 00 358 600 301 203 ou en utilisant l’email suivant : info@santapark.com

Le parc est saisonnier ; pour la saison 2022-2023, il est ainsi ouvert du 19.11.2022 au 30.11.2022 de 10 h à 17 h. Du 01.12.2022 au 07.01.2023, il est ouvert jusqu’à 18 h.

En ce qui concerne le coût d’entrée, il est de 39 euros par adulte (à partir de 12 ans) et de 33 euros par enfant de 3 à 12 ans du 19.11.2022 au 30.11.2022 et de 42 euros par adulte (à partir de 12 ans) et 36 euros par enfant de 3 à 12 ans du 01.12.2022 au 07.01.2023.

Il est possible d’acheter pour la somme de 360 euros un package VIP pouvant concerner sans frais supplémentaire jusqu’à 4 personnes et comprenant de nombreuses exclusivités personnalisées :

  • Billet d’entrée et décoration en pain d’épice pour 4 personnes
  • Le déjeuner
  • Photo de famille imprimée avec le Père Noël (format A4)
  • Cadeaux du Père Noël pour toute la famille
  • Diplômes d’école Elf et chapeaux d’apprenti Elf pour toute la famille
  • Undercrossing the Arctic Circle Diplômes pour toute la famille
  • Boisson chaude de Noël traditionnelle finlandaise pour toute la famille
  • Boisson Ice Princess Kiss dans un verre à glace fait à la main (sans alcool)
  • Des surprises pour toute la famille de Mrs. Gingerbread
  • Porte-clés de SantaPark pour chaque membre de la famille

Une visite avec un elfe attitré pour un maximum de 10 personnes est également possible en option pour la somme de 300 euros.

Mis à part pour les packages spéciaux, il n’est pas nécessaire de réserver ses tickets pour le parc, les tickets pouvant être achetés directement le jour de la visite. Précisons également que les tickets sont valables 2 jours, incluant le jour où ils ont été utilisés.

Un parc unique

Le parc à thème est situé dans une caverne où les visiteurs descendent via un grand portail. L’espace a été conçu à l’origine comme un abri anti-aérien. A l’intérieur du parc, il est impossible de fumer. Les fumeurs sont obligés de sortir par l’entrée principale, ce qui prend une dizaine de minutes approximativement.

En arrivant sur place après avoir découvert un grand panneau publicitaire visible de la route, nous nous garons sur un grand parking et rejoignons l’entrée du parc, dans lequel nous nous engouffrons au travers d’un grand tunnel représentant une caverne à l’intérieur du substratum rocheux. Nous franchissons un autre tunnel dans lequel des sons d’animaux sont diffusés, des animaux que nous ne reconnaissons pas, mis à part les loups et les hiboux dont les cris plongent le visiteur dans une ambiance particulière…calfeutrée.

Nous faisons en contrebas de la grotte, connaissance avec deux elfes qui guident les visiteurs jusqu’aux caisses ; les elfes nous équipent de bracelets qu’une jeune femme nous accroche aux poignets.

A) La zone commerciale

En avançant, nous contournons une autre petite place qui comprend un vestiaire avant de rejoindre l’entrée réelle du parc que nous reconnaissons au travers des nombreuses boutiques qui y sont implantées.

Dans cet espace spécial, nous sommes accueillis par une jeune femme d’une beauté rare. Accentuant son accent juvénile, elle nous offre un grand sourire duquel se dégage une sorte de candeur dont nous ne savons pas si elle est naturelle ou exagérément prononcée.

Nous contournons un piano pour remarquer des étagères emplies de peluches et de jouets en bois. Dans une petite machine, des renfoncements contenant des peluches défilent en semblant disparaître dans le décor.

B) Le bureau de poste

Situé à l’angle de l’entrée, au milieu des artefacts commerciaux, le bureau de poste tenu également par une elfe, accueille les visiteurs au travers d’un vaste complexe de machinerie qui voient défiler sur une sorte de tapis roulant, des cadeaux de tailles différentes.

Toute la journée, une elfe tamponne des cartes postales que les visiteurs écrivent sur une petite table posée au centre de la pièce qui donne sur cet incroyable machinerie.

Les enfants, les yeux embués par l’émotion regardent fixement les cadeaux défiler et des animaux robotisés se mouvoir de manière automatique en répétant inlassablement les mêmes gestes.

C) Le restaurant

En prolongeant notre avancée dans le parc, une grande pièce centrale accueille les visiteurs souhaitant se sustenter. Le café bar propose à toute heure de la journée, des encas et des collations.

Le restaurant se découpe en une hutte centrale longée par un self, dans lequel les consommateurs choisissent eux-mêmes leurs plats, parmi ceux qui leur sont proposés.

Le restaurant est une grande salle ouverte, sorte de point central des différents chemins qui l’entourent et qui qui comprennent chacun, une animation ou une attraction. Dans la salle, une estrade permet à des comédiens d’effectuer leur représentation et de jouer le spectacle programmé à plusieurs heures de la journée, par le parc.

D) La traversée du cercle polaire sous terre

Le cercle polaire Arctique est l’un des cinq parallèles principaux indiqués sur les cartes terrestres. Bien que non fixé et se déplaçant vers le Nord, il représente une ligne invisible permettant le passage dans le grand Nord de l’hémisphère éponyme.

S’il est possible de le franchir facilement en surface, le traverser sous terre est impossible, mis à part au SantaPark, où une ligne sur le sol, surmontée d’une sorte de bois détermine son passage de manière solennelle. Il est possible pour les visiteurs d’acheter un diplôme symbolisant sur le papier ce passage.

 E) La galerie des glaces

En dépassant le cercle arctique, nous arrivons jusqu’à la caverne des glaces devant laquelle, une elfe vêtue de blanc donne à chaque visiteur, manteau un peu plus chaud.

La princesse de glace, comme elle aime se faire appeler par les enfants, accueille ses invités dans son royaume constitué de gros blocs de glaces.

A l’intérieur de la caverne, au milieu des sculptures maintenues dans leur état par la température constante de -10 degrés, un grand bar permet de boire des boissons rafraîchissantes dans un verre également conçu en glace. Aux côtés du bar, un igloo plonge les enfants dans des rêves exceptionnels d’aventure.

F) Le spectacle d’elfes

Combinant des éléments d’acrobatie, d’humour et de magie, le spectacle d’elfes est effectué 4 fois par jour à des horaires fixes. Afin de prendre une petite collation, nous décidons d’assister à ce spectacle et rejoignons les nombreux visiteurs déjà regroupés dans la salle de restaurant face à l’estrade.

Alors que la musique retentit, 3 elfes vêtus de leurs habits verts commencent à rebondir sur le sol, ces rebondissements étant si bien exécutés qu’ils en sont surnaturels ; en réalité, sans que le public ne s’en aperçoive, des trampolines disséminés sur l’estrade de manière judicieuse leur permet de les effectuer.

Une fois que la musique s’adoucit, entrent en scène deux autres comédiens : un homme et une fille rejouant une scène assez forte d’automates qui s’éveillent. Après une séquence où les elfes les animent, les deux tourtereaux reprennent vie et acquièrent une humanité belle à voir, saupoudrant des étoiles dans les yeux chez les spectateurs.

G) La boulangerie de Mme Gingerbread

Dans une petite boutique, nous découvrons plusieurs visiteurs assis, en train de fabriquer des pains d’épice ou du moins, de les agrémenter. La boutique décorée comme une boulangerie est remplie de l’odeur de Noël et du rire chaleureux de Mme Gingerbread.

Une elfe au comptoir nous remet une base en pain d’épice et nous invite à nous asseoir afin de l’arranger à notre guise. L’atmosphère chaleureuse de l’endroit nous invite à cette séance de décoration en famille et à repartir avec notre création ; durant cette séance de travail manuel, nous sommes admirés par une autre elfe facétieuse qui nous regarde volontairement en biglant.

H) L’école des elfes

Tout comme le spectacle, l’école des elfes ouvre ses portes à quelques moments de la journée.

Alors que les futurs élèves patientent devant la porte, deux jeunes elfes féminins accueillent la classe en faisant patienter les visiteurs dans un petit couloir, rapidement bondé. Tandis qu’une des elfes s’exprime en Finlandais, sa collègue traduit et répète chaque mot en Anglais.

Après quelques présentations rapides de l’école, les deux professeures elfes ouvrent une porte dérobée et dévoilent un tunnel dans lequel nous devons nous agenouiller pour entrer.

Nous nous retrouvons dans une grande salle de classe pour un cours d’une vingtaine de minutes auquel sont conviés les visiteurs et portant sur les secrets et les compétences importantes des elfes. Un chapeau de graduation et un diplôme d’elfe sont inclus pour chaque invité.

I) L’atelier des elfes

Un peu à la manière de la boulangerie, l’atelier des elfes est une animation artisanale durant laquelle, parents et enfants doivent fabriquer leur propre création. En l’espèce, un Père Noël.

En entrant dans la pièce, constituée de deux tables, le spectateur peut découvrir sur les murs, plus d’une centaine de Pères Noël conçus par les enfants qui ont souhaité céder au parc, leur création.

Nous nous voyons remettre un morceau de bois arrondi, que nous peignons grâce aux nombreux pinceaux présents sur les tables et laissés à disposition des convives. Un peu de coton et des motifs rouges servant à concevoir leur chapeau sont également en libre-service et nous servent à finaliser nos oeuvres.

J) Le train magique

Nous rejoignons ensuite le train magique aux abords duquel, une elfe pousse de gentils cris stridents. La comédienne qui interprète le rôle ne s’en départie pas et reste en chaque instant, dans son personnage. Une fois notre tour, elle nous accompagne dans une sorte de nacelle posée sur des rails et ferme sur nous la barrière de sécurité, qui nous permet de découvrir un univers féérique en toute sécurité.

Avançant doucement, le train nous transporte dans les différents ateliers des elfes robotisés, qui fabriquent de nombreux présents, pour le plus grand plaisir des enfants qui découvrent, ébahis la manière dont sont fabriqués leurs jouets…du moins, les jouets en bois, n’ayant pas vu durant tout le trajet, des composants électroniques servant à concevoir consoles et autres tablettes qui leur plaît tant.

K) Le Virtual Noël

A l’étage, nous rejoignons une petite animation qui nous permet de monter dans une sorte de traineau ; un elfe masculin nous place sur les yeux, des lunettes en réalité virtuelle, et lance le départ du traineau magique du Père Noël qui franchit les continents en dévoilant des paysages magnifiques.

Alors que sont projetées les images dans le casque, les spectateurs qui patientent peuvent suivre l’avancée du traineau sur l’écran qui se trouve devant eux.

L) La rencontre avec le Père Noël

Si toutes les attractions sont fortement intéressantes, une animation surpasse largement toutes les autres : la rencontre avec le Père-Noël, qui s’effectue également durant quelques créneaux horaires.

Nous rejoignons une grande queue dans laquelle patientent de nombreux visiteurs, principalement, des enfants qui ne tiennent plus en place. Jusqu’à ce que le Père-Noël en personne vienne ouvrir la barrière qui bloquait l’accès à sa maison, provoquant chez les enfants, des réactions de joies incontrôlables.

Après quelques minutes d’attente, nous entrons dans la maison, décorée avec soin. Aux abords d’un bureau en bois, plusieurs cadeaux sont posés sur le sol. Face à nous, une petite fille et ses parents rencontrent le vieil homme, bonhomie naissante et longue barbe blanche que nous suspectons véritable. Avec un grand sourire, il fait asseoir la petite fille à ses côtés et commence à lui parler. La petite fille, intimidée n’hésite pas à lui dévoiler ses souhaits, avant de recevoir de sa part, un petit sachet contenant des chocolats.

Vient notre tour. Quand bien même nous sommes adultes, nous ne pouvons pas nous empêcher de ressentir des émotions lorsque le vieil homme nous regarde avec bienveillance. Après tout, la magie de Noël n’a pas de limites.

