Nous arrivons à Chypre, après une heure de vol avec la compagnie El Al, en provenance d’Israël pour un peu moins de 200 euros par personne. Nous réservons une voiture au sein de la compagnie Astra, qui nous surclasse gentiment, pour un coût total de 200 euros pour trois jours ; nous n’oublions pas de réserver un GPS.
Nous remarquons que le volant de la voiture se trouve à droite et que la circulation se fait par la gauche. Un peu complexe au départ, je retrouve rapidement mes marques.
Nous arrivons en une heure dans la ville de Larnaca ; la nuit vient de tomber ; nous cherchons notre hôtel le Alexia hôtel appartement.
L’hôtel est propre et d’une classification quatre étoiles ; le personnel d’accueil est souriant et après avoir posés nos bagages dans nos chambres, nous nous dirigeons vers le centre ville.
Larnaca est une ville balnéaire festive, attirant les fêtards de toute l’Europe.
De nombreuses boutiques trônent sur le front de mer.
Le lendemain matin, nous nous réveillons difficilement et après un léger petit-déjeuner, nous arpentons le centre ville.
Les routes sont désertes à cette heure matinale.
Nous découvrons une magnifique petite église au coeur de la ville.
La ville n’est pas grande.
Elle présente l’aspect ancien des petites villes méditerranéennes.
Nous nous dirigeons vers le front de mer.
Le temps y est légèrement brumeux.
Nous garons notre véhicule.
Une petite mosquée typique est intéressante à visiter.
Les remparts du château se dressent face à la mer.
Un petit ponton perdu au milieu de cette immensité cherche des visiteurs.
Le petit port de pêche semble endormi.
Protégé d’une mer agitée.
Nous nous dirigeons vers le Territoire d’outre mer anglais : Dhekelia.
Nous nous éloignons de la ville de Larnaca.
Peu de voitures, pas de policiers sur le chemin.
Nous nous enfonçons dans la campagne chypriote.
Les routes sont bien dégagées.
Nous apercevons la base de Dhekelia.
Au Sud-Est de Larnaca, situé dans la partie Est de l’île de Chypre et avec pour frontières, une délimitation de l’ONU, ainsi qu’une partie du territoire de la république turque de Chypre Nord, nous arrivons dans la base anglaise de Dhekalia, considérée comme un territoire d’Outre mer anglais. Le drapeau de la base flotte dans le vent. Après avoir emprunté une longue route sur laquelle, nous circulons à l’anglaise, c’est à dire à gauche avec une voiture dont le volant est à droite, nous arrivons à un dernier rond-point qui marque l’entrée sur le territoire britannique.
Tout autour de nous, des panneaux interdisant les photographies et les captations d’image ; l’endroit est sensible, le territoire couvrant 81 km carrés, mais laissant un droit de passage aux populations autochtones.
Nous suivons la route, qui traverse la base. Les corridors sont omniprésents.
L’ambiance est étrange ; partout, des fils barbelés empêchent tout accès dans la garnison.
Nous arrivons, à franchir un point de passage et nous nous retrouvons à l’intérieur même de la base.
Nous préférons tout de même ne pas traîner. Une arrestation pour espionnage serait malvenue.
Nous continuons notre chemin et nous nous égarons, au cœur de la base.
Au fur et à mesure de notre progression, les militaires marchant ou circulant nous toise du regard ; ils se demandent ce que nous venons bien faire dans une base dénuée de tout intérêt touristique.
L’ambiance reste particulière, un pays circonscrit, ancré au cœur d’un autre pays. Etrangement intéressant.
Nous retrouvons notre chemin en rejoignant la route principale.
Nous nous dirigeons ensuite vers la crique de la base, afin de découvrir le clou du spectacle : la centrale électrique, dont la vue si particulière est optimale à un unique endroit, que nous parvenons à retrouver.
Nous abandonnons la voiture et arpentons la plage à pied.
L’endroit est reculé à souhait, juste pour nous permettre de nous ressourcer.
Nous reprenons notre véhicule et nous nous arrêtons, le temps de prendre une dernière photo.
Nous quittons Dhekelia, par une frontière tout aussi invisible que lors de notre arrivée. Une fois celle-ci visitée, nous revenons sans frontière sur le territoire de Chypre et en nous approchant de la frontière avec la république turque de Chypre nord, les miradors semblent bien plus présents, les deux pays étant toujours en conflit latent.
Certains panneaux montrent que ce conflit qui a éclaté suite à l’annexion sauvage par la Turquie d’une partie de l’île, n’est pas terminé.
L’ambiance est étrange, pesante à certains moments.
Et alors que la pluie vient de tomber, nous entrons dans une zone tampon, contrôlée par l’ONU.
