Les incontournables de la Guyane française : Forêt amazonienne et marais de Kaw

France du bout du monde, unique territoire de notre pays situé en Amérique du Sud, la Guyane française est un des départements français les plus intéressants que j’ai eu la chance de pouvoir visiter. Si lors de ma traversée complète de l’Amérique du Sud et de l’Amérique centrale, il y a quelques années déjà, j’avais pu découvrir en quelques jours ce territoire, durant ce voyage j’ai pu le visiter en prenant mon temps. De Cayenne à Kourou, des îles du salut à la forêt amazonienne en passant par les marais de Kaw, j’ai pu visiter ses lieux historiques, rencontrer sa population et tester nombre d’activités et de plats typiques.

Après plusieurs jours de voyage en Guyane française, nous avons pu visiter la ville de Cayenne et sa région, ainsi que la ville de Kourou de laquelle nous avons pu rejoindre les îles du Salut en découvrant le bagne de l’île Saint-Joseph.

Pour effectuer ce voyage, nous avons été beaucoup aidés par Sonia Cippe ainsi que par Alex Bathilde, du Comité du tourisme de la Guyane, dont le siège social se trouve à Cayenne, mais qui comporte également un bureau à Paris.

Nous avons été accompagnés durant tout notre voyage par Flavia Serve, qui travaille au bureau de Paris. Le Comité du tourisme de la Guyane basé sur Paris se trouve au 1 Rue Clapeyron, 75008 Paris. Le siège est joignable au 01 42 94 15 16 ou sur le site Internet : https://www.guyane-amazonie.fr

Pour découvrir la première partie de notre séjour en Guyane française en photos, n’hésitez pas à vous rendre sur le lien suivant : https://hors-frontieres.fr/guyane-francaise-partie-1-2-de-cayenne-a-kourou/

Pour découvrir la deuxième partie de notre voyage en photos, n’hésitez pas à vous rendre sur le lien suivant : https://hors-frontieres.fr/guyane-francaise-partie-2-2-de-kourou-aux-marais-de-kaw/

Cet article est le dernier de notre série sur la Guyane ; il conte notre excursion dans la forêt amazonienne ainsi que notre découverte des marais de Kaw.

Pour lire notre article sur la première partie de notre voyage en Guyane concernant Cayenne et sa région, rendez-vous sur le lien suivant : https://hors-frontieres.fr/les-incontournables-de-la-guyane-francaise-cayenne-et-sa-region/

Pour lire notre article sur la deuxième partie de notre voyage en Guyane concernant Kourou et les îles du Salut, rendez-vous sur le lien suivant : https://hors-frontieres.fr/les-incontournables-de-la-guyane-francaise-kourou-et-les-iles-du-salut/

Le trajet sur le fleuve Kourou

Nous quittons l’hôtel des Roches pour vivre une immersion dans la forêt amazonienne. Pour ce faire, nous rejoignons le camp amérindien Kalawachi visité durant le début de notre séjour, camp que nous devons dépasser pour rejoindre le parking de l’embarcadère. Nous avons réservé notre séjour de deux jours dans la forêt amazonienne avec une association méritante et professionnelle : l’association Papakai, qui est gérée par les saramacas, une éthnie du territoire qui fait partie de la culture des Bushinengue. L’association est joignable sur le site : https://asso-papakai.com 

Nous arrivons à l’embarcadère à côté duquel attendent de nombreux touristes. Alors que nous patientons, nous voyons arriver plusieurs filles vêtues de costumes traditionnels ; il s’agit des danseuses saramacas qui vont nous accompagner ; étant donné que nous sommes nombreux, nous allons effectuer ce voyage de près de deux heures partagés entre deux pirogues. Nous choisissons la pirogue constituée avec les locaux, se rendant sur le site pour travailler, dont les danseuses saramacas, qui à peine embarquées, commencent à mettre le feu sur le fleuve Kourou au travers de leur chant et de leur joie de vivre.

Il faut dire qu’à l’embarcadère, elles ne pouvaient pas rester statiques et nous ont déjà livré un petit aperçu de leur déhanché. C’est ainsi accompagnés de leur bonne humeur que nous naviguons sur le fleuve, qui dévoile sa végétation luxuriante au ralenti, le niveau de l’eau étant bas en cette période de l’année.

