En provenance de Sydney, nous nous trouvons à bord d’un avion en direction du Vanuatu.
L’avion a plus de 2 heures de retard ; le vol doit normalement durer 3 heures et il coûte 300 euros.
Nous atterrissons tard dans la nuit à l’aéroport de Port Vila.
En tant que Français, nous obtenons un visa gratuitement sur présentation d’un billet retour qu’on ne nous demandera pas.
Nous récupérons nos bagages et passons les fouilles des douaniers.
A l’extérieur, étant donné qu’il fait nuit noire, nous prenons un chauffeur de taxi qui nous conduit pour 10 euros jusqu’à notre hôtel.
Nous arrivons tard dans la nuit à notre hôtel : le Waimelmelo guest house ; l’hôtel de basse facture coûte 35 euros la nuit.
Le lendemain matin, nous nous dirigeons vers l’aéroport.
Nous retournons sur la route principale.
La gérante de l’hôtel qui nous a accompagné arrête un bus qui nous conduira à l’aéroport pour 2 euros.
Les bus conduits jour et nuit appartiennent à des particuliers ; il n’y a pas de transports officiels sur l’île.
De l’île de Efaté, nous rejoignons l’aéroport pour les vols nationaux.
Nous embarquons avec la compagnie Air Vanuatu en direction de l’île de Tanna.
Nous arrivons à l’aéroport et procédons à l’enregistrement de nos bagages.
Nous profitons de l’attente pour nous restaurer à la buvette de l’aéroport.
De nombreux stands proposent des excursions à la journée sur de nombreuses îles du Vanuatu.
Nous découvrons les packaging proposés. Ils sont un peu onéreux. Mais pratiques pour les touristes en manque de temps.
A l’extérieur, nous sympathisons avec deux jeunes femmes, amoureuses du pays. Il faut dire qu’elles viennent de la Nouvelle Calédonie voisine et connaissent bien l’île de Tanna pour en avoir fait leur destination phare, destination qu’elles proposent à des voyagistes en tant que tour-opérateur, spécialisé sur cette destination.
Maggy travaille pour la compagnie Eden plus et est joignable au 00 687 289 798 ou au maggy@edenplus.nc
Brigitte Brou, quant à elle est incontournable pour les voyages en direction des îles du Pacifique, proposant des voyages époustouflants pour des prix raisonnables ; elle est joignable au 00 687 25 22 33 ou sur brigitte.eden@canl.nc Son site internet est le www.edentours.nc
Nous sommes appelés pour procéder à l’embarquement.
L’avion de la compagnie est petit, mais bien entretenu.
Néanmoins, les sièges sont un peu usés.
Nous survolons l’île de Efaté.
Le décollage s’effectue sans turbulence.
L’île de Tanna se trouve à prés de deux heures de vol de la capitale Port Vila.
Nous en profitons pour nous reposer un instant.
Le ciel ne comporte pas de nuage.
Nous survolons à présent l’Océan Pacifique.
Les côtes de l’île de Tanna apparaissent.
Une brume mystérieuse envahit l’atmosphère.
Elle se dissipe et laisse place à une île sauvage.
L’avion se pose sans encombre.
Il effectue un tour de piste.
Un léger vent d’Ouest souffle.
L’hôtesse paraît soulagée d’être arrivée.
L’aéroport de l’île n’est pas grand.
Les bagagistes s’affairent.
Nous patientons dans l’aéroport, le temps qu’ils déchargent les soutes. Cette démarche prend du temps, car malgré la taille de l’avion, les soutes sont chargées. En effet, l’île de Tanna, assez éloigné de la capitale nécessite des besoins que seulement l’avion et le bateau peuvent résoudre. Le bateau ne passant qu’une fois par semaine, l’avion est le moyen le plus facile de transporter les diverses marchandises nécessaires. Il faut dire que la fréquence des vols est de l’ordre de trois, voire quatre vols hebdomadaires.
Nous faisons connaissance avec l’île.
Nous sortons à l’extérieur de l’aéroport.
Nous sommes rejoints par Mike, le propriétaire de bungalows se trouvant à proximité du volcan Yasur, un endroit unique dans le Pacifique. Le prix de la nuitée est de 22 euros, et Mike est un guide hors du commun. Par contre, le déplacement de l’aéroport doit se faire par un chauffeur privé et coûte approximativement 40 euros l’aller et retour.
Le nom de l’hôtel de Mike est le Tanna view bungalow Yasur. La réservation d’une nuit peut se faire sur le site hostelworld ou directement par le biais de Mike qui peut être joint au 006785640197, au 006787730397 ou sur le tannayasurviewbungalow@gmail.com.
Je fais la connaissance de Mike.
Nous chargeons les bagages dans le pick-up, seule possibilité de se déplacer dans la jungle.
De nombreux pick-up attendent les touristes pour les emmener dans des hôtels en bordure de l’aéroport.
Mais ces hôtels ne possèdent pas le charme des bungalows de Mike.
Nous continuons d’attendre le chauffeur qui réceptionne un colis envoyé par la famille qu’il possède sur l’île d’Efaté.
Une fois arrivé, nous pouvons partir.
Nous dépassons en les traversant quelques petits villages.
Tout au long du chemin, quelques huttes sont disséminés.
Malgré la tempête survenue quelques mois plus tôt, l’île de Tanna s’est reconstruite.
Nous arpentons une piste de terre.
Mike nous explique les conditions de vie sur l’île.
Une légère brume recouvre les champs alentours.
Beaucoup d’arbres sont couchés.
La route est cahoteuse.
Nous sommes dépaysés totalement.
Sur le bas côté, quelques hommes nous observent.
Il faut dire que les passages de véhicules ne sont pas nombreux.
Les maisons sont dispersées tout au long de l’île.
Et la route devient de plus en plus difficile d’accès.
Nous entrons dans un autre village.
Certains arbres ne possèdent plus de feuilles.
Mike nous raconte les destructions de la tempête.
Et l’abandon de l’île par le gouvernement.