L’hôtel Arctic TreeHouse

Voisin direct du SantaPark, l’hôtel : « Arctic TreeHouse » est un hôtel 5 étoiles, considéré par beaucoup comme le plus bel hôtel de Laponie. Alors que nous sommes épuisés par une journée de visite du parc, nous nous dirigeons à pied vers ce bâtiment au design moderne, tout de noir constitué et dont le nom en majuscule renforcée résonne dans le paysage neigeux ambiant.

Conçu architecturalement par le studio Puisto en 2016, « l’Arctic TreeHouse Hotel » a été intégré au répertoire des architectes du magazine Wallpaper avec pour concept, une influence franche de la nature sensible de l’Arctique, le monde féerique de SantaPark Arctic World et la richesse lapone.

L’Arctic TreeHouse Hotel est situé à Tarvantie 1, 96930 Cercle Arctique, Rovaniémi ; Le site de l’hôtel sur lequel effectuer une réservation se trouve à l’adresse suivante : https://arctictreehousehotel.com

Des informations peuvent être demandées au 00 358 50 517 6909 ou sur le mail : info@arctictreehousehotel.com

Le bâtiment principal, abritant la réception et le restaurant, a la forme d’un flocon de neige à cinq branches. L’entrée du bâtiment nous mène directement à la grande réception, constituée d’une imposante cheminée.

Au lieu de construire un grand bâtiment hôtelier, les concepteurs ont placé des unités d’hébergement individuelles sur une colline naturelle escarpée, au cœur de la forêt, chaque hébergement étant doté des matériaux les plus beaux et les plus nobles offert par la Finlande.

L’hôtel est constitué de 3 types d’hébergements :  les suites, les Arctic GlassHouses et les suites exécutives ArcticScene, tous constitués en sorte de chalets, intégrés dans une forêt dense. Chaque chalet possède en place et lieu d’un mur, une baie vitrée orienté au Nord offrant des vues spectaculaires sur la forêt environnante et le ciel arctique.

L’éclairage dans la zone d’habitation de l’hôtel excentrée du bâtiment principal a été conçu pour garantir une absence de pollution lumineuse artificielle afin que les lumières perturbent le moins possible l’observation des aurores boréales.

Tous les bâtiments ont été conçus suivant une durabilité écologique centrale ; ils sont fabriqués à partir de bois finlandais renouvelable. Le bois sur les surfaces intérieures des suites crée un environnement confortable, maintenant un air intérieur sain et offrant des qualités acoustiques agréables.

Les suites Arctic TreeHouse disposent d’un lit double ou de deux lits séparés, et certaines disposent également d’un lit d’appoint intégré dans le décor. Sur les lits, se trouvent des couvertures de haute qualité. La suite représente l’hébergement majoritaire de l’hôtel et coûte aux environs de 800 euros la nuit, petit-déjeuner inclus.

Les Arctic GlassHouses disposent d’un salon, de deux chambres avec des lits doubles de haute qualité et d’une kitchenette équipée. Le salon dispose d’une véritable cheminée. Les équipements de la cabine comprennent également un sauna privé et une terrasse spacieuse offrant des vues spectaculaires sur le ciel du nord. Les Arctic GlassHouses sont accessibles petit-déjeuner inclus, à partir de 1500 euros.

Les suites exécutives ArcticScene représentent l’hébergement supérieur de l’hôtel. Elles sont conçues pour une détente et un confort de luxe. Les suites disposent d’une chambre et d’un salon séparés, où le grand canapé et le lit gigogne peuvent accueillir des familles plus nombreuses.  La chambre dispose d’un lit king size fait sur mesure et d’un espace bien-être séparé pour une ambiance spa. L’espace bien-être privé comprend un sauna et un bain panoramiques. L’accès à la suite exécutive coûte 1700 euros ; le petit-déjeuner est inclus.

Le Rakas restaurant and bar

Dans la soirée, nous nous rendons au restaurant gastronomique intégré à l’hôtel : « le Rakas »

Nous découvrons une salle magnifiquement agencée, constituée de deux pièces entourant une belle cheminée autour de laquelle sont placés plusieurs fauteuils. Nous sommes accueillis par une jeune femme au sourire sincère, qui se trouve derrière le comptoir du bar qui fait face à la cheminée. Nous sommes conduits à notre table.

Paradoxe ultime, alors que l’endroit dans lequel nous nous trouvons s’y prête et que nous nous attendons à découvrir sur le menu, des prix hors du commun, nous sommes profondément surpris de découvrir des prix totalement abordables et bien moins excessifs que tous les restaurants dans lesquels nous nous sommes rendus.

Ainsi, au sein de ce restaurant gastronomique intégré dans un hôtel 5 étoiles, la carte présente des tarifs bien moins onéreux que des restaurants bas de gamme proposant des produits d’une simplicité étonnante. Une belle surprise !

 

 

Entrée

CASSONADE

Tartare de saumon fumé à froid, pain au levain et fleur de wasabi

19 €

GÂTEAU AU LEVAIN

Corégone salé au sucre, blini au levain, carotte à la fleur de sureau, vinaigrette au babeurre

19 €

SOUPE DE CRABE

Velouté de crabe, crabe royal, écrevisses et aïoli

19 €

TOAST SKAGEN

Écrevisses, mayonnaise moutarde-aneth et pain blanc toasté

19 €

Plats

PASTRAMI FUMÉ

Rôti d’orignal fumé et tranché et mayonnaise aux airelles

18€

SALADE DE POULET FERMIER

Poulet rôti au curry, orge et fenouil avec salade croustillante

19 €

POUSSIÈRE NOIRE

Filet de renne rôti à la cendre, bûcher de pomme de terre de Laponie et poêlée de cèpes

25 €

RUB ARCTIQUE AU STEAK

Filet de bœuf grillé, bûcher de céleri fumé, frites de campagne et beurre aux herbes sauvages

20€

Plats végétariens

SOUPE SOIE

Soupe de topinambour à la truffe et pomme citronnée

13 €

KALE & FROMAGE BLEU

Salade de kale parfumée à la vinaigrette au citron, fromage bleu et poire

14 €

CURRY VERT

Chou-fleur rôti au curry, chou de Bruxelles au miso et yaourt au curry

15€

CHAMPS ENFLAMMÉS

Légumes rôtis à l’huile d’herbes, céleri fumé et orge crémeuse aux herbes

15€

Douceurs

COUPÉ VÉNUS

Mousse d’argousier, sorbet épicéa et granola avoine-amandes

11€

ROUTE ROCHEUSE VERS LE NORD

Gâteau au chocolat avec crème glacée à la menthe et à la chicouté

11€

GÂTEAU DE BOUE

Tarte aux myrtilles, glace vanille-airelles et bûcher à la framboise

11€

LIGNE LOCALE

Fromage local avec compote de chicouté

14 €

 

Le chef et artiste Petteri Luoto a créé également un menu 6 services, qui allie art, saveurs et couleurs pour le plaisir de ses convives pour la somme de 79 € .

En ce qui nous concerne, nous choisissons un cocktail avec des fruits rouges et en plat, nous nous laissons tenter par le filet de bœuf Arctique et en dessert par le coupé Vénus.

Rapidement, le cocktail que le serveur nous apporte nous démontre le haut niveau de savoir-faire des équipes en place ; le cocktail est savoureux, légèrement fruité et revêt une originalité prononcée.

Le plat quant à lui est sublime ; le bœuf Arctique est tendre et fondant ; son accompagnement d’une légère sauce lui apporte une accentuation qui se marie à la perfection avec des légumes travaillés juste ce qu’il faut pour les sublimer. Le dessert vient clore la perfection d’un des meilleurs repas que nous ayons fait en Laponie. Une véritable satisfaction aussi bien pour nos yeux que pour nos estomacs.

Le lendemain matin, nous prenons également le petit-déjeuner dans le restaurant ; le buffet que nous découvrons est digne des plus grands établissements. Sur le comptoir, des jus de fruits frais sont mélangés à des petits verres aux parfums fruités qui donnent un boost de vitamines pour affronter les froides températures extérieures.

Le pain est fait maison et aux côtés des charcuteries locales, plusieurs plateaux de saumons travaillés différemment nous permettent de voyageur culinairement aux confins de la Laponie. Une expérience unique et un repas qui nous permet de bien commencer la journée.

Bilan

Le SantaPark est un véritable coup de cœur ; il permet aux familles de se plonger en immersion dans la magie de Noël en mettant un visage cartésien à un enchantement indescriptible, Noël étant normalement galvaudé par une société ayant fait passer les pulsions mercantile  bien au-dessus du rêve qu’il représente ou qu’il est censé représenter.

Institution incontournable pour tout séjour en Laponie, le santaPark ravira ainsi petits et grands en dévoilant sans parcimonie des valeurs humaines essentielles, le tout servi par des décors oniriques et un personnel souriant et accueillant.

L’hôtel : « ArcticTreeHouse » quand bien même n’étant pas à la portée de toutes les bourses, viendra prolonger ce séjour et cette immersion dans le rêve en transportant ses invités dans des hébergements qualitatifs au cœur de la forêt dans ce qu’elle a de plus beau. A ses côtés, le restaurant : « Le Raka » viendra sublimer les papilles au travers de la conception des plats à la portée de toutes les bourses.

515-Panama

Notre rencontre avec les Indiens Emberá du Panama

Notre rencontre avec les Indiens Emberá du Panama

Il y a des occasions durant un voyage qui marqueront durant une vie. Mais, il existe des expériences magiques qui changent à jamais. Une de ces rencontres s’est déroulée au cœur du Panama avec les Indiens Emberá ou du moins les Amérindiens Emberá, une tribu qui nous a permis de découvrir un mode de vie ancestral unique.

 

Les Indiens Emberá sont des indigènes du Panama, un pays d’Amérique centrale frontalier avec le Costa Rica et la Colombie ; ils font partie de l’un des 7 groupes ethniques encore présents dans le pays avec : les Kunas, les Wounaan, les Ngobe, les Bugles, les Teribes et les Bris-Bris.

A l’origine, les Indiens Emberá viennent de l’extrême Est du pays, à la frontière avec la Colombie, dans la région du Darien, une frontière naturelle entre l’Amérique centrale et l’Amérique du Sud. Mais, depuis 1952, les FARCS, les Forces Armées Révolutionnaires de Colombie, des rebelles marxistes, mènent une guérilla contre le pouvoir colombien et utilisent ce territoire pour développer leurs activités criminelles. Du fait de la dangerosité de la zone, nombre d’Indiens Emberá ont choisi de quitter les terres de leurs ancêtres pour élire domicile sur les rives du Rio Gatún, un fleuve du centre du pays, situé au cœur de la Nationale 3 qui relie Colon à Panama City.

S’il est possible de trouver des Indiens Emberá dans la région du Darien, il faut savoir que la route qui mène à eux est longue est complexe. Près d’une semaine de transport pour s’enfoncer dans la jungle et les rencontrer.

En ce qui nous concerne, n’ayant pas le temps d’effectuer cette route, nous avons choisi de contacter les membres vivant sur le Rio Gatún. Deux possibilités se sont ainsi offertes à nous : soit de passer par une agence locale, soit de les contacter directement. Ainsi, dans un petit village qui se trouve sur le Rio Gatun et après quelques discussions, nous parvenons à récupérer un numéro de téléphone que nous composons. En Anglais, nous trouvons un accord avec un des membres du clan et choisissons la formule 2 jours et 1 nuit permettant une immersion dans leur culture au sein de leur village.

Pour joindre directement les Indiens Emberà, faut se rendre sur leur site officiel : http://www.emberaquera.net ou les contacter sur les numéros suivants : 00 507 6703-9475 ou le 00507 6728-5987

En évitant les agences, il est possible d’économiser 50 % du prix ; en effet, passer 2 jours et une nuit en compagnie des Indiens revient à 110 dollars par personne directement sur le site officiel, alors qu’une agence demandera près de 220 euros pour les mêmes prestations.

