Antarctique

Aucun visa n’est nécessaire pour se rendre en Antarctique.

Les revendications territoriales nationales étant mises en sommeil au sud du 60ème parallèle par le Traité sur l’Antarctique, aucune formalité de passeport ou de visa n’est nécessaire. Ces formalités peuvent toutefois s’avérer nécessaires en cas d’escale ou de transit dans un Etat étranger avant de se rendre en Antarctique.

Il est vivement recommandé, pour tout voyage sur place, de recourir aux services d’un opérateur spécialisé respectant les règlementations internationales et nationales de sécurité et de protection de l’environnement.

Pour tout voyage effectué par l’intermédiaire d’un opérateur touristique, il est recommandé de vérifier que cet opérateur dispose d’un permis d’activité délivré par l’autorité compétente de l’une des Parties consultatives du Traité sur l’Antarctique, garant du respect de la réglementation adoptée par la RCTA en matière de tourisme, de sécurité des personnes et des navires, et de protection de l’environnement. Les opérateurs affiliés à l’IAATO (International Association of Antarctica Tour Operators) sont en principe respectueux de ces règles.
• Pour les voyageurs indépendants, une autorisation d’activité dans la zone du Traité sur l’Antarctique doit être sollicitée et obtenue préalablement au départ, auprès de l’autorité compétente de l’une des Parties consultatives du Traité sur l’Antarctique. L’autorité française compétente est l’administration des Terres australes et antarctiques françaises (TAAF). Les formulaires de demandes d’autorisation d’activité peuvent être téléchargés sur le site des TAAF.

Tout voyage en Antarctique doit se faire dans le respect des «Directives pour les visiteurs de l’Antarctique», adoptées par la RCTA.

Les voyageurs présents en Antarctique doivent respecter les règlementations environnementales adoptées par la RCTA pour protéger les écosystèmes fragiles de cette région. Ces normes sont rappelées dans les «Directives pour les visiteurs de l’Antarctique».

Il est important de vérifier, avant le départ, s’il existe des règlementations spécifiques applicables aux zones dont la visite est envisagée. Cinq types de zones existent dans la zone du Traité sur l’Antarctique :

Les zones de droit commun, où s’appliquent les dispositions du Protocole relatif à la Protection de l’environnement et les règlementations adoptées par la RCTA.

Les zones couvertes par des « lignes directrices pour les visites de sites » sont des espaces fréquemment visités pour lesquels des règlementations spécifiques ont été adoptées.

Les « zones spécialement protégées de l’Antarctique »(ZSPA) sont des espaces auxquels l’accès est interdit à toute personne qui ne dispose pas d’un permis délivré par une autorité nationale compétente.

Les « zones gérées spéciales de l’Antarctique » (ZGSA) désignent des espaces auxquels l’accès est autorisé à condition de respecter des règles environnementales strictes.

Les « sites et monuments historiques de l’Antarctique » sont des zones et/ou des édifices aménagés et/ou construits par l’homme qui revêtent un intérêt particulier pour la compréhension de l’histoire du continent. Ces sites sont classés soit en ZSPA soit en ZGSA.