Archives des catégories : Info vaccins

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Océanie

Australie

Vaccinations
Il n’y a pas de vaccin obligatoire, sauf contre la fièvre jaune pour les voyageurs en provenance de pays infectés.

Infrastructures
L’infrastructure hospitalière est excellente. En cas d’urgence, appeler le 000.
Une personne gravement malade souhaitant s’installer en Australie peut se voir refuser l’entrée sur le territoire australien, si elle ne dispose pas de ressources suffisantes permettant de couvrir la prise en charge des soins.

Informations générales
Consulter votre médecin, le cas échéant votre dentiste
Contracter une assurance
En cas d’hospitalisation ou de maladie, le voyageur doit être en mesure de payer les frais médicaux afférents. Comme il n’existe pas d’accord bilatéral entre la France et l’Australie dans le domaine de la couverture sociale, il est fortement conseillé au voyageur de se munir d’une assurance qui couvre les soins médicaux, les frais d’hospitalisation, d’ambulance et de rapatriement sanitaire ainsi que les litiges en cas d’accidents. Consultez votre médecin traitant avant le départ. En particulier, certains accidents vasculaires (thrombose) sont survenus chez des personnes sensibles à l’immobilisation provoquée par la durée du voyage aérien entre l’Europe et l’Australie (en moyenne 24 heures).

 

Iles Cook

Dengue
Les îles Cook connaissent une recrudescence de cas de dengue. Il est recommandé de prévoir une protection anti-moustiques.

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Iles Fidji

Conseils
Les autorités sanitaires recommandent la plus grande prudence à l’égard des maladies liées aux conditions humides, comme la leptospirose, la dengue (transmise par les moustiques), la filariose ou encore la dysenterie. De plus, elles ont fait état de l’apparition de cas de fièvre typhoïde dans les zones où les conditions d’hygiène sont dégradées. Il convient de se protéger en permanence des piqûres de moustiques (port de vêtements amples, usage de produits répulsifs), de ne consommer que de l’eau en bouteille scellée ou, à défaut, bouillie et de se laver régulièrement les mains avec du savon. Par ailleurs, la vigilance concernant le virus de la grippe H1N1 est toujours d’actualité.
Il est déconseillé de consommer des poissons de demi-fond entre les mois de novembre et avril, en raison de la présence de toxines dans l’eau de mer absorbées par leur organisme, à l’origine d’empoisonnements (ciguetera).
Les cheptels des Fidji souffrent régulièrement de brucellose. L’attention des voyageurs est attirée sur les risques liés à la consommation du lait local et des produits laitiers non pasteurisés qui peuvent transmettre cette maladie à l’homme.

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Vaccination
Aucun vaccin n’est exigé. Les vaccinations obligatoires en France semblent suffisantes, Fidji ne présentant aucun foyer endémique. Les passagers en provenance d’une zone infectée par la fièvre jaune, et qui y ont résidé dans les six jours précédents, doivent présenter un certificat international de vaccination (sauf pour les passagers en transit).

La dengue
La dengue, dans sa forme maligne, est une fièvre hémorragique potentiellement mortelle provoquée par un virus transmis par les piqûres des moustiques de type Aedes infectés. Ces moustiques d’apparence tigrée noir et blanc, rapides, piquent principalement aux membres inférieurs, de l’aube au coucher du soleil, préfèrent souvent les espaces intérieurs et se cachent près du mobilier ou des objets de couleur foncée.
La seule prévention connue est de se protéger en permanence contre toute piqûre de moustique : port de vêtements amples, usage de répulsifs sur la peau et sur les vêtements, usage de moustiquaires et d’insecticide (diffuseurs électriques et spray de contact sur le bas des meubles et dans les recoins, en respectant les consignes d’utilisation) dans le logement ou dans la chambre d’hôtel.
En cas de poussée de fièvre accompagnée de douleurs à la tête (souvent derrière les yeux) et aux articulations, de vomissements, de diarrhée, voire saignements cutanés ou présence de sang dans les urines, il faut consulter un médecin immédiatement et lui indiquer tout antécédent médical, problème rénal ou hépatique. Selon le sérotype du virus et/ou en cas de complication, la dengue est une maladie potentiellement mortelle.

Fièvre typhoïde
Les autorités sanitaires font régulièrement état de cas de fièvre typhoïde. Les autorités ont rappelé les recommandations élémentaires d’hygiène : se laver les mains avant de manipuler de la nourriture, boire de l’eau en bouteille ou préalablement bouillie. Par ailleurs, la saison des cyclones a pour conséquence la multiplication des points d’eau stagnante, vecteurs d’autres maladies infectieuses : en plus des règles élémentaires d’hygiène, il est fortement recommandé de se protéger, jour et nuit, des piqûres de moustiques ou d’insectes.

Leptospirose
La leptospirose, maladie transmise notamment par les déjections animales présentes dans l’eau, a été signalée dans l’ouest de l’île de Viti Levu. Il est donc fortement recommandé de ne pas marcher pieds nus dans des zones réputées infectées et de se laver fréquemment les mains.
Il est recommandé de consulter un médecin dès l’apparition d’un état fébrile qui pourrait, à tort, être assimilé à un état grippal.

Grippe A/H1N1
Quelques cas de grippes, dont un mortel, ont fait leur apparition au début du mois d’avril 2011 dans l’île de Rotuma, au nord-est de l’archipel. Les personnes souhaitant s’y rendre sont invitées à consulter leur médecin avant le départ afin de vérifier si une vaccination est nécessaire. Il est par ailleurs recommandé d’observer des mesures d’hygiène élémentaires, notamment d’hygiène des mains (lavage régulier avec eau et savon ou avec une solution hydro-alcoolique).

 

Iles Salomon

Infrastructure hospitalière
L’infrastructure hospitalière étant de piètre qualité, en cas de problème grave, un rapatriement sanitaire vers Brisbane en Australie doit être envisagé.

Risque de paludisme
Mesures de protection individuelle contre les risques de piqûres de moustique (sprays, crèmes, diffuseurs électriques, moustiquaires…). Parfois doit s’ajouter un traitement médicamenteux. Classification : zone 2.

Plongée sous-marine
Pour les amateurs de plongée sous-marine, il est à préciser qu’il n’y a pas de caisson hyperbare dans l’archipel, nécessaire en cas d’accident de décompression.
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Nouvelle Zélande

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Papouasie-Nouvelle-Guinée

Choléra et de dysenterie
En raison de la persistance de certains foyers épars de choléra et de dysenterie, les consignes d’hygiène élémentaire sont recommandées aux personnes se rendant dans les villes de Lae et Madang et leurs alentours (eau en bouteille capsulée et hygiène rigoureuse des mains).

Présence de Paludisme
Prévention du paludisme (malaria): mesures de protection individuelle contre les piqures de moustiques (sprays, crèmes, diffuseurs électriques, moustiquaires…) surtout en province. Un traitement médical est parfois nécessaire.
L’infrastructure hospitalière étant de piètre qualité, en cas de problème grave de santé, un rapatriement sanitaire vers Cairns en Australie est indispensable.

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République des Palaos

Infrastructures médicales
Les soins sont généralement de bonne qualité mais les patients sont transférés aux Philippines pour les urgences.
Le General Hospital (public) dispose de deux chambres de décompression. Il existe également deux cliniques privées.

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Samoa

Dengue
La dengue est endémique. Il est recommandé de prévoir une protection anti-moustiques, surtout durant les périodes les plus chaudes (novembre à février).

Typhoïde
Samoa connaît des périodes de typhoïde. Mieux vaut boire de l’eau en bouteilles capsulées et éviter les légumes crus.

Sida – HIV
Il n’est pas demandé d’attestation de non séropositivité à l’entrée dans le pays ; néanmoins, tout étranger connu comme étant porteur du virus, sera expulsé du pays.

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Tonga

Vaccination
Aucun vaccin n’étant exigé à l’entrée de Tonga, les vaccinations obligatoires en France semblent suffisantes.

Hôpitaux
Comme les infrastructures hospitalières sont modestes et peu équipées, il est conseillé de consulter son médecin traitant avant le départ et de contracter une assurance de rapatriement sanitaire (en cas d’urgence les patients sont évacués, à leurs frais, par avion vers les Fidji ou vers la Nouvelle Zélande).
Attention : le pays ne possède aucune chambre de décompression (la plus proche est aux Fidji).

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Vanuatu

Infrastructures sanitaires
Les infrastructures sanitaires étant incomplètes, en l’absence de certains spécialistes comme d’appareils qui permettraient des analyses pointues, il est fortement recommandé, avant le départ, de souscrire une assurance couvrant les frais médicaux et de rapatriement sanitaire.

Eau et hygiène
L’eau est potable à Port-Vila et à Luganville. Dans les autres localités, il est recommandé de consommer de l’eau minérale ou à défaut de l’eau bouillie et filtrée.
Ne pas acheter de poisson de récif sur les marchés locaux car ils risquent d’être contaminés par la ciguatera (aussi appelé « gratte »).

Médicaments
Les principaux médicaments connus en France sont disponibles sur place ainsi que leurs équivalents génériques ou anglo-saxons (se munir d’une ordonnance).

Paludisme
Prévention du paludisme (malaria), à ne pas négliger pour des séjours en zones humides : maladie parasitaire transmise par les piqûres de moustiques qui impose le recours à des mesures de protection individuelle (vaporisateurs, crèmes, diffuseurs électriques, moustiquaires…). A ces mesures, doit s’ajouter un traitement médicamenteux adapté à chaque individu : il convient de s’adresser à votre médecin habituel ou auprès d’un centre de conseils aux voyageurs. Le traitement devra être poursuivi après le retour en France durant une durée variable selon le produit utilisé.
Classification : zone 2.

Arboviroses
Les moustiques peuvent être vecteurs de maladies virales comme la dengue. En l’absence de traitement préventif ou de vaccin disponibles, le recours à des mesures de protection individuelles (vaporisateurs, crèmes, diffuseurs électriques…) s’impose, ainsi que et l’attention à porter aux personnes les plus vulnérables.

Informations générales
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Europe

Albanie

Informations générales
L’Albanie ne dispose pas de moyens pour des évacuations médicales rapides vers l’étranger, rendues très souvent nécessaires lors d’accidents de santé. Il est donc indispensable, avant tout voyage touristique ou familial en Albanie, de contracter une assurance « Santé-Rapatriement » pour la durée du séjour. Consulter son médecin traitant avant le départ et se munir, notamment, des médicaments utiles en cas de traitement : même si l’Albanie dispose d’excellents médecins, le manque général de moyens (notamment de médicaments et de matériel médical, y compris dans la plupart des hôpitaux), une hospitalisation en Albanie doit être réservée aux cas d’extrême urgence (aux personnes « non transportables »).

Rage
La rage n’est, officiellement, pas présente en Albanie où l’on rencontre, cependant, de nombreux chiens errants circulant parfois en meute, tant à Tirana qu’en province. Même si ces animaux ne sont pas systématiquement agressifs, il convient d’être prudent et de prendre toutes précautions avant l’arrivée dans le pays où l’on ne trouve aucun vaccin antirabique.