Pour découvrir notre récit de voyage complet au Panama, n’hésitez pas à vous rendre sur le lien suivant : https://hors-frontieres.fr/recit-de-voyage-panama/

Un chemin délicat pour aller à la rencontre des Emberá

La personne que nous avons au bout du fil nous fixe un rendez-vous dans la journée aux abords d’un pont, que nous parvenons à trouver après plus d’une heure de recherche.

Nous garons notre voiture de location sur un parking privé et rejoignons les abords du Rio Gatùn. Après 30 minutes d’attente, nous voyons au loin se rapprocher, une pirogue dirigée par un Amérindien, vêtu de son pagne traditionnel.

Il nous salue et nous présente les autres passagers déjà présents sur la pirogue qui nous aident à nous engager sur l’embarcation, après y avoir entreposé nos bagages. Avec un regard sérieux, il s’engage sur le fleuve en effectuant une manœuvre délicate pour éviter les nombreuses branches dont nous pouvons, dans l’eau, apercevoir les parties émergées.

Les cheveux dans le vent, je me détends au cœur d’une nature qui se laisse découvrir avec lenteur. Les paysages défilent et le capitaine qui tient la barre souhaite être de retour au village avant la tombée de la nuit.

Nous sommes accompagnés de plusieurs passagers : un membre du village, travaillant dans la ville proche de Gatún, vêtu d’un jean et d’un T-shirt ainsi que de la femme du piroguier et d’un voisin, venu l’accompagner pour ce trajet qu’il a l’habitude de faire plusieurs fois par semaine.

Le village se trouve à quelques heures de pirogue. Impatients d’arriver, nous ne tenons plus en place. Notre capitaine décide d’accélérer le mouvement. Portés par les mouvements du fleuve, les arbres défilent à grande vitesse ; nos regards parcourent cette longue ligne verdoyante en cherchant des animaux qui nous pourrions observer et qui pourraient casser la monotonie du trajet. Mais en vain, les puissants moteurs de l’embarcation causant avant même qu’on les aperçoit, leur fuite.

Après plusieurs heures de navigation, nous pénétrons sur un lac où notre capitaine s’amuse à la manière d’un pilote tirant le frein à main de son véhicule pour déraper, à effectuer quelques mouvements brusques en courbe. Le piroguier rejoint ensuite un petit cours d’eau se repérant grâce à un petit panneau sur lequel est inscrit : « Emberá Quera Panama Canal village ».

Sur ce bras du fleuve, que le capitaine parcourt à vitesse réduite, une vitesse rendue obligatoire par les variations de niveau de l’eau et la présence de caïmans, nous en profitons pour somnoler un petit peu, afin de reprendre des forces et avouons-le, pour que le temps, notion relative, s’écoule un peu plus rapidement ou du moins qu’en en voit moins ses effets.

C’est alors que nous sommes extirpés de notre torpeur par le capitaine qui s’extasie : « Emberà village, Emberà village » Nous ouvrons les yeux. Face à nous, une multitude de petites cabanes dont nous apercevons les toits en paille. Quelques manœuvres plus tard, le piroguier s’amarre à un petit ponton de bois.

Un village hors du temps

Une fois la pirogue amarrée, nous nous engageons dans le village. Nous n’avons même pas le temps de quitter le petit ponton en bois, que nous sommes accueillis par tous les habitants du village qui nous accueillent avec une fraternité galvanisante. Alors que les adultes nous serrent la main, les enfants qui se trouvent un peu à l’écart nous regardent avec insistance, une scrutation teintée d’un brin de curiosité.

Nous sommes invités à suivre les habitants en traversant une partie du village pour rejoindre la hutte centrale ouverte sur l’extérieur où nous sommes exhortés à nous asseoir. Les uns après les autres, les habitants se présentent à nous, nous obligeant à faire de même, une sorte de discours malhabile où nous avons plus l’impression de faire partie d’un groupe de parole, lors de ses présentations dans lesquelles les prénoms sont répétés en chœur.

Une fois le protocole accompli, nous sommes conviés à découvrir le village, qui est un véritable paradis. Autour de la hutte centrale, les maisons en bois construites sur plusieurs niveaux donnent l’impression d’une construction sans agencement véritable, mais en réalité, toutes les habitations ont été conçues sur des terrains qui ont été distribués par le gouvernement panaméen en respectant scrupuleusement une égalité entre les familles.

Nous faisons connaissance avec la hutte qui comprend l’école, dans laquelle, un professeur de la ville vient une fois par semaine durant 3 jours pour effectuer la classe.

Au milieu des habitations, nous pouvons enfin prendre notre temps et découvrir ce mode de vie si éloigné du nôtre.  A l’intérieur de ce paradis terrestre, nos sens sont en éveils. Une agréable odeur de fleurs pénètre nos narines. Les Heliconias d’un rouge vif embaume le village et notre odorat avec.  L’ouïe n’est pas en reste. Le chant des oiseaux se mêle aux cris rauques des toucans. Un peu plus au loin, nous pouvons reconnaître des singes hurlants ; le mouvement qu’ils effectuent dans les arbres disperse les feuillages au travers d’un son hautement reconnaissable. Si nous tendons l’oreille, nous pouvons entendre les soubresauts de l’eau d’une rivière qui semble couler en contrebas.

Nous sommes plongés dans les tréfonds d’une nature luxuriante. Nous avançons sur une pelouse d’un vert pouvant frustrer n’importe quel joueur de golf. Le bois des habitations se marie dans cet univers que nous croyions capable d’exister uniquement dans des documentaires télévisuels. Mais pourtant, nous y sommes… en l’instant, parfaitement intégrés.

Les adultes hommes sont vêtus uniquement d’un pagne qui cachent leurs parties génitales et leur tombe jusqu’aux genoux. Les femmes, en ce qui les concerne, portent des robes au tissus colorés qu’elles attachent au niveau de la poitrine.

D’un point de vue administratif, les indiens Emberá vivent en famille, sans avoir ni chef ni structures politiques. La situation est un peu différente dans ce village, puisque les résidents sont des sortes de réfugiés politiques expatriées du Darien et se sont regroupés en communauté. Dans le but d’avoir plus de poids face au gouvernement central, ils se sont regroupés en association culturelle dirigée par une famille et subsistent partiellement grâce à la pêche et surtout au tourisme, seule solution leur permettant de préserver leur identité et leurs traditions.

Une immersion dans la vie locale

Alors que nous nous trouvons au cœur du village ou du moins, un peu dans ses hauteurs, plusieurs hommes s’affairent à construire une nouvelle cabane en bois qui servira à accueillir un nombre de touristes plus important. Trois des hommes se trouvent sur un étage et accueillent par un système de poulies ingénieuses, de lourdes planches qui une fois réceptionnées, sont immédiatement placées les unes sur les autres et attachées avec des morceaux de lianes…et des clous, évolution oblige.

Pendant ce temps, dans la hutte centrale que nous retrouvons après notre tour du village, plusieurs femmes confectionnent des objets de décoration, qu’elles revendront sur les marchés de la capitale, de temps en temps lorsque la collectivité a besoin de liquidités.

Nous observons attentivement ce petit monde fonctionner en autarcie, lorsqu’une dame un peu plus âgée arrive à notre hauteur ; elle nous salue et se présente à nous ; elle est la femme du doyen du village, qui fait également office de druide…ou de médecin, en utilisant le potentiel des plantes de la forêt. Elle nous explique également dans un Anglais impeccable qu’elle est à l’origine de l’implantation des indiens Emberà dans le village et le développement du tourisme.

Son histoire est assez commune aux personnes, qui, de par le monde ont permis à certaines populations locales d’accéder à la modernité. Dans son village, ses parents qui souhaitaient qu’elle étudie, lui ont permis d’accéder à la ville et elle a pu aller à l’université. Une fois ses diplômes en poche, elle a utilisé ses connaissances pour permettre à ses proches de quitter leur terre pour se rapprocher de la capitale et créer cette petite communauté qui permet à des touristes du monde entier d’accéder à leur culture.

Car, la particularité de ces indiens Emberà est de se trouver à la lisière entre tradition et modernité. Si ces Amérindiens vivent de manière traditionnelle, ils ne sont pas totalement coupés de l’occidentalisation de la vie quotidienne. Plusieurs enfants du village étudient à l’université et tous sont détenteurs aujourd’hui de téléphones portables avec lesquels ils peuvent communiquer lorsqu’ils rejoignent la ville proche de Gatún ou la capitale. Néanmoins, il convient de préciser que le village, assez éloigné de la ville la plus proche n’est couverte par aucun réseau, ce qui limite les accès oraux avec le monde extérieur.

En outre, comme on nous l’explique, lorsqu’ils doivent se rendre en ville, si certains d’entre eux gardent leur pagne, nombre d’entre eux se vêtissent d’habits plus modernes « plus facile pour se fondre dans le décor »

Par ailleurs, lorsque nous entrons dans la hutte de la femme, après avoir posé nos affaires dans l’habitation qui nous servira de chambre, une hutte comprenant des lits, recouverts par de grandes moustiquaires suspendues au plafond, nous découvrons un toit recouvert de feuilles de palmiers et plusieurs étagères en bambous qui supportent un fourre-tout paradoxalement bien ordonné.

Sur son plan de travail, une grille reliée à une bouteille de gaz lui sert à cuisiner. Les maisons ne possèdent pas l’électricité, mais en cas de besoin, un groupe électrogène est disponible.

La véritable histoire de Pocahontas…du moins, une variante

Depuis notre arrivée, notre fils de 3 ans, après avoir vu les habits traditionnels de nos hôtes, souhaite se vêtir identiquement à eux. Et plus rapidement qu’il n’en faut pour réfléchir à la question, les habits rapidement déposés sur le sol et un pagne sur le corps plus tard, le voici gambadant gaiement presque dans le plus simple appareil. C’est alors qu’une petite fille de cinq ans se présente à lui et sans rien demander, lui donne la main.

Un peu décontenancé, il accepte immédiatement et instinctivement ce rapprochement et devant le petit frère de la jeune Indienne, avec une once de jalousie dans le regard, s’éloigne avec sa dulcinée dans une des huttes voisines.

Un des Indiens, hilare enfonce le clou : « Aqui, son las Mujeres quines eligen a los hombres » ou en Français : « Ici, ce sont les femmes qui choisissent les hommes ! »  Sans le savoir, je suis en train de vivre en direct, l’histoire de Pocahontas en culotte courte.

 La scène digne d’un film hollywoodien est d’une tendresse sans nom. La jeune fille tire notre fils par le bras et le couple nouvellement constitué grimpe à l’échelle pour se retrouver dans une chambre au confort basique mais constituant un décor romantique.  En compagnie des parents de la petite nous les suivons jusqu’à la hutte.

C’est alors que mon fils vole à sa dulcinée un baiser sur la bouche ; à ce moment, la jeune fille s’essuie fortement les lèvres en agrémentant ce nettoyage instinctif d’un : « Pouah ! » suscitant une hilarité qui s’empare de tout le village. Une idylle est née ! Il vient de vivre son premier baiser et nous, une anecdote qui restera à jamais dans nos mémoires.

Une vie partagée entre traditions et désirs de modernité

Après notre fils, c’est au tour de notre fille de 16 ans de vivre une expérience inoubliable. Alors qu’elle pianote sur son téléphone portable en tentant de quitter désespérément l’absence indéfectible de la barre de réseau, elle est rejointe par une fille de 20 ans, qui lui propose de lui faire un tatouage traditionnel, la peinture sur corps revêtant un symbolisme fort pour la communauté.