1188 France Guyane française
1199 France Guyane française

Alors que le navigateur qui se trouve en tête de pirogue conseille le capitaine du bateau sur les chemins à emprunter, nous en profitons pour nous détendre, bercés par les rayons de soleil qui caressent notre peau.

A la moitié du chemin, nous faisons une halte sur un petit îlot de sable afin d’effectuer une petite pause ; une corde accrochée sur un arbre sert de défouloir aux voyageurs…avant de reprendre notre route.

1215 France Guyane française

Il nous faudra près d’une heure de trajet pour rejoindre le camp Saut Léodate, qui se dévoile progressivement alors que nous grimpons la petite série de marche en bois qui nous mènent en son cœur.

1228 France Guyane française
1229 France Guyane française

Le camp Saut Léodate

Niché en plein coeur de la forêt amazonienne, facile d’accès, le camp est constitué de nombreux carbets, des sortes d’habitation en bois intégrés dans le paysage émeraude qui nous entoure. L’exotisme est total. Dans les carbets, des hamacs suspendus accueillent les usagers qui ont souhaité de manière ludique, découvrir la forêt amazonienne, pour une durée moyenne de deux jours sur place pour une somme de moins de 200 euros par personne, transport compris.

Nous faisons la connaissance de Sonia, une jeune fille pétillante à l’accent prononcé et au sourire ravageur. Elle nous conduit dans notre carbet et accepte de nous fournir un matelas afin d’agrémenter notre nuit.

Tandis que nous découvrons le camp, nous sommes appelés dans le carbet principal où plusieurs tables ont été installées. Nous nous voyons proposer un cocktail ainsi qu’un jus de fruit…et avec en supplément des glaçons en prime…dans le cœur de la forêt amazonienne, la présence de glace nous surprend, ce qui sublime le goût du cocktail.

1243 France Guyane française
1259 France Guyane française

Nous passons à table, un plat à base de poisson, pêché du matin dans le fleuve qui nous fait face. Nous faisons connaissance avec les membres du groupe, dont certains d’entre eux habitent dans le département et souhaitaient vivre une immersion dans le cœur de la forêt amazonienne.

1250 France Guyane française

Alors que nous digérons, nous voyons arriver un des guides, les bras chargés de poissons. L’homme, fier de sa prise nous désigne un de ses collègues, qui en ce qui le concerne tente désespérément de faire de même…après quelques essais infructueux, il abandonne la canne et se rabat sur un bon bain dans le fleuve. Je le rejoins alors que deux des touristes s’essayent au canoë.

1262 France Guyane française
1254 France Guyane française
1260 France Guyane française

Le décor environnant est fort intéressant ; au cœur de la forêt, le fleuve de couleur ocre s’écoule avec force, m’obligeant afin de retourner sur le bord à m’accrocher aux lianes présentes.

Une journée immersive dans la forêt amazonienne

Sonia, la responsable nous fait appeler pour nous faire vivre une découverte de la forêt amazonienne. Accompagnés de deux autres touristes, nous rencontrons son guide avec lequel, nous nous engouffrons dans la forêt, le trajet étant ponctué par de nombreux arrêts durant lesquels, l’homme nous explique l’attrait et l’utilisation des plantes et des feuilles dans un but thérapeutique et médicinal.

La forêt contrairement à ce que nous aurions pu penser n’est pas anxiogène ; aérée, elle se dévoile au gré de nos pas et nous comprenons mieux grâce aux explications données l’impact et l’importance de la biodiversité qui nous entoure. La forêt est précieuse et il se doit de la protéger correctement.

En continuant notre route, Sonia nous dévoile les coutumes de son ethnie, en insistant un peu pudique, sur le mariage des saramacas, des mariages qui s’effectuent suivant des rites ancestraux. Si le féminisme n’avait jusque-là que peu de place, l’avènement des femmes modernes a changé la donne au sein des ethnies. Le mariage polygame autrefois autorisé est aujourd’hui conspué. De l’avis même de Sonia, son futur mari n’a qu’à bien se tenir.

1283 France Guyane française
1287 France Guyane française

La soirée dans le camp Saut Léodate

En retournant au camp, nous rejoignons un des guides en train de préparer un bain ; pour ce faire, il chauffe différentes feuilles, dans une sorte de mixture…essentielle selon lui pour combattre les courbatures. Pour preuve de la qualité de sa préparation, il en boit devant nous, alors que nous sommes rejoints par les danseuses qui se déhanchent au rythme d’un chant qu’elles improvisent.

Nous effectuons une dernière baignade dans le fleuve et rejoignons alors que la nuit tombe, le carbet central où un bon repas nous attend à base de viande et de pâtes. Une fois le festin terminé, nous pouvons, bien enivrés par le rhum local, commencer les festivités.

1302 A France Guyane française

A l’aide de plusieurs tambours bursiningués, le son des percussionnistes recouvre les croassements des grenouilles que nous entendions jusque-là. Au gré des impacts, les invités se détendent jusqu’à l’arrivée des danseuses qui peuvent enfin effectuer une démonstration de leur art sensuel. Simplement, elles bougent leurs corps dans une danse hypnotique à laquelle, il est impossible de résister. Et dans un mélange parfait, danseuses et visiteurs se dandinent au gré de la musique…et ce jusque tard dans la nuit.

La société d’excursion Wayki village

Le matin, de bonne heure, nous prenons un petit-déjeuner avant de reprendre une pirogue qui parvient en moins de deux heures de temps, à retourner à l’embarcadère, où notre voiture garée sur le parking nous attend. Nous retournons à l’hôtel des roches afin de boire un bon café, puis nous reprenons la route en direction de Roura avec un petit arrêt dans un petit restaurant local où nous déjeunons sur le pouce.

Nous rejoignons le complexe de Wayki village, qui propose de belles balades en pirogue ; l’agence peut être contactée sur son site Internet : http://www.waykivillage.fr/ ou sur le 05 94 28 01 04 ; un email peut être également envoyé au waykivillage@orange.fr

Nous avions déjà testé la société, il y a quelques années lors d’une excursion qui nous avait permis de découvrir les spécificités de la végétation guyanaise. Nous sommes heureux de retrouver le propriétaire qui a décidé pour ses clients de créer un grand ensemble touristique en cours d’élaboration qui accueillera les visiteurs dans les années à venir.

En l’attente, nous en profitons pour nous détendre face à un fleuve qui dévoile ses courbes. Nous buvons un bon café et dégustons une glace alors que la température extérieure agréable à souhait nous permet d’en profiter au maximum.

 

Les marais de Kaw

Nous arrivons à l’embarcadère des marais de Kaw ; pour filmer en toute tranquillité, nous avons effectué une demande de tournage à la DEAL qui nous a répondu positivement près de deux semaines plus tard. Pour effectuer notre séjour dans les marais, qui représentent une zone protégée, nous avons fait appel à la société JAL voyages, qui se trouve 26 avenue du Général de Gaulle, Cayenne 97300, Guyane française ; l’agence peut être contactée au 00 594 594 31 68 20 ou sur le http://jal-voyages.com

Le territoire des marais de Kaw est situé à environ 70 kilomètres au sud-est de Cayenne sur les communes de Roura et de Régina en Guyane ; il englobe le petit village de Kaw. Avec une superficie de 94700 hectare, le territoire est la troisième réserve naturelle de France.

Cette réserve se compose essentiellement d’une zone marécageuse de savane flottante à Cyperus sp et à moucou-moucous, irriguée par la crique Angélique et la rivière de Kaw. Elle est uniquement accessible par voie fluviale.

Les marais de Kaw abritent des écosystèmes de mangrove, de savane inondable de forêt marécageuse et de forêt tropicale humide.

La flore compte des plantes carnivores qui capturent de petits organismes au niveau de leurs racines, et quelques espèces de jacinthe d’eau. Les espèces présentes dans la réserve sont endémiques comme l’Hoazin huppé, un oiseau ou l’Atipa, un poisson.

Parmi les mammifères, on compte 98 espèces présentes dans la région de Kaw dont 38 sont remarquables. La réserve naturelle compte 54 % des espèces protégées de Guyane comme le Cabiaï, le Lamantin, la Loutre géante, le Jaguar, le Singe hurleur, le Saïmiri, l’Atèle et le Tapir. Les amphibiens ne sont pas en reste et plus de 100 espèces sont représentées. Mais c’est au niveau des oiseaux, que la réserve se distingue avec la présence de près de 535 espèces.

D’ailleurs, après avoir embarqué dans une pirogue à moteur, il ne nous faut pas attendre longtemps, après avoir arpenté un décor somptueux, pour apercevoir notre premier Urubus.

1361 France Guyane française
1381 France Guyane française
1395 France Guyane française

A plusieurs, reprises, nous faisons un petit arrêt pour prendre le temps de découvrir les oiseaux qui s’envolent alors que notre présence se fait un peu plus visible au bout de quelques secondes

Nous continuons de longer une sorte de chemin tracé par la présence de l’eau et délimité par les herbes hautes des grandes prairies sur lesquelles broutent quelques vaches. Et alors que notre attention est vivace afin de ne rien louper du spectacle qui nous entoure, le soleil commence à se coucher et déploie ses robes étincelantes. Une véritable ode visuelle se joue face à nous et c’est dans un sublime feu d’artifice lumineux, que l’apothéose se déroule. Le ciel semble se perforer d’une couleur orange chatoyante et en arrivant face au Lodge dans lequel nous allons dormir, l’orange se transforme en rouge et dévoile une des plus belles scènes auxquelles nous avons assisté.

1404 France Guyane française
1410 France Guyane française
1415 France Guyane française

Le lodge Jal voyages

Dans les marais, deux lodges accueillent les visiteurs. Mais, de l’avis même des usagers, le lodge de JAL voyage est le plus qualitatif. Lorsque nous embarquons sur ce grand bateau flottant qui se dresse face à nous, nous sommes accueillis par deux femmes qui nous proposent un cocktail de bienvenue.

Le lodge est constitué de plusieurs chambres avec matelas, et de nombreux hamacs disposés dans une grande salle commune. Une suite nuptiale est disponible dans les hauteurs de la bâtisse ; la suite accessible au travers d’un escalier privatif comporte une terrasse qui donne sur les marais, ainsi que de plusieurs lits et d’une véritable salle de bain. Par chance, nous nous voyons attribuer cette suite.

1438 France Guyane française
1434 France Guyane française

Après avoir posé nos affaires dans notre chambre et pris le temps d’imaginer dans la nuit noire, les marais de Kaw, se dévoiler depuis notre terrasse, nous rejoignons la salle principale dans laquelle, nous mangeons, un repas simple constitué de produits locaux. Nous avons ainsi le temps de nous reposer et de sympathiser avec les autres membres du groupe.

Après le repas, nous nous voyons proposer une excursion en pleine nuit dans les marais afin d’admirer les caïmans, dont nous avons pu observer la présence non loin du Lodge avec un caïman de grande taille s’étant approché de nous.

Ayant déjà vécu cette expérience à plusieurs reprises au Brésil et au Panama, nous abandonnons le groupe pour profiter de notre terrasse. Nous buvons une bonne bière et admirons un beau ciel étoilé. Sur la terrasse, l’humidité ambiante commence à recouvrir l’intégralité du lodge et c’est tout humides que nous allons nous coucher.

Le lendemain matin, nous sommes réveillés par le chant matinal des oiseaux ; nous arpentons une terrasse glissante pour découvrir les marais de Kaw recouverts d’une épaisse brume, lui donnant un côté bout du monde intéressant. Nous rejoignons la salle de repas pour prendre notre petit-déjeuner constitué de fruits frais locaux, avant d’embarquer sur une pirogue pour retourner sur la terre ferme.

L’Amazone lodges Oyack

En retournant sur Cayenne, après un retour rapide, nous décidons de visiter l’Amazone lodges Oyack qui appartient également à JAL voyages. La structure de type lodge propose un ensemble de villas et de duplex  se trouve aux bords de l’Oyack ROURA, 97311, Guyane française ; les réservations peuvent se faire au 00 594 594 31 68 20.

Nous découvrons un complexe moderne constitué autour d’une belle piscine et non loin d’un fleuve éponyme en bord duquel il offre un confort appréciable après les nombreuses excursions praticables dans cette région riche en biodiversité.

La réceptionniste nous ouvre une habitation que nous découvrons. Au rez-de-chaussée, une petite cuisine permet aux résidents de se trouver en totale autonomie. A l’étage, une belle chambre constitue la suite familiale, la chambre des enfants se trouvant à l’étage inférieur. Pour parfaire les habitations, une terrasse prolongeant la chambre parentale donne sur le site, une vue d’ensemble.

En guise d’activités, le complexe propose des excursions et des jeux divers. En outre, il est mis gracieusement à disposition des résidents, des vélos électriques ainsi qu’une petite voiturette.