En provenance du Chypre, nous arrivons à la frontière de la république turque de Chypre nord, appelée communément Chypre nord et non reconnue par l’ONU. Nous arrivons à la frontière, une zone sensible entre le pays et sa voisine : la république de Chypre.
Etant donné que le pays n’est pas reconnu internationalement, il ne fait pas parti de l’Union Européenne et de facto, nous avons besoin d’un visa pour y pénétrer sur le sol. C’est chose faîte gratuitement en quelques minutes.
Néanmoins, pour circuler, nous avons besoin d’une assurance supplémentaire d’un prix de 20 euros pour trois jours.
Nous franchissons la frontière.
Les fortifications sont omniprésentes.
La route est néanmoins déserte, si ce n’est les radars automatiques qui la jonchent, avec comme obligation de respecter la vitesse indiquée, sous peine de devoir payer les amendes correspondant aux infractions lors d’un retour sur l’île.
Nous nous dirigeons vers la ville de Famagouste, à l’extrême Est de l’île. Nous mangeons dans un kebab.
En face de nous, les remparts du château.
Une merveilleuse sculpture se trouve à l’entrée de la ville.
Nous pénétrons dans la ville.
Nous en visitons le château.
Nous nous rendons dans la vieille ville.
Nous apercevons la cathédrale.
Nous la visitons.
Les façades sont ornées de motifs divers.
Nous pénétrons à l’intérieur.
Nous nous rendons dans le centre ville.
Nous quittons la ville.
Nous nous rendons dans Nicosie, la capitale du pays.
Nous traversons quelques petites villes.
Mais, nous circulons principalement sur une route déserte.
Nous faisons après une heure, une halte dans la ville de Dortyol, qui comprend une superbe mosquée.
Nous traversons d’autres villes.
Une belle mosquée blanche se trouve à notre droite.
Nous arrivons enfin après une heure de route dans la ville de Nicosie, une capitale partagée entre deux pays.
Et nous nous perdons, les panneaux étant absents et les gens ne parlant pas Anglais.
Nous nous rendons dans la partie turque de la ville.
Une magnifique bâtisse administrative apparaît devant nous.
Nous visitons une mosquée.
Nous arpentons les ruelles du centre.
La vie bat son plein.
Nous découvrons une autre mosquée.
Nous visitons une dernière mosquée, puis nous rejoignons notre véhicule.
Nous essayons de quitter la ville et donc de rejoindre la République de Chypre, ou du moins la moitié de la ville qui représente sa capitale.
Nous sommes bloqués à plusieurs reprises.
Nous quittons la ville.
Nous entrons dans Chypre.
Après avoir visité la république turque de Chypre nord, nous repassons la frontière avec Chypre, dans la ville de Nicosie, la seule ville européenne à être partagée entre deux pays.
Nous arpentons la ville.
Nous en découvrons les petites places.
Ainsi que les grandes tours modernes.
Qui se marient avec les monuments plus antiques.
Dont une belle petite église.
Nous découvrons la branche administrative du monastère de Kikkos.
Une autre église est agréable à découvrir.
Nous quittons ainsi la capitale, en passant devant un cimetière gardé par des soldats de l’ONU, et dédié aux morts du conflit.
L’endroit est placide, bien éloigné des turpitudes politiques.
Nous nous dirigeons ensuite vers le centre de l’île.
La campagne chypriote est verdoyante.
De nombreuses variétés de sapins y poussent à profusion.
Nous dépassons certaines églises orthodoxes.
La route est toujours aussi déserte.
Les forêts de sapins refont leur apparition.
Et après deux heures de route, nous nous enfonçons dans les montagnes.
Le paysage est changeant.
Les petits villages nichés au cœur de la montagne sont agréables à découvrir.
Malheureusement pour les atteindre, il faut continuellement rouler.
Circuler sur des routes étroites.
Perdus au milieu d’une nature hostile.
Et apercevant à quelques endroits, les traces de la civilisation.
Mais, le brouillard qui se lève nous empêche de distinguer le paysage alentour.
Nous arrivons après deux heures de route, au monastère de Kikkos, un des plus beaux monastères du monde. Non loin de lui, un vendeur de produits régionaux. Nous achetons quelques victuailles.
Le monastère se dévoile dans la brume.
Sa façade travaillée le rend imposant.
Nous en faisons le tour.
Et en découvrons le jardin.
Au milieu du brouillard, il demeure mystérieux.
Nous pénétrons à l’intérieur.
Nous allons de surprise en surprise.
Les femmes doivent se vêtir de toges cachant leurs formes.
Le brouillard se dissipe.
Apparaissent subitement un moine accompagné de touristes.
Nous en découvrons les mosaïques.
Mosaïques qui ornent les murs.
Nous retournons dans la cour intérieure.
Le brouillard commence à se dissiper.
D’autres mosaïques ornent les murs d’un couloir qui mène aux chambres.