La jeune femme, la place sur une sorte de siège confectionné artisanalement et commence à lui reproduire des motifs sur le haut du corps, tout en lui expliquant sa vie au sein du village. Elle se prénomme Alina et étudie à l’université de Panama city, qu’elle rejoint chaque semaine pour quelques jours. Elle lui explique ensuite qu’elle étudie le développement durable et l’horticulture, des domaines qu’elle souhaite maîtriser pour parfaire son village.

Lorsque ma fille la questionne sur son avenir, la jeune femme mentionne le fait qu’elle ne compte pas vivre dans le village, mais au contraire, dans la capitale, qui lui donne la possibilité de vivre à l’occidentale : de conduire une voiture, d’écouter de la musique, d’aller dans les restaurants. Mais qu’elle ne veut jamais trop s’éloigner de ses racines, tout en vivant une vie moderne.

Devant cette affirmation, son père qui est également le druide, fronce les sourcils, un peu décontenancé, voyant sans pouvoir intervenir, le pouvoir de la corruption de la modernité. Pourtant, explique-t-il, « nous avons tout ici ! De l’eau pour nous étancher notre soif, du poisson pour nous nourrir. Les touristes qui viennent nous visiter nous apportent l’argent nécessaire à la rénovation de notre village ainsi qu’à l’achat des biens que nous ne pouvons pas trouver sur place : essence, viande, boite de conserve…Je ne comprends pas cette volonté de quitter notre mode de vie »

Un soir d’aventure

Météo équatoriale oblige, une forte pluie se déclare en l’espace de quelques minutes. Nombre de villageois rejoignent les points d’eau afin de se laver. Nous nous rendons aux abords d’une petite rivière qui se trouve en contrebas du village et faisons la rencontre avec un couple, dénudé, qui se débarbouille, nullement gêné de notre présence.

Une fois notre toilette naturelle effectuée, nous nous rendons dans une hutte pour découvrir sur une sorte de table, nos plats : une soupe en entrée et du poulet accompagné de manioc. Le repas est délicieux et alors que la nuit tombe, des bougies nous apporte la lumière nécessaire pour parfaire notre début de soirée.

Le repas terminé, un homme vient nous chercher pour nous emmener dans une pirogue et partir à la chasse au caïman. Il fait nuit noire et nous pouvons apercevoir dans le ciel, des milliers d’étoiles qui nous illuminent. Accompagnés de la jeune amoureuse de mon fils à qui il donne la main, nous nous embarquons pour un périple en pleine nuit sur le fleuve du Rio Gatún.

Après plusieurs minutes de navigation, le piroguier armé de sa lampe frontale, aperçoit dans la nuit noire deux yeux rouges couleur sang. Doucement, il avance la pirogue et se saisit avec furtivité d’un caïman qu’il retire immédiatement de l’eau.

Dans l’embarcation, un sentiment de peur s’empare de la gente féminine présente. Le silence règne avant que les rires de la jeune Amérindienne qui se saisit de l’animal comme s’il était un chat de compagnie détendent tout le monde.

La simplicité d’une nuit simple

De retour dans notre hutte, après avoir traversé un village, simplement illuminée par la lumière émanant des étoiles qui brillent dans le ciel, nous pouvons profiter de la quiétude de notre soirée.

Naturellement, dans un silence perturbé par le mouvement incessant de ce qui nous semble être des moustiques, nous nous adonnons à une détente salvatrice…reposante.

Nous sommes en pleine communion avec la nature qui nous entoure. De temps à autres, nous entendons les vociférations de singes facétieux qui se déplacent de branche en branche. Nous nous abandonnons ainsi, au cœur de la nuit noire, dans notre coque protectrice ouverte sur le monde et qui ne nous protège ni du vent, ni des éléments. Mais paradoxalement, nous nous sentons en totale sécurité, pourtant livrés au monde, dénudé pour l’occasion mais vêtu de son plus bel habit : le naturel.

La découverte de la faune et de la flore locale

Aux aurores, alors que les animaux de la forêt se réveillent progressivement accompagnés des premiers rayons du soleil, la jeune Amérindienne nous rejoint en sautant sur le lit de notre fils qui ouvre les yeux et ne met pas longtemps avant de faire de même.

Le repas est prêt ; nous la suivons et prenons un petit-déjeuner à base de fruits frais et de galettes de riz. Nous sommes informés d’un départ imminent vers un autre secteur du Rio Gatún que nous allons découvrir.

Nous embarquons avec notre piroguier de la veille, sa femme et un enfant du village pour une heure de transport à toute vitesse sur les cours d’eau du Rio Gatún.  Nous faisons connaissance avec la flore et la faune locale. Sur la rivière, nous croisons un pêcheur qui se trouve sur une embarcation qui nous semble instable ; à l’aide d’un filet, il parvient à attraper plusieurs prises, dont certaines de belles tailles.

L’homme m’accepte au sein de son embarcation qui semble, à l’aide de ma présence, stabilisée. Il se saisit d’un fil sur lequel il a greffé un hameçon ; il appose dessus une mouche qu’il roule en boule avec ses doigts et pose le fil sur l’eau. En quelques instants, un poisson mord et j’ai l’honneur de le retirer afin de le poser dans le fond de son embarcation.

Je rejoins ma pirogue sur laquelle je me sens bien plus en sécurité et nous arrivons après trente minutes de transport, à un autre lac. Pour rejoindre le lieu de notre accostage, nous slalomons entre des troncs d’arbre omniprésents qui résonnent lorsque la pirogue les touche en les percutant doucement.

Sur la terre ferme, nous pouvons nous adonner à de nombreux jeux aquatiques, accompagnés dans notre bonne humeur par nos hôtes.

Après une heure de jeu, le piroguier emprunte un autre cours d’eau. Nous entrons dans une forêt épaisse et apercevons après avoir entendu des cris stridents résonner, plus d’une dizaine de singes hurleurs, excités par notre arrivée et tentant de nous impressionner.

Un des singes, un peu plus espiègle que les autres souhaite grimper sur notre pirogue. Il se rapproche dangereusement du bout d’une branche. Notre piroguier s’éloigne en nous expliquant que ces singes, outre leur côté attractif sont des voleurs rusés.

Et en nous éloignant, l’animal, constatant son désarroi, nous gratifie d’une moue triste et dubitative. Nous nous laissons apitoyer, mais fort heureusement, notre piroguier est un homme d’expérience ; il ne se laisse pas avoir.

Des adieux déchirants

De retour dans le village, nous sommes accueillis dès notre arrivée sur le ponton d’accostage par un aréopage de femmes parées de leurs plus beaux habits. Les femmes chantent en nous conduisant dans la hutte centrale.

De là, nous sommes placés autour de la piste. Les musiciens présents entonnent une mélodie rythmique. Le spectacle commence. Les femmes commencent à effectuer de nombreuses danses endiablées et nous délivrent une représentation de leur art tribal. Au travers de mouvements saccadés, elles se dandinent sur des schémas volontairement saccadés ; les percussions nous hypnotisent et nous ne parvenons pas à nous détacher de cette représentation envoutante.

Le départ

Une fois la représentation terminée, les salutations sont déchirantes ; nous serrons nos hôtes contre nous pour les remercier de leur accueil et de l’expérience immersive que la tribu nous a donné la possibilité de vivre.

Mon fils verse sa petite larme déchirante. La petite copine, qu’il ne reverra peut-être jamais plus est absente.

Et dans la pirogue qui nous emmène vers la modernité, des souvenirs pleins la tête, nos yeux s’embuent de toutes ces émotions que nous avons vécues. C’est alors que sur une petite colline, nous apercevons la jeune Amérindienne qui accoudée contre un arbre nous regarde nous éloigner. Il la voit ; elle le voit. Nous pouvons apercevoir malgré la distance que ses yeux semblent aussi embués ; un amour éphémère, innocent, juvénile qui marquera à jamais notre aventure. Pour elle aussi, ce fut probablement son premier baiser. C’est sûr, elle ne l’oubliera jamais. Et quand bien même, un océan les séparera, ils garderont en mémoire la mélancolie de l’instant.

Et en regardant mon fils de trois ans, triste de devoir quitter sa première histoire d’un amour dont il ne maîtrise pas encore les subtilités mais dans laquelle il s’est abandonné instinctivement, je me prends à rêver à une histoire qui ne pourrait être écrite que par des scénaristes hollywoodiens. Et c’est sur cette pensée que la pirogue fend l’eau et s’éloigne. Une scène de film…

 

 

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J’ai mangé du fugu, le poisson le plus dangereux au monde

J’ai mangé du fugu, le poisson le plus dangereux au monde

Alors que je me trouve à Tsuruoka dans le Nord du pays, Takeshi Suda, un des plus grands maîtres cuisiniers du Japon, me vante les mérites culinaires de sa région, connue pour être le chantre de la gastronomie japonaise. Au détour d’une conversation, l’homme m’invite à déguster un met de choix : du Fugu, le poisson le plus dangereux au monde. Je vous présente ainsi une des expériences culinaires les plus intenses de ma vie.

 

Le Nord du Japon est synonyme pour beaucoup de voyageurs, d’un territoire encore authentique, bien éloigné de la fureur et de la modernité des grandes villes japonaises. Pour découvrir un Japon ainsi traditionnel, à la limite de l’impérial, je parcours la région de Tsuruoka et dans le Samo aquarium, je fais la connaissance de Takeshi Suda, un chef exceptionnel qui m’invite à déguster du Fugu, un poisson aussi mythique que craint, du fait du poison qui coule dans ses chairs et qui peut tuer un homme qui aurait le malheur d’en goûter les parties contaminées.

Pour découvrir le récit voyage photographique complet de cette partie de la découverte du Nord du Japon, n’hésitez pas à vous rendre sur le lien suivant : https://hors-frontieres.fr/japon-nord-partie-1-2-les-monts-sacres-des-moines-yamabushis/

L’homme, visage juvénile sans âge parle posément, un Anglais impeccable. Vêtu d’une chemise ouverte légèrement, il se tient droit, un peu à l’instar de tous les Japonais que nous avons rencontrés. Sans savoir qui il est réellement, je lui présente mon travail dans le Nord du pays et anecdote après anecdote, il commence à me sourire et à se détendre. Un verre de Saké en entraînant un autre, il me tape sur l’épaule et me confesse que suite à la tempête s’étant abattue depuis plusieurs jours sur l’île, trois hommes d’affaire qui lui avaient réservé une table ont préféré annuler et qu’il se retrouve avec trois fugus au prix d’achat de 500 dollars chacun.

Face à mon étonnement quant au coût énoncé, il m’explique la rareté de ces poissons dans l’océan qui borde le pays et la difficulté pour les pêcheurs de les récupérer. Face au travail que je mène, il souhaite me récompenser en m’offrant non pas un, mais trois fugus qu’il va me préparer en sashimi après m’avoir dévoilé son art.  Je suis touché par tant de sollicitude et incline ma tête en guise de remerciement.

1) Un poisson au poison qui coule dans les entrailles

Poisson réputé dans la cuisine japonaise depuis au moins 2300 ans, le fugu est considéré comme un met de roi et par certain, comme le meilleur plat auquel un humain peut goûter. C’est d’ailleurs ce qui justifie en partie son prix. Mais pas seulement, car pour le travailler, les chefs doivent avoir suivi une formation s’étalant sur plusieurs années.

Le fugu, de la sous-espèce des poissons globes ou de son nom scientifique : « tetraodontidae » mesure en moyenne une vingtaine de centimètres et comporte 7 genres différents et 53 espèces ; il a la particularité d’être un des poissons venimeux dont le poison est mortel et sans antidote. Le foie du fugu, sa peau et ses parties génitales, contiennent de la tétrodotoxine, une toxine neurotoxique qui attaque le système nerveux et entraîne une mort certaine, le corps médical ne pouvant empêcher la propagation du poison dans le sang.

Les victimes en ayant ingéré ressentent des symptômes identiques à ceux d’un gaz neurotoxique. Les nerfs cessent de fonctionner, les muscles se bloquent et la mort par asphyxie survient, en général dans les 4 à 6 heures après l’ingestion.