L’hôtel Montjoyeux Les vagues

Etant donné que notre vol décolle en fin d’après-midi, nous rejoignons notre hôtel : l’hôtel Montjoyeux Les vagues, que nous avons réservé pour une journée, afin de nous détendre. L’hôtel se trouve au Chemin Grant, Cayenne 97300 ; il est joignable au 05 94 30 20 20 ou sur le site Internet : http://www.montjoyeuxlesvagues.com

Nous sommes accueillis par la responsable, première vice-présidente du Club des hôteliers. Elle mandate son collaborateur afin qu’il nous ouvre les portes de son hôtel. Nous traversons une belle salle de restaurant à la décoration coloniale, avant de rejoindre un beau jardin verdoyant.

Traverser le jardin nous permet de nous rendre aux abords d’une belle piscine située face à l’Océan, dont la marée basse permet de découvrir les fonds marins ; les quelques trous emplis d’eau laissent penser à la carapace d’une tortue. Mais lorsque la marée est haute, l’endroit présente des côtés paradisiaques indéniables.

Nous découvrons notre chambre dans laquelle nous posons nos affaires. La chambre est spacieuse et comporte un lit central ouvert sur une terrasse sur laquelle se trouve une cuisine indépendante, qui donne sur le jardin.

Dans l’hôtel, plusieurs autres gammes de chambres permettent aux visiteurs de bénéficier de plus de confort pour des prix optimisés au maximum. Nous visitons ainsi la suite nuptiale, d’une grande taille et finement élégante.

1494 France Guyane française
1499 France Guyane française
1503 France Guyane française

Le restaurant Le Cosy à Cayenne

Nous n’avons pas le temps de nous reposer que nous rejoignons le restaurant Le Cosy, dans lequel nous avons un rendez-vous professionnel avec Alex Bathilde, le Directeur des Services du Comité du Tourisme de la Guyane.

En sa compagnie, nous pouvons ainsi faire le bilan de cette semaine de visite, tout en profitant d’un repas gastronomique qualitatif.

Alors que nous nous laissons tenter par un apéritif, la serveuse nous apporte le menu, dans lequel nous choisissons en entrée des gambas, en plat, une viande et en dessert, une glace.

Le repas est copieux et l’ambiance du restaurant porte bien son nom :  cosy, précieuse et chaude. Un restaurant de qualité, cependant difficile à trouver, les indications Internet sur sa localisation étant peu nombreuses.

1514 France Guyane française

Le voyage retour en classe économique avec Air France

Un repos de quelques heures dans notre chambre réservée en Day in plus tard, nous nous rendons à l’aéroport Félix Eboué et après avoir déposé nos bagages au comptoir d’enregistrement, nous franchissons les contrôles de sécurité et d’immigration…et ce quand bien même la Guyane est un département français, spécificité oblige. Tout autant une spécificité de nous voir imposer une réglementation limitative en termes de quantité de cigarettes et d’alcool pouvant être importés sur le territoire métropolitain.

Nous sommes appelés pour l’embarquement par une hôtesse au sourire ravageur. Elle nous souhaite un bon vol alors que nous rejoignons notre avion qui décolle à l’heure, la ponctualité étant chez Air France, une véritable politique d’entreprise.

Le vol est agréable, le plateau qui nous est servi est de qualité ; les produits sont frais et intelligemment travaillés. Ils ont du goût et ce plaisir de vol est renforcé par un personnel disponible et serviable.

Ainsi, depuis quelques années, Air France a su se renouveler pour faire face à une concurrence féroce des compagnies asiatiques et du Moyen-Orient. La nourriture lui permet de se placer sur la segmentation haute des compagnies les plus agréables avec lesquelles voler et les attentions du personnel naviguant a été repensé intégralement, permettant à la compagnie de briller au niveau international avec un service à la Française, véritable fleuron et fierté nationale.

Le bilan

La Guyane française fut une révélation. Rarement, nous n’avions pris autant de plaisir à découvrir un territoire. D’un point de vue culinaire, les produits travaillés sont frais et proviennent d’un circuit court faisant la part belle au local.

En ce qui concerne les sites touristiques, ils sont nombreux et faciles d’accès, tout en restant dans des gammes de prix raisonnables.

Mais là où la Guyane s’avère la plus surprenante, c’est au niveau de son accueil ; les gens sont charmants et ils ont l’habitude de vivre dans une sorte de symbiose, sans prendre en compte les différences. Une véritable philosophie de vie à suivre.