France Haute Savoie Gorges du diable Gorges

Faisant partie de la nouvelle région Auvergne-Rhône-Alpes, le département de la Haute-Savoie est limitrophe des départements de l’Ain et de la Savoie, ainsi que des cantons de Genève, de Vaud et du Valais en Suisse et de la Vallée d’Aoste en Italie. Sur son territoire est située une partie du massif du mont Blanc. L’altitude moyenne du département est de 1 160 mètres, et sa superficie de 4 388 kilomètres carrés.

Département touristique par excellence, la Haute Savoie est caractérisée par des reliefs variés s’articulant autour de la terre et de l’eau. Parmi les lacs, il conviendra de noter le Lac Léman et le lac d’Annecy et parmi la terre, le massif du Mont-blanc, les Préalpes calcaires ainsi que l’avant-pays savoyard.

Mais le territoire possède également des réserves naturelles sur près de 20 000 hectares qui sont au nombre de neuf : Aiguilles rouges, Carlaveyron, Vallon de Bérard, Contamines-Montjoie, Passy, Sixt-Passy, Roc de Chère, Bout du lac d’Annecy, Delta de la Dranse.

Pour notre découverte de la Haute Savoie, nous avons choisi comme point de chute, le secteur de Morzine-Avoriaz qui présente au travers de son positionnement géographique un intérêt central. Ainsi, de la ville de Morzine, il faut moins d’une heure pour parvenir à rejoindre l’ensemble des grands sites du département.

Pour plus de facilité, nous avons fait l’acquisition du multipass, une carte journalière valable dans le domaine des Portes du Soleil et qui donne un accès illimité à de nombreuses activités (dont les montées en télécabine et télésiège) sur toutes les stations appartenant au réseau et des réductions sur certaines autres.

Au total, le domaine des portes du soleil représente près de 600 kilomètres de pistes réparties sur deux pays : la France et la Suisse. Ainsi, ce sont près de 12 stations qui accueillent les visiteurs sur le plus grand domaine skiable transfrontalier au monde : Abondance, Avoriaz 1800, Champéry, Châtel, Le Chapelle, Les Gets, Montriond, Morgins, Morzine Avoriaz, Saint Jean d’Aulps, Torgon et Val d’Illiez les Crosets Champoussin.

Le multipass est en vente aux caisses des remontées mécaniques ou chez les hébergeurs multipass, des hôtels qui ont fait le choix d’adhérer au concept. D’ailleurs, choisir un hébergeur ayant intégré le réseau permet de bénéficier du multipass à un coût de 2 euros par jour, au lieu des 10 euros prévus pour les achats sans posséder de résidence agréée.

Le multipass donne ainsi accès de manière non exhaustive aux : remontées mécaniques, piscines (dont l’Espace Aquatique de Morzine), lacs aménagés, terrains de tennis, sites culturels, patinoires, petits trains, mini-golfs et navettes inter stations…

Pour effectuer ce séjour, nous avons beaucoup été aidés par l’Office de Tourisme de Morzine-Avoriaz. Le site Internet de l’office se trouve à l’adresse suivante : https://www.morzine-avoriaz.com/ Nous avons été également aidés par les autorités locales qui nous ont facilité notre tournage.

Pour plus de précisions sur notre séjour, n’hésitez pas à consulter notre récit photographique, un récit photo chronologique complet de notre semaine au cœur du territoire de Morzine-Avoriaz : https://hors-frontieres.fr/france-haute-savoie-secteur-de-morzine-avoriaz/

L’hôtel Les champs fleuris

Pour parfaire notre séjour, nous avons choisi de séjourner au sein de  l’hôtel : Les champs fleuris, un des plus beaux hôtels quatre étoiles de la ville qui se trouve : 247 Route du Téléphérique, 74110 Morzine. L’hôtel est joignable au 04 50 79 14 44 ou sur le site Internet : http://www.hotel-champs-fleuris.com/fr/

Lorsque nous découvrons cet établissement de belle facture, tout de bois vêtu et situé à même les pistes, nous sommes ébahis, tant l’aura qu’il dégage nous attire irrésistiblement, provoquant en nous une réaction émotionnelle forte.

En entrant à l’intérieur, arpentant un petit tunnel de bois, nous faisons connaissance avec les propriétaires qui nous remettent les clefs de notre chambre, située à l’étage et avec une belle vue sur le téléphérique du Pleney.

La chambre en elle-même est décorée avec soin ; elle comporte une grande pièce centrale ainsi qu’une belle terrasse ; la literie est de qualité et une machine à café est disponible ; quatre dosettes sont fournies quotidiennement.

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Durant la première journée, nous en profitons pour visiter l’hôtel dans lequel nous avons réservé la formule demi-pension. Durant toute la semaine, nous profiterons du diner et du petit-déjeuner.

Pour le diner, nous aurons le choix pour l’entrée entre plusieurs buffets à volonté, alternant tous les soirs, le savoir-faire du chef qui maîtrise à la perfection les différents types de cuisine : Mexicaines, Asiatiques, Italiennes et Françaises. En plat, une assiette gastronomique faisant la part belle à la cuisine locale avec une sélection possible d’une viande, d’un poisson et d’un plat végétarien. Le plat étant suivi d’un assortiment de fromages que la propriétaire nous présente sur un chariot ancien. Nous terminerons le repas à chaque service par un dessert concocté par le pâtissier de la maison.

Le petit-déjeuner sera de la même teneur que le diner. Les produits sont frais et bio ; ils proviennent d’un circuit court. De nombreux plats chauds sont proposés, et ce sans compter les croissants chauds qui chaque matin sortent directement du four. Chaque service comprend un plateau de fromages, de charcuteries et de saumons accessibles aux clients de l’hôtel, afin de leur apporter l’énergie nécessaire pour bien commencer leur journée au cœur des Alpes.

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L’hôtel comporte une belle et grande piscine qui donne sur une terrasse ouverte avec vue directe sur les pistes. Dans les sous-sols, un Spa nouvellement construit permet de bénéficier d’une salle de détente optimale. Le Spa est conjoint à une salle de sport et à un salon de massage.

A l’étage de la réception, une belle et grande salle à manger avec une cheminée apparente offre un confort aux clients que le propriétaire considère dans leur ensemble comme des intimes. Nous pouvons le remarquer à plusieurs reprises lors des repas où accompagné de sa femme, il papillonne de table en table pour s’enquérir de leur bien-être. Mais toujours avec tact.

Les deux enfants du couple sont plus inexpérimentés et restent un peu plus en retrait. Mais étant dotés d’un jeune âge, ils poursuivent leur formation sous la tutelle du chef de famille qui possède un sens inné de l’accueil et de la gestion hôtelière.

De nombreuses activités sont proposées chaque semaine par l’hôtel, dont un repas raclette au cœur d’une ferme. Le couple de propriétaire est indéniablement empathique et agréable, ayant transformé un petit hôtel de charme en établissement incontournable de la ville, voire du département.

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Le site des gorges du pont du diable

Sur la route en direction de Thonon-les-Bains, nous faisons une halte à un des sites les plus majestueux du département : les gorges du pont du diable qui se trouvent Le Jotty, 74200 La Vernaz ; le site est joignable au 04 50 72 10 39 ; le site Internet donnant de nombreuses informations est le : https://lepontdudiable.com/

Après avoir garé notre véhicule sur le parking, nous rejoignons un hall d’accueil dans lequel nous sommes accueillis par Didier, le propriétaire, un homme brillant et passionné, qui nous reçoit en compagnie de sa femme Jocelyne.

Didier Rineau, un ancien homme d’affaire a repris le site duquel il est tombé amoureux lors d’une première visite. Il a décidé de quitter la Charente maritime en vendant tous ses biens pour se lancer dans cette aventure, acheter le terrain qui comprenait les gorges du diable et le moderniser en lui donnant une ambition unique. Après plusieurs années de travaux harassants, il est parvenu à faire d’un site naturel unique, un lieu grandiose et exceptionnel intégré dans le Geopark Chablais, classé Unesco en 2012.

Tel le passionné qu’il est, la parole volubile et le discours érudit, il nous conte l’histoire de ces gorges avec véhémence : « En 1892, Jean Bochaton, un menuisier originaire du plateau de Gavot, obtient l’autorisation de construire une légère infrastructure pour permettre aux touristes de découvrir ces gorges. Avec le concours d’un forgeron et d’un tailleur de pierre, il se lance dans des travaux qui permettent d’atteindre la rivière (la Dranse). Les premiers visiteurs arrivent dès 1893. En 1908, les gorges sont finalement classées par le ministère des Beaux-Arts pour leur valeur esthétique.  A la mort du menuisier, en 1909, les communes propriétaires du terrain parviennent après de nombreuses difficultés, à trouver un repreneur en la personne de :  Jean Calligaris qui en 1934 cède son droit au bail à Jean Raibaud, ingénieur en construction métallique reconverti dans le tourisme »

Lorsque nous découvrons le site, immédiatement, nous sommes placés au contact de la nature avec au loin, la vue de plusieurs chamois sur les flancs d’une paroi abrupte. Passée la surprise de nous trouver face à face à ces animaux majestueux, nous sommes emportés par la sérénité d’une immense forêt dans laquelle des tables et des bancs en bois permettent de se ressourcer tout en prenant une petite collation dans un cadre enchanteur.

Un peu plus bas, après avoir croisé plusieurs personnes âgées, ravies de pouvoir bénéficier d’infrastructures aménagées pour leur sécurité et qui nous expliquent que le site est un incontournable de leur visite dans le département, un guide nous développe l’entreprise pharaonique des travaux entrepris : plusieurs mois d’un travail acharné et la rotation de 50 vols d’hélicoptères pour acheminer le matériel nécessaire.

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En entrant dans les gorges en franchissant un escalier creusé dans la roche, ce travail nous saute aux yeux. Surtout lorsque nous nous tenons sur un verre renforcé donnant dans le vide, une structure : le pas du diable qui fait son effet chez les petits et les grands.

En continuant notre visite, nous ne savons pas où donner la tête, tant les gorges possèdent des trésors et des curiosités géologiques uniques. Ici, les cornes du diable façonnées par la nature, un peu plus loin, son œil qui semble scruter les visiteurs. Un véritable cabinet de curiosités à ciel ouvert.

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Aux côtés de chemins hyper sécurisés, grâce à des matières parfaitement intégrées dans le décor géologique cabossé, la rivière Dranse s’aperçoit sous toutes ses formes : un peu plus calme lorsqu’elle parvient à nos pieds, violente lorsqu’elle frappe les roches, mélodieuse au travers de son ronronnement incessant…harmonieuse… Une fois en pleurs, une fois en rire, elle semble montrer son contentement, valorisée par les gorges et ses légendes, mais reste toujours fidèle à elle-même lorsque quelques-uns de ses embruns parviennent jusqu’à nous, telle une récompense pour avoir voulu l’admirer dans son écrin de vie.

Après une heure de balade, nous prenons le temps de déguster une assiette de charcuterie de pays dans le restaurant sans prise de tête qui se trouve aux abords du hall d’accueil. Avec un grand sourire, la serveuse nous apporte notre plat et alors que nous patientons, nous félicitons Didier, le nouveau propriétaire pour avoir su mettre en avant ce site rare que nous pouvons comparer sans mal aux plus grands sites naturels d’Europe.

Mais là où les infrastructures de ces parcs sont normalement financées et entretenues par des États, un peu à l’instar du territoire de Bled en Slovénie, les gorges du pont du diable peuvent exister en Haute-Savoie grâce à un unique homme et sa vision ambitieuse, qui permet grâce à son courage, de faire vivre directement et indirectement des dizaines de personnes et à des milliers de touristes chaque année, de se plonger dans ce que la nature offre de plus beau.

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La montée de Nyon

Après un premier jour de détente où farniente a réellement signifié quelque chose, le lendemain matin de bonne heure, nous nous rendons au téléphérique de Nyon pour constater que son ouverture prévue à 10 heures nous laisse bien une trentaine de minutes d’attente.  Nous en profitons pour parcourir les environs et découvrir la forêt qui nous entoure.

Une fois l’ouverture du téléphérique effective, nous nous engouffrons dans une télécabine aux vitres jaunies, en présentant aux accès automatiques nos multi-pass. En compagnie d’une dizaine de personnes, patientes elles aussi de se rendre à un des sommets les plus courus du secteur, nous nous imprégnons de l’altitude croissante dans laquelle paradoxalement, nous sommes plongés durant les dix minutes que dure la montée.

Lorsque la télécabine parvient jusqu’à son sommet, nous n’en avons pas encore fini, puisqu’il nous faut marcher quelques mètres pour rejoindre un télésiège. A nouveau, armés de notre pass que nous présentons à des accès automatiques, nous sommes à présent dirigés par une monitrice aux abords d’une petite estrade dont notre arrêt est représenté sur le sol par des chaussures.

De là, il nous faut patienter la venue du siège sur lequel nous devons nous laisser glisser afin de nous y assoir dans de relatives bonnes conditions. Puis, ne pas oublier de redescendre la glissière de protection qui n’est pas automatique.

Nous pouvons réellement profiter de notre montée. Si au début, nos jambes flagellent un peu lorsque nous regardons vers le sol, très rapidement, nous nous habituons à notre position et accentuons concomitamment notre plaisir et une bonne bouffée d’adrénaline en voyant les paysages défiler sous nos yeux…et sous nos pieds.

Le sommet de Nyon

Au sommet, nous devons nous extirper furtivement du télésiège, le moyen de transport ne s’arrêtant jamais, puis très rapidement une fois les pieds sur le sol, nous diriger vers la sortie.

Dès notre descente, nous apercevons des randonneurs se diriger vers une petite côte qui nous fait face. Nous ne les suivons pas et préférons découvrir le paysage qui nous entoure : les Alpes, majestueuses. Le dénivelé vers la vallée de Morzine est impressionnant. Nous nous régalons.

Nous nous décidons tout de même à rejoindre le sommet de Nyon. Il nous faut marcher près de quinze minutes à grande enjambée. Mais ce temps double du fait de l’effort intense que nous devons fournir à une altitude bien supérieure à celle dont nos organismes sont habitués. Voire triple, lorsqu’à chaque avancée, nous faisons une halte pour observer le panorama qui nous fait face.

Lorsque nous parvenons jusqu’au sommet de Nyon, son emplacement est marqué à la fois par un panneau directionnel et par une sorte de gros repère circulaire en pierre sur lequel une petite carte est représentée.

Des randonneurs mangent une pomme afin de reprendre des forces tandis qu’un groupe de trois jeunes nous indiquent la direction du Mont Blanc, que nous apercevons par chance, dégagé de tout nuage. En contrebas, un petit lac tranche du verdoyant omniprésent avec sa couleur turquoise.

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La cascade de Nyon

En redescendant dans la vallée, il nous faut nous diriger vers le grand parking sur lequel nous nous sommes garés pour trouver le chemin menant à la cascade de Nyon, une cascade optimisée pour la pratique du canyoning.

Nous empruntons un petit pont de bois et longeons une rivière avant d’apercevoir un groupe de jeunes sportifs s’agglutiner sur un rocher que nous rejoignons en traversant un petit bras d’eau.

En arrivant à la hauteur des sportifs, nous nous frayons un petit passage pour découvrir une chute d’eau impressionnante de laquelle tente maladroitement de descendre un amateur se demandant ainsi accroché à une corde ce qu’il est venu faire dans cette galère.

En deux temps trois mouvements, le canyoneur est descendu sur le plancher des vaches ; le dernier membre du groupe quitte alors la scène en se laissant glisser d’une petite pente pour disparaître dans les flots ruisselants de la rivière, nous abandonnant face à la merveille naturelle qui nous fait face et devant laquelle nous nous sentons si petits.

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Le lac de Montriond

A une quinzaine de minutes de route de Morzine, le lac de Montriond dévoile ses couleurs changeantes en fonction de la position du soleil, alternant le bleu et le vert. Le parking étant bondé, il nous faut ruser pour parvenir à trouver une place, ce que nous faisons par chance en quelques minutes.

En avançant vers le lac, nous croisons une loueuse de poney qui travaille sur le site en compagnie de sa petite fille, qui le commerce dans le sang, tente de nous proposer une balade moyennant quelques euros.

Il nous est ensuite facile de rejoindre le lac en descendant une simple petite pelouse. Mais rapidement, la descente nous oblige à nous faufiler entre les vacanciers, qui comme à la plage ,se détendent. Trois jeunes touristes aux tatouages apparents bronzent. Des enfants courent et crient à tout va alors qu’un père de famille gonfle une grosse baudruche. Avec difficulté, en ahanant, il parvient à lui donner une forme. Mais les grosses gouttes qui perlent sur son front rendent hypothétique le gonflage avant la tombée de la nuit…ou du moins avant l’averse prévue par la météo dans l’heure.

Lorsque nous profitons nous aussi de ce lac, admirant ses courbures et nous essayant à la nage, nous ne pouvons pas nous empêcher de ressentir un grand frisson, tant l’eau est d’une fraîcheur inégalée. Il faut dire que le lac est alimenté par la fonte des glaciers alentours. Néanmoins, cette petite baignade nous fait du bien et nous réveille.

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La cascade d’Ardent

Nous parvenons, grâce à un caprice de la météo de montagne, à échapper à l’averse prévue et pouvons continuer notre découverte des merveilles du territoire. A moins de cinq minutes, sur la route, en provenance du lac de Montriond, la cascade d’Ardent dévoile son côté majestueux.

En nous garant sur un petit emplacement prévu à cet effet, la cascade indiquée par un grand panneau émerge d’une nature sauvage et les embruns de la violence de son choc contre les rochers qui se situent en contrebas parviennent jusqu’à nous.

Mais pour nous rapprocher au plus près de cette merveille naturelle, il nous faut nous garer un peu plus loin et descendre les 50 mètres de dénivelés qui séparent la cascade de la route.

Ainsi, une petite rivière, sur laquelle s’adonnent nombre de vacanciers, les pieds dans l’eau, à une détente propice au farniente vient se jeter dans le vide, à plusieurs dizaines de mètres de hauteur. Un petit pont de bois permet de visualiser cette chute en étant au plus près de l’action. Une action si violente que les frémissements de l’eau qui se fracassent en contrebas semblent faire vaciller l’édifice porteur.

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Les Lindarets

Les Lindarets nous permettent de nous plonger immédiatement dans un passé archaïque dans le bon sens du terme. La présence de nombreuses chèvres sur le bord de la route est créatrice immédiatement d’une envie irrésistible de découvrir un peu plus en profondeur ce petit bourg dans lequel nous entrons.

Au milieu de pléthores de touristes et tout autant de restaurants, le village offre la possibilité d’effectuer de belles balades qui feront plaisir aux randonneurs qui choisissent de s’y arrêter, généralement pour une étape.

Mis à part l’odeur omniprésente des chèvres, le village est agréable et la couleur majoritairement rouge dont sont affublés ses nombreux commerces amènent le visiteur dans une sorte d’autre univers, une autre époque.

Un peu excentrée, une petite mare sert de source providentielle aux canards et aux cygnes qui y font un arrêt, pour le plus grand bonheur des plus petits qui peuvent ainsi leur jeter des miettes de pain.

Une petite route franchissant un long col et menant vers Avoriaz permet de découvrir des paysages à couper le souffle. Au cours de cette montée, une cueilleuse de myrtilles tente avec parcimonie de remplir son sceau. Elle nous explique qu’elle effectue ce rituel chaque année afin de grossir ses réserves, en quantité suffisante, pour préparer des tartes et des confitures.

La cascade des Brochaux

En retournant aux Lindarets ou plus précisément à la mare qui se trouve en sortie de village, nous empruntons un petit chemin de terre dont l’accès est barré par un panneau autorisant le passage uniquement aux riverains de cette route impasse, aux abords du téléphérique qui permet de rejoindre le sommet de Mossette en Suisse.

Sur le bas-côté, un troupeau de vaches dont certaines sont si bien apprêtées qu’elles semblent tout droit sorties d’un concours agricole. Avec les montagnes en arrière-plan, le cliché est parfait, si kitch, qu’il en est exceptionnel.

En arrivant aux abords de trois restaurants qui se font face, nous buvons un café et mangeons une bonne crêpe, avant de continuer notre route et de dépasser le téléphérique que nous emprunterons un peu plus tard. En l’instant, nous longeons un petit cours d’eau et dépassons un gros rocher qui nous offre la possibilité de choisir deux routes. Nous choisissons d’aller à gauche. Mal nous en prend. Il nous faudra en fin de parcours traverser une petite étendue d’eau pour enfin rejoindre la cascade des Brochaux.

Face à nous, une cascade immensément grande, dont l’eau tombe en longeant une roche de couleur claire. Les embruns sont nombreux et il nous faut lever nos yeux vers le ciel pour en admirer le tout. Le site est véritablement un incontournable du secteur d’Avoriaz dans lequel nous nous trouvons.

La montée vers la Mossette

Toujours armés de notre multi-pass, nous empruntons le télésiège vers le sommet de Mossette. A l’instar des autres montées, nous sommes conviés à nous avancer jusqu’à la limite d’une estrade avant de nous laisser glisser sur le banc qui nous porte durant les 17 minutes que dure la montée. Nous devons cependant attendre avant d’emprunter un fauteuil réservé aux piétons, nombre des fauteuils étant spécifiquement conçus pour accueillir les vélos des vététistes qui aiment profiter du site pour s’adonner à leur passion.

Nous pouvons ainsi nous détendre et nous laisser aller au gré de l’ascension, qui nous permet d’en prendre plein les yeux. Sous nos pieds, nous croisons plusieurs randonneurs ainsi que des sportifs qui descendent à toute blinde le flanc de la montagne en vélo.

Quelques moutons que nous survolons ne semblent nullement dérangés par notre passage, ce qui n’est pas le cas d’un chamois qui se précipite dans la forêt de laquelle il vient de sortir.

Le sommet de la Mossette

En arrivant au sommet, nous apprenons que nous venons d’entrer en Suisse. Mais, le passeport ou la carte d’identité n’est pas nécessaire, le pays ayant noué avec la France une coopération transfrontalière sur le fonctionnement du télésiège. En outre, le multi-pass comprend des domaines qui se trouvent dans les deux pays. A notre gauche, un autre télésiège permet de rejoindre une autre vallée ; il est accolé à un café restaurant dans lequel nous prenons une petite collation.

A notre droite, un petit chemin permet de bénéficier d’un panorama à couper le souffle sur les dents blanches, une série de montagnes formant comme leur nom l’indique, une denture parfaite.

Il nous est possible de monter une petite colline pour profiter d’un panorama encore plus dégagé, mais en voyant le ciel se couvrir, nous décidons de ne pas trop nous éloigner du télésiège. Être pris dans une tempête en pleine descente pourrait s’avérer non pas dangereux mais compliqué.

Nous faisons connaissance avec plusieurs sportifs en provenance de Suisse qui profitent également de leur forfait pour effectuer une descente qui est selon eux la plus intéressante du territoire.

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La montée vers le Pleney

A la différence de Nyon où le départ des télécabines se fait à horaire fixe, le Pleney est constitué de cabines automatiques qui se succèdent à grande vitesse. Ainsi, nous présentons notre multi-pass à une borne automatique, ce qui nous en ouvre l’accès. Nous devons cependant attendre l’autorisation d’embarquer, nombre de ces cabines étant réservées aux vélos.

La montée dure quelques minutes. Elle nous permet de profiter d’un beau paysage, néanmoins, à la portée amoindrie à cause de la saleté des vitres qui aliène et réduit notre confort de vue.

A un moment, la télécabine s’arrête. Un peu secoués à cause de la cinétique globale de l’entité ayant effectué une cessation de mouvement brusque, le fait de repartir provoque en nous quelques secousses fortes, rapidement dispatchées lors de la reprise qui nous permet de reprendre notre vitesse de croisière.

Le sommet Le Pleney

Au sommet, nous pouvons bénéficier d’une vue plongeante sur la ville de Morzine que nous apercevons de haut. L’assemblage quasi parfait de ses maisons ornées de bois dégage de l’ensemble un côté montagnard typique. Les pâturages qui se trouvent sous nos pieds accentue encore plus ce côté verdoyant des Alpes en plein cœur de l’été.

Nous en profitons pour discuter avec des vététistes qui apprécient particulièrement cette descente pour la simplicité et la variété des paysages qu’elle offre. En longeant le chemin de terre qui rejoint la vallée, ils peuvent franchir plusieurs passages qui se trouvent en plein cœur de la forêt, ce qui accentue la libération d’adrénaline lorsqu’ils passent à proximité des arbres.

Au café restaurant qui se trouve au sommet, juste à côté de la télécabine, nous nous asseyons, afin de préparer les visites du reste de la journée. Avec un léger brin de soleil qui nous caresse les visages, les cheveux au vent, nous exploitons notre présence sur le site pour visualiser les nombreuses randonnées à faire. Et elles sont nombreuses, le sommet du Pleney étant un point central du territoire alternant les chemins s’éparpillant dans les différents massifs alentours.

Une petite balade plus tard, il est temps pour nous de redescendre dans la ville que nous rejoignons en moins de vingt minutes.

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Le centre-ville de Morzine

Ville de moins de 3000 habitants durant l’année, Morzine, du fait de sa localité géographique voit sa population être multipliée de manière exponentielle durant les saisons d’été et d’hivers, lorsqu’elle accueille des vacanciers qui la choisissent pour la qualité des infrastructures qu’elle possède.

Il faut dire que la ville est agréable. Elle est agencée de telle sorte à comprendre deux étages : un étage supérieur et un étage inférieur, beaucoup plus adapté aux locaux qui y ont leurs habitudes.

Nous entrons dans la ville par sa partie supérieure, juste aux abords des pistes desquelles, il ne faut pas plus de 5 minutes à pied pour en rejoindre le centre. Une petite rue commerciale nous mène vers la place principale sur laquelle a été construite une petite aire de jeux qui accueillent les spectacles d’été. Et ce, juste en face de l’office du tourisme, un bâtiment intégré à la perfection dans le décor urbain.

En rejoignant la partie inférieure, nous descendons une petite côte de laquelle nous bénéficions d’une vue unique sur le secteur résidentiel de Morzine, reconnaissable entre mille avec ses nombreux chalets en pierres et en bois.

La partie inférieure comprend la majeure partie des infrastructures de la ville. L’hôtel de ville se trouve aux abords d’un petit ruisseau, qui rejoint les abords de l’église, un bel édifice en pierre de conception moderne.

Un peu excentrée, la patinoire accueille tous les sports de glisse sur glace. En face d’elle, le parc des Dérêches est constitué de nombreux terrains de sports, dont une piscine municipale résolument moderne, accessible aux détenteurs du multi-pass. Un ascenseur proche permet de rejoindre le téléphérique Super Morzine aux abords duquel se trouve la passerelle de la ville qui permet de la surplomber au travers d’un point de vue unique.

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Le restaurant La Chamade

A 12 h 00, après une matinée riche en visites, nous rejoignons le restaurant : « La Chamade », un des meilleurs établissements de la ville qui se trouve La Crusaz, 90 Route de la Plagne ; les réservations peuvent être faîtes au 04 50 79 13 91 et de nombreuses informations peuvent être trouvées sur le site Internet : https://www.lachamade.com/

Lorsque nous arrivons sur place, nous découvrons un bâtiment moderne comprenant une grande salle intérieure et une belle terrasse que nous rejoignons. La carte nous est apportée. Les plats savoyards sont mis à l’honneur avec une primauté bien entendu, à la tartiflette, à la fondue et à la raclette.

Nous avons la chance exceptionnelle de découvrir le travail des cuisiniers à l’œuvre et de faire la connaissance du patron, un homme brillant et perfectionniste qui souhaite pour ses clients, le meilleur. Devant nous, il élabore plusieurs plats qu’il conçoit de manière gastronomique. Mais la raclette qui cuit dans des petits caquelons fondant doucement dans le four à bois qu’une cuisinière utilise pour les pizzas nous attire irrésistiblement.

Une fois de retour à notre table, nous pouvons profiter de nos plats : une fondue au fromage et une raclette. Nous sont ainsi portées, deux assiettes, l’une comprenant de la charcuterie et l’autre, un assortiment de légumes avec à part, des pommes de terre. Les caquelons de raclette sont servis à volonté. Nous en reprenons trois fois, tant elle est fine et prononcée.

Nous terminons ce repas gargantuesque avec un assortiment de desserts prouvant tout le savoir-faire de cette brigade, qui cuisine essentiellement avec des produits supérieurs en provenance de circuits courts.

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Le lac des mines d’or

Non loin de Morzine, le lac des mines d’or se dresse devant nous, imperturbable. Paradis des pêcheurs qui y tâtent l’hameçon, il est également le fief des randonneurs, qui après une belle balade dans les alentours aiment se retrouver dans le restaurant le jouxtant afin de récupérer les diverses calories dépensées en altitude.

Nous garons notre véhicule sur le parking prévu à cet effet et nous dépassons plusieurs ânes qui tentent maladroitement de manger des brindilles d’herbes derrière le barbelé censé les circonscrire.

Nous faisons connaissance avec un groupe fort sympathique d’accompagnatrices médicales de la région parisienne, en séjour avec plusieurs patients présentant un léger handicap mental. Alors qu’un des jeunes, souffrant certainement du syndrome de la Tourette répète en harmonie de véritables gros mots, le reste du groupe semble apaisé par le paysage qui s’offre à lui.

Il faut dire qu’avec la réverbération des sapins sur l’eau, nous avons la chance de bénéficier non pas d’un paysage, mais de deux. Et durant plus d’une heure, nous n’en manquons pas une miette.

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La chèvrerie de l’Ardoisière

 

Il est temps pour nous de faire connaissance avec un des mets les plus raffinés du territoire de la Haute-Savoie : le fromage. Et pour cela, quoi de mieux que d’aller à la rencontre des producteurs locaux. Qui plus est, un des plus reconnus dans la fabrication du fromage de chèvre.

La chèvrerie sélectionnée se trouve Route des Ardoisières, Les Avenières. Plus de renseignements peuvent être obtenus au 06 31 57 01 40, surtout en ce qui concerne les journée découvertes à la ferme qui permettent de tout apprendre sur la fabrication du fromage.

Les propriétaires sont également guides officiels pour toute randonnée ou séance de canyoning. Plus de renseignements peuvent être demandés au 06 98 04 16 22 ou sur le seb.bron@hotmail.fr

En arrivant sur place, nous découvrons un petit chalet de bois dans lequel travaille un vieil homme, béret vissé sur la tête et bleu de travail, bien usé, une caractéristique : « des gens qui bossent », aiment à le rappeler les anciens de la montagne. L’homme nous reçoit et nous demande de patienter quelques instants jusqu’à l’arrivée des propriétaires, qui finalement nous rejoignent en moins de deux minutes.

Nous faisons ainsi connaissance avec un jeune couple, qui propose à la vente des produits de qualité qu’ils fabriquent en petite quantité à l’aide d’une méthode artisanale. Le lait provient de leur troupeau et en l’espace de quelques minutes, les clients se pressent dans la petite boutique pour avoir la chance de faire l’acquisition de fromages exceptionnels.

Afin de nous exposer tout leur processus de fabrication, le couple nous propose de les accompagner lors de la traite des chèvres.

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La traite des chèvres

Tous les jours, les chèvres sont lâchées dans les Alpages afin de se nourrir. Le soir, armés d’un quad, les propriétaires partent à leur recherche afin de les traire. Une partie de notre groupe monte dans le quad piloté par l’homme accompagné de ses deux enfants alors que la femme et le patriarche nous suivent en véhicule tout terrain.

Durant le trajet, l’homme regarde à plusieurs reprises un boîtier GPS qui clignote lorsqu’il se trouve à moins de 500 mètres du troupeau ; une puce insérée dans le collier d’une des chèvres en permet la localisation du groupe.

Après une vingtaine de minutes de route, le signal sonne. Une véritable chance tant la recherche s’avère chaque jour aléatoire, pouvant durer en fonction de la position du troupeau, jusqu’à plusieurs heures. Mais en ce jour, le troupeau est réuni autour du chalet de traite. Nous descendons du quad, tandis que les chèvres sont invitées à entrer afin, par gourmandise, de déguster un gros pan de sel.

Dix par dix, elles sont extirpées du chalet pour être placées le long d’un couloir comprenant des attaches afin de les empêcher de se mouvoir. Concomitamment, elles sont nourries, ce qui facilite leur traite.

Avec une dextérité hors du commun et sous la surveillance du bouc, qui de l’autre côté de la palissade veille au grain, les trois propriétaires vident les pis des femelles. Les sceaux se remplissent à grande vitesse.

Pourtant, l’exercice n’est pas aisé. Pour avoir la chance de le tester, il est difficile tout d’abord d’attraper les pis des animaux, la peur de leur faire mal étant omniprésente dans nos têtes. Mais après quelques minutes d’adaptation, le précieux nectar commence à s’écouler. D’abord par à-coup, puis par grand jet.

Ainsi, en moins d’une heure, tout le troupeau passe entre les mains expertes des propriétaires. Les chèvres peuvent enfin profiter de la nuit pour se reposer et se préparer le lendemain à partir vers de nouvelles aventures au cœur des alpages de Haute-Savoie.

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Le centre-ville d’Avoriaz

Après trente minutes de route en provenance de Morzine, Avoriaz se dévoile au travers d’une architecture unique. Une vision totalement déconcertante pour le non-initié.

Si Morzine a tout d’une petite ville de montagne située en vallée, Avoriaz, en ce qui la concerne est une station d’altitude et si elle est associée à sa consœur, elle en est totalement différente et cette différence se remarque dès notre entrée dans le territoire.

Nous arrivons face à un cul de sac qui comprend plusieurs entrées de parking dans lesquels nous devons laisser notre véhicule, la station étant uniquement pédestre.

Il faut dire qu’Avoriaz a fait du sport et des activités de plein air, son fer de lance. Le développement durable est inscrit dans ses gènes puisque l’architecture surprenante de ses habitations intègre le bois comme matériau principal. Et c’est ce que nous découvrons en entrant dans la station. Partout autour de nous, un peu comme dans une ville d’un Far-West moderne, de grands immeubles dont le bois émergeant s’aperçoit de loin.

Nous prenons quelques instants pour nous promener dans la rue principale, après avoir découvert les premières maisons de la station. Ou du moins, comme premières maisons, les plus anciennes autour desquelles se sont construites toutes les infrastructures d’Avoriaz.

Ce quartier initial est séparé du centre agrémenté de nombreuses boutiques et restaurants, par un grand terrain multisport utilisé par de nombreux résidents qui s’adonnent à la pratique du football, du Ping Pong et du badminton.  Et ce face à un grand complexe aquatique qui amuse les petits et les grands dans une jungle artificielle mettant en avant des bassins à vague et autres toboggans ludiques.

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Lorsque nous arpentons la station, nous découvrons plusieurs clubs de vacances ainsi que l’office de tourisme qui nous permet d’en savoir un peu plus sur les nombreuses activités proposées. L’office dont le site Internet est le : www.avoriaz.com se situe aux abords d’un télésiège qui permet de rejoindre facilement les montagnes alentours.

En contrebas de la rue principale, une grande place accueille une zumba ; au travers d’une musique percutante et sous l’égide d’un professeur de danses, une centaine de jeunes femmes se dandine en musique, pour le plus grand plaisir des spectateurs qui assistent à la représentation.

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Le golf d’Avoriaz

Doté de neuf trous accessibles à tous, le gold d’Avoriaz est un incontournable du territoire. D’abord pour le panorama qu’il possède et pour l’ambiance qu’il dégage, grâce à une aura familiale qui laisse la part belle aux débutants.

En hauteur du golf, un restaurant familial nous accueille et une serveuse fort sympathique nous place à une table en terrasse, avec justement cette vue splendide sur la vallée et son green impeccablement tondu, une sorte de mer verte sans anfractuosité.

La propriétaire se présente à nous, tout sourire en nous présentant les différents plats proposés par le restaurant. Nous choisissons une pièce de bœuf à la plancha, accompagnée d’une panna cota en dessert. Comme nous nous y attendions, les plats sont succulents et d’un rapport qualité prix optimisé ; les produits proviennent d’un circuit court, généralement émanant de producteurs locaux.

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Nous louons ensuite une petite voiturette afin de faire le tour du propriétaire et de découvrir certaines pépites, dont une partie du green reculée qui donne sur la ville d’Avoriaz.

Le Lil’Stash

Du terrain de golf, nous  pouvons rejoindre le Lil’Stash, un véritable coin de paradis pour les familles qui s’y rendent été comme hiver pour bénéficier d’un cadre de détente enchanteur.

Cabanes perchées et barbecues mais aussi passerelles suspendues, toboggans, cordes, sculptures et jeux en plein coeur de la forêt du Proclou, le Lil’Stash traverse une piste verte qui permet de découvrir au travers de ses petites bosses, les joies du freestyle.

En nous arrêtant sur le site, nous découvrons les légendes qui y sont associées et représentées par Shreddie, un gentil yéti symbolisé par une grande sculpture ; il partage avec plaisir ses lieux de vie : son toboggan, sa balançoire banane ou encore ses barbecues à gaz en libre-service.

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La fromagerie La fruitière

En retournant sur Morzine, nous nous rendons à la fromagerie de Nicolas Baud : l’Alpage, également appelée la fruitière. Le magasin dans lequel se fabriquent plusieurs fromages se trouve 337 Route de la Plagne, 74110 Morzine ; il est joignable au 04 50 79 12 39 ; de nombreuses autres informations se trouvent sur le site Internet : https://www.alpage-morzine.com/la-fruitiere/

En compagnie de Nicolas Baud, un perfectionniste, nous nous rendons dans la cave d’affinage de l’Abondance, un fromage spécifique de la région. Face à nous, sur des étagères, des centaines de fromages qui dégagent la bonne odeur des produits vieillissant avec maturité.

Armé de gants, l’homme se saisit de chaque pièce de plusieurs kilos et les place sur une petite table en bois. Il les frotte ensuite à l’aide d’un tissu mouillé et les repositionne là où il les a pris.

Une fois cette tâche ardue terminée, il se rend dans son laboratoire afin de fabriquer des yaourts. La première étape consiste en la pasteurisation qui permet de chauffer le lait jusqu’à une température de 72°C pendant 15 secondes dans le but d’éliminer les micro-organismes présents dans le lait et indésirables pour l’homme.

Le lait est ensuite refroidi et maintenu à une température de 43°C avant d’être ensemencé et de se voir introduire des ferments lactiques : le lactobacillus bulgaricus et le streptococcus thermophilus, qui lui donneront une autre consistance.

Une fois ensemencé, le lait est mis en pots. Les pots fermés entrent ensuite en salle chaude pendant 3 heures afin de permettre aux ferments de se multiplier et d’ainsi transformer le lait en yaourt.

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La luge d’été de Morzine

Nous nous rendons ensuite au Pleney que nous contournons pour rejoindre le site de la luge d’été devant lequel, nous patientons, une longue file d’attente nous prouvant que nombre de vacanciers ont eu la même idée.

Il faut dire que le site permet pour 5,80 euros la descente de vivre une véritable expérience libératrice d’adrénaline. Nous présentons à la caisse notre ticket acheté aux caisses principales et nous sommes invités à monter sur un télésiège qui nous conduit jusqu’à un niveau d’altitude auquel nous sommes conviés à nous saisir d’une luge et d’un casque.

Nous rejoignons ensuite l’entrée du parcours où nous devons choisir, selon le niveau de difficulté que nous souhaitons, une descente parmi les deux proposées. Nous choisissons la descente B, la plus pratiquée mais également la plus sensationnelle.

Au top départ, nous nous laissons glisser le long de la piste, conçue de telle sorte à rendre difficile tout accident. Néanmoins, avant d’atteindre certains virages, nous sommes invités à freiner manuellement en redressant vers nous la barre de frein afin de limiter tout risque de décrochage.

Lorsque nous parvenons jusqu’au bas de l’ensemble, nous n’avons qu’une hâte : y retourner.

La poterie de Morzine

Le lendemain matin, nous nous rendons à la poterie de Morzine qui se situe Rue du Bourg, 74110 Morzine ; le magasin tenu par Gérard Menu est joignable au 04 50 74 77 60.

Nous faisons la rencontre du potier, un véritable artiste. L’homme, la soixantaine, cheveux longs et gris nous reçoit dans un atelier qui lui sert également de magasins d’exposition. Il nous présente les différentes pièces qu’il conçoit de manière artisanale et nous convie à une démonstration de son art.

Un morceau d’argile dans les mains, il mouille une sorte de plaque tournante et devant nous et un enfant émerveillé qui l’admire depuis l’extérieur, la création a lieu et la magie opère. Un vase se dessine jusqu’à prendre vie.

Alors que la pièce se repose, il s’empare des coupes fabriquées la veille pour en peaufiner l’agencement artistique à l’aide de plusieurs sortes de peinture. En faisant tourner son oeuvre d’une main, les gouttes de peinture qu’il dépose prennent la forme souhaitée : des arrondis et des cercles qu’il reproduit à quatre reprises.

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Le marché de Morzine

Il nous faut descendre sur la place centrale de la ville pour rejoindre le marché municipal hebdomadaire. Très coloré, le marché est l’occasion pour les nombreux producteurs locaux de proposer à la vente leurs produits. Mais pas que.

Aux côtés d’un apiculteur qui vend son miel, un vendeur d’ail donne une forme agréable aux gousses de Lautrec qu’il récupère lui-même dans le département du Tarn. Un peu plus loin, un vendeur de poisson énumère à une vieille dame les bienfaits des produits de la mer.

Alors qu’un marchand de fleurs tente de calmer une cliente un peu mécontente de la courte tenue des roses achetées la semaine précédente, un vendeur de saucissons alpague les clients avec une gouaille sans pareil. Il partage une bouteille de vin avec les habitués qui se pressent autour de son stand afin de l’entendre raconter des plaisanteries graveleuses. Mais toujours dans un registre bon enfant et avec cœur.

Un autre marchand de saucisson, plus consensuel parvient également à tirer son épingle du jeu, mais de manière bien moins prononcée que son confrère.

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Le match de hockey

Dans la soirée, pour 5 euros, nous nous rendons à la patinoire de la ville pour assister à un match de hockey entre l’équipe municipal et une équipe locale.

Lorsque nous entrons sur la patinoire, le match a déjà commencé. Dans les tribunes, une centaine de spectateurs galvanisés encourage essentiellement l’équipe de Morzine.

Nous nous asseyons pour suivre le match. Une première pour nous. Sur le terrain, les hockeyeurs rivalisent de brutalité pour tenter de glisser le palet dans les cages adverses. Le sport est violent. Nous ne comptons plus les joueurs qui se font projeter rudement contre les parois de la patinoire.

En plus du froid ambiant, tenir en équilibre sur la glace et avancer avec une combinaison de protection de plusieurs kilos nécessite un repos beaucoup plus fréquent que les autres sports collectifs tels que le football ou le rugby. C’est pour cette raison que les joueurs se relaient sur le banc de touche inlassablement.

Rapidement, et alors que nous ne nous intéressons pas totalement aux sports collectifs, nous sommes happés par le jeu et cette envie de les voir marquer un but, ce qui se produit à deux reprises durant le match, provoquant à la fois la joie des supporters et notre contentement.

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Le centre-ville de Thonon-les-Bains

En entrant dans la ville, nous sommes d’abord surpris de son austérité, qui néanmoins laisse la place en nous en approchant de son cœur, à des couleurs beaucoup plus joyeuses. Nous rejoignons le lac Léman qui se dévoile sur près de 180 degrés. Le point de vue que nous avons nous permet d’en admirer l’immensité, aspergés des petits embruns amenés par le vent qui souffle fortement sur une belle et grande fontaine de laquelle nous sommes proches.

Nous traversons un petit parc et dépassons un funiculaire qui permet de rejoindre les rives du lac. Mais nous choisissons de ne pas l’emprunter pour nous concentrer sur la place de l’hôtel de ville qui présente une architecture intéressante.

Il est possible de rejoindre au sein de l’ancien couvent de la visitation, un pôle culturel, qui regroupe la médiathèque, la chapelle, un espace d’art contemporain, l’école de musique et de danse de Thonon et l’harmonie Chablaisienne.

Un écomusée de la pêche et du lac permet quant à lui de se plonger dans le passé de la ville et de découvrir au travers de ses trois guérites traditionnelles un patrimoine unique. Mais nous lui préfèrons la Basilique de Saint François de Sales, un édifice religieux majestueux achevé au début du XXème siècle et dans lequel Maurice Denis y a peint ses dernières œuvres. Situés en plein cœur de la ville, la basilique possède des voûtes et des vitraux exceptionnels. L’église Saint Hippolyte en bonne sœur siamoise, partage le même clocher.

Un peu excentré, le château de Ripaille propose aux visiteurs de découvrir un site culturel et vinicole exceptionnel. Ancien couvent des Chartreux, il servit autrefois de retraite semi-religieuse du premier Duc de Savoie, Amédée VIII. Il possède aujourd’hui, toujours son Haut-mur qui l’entoure encore. Dans un autre registre, le Château de Sonnaz, une demeure historique, bénéficie d’une vue exceptionnelle sur le lac. Il sert d’accueil au musée du Chablais et accueille des expositions permanentes ainsi que temporaires.

Pour les amateurs de thermes, l’eau de Thonon étant reconnue pour ses vertus diurétiques, le centre thermal Valvital est composé de 600 mètres carrés d’espace détente, d’un bassin thermal à 32°C avec vue panoramique sur le parc, d’un parcours de massage en immersion ainsi que d’une grotte musicale.  Aujourd’hui, la ville et son appellation « les-bains » voit venir des curistes souhaitant bénéficier des bienfaits de cette eau commercialisée en bouteilles dans les supermarchés du monde entier.

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Le centre-ville d’Yvoire

Lorsque nous arrivons à Yvoire, beau village médiéval interdit à la circulation, nous nous garons sur le parking municipal et en rejoignons le centre à pied. Le village est pris d’assaut par les touristes qui s’agglutinent dès son entrée, composée d’une grande place ornée par un hôtel, une poste et l’office de tourisme.

Nous franchissons une belle porte surplombée d’une arche et sommes transportés plusieurs siècles en arrière, le village ayant fait des vieilles pierres qui composent ses habitations, l’étendard de sa sécularité.

Nous empruntons la rue principale en nous frayant un chemin parmi les nombreux visiteurs et patientons en arrivant à la place centrale du village pour commander une glace à l’Italienne, que nous nous empressons de dévorer en écoutant un artiste jouer du violoncelle.

Afin de profiter d’un semblant de climatisation naturelle, nous entrons dans l’église qui nous fait face et rejoignons l’incontournable du village : un petit port baignant dans son jus. Si les vieilles barques ont été remplacées par des bateaux à moteur, le port a su conserver son âme d’antan. Sur son petit ponton, une petite fille nourrit les canards qui voient filer leur festin sous leurs yeux, la faute à deux cygnes peu partageurs. En toile de fond, le château du village dont les tourelles imposent le respect.

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Le centre-ville d’Evian-les-bains

Totalement différente de Thonon-les-bains, Evian qui porte le nom de la célèbre bouteille, est une ville bourgeoise, mais dans le bon sens du terme. Lorsque nous la découvrons par le biais de sa place centrale, nous humons une bonne ambiance générale, amplifiée par un petit concert organisé par la municipalité. Ou du moins ses répétitions, le spectacle devant avoir lieu dans la soirée.

Le centre-ville piéton et commercial nous permet de découvrir plusieurs édifices religieux intéressants ainsi que nombre de fontaines. C’est d’ailleurs, une des fontaines qui draine l’intégralité des visites : la source de Cachat qui permet de boire au goulot l’eau d’Evian, exploitée et embouteillée dans une grande usine en périphérie de la ville, usine qu’il est possible de visiter au travers d’un parcours ludique et scénographique.

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Nous rejoignons ensuite le front du lac constitué de casinos ainsi que du palais Lumière servant de lieu d’expositions culturelles.

Sur le long du lac, marqué par de gros rochers, plusieurs pêcheurs s’adonnent à leur activité, tandis que les promeneurs se laissent porter par l’enchaînement de leurs pas. La couleur cristalline du lac n’est que peu troublée par les bateaux à moteur qui naviguent, en respectant dans leur globalité, la vitesse imposée. Quelques petits cabanons proposent des boissons rafraîchissantes et des glaces. Les familles en réquisitionnent les chaises et les tables pour profiter d’un point de vue unique…tout en sustentant leur gourmandise.

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Le lac Léman

Pour retourner à Morzine, nous longeons le lac Léman et nous décidons en voyant une petite plage aménagée, de nous y arrêter afin d’y effectuer un petit plongeon.

Le lac, véritable mer intérieure, est le plus grand lac d’Europe occidentale. D’origine glaciaire, il est alimenté principalement par le Rhône.  Son nom remonte au IV ème siècle avant Jésus Christ.

Il est formé de deux bassins lacustres : le Grand Lac à l’Est et le Petit Lac à l’Ouest. Le volume des eaux du Léman est de 89 kilomètres cubes. L’eau du lac met douze ans à se renouveler. Sa température ne descend pas au-dessous de 4°C.

Les eaux du Léman ont de multiples usages : baignade, loisirs aquatiques et pêche mais sa vocation première est la production d’eau potable pour plus de 500 000 personnes en France et en Suisse grâce à onze stations de pompage.

Ses chiffres sont impressionnants : 580 kilomètres carrés, périmètre de 167 kilomètres, 40 %  du lac appartenant à la France, 13,8 kilomètres de largeur maximale, 72,3 kilomètres de longueur maximale, 372 mètres d’altitude moyenne, 152 mètres de profondeur moyenne et un point le plus profond situé à 309 mètres.

Nous sommes ainsi fiers de pouvoir nous baigner dans ce lac mythique. Mais, notre entrain est vite refroidi par la fraîcheur de la température de l’eau à laquelle cependant nous nous habituons progressivement, allant même à la trouver à notre goût. Ainsi galvanisés et revigorés, nous pouvons reprendre notre route pour clore une journée riche en découverte.

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Le rafting de 7 aventures rafting

Si les Hautes-Alpes sont propices aux activités sportives : randonnée, parapente et vélo pour ne citer qu’elles, le rafting est un incontournable des sports d’adrénaline pratiqués sur le territoire. Le nombre important de rivières, ainsi que leur relative préservation permet d’allier le ludique et l’agréable, le tout en profitant de sensations exclusives. Ainsi, il nous était impensable de ne pas tester cette activité sur la plus belle de toutes : la Dranse et pour plus de confort, nous avons choisi la société leader sur ce marché : 7 aventures rafting, qui se trouve à la Vernaz, sur la route principale entre Morzine et Thonon, au 30 le rond-point de Bioge. La société est joignable au 04 50 72 15 12 ou sur le site Internet : www.7aventures.com

L’entreprise propose également d’autres activités nautiques, toutes aussi exceptionnelles les unes que les autres.

Alors que nous avons rendez-vous à 10 heures, pour une activité de rafting classique, une des trois formules proposées, nous nous trompons de route en suivant le GPS, qui nous conduit dans une impasse en toute fin d’un chemin de terre impraticable.

Nous prévenons la société de notre éventuel retard et parvenons après une heure de route à rejoindre l’entreprise. Nous nous enregistrons à l’accueil et très rapidement, nous sommes invités à placer nos affaires dans un vestiaire et à nous changer.

Après un petit briefing, nous prenons place dans un bus qui nous conduit jusqu’à un emplacement sur le bord de la route duquel nous rejoignons les contrebas à fleur de rivière. Nous sommes placés approximativement à dix dans un bateau, accompagné de Gilles, le créateur de la société, qui nous briefe une dernière fois.

Les bateaux s’élancent les uns après les autres. Fortement, le courant nous entraîne. Afin de nous maintenir à flot, nous suivons les recommandations de Gilles qui nous dirige à grands coups de : « Pagayez à droite, à gauche, en arrière »

Les sensations d’avancée dans une rivière en furie sont exceptionnelles. Nous n’en perdons pas une miette. A plusieurs reprises, nous manquons de percuter de gros rochers ou les autres bateaux, mais accompagnés par un expert en la matière, nous n’en ressentons aucun risque.

Vers le milieu du parcours, nous descendons du bateau que Gilles parque un peu plus loin, afin de nous faire partager les joies du canyoning. En l’espèce, le saut dans l’eau depuis un gros rocher que nous devons escalader. Si quelques participants ressentent des craintes, tous se jettent à l’eau, au sens propre comme figuré.

Nous pouvons reprendre nos places et continuer notre périple. Au fur et à mesure, la vitesse du bateau augmente, jusqu’à ce que nous soyons stoppés par une pierre sur laquelle le bateau s’échoue. L’eau commence à s’engouffrer à l’intérieur, manquant de rendre instable l’embarcation. Fort heureusement, l’expérience de Gilles nous permet de ne pas nous affoler. Avec une certaine forme de dextérité, il nous oblige à nous placer à l’opposé de l’entrée de l’eau, ce qui permet à l’embarcation de trouver son point d’équilibre. Un petit mouvement de hanche plus loin, la voilà prête à naviguer à nouveau.

Et c’est dans un relatif calme que nous terminons cette balade le long de la rivière Dranse avant de pouvoir après une heure et demie de purs moments de bonheur, toucher terre.

Conclusion

Ainsi, le département de Haute-Savoie est un véritable havre de paix qui a su faire de sa dualité terre et eau, la représentativité de son image.

Pour découvrir ce territoire hors du commun, séjourner à Morzine est le meilleur choix à faire, un choix bien judicieux qui offre bien plus de perspectives que de dormir aux abords du lac Léman.

A la différence de villes telles que Thonon-les-bains ou Évian, Morzine est authentique et bien moins corrompue par le tourisme de masse. En outre, les prix y sont bien plus avantageux et les sensations, plus agréables. La position géographique de la ville lui attribue naturellement une sorte d’omniscience pragmatique qui permet de rejoindre en peu de temps, la majeure partie des incontournables du département.

Avoriaz, en ce qui la concerne, est adaptée pour les amateurs de sport et représente un bon compromis au travers de son architecture unique, pour les afficionados de haute montagne.