Le fugu ne produit pas directement le poison mortel pour l’homme, qui résulte d’un processus interne conséquence de son alimentation, principalement des bactéries et des algues toxiques. Quand le poisson mange ces organismes, son système digestif conserve la substance toxique, la tétrodotoxine, dans son foie et dans d’autres organes. Ainsi le fugu devient lui-même toxique pour se protéger d’éventuels prédateurs. Précisons, sans misogynie de notre part que les femelles fugus sont encore plus toxiques que les mâles car elles stockent également du poison dans leurs ovaires.

Après une contamination, les symptômes commencent par l’apparition de picotements sur la langue. Rapidement, les muscles deviennent faibles et le sujet commence à présenter des difficultés à respirer. Jusqu’à ce qu’il ne puisse plus du tout bouger, attendant de manière inéluctable la mort.

Pour prévenir les intoxications, le gouvernement japonais qui interdit la vente du foie et des parties venimeuses des fugus a mis en place une législation qui encadre strictement la préparation de ce poisson qui peut évoluer en eau douce ou en eau de mer.  Seuls quelques cuisiniers sont autorisés à le préparer suivant une découpe précise, après avoir suivi une formation pouvant durer jusqu’à cinq ans et validé un examen précis dont le taux de réussite avoisine les 50 %.

Autre information importante. Le poison produit par le fugu est 100 fois plus puissant que le cyanure : 20 grammes de fugu suffisent à tuer à coup sûr un adulte.  D’ailleurs, une loi interdit encore aujourd’hui à l’empereur du Japon de manger du fugu, quelle que soit la partie.

 

2) Le fugu, un poisson laid et unique

Après avoir visité le Samo aquarium, je rejoins le chef dans sa cuisine ouverte sur l’océan. Autour d’une sorte d’estrade, vêtu de son uniforme de travail et de son gant en métal, afin de lui éviter toute coupure qui serait synonyme d’une mort certaine, il m’accueille en me montrant un tabouret qui lui fait face.

Un peu à la manière d’un chef d’orchestre, il contrôle de son centre de salle, tout le restaurant.

Sur le plan de travail, dans un panier : les poissons…d’une laideur sans pareille. Les yeux globuleux, une sorte de blob ayant trop fondu au soleil, ils ne me donnent pas envie. Leur peau semble suinter une espèce de liquide opaque et en fin de vie. Autant dire qu’ils ne présentent pas le majestueux de certaines espèces aquatiques, ni la grâce ou la beauté d’autres.

Posés sur le dos, leur forme allongée et bombée sur les côtés accentue leurs tâches noires, ce qui renforce encore un peu la niaiserie de leur regard. Lors de la répartition des gênes par Dame nature, pour sûr, ils sont arrivés en retard ! A la limite, en les regardant bien, on pourrait être à même de penser à un xénomorphe, ou du moins à une larve xénomorphe, référence directe à la série de films : « Aliens »

Voyant mon regard surpris fixant le poisson, le chef qui vient de poser sur la table, son couteau spécial : «  le fugu hiki » me répète pour ne pas que j’oublie : « fugu, fugu, fugu » tout en riant à gorge déployée.

Je prends alors conscience que devant moi, ce petit poisson informe à la laideur solide va me faire vivre l’expérience culinaire dont je rêvais, mais que je considérais inaccessible, seulement réservée à quelques privilégiés fortunés au courage mortifère.

3) Un art culinaire précis et solennel

Dans un silence de cathédrale, le chef place sur sa main gauche son gant constitué en fil de métal afin de le protéger d’une coupure qui signifierait la mort, le poison ayant été au contact du couteau pouvant se propager rapidement dans le sang du cuisinier.

Il entoure le poisson de ses mains et prend une inspiration. Il se saisit ensuite de son couteau qu’il retire de son étui à la manière d’un samouraï. Le geste semble si certain, si assumé mais si lent que j’ai le temps de pouvoir, sans les comprendre, lire les inscriptions gravées sur la lame.

Furtivement, il coupe les nageoires du poisson, puis l’incise au niveau de la tête, sectionne à plusieurs endroits la peau qu’il lui retire comme un vêtement. Le poisson ou du moins ce qu’il en reste est encore plus laid, son corps étant accentué par les vaisseaux sanguins qui semblent éclater les uns après les autres dans une réaction en chaîne.

Il lui sectionne ensuite la tête, la bouche, et lui retire les yeux en effectuant un scalp précis, chaque coup de couteau étant vif, sans hésitation.

De ma position, je pourrai croire que les coups sont portés au hasard, mais en réalité, la barbarie qui se projette devant moi est hautement assumée et c’est en ce sens, qu’elle est maîtrisée.

Le chef effectue quelques encoches sur le dessus du poisson qu’il découpe à plusieurs points du corps et en retire d’un trait l’intérieur.  Les ovaires sont retirés en premier : « Si tu goûtes ça, tu meurs… » En Anglais : « If you eat this, you will die »

Le chef continue en retirant le foie. Il n’hésite pas à gratter la chair de cet organe, cette partie du poisson provoquant de manière aléatoire quelques petits picotements sur la langue et étant en ce sens, appréciée des japonais.

Chaque coup porté au poisson est volontaire afin déjà de retirer les organes infectés, puis d’empêcher la propagation éventuelle du poison restant.

Lorsque l’intégralité de la partie infectée a été retirée, le chef lave avec soin le filet de chair qu’il est parvenu à extirper. Tout en gardant son gant.

4) Une attention particulière portée à la présentation

Une fois que le filet de poisson a été soigneusement rincé, le chef se saisit d’un couteau à la lame beaucoup plus fine. Il prend une autre inspiration et demande à ses équipes de lui porter une assiette de couleur noire.

Avec dextérité, il commence à couper de fines tranches dans le filet ainsi débarrassé de ses fioritures. Tranche après tranche, il commence à constituer sur l’assiette un puzzle qui prend forme. Les tranches sont si fines, de l’ordre du millimètre, que je peux parvenir à voir à travers.

Chaque morceau coupé est placé en longueur sur l’assiette en son côté extérieur. Il continue avec la même dextérité à trancher des morceaux de cette même épaisseur sur le poisson, qui disparaît rapidement.

Je ne peux qu’admirer morceau après morceau, ces riens qui deviennent un tout et forment une fois assemblés dans l’assiette, une sorte de plumage, qu’il sublime avec les morceaux d’une nageoire.

Puis après avoir posé sur l’assiette à différents endroits, de la pâte orange, il tourne l’œuvre vers moi. Je reconnais ainsi un cygne.

Avec le reste de fugu, qu’il taille en morceaux un peu plus gros, il constitue des nuages, qu’il agrémente de petits bouts d’un citron endémique à l’île.

Son œuvre d’art se termine effectivement avec la propagation, toujours millimétrée, de paillettes d’or sur ce tableau culinaire que je dévore des yeux.  Le cygne, les ailes déployées mérite son envol.

5) Un plat divin

Une fois son plat terminé, le chef, d’un geste de la main appelle plusieurs collaboratrices sortant de nulle part qui effectuent en quelques secondes, un dressage de table parfait.

Dans un petit bol en porcelaine fine, je place un peu de sauce soja, que je mélange à un peu de Wasabi.

Le chef place l’assiette à mes côtés et me regarde fixement. Je me saisis de mes baguettes et alors que je ne les maîtrise pas totalement, je parviens à attraper un morceau de ce plat qui, je dois le dire, créer en moi, une attraction irrésistible.

Malgré tout, je ne peux pas m’empêcher de ressentir une petite crainte. Mille questions me traversent l’esprit. Le questionnement qui survient avant une épreuve peut être redoutable. Il est généralement libérateur d’adrénaline, mais peut tout autant tétaniser son porteur. Et si avant de sauter à l’élastique, le câble cède ? Et si avant de faire une plongée, je me noie ? Et si malgré son talent, le morceau que je vais goûter est contaminé ?

Des milliers de questions apparaissent dans ma tête : « Dois-je le tenter ? Et si je ne le tente pas maintenant, vais-je le regretter ? Aurais-je un jour l’occasion d’en remanger ? Et si je ne vois plus mes proches ? » Quelle fin ! Mort après avoir mangé du fugu.

Je suis partagé entre l’excitation de goûter un plat mythique et la peur de me voir mourir. Mais, je sais aussi que cette expérience unique ne pourra être vécue qu’ici, en l’instant. Qu’ailleurs dans le monde, ainsi que me l’a confirmé le chef, il est strictement déconseillé de manger du fugu, qui plus est à un prix encore moins abordable.

Je ne peux plus reculer. Avec soin, je plonge mes baguettes dans l’assiette pour me saisir d’une partie de son aile droite. Le morceau est si fin qu’il tente de se substituer à mon emprise. Je redouble d’effort pour le maintenir solidement ; le faire tomber serait synonyme d’un échec aux yeux du chef.

Je plonge mes baguettes dans la sauce soja ; je laisse mariner quelques instants le morceau. Puis, je le dirige vers ma bouche. Je peux sentir l’odeur indescriptible de la chair qui se rapproche et frôle mes papilles gustatives. Je ferme les yeux.

Alors que le chef me regarde fixement, semblant attendre une réponse de ma part, je ne bouge plus. Le morceau sur ma langue commence à faire son effet. La sauce soja tout d’abord libère ses arômes, puis sans avoir besoin de croquer, le sashimi de fugu parvient à sensibiliser mes récepteurs.

Immédiatement, un sentiment d’extase m’envahit. Je ne sais pas ce qu’il se passe, ce qui se produit dans ma bouche, mais mes sens semblent en éveil. Je ne parle pas, je ne bouge pas un cil. Je profite de ce moment magique hors du temps.

Je ne parviens pas à mettre de nom sur ce ressenti, ni sur la texture de ce que je mange. Je me mélange les pinceaux et ne parviens pas à définir ce que je vis. Ou du moins, ce que mes papilles ressentent. En ce qui me concerne, je me sens bien, même très bien. Peut-être trop bien. J’en viens même à me questionner sur la réalité de ce que je vis. Peut-être aie-je ingéré un morceau contaminé ? Peut-être est-ce ce qu’on appelle communément : « le début de la fin ? »

C’est alors que je me reprends et croque dans le morceau, si fin, dont la moindre parcelle a été aspiré, un peu comme un enfant absorbe le sirop de sa glace à l’eau. Je relève mes sourcils. La texture se précise. L’élasticité du calamar, la tendresse du poulet, l’onctuosité du poisson… Un met sans nom, sans possibilité de se rattacher à une quelconque expérience. Un goût paradoxal. A priori neutre, mais prononcé. De base caoutchouteux mais résistant. Tout ce que j’ai pu connaître n’a plus court, les sens s’évertuent à donner une représentation cartésienne, mais comment décrire ce qui ne peut que se ressentir.

J’avale le morceau, puis béatement, je souris. Je lève mon pouce, signe de gratitude. Le chef se détend. Il se saisit à son tour de baguettes et goûte son plat. Il l’apprécie ; son regard en dit long sur la fierté qu’il ressent en cet instant.

Puis, je continue, encore et encore, sans m’arrêter. Je vis une sorte de pulsion, qui m’oblige à me servir…encore et encore…à l’instar d’un drogué, je ne parviens pas à contrôler cette envie qui me pousse à manger ce met divin.

Après une dizaine de minutes et bien la moitié du cygne consommé, je commence à être rassasié. Mes prises avec les baguettes que je maîtrise de mieux en mieux sont plus espacées. Je voudrai pourtant me dégoûter, pour être sûr de ne plus jamais avoir envie de toucher à ce plat, un peu pour conjurer le sort, du moins beaucoup pour ne pas avoir peur un jour, alors que j’aurai repris ma vie, d’en vouloir à un tel point que cette envie en deviendrait incontrôlable. Mais je ne parviens pas à me dégoûter. Le met est si fin, si délicat. Je ne parviendrai jamais à en retrouver ce goût.