Nous traversons à nouveau la cour intérieure.
Et avons la chance de pénétrer dans une chambre d’un moine.
Nous faisons le tour du bâtiment.
Le brouillard qui s’était dissipé refait son apparition.
Pour nous abriter d’une légère pluie fine, nous arpentons les couloirs extérieurs du monastère.
Sur les murs, nous découvrons des peintures en excellent état.
Le monastère de Kikkos étant un des plus beaux au monde, il nous prend l’idée d’y dormir le soir ; nous nous adressons aux frères qui nous en donnent l’autorisation ; et ce gratuitement. Néanmoins, nous devons nous rendre à Limassol et sommes dans l’obligation de refuser in extrémis cette expérience. Nous quittons le monastère en n’omettant pas de saluer les frères qui y vivent.
Nous choisissons un hôtel classieux afin de nous reposer et séjournons au Royal Apollonia Beach, un hôtel cinq étoiles.
Nous nous levons avec une vue dégagée sur la mer méditerranée.
Des deux côtés de la jetée, la vue est magnifique.
Nous respirons l’air marin.
Nous prenons ensuite la route en direction du vieux Limassol.
La ville est une cité balnéaire très prisée.
L’ambiance est agréable.
Nous circulons sur la voie principale de la ville.
Nous nous garons à proximité d’une belle église.
Et arpentons de vieilles ruelles.
Nous apercevons le château.
Une belle petite place accueille les visiteurs.
Un peu plus loin, se trouvent une église et une mosquée.
Un minaret se voit de loin.
Nous quittons ainsi la ville de Limassol.
Pour nous diriger vers le territoire d’outre mer anglais : Akrotiri.
La fin des terres est une zone sensible.
Elle sert de réserve énergétique à toute l’île.
De ce fait, les photographies y sont interdites.
Nous dépassons des champs de pomelo.
Qui contiennent des arbres garnis.
Puis, nous arrivons au lac salé d’Akrotiri.
En provenance de Chypre, nous arrivons à Akrotiri, l’autre territoire d’outre-mer anglais. Nous traversons une frontière invisible.
Les premières maisons anglaises font leur apparition.
Les premiers barbelés, également.
Nous pénétrons dans la ville d’Akrotiri.
Le ville sert de résidence aux nombreux militaires de la base située un peu plus loin.
Les maisons sont neuves pour la plupart.
Nous découvrons les typiques pubs anglais.
Dans la ville, nous empruntons un chemin en terre battue, qui nous emmène devant un fort militaire.
La route continue.
Nous nous retrouvons face à une sorte de construction religieuse.
L’endroit est désert.
Au loin, nous apercevons le lac salé éponyme.
Et au bout du chemin, une petite chapelle.
Qui arbore fièrement le drapeau grec.
Akrotiri est un territoire particulier, puisque le territoire en plus de contrôler ses terres, contrôle l’accès à certains villages chypriotes. Nous nous dirigeons ensuite vers le cimetière.
Cimetière sous-jacent à une belle petite église.
Nous quittons la ville non sans nous être égarés auparavant.
Nous quittons la route.
Et atteignons un champ d’oliviers, à côté duquel se trouve un monastère dédié aux chats.
Nous arrivons ensuite au lac salé desséché d’Akrotiri.
Il surplombe la mer.
Qui s’étend à perte de vue.
La côte est sauvage et préservée.
Nous retournons quelques instants sur le territoire chypriote, sous contrôle d’Akrotiri et nous nous dirigeons vers la base militaire.
Nous dépassons un petit restaurant.
Nous nous approchons de la plage anglaise.
Nous pénétrons dans la base, plus précisément sur la plage d’Akrotiri.
Nous avançons vers la base.
Il n’y a pas de contrôle du territoire.
L’endroit est agréable car désert.
Nous nous asseyons sur le sol, circonscrits par les fils barbelés qui en interdisent l’accès.
Nous apercevons la base dans laquelle, des mouvements dévoilent la présence humaine.
Nous quittons Akrotiri, par une frontière tout aussi invisible que lors de notre arrivée.
Nous repassons devant des orangers.
Nous arrivons à l’aéroport ; nous déposons notre voiture et assistons à l’arrivée de plusieurs soldats de l’ONU, qui repartent en Argentine.
Après quelques contrôles, nous arrivons au duty free. Là, nous remarquons que les cigarettes coûtent plus chers en fonction du pays d’habitation d’origine. Le double, si ce pays fait parti de l’Union Européenne. Je négocie l’achat de deux cartouches avec un des soldats argentins et manque de louper mon départ ; je suis obligé à nouveau de courir pour attraper mon vol, après avoir entendu le dernier appel claironner. Nous quittons Chypre, une île surprenante aux paysages variés et à la population agréable et placide, encore marquée par les affres de la guerre.