Pourtant, l’île est touristique.
Nous arrivons aux abords de Lenakel, la capitale de l’île.
Les maisons semblent un peu plus modernes.
Des câbles permettent aux habitants de capter Internet et le téléphone.
Ainsi que l’électricité.
Ce qui n’est pas le cas de tous les villages de l’île.
A plusieurs reprises, nous franchissons des rivières.
Le transport en 4/4 est le seul possible.
A chaque pluie, les routes sont impraticables.
Nous nous arrêtons dans un petit magasin.
Il s’agit d’un des seuls commerces de l’île.
Les rayons sont très peu fournis.
Nous patientons, le temps que le chauffeur termine ses achats.
Ainsi que Mike, qui prépare dans son hôtel, le repas pour ses clients.
Nous pouvons repartir.
Nous continuons notre route.
Les soubresauts reprennent.
Nous découvrons un stade de football.
Nous rencontrons des enfants.
Ils sont heureux de nous voir.
Ils nous proposent de la marchandise à acheter.
Le chauffeur achète quelques carottes.
Nous apercevons le volcan Yasur.
Yasur est un volcan unique au monde ; en éruption continue, il recouvre l’île de ses fumées compactes.
Le tout, niché au coeur de la jungle.
Il s’agit d’un des volcans les plus accessibles au monde.
Enfin, c’est sans compter sur les quatre heures de trajets ne voiture depuis l’aéroport.
Le spectacle reste tout de même grandiose.
Nous nous enfonçons dans l’île.
Des petits commerces vendent du mazout.
Ce sont les enfants qui servent de vendeurs.
Toute la journée, ils attendent les clients.
Un éboulement de terrain a creusé la route.
A quelques reprises, nous circulons sur une route goudronnée.
Mais cette route presque moderne laisse rapidement la place à la boue et à la terre.
Un dernier virage.
Nous arrivons dans la vallée de la lune.
Le sol change radicalement.
Des tonitruants grondements se font entendre.
Le volcan Yasur se dresse devant nous.
De manière périodique, le volcan gronde.
Une odeur forte se laisse sentir.
Le sol est recouvert de sable volcanique.
La fumée qui provient du volcan redescend.
Nous admirons le spectacle.
Le chauffeur nous enjoint à continuer ; nous reviendrons au volcan un peu plus tard pour en découvrir le sommet.
Nous contournons le volcan.
Nous en découvrons un autre côté.
Peu de végétations au sol.
Une petite rivière se trouve devant nous.
Nous la franchissons.
Le 4/4 parvient à passer.
Le sol est constitué de différentes strates.
Nous nous éloignons du volcan.
Nous continuons dans la jungle.
Un panneau nous indique l’entrée du territoire de Mike.
Seul, au milieu de nulle part.
La végétation laisse place à un jardin naturel.
Un gros arbre marque l’entrée de la propriété habitable.
Mike nous présente sa femme.
Nous découvrons les bungalows.
Un gros arbre déraciné suite à la tempête est utilisé comme objet de décoration ; Mike nous montre ainsi la débrouillardise des habitants de l’île.
Les bungalows possèdent tout le confort nécessaire.
La vue est sublime.
Un spectacle grandiose aperçu de notre fenêtre.
Le volcan Yasur gronde.
Mais toutes les cinq minutes, une éruption un peu plus grande survient.
En contrebas, la jungle.
Elle s’étend à perte de vue.
Et en son coeur, une rivière.
Le volcan ne se lasse pas d’être regardé.
Nous nous sentons bien au milieu de ce havre de paix.
Nous sommes appelés par Mike.
Mike nous écrit ses coordonnées sur un papier.
Il nous fait également visiter sa propriété.
Il est à notre petit soin.
Son père, guide au volcan arrive.
Nous le suivons.
Le chauffeur qu’il a appelé accepte de nous conduire au sommet du volcan.
Nous retraversons la vallée de la lune.
Nous faisons une halte au contrebas du volcan.
Nous continuons notre route.
Nous en contournons le flanc.
Nous arrivons vers l’entrée qui mène au sommet.
Il nous faut payer une somme de 30 euros pour en obtenir l’accès.
Cet argent sert aux populations locales dans la rénovation des routes.
Nous nous garons aux pieds d’un grand arbre.
Nous patientons.
Nous obtenons notre ticket d’entrée.
Le tout, face à une statue qui ne baisse pas le regard.
Nous continuons en voiture jusqu’au sommet.
La route est mauvaise ; une légère pluie fine commence à tomber.
Nous garons notre véhicule.
Franz, un Allemand qui partageait notre voiture a oublié son pull.
Il a froid ; il faut dire que les températures sont assez basses.
Un petit chemin nous permet de grimper jusqu’au sommet.
Nous abandonnons notre voiture.
Quelques touristes se trouvent déjà en haut du volcan.
Nous surveillons nos pas pour ne pas trébucher.
Nous découvrons une boîte aux lettres unique, située sur les flancs du sommet.
Nous continuons notre ascension.
Arrivés ua sommet, un spectacle édifiant s’offre à nous.
Nous en faisons le tour.
Le volcan dont l’éruption peut aller jusqu’au niveau 4 est relativement calme.
Le guide nous apprend qu’il se trouve au niveau 2.
Nous pouvons nous approcher du bord, mais il nous est déconseillé de descendre à l’étage inférieur.
Pour plus de sécurité, nous restons à l’étage supérieur.
Le volcan est constitué d’une cuvette et de deux étages.
Le guide nous raconte qu’il y a deux ans, deux touristes chinois ne l’ont pas écouté.
Ils sont descendus à l’étage inférieur.
Une projection de magma les a découpés en deux.
Nous nous asseyons et profitons du spectacle.
Le vent se lève ; une épaisse brume nous recouvre.
Une odeur forte et tenace de brûlé nous emplit les narines.
La fumée ne s’arrête pas.
Regarder en contrebas nous donne le vertige.
Au fur et à mesure où la luminosité baisse, les couleurs rougeoyantes de la lave apparaissent bien plus visibles.
Nous attendons impatiemment chaque éruption.
Les premières projections se laissent découvrir.
Nous ne perdons pas une miette du spectacle.
Un spectacle qui grimpe en intensité.
Nous pouvons ressentir la chaleur du magma.
Nous ne sentons plus le froid ambiant.
Les grondements se font de moins en moins espacés.
Nous sommes rejoints par Brigitte, la tour opérateur.
Nous pouvons assister à ce spectacle, un des plus beaux de notre vie.
L’air et la terre fusionnent.
Nos sens sont en éveil.
Notre vue se brouillerait presque.
Un feu d’artifice grandeur nature.
Nous sommes ébahis.
Le silence règne ; seulement perturbé par les grondements de cette masse de la nature.
Le volcan nous donne l’impression d’être en vie.
La nuit amplifie nos sentiments.
Nous ne perdons pas une miette de ce spectacle.
Nous nous sentons privilégiés d’assister à ce réveil du monstre.
Et contre nos grès, nous rentrons.
Après une courte nuit, encore marqués par cette expérience, Mike, le guide nous réveille.
Après un solide petit déjeuner, nous le suivons.
Il nous emmène à pied dans un petit village.
Nous croisons quelques habitants, enjoués de notre présence.
Et dire qu’il y a quelques années, une légende contant la mort d’un touriste, dévoré par une tribu sur l’île s’est propagé comme une trainée de poudre.
En rencontrant ces gens généreux, nous ne pouvons l’imaginer.
Nous retrouvons le chauffeur de la veille. Il nous présente sa famille.
Dans son village, les poules se trouvent en liberté.
Quelques huttes sont dispersées.
D’autres en construction.
Les villages sont aidés par le gouvernement central.
Nous en arpentons les rues.
Nous découvrons une vaste place sur laquelle se regroupent les hommes.
Les gens sont d’une gentillesse outrancière.
Une gentillesse gratuite.
Chaque personne nous sourit, nous invite à passer quelques instants en sa compagnie.
Nous traversons le village.
Nous continuons notre chemin.
Le chef d’un autre village nous accueille.
Il nous explique que son village est en pleine reconstruction.
La dernière tempête a crée de nombreux dégâts.
Nous faisons la connaissance d’un jeune enfant.
Ses soeurs tressent les feuilles de palmier.
Alors que lui, les coupe.
Le savoir faire est ancestral.
Juste à côté, un homme handicapé joue aux billes sans se plaindre.
Il fait preuve d’une grande résilience et possède le respect de toute sa communauté.
Nous continuons notre route.
Nous arrivons au village Imao.
Nous croisons des villageois en tenue traditionnelle.
Dans les fourrés, les habitants se préparent.
Il faut dire qu’ils ne vivent pas dans cette tenue toute la journée.
Ils la vêtent lorsque des étrangers sont de passage.
Nous les suivons ; les villageois se sauvent afin de ne pas nous montrer leur tenue de ville.
Lorsqu’ils ne peuvent plus reculer, un éclat de rire résonne dans la forêt.
Nous les laissons se changer et rejoignons la place centrale du village.
Des enfants nous tiennent compagnie.
Les femmes arrivent, belles et courageuses, dans leur tenue traditionnelle.
Elles se préparent.
Les enfants patientent sur le côté.
Après nous avoir offert un collier de fleur, elles se réunissent.
Des chants commencent à émerger.
La danse débute.
Nous sommes comme hypnotisés.
Nous n’en perdons pas une miette.
Après trois danses, nous sommes conviés au milieu des villageoises.
Nous saluons nos hôtes et reprenons le chemin du retour.
Nous grimpons à l’arrière du pick-up qui doit nous emmener à l’aéroport.
Nous faisons une halte dans un petit hameau.
Le propriétaire nous explique qu’il construit ces huttes de ses mains afin d’accueillir les touristes.
Juste en face du volcan.
Nous remontons dans le pick-up.
Nous retraversons la jungle.
Nous repassons par la vallée de la lune.
Nous retraversons une rivière.
Le pick-up parvient à passer.
Le volcan s’éloigne.
Nous sommes en compagnie de plusieurs voyageurs.
Après deux heures de route, nous arrivons à Lenakel, la capitale.
Les voyageurs en profitent pour effectuer quelques courses.
Arrivés à l’aéroport, nous apprenons que notre vol est annulé.
Les voyageurs s’agglutinent ; personne n’a été prévenu, alors que la compagnie connaît l’annulation depuis la veille.
Une famille d’australien nous enjoint de les suivre ; ils ont affrété un petit avion charter; la somme qu’ils nous demandent pour monter avec eux est astronomique : prés de 400 euros, alors que nous disposons de nos billets.
C’est alors que la compagnie Air Vanuatu a affrété un petit avion d’une dizaine de places, bien entendu déjà complet.
A cet instant et malgré nos insistances, nous sommes bloqués sur l’île. C’est alors que Brigitte, la tour opérateur de Nouvelle Calédonie que nous avions rencontré quelques jours auparavant fait marcher son réseau.
A la dernière minute, le pilote de l’avion nous pèse et remarque que nous ne dépassons pas le reliquat de poids maximal requis par l’appareil ; il nous autorise à monter à bord de l’avion.
Nous embrassons Brigitte, notre bienfaitrice ; l’avion décolle ; nous pouvons quitter l’île de Tanna. La famille d’Australien décolle également dans son avion en nous fusillant du regard.
Nous rentrons de l’île de Tanna.
Dans l’aéroport domestique, nous avons loué pour 40 euros la journée, une voiture. La compagnie s’appelle Discount rentals ; elle est joignable au 23242 ou au 28037.
Nous nous dirigeons vers les cascades mêlées, les plus belles cascades de l’île.
Nous dépassons quelques petits villages.
Nous arrivons sur le site des cascades.
Nous payons la somme de 20 euros et pénétrons à l’intérieur.
Il nous faut marcher plusieurs minutes pour rejoindre le point le plus en hauteur.
Le décor est sublime.
Les fleurs donnent un côté reposant à l’endroit.
Plusieurs petites cascades se trouvent le long du chemin.
Nous traversons un petit parc.
Nous devons retirer nos chaussures pour traverser la rivière.
Puis, une autre.
Les cascades deviennent plus nombreuses, plus rapides.
Nous traversons une sorte de vestiaire.
Nous arrivons au point le plus éloigné des cascades.
Nous avons une vue d’ensemble.
Les cascades méritent le détour.
De nombreux voyageurs s’y baignent.
L’eau semble nous attirer.
Nous nous baignons.
L’entrée peut paraître excessive, mais le site est un atout indéniable de l’île.
Nous faisons la connaissance de Do, une jeune sud-coréenne avec qui nous sympathisons ; cette dernière nous invite à partager la table qu’elle a réservée afin d’assister à un show prisé par les voyageurs. Nous acceptons et la suivons jusqu’au Beach bar.
Nous commandons une pizza.
Le spectacle est un spectacle de feu.
Pendant prés d’une heure, les flammes se trouvent au coeur du show.
Les artistes maîtrisent leur art.
Ils alternent les différentes figures sans en louper une.
Nous embrassons notre hôte afin de la saluer et nous nous dirigeons vers un restaurant huppé de la ville ; nous avons rendez-vous avec le responsable de l’office de tourisme du pays. L’homme, d’une gentillesse sans égal nous présentera Sébastien, un jeune guide travaillant avec lui, qui nous aidera à découvrir, dés le lendemain, ce pays merveilleux.
Le soir, nous ne retrouvons plus la route ; il est déjà tard. Nous demandons à un bus de nous conduire à notre hôtel : le chauffeur accepte, mais nous précise qu’il doit d’abord terminer sa tournée ; c’est alors que deux personnes descendent du bus et alors qu’elles devaient se rendre dans la direction opposée, grimpent dans notre voiture pour nous conduire à l’endroit où nous devons nous rendre. Arrivées sur place, les deux personnes nous saluent et repartent dans la nuit ; nous les arrêtons pour leur donner un peu d’argent ou pour leur payer le taxi ; elles refusent. En allant nous coucher, nous nous questionnons sur le vrai rapport de la vie que nous entretenons dans nos sociétés occidentales et sur le fait de savoir si nous aurions fait de même. Ne pas avoir de réponse à cette question m’a mis profondément mal à l’aise.
Le lendemain matin, suite aux routes assez abîmées de l’île, nous remarquons que notre pneu est crevé ; un homme qui nous regarde faire s’approche et nous aide, gratuitement, bénévolement ; décidément, nous avons beaucoup à apprendre de ce pays et de ses habitants.
Nous nous rendons dans un garage où notre pneu est réparé pour 5 euros.
Nous nous dirigeons vers la capitale du pays : Port Vila.
Nous découvrons les rues de cette ville assez étendue.
Nous nous dirigeons chez Sébastien qui sera notre guide jusqu’à la fin de notre voyage.
Une fois Sébastien récupéré, ensemble nous nous dirigeons vers le coeur de la ville.
Nous nous garons à côté du marché municipal.
L’entrée dans le marché nous fait découvrir des senteurs parfumées.
Les couleurs sont vives.
Le marché se déroule tous les jours.
Ici, tout se vend.
Les prix sont généralement bas.
Les légumes sont récoltés par de petits agriculteurs.
Nous en arpentons les allées.
Nous nous rendons ensuite dans une pâtisserie afin de petit-déjeuner.
Nous nous rendons ensuite au marché aux fleurs.
Face au marché, la baie de Port Vila ; nous nous rendons sur place afin de réserver une excursion en bateau pour le lendemain.
La baie est magnifique.
Nous retournons à notre véhicule.
Nous reprenons la route en direction d’une petite ville située dans le Nord de l’île.
Nous nous arrêtons dans la ville. Des légumes sont en train de sécher dans un jardin.
Nous visitons l’église et nous nous faisons inviter à partager les joies d’un mariage.
Il s’agit d’un mariage mixte comme il y en a beaucoup sur l’île.
L’animateur met tout en oeuvre pour rendre inoubliable ce jour.
La mariée arrive aux bras de son père.
Le couple s’échange ses consentements.
Nous continuons d’avancer dans le village.
C’est alors que nous découvrons plusieurs femmes préparant la nourriture qui sera servi au banquet faisant suite à la cérémonie de mariage ; les femmes commencent à danser devant nous.
Le moment est unique et très chaleureux.
Elles sont d’une grande gentillesse et nous remercient de les prendre en photo.
Nous continuons notre route en direction du Tanna café.
Il s’agit d’un endroit unique dans le pays.
Les grains de café arrivent de l’île de Tanna.
Tout est préparé manuellement.
Les produits sont exportés dans le monde entier.
Malgré le cyclone qui a ravagé une partie de l’île de Tanna, les habitants ne se laissent pas abattre.
Le bâtiment est traditionnel.
Il faut dire que le café proposé est connu pour sa qualité supérieure.
Le bâtiment se trouve non loin de l’océan.
Le gérant nous invite à boire un café.
Nous sommes impatients.
Il s’agit à ce niveau d’un art.
Nous reprenons notre route.
Il est plus agréable de nous trouver à l’arrière du véhicule afin de profiter du soleil.
Nous grimpons dans les hauteurs de l’île.
Un parc magnifique accueille les visiteurs.
Les senteurs des fleurs embaument le site.
Nous découvrons la flore de l’île.
En redescendant, nous nous arrêtons afin de profiter d’une vue sublime.
Nous ne nous en lassons pas.
Malgré nous, nous reprenons la route.
En chemin en direction de l’embarcation qui nous permettra de nous rendre aux grottes du roi Mata, nous faisons une halte sur une plage magnifique qui comprend un restaurant traditionnel.
Le site est celui sur lequel a été tourné l’émission Koh Lanta saison Vanuatu.
Contrairement à ce que les spectateurs pouvaient penser, les décors ne sont pas toujours situés sur une île déserte.
Juste en face de nous se trouvaient les candidats.
Nous reprenons la route.
Nous nous arrêtons afin de prendre un bateau en direction de l’île qui comprend les grottes du roi Mata, classées aujourd’hui au patrimoine mondial de l’Unesco.
Nous embarquons avec des villageois des alentours.
L’océan n’est pas agité.
La balade est agréable.
Face à nous, l’île au chapeau, interdite d’accès car sacrée.
Nous sympathisons avec les voyageurs.
Nous débarquons sur l’île opposée.
Nous devons continuer à pied.
Nous sommes accompagnés par une villageoise qui s’est gentiment proposée de nous conduire sur le bon chemin.
Nous traversons son village et nous l’abandonnons en la remerciant.
Nous continuons notre avancée.
L’île au chapeau apparaît devant nous.
Nous arrivons aux abords des grottes. Un guide nous attend.
Ainsi qu’un responsable de l’Unesco et la directrice d’Interpol, qui nous regarde interloquée ; situation peu banale de trouver à cet endroit des touristes qui mitraillent le site avec leur appareil à photo.
Nous admirons les grottes de l’extérieur.
Puis nous pénétrons à l’intérieur.
Nous découvrons des inscriptions séculaires.
La grotte est bien conservée.
Nous nous enfonçons à l’intérieur.
Le guide nous donne toutes les explications nécessaires.
Nous retournons sur l’île d’Efaté.
Nous reprenons la route en direction des cascades de Lololima.
Nous traversons un dispensaire.
Nous continuons notre route à travers la campagne.
Nous avons la chance de trouver une porte qui n’est pas fermée à clef.
Ce qui nous donne la possibilité de ne pas avoir besoin de marcher.
Nous traversons une sorte de hameau.
Nous nous garons aux abords des cascades.
L’entrée est gratuite.
Nous descendons.
Le site est splendide.
Nous prenons notre temps pour le découvrir de fond en comble.
Le soleil commence à se coucher ; nous devons repartir.
Nous admirons le coucher de soleil dans les hauteurs de l’île.
Nous nous dirigeons vers le bord de l’océan.
Nous nous arrêtons dans un endroit particulier : une fabrique artisanale de Kava, la boisson locale.
Le Kava est une sorte de plante qui entraîne un bien être.
Le Kava ne contient pas d’alcool ; il est la boissons nationale.
Il est fabriqué à partir d’une plante.
Les racines sont broyées et mélangées à de l’eau.
Le kava est ensuite dégusté autour d’un feu.
La lumière blanche signifie que le bar à Kava est ouvert.
Après avoir ramené Sébastien chez lui, nous allons manger un morceau dans la ville de Port Vila.
Le lendemain, nous payons notre chambre et saluons les propriétaires.
Nous retournons au coeur de la capitale.
Nous prenons un petit déjeuner.
Nous nous rendons ensuite dans la baie de Port Vila afin de profiter de notre excursion en bateau.
Nous pénétrons dans la baie.
La découverte est intéressante.
De gros bateaux de pêcheurs sont présents.
Des villas de luxe sont à louer.
Sébastien, notre guide est un être formidable ; gentil et professionnel, il nous aura permis de profiter pleinement de notre découverte du pays.
Nous sentons un léger vent bercer nos cheveux.
Certains voiliers qui accostent dans la baie sont hors de prix.
Si nous avions le temps, nous n’ hésiterions pas à nous baigner.
Nous découvrons après être rentré au port, dans le coeur de l’île, un monument aux morts.
Sébastien veut nous présenter le premier lagon intérieur.
Ainsi que le deuxième dans lequel un hôtel classé s’est développé.
Le site est relaxant.
Le sable blanc a été transporté puis posé sur le sol.
Nous profitons à notre tour de ce moment de détente.
Les fleurs donnent un côté paradisiaque au site.
Nous nous régalons de ces plaisirs odorants.
…et visuels.
Nous quittons cet endroit à contre coeur.
Nous retournons dans un coin de la capitale que nous n’avions pas visité.
En face de nous, l’ancien palais présidentiel.
Ainsi que le palais du Premier ministre.
Et le palais présidentiel qui est moins grandiloquent que celui de son chef de gouvernement.
Nous rendons notre véhicule.
La gérante en effectue le contrôle visuel basique.
Nous nous rendons ensuite à l’aéroport afin d’embarquer avec la compagnie Air Fiji, pour les Fidjis.
Nous patientons quelques minutes.
Nous sommes appelés à l’embarquement.
Nous grimpons dans l’avion.
L’avion décolle.
Nous quittons un pays magique.
En provenance du Vanuatu, nous nous dirigeons vers les Fidji. Nous embarquons avec la compagnie Fidji airlines ; le vol dure 3 heures et coûte 200 euros.
Nous nous posons sur le sol.
Nous descendons pour rejoindre l’aéroport de Suva, la capitale de l’île de Viti Levu.
Nous passons les contrôles de sécurité ; en tant que Français, nous n’avons pas besoin de visa ; un tampon gratuit nous est apposé sur notre passeport.
A l’extérieur, nous sommes attendus par la responsable de la société Hertz chez qui nous avons loué une voiture pour la somme de 60 euros par jour.
Etant donné que la voiture n’est pas encore disponible; elle décide de nous servir de chauffeur dans la visite de la ville de Suva.
Nous nous dirigeons vers le centre ville alors qu’une pluie fine commence à tomber.
Un petit bouchon se forme sur la route en travaux.
Le paysage de l’île côté Est est assez verdoyant.
Nous grimpons dans les hauteurs de Suva.
Nous longeons une série de maisons.
Notre conductrice laisse la place à son mari qui devient notre guide.
Nous nous dirigeons vers le centre ville de Suva.
Il nous faut circuler encore une vingtaine de minutes.
Suva est une ville de taille moyenne.
Elle est assez moderne.
Nous entrons dans la ville.
En ce jour de dimanche, de nombreux commerces sont fermés.
Nous visitons un peu la ville.
Nous nous dirigeons vers le port.
Avant cela, nous nous arrêtons pour boire un café.
Nous visitons le port.
Soudain, une musique nous attire ; il s’agit d’une fête chrétienne où sont regroupés les habitants de la ville.
Dans une formidable ferveur, les pèlerins écoutent attentivement parler un prêtre.
C’est alors que des danseurs arrivent sur la piste.
Les gens les rejoignent en entrent en transe ; certains ont les yeux révulsés ; une sorte de béatitude emplie l’endroit.
Nous repartons en fin d’après-midi.
Nous rejoignons le parc de la ville qui en termine notre visite.
Nous recevons notre voiture ; nous signons les papiers.
Nous partons en direction de Nadi. Pas loin de 300 kilomètres nous sépare de cette ville aux antipodes de l’île.
Après avoir mangé un morceau sur le bord de la route, nous rencontrons dans la ville de Korolevu, un homme qui est guide. Il s’appelle Inoke Qarau et il est joignable au 00 679 867 44 23. Il nous propose également de nous héberger ; ne voulant pas déranger, nous refusons et le saluons.
Nous trouvons sur la route pour une cinquantaine d’euros, un hôtel de confort modeste. Nous y séjournerons pour la nuit.
Le lendemain matin, nous reprenons la route en direction de Sigatoka.
Après nous être arrêtés quelques instants pour profiter de l’océan, nous nous rapprochons de notre objectif.
Une femme au grand sourire nous guide.
Sur la route, nous nous arrêtons aux abords d’une école. Le directeur vêtu de son pagne traditionnel se propose de nous en faire la visite.
L’école est bien entretenue.
Sur les murs, de nombreux apprentissages.
Un professeur nous accueille.
Nous visitons de manière très complète l’école.
Derrière l’école, des enfants apprennent à jardiner.
L’école comprend plusieurs niveaux, mais s’arrête au collège.
L’érudition est le maître mot de son fonctionnement.
L’école, malgré son bon fonctionnement manque de matériel scolaire ; le directeur nous offre sa carte et nous demande de propager le message en occident : les envois de matériels seront réceptionnés avec grand plaisir.
Nous assistons à une classe. Pour des enfants de cet âge, les programmes sont plus avancés qu’en France.
Nous reprenons la route.
Nous nous arrêtons sur le bord d’une plage que nous croisons.
Nous reprenons notre route.
Nous entrons dans la ville de Sigatoka.
Sigatoka est une ville touristique de l’île.
Elle comprend de nombreux hôtels ainsi des des sociétés de location de voitures.
Nous faisons une halte dans la ville ; nous louons une chambre dans une auberge sans prétention. Le lendemain matin, nous continuons notre visite de la ville, qui ne présente cependant que peu d’intérêt. Nous nous dirigeons vers le bureau d’entrée au Sigatoka dune sand, l’attraction de la région.
Rejoindre les dunes peut se faire gratuitement, mais elles sont difficiles d’accès ; il vaut mieux rejoindre le bureau du site afin qu’ils mettent un guide à disposition. Du bureau, les dunes peuvent également être jointes en deux heures de marche ; l’entrée se trouve derrière le bureau.
Notre guide arrive.
Nous revenons sur nos pas, car le guide nous donne un chemin connu seulement de quelques initiés locaux ; il permet d’entrer par un itinéraire bis en voiture jusqu’aux dunes, évitant ainsi une longue marche.
Nous traversons un petit village.
Nous garons notre véhicule.
Après avoir grimpé une longue dune, nous nous trouvons en hauteur.
Nous avançons dans le sable.
Nous arrivons aux abords de l’océan.
Le spectacle que nous découvrons est de toute beauté.
Notre guide est d’une gentillesse à toute épreuve.
Nous passons prés d’une heure sur le site ; nous reprenons notre véhicule après avoir déposé notre guide au bureau d’entrée et nous continuons notre route.
L’île de Viti Levu, contrairement à ce qu’on pourrait penser, aux Fidjis est très montagneuse.
Nous traversons un paysage splendide.
Nous nous arrêtons aux abords d’un champ de canne à sucre. Nous y croisons trois ouvriers qui acceptent de nous faire partager leur art.
La canne à sucre est récoltée à la main, puis envoyé à des usines qui les transforment en sucre.
Le chef des ouvriers nous fait goûter ce met délicieux.
Nous continuons notre route en direction de Nadi.
La ville apparaît.
Mais avant de la découvrir, nous nous arrêtons au temple Sri Siva Subramaniya situé à l’entrée de la ville.
L’entrée au temple est gratuite.
Il est intéressant à découvrir.
Nous quittons le temple après avoir assisté à une procession.
Nous entrons dans le centre ville.
Nous garons notre véhicule ; nous parcourons la ville à pied.
Les parcmètres datent des années 1970.
Nadi est une ville de laquelle les voyageurs peuvent atteindre l’archipel de Yassawas ; la ville compte également un aéroport international.
Nous découvrons le marché local de l’artisanat.
Nous en profitons pour manger un morceau.
Nous reprenons notre véhicule.
Nous nous dirigeons vers l’aéroport pour bifurquer à gauche vers le coeur de l’île.
Nous nous trompons de chemin et revenons sur nos pas.
Nous demandons sur le chemin à une femme notre direction ; cette dernière monte avec nous et nous conduit chez elle : son frère est guide et il peut nous accompagner ; il s’appelle Luke Qanaika et est joignable au 861 85 68 ou sur le lqanaika@yahoo.com
Après avoir dégusté une noix de coco, nous prenons la route.
Nous pénétrons dans le coeur de l’île.
Nous découvrons le village Tamoulo.
Nous nous trompons de chemin et devons faire demi-tour.
Sur le chemin, un homme nous demande d’emmener sa femme ; nous acceptons.
En la déposant, un autre homme nous demande de le prendre avec nous ; la débrouillardise est essentielle dans cette contrée où le nombre de voitures est limité.
L’homme monte avec nous ; il est un fermier qui cultive du tabac frais ; il s’occupe souvent des touristes qui lui en font la demande : il s’appelle Kumar et il est joignable au 8464903.
Nous nous dirigeons vers le village Navala ; il se trouve à 50 kilomètres de Nadi mais par cette route, il faut bien 5 heures pour s’y rendre.
Il y a bien une autre route qui longe l’océan, mais le chemin au coeur de l’île est d’une splendeur rare.
Nous traversons quelques petits villages.
La route est en mauvais état.
Kumar le fermier nous fait visiter sa ferme.
Nous le saluons et continuons notre route.
Nous croisons quelques cavaliers.
Ainsi que de beaux petits villages perdus.
Nous demandons notre route à un homme accompagné de son chien.
Nous bifurquons à gauche.
Nous grimpons en altitude.
La route se rétrécit.
Nous arrivons à la partie moderne du village.
Nous garons notre véhicule.
L’entrée coûte 20 euros ; nous sommes présentés au chef du village ; et nous devons le préciser, il s’agit de notre expérience la plus décevante ; en premier lieu, le village ne mérite pas son prix d’entrée ; ensuite, le chef et ses sous-fifres sont de véritables personnages cupides et désagréables ; ils nous demandent de payer 50 euros pour pouvoir prendre des photos ; nous visitons le village sans payer et nous prendrons des photos en cachette.
Les maisons sont traditionnelles, mais le village est uniquement destiné au tourisme.
Nous reprenons notre route.
Nous continuons en direction de la ville de Ba ; nous découvrons une usine de sucre qui n’autorise plus les visites depuis peu : en effet, deux ouvriers sont décédés dans un accident et les autorités ont considéré que pour les non initiés cette visite était trop dangereuse.
Nous continuons en direction de Lautoka.
Le soleil commence à se coucher.
Nous avons le temps à Nadi d’assister à un entraînement de rugby.
Nous rendons ensuite notre véhicule à l’aéroport.
Le responsable de la société Hertz, pour quelques euros nous emmène sur l’île de Denarau afin de faire valider notre ticket de ferry, puis il nous conduit à notre hôtel : Aquarius on the beach. Le lit coûte dans un dortoir 20 euros, mais des chambres doubles sont disponibles pour 60 euros avec le petit déjeuner compris.
L’hôtel est idéalement situé et il est très propre et adapté aux petits budgets.
Un bus vient nous chercher.
Nous nous dirigeons vers l’île de Denarau. L’île représente le port de la ville de Nadi ; il permet de rejoindre l’archipel de Yassawas, le plus bel archipel des Fidjis. Un bus s’occupe de notre transfert puisque la veille, nous avons, toujours à Denarau, acheté nos tickets de ferry ; il suffit simplement de donner le nom de son hôtel pour que la compagnie s’occupe de toutes les modalités de départ ; et ce bien entendu, après avoir réservé l’hôtel qui sera occupé dans l’archipel sur Internet.
Nous arrivons sur l’île de Denarau ; Denarau est une destination très appréciée des riches vacanciers ; les chambres d’hôtels s’y négocient à prés de 300 euros la nuit.
Nous récupérons nos tickets de ferry ; ils coûtent 73 euros.
Nous rejoignons la marina.
Nous patientons sur place.
Les Yassawas font partis de l’archipel paradisiaque des Fidjis ; le trajet menant aux îles les plus lointaines dure 5 heures.
Nous buvons un café dans un bar surplombant la jetée.
Nos bagages sont transportées à l’intérieur du bateau.
De nombreux touristes se pressent à l’intérieur.
Nous faisons connaissance avec notre moyen de transport.
L’ancre est levée. C’est parti moussaillon !
Nous démarrons en douceur.
Le port de Nadi s’éloigne.
Les côtes de l’île de Viti Levu semblent plus petites.
Le bateau avance assez rapidement.
Nous avançons en haute mer.
Des passagers descendent pour rejoindre la première île croisée ; le bateau navigue une fois par jour ; il s’arrête à chaque île ; durant ce temps, des passagers descendent alors que d’autres montent ; certains voyageurs alternent les îles les unes après les autres pour éviter l’ennui que suscite certaines îles.
Le ferry redémarre.
Certaines îles proposent des hébergements à plus de 1000 euros la nuit.
Dans tous les cas, le décor est surprenant.
Le soleil caresse notre peau.
Nous profitons d’un léger vent frais.
Nous nous approchons d’une autre grappe d’île.
Sur notre gauche, un gros rocher surplombe la baie.
Nous nous arrêtons furtivement.
A nouveau, le ballet de la descente te de la remontée de passagers.
Une île possède plusieurs rochers en forme de crâne.
Un homme vêtu de manière traditionnelle effectue une danse.
Une grande partie des passagers descendent.
Chaque jour, le ferry effectue le chemin aller puis celui du retour dans le même voyage.
Nous sommes en retard d’une heure.
A certains endroits, l’eau est bleu turquoise.
Nous n’avons qu’une envie : plonger.
Les côtes des îles donnent envie.
Ici, tout mérite d’être découvert.
Nous pouvons apercevoir des bancs de coraux.
Notre bateau arrête ses moteurs.
Une plus petite embarcation arrive à notre rencontre.
Nous rejoignons cette petite embarcation.
Elle nous conduit sur l’île.
Sur Internet, nous avons réservé le Blue lagoon ressort ; nous avons du payer 30 euros par jour pour le forfait repas, mais seulement 20 euros en lit en dortoir pour la chambre, un prix imbattable pour cet archipel de rêve.
Le site est un des plus beaux de l’archipel.
L’eau est de plus en plus transparente.
Les côtes se dessinent.
Nous apercevons le complexe.
Nous posons le pied sur le sol.
Le site est magnifique.
Nous prenons notre déjeuner.
Nous faisons un tour des lieux et posons nos bagages.
Très rapidement, nous rejoignons un groupe de touristes, essentiellement américains pour visiter le village Nakala.
Nous payons 15 euros pour cette sortie.
Nous remontons dans une embarcation.
Il nous faut faire 15 minutes de transport pour rejoindre la partie de l’île sur laquelle nous allons accoster.
Nous profitons de ce court moment de détente.
Nous accostons.
Cette partie de l’île est sauvage.
Nous suivons le guide.
Mais très rapidement, nous abandonnons le groupe pour effectuer une visite du village par nos propres moyens.
Les gens nous accueillent dans leur demeure.
Les habitants sont simples et généreux.
Le village est construit suivant un schéma de fabrication artisanale des maisons.
Une petite fille nous offre un collier de fleurs.
Elle nous conduit à une maison où plusieurs femmes travaillent des objets artisanaux.
De jeunes enfants espiègles sont enchantés de nous voir.
Nous continuons notre découverte du village.
Un peu au loin, nous croisons des ouvriers qui travaillent à leur manière.
Ils nous expliquent qu’ils sont en train de refaire un collecteur d’eau de pluie.
Le jardin du village est bien fourni en fruits et en légumes.
D’autres enfants s’amusent devant la camera.
Nous rejoignons après plusieurs heures le groupe qui se trouve dans la salle des fêtes.
Nous le quittons rapidement pour continuer notre visite des lieux.
En nous dirigeant vers le bord de mer, nous sommes appelés par une famille.
Cette dernière nous invite à manger un morceau en sa compagnie.
Nous laissons ces gens généreux tranquilles après avoir bu un thé et rejoignons des pêcheurs qui se trouvent en bord de plage.
Un véritable paradis.
Nous rejoignons le groupe de touristes.
De nombreux habitants du village profitent de la présence des touristes pour leur vendre quelques objets artisanaux.
Un véritable américain ou du moins son stéréotype semble s’ennuyer.
La visite du village se termine par la découverte de l’école et d’un spectacle donné de manière impromptue par les enfants.
Grâce au tourisme, les Fidjiens peuvent accéder à l’éducation, l’argent récolté servant à payer des professeurs de l’île principale.
Nous retournons à notre hôtel.
Le lendemain, après une journée de farniente, à la tombée du jour, nous retournons sur le bord de mer nous adonner à notre passion sous-marine.
Nous effectuons une énième séance de snorkelling.
Le soir, après un repas gargantuesque, nous nous détendons sur le bord de plage.
Le soleil commence à se coucher.
Nous rejoignons notre dortoir.
Dans la nuit, nous nous levons afin de profiter dans le calme de cette île qui semble nous appartenir.
Le lendemain matin, malgré l’impossibilité de réserver à l’hôtel une excursion aux grottes Sawa I Lau, l’attraction ultime de l’archipel, nous nous sommes débrouiller pour réserver un taxi bateau qui nous conduira pour la somme de 40 euros, aux grottes tant désirées.
Mais nous avons un peu de temps devant nous.
Nous en profitons pour prendre un solide petit déjeuner.
Et remercier l’employé qui nous a donné cette idée.
Pendant ce temps, un autre groupe se prépare à la plongée.
Nous rejoignons notre chauffeur de taxi.
Nous sympathisons avec les autres voyageurs dont un couple de Néozélandais.
Nous faisons une courte halte sur une île voisine pour déposer un couple de touristes.
Nous nous dirigeons vers une autre île.
Nous en longeons les côtes.
Cette fois-ci, il s’agit d’un couple qui nous rejoint.
Nous nous dirigeons à présent vers les grottes de Sawa I Lau.
En tout, le transport aura duré près de 30 minutes.
Le site aux abords des grottes est splendide.
De nombreux voyageurs se pressent pour les rejoindre.
Nous prenons quelques photos des lieux.
Nous devons monter pour rejoindre l’entrée des grottes ; cela tombe bien car la vue est merveilleuse en hauteur.
Nous pénétrons en nous baissant dans les grottes.
Nous sommes enthousiasmés.
Un filet de lumière éclaire l’endroit.
Nous nous apprêtons à plonger.
Nous nageons jusqu’à l’intérieur des grottes.
L’endroit touristique est généralement bien préservé.
Les grottes de Sawa I Lau comprennent des cavités faciles d’accès et des cavités plongées dans le noir.
Nous profitons quelques instants de la partie éclairée naturellement.
Nous rejoignons ensuite une petite entrée sous laquelle, il faut nager quelques secondes en apnée pour rejoindre les parties de la grotte plongée dans l’obscurité.
Un véritable régal que cette découverte.
Nous rejoignons ensuite l’extérieur.
Nous ne nous lassons pas de cet endroit.
Malheureusement, nous devons rentrer car le ferry se présentera sur l’île en début d’après-midi.
Les touristes ont froid ; ils se réchauffent comme ils peuvent.
Sur le chemin, nous apercevons le groupe de plongeurs rentrer de leur activité ; leur bateau est en panne ; cela fait plus d’une heure qu’ils sont bloqués ; notre embarcation étant trop petite ; ile ne peuvent monter à bord.
Il faudra plusieurs allers et retours pour les récupérer.
Nous rejoignons les rives de l’hôtel.
Notre ferry est annoncé avec un retard de 2 heures. Que de bonheur.
Des musiciens saluent ensuite notre départ en musique.
Nous grimpons à bord d’une petite embarcation.
Nous apercevons le ferry.
Ce dernier démarre et commence son trajet retour vers l’île de Viti Levu.
Le nuit tombe.
Nous arrivons au port après 5 heures de trajet.
Un bus nous conduit à notre hôtel.
Plusieurs jours après, nous retournons à l’hôtel Aquarius on the beach, dans lequel nous séjournerons plusieurs jours pour un moment de détente et de farniente.
Après notre séjour, un matin très tôt, un taxi nous emmène à l’aéroport.
Nous attendons notre vol pour le royaume des Tonga.
Nous embarquons.
Nous quittons les Fidji.