Alors, je continue, bouchée après bouchée. J’humidifie un peu ma bouche tout de même afin de voir si aucun picotement ne vient perturber ce festin divin… Et je continue, jusqu’à terminer tout le plat. Le cygne est mort. Vive le cygne !

Je viens de vivre un rêve éveillé, l’accomplissement d’un souhait ultime gastronomiquement parlant. Toute la légende qui entoure ce plat typique n’est aucunement usurpée. Je dirai même que la réalité transcende le fantasme. Sans grandiloquence possible, sans hyperbole, ce plat, le meilleur que j’ai pu goûter montre ce que l’être humain sait faire de mieux.

Je quitte le restaurant en tentant de garder le plus longtemps possible les ressentis de cette expérience qui m’entourent et me couvrent.  Je m’en enveloppe et m’abandonne à eux.

Ma vie culinaire vient de se terminer avec ce repas qu’aucun autre ne pourra transcender. Je ne serai plus jamais le même.

496 Norvege

Se baigner dans l’océan glacial Arctique par moins 10 degrés

Se baigner dans l’océan glacial Arctique par moins 10 degrés

Nous avons décidé lors de notre voyage dans le Grand Nord norvégien, de vivre une expérience en nous baignant dans l’océan glacial Arctique. Nous vous racontons au sein de cet article les ressentis et les difficultés face au grand froid, mais également la fierté de l’avoir vécu.

L’océan glacial Arctique s’étend sur une surface d’environ 14 millions de km2, ce qui en fait le plus petit des océans sur la planète. Il recouvre l’ensemble des mers situées entre le pôle Nord et les régions septentrionales de l’Europe, de l’Asie et de l’Amérique, communiquant avec l’Océan Pacifique et l’Océan Atlantique.

En son centre, la banquise mesure jusqu’à 4 mètres d’épaisseur. Cette épaisseur est atteinte par le glissement de plaques de glace les unes sur les autres.  Il englobe factuellement de nombreuses mers : mer de Norvège, mer de Barents, mer Blanche, mer de Kara, mer des Laptev, mer de Sibérie orientale, mer des Tchouktches, mer de Beaufort, passage du Nord-Ouest, baie d’Hudson, baie James, détroit d’Hudson, mer de Lincoln, baie de Baffin, détroit de Davis et mer du Groenland.

De primes abords, si l’océan glacial Arctique attire les intérêts du fait des conditions extrêmes qui lui sont associées, il n’apparaît pas dans l’esprit général la volonté de s’y baigner. Un peu comme l’Océan Australe dans l’hémisphère Sud entourant le continent Antarctique.

Pourtant, dans les contrées scandinaves, se baigner dans l’océan Arctique ou dans un lac gelé sous des températures négatives, sans se risquer à parler de banalité, est courant. Ainsi, c’est cette expérience que nous avons tenté nous aussi, galvanisés par une amie norvégienne et surtout avec l’idée que si nous le refusions, nous n’aurions peut-être plus jamais l’occasion de la vivre.

 

 

Une idée de primes abords inconcevable

Alors que nous sommes arrivés en Norvège depuis plusieurs jours, nous avons pu côtoyer l’Océan Glacial Arctique en ne cessant jamais de le longer pour nous rendre jusqu’au Cap Nord, le point le plus septentrional du continent européen puis en rejoignant la ville d’Hammerfest dans laquelle nous retrouvons Katrine Naess, une amie qui travaille à l’Office de tourisme de la ville et avec laquelle nous passons la journée.

C’est alors qu’au détour d’une discussion, dans un Anglais correctement maîtrisé, un peu comme tous les scandinaves, que Katrine, une belle jeune femme, la trentaine assumée, nous parle de cette expérience, qu’elle pratique de temps à autres et dont elle vante les mérites sur la circulation sanguine.

Sur le moment, emmitouflés dans nos épaisses couches de vêtements, nous sourions à l’entente de cette expérience que nous laissons bien volontiers aux scandinaves. En outre, dès le souffle oral d’une éventuelle baignade, nos corps se refroidissent, poussés par un vent glacial.

Il est sûr que l’océan glacial Arctique, quand bien même mythique n’est pas un océan dans lequel, le visiteur a de primes abords l’intention de s’y baigner.   En outre, en rejoignant la Norvège, nous n’avons pas pensé…comment dire…à supprimer toute pilosité disgracieuse…la plage sous ces températures ayant été pour nous, lors de la préparation de notre voyage, au mieux un support instagramable, au pire, une folie inconcevable.

Alors en début d’après-midi, à Forsol, lorsque nous découvrons la plage de sable qui se trouve à 8 kilomètres d’Hammerfest et que nous trempons nos doigts dans l’Océan, avec pour seul objectif de n’y laisser que cette partie du corps, il ne nous apparaît pas en prévision de nous y baigner. Répondant ainsi par la négative avec une conscience claire, à Katrine, que l‘expérience ne restera fondamentalement qu’un rêve.

Une expérience unique

Pourtant, se baigner dans l’océan Arctique, en hiver, reste machinalement une aventure hors du commun et c’est finalement ce sentiment d’inachevé qui nous aurait accompagnés si nous n’avions pas répondu aux sirènes de l’appel qui , il convient de le dire, nous a animés, lorsque pour la énième fois, nous nous sommes interrogés pour savoir si nous allions sauter le cap. Et ce n’est qu’en fin de journée, bien couchés dans notre lit en plein cœur d’Hammerfest, que nous prenons la décision de répondre à notre amie. Et si ?

Nous l’appelons ainsi et lui donnons sans entrain notre réponse positive ; les smiley qu’elle nous envoie en guise de réponse nous prouve sa joie d’être parvenue à avoir converti plusieurs novices à une de ses activités favorites…ou du moins appréciées.

Une réflexion bien murie

En rejoignant l’extérieur de l’hôtel, nous prenons conscience du froid ambiant. Moins 10 degrés. Et en sentant le vent glacial sur la petite parcelle de peau que nous avons laissé découverte au niveau de notre visage, nous hésitons si tant est que son arrivée soudaine nous oblige à ne plus faire marche arrière.

Une volonté qui s’effrite néanmoins, lorsqu’elle nous soumet trois lieux pour effectuer notre baptême aquatique glacial : A Forsol, pour bénéficier de la plage de sable découverte en début d’après-midi, mais qui présente l’inconvénient de devoir prendre la voiture pour s’y rendre. Face à nous dans le port, avec une échelle par laquelle descendre, mais avec le danger de ne plus pouvoir remonter et toujours à Hammerfest, un peu plus loin sur des rochers glissants. Autant dire que nous choisissons la plage de Forsol, que nous rejoignons en une vingtaine de minutes en circulant sur une petite route perforant la nuit noire.

En arrivant sur place, il nous faut encore marcher quelques minutes sur un ponton de bois posé à même le sol pour arriver sur une plage éclairée simplement par la lueur de la lune qui nous fait face. Katrine nous explique la démarche à suivre pour vivre pleinement l’expérience. Tout d’abord, ne pas porter d’objets en métal, qui pourraient coller à la peau. Ensuite, ne pas stresser pour ne pas contracter inutilement ses muscles,lever ses mains au moment de l’immersion et surtout, ne pas mettre la tête dans l’eau, pour ne pas fragiliser son cou tout en ayant les cheveux mouillés, synonyme de refroidissement à coup sûr.

 

Une expérience encadrée

Nous retirons tout d’abord nos chaussures et faisons l’erreur de poser nos pieds sur le sable froid, ce qui nous glace instantanément le corps. Rapidement, nous nous plaçons sur une serviette et continuons de nous dévêtir.

Dehors, bercés par les petits soubresauts des vagues d’une mer tranquille et éclairée uniquement par la lumière naturelle lunaire, nous nous détendons, ce qui donne à notre expérience un côté intimiste ; nous retirons le haut et enfilons avec une grande célérité, les robes de chambre que nous avons empruntées à l’hôtel.

Un dernier regard de Katrine qui s’est également dévêtue nous donne le top départ de cette expérience unique.

Courage et résilience : quand le mental contrôle le corps !

Nous constituons deux groupes, puis nous entrons dans l’eau, qui commence à nous recouvrir les mollets, puis les genoux. Le froid nous donne l’impression de nous paralyser, mais nous tenons bons. Dans nos têtes, mille interrogations nous tiraillent, mais tant que nos cerveaux nous permettent cette réflexion, nous nous trouvons encore en vie. Un peu comme l’homme qui tombe du cinquième étage et qui à chaque étage se dit que tout va bien.

En nous engouffrant dans l’océan, le contact de l’eau avec notre maillot de bain, puis notre ventre nous tétanise. Je commence à contracter les muscles ventraux et parvient à respirer de manière saccadée. J’ai si froid, ce qui me donne l’impression d’atteindre un point de non-retour. Seule l’immersion pourra bloquer ce sentiment qui me gèle le sang.

C’est alors que je me décide à m’immerger en un seul coup, d’un seul tenant. Mais, sans parvenir à savoir pourquoi, une fois plongé jusqu’à la limite de mon cou, réflexe mécanique, je replonge, mais cette fois-ci jusqu’à la tête. Je sens l’eau glacée à la texture étrange de l’huile me couler le long des cheveux. Une plongée si incontrôlée qu’elle m’oblige à boire un peu de cette eau qui m’a fait si peur.

En retournant vers le rivage, j’avale encore le reste d’eau que j’ai dans la bouche ; l’eau glacée semble présenter un taux de salinité moins important que l’eau d’une mer plus chaude, sans que je parvienne à dire si le jugement de ce taux n’est qu’une impression due au froid.

En sortant de l’eau, je me sens en vie. Paradoxalement, je n’ai pas froid, mon adrénaline me réchauffant le corps. Je tape la main de Katrine, heureuse d’avoir converti des dilettantes tels que nous et rejoins la serviette encore posée sur le sable, tout en me saisissant furtivement de ma robe de chambre avec laquelle je m’empresse de me recouvrir.

Je reprends progressivement l’usage de mes membres endoloris par le froid et parvient même à me sentir bien, un peu comme si la circulation de mon sang en avait été mise à jour. Une véritable sensation salvatrice de mon corps que je parviendrai cependant à retrouver pleinement uniquement dans la soirée sous une douche brûlante et après avoir admiré en plein coeur de la ville, les plus belles aurores boréales de mon existence.

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2000 photos pour 15 ans de voyage autour du monde

2000 photos pour 15 ans de voyage autour du monde

Autour du monde depuis 15 ans, nous avons pu découvrir plus de 180 pays et territoires sur tous les continents de notre planète. Si cette aventure a commencé comme une envie de visiter tous les pays de la planète, l’objectif que nous avons aujourd’hui est de continuer de vous partager nos aventures et surtout de vous proposer au travers du site Hors-frontières que vous êtes chaque jour, plus nombreux à consulter et à suivre, un véritable guide toujours présent à vos côtés.

Afin de marquer le coup et mettre en avant les merveilles rencontrées, voici près de 2000 photos montrant pays après pays, les endroits les plus marquants que nous avons visités.

Le 01 juillet 2007, soit 7 ans avant la création du site Hors-frontières, nous avons commencé ce périple que nous savions intense. Durant tout ce temps, nous avons filmé et photographié le monde, tout d’abord pour développer un projet professionnel toujours en cours (https://hors-frontieres.fr/earth-le-film/) mais ensuite, pour vous informer du vrai visage de notre planète.

Et grâce à vous, grâce à votre confiance et grâce à votre soutien, nous avons pu développer suffisamment le site Hors-frontières, pour en faire un acteur incontournable du voyage et du tourisme.

Les chiffres parlent d’eux-mêmes : Près de 123 000 abonnés, 61 millions de vues et plusieurs centaines de milliers de lecteurs, qui nous suivent et nous utilisent pour découvrir le monde ou préparer leurs vacances au travers de nos différents supports :

Des articles professionnels comprenant en moyenne 6000 mots : https://hors-frontieres.fr/blog/

Des récits de voyage qui présentent à la manière d’une photothèque, chaque pays de la planète au travers des 300 000 photos disponibles : https://hors-frontieres.fr/recits-de-voyage/

Des vidéos au nombre de 11 000 qui découpent chaque pays de la planète pour en montrer la beauté et la réalité : https://hors-frontieres.fr/videos/

Des publicités tournées pour nos différents partenaires : https://hors-frontieres.fr/publicite/

Des vidéos de quelques minutes, qui résument en musique nos différents voyages : https://hors-frontieres.fr/world-tour/

Une sélection des photos les plus représentatives du monde : https://hors-frontieres.fr/photographies/

Alors, nous n’avons qu’un mot, lorsque nous voyons le chemin accompli, un chemin durant lequel nous avons grandi, nous avons peaufiné notre art, notre écriture, l’ergonomie de notre site : Merci !

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Earth, le film

Earth, le film

Earth, le film. La terre sur laquelle nous vivons est un fantasme, une impression ; ce que nous en découvrons à travers nos écrans de télévision ou lors de voyages courts séjours ne permet pas d’en vivre l’essence, d’en ressentir les particularités, de répondre à la question : que se passe t’il en ce moment à l’autre bout du monde ?

 

Pour les dizaines milliers de personnes ou de voyageurs qui nous suivent, sur notre Blog, sur notre chaîne Youtube, sur nos réseaux sociaux, le travail que nous menons pour présenter le monde dans sa forme la plus pure, la plus réelle utilise la vérité comme le gage le plus évident de la confiance qui nous lie.

Cette vérité fut ainsi à l’origine de cette volonté de développer le film : « Earth », un film que nous avons souhaité, il y a près de 15 ans, tourner dans les 197 pays de la planète, afin de posséder une trace de notre monde, ce monde dans lequel nous vivons mais que nous méconnaissons. Un peu comme si nous le pressions comme un fruit et que la quintessence s’écoulant n’était non pas ce qu’il y avait de meilleur, mais simplement la réalité que nos yeux par accoutumance ne pouvaient plus voir.

Le film : « Earth » est ainsi un film documentaire tourné en conditions réelles qui présente le monde tel qu’il est, sans stéréotype, sans cliché, juste dans sa forme la plus pure, la plus brute. En 2022, après 15 années de tournage dans plus de 180 pays, le film : « Earth » représente une journée sur la terre au rythme du temps qui passe. Aux quatre coins du monde, sur tous les continents, sous toutes les latitudes, une planète, un monde comme vous ne l’avez jamais vu.

Découvrez le monde comme vous ne l’avez jamais vu !

 

Développé en 2014, le site : « Hors-frontieres », qui comprend 300 000 photos et plus de 10 000 vidéos diffusées sur notre chaîne Youtube suivie par 123 000 abonnés, n’est que le prolongement de ce projet de film initial, qui vit aujourd’hui, en totale indépendance, grâce aux centaines de milliers de pages vues et aux dizaines de milliers de lecteurs qui nous suivent, représentant à l’heure actuelle, photos et vidéos comprises, plus de 61 millions de visionnages et faisant de nous, un des blogs les plus suivis et les plus actifs du voyage et du tourisme. Ayant même été récompensé par le prix international du Jasmin décerné en 2019, validant notre travail dans le développement touristique.

Car si à l’origine, nous avons souhaité développer ce film : « Earth », présentant en 197 minutes, les 197 pays de la planète, il nous est paru évident qu’en déployant une minute par pays, nous ne pourrions pas présenter le monde dans sa globalité, simplement au travers de ce support, en donner un aperçu. La création du site : « Hors-frontieres » fut ainsi une conséquence de cette volonté : pouvoir présenter le monde dans son intégralité et ne pas seulement, garder des rushs précieux dans le fond d’un tiroir. Au travers de ses récits de voyage, de ses vidéos et de ses articles complets, le site est ainsi le complément de ce projet, qui en juin 2022, en est à sa phase finale de tournage.

A) Earth, une histoire de chiffre en juin 2022

 

185 pays et territoires dans lesquels le film a été tourné

60 000 Gigas de rushs disponibles

2 000 000 kilomètres parcourus

15 années de tournage et de voyages

300 000 photographies prises

800 frontières franchies

2000 nuits passées hors de France

Des dizaines de milliers de personnes rencontrées

B) Promouvoir la différence

« Earth, le film » est ainsi une ode au voyage, à la découverte de l’autre. Un pas en avant qui présente l’Homme et montre que sa différence est un atout dont il ne faut pas avoir peur. Une véritable source de savoir qui a tant à donner. Un livre ouvert que nous pouvons découvrir sans nous priver. L’autre, si différent et pourtant si proche, si ressemblant. Il vit, il travaille, il rit, il pleure ; il naît, il meurt ; il protège son foyer, élève ses enfants. Il est catholique, musulman, juif, bouddhiste, athée ; sa peau est blanche, noire, mate. Il est ouvrier, cadre, chômeur. Quel qu’il soit, il mérite le respect et permet d’apprendre de sa différence.

C) Montrer la réalité du monde

Alors que de nombreux médias ont fait du monde, un terrain de jeu dangereux « Earth, le film » va à l’encontre de ces clichés en le présentant tel qu’il est et en s’attachant à ne pas rechercher le sensationnalisme morbide et péjoratif qui en représente seulement 1 %. Bien éloigné ainsi des images que nous avons l’habitude de voir à la télévision, « Earth, le film » pose son regard sur les 99 % de notre monde qui évoluent dans le respect de l’Humain et de la planète, et non pas au travers du prisme de la guerre et des catastrophes climatiques, de la tristesse et des larmes, des meurtres et des agressions.

D) Préserver la beauté de notre planète

Sous une trame de fond faisant la part belle à des décors fabuleux, oniriques, « Earth, le film » aura pour développement principal la découverte de l’intégralité des pays du monde, avec leurs paysages naturels, leurs splendeurs touristiques classées au patrimoine mondial, la vie quotidienne de leurs habitants et en fil directeur la nécessaire préservation de la planète. Mais, la beauté de ce film réside en la qualité des lieux visités, parmi les plus beaux du monde, filmés avec une caméra légère, ce qui renforce le côté spectaculaire des images, qui seront pour nombre d’entre elles, pour la première fois, exploitées dans un documentaire.

E) Parler de ceux dont on ne parle pas

La planète terre est un trésor et les pays qui la composent comprennent des habitants riches de fraternité.  Autrui, dans un hémisphère différent, sur un autre continent…Pays trop peu touristiques, trop éloignés, trop exotiques, aux conditions de vie trop rustres. Les quelques reportages diffusés à la télévision ne présentent qu’une partie de ces humains, ceux que les médias estiment vendeurs. Pourtant, partout dans le monde, des millions, des milliards d’Humains méritent qu’on parle d’eux car ils vivent tous sans le savoir la vie extraordinaire d’êtres ordinaires.

F) Un tournage à hauteur d’homme 

Des plus grandes villes aux plus petits villages, des endroits les plus touristiques aux sites les plus méconnus. A travers ses hommes, leurs créations, la faune et la flore, des endroits les plus faciles d’accès aux plus reculés, un véritable condensé de notre planète, de ses merveilles, de ses trésors « Earth, le film » vous présente le monde.

G) Une ode à la tolérance

« Earth, le film » est empli de rencontres. Un piroguier au Botswana, un tailleur de pierres en Tunisie, un homme d’affaires au Japon, un aborigène artiste en Australie, un paysan en Nouvelle Zélande, un cueilleur d’ananas en Polynésie, un imam au sultanat de Brunei, un cordonnier au Chili. Toutes ces pierres de la maison terre lui permettent d’être ce qu’elle est : un foyer de vie, véritable socle de sa propre respiration.

H) Une planète à nue

Des prises de vue réalisées en Afrique, en Asie, en Océanie, en Europe et en Amérique montrent des paysages variés et uniques. Du pôle Nord au désert de Namibie, de la jungle malaisienne au bush australien, de la mégalopole new-yorkaise à l’île de Pâques, « Earth, le film » montre sans ambages le monde dans sa sincérité la plus réelle.

I) Un matériel de tournage léger pour ne pas dénaturer le monde

« Earth, le film » est tourné avec une caméra légère afin de plonger le spectateur en pleine immersion dans un monde non dénaturé. Le but étant de ne pas empiéter sur le quotidien des habitants pour ne pas les diriger. Le nombre d’années de tournage du film permet aujourd’hui au réalisateur de bénéficier d’une grande expérience et de parvenir à effectuer des plans de grande qualité adaptés pour tout support de distribution, et ce avec une équipe réduite au maximum.

J) Epic productions, une société spécialisée dans la production de documentaires

EPIC productions est une société de production de films spécialisée dans le documentaire. La société est intervenue dans la réalisation de nombreux documentaires et autant de publicités. Elle développe aujourd’hui « Earth, le film » son œuvre la plus ambitieuse.

Les nombreuses publicités tournées sont disponibles au lien suivant : https://hors-frontieres.fr/publicite/

K) Mettre le film à disposition de tous les humains

Diffusé en multi supports, internationalement, le film : « Earth » en cours de prévente sera projeté au même moment sur l’ensemble de la planète.
Quand bien même, il sera distribué dans les salles de cinéma et diffusé à la télévision, il bénéficiera d’une sortie sur Internet afin de faire en sorte que chaque individu sur la planète ait la possibilité de découvrir la terre sur laquelle il vit et s’épanouie.

L) L’humanité

Durant notre tournage, nous avons pu faire la connaissance et filmer des milliers de personnes de par le monde. Voici un petit exemple de ces humains qui ont accepté de présenter au monde, leur quotidien et au travers de leur diversité, de nous montrer la beauté de notre différence.

 

M) Pays dans lesquels le tournage est terminé

 

Un objectif : tourner dans les 197 pays de la planète

 

En juin 2022, après 15 ans de voyage autour du monde, sur tous les continents, nous avons tourné dans près de 185 pays et territoires. Voici la liste partielle des pays qui ont accueilli notre tournage, accompagnée de photos permettant de donner un premier aperçu de ce que nous avons filmé

 

N) Nos partenaires

Depuis le début de notre aventure, près de 500 partenaires : offices de tourisme, voyagistes, chaînes de télévision, sociétés de production, entrepreneurs, agences de voyage, magazines, ont accepté de nous aider à développer notre projets. Nous les remercions de leur confiance et sommes fiers de pouvoir les compter parmi nos associés sur le site ou sur notre projet.

En voici quelques-uns.

 

294 France Somme Baie de Somme

Le domaine du Marquenterre, le visage de la baie de Somme

Le domaine du Marquenterre, un incontournable de la baie de Somme

 

Niché dans un écrin de verdure, le domaine du Marquenterre est un véritable havre de paix dont la fusion entre l’hospitalité et l’écosystème qui s’y développe est un atout indéniable pour découvrir la baie de Somme, une sorte de point central qui au travers des possibilités offertes, est un atout non négligeable pour un séjour réussi au sein d’un des territoires les plus visités du pays.

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10 France Moselle Halloween a Walygator

Fêter Halloween à Walygator : entre frissons et sensations

Fêter Halloween à Walygator, un Week-end entre frissons et sensations  

Alors que la pandémie de Coronavirus fait rage dans le monde, le parc Walygator en Moselle fête Halloween avec tout le savoir-faire qui est le sien. Respect des gestes barrières, port du masque, limitation du nombre d’entrées, tout est mis en place pour accueillir les visiteurs en cette fin d’année pas comme les autres.

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965 Oise

Oise : sur les traces de l’impératrice Eugénie

Oise : sur les traces de l’impératrice Eugénie

Alors que nous avions visité l’Oise, il y a près d’un an et découvert que l’impératrice Eugénie avait, durant son existence, marqué le département de son empreinte, nous avons voulu retourner sur ce territoire attachant le temps d’un Week-end et suivre ses pas. Prétexte également à la continuité de la découverte des incontournables du département.

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RDC Gorille Dos argenté

Rencontre avec les derniers gorilles des montagnes au Congo

Rencontre exceptionnelle avec les derniers gorilles des montagnes au cœur de la forêt du Congo

Durant mes nombreux voyages, j’ai vécu des expériences uniques : traverser l’Amérique du Sud, nager avec les baleines, vivre en immersion avec des Amérindiens, franchir la ligne de changement de date. Mais peu de ces expériences ne fut aussi intense que ma rencontre avec les gorilles des montagnes en totale liberté. Je vous conte ainsi cette expérience qui m’a marqué à jamais.

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Niue 18

J’ai franchi la date line, la ligne de changement de date

J’ai franchi la date line, la ligne de changement de date

Lors de ma traversée du Pacifique, j’ai pu vivre une expérience unique : franchir la ligne de changement de date et ainsi changer de jour durant la même journée. Du fait des vols inter-îles, je l’ai même franchie à trois reprises : deux fois dans le sens Ouest-Est et une fois dans la sens contraire, c’est-à-dire Est-Ouest. J’ai ainsi perdu par le jeu des méridiens, une journée dans ma vie en me rendant de Nouvelle-Zélande à Niue, pour finalement la gagner quelques jours plus tard en la refranchissant pour retourner en Nouvelle-Zélande, pour en perdre une autre définitivement lors de mon départ de Nouvelle-Zélande pour rejoindre les îles Cook. Voici quelques explications pour vous y repérer un peu plus sur cette International date line.

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177 Mauritanie

Mauritanie : Le festival des villes anciennes de Chinguetti 2019

Mauritanie : Le festival des villes anciennes de Chinguetti 2019

Le festival des villes anciennes est un festival mauritanien qui se déroule dans les villes anciennes du désert du Sahara dans la région de l’Adrar qui a pour centre économique et politique la ville de Atar. Cette année, en 2019, le festival qui dure une semaine se déroule à Chinguetti, un des carrefours culturels et commerciaux les plus importants du territoire. Nous y avons participé en compagnie du président de la République accompagné de ses ministres.

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267 France Vendee Puy du fou

La Cinéscénie, le spectacle ultime du Puy du Fou à découvrir

La Cinéscénie, le spectacle ultime du Puy du Fou à découvrir

Alors que nous avons découvert le Grand Parc du Puy du Fou, il n’était pas question de manquer la Cinéscénie, ce spectacle unique, récompensé à plusieurs reprises comme étant le spectacle le plus extraordinaire au niveau international. Nous avons assisté à ce show, un soir de juillet et il n’usurpe pas sa légende. Bien au contraire.

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90 France Puy du fou

Le Grand Parc du Puy du Fou, un des meilleurs parcs du monde

J’ai visité le Grand Parc du Puy du Fou, un des meilleurs parcs du monde

Situé en Vendée, le Parc Le Puy du Fou est connu internationalement pour la qualité de ses spectacles, un tour de force réalisé en absence de toute attraction génératrice d’adrénaline. Mais, l’intérêt du parc qui chaque année parvient à attirer un nombre de visiteurs exponentiellement croissant réside en une animation exceptionnelle basée sur le savoir et le spectaculaire.

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308 France Charente maritime

J’ai dormi pour la première fois dans un camping

J’ai dormi pour la première fois dans un camping

Département du Sud de la Vendée et bordant le littoral Atlantique, la Charente-Maritime est un territoire verdoyant à l’intérieur duquel, les campings dévoilent tout leur potentiel. Beaucoup moins impersonnels qu’un hôtel, ils sont intégrés dans le paysage naturel et possèdent en fonction de leur classification, toute une série d’équipements à la pointe du progrès et du ludique tout en s’inscrivant dans une logique de développement durable, avec des prix optimisés au maximum. Nous avons testé durant plusieurs jours un de ces campings : le camping : « A la Corniche »  dans la ville d’Angoulins et vous en relatons notre expérience.

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France Poitou-Charente Futuroscope Vue generale

Le Futuroscope, un des plus beaux parcs à thème d’Europe

J’ai visité le Futuroscope, un des plus beaux parcs à thème d’Europe

Situé dans la commune de Chasseneuil-du-Poitou, le Futuroscope a pour paradigme comme son nom l’indique le futur et au travers d’attractions innovantes, détonne dans le paysage du ludique généralement plus consensuel, parvenant à allier à la perfection le jeu et la didactique.

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149 France Pas de Calais Cote d'Opale

Nausicaá, le plus grand aquarium d’Europe

J’ai visité Nausicaá, le plus grand aquarium d’Europe

Situé à Boulogne-sur-mer, Nausicaá est le plus grand aquarium d’Europe. Mais, le parc aquatique n’est pas seulement une attraction pour visiteurs, il est également un sanctuaire de préservation des espèces marines. Nous l’avons visité durant une journée et vous en présentons de manière détaillée toutes ses spécificités.

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129 France Meurthe et Moselle

J’ai participé au festival des montgolfières à Chambley

J’ai participé au festival des montgolfières à Chambley

 

Se produisant à une fréquence biennale, le Mondial Air Ballon organisé par la société Pilâtre de Rozier s’est déroulé en 2019 à Chambley, dans le département de Meurthe-et-Moselle. Nous y étions et avons assisté en exclusivité au vol d’ouverture du festival.

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183 Tunisie prix du jasmin

Hors Frontières, lauréat du jasmin, prix international du journalisme

Hors Frontières, lauréat du jasmin d’or, prix international du journalisme

Alors que je ne m’y attendais pas, j’ai été contacté par le ministère du tourisme tunisien afin de recevoir un prix international du journalisme, remis lors de la première édition du tourisme de Tunis-Carthage à six journalistes sélectionnés pour le travail effectué sur la promotion de la Tunisie. Bien plus qu’un prix, il s’agit là de la consécration du travail fourni sur notre site depuis plusieurs années. Ce que je tiens à partager avec vous.

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146 Portugal Algarve Voyage groupe Agence Pret a partir

Dans les coulisses d’un voyage groupe au Portugal

Dans les coulisses d’une agence de voyage : voyage groupe au Portugal

Alors que depuis de nombreuses années je partais en indépendant, fustigeant tout voyage en groupe, j’ai fait la connaissance des responsables de l’agence Prêt à Partir, un des groupes d’agences de voyage les plus importants en France avec plusieurs milliers de salariés et un réseau présent sur l’ensemble du territoire.

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99 France Parc Sainte-Croix

Le parc Sainte Croix comme vous ne l’avez jamais vu

Le parc Sainte Croix comme vous ne l’avez jamais vu

Situé à Rhodes, dans le pays de Sarrebourg en Moselle, le parc Sainte-Croix qui s’étend sur 120 hectares est un parc animalier qui reçoit plus de 330 000 visiteurs par an en étant une référence en France et en Europe pour la présentation de la faune européenne et des espèces mondiales menacées. Nous avons visité ce parc en compagnie de ses soigneurs. Bienvenue dans cette réserve naturelle au cœur du département de la Moselle !

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915 Autoroute A4 Sanef

Les merveilles de l’autoroute A4 (Réseau Sanef)

Les merveilles de l’autoroute A4 (Réseau Sanef)

Riche de nombreux départements possédant chacun leur spécificité, la France est couverte par un réseau autoroutier dense, permettant aux automobilistes de se mouvoir en totale liberté. Néanmoins, si l’autoroute est une fin en soi, elle est également un moyen qui permet d’atteindre les moindres recoins de notre pays avec aisance et facilité. Nous avons ainsi choisi pour ce premier périple sur le réseau autoroutier Sanef, l’axe Strasbourg-Paris et découvert une partie des trésors se trouvant dans les départements traversés : de la Moselle, de la Meuse, de la Marne, de la Seine et Marne et de l’Oise.

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1076 Oise

J’ai testé la suite de l’hôtel 5 étoiles Tiara Mont Royal

J’ai testé la plus belle suite de l’hôtel 5 étoiles Tiara Mont Royal Chantilly

Bien des établissements hôteliers sont exceptionnels dans le monde. Mais peu peuvent se vanter de proposer concomitamment un environnement luxueux et une simplicité authentique. L’hôtel Mont Royal ou château Tiara, un établissement cinq étoiles aux portes de Chantilly y parvient. Nous avons testé cet hôtel et dormi dans une des suites les plus qualitatives de France.

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237 Tunisie prix du jasmin

J’ai testé un des derniers bistrots authentiques de Paris

La bonne franquette, un des derniers bistrots authentiques de Paris

 

Situé au coeur de Montmartre, le restaurant : La bonne franquette est un de ces établissements parisiens typiques qui ont grandement contribué à la notoriété de la ville au niveau international. Nous avons testé ce restaurant durant un jour d’été ensoleillé et avons ainsi pu profiter aussi bien d’une cuisine qualitative que d’un cadre agréable au coeur d’une des places les plus romantiques de la capitale.

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Parc Asterix Parc

Le parc Astérix, un parc familial par excellence

Le parc Astérix, un parc familial par excellence

 

Situé à Plailly, dans l’Oise, le parc Astérix est un parc d’attraction qui a pour thème le célèbre Gaulois moustachu imaginé et créé par Uderzo. Nous avons pu tester le parc durant une journée et profiter de ses nombreuses attractions

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39 Capture Sanef

J’ai testé le badge télépéage Liber-t de la société Bip&Go

J’ai testé le badge télépéage Liber-t de la société Bip&Go

Si circuler sur autoroute procure un avantage certain en terme de confort de conduite et de sécurité, le passage des péages est surtout synonyme de stress pour les usagers : perte du ticket, recherche de la monnaie, et ce sans compter les périodes estivales où les attentes peuvent parfois durer des heures. Après avoir subi ces désagréments, j’ai choisi de m’abonner au badge télépéage Liber-t de la société Bip&Go.

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Mauritanie Nomade

Comment organiser son voyage en Mauritanie ?

La Mauritanie : organiser son voyage au cœur du Sahara

Carrefour commercial, la Mauritanie est une porte d’entrée de l’Afrique, partagée dans un continent entre une double culture : maghrébine et africaine. Alors que le pays fut longtemps considéré de manière illégitime comme dangereux, un peu à l’instar de la Tunisie, celui qui fut autrefois un paria en étant déconseillé par le ministère des affaires étrangères français, devient aujourd’hui, un eldorado du tourisme authentique et traditionnel.

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21 France Puy de dome

Vulcania : un parc scientifique et ludique

Vulcania : un parc qui parvient à concilier le scientifique et le ludique

Situé en Auvergne, dans le département du Puy de Dôme, le parc Vulcania, fort de ses 17 années d’existence est un des sites touristiques majeurs français. Nous avons pu le tester durant une journée et parfaire notre connaissance des volcans de manière ludique

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339 France Wat 2019

Immersion dans le salon des blogueurs 2019 à Lille

Immersion dans le salon des blogueurs 2019 à Lille

Depuis quelques années, le salon des blogueurs, mis en place par Xavier et Florence Berthier au travers de la structure We are Travel est devenu un incontournable dans le monde du blogging voyage francophone.

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5 France Moselle Grange de conde

J’ai dormi au Domaine de la Grange de Condé, en Moselle

J’ai dormi au Domaine de la Grange de Condé, en Moselle

 

Situé dans la ville de Condé-northen en Moselle, non loin des villes de Boulay et de Metz, l’hôtel : « La Grange de Condé » est un établissement quatre étoiles possédant un restaurant gastronomique considéré comme l’une des meilleures tables du département. En voici le récit d’un voyage au coeur de la détente luxueuse à prix abordable. 

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