Conseils
Les cas d’hépatites virales sont fréquents. Il convient donc de ne jamais consommer l’eau du robinet.
Les gastro-entérites sont particulièrement fréquentes en été.
Les séjours en Albanie sont déconseillés aux personnes de santé fragile, en particulier celles souffrant d’insuffisance cardiaque. Par ailleurs, les personnes souffrant de diabète ou de toute maladie nécessitant la prise régulière de médicaments doivent, de préférence, en être déjà munis, à leur arrivée en Albanie.

Vaccination
De même, il est conseillé d’avoir reçu, avant son départ, les vaccins habituels (DTP et, de préférence, également contre l’hépatite A) et d’être déjà muni d’une trousse de premiers soins et des médicaments les plus usuels.

Hygiène alimentaire
Les longues et très fréquentes coupures d’électricité et d’eau, en hiver et en été, causent d’importants désagréments, notamment en termes d’hygiène, et obligent également à prendre des précautions alimentaires renforcées (pour la viande, il est par exemple malaisé de s’assurer du respect de la « chaîne du froid », dans les périodes de pannes électriques).

 

Allemagne

Grippe aviaire
Dans les zones humides, lieu de rassemblement des oiseaux migrateurs, éviter tout contact avec les cadavres d’oiseaux.

Informations générales
Se munir de la carte européenne d’assurance maladie à demander à votre caisse d’assurance maladie au moins 15 jours avant le départ.
Avant d’aller voir un médecin, il est nécessaire d’obtenir un « Krankenschein » auprès de n’importe quelle Gesetzliche Krankenkasse.

Tiques
Avec l’arrivée du printemps débute chaque année l’activité des tiques. Extrêmement répandus en Bavière, ces petits acariens, localisés sur la végétation basse (sous-bois, fourrés, hautes herbes…) peuvent être porteurs d’agents pathogènes (borrelia, virus) et transmettre, en cas de morsure sur l’homme, la maladie de Lyme (borreliose) ou la méningo-encéphalite de printemps.
S’il n’existe à l’heure actuelle aucun vaccin contre la maladie de Lyme, présente partout en Bavière, les signes dermatologiques à court terme (érythème d’abord localisé autour de la morsure, puis migrant) et les complications nerveuses (névrites), articulaires (arthrites) et cardiaques à long terme disparaissent généralement sans séquelles sous antibiothérapie.
Il n’en est pas de même pour la méningo-encéphalite de printemps. Beaucoup plus rare, et relativement localisée (région du Bayerischer Wald près de la frontière tchèque, plaine danubienne, vallées de l’Isar, de la Salzach, de la Vils et de l’Inn; à Munich même le risque est statistiquement quasi nul), cette pathologie peut cependant exposer les moins de 15 ans et les plus de 60 ans (système immunitaire plus faible) à un pronostic grave. La « Société bavaroise pour la médecine tropicale et immunitaire » recommande la vaccination. Un vaccin efficace (mais uniquement contre le risque de méningite) est disponible en RFA, en Autriche et en France (centres anti-amariles). Il est bien toléré par la majorité des cas, mais présente néanmoins des effets secondaires chez les personnes sensibles. La vaccination, qui doit donc se faire au cas par cas, s’adresse principalement aux gens vivant en permanence à la campagne ou pour ceux qui y séjournent pour une longue durée (campeurs, randonneurs, pêcheurs, etc.).
Il faut savoir que toute tique n’est pas porteuse de germes, que toute morsure n’est pas contaminatrice et que toute contamination n’implique pas un pronostic grave. Des paramètres comme la température, le degré d’humidité, l’habitat de ces insectes, l’état immunitaire du « mordu » jouent un rôle pour le pronostic.

 

Ancienne République yougoslave de Macédoine (ARYM)

Informations générales
En cas de maladie grave nécessitant une hospitalisation, il est recommandé de rentrer en France, les conditions sanitaires dans les hôpitaux du pays étant déficientes. Il est vivement conseillé de contracter une assurance couvrant les frais médicaux et de rapatriement sanitaire.

 

Andorre

Informations générales
Il existe une convention entre l’Andorre et la France, en ce qui concerne les frais d’hospitalisation à régler sur place. Se munir de la « carte européenne d’assurance maladie », délivrée par les caisses de sécurité sociale.
Dans les cas d’extrême gravité, une évacuation par ambulance ou hélicoptère médicalisé, vers un hôpital en France (à Toulouse par exemple) est parfois à envisager.
Selon les motifs du séjour, il paraît judicieux d’opter éventuellement pour une assurance de rapatriement sanitaire qui prévoit cette possibilité.

 

Arménie

Vaccination
Les vaccinations diphtérie tétanos poliomyélite doivent être à jour avant tout séjour. Les vaccinations contre la fièvre typhoïde et l’hépatite A sont conseillées.
Les réglementations en matière de sécurité alimentaire (conservation, entreposage, hygiène générale, etc.), lorsqu’elles existent ne sont que rarement appliquées. Il convient de vérifier la date de péremption des conserves et de laver soigneusement fruits et légumes frais avant consommation.

Informations générales
Les eaux minérales et boissons gazeuses en bouteilles de fabrication locale sont conformes aux normes en la matière. Ne buvez pas l’eau du robinet, pourtant localement réputée potable par endroit.
En raison des risques liés à la grippe aviaire, il est conseillé de faire preuve de prudence en cas de voyage dans les réserves naturelles situées au bord des lacs arméniens.
Des cas de tuberculose résistante aux traitements et de paludisme sont signalés. Peu de prévention et de prophylaxie vis-à-vis des M.S.T. Les gastro-entérites sont très fréquentes chez les voyageurs.

Hygiène alimentaire
Chaque été, en raison des fortes chaleurs, le pays connaît des éruptions localisées de choléra et d’hépatite A. Il est donc conseillé de respecter les règles d’hygiène de base (se laver les mains fréquemment, ne pas boire de l’eau du robinet, ne pas manger de fruits ou de légumes crus et non pelés). Une grande prudence s’impose aussi dans la consommation de boissons d’origine inconnue ou douteuse et de glaces artisanales.

Paludisme
Le pays connaît des cas sporadiques de paludisme : il est possible de ne pas prendre de traitement préventif, mais il est nécessaire de consulter un médecin en cas de fièvre.
Consulter le médecin traitant avant le départ et contracter une assurance de rapatriement sanitaire.

Conseils
Il est conseillé aux voyageurs devant suivre un traitement contre la douleur à base de médicaments considérés en Arménie comme stupéfiants (tels que le subotex), de se renseigner auprès de l’ambassade d’Arménie à Paris pour savoir s’ils peuvent emporter leurs médicaments, les autorités locales étant particulièrement vigilantes sur ce point.

 

Autriche

Informations générales
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Se munir de la carte européenne d’assurance maladie à demander à votre caisse d’assurance maladie au moins 15 jours avant le départ.

Tiques
Les conditions sanitaires sont très bonnes. Toutefois, chaque année, des cas de méningo-encéphalite virale (maladie neurologique grave) transmises par les morsures de tiques sont rapportées par les autorités sanitaires locales. Plusieurs cas, dont certains mortels, sont signalés chaque année malgré la campagne de sensibilisation de la population locale et touristique menée systématiquement au printemps. La vaccination contre cette maladie est fortement recommandée, en particulier pour tout déplacement en zone forestière. Prenez l’avis de votre médecin ou d’un centre de vaccinations internationales.

 

Azerbaidjan

Informations générales
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Epidémie de grippe aviaire
La Direction Générale de la Santé recommande aux voyageurs d’éviter tout contact avec les volailles et les oiseaux, c’est-à-dire de ne pas se rendre dans des élevages ni sur les marchés aux volatiles. Les recommandations générales d’hygiène lors des voyages dans les pays en développement, qui visent à se protéger des infections microbiennes, sont préconisées.

Paludisme
Le pays connaît des cas sporadiques de transmission de paludisme : il est possible de ne pas prendre de traitement préventif, mais il est nécessaire de consulter un médecin en cas de fièvre

Divers
Les MST et le VIH connaissent une forte recrudescence.
La tuberculose, notamment dans sa forme multirésistante, demeure un enjeu de santé publique.
Recommandations
En cas de traitement médical particulier (asthme ; diabète ; tec…) il est donc recommandé de se munir, avant son départ, des médicaments nécessaires.
L’eau n’étant pas potable en Azerbaïdjan, la consommation de l’eau en bouteille non décapsulée est impérative, y compris pour la toilette des bébés, le brossage des dents, le nettoyage des fruits et légumes, la cuisine et le thé. Si les grands hôtels internationaux disposent de systèmes de filtration, la consommation d’eau au robinet reste néanmoins déconseillée.
De nombreux cas de gastro-entérites ont été signalés chez les étrangers de passage imprudents. Il est donc recommander de laver et de peler soigneusement les fruits et les légumes avant de les consommer.
La fiabilité des contrôles sanitaires sur les viandes et les produits frais importés (de Turquie, de Russie ou de Dubaï) est aléatoire. La chaîne du froid n’est pas toujours respectée, surtout en période estivale. Il est donc recommandé de vérifier les dates de péremption ce ces produits et de ne pas les consommer en cas de doute.

Hôpitaux
Les services hospitaliers publics, en principe gratuits, sont mal équipés et leurs personnels souvent peu formés
Les centres médicaux étrangers sont relativement bien équipés à Bakou et disposent de la plupart des traitements nécessaires, mais les consultations y sont très chères (de 50 à 250 USD).

 

Belgique

Informations générales
Les conditions sanitaires sont équivalentes à celles de la France. Se munir de la carte européenne d’assurance maladie à demander à votre caisse d’assurance maladie au moins 15 jours avant le départ.

 

Biélorussie

Informations générales
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Vaccinations
La mise à jour de la vaccination diphtérie tétanos poliomyélite est conseillée.
La vaccination contre l’encéphalite à tiques d’Europe centrale peut être conseillée en cas de séjour printanier ou estival en zone rurale.

Recommandations
Il est préférable de ne pas consommer l’eau du robinet et de faire usage d’eau minérale ou filtrée.

 

Bosnie-Herzégovine

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Bulgarie

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Epidémies de grippes H1N1 et H5N1
La Bulgarie a été touchée, à l’instar de nombreux autres pays par les épidémies de grippe « aviaire » et de grippe « porcine » lors de périodes virulentes de ces épidémies. Aucun élément objectif ne permet cependant de considérer ce pays comme plus exposé que d’autres. Là encore, les précautions de bases relatives à l’hygiène des mains et la prudence à adopter quant aux lieux publics confinés se révèlent être nécessaires.

 

Chypre

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Croatie

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Vaccination
Aucun vaccin n’est obligatoire. Néanmoins, l’attention des voyageurs est appelée sur les risques sérieux présentés par l’encéphalite à tiques dite « tique du Danube ». En cas de piqûre, un traitement antibiotique est obligatoire. Il est possible de se faire vacciner sur place.
Il est recommandé à tout visiteur suivant un traitement spécifique d’apporter les médicaments nécessaires pour toute la durée de son séjour ainsi que l’ordonnance précisant le principe actif des médicaments (qui servira à la fois à se réapprovisionner en cas de besoin auprès d’une pharmacie et à pouvoir justifier du port de médicaments aux douanes lors du passage frontière).

Assurances
La carte européenne d’assurance maladie n’étant pas valable en Croatie, il est vivement conseillé de contracter une assurance couvrant la maladie, l’accident et le rapatriement. Dans la plupart des cas, il faut donc toujours régler sur place les factures médicales et hospitalières puis se faire rembourser par la sécurité sociale à son retour en France sur présentation des factures et du détail des soins.

 

Danemark

Les hôpitaux publics sont bien équipés et disposent le plus souvent d’un service d’urgences. Il y a très peu de cliniques et d’hôpitaux privés.
Pas de vaccinations obligatoires.

 

Espagne

Hygiène alimentaire
Eviter de consommer en été des plats à la mayonnaise, quelques cas de salmonellose ayant été signalés.

Informations générales
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Hôpitaux
Bon réseau d’établissements de soins, y compris pour les urgences.
Les Français sous traitement médical en France (ex : dialyse), qui souhaitent séjourner en Espagne de manière prolongée, devront demander à leur caisse de sécurité sociale française l’autorisation préalable pour suivre leur traitement dans un établissement public espagnol et se munir de l’imprimé E112.

Estonie

Informations générales
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Vaccinations
La mise à jour de la vaccination diphtérie-tétanos-poliomyélite est nécessaire. Autres vaccinations conseillées (à adapter selon l’âge) : fièvre typhoïde, hépatites virales A et B. La vaccination contre la rage peut également être proposée. Demandez conseil à votre médecin ou à un centre de vaccinations internationales.
Par ailleurs, toutes les vaccinations incluses dans le calendrier vaccinal de l’enfant en France sont vivement recommandées (BCG, hépatite B, Rougeole-oreillons rubéole). Dans certaines situations, la vaccination contre l’encéphalite à tiques d’Europe centrale pourra également être conseillée.
Dans tous les cas il est recommandé de consulter un médecin.

Prévention des maladies transmises par les piqûres d’insectes
* Encéphalite à tiques d’Europe centrale
Chaque année, on signale plus de 150 cas d’encéphalites à tiques dans le pays. La vaccination peut vous être conseillée par votre médecin. Il est recommandé de se couvrir soigneusement (bras, jambes et pieds) lors des promenades dans les sous-bois.
* Borréliose à tiques (ou maladie de Lyme)
Il s’agit d’une maladie bactérienne, transmise, elle aussi, par les morsures de tiques. A la différence de l’encéphalite à tiques d’Europe centrale, il n’existe pas de vaccination préventive. Seules des mesures préventives peuvent être conseillées : se promener soigneusement couverts (bras, jambes et pieds) dans les sous-bois, et, au retour, inspecter entièrement les vêtements et la peau.
Les symptômes de cette maladie sont très variés et peu caractéristiques (fièvre, maux de tête, douleurs dans les articulations et les muscles, éruptions cutanées). Aussi, il est conseillé de consulter un médecin en cas de doute. Dans certains cas, un traitement antibiotique pourra vous être proposé.
456 cas de borréliose à tiques ont été recensés en Estonie en août 2011. Les régions les plus concernées sont Saaremaa, Tallinn, Hiiumaa, Harjumaa, Tartumaa, Läänemaa et Viljandimaa.

Hygiène alimentaire
L’eau du robinet est potable, mais il est préférable de consommer de l’eau en bouteilles capsulées. A défaut, il est recommandé de la filtrer ou de la faire bouillir avant de la boire. Evitez l’ingestion de glaçons et de jus de fruits frais. D’une manière générale, évitez la consommation d’aliments (poisson, viande) insuffisamment cuits. Veillez à un lavage régulier et soigneux des mains avant chaque repas.

VIH – Sida
Prévalence non négligeable du VIH – sida. Toute mesure de prévention est indispensable.

Quelques conseils
La qualité des soins est bonne dans l’ensemble mais reste variable selon les hôpitaux, pas toujours au même niveau d’équipement et de service. Le personnel médical est généralement compétent. Les médicaments des grandes firmes pharmaceutiques sont disponibles dans les pharmacies. Une évacuation est toujours possible vers la Finlande (Helsinki est à 80 km de Tallinn) en cas de nécessité. A noter que très peu de médecins acceptent d’effectuer des visites à domicile. Il existe un service d’urgence dans les grands hôpitaux accessible en contactant le numéro « 112 ».

 

Finlande

Conseils
En cas d’urgence, pharmaciens et réceptionnistes d’hôtel communiquent le numéro de l’hôpital le plus proche. Toutes les grandes villes disposent d’une pharmacie ouverte la nuit.
Le centre et le nord du pays sont infestés de moustiques en été (juin, juillet, août). Il faut donc se protéger contre les piqûres par des vêtements à manches longues, des moustiquaires ainsi que des produits répulsifs.

Informations générales
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Géorgie

Epidémie de grippe aviaire
La Direction Générale de la Santé recommande aux voyageurs d’éviter tout contact avec les volailles et les oiseaux, c’est-à-dire de ne pas se rendre dans des élevages ni sur les marchés aux volatiles. Les recommandations générales d’hygiène lors des voyages dans les pays en développement, qui visent à se protéger des infections microbiennes, sont préconisées :
• éviter de consommer des produits alimentaires crus ou peu cuits, en particulier les viandes et les œufs ;
• se laver régulièrement les mains à l’eau et au savon ou un soluté hydro-alcoolique. Le virus se transmet par voie aérienne (voie respiratoire) soit par contact direct, notamment avec les sécrétions respiratoires et les matières fécales des animaux malades, soit de façon indirecte par l’exposition à des matières contaminées (par l’intermédiaire de la nourriture, de l’eau, du matériel et des mains ou des vêtements souillés). Les espaces confinés favorisent la transmission du virus.

Rage
La présence de chiens errants en Géorgie (Tbilissi inclus) dont certains sont porteurs de la rage a été confirmée par les autorités sanitaires locales. Des mesures sont prises pour tenter de neutraliser ces animaux et vacciner ceux qui ne sont pas contaminés. Cependant, les voyageurs sont invités à respecter les recommandations suivantes :
Pour les longs séjours : Une vaccination antirabique préventive est conseillée. En cas de morsure ou de léchage par un animal suspect il est impératif de consulter un médecin qui procèdera si nécessaire aux soins locaux (désinfection, vérification des vaccinations antitétaniques, etc.) et à une vaccination curative pratique.
Pour les courts séjours : La vaccination préventive n’est recommandée que pour les séjours en conditions d’isolement (trekking, safari, randonnée…) et en cas de contacts avec des animaux pour des raisons professionnelles (vétérinaires…).
Dans tous les cas, Il est conseillé de surveiller attentivement les enfants afin qu’ils ne s’approchent pas d’animaux inconnus et de faire vacciner les animaux de compagnie.

Tuberculose
La tuberculose n’a pas été éradiquée et a tendance à augmenter dans les régions déconseillées d’Abkhazie et d’Ossétie du sud et dans les prisons, ainsi que parmi les réfugiés et personnes déplacées qui vivent souvent dans des conditions misérables. Le sida est également présent en Géorgie.

Mesures d’hygiène à respecter
• boire de l’eau en bouteille ou filtrée, surtout à Tbilissi. Prendre des mesures adaptées contre les risques de gastro-entérite très fréquents (pas de contrôle de la péremption des produits et de la chaîne du froid).
• veiller à ce que les vaccinations soient à jour : diphtérie, tétanos, polio, hépatite A et B.

Paludisme
Le pays connaît, dans le Sud-Est, des cas sporadiques de transmission de paludisme : il est possible de ne pas prendre de traitement préventif, mais il est nécessaire de consulter un médecin en cas de fièvre.
Consulter le médecin traitant avant le départ et contracter impérativement une assurance de rapatriement sanitaire. Emporter ses médicaments en cas de traitement permanent.

 

Grèce

Divers
La situation sanitaire est bonne dans l’ensemble. Les villes principales disposent d’un centre de première urgence et de soins mais seules Athènes et Thessalonique sont pourvues d’un équipement médical de haut niveau.
Il faut avoir à l’esprit que les infrastructures sanitaires locales, notamment dans les petites îles, ne sont pas toujours en mesure de gérer les périodes d’affluence. En cas d’accident ou de pathologie grave, la règle appliquée par les autorités est l’évacuation sanitaire vers les grands centres hospitaliers bien équipés. Mais il faut savoir que, compte tenu de la géographie et des aléas climatiques, l’accès à un hôpital disposant d’un plateau technique suffisant peut prendre du temps.
Il est conseillé aux patients suivant un traitement ou sujets à des risques médicaux particuliers d’emporter avec eux les médicaments nécessaires.

Informations générales
Consulter votre médecin, le cas échéant votre dentiste
Une assurance rapatriement sanitaire est vivement conseillée. Compte tenu du niveau très variable des équipements médicaux hors des grands centres urbains, elle permettra une intervention rapide et efficace, notamment en cas d’incident dans les îles pour faciliter l’évacuation en première urgence vers les infrastructures hospitalières de la capitale.

Paludisme
Quelques cas de paludisme ont été signalés dans le pays notamment dans le sud du Péloponnèse (Laconnie), dans l’est de l’Attique et dans le nord du pays (Xanthi).

Virus du Nil occidental
Des cas d’une maladie virale transmise par les moustiques (virus du Nil occidental) ont été rapportés en 2012. Cette affection d’allure grippale peut, dans quelques rare cas, prendre une forme grave (encéphalite virale). Il est conseillé de recourir aux mesures habituelles de protection contre les moustiques.

Rage
De nombreux cas de rage ont été récemment signalés, véhiculés par des morsures de chiens, en particulier dans la partie septentrionale du pays. En cas de morsure, il est essentiel de laver et désinfecter la plaie soigneusement et de consulter un médecin sans délai.

 

Hongrie

Grippe aviaire
La Direction Générale de la Santé recommande aux voyageurs d’éviter tout contact avec les volailles et les oiseaux, c’est-à-dire de ne pas se rendre dans des élevages ni sur les marchés aux volatiles. Les recommandations générales d’hygiène, qui visent à se protéger des infections microbiennes, sont préconisées :
• éviter de consommer des produits alimentaires crus ou peu cuits, en particulier les viandes et les œufs ;
• se laver régulièrement les mains à l’eau et au savon ou un soluté hydro-alcoolique.
Le virus se transmet par voie aérienne (voie respiratoire) soit par contact direct, notamment avec les sécrétions respiratoires et les matières fécales des animaux malades, soit de façon indirecte par l’exposition à des matières contaminées (par l’intermédiaire de la nourriture, de l’eau, du matériel et des mains ou des vêtements souillés). Les espaces confinés favorisent la transmission du virus.
Les tiques sont nombreuses en Hongrie. Elles peuvent véhiculer la maladie de Lyme et l’encéphalite à tiques. Il est recommandé de vérifier le corps régulièrement et éventuellement de demander conseil à votre médecin référent pour la vaccination.

Informations générales
Consulter votre médecin, le cas échéant votre dentiste
Contracter une assurance

 

Irlande

Informations générales
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Contracter une assurance

Eau du robinet
Une augmentation du nombre d’intoxications suite à la consommation d’eau du robinet, y compris dans les villes, a été constatée.
Afin d’éviter tout risque de complications, notamment pour les enfants en bas âge et les personnes âgées et fragiles, il est recommandé, jusqu’à nouvel ordre, de boire de préférence de l’eau minérale en bouteille.

 

Islande

Vaccination
Aucune vaccination n’est exigée.

Informations générales
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Italie

Conseils
La situation sanitaire globale de l’Italie est très proche de celle de la France. Ainsi aucun vaccin particulier n’est-il obligatoire. On conseillera néanmoins de vérifier, notamment pour les campeurs, les mises à jour des vaccinations anti-tétanique. Plus généralement, il est souhaitable de se munir d’un répulsif anti-moustiques.
Durant l’été, le sud de l’Italie connaît des températures très élevées dont doivent tenir compte les personnes âgées et les familles avec de jeunes enfants, surtout lorsqu’elles circulent en automobile, ou lors de certaines excursions (promenades sur les le Vésuve et l’Etna) ou visites de fouilles archéologiques.
Le conseil général est de penser à se munir d’un couvre-chef et de crème solaire et d’éviter bains et excursions (notamment sur les sites archéologiques pendant les heures les plus chaudes : 12h00-16h00).

Foyer de rage animale en Italie du Nord
Alors que les derniers cas de rage terrestre ont été déclarés en Italie en 1997 et que le pays était considéré comme exempt de cette maladie, deux cas de rage avaient été mis en évidence chez des renards en octobre 2008. Depuis cette date, plus de 200 cas de rage animale ont été rapportés dans trois régions du nord du pays (Frioul-Vénétie julienne, Vénétie, province autonome de Trente), y compris chez quelques animaux domestiques (chats, chevaux).
Il est donc recommandé à tout personne séjournant dans la zone concernée d’éviter tout contact avec des animaux errants ou inconnus. En cas de morsure, griffure ou léchage des muqueuses par un animal, il est recommandé de nettoyer soigneusement la plaie à l’eau et au savon de Marseille et de consulter un médecin en lui mentionnant un tel contact.
Enfin, il est rappelé aux personnes souhaitant voyager avec un animal ou ramener un animal acquis ou trouvé en Italie que tout chien ou chat voyageant dans l’Union européenne doit être identifié (puce et/ou tatouage), vacciné valablement contre la rage et être accompagné d’un passeport européen fourni et rempli par un vétérinaire.

Conditions sanitaires
Les conditions sanitaires sont identiques à celles de la France.
En cas d’urgence médicale, si le patient est en mesure de se déplacer par ses propres moyens, il peut se rendre au service d’urgence le plus proche (pronto soccorso).
Les numéros de téléphone des gardes médicales de nuit, de fin de semaine et de jours fériés sont mentionnés quotidiennement dans les journaux locaux et peuvent être communiqués par les services de police.

Informations générales
Consulter votre médecin, le cas échéant votre dentiste
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Kosovo

Conseils
Consulter le médecin traitant (éventuellement le dentiste) et contracter une assurance couvrant les frais médicaux et le rapatriement sanitaire. En cas de problème de santé grave, un rapatriement sanitaire est préférable à une prise en charge locale. Vérifiez avant de partir que cette garantie est comprise dans votre contrat d’assurance. Les médicaments peuvent être périmés, de mauvaise qualité, ou difficiles à trouver localement. Aussi il est conseillé de voyager avec sa propre trousse à pharmacie. En cas de traitement particulier, il est recommandé d’emporter avec soi les médicaments nécessaires.

Vaccinations
Les vaccinations recommandées dans le calendrier vaccinal doivent être réalisées ou mises à jour (notamment contre diphtérie-tétanos-poliomyélite et contre rougeole).
La vaccination contre l’hépatite A est recommandée. En fonction des modalités de séjour, les vaccinations contre l’hépatite B et contre la typhoïde peuvent être recommandées. Demandez conseil à votre médecin.

Mesures d’hygiène
Il est recommandé d’observer les mesures d’hygiène élémentaires : se laver régulièrement les mains à l’eau et au savon ou avec une solution hydro-alcoolique, consommer les viandes et poissons suffisamment cuits, peler les fruits et légumes.
Il est recommandé de ne pas boire l’eau du robinet. II est très facile de se procurer de l’eau en bouteille dans tous les magasins alimentaires.

Maladie transmise par les tiques
La Fièvre Hémorragique Crimée Congo est endémique au Kosovo. Cette maladie grave est transmise par les tiques d’avril à septembre, dans les zones où celles-ci sont abondantes (milieu rural). Les mesures de prévention doivent être adoptées : éviter les zones où les tiques sont abondantes, utiliser des produits répulsifs, porter des vêtements longs, éviter le contact avec le bétail ou les animaux domestiques pouvant être infectés.

Grippe
Au cours de l’hiver 2010-2011, des cas de grippe A/H1N1 ont été recensés, rendant nécessaire l’application des mesures de prévention de base : se laver les mains, éviter les lieux publics confinés.

Méningites liées à l’eau
Quelques cas de méningites virales sont recensés périodiquement en été, pouvant être notamment d’origine hydrique. Les mesures de précaution sont de respecter les règles d’hygiène, de ne pas boire l’eau du robinet, d’éviter les piscines publiques.

 

Lettonie

Carte européenne d’assurance maladie
Il est indispensable de se munir de la Carte européenne d’assurance maladie (CEAM) afin de bénéficier de la prise en charge des soins médicaux. Sans la présentation de cette carte, il faut régler la totalité des frais soi-même, en liquide et sur place.

Informations générales
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Conditions sanitaires
Eau : il est fortement recommandé de ne pas boire l’eau du robinet.

Vaccinations
Une vaccination diphtérie/tétanos/poliomyélite à jour est recommandée ainsi que, d’avril à octobre, la vaccination contre l’encéphalite de la tique d’Europe centrale. La maladie étant transmise par les morsures de tiques, il est recommandé d’être prudent lors des promenades en forêt, entre avril et octobre.

VIH-Sida
La propagation rapide du VIH-Sida, liée à la progression de la toxicomanie, demeure une préoccupation majeure des autorités sanitaires

 

Lituanie

Rage
Des cas isolés de rage ont été signalés ces dernières années. Les animaux de compagnie sont soumis en conséquence à la règlementation européenne (vaccinations, tatouage, carnet d’identité européen visé par un vétérinaire avant chaque déplacement, etc.).

Consommation d’eau
Les canalisations d’eau pouvant receler des métaux lourds, notamment dans les quartiers anciens, il est préférable de consommer de l’eau en bouteille ou filtrée.

Encéphalite à tique
En raison d’une recrudescence des cas d’encéphalites à tique, dont le nombre a augmenté, au premier semestre 2010, de 57% par rapport au premier semestre 2009, il convient d’être particulièrement prudent lors des promenades en forêt. Il devient nécessaire, pour les personnes se rendant de manière habituelle en forêt, d’envisager la vaccination des adultes et des enfants.

Conseils
L’infrastructure hospitalière locale est en mesure de répondre à des situations d’urgence élémentaires.
Quinze jours avant la date du départ au minimum, il faut demander à sa caisse d’assurance maladie, la délivrance d’une carte européenne d’assurance maladie.
Les personnes suivant un traitement médical consulteront leur médecin traitant et se muniront de leurs médicaments habituels avant de partir. Bien que la pharmacopée lituanienne comporte un grand nombre de médicaments usités en France, le dosage et le nom commercial peuvent varier.
Tous les voyageurs devraient contracter une assurance rapatriement.

 

Luxembourg

Informations générales
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Malte

Informations générales
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Pas de maladies endémiques. Pas de vaccination particulière exigée.

 

Moldavie

Informations générales
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Monaco

Informations générales
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Monténégro

Informations générales
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Hôpital
L’équipement hospitalier et les services d’urgence sont de qualité moyenne. Il est conseillé aux voyageurs de souscrire une assurance rapatriement et de rentrer en France pour les traitements autres que de premiers secours.

 

Norvège

Vaccination
A ce stade, aucun problème sanitaire n’a été signalé. Aucun vaccin n’est exigé. Un déplacement en Norvège peut toutefois être l’occasion de mettre à jour son carnet de vaccination.

Encéphalite à tiques
Enfin, en cas de séjour en zone rurale ou forestière (en particulier du printemps à l’automne), la vaccination contre l’encéphalite à tiques peut être évoquée : demander conseil à son médecin ou à un centre de vaccinations internationales.

Informations générales
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Pays-Bas

Informations générales
Consulter votre médecin, le cas échéant votre dentiste
Les conditions sanitaires sont analogues à celles de la France.
La plupart des produits pharmaceutiques ne sont délivrés que sur ordonnance médicale.
Se munir de la carte européenne d’assurance maladie à demander à votre caisse d’assurance maladie au moins 15 jours avant le départ.
Contracter une assurance rapatriement.

 

Pologne

Informations générales
Consulter votre médecin, le cas échéant votre dentiste
Les conditions sanitaires sont analogues à celles de la France.
La plupart des produits pharmaceutiques ne sont délivrés que sur ordonnance médicale.
Se munir de la carte européenne d’assurance maladie à demander à votre caisse d’assurance maladie au moins 15 jours avant le départ.
Contracter une assurance rapatriement.

Infrastructure hospitalière
L’infrastructure hospitalière est satisfaisante à Varsovie, où les soins d’urgence sont corrects alors qu’ils peuvent être de qualité inégale dans le reste du pays.
Paiement des soins parfois exigé à l’avance et en liquide.

 

Portugal

Informations générales
Consulter votre médecin, le cas échéant votre dentiste
Les conditions sanitaires sont analogues à celles de la France.
La plupart des produits pharmaceutiques ne sont délivrés que sur ordonnance médicale.
Se munir de la carte européenne d’assurance maladie à demander à votre caisse d’assurance maladie au moins 15 jours avant le départ.
Contracter une assurance rapatriement.

 

République Tchèque

Informations générales
Consulter votre médecin, le cas échéant votre dentiste
Les conditions sanitaires sont analogues à celles de la France.
La plupart des produits pharmaceutiques ne sont délivrés que sur ordonnance médicale.
Se munir de la carte européenne d’assurance maladie à demander à votre caisse d’assurance maladie au moins 15 jours avant le départ.
Contracter une assurance rapatriement.

 

Roumanie

Informations générales
Consulter votre médecin, le cas échéant votre dentiste
Les conditions sanitaires sont analogues à celles de la France.
La plupart des produits pharmaceutiques ne sont délivrés que sur ordonnance médicale.
Se munir de la carte européenne d’assurance maladie à demander à votre caisse d’assurance maladie au moins 15 jours avant le départ.
Contracter une assurance rapatriement.

Vaccinations
Il est conseillé de mettre à jour les vaccinations habituelles : diphtérie-tétanos-poliomyélite.
La vaccination préventive contre les hépatites A et B peut être conseillée. De même la vaccination contre la fièvre typhoïde selon la durée et les conditions du séjour.
Selon les lieux fréquentés et la durée du séjour, la vaccination préventive contre l’encéphalite à tique d’Europe centrale pourra être conseillée (séjour en zone rurale ou forestière)
Dans tous les cas, prendre l’avis de son médecin traitant ou d’un centre de conseils aux voyageurs.

Rage
La rage sévit de manière endémique en Roumanie : il est vivement conseiller de prendre garde aux animaux errants. Une vaccination préventive peut être évoquée, en particulier en cas de situation d’isolement.

Grippe aviaire
En cas d’épidémie avérée de grippe aviaire, dans la mesure où la Roumanie est un lieu de passage d’oiseaux migrateurs, il est recommandé aux voyageurs d’éviter tout contact avec les volailles et les oiseaux, c’est-à-dire de ne pas se rendre dans des élevages ni sur les marchés aux volatiles.
Les recommandations générales d’hygiène, lors des voyages dans les pays en développement, qui visent à se protéger des infections microbiennes, sont préconisées :
• éviter de consommer des produits alimentaires crus ou peu cuits, en particulier les viandes et les oeufs ;
• se laver régulièrement les mains à l’eau et au savon ou un soluté hydro-alcoolique.
Quelques règles simples
• ne pas caresser les animaux.
• emporter dans ses bagages tout médicament dont le besoin pourrait se faire sentir.

VIH – Sida
Prévalence significative du VIH-SIDA. Il est recommandé de prendre toutes les précautions d’usage et d’éviter les comportements à risque.

 

Royaume Uni

Informations générales
Consulter votre médecin, le cas échéant votre dentiste
Les conditions sanitaires sont analogues à celles de la France.
La plupart des produits pharmaceutiques ne sont délivrés que sur ordonnance médicale.
Se munir de la carte européenne d’assurance maladie à demander à votre caisse d’assurance maladie au moins 15 jours avant le départ.
Contracter une assurance rapatriement.
Les hôpitaux publics dans le cadre du N.H.S. (National Health Service), de même que les soins dispensés par un généraliste, sont accessibles à tous et gratuits en cas d’urgence médicale (maladie ou accident survenu sur le territoire britannique) pour les touristes français, qu’ils résident en France ou dans un autre pays de l’Union Européenne. Se présenter dans une « Surgery » pour obtenir un rendez-vous avec un médecin généraliste (plus communément connus sous le nom de GP ou General Practionner).
Par contre, les hôpitaux privés pratiquent des tarifs très élevés et ne sont pas remboursés par le régime général de la Sécurité Sociale française.

Epidémie de grippe aviaire
La Direction Générale de la Santé recommande aux voyageurs d’éviter tout contact avec les volailles et les oiseaux, c’est-à-dire de ne pas se rendre dans des élevages ni sur les marchés aux volatiles. Les recommandations générales d’hygiène lors des voyages dans les pays en développement, qui visent à se protéger des infections microbiennes, sont préconisées:
• éviter de consommer des produits alimentaires crus ou peu cuits, en particulier les viandes et les œufs ;
• se laver régulièrement les mains à l’eau et au savon ou un soluté hydro-alcoolique. Le virus se transmet par voie aérienne (voie respiratoire) soit par contact direct, notamment avec les sécrétions respiratoires et les matières fécales des animaux malades, soit de façon indirecte par l’exposition à des matières contaminées (par l’intermédiaire de la nourriture, de l’eau, du matériel et des mains ou des vêtements souillés). Les espaces confinés favorisent la transmission du virus.

 

Russie

Conseils
Consulter son médecin (éventuellement son dentiste). Souscrire à une compagnie d’assistance couvrant les frais médicaux et le rapatriement sanitaire. Outre la garantie qu’elle apporte, elle est requise pour l’obtention du visa.

Vaccinations
Sont recommandées les vaccinations suivantes :
• mise à jour de la vaccination Diphtérie, Tétanos, Poliomyélite (+/- Coqueluche),
• selon le type de voyage : fièvre typhoïde, hépatites A et B, encéphalite à tiques d’Europe centrale, vaccin grippal saisonnier, et méningite à Méningocoque.

Hépatites virales
Des épidémies d’hépatite « A » pouvant survenir localement en raison de la vétusté des conduites d’eau ou de la mauvaise qualité de certaines boissons distribuées dans le commerce, il est recommandé aux voyageurs de ne boire que des boissons vendues en bouteilles capsulées, et d’éviter d’acheter des bouteilles dans les petites échoppes. La consommation d’eau du robinet est par ailleurs déconseillée ; il convient également d’être vigilant sur les dates de péremption des produits alimentaires, sur la qualité des vodkas et autres alcools de fabrication artisanale vendus en kiosque. Le risque d’hépatite B est chronique.

Risques liés aux tiques
Le retour des températures estivales favorise l’apparition dans les forêts russes, et plus particulièrement sibériennes, de tiques porteuses d’arbovirus de type B. Il est donc recommandé à ceux de nos compatriotes qui envisagent de voyager durant l’été en Sibérie ou en Russie Centrale :
• d’éviter de pénétrer dans les forêts et, dans le cas où la traversée de forêts s’avérait nécessaire, de couvrir les zones généralement découvertes (en particulier la tête et les mains);
• de consulter un médecin, voire les services spécialisés dans le diagnostic et le traitement des arboviroses, avant de quitter le territoire français.

Rage
Eut égard au nombre important de chiens errants dans les grandes villes, il convient de s’éloigner immédiatement de tout animal ayant un comportement suspect et d’éviter les contacts avec des animaux non vaccinés. En cas de morsure, griffure, plaie ou muqueuse en contact avec la salive animale :
• laver aussitôt le point de contact à l’eau savonneuse puis appliquer un antiseptique.
• consulter dans les meilleurs délais un médecin, de préférence par l’intermédiaire d’un prestataire d’assistance internationale (assurance-rapatriement) ; celui-ci jugera de l’opportunité d’un traitement immédiat (immunisation).

Risques particuliers
Il est conseillé d’éviter de se baigner dans les lacs et les étangs en raison des risques de leptospirose, de paludisme autochtone (régions de Novossibirsk et Ekaterinbourg).

Virus du Nil
De nombreux cas de virus du Nil ont été signalés à l’été 2010 dans trois régions de Russie : les régions de Volgograd, Rostov sur le Don et Voronej. Le risque de propagation de ce virus est réel et il convient de garder à l’esprit les informations suivantes sur le mode de contamination et les moyens de prévention :
• le virus du Nil est véhiculé par des moustiques communs ;
• il se manifeste en général par des symptômes grippaux bénins mais peut évoluer dans de rares cas, pour des personnes âgées ou fragiles, en méningite ;
• la propagation de ce virus a surtout lieu dans les zones humides et marécageuses ou à proximité des rivières ;
• la seule prévention se fait par le port de vêtements amples et l’application de crème anti-moustiques.

Grippe Aviaire / grippe A/H1N1
La Russie fait partie des pays touchés par l’épizootie de grippe aviaire et de grippe A/H1N1. Au moment des migrations des oiseaux sauvages, la Russie connaît un développement épisodique de foyers de grippe aviaire. Concernant la grippe A/H1N1, deux périodes de contamination sont particulièrement à risque : de mi-janvier à fin mars et octobre-novembre.
Pour plus d’informations vous pouvez consulter la rubrique Infos pratiques > Risques > Risques sanitaires de ce site.

VIH – Sida
Prévalence non négligeable du VIH – sida. Toute mesure de prévention est indispensable.

Médicaments
En raison de l’ampleur prise par la contrefaçon de médicaments en Russie, il est recommandé aux voyageurs d’emporter avec eux les médicaments achetés en France et appropriés à leur état ou à leur traitement.

 

Serbie

Informations générales
Consulter votre médecin, le cas échéant votre dentiste
Les conditions sanitaires sont analogues à celles de la France.
La plupart des produits pharmaceutiques ne sont délivrés que sur ordonnance médicale.
Se munir de la carte européenne d’assurance maladie à demander à votre caisse d’assurance maladie au moins 15 jours avant le départ.
Contracter une assurance rapatriement.

Vaccinations
Il est conseillé de mettre à jour les vaccinations habituelles : diphtérie-tétanos-poliomyélite. La vaccination préventive contre les hépatites A et B peut être conseillée. De même la vaccination contre la fièvre typhoïde selon la durée et les conditions de votre séjour.
Selon les lieux fréquentés et la durée de votre séjour, la vaccination préventive contre l’encéphalite à tique d’Europe centrale pourra vous être conseillée.
Dans tous les cas, prenez l’avis de votre médecin traitant ou d’un centre de conseils aux voyageurs.

Grippe aviaire
Aucun cas de grippe aviaire n’est déclaré.
Quelques règles simples
• ne caressez pas les animaux que vous rencontrez
• veillez à votre sécurité routière (port de la ceinture de sécurité en automobile ou du casque en moto)
• emportez dans vos bagages les médicaments dont vous pourriez avoir besoin

VIH – Sida
Prévalence significative du VIH-SIDA. Il est recommandé de prendre toutes les précautions d’usage et d’éviter les comportements à risque.

 

Slovaquie

Informations générales
Consulter votre médecin, le cas échéant votre dentiste
Les conditions sanitaires sont analogues à celles de la France.
La plupart des produits pharmaceutiques ne sont délivrés que sur ordonnance médicale.
Se munir de la carte européenne d’assurance maladie à demander à votre caisse d’assurance maladie au moins 15 jours avant le départ.
Contracter une assurance rapatriement.

Encéphalite à tiques
De nombreuses régions jouissent d’une végétation dense et de cours d’eau favorisant la prolifération des moustiques et des tiques en saison chaude. Par conséquent, il est recommandé aux résidents ainsi qu’aux touristes amenés à effectuer de longs séjours ou à se promener en forêt de se faire vacciner à titre préventif contre l’encéphalite à tiques. Il convient de se rapprocher de son médecin traitant dans des délais suffisants car l’immunisation contre l’encéphalite se fait en plusieurs injections.

 

Slovénie

Informations générales
Consulter votre médecin, le cas échéant votre dentiste
Les conditions sanitaires sont analogues à celles de la France.
La plupart des produits pharmaceutiques ne sont délivrés que sur ordonnance médicale.
Se munir de la carte européenne d’assurance maladie à demander à votre caisse d’assurance maladie au moins 15 jours avant le départ.
Contracter une assurance rapatriement.

Hôpitaux
Pas de cliniques ou d’hôpitaux privés, à l’exception du « Centre Chirurgical de Rozna Dolina ». Lors d’une urgence nécessitant une intervention chirurgicale même bénigne, s’adresser aux services d’urgence des hôpitaux publics qui sont d’un bon niveau.

Tiques
Les risques de piqûres de tiques (surtout au printemps) susceptibles de transmettre des maladies neurologiques (encéphalites) existent pour les personnes désireuses de se promener en forêt ou pour les pêcheurs à la ligne.

Vaccination
Un vaccin contre l’encéphalo-méningite, d’origine autrichienne, est disponible localement.

Grippe A/H1N1
La grippe peut être présente sur le territoire.

 

Suède

Informations générales
Consulter votre médecin, le cas échéant votre dentiste
Les conditions sanitaires sont analogues à celles de la France.
La plupart des produits pharmaceutiques ne sont délivrés que sur ordonnance médicale.
Se munir de la carte européenne d’assurance maladie à demander à votre caisse d’assurance maladie au moins 15 jours avant le départ.
Contracter une assurance rapatriement.

Vaccinations
La vaccination contre l’encéphalite de la tique d’Europe centrale est recommandée dans les régions forestières. La maladie étant transmise par les morsures de tiques, il est recommandé d’être prudent lors des promenades en forêt entre avril et octobre.

 

Suisse

Recommandations générales
En Suisse, les frais d’intervention et de mission des services de secours d’urgence (équivalent du SAMU, secours en montagne…) qui ne sont pas couverts en tout ou partie par les caisses maladie ou les contrats d’assurance accident sont à la charge des personnes secourues. Ces frais peuvent être élevés (plusieurs milliers d’euros). Il est conseillé de prendre une assurance accident et rapatriement, et de vérifier les risques couverts par la police d’assurance.

Informations générales
Consulter votre médecin, le cas échéant votre dentiste
Les conditions sanitaires sont analogues à celles de la France.
La plupart des produits pharmaceutiques ne sont délivrés que sur ordonnance médicale.
Se munir de la carte européenne d’assurance maladie à demander à votre caisse d’assurance maladie au moins 15 jours avant le départ.
Contracter une assurance rapatriement.

 

Turquie

Informations générales
Consulter votre médecin, le cas échéant votre dentiste
Les conditions sanitaires sont analogues à celles de la France.
La plupart des produits pharmaceutiques ne sont délivrés que sur ordonnance médicale.
Se munir de la carte européenne d’assurance maladie à demander à votre caisse d’assurance maladie au moins 15 jours avant le départ.
Contracter une assurance rapatriement.

Prévention des maladies transmises par les piqûres d’insectes
Certains virus ou parasites peuvent être transmis par les piqûres de moustiques ou de tiques. Le port de vêtements longs et l’utilisation de répulsifs (sprays ou crème) diminuent significativement ce risque.

Paludisme
Le pays connaît, dans le sud est, des cas sporadiques de transmission de paludisme : il est possible de ne pas prendre de traitement préventif. Durant votre séjour, et durant le mois qui suit votre retour, un avis médical doit être pris rapidement, en cas de fièvre.

Fièvre Crimée-Congo
Maladie virale transmise par les piqûres de tiques pouvant présenter quelques formes sévères. Cette affection touche principalement les départements d’Anatolie centrale (en particulier, ceux de Sivas, Tokat et Corum) et la côte de la Mer noire. Les forêts des alentours d’Istanbul et d’Ankara sont également des zones à risque. Il convient de prendre des mesures de protection individuelle:
• utiliser des produits répulsifs (à pulvériser sur la peau et/ou les vêtements)
• éviter les zones où les tiques sont abondantes et les périodes où elles sont actives (du printemps à l’automne)
• les rechercher régulièrement dans les vêtements ou sur la peau puis les enlever.

Vaccinations
La mise à jour de la vaccination diphtérie-tétanos-poliomyélite est nécessaire. Autres vaccinations pouvant être conseillées (selon conditions d’hygiène et durée du séjour) : fièvre typhoïde, hépatites virales A et B. Demandez conseil à votre médecin.

Hygiène alimentaire
• Il est préférable de consommer de l’eau en bouteilles capsulées.
• Evitez l’ingestion de légumes crus et de fruits non pelés.
• Evitez la consommation d’aliments (poisson, viande, volaille, lait) insuffisamment cuits.
• Veillez à un lavage régulier et soigneux des mains avant chaque repas.

Grippe aviaire
La grippe aviaire qui avait coûté la vie à quatre personnes en 2006 en Turquie, est réapparue début 2007 dans les départements de Batman et Diyarbakir, dans le sud-est du pays. Plus récemment, le ministère de l’agriculture a annoncé officiellement le 21 janvier 2008 l’existence d’un nouveau cas de grippe aviaire détecté dans le village de Caycuma (Zonguldak), province riveraine de la mer noire située au Nord-Ouest du pays. Des mesures de sécurité sanitaire ont été prises par les autorités locales (quarantaine, abattage des volailles, etc.). A ce stade, dans les endroits habituellement fréquentés par les ressortissants français en Turquie (Istanbul, côte égéenne et côte méditerranéenne, Cappadoce), la grippe aviaire n’apparaît pas comme une menace – La Direction Générale de la Santé recommande aux voyageurs, lors de leur séjour, d’éviter tout contact avec les volailles et les oiseaux, c’est-à-dire de ne pas se rendre dans des élevages ni sur les marchés aux volatiles. Les recommandations générales d’hygiène lors des voyages dans les pays en développement, qui visent à se protéger des infections microbiennes, sont préconisées.

Quelques règles simples
• ne caressez pas les animaux que vous rencontrez.
• veillez à votre sécurité routière (port de la ceinture de sécurité en automobile ou du casque en moto).
• emportez dans vos bagages les médicaments dont vous pourriez avoir besoin.

 

Ukraine

Vaccination contre la rougeole
En raison d’une recrudescence de cas de rougeole signalés fin 2011 et début 2012 dans le pays, le service sanitaire épidémiologique d’Etat d’Ukraine conseille vivement aux personnes qui se rendront en Ukraine, notamment dans le cadre du championnat d’Europe de football Euro-2012, de se faire vacciner contre la rougeole.
Vaccinations obligatoires
Vaccinations habituelles.
Vaccins contre les hépatites conseillés ainsi que le vaccin contre la typhoïde pour les longs séjours. Il est recommandé de ne pas consommer l’eau du robinet. L’eau recueillie dans des sources présumées potables doit impérativement être bouillie.

Grippe A(H1N1)
Une vague d’épidémie de grippe A(H1N1) a touché l’Ukraine fin octobre 2009, à laquelle un peu plus d’un milliers de décès ont été attribués. Les autorités disposent de stocks de masques et d’antiviraux mais n’ont pas organisé de campagne de vaccination. L’épidémie n’a pas resurgi à l’automne-hiver 2010.

Tuberculose
Des souches résistantes se répandent à partir des zones à risque du sud (Odessa, Mikolaiv, Zapoijjia) et de l’est de l’Ukraine (Donetsk, Kharkiv, Tchernihiv). Le BCG n’est plus obligatoire en France mais il est fortement recommandé d’être à jour de cette vaccination pour se rendre en Ukraine.

VIH – Sida
L’Ukraine présente le taux de prévalence le plus élevé en Europe. 1,63% de la population adulte serait séropositive (soit 440.000 personnes en 2007 selon UNAIDS). 70% des cas recensés sont concentrés sur Kiev et dans les régions du Sud-Est. Apparue en 1987, l’épidémie s’est développée dans les années 90 dans les milieux toxicomanes. Elle progresse aujourd’hui non seulement dans les groupes à risque mais aussi dans l’ensemble de la population.

Grippe aviaire
Aucun cas de grippe aviaire chez l’homme n’a été constaté en Ukraine. Aucun nouveau foyer chez les oiseaux n’a été signalé depuis 2008. Les autorités ukrainiennes restent néanmoins vigilantes, n’excluant pas la possibilité d’un retour saisonnier de l’épizootie pendant les périodes de migration des oiseaux. Les régions exposées seraient alors celles de Kherson, Odessa, Mykolaviv, Zaporizhya et la Crimée.

Prévention des maladies transmises par les insectes
Certains virus peuvent être transmis par les piqûres de moustiques ou de tiques (maladie de Lyme). Le port de vêtements longs et l’utilisation de répulsifs (sprays ou crème) diminuent significativement ce risque.

Informations générales
Consulter votre médecin, le cas échéant votre dentiste
Les conditions sanitaires sont analogues à celles de la France.
La plupart des produits pharmaceutiques ne sont délivrés que sur ordonnance médicale.
Se munir de la carte européenne d’assurance maladie à demander à votre caisse d’assurance maladie au moins 15 jours avant le départ.
Contracter une assurance rapatriement.

Tchernobyl
Suite à la radiation encore effective, ne pas s’approcher du site de Tchernobyl.

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Asie

Afghanistan

Conditions sanitaires
L’hygiène est préoccupante compte tenu de la destruction d’une partie des réseaux d’assainissement. Les conditions sanitaires sont précaires, le système hospitalier étant sinistré. Des antennes médicales existent au sein des forces de la FIAS et peuvent, le cas échéant, traiter les urgences avérées.
Les recommandations générales d’hygiène pour les voyageurs, qui visent à se protéger des infections microbiennes sont particulièrement utiles en Afghanistan. L’eau n’est potable pratiquement nulle part, ne boire que de l’eau en bouteille ou du thé à l’eau bouillie. Il convient d’éviter de consommer des produits alimentaires crus ou peu cuits, en particulier les viandes et les oeufs, et de se laver régulièrement les mains avec de l’eau et du savon ou un soluté hydro-alcoolique qu’il est conseillé d’emporter dans ses bagages.

Fièvre Q
Un cas de fièvre Q a récemment été signalé. Cette maladie bactérienne, transmise le plus souvent par voie aérienne auprès de certains animaux est à l’origine d’un syndrome grippal potentiellement grave. La transmission se fait le plus souvent par voie aérienne mais également au contact du lait ou de la viande de l’animal malade. La prévention repose essentiellement sur la limitation des contacts avec les animaux, en particulier les ovins et bovins.
Afin de bénéficier d’un traitement efficace, il convient de consulter un médecin en cas de fièvre.

Choléra
Des cas de choléra ont été signalés au cours de l’été 2011 par les Nations unies dans les provinces du nord-est touchées par la sécheresse.

Vaccins généralement recommandés
Diphtérie-Tétanos-Poliomyélite et Hépatite A (sous réserve d’un avis médical), typhoïde et rage (la Typhoïde, la rage, et la lèpre sont présentes à Kaboul, dans les camps de réfugiés). Il convient de consulter son médecin traitant et contracter une assurance rapatriement dont la compétence pour l’Afghanistan est confirmée.

Epidémie de grippe A/H1N1
Plusieurs centaines de cas de grippe A/H1N1 ont été rapportés en Afghanistan (780 cas et 11 décès comptabilisés au 21 novembre 2009). Les autorités afghanes ont pris des mesures pour lutter contre la propagation de l’épidémie (fermetures temporaires d’écoles, incitation au port de masques dans les transports).

Grippe aviaire
Onze cas d’infection de volailles par la grippe aviaire H5N1 ont été constatés par l’OMS en Afghanistan depuis mars 2007 (provinces de Nangahar, Kabul et Kunar). Aucun cas d’infection humaine n’a été rapporté.
Dans ces conditions, les recommandations formulées par l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) et l’Organisation Internationale des Epizooties (OIE) à destination des visiteurs se rendant dans des pays où la grippe aviaire a été signalée doivent être suivies. Il convient notamment d’éviter les contacts avec les volatiles vivants ou avec leurs cadavres, c’est-à-dire de ne pas se rendre dans des élevages et sur les marchés aux volailles et aux oiseaux. Il est également recommandé d’éviter tout contact avec une surface apparaissant souillée par des fientes de volailles ou des déjections d’animaux. Il est enfin formellement déconseillé d’introduire en France des oiseaux en provenance d’Afghanistan.

Paludisme
Il est endémique dans les régions cultivées de moyenne altitude de tout l’Afghanistan, en particulier dans le sud. En plus des traitements préventifs éventuellement prescrits par les médecins, dont il est impératif de se munir avant le départ, il est recommandé de se protéger des piqûres de moustique en couvrant toutes les parties exposées du corps de crèmes répulsives, et de tenir fermées les moustiquaires de fenêtres.
Les mêmes mesures peuvent être opportunes à Kaboul, uniquement en période estivale, contre d’autres maladies transmises par les moustiques.

 

Bangladesh

Informations générales
Il est indispensable de souscrire une assurance de rapatriement sanitaire et de consulter le médecin traitant avant le départ.

Vaccinations
Si aucune vaccination n’est exigée en provenance d’Europe, certaines vaccinations sont vivement conseillées : diphtérie-tétanos-poliomyélite (coqueluche, éventuellement), hépatite A et B, fièvre typhoïde. Selon le type de séjour, la vaccination préventive contre la rage et l’encéphalite japonaise est également souhaitable.

Risques alimentaires
L’absence d’hygiène alimentaire (eau et aliments) et d’hygiène des mains peut être responsable de diarrhées aiguës.
Il s’agit en conséquence :
– de ne consommer que de l’eau minérale en bouteille scellée ou de l’eau du robinet bouillie et filtrée;
– d’exiger, dans les restaurants, que le sceau de la bouteille soit ouvert devant vous;
– de se méfier des buffets des grands hôtels qui sont souvent re-servis d’un jour à l’autre. Eviter les mayonnaises, les sauces et les sucreries;
– d’assurer une bonne cuisson des aliments et de laver les fruits et crudités (du permanganate est disponible en pharmacie);
– d’éviter de consommer des produits alimentaires crus ou peu cuits, en particulier les viandes et les œufs;
– de se laver fréquemment les mains avec de l’eau et du savon ou un soluté hydro-alcoolique (disponible en pharmacie).

Dengue
La dengue est une maladie virale propagée par les moustiques, y compris durant la journée. Elle se manifeste par un syndrome grippal, avec douleurs musculaires et articulaires généralisées, et parfois une éruption cutanée. Elle peut revêtir plusieurs formes, dont une forme hémorragique de pronostic grave. La prise d’aspirine est déconseillée. Il est recommandé de consulter un médecin dès les premiers symptômes (en cas de fièvre notamment). Les moustiques vecteurs de la dengue se reproduisent en eau propre. Il convient de vider quotidiennement tout récipient petit ou grand contenant de l’eau à l’intérieur et à l’extérieur de l’habitation.
Au cours des mois d’octobre et de janvier, on constate une résurgence des cas de dengue dans différentes régions. Des infections hors de ces périodes sont toutefois possibles. Il convient, de façon générale, de respecter les mesures élémentaires de protection contre les moustiques (vêtements longs, utilisation de produits répulsifs, recours aux moustiquaires, etc.). Il n’existe pas de traitement médicamenteux préventif contre la dengue.

Paludisme
Cette maladie parasitaire (dont le nom en anglais est malaria) transmise par les piqûres de moustiques impose le recours à des mesures de protection individuelle (sprays, crèmes, diffuseurs électriques, moustiquaires…). A ces mesures, doit s’ajouter un traitement médicamenteux préventif adapté à chaque individu : il convient de s’adresser à votre médecin habituel ou à un centre médical de conseils aux voyageurs. Le traitement préventif devra être poursuivi après le retour en zone non impaludée durant une durée variant, selon le produit utilisé, de une à quatre semaines.
Le Bangladesh est classé en zone 3 par l’OMS. La quasi totalité des cas de paludisme se concentre dans le nord-est du pays et dans la région des Chittagong Hill Tracts (80% des cas), Dacca étant épargnée par la maladie.
En cas de symptômes de type « grippal » (fièvre, frissons, douleurs aux muscles, maux de tête, etc.) si vous êtes dans les Chittagong Hill Tracts consultez immédiatement un dispensaire de BRAC ou de l’UNDP et demandez un test rapide (une goutte de sang et trois minutes d’attente). En cas de test positif ou en l’absence de test, il est préférable de prendre un traitement préventif. Signalez à votre médecin que vous vous êtes rendu dans une zone impaludée. Le paludisme continue de tuer.

Grippe aviaire (H5N1)
Quelques cas de transmission à l’homme ont été relevés au cours des deux dernières années. Au début de l’année 2012, des nouveaux cas de grippe aviaire ont été observés entraînant l’abattage de milliers de volailles, la fermeture d’exploitations avicoles et de 6 des 16 marchés à la volaille de Dacca. Six personnes sont décédées des suites d’une grippe aviaire contractée au contact d’animaux contaminés.
Il est recommandé aux voyageurs d’éviter tout contact avec les volatiles et donc de ne pas se rendre dans des élevages et sur les marchés aux volailles et aux oiseaux.

Grippe A H1N1
Le nombre de cas augmente modérément au Bangladesh. Une vigilance accrue doit être observée depuis la recrudescence récente de cette infection. En cas de symptômes grippaux, il conviendra de se rendre dans un centre de santé compétent.

Virus Nipah
En raison de la propagation saisonnière du virus Nipah, transmis par la salive et les déjections de chauve-souris, il est recommandé d’éviter de consommer des fruits susceptibles d’avoir été contaminés par ces mammifères, notamment les dattes, ainsi que de boire du jus de dattes frais ou fermenté.

Adresses utiles sur place
L’infrastructure médicale est insuffisante. A Dacca, quelques établissements, dont l’ambassade de France pourra fournir une liste à jour, offrent des services médicaux acceptables.
Cependant, les problèmes médicaux sérieux nécessitent une évacuation sanitaire vers les hôpitaux de Bangkok ou de Singapour. En province, l’offre médicale est très déficiente, voire inexistante. Les établissements auxquels il est possible d’avoir recours à Dacca en cas d’urgence sont la clinique Wahab, Apollo Hospital, ainsi que le Centre international de recherche des maladies diarrhéiques, Bangladesh (ICDDR,B), « Clinique des voyageurs », spécialisée dans les troubles gastro-intestinaux des touristes et des expatriés.

 

Bhoutan

Vaccination
Le vaccin contre la fièvre jaune est obligatoire pour tout voyageur en provenance d’une zone où cette maladie sévit de façon endémique. Les vaccinations suivantes sont recommandées : diphtérie-tétanos-poliomyélite, hépatites virales A et B, fièvre typhoïde et, selon les conditions du voyage, rage et méningococcie. Le contrôle du BCG peut être utile. Demandez l’avis de votre médecin ou d’un centre de vaccinations internationales.

Altitude
Les personnes souffrant des effets de l’altitude doivent prendre les précautions usuelles contre le mal des montagnes. La capitale du pays, Thimphu, est située à 2400 m d’altitude, ainsi que l’aéroport de Paro.
Respecter les règles d’hygiène de base : se laver les mains fréquemment, boire de l’eau minérale en bouteille, consommer des légumes cuits et des fruits pelés, etc.

Paludisme
Prévention du paludisme (malaria) : cette maladie parasitaire transmise par les piqûres de moustiques impose le recours à des mesures de protection individuelle (sprays, crèmes, diffuseurs électriques, moustiquaires…) nécessaires seulement si les personnes séjournent dans le sud du Bhoutan ou au-dessous de 2000 mètres.
A ces mesures doit s’ajouter un traitement médicamenteux adapté à chaque individu : il convient de s’adresser à votre médecin habituel ou à un centre de conseils aux voyageurs.
Le traitement devra être poursuivi après le retour en France, pendant une durée variable selon le produit utilisé. Le pays est classé en zone 3.

Informations générales
Les infrastructures hospitalières bhoutanaises n’existent que dans les grandes villes et sont assez rudimentaires. Il n’y a pas de possibilité d’évacuation en urgence.
Consultez votre médecin traitant avant le départ et contractez une assurance de rapatriement sanitaire. Si vous partez en trek, vous devez vous assurer que vous êtes couvert par une clause prévoyant un éventuel rapatriement en hélicoptère vers l’Inde, même si cette possibilité n’existe pas dans certains endroits reculés.

Epidémie de grippe aviaire :
A ce jour, le Bhoutan ne présente aucune affection de grippe aviaire sur son territoire. Néanmoins, les recommandations générales d’hygiène ci-dessous, pour les voyageurs, qui visent à se protéger des infections microbiennes, sont préconisées :
• éviter de consommer des produits alimentaires crus ou peu cuits, en particulier les viandes et les œufs ;
• se laver régulièrement les mains avec de l’eau et du savon ou un soluté hydro-alcoolique qu’il est conseillé d’emporter dans ses bagages.

 

Birmanie

Informations générales
Consultez votre médecin (éventuellement votre dentiste) et souscrivez à une compagnie d’assistance couvrant les frais médicaux et de rapatriement sanitaire.

Dengue / chikungunya
Présence endémique de la dengue et du chikungunya: des précautions doivent être prises dans l’ensemble du pays. Ces maladies virales sont transmises par les piqûres de moustiques : il convient donc de respecter les mesures habituelles de protection (vêtements longs, produits anti-moustiques à utiliser sur la peau et sur les vêtements, diffuseurs électriques, air conditionné). La dengue pouvant prendre une forme potentiellement grave, il est vivement recommandé de consulter un médecin en cas de fièvre persistant plus de deux jours (la prise d’aspirine est déconseillée). Sur place, ou après le retour en France, la survenue de fièvre doit inciter à consulter un médecin.

Paludisme
Il n’y a pas de paludisme sur les sites touristiques en Birmanie et la prise d’un traitement médicamenteux n’est plus recommandée par l’OMS sauf si un voyage en zone forestière est envisagé (zones frontalières dont l’accès est souvent restreint). Dans ce dernier cas, il faudra consulter votre médecin avant le départ pour un traitement préventif et prendre avec vous aussi le traitement curatif, car aucun traitement préventif n’est efficace à 100%. Les mesures de protection de base sont les mêmes que pour la dengue, sauf que le moustique du paludisme (anophèle) pique la nuit, tandis que celui de la dengue (aedes) pique le jour. Sur place, ou après le retour en France, la survenue de fièvre doit inciter à consulter un médecin.

Encéphalite japonaise
Cette maladie, qui n’existe qu’en Asie, se transmet par des moustiques, en zone rurale. Ces cas peuvent être mortels ou engendrer des séquelles neurologiques graves. De ce fait, la vaccination contre l’encéphalite japonaise peut être nécessaire pour tout voyage prolongé (plus de 4 semaines) en zone rurale en Birmanie. Dans le cadre d’un voyage touristique, il semble que les mesures physiques (vêtements longs, répulsifs…) soient une arme efficace et suffisante. Le vaccin est actuellement disponible en Birmanie.

Vaccinations
La mise à jour de la vaccination diphtérie-tétanos-poliomyélite est conseillée. Autres vaccinations conseillées: fièvre typhoïde, hépatites virales A et B. En cas de séjour en zone rurale, la vaccination contre l’encéphalite japonaise peut être nécessaire. Dans tous les cas demandez conseil à votre médecin ou à un centre de vaccinations internationales.

Rage
La rage est présente en Birmanie avec plus d’une centaine de cas humains rapportés chaque année. Il est absolument déconseillé de caresser ou jouer avec les chiens et les chats en Birmanie. Pour les séjours prolongés en zone rurale et pour les enfants, la vaccination contre la rage pourra vous être conseillée par votre médecin. En cas de morsure par un animal en Birmanie, il faut consulter un médecin au plus vite à Rangoun ou Mandalay pour commencer un traitement anti-rabique. Les immunoglobulines humaines anti-rabiques ne sont pas disponibles en Birmanie. Dans tous les cas, demandez conseil à votre médecin ou à un centre de vaccinations internationales.

Hygiène alimentaire
Il est conseillé de ne pas boire l’eau du robinet :
• préférez les eaux en bouteilles capsulées ; A défaut, consommez de l’eau filtrée, bouillie et décontaminée ;
• évitez l’ingestion de glaçons, de jus de fruits frais, de légumes crus et de fruits non pelés ;
• évitez la consommation d’aliments (poisson, viande, volaille, lait) insuffisamment cuits ;
• veillez à un lavage régulier et soigneux des mains avant chaque repas.

Diarrhées
Les diarrhées (bactériennes, virales et parasitaires) sont fréquentes en Birmanie et sont la première cause de maladie chez le voyageur. Toute diarrhée accompagnée par du sang dans les selles avec fièvre doit faire immédiatement consulter un médecin à Rangoun ou Mandalay. Les enfants sont très susceptibles de se déshydrater et il est conseillé d’emporter des médicaments adaptés à leur âge et poids.

Grippe Aviaire
Les autorités birmanes ont signalé fin janvier 2011 l’apparition du virus H5N1 dans la ville de Sittwe (Etat de l’Arakan). En février 2010, le quartier Mayangon de Rangoun avait été touché. Dans ce type de cas, il convient d’observer les recommandations suivantes:
• se laver régulièrement les mains à l’eau et au savon ou avec un produit désinfectant (par exemple un soluté hydro-alcoolique qu’il est conseillé d’emporter dans ses bagages) ;
• ne consommer que des aliments bien cuits ;
• éviter tout contact avec les volailles vivantes ou mortes (éviter les sites d’élevages, ne pas manipuler les cadavres ou déchets d’oiseaux) ;
• éviter tout contact avec une surface apparaissant souillée par des fientes de volailles ou des déjections d’animaux.
Sur place, ou après le retour en France, la survenue de fièvre doit inciter à consulter un médecin.

VIH – Sida
Prévalence non négligeable du VIH – sida. Toute mesure de prévention est indispensable. En cas d’accident, le traitement « PEP » Post Exposure Prophylaxis est disponible à Rangoun.

Quelques règles simples
• Evitez les baignades dans les eaux stagnantes (risque d’infection parasitaire).
• Evitez de marcher pieds nus sur le sable et les sols humides.
• Ne caressez pas les animaux que vous rencontrez.
• Veillez à votre sécurité routière (port de la ceinture de sécurité en automobile ou du casque en moto).
• La mer peut être dangereuse en Birmanie, et les enfants doivent être surveillés au bord de la piscine. La plus grande prudence est recommandée pour la plongée sous-marine, car il n’y a pas de caisson hyperbare en Birmanie.
• Ne consommez jamais de médicaments achetés dans la rue.
• Emportez dans vos bagages les médicaments dont vous pourriez avoir besoin, en particulier vos médicaments habituels de France et les médicaments pour la diarrhée.

En cas d’urgence médicale
L’infrastructure hospitalière en dehors de Rangoun et de Mandalay est pauvre. Le personnel des hôtels/ agence de voyage savent vers quel centre de soins diriger un touriste souffrant. A Rangoun, les voyageurs peuvent s’adresser 24 heures sur 24 à la clinique SOS International dont l’équipe soignante comprend un médecin français.
En cas de maladie sérieuse, il est préférable de se rendre en Thaïlande ou à Singapour. N’oubliez pas de souscrire à une assurance évacuation / rapatriement et frais médicaux avant votre départ.

 

Brunei

VIH – Sida
Les autorités du Brunei exigent un test de dépistage du VIH – Sida pour toute personne désireuse de résider dans le pays. Les touristes ne sont pas soumis à cette formalité.

Informations générales
Les conditions d’hygiène sont acceptables dans le pays. Cependant, en cas d’incident ou de problème grave de santé nécessitant une hospitalisation en milieu spécialisé, il y a lieu d’envisager, sous contrôle du médecin traitant, une évacuation vers Singapour, Bangkok ou la France.
Avant le départ, consultez votre médecin traitant et contractez une assurance de rapatriement sanitaire.

Epidémie de grippe aviaire
A ce jour, Brunei n’a déclaré aucune nouvelle affection de grippe aviaire sur son territoire. Néanmoins, les recommandations générales d’hygiène ci-dessous, qui visent à se protéger des infections microbiennes, sont préconisées :
• éviter de consommer des produits alimentaires crus ou peu cuits, en particulier les viandes et les œufs ;
• se laver régulièrement les mains avec de l’eau et du savon ou un soluté hydro-alcoolique qu’il est conseillé d’emporter dans ses bagages.

Dengue
Une recrudescence des cas de dengue ayant été constatée au cours de l’année 2012, il est nécessaire de consulter un médecin si les symptômes de la maladie se manifestent (fièvre, maux de tête, douleurs thoraciques, nausées, infections respiratoires…). L’utilisation de répulsif pour insectes est recommandée dans les zones boisées.

 

Cambodge

Informations générales
Consultez votre médecin (éventuellement votre dentiste).
Les structures hospitalières de santé publique du Cambodge sont de niveau inégal et ne correspondent pas toujours aux standards internationaux. Il est en conséquence vivement recommandé de contracter une assurance avant le départ prévoyant le rapatriement.

Dengue
Présence endémique de la dengue : des précautions doivent être prises dans l’ensemble du pays. Cette maladie virale est transmise par les piqûres de moustiques : il convient donc de respecter les mesures habituelles de protection (vêtements longs, produits anti-moustiques à utiliser sur la peau et sur les vêtements, diffuseurs électriques). La dengue pouvant prendre une forme potentiellement grave, il est vivement recommandé de consulter un médecin en cas de fièvre (la prise d’aspirine est déconseillée). D’autres maladies virales, également transmises par les piqûres de moustiques, peuvent parfois survenir.

Paludisme
Prévention du paludisme (malaria) : maladie parasitaire transmise par les piqûres de moustiques qui impose le recours à des mesures de protection individuelle (sprays, crèmes, diffuseurs électriques, moustiquaires…). A ces mesures, doit s’ajouter un traitement médicamenteux adapté à chaque individu : il convient de s’adresser à votre médecin habituel ou à un centre de conseils aux voyageurs. Le traitement devra être poursuivi après le retour en France durant une durée variable selon le produit utilisé. Classification : zone 3 sauf Phnom Penh.

Choléra
Il est recommandé de veiller à la qualité des aliments et à leur bonne cuisson, d’éviter la consommation de crudités, de coquillages et de tous fruits ou légumes non pelés ou non lavés. Il est également conseillé de préférer l’eau en bouteille plutôt que l’eau du robinet et de se laver régulièrement les mains.

Rage
La rage est présente chez les chiens, les chats, les cochons et les singes. Il est vivement recommandé, en cas de morsure, de se rendre rapidement à la consultation de l’Institut Pasteur de Phnom Penh, où les vaccins sont disponibles.

Grippe Aviaire
Le Cambodge fait partie des pays touchés par l’épizootie de grippe aviaire. Il s’agit d’une maladie virale animale (volailles) exceptionnellement transmissible à l’homme. Le virus se transmet par voie aérienne (voie respiratoire), soit par contact direct, notamment avec les sécrétions respiratoires et les matières fécales des animaux malades, soit de façon indirecte par l’exposition à des matières contaminées (par l’intermédiaire de la nourriture, de l’eau, du matériel et des mains ou des vêtements souillés). Les espaces confinés favorisent la transmission du virus.
Il n’existe pas, pour l’heure, de raison de différer un quelconque déplacement professionnel ou touristique au Cambodge. La Direction Générale de la Santé recommande aux voyageurs d’éviter tout contact avec les volailles et les oiseaux, en évitant notamment de se rendre dans des élevages ou les marchés aux volatiles. Des recommandations générales d’hygiène, qui visent à se protéger des infections microbiennes, sont préconisées :
• éviter de consommer des produits alimentaires crus ou peu cuits, en particulier les viandes et les œufs ;
• se laver régulièrement les mains à l’eau et au savon ou avec un soluté hydro-alcoolique.

Entérovirus EV71 – syndrome pieds-mains-bouches
Plusieurs décès d’enfants en bas âge ont été constatés au Cambodge entre mars et octobre 2012. Ces décès étaient liés à l’entérovirus EV 71, généralement associé au syndrome pieds-mains-bouche. Jusqu’à présent, les victimes étaient en grande majorité issues d’un environnement défavorisé. Des cas sporadiques sont encore parfois détectés. Il convient de respecter les mesures habituelles d’hygiène de base (lavage des mains et hygiène alimentaire), et de consulter un médecin en cas de fièvre.

Vaccinations
La mise à jour de la vaccination diphtérie-tétanos-poliomyélite est conseillée. Autres vaccinations conseillées (selon conditions d’hygiène et durée du séjour) : fièvre typhoïde, hépatites virales A et B. Autres vaccinations : en cas de séjour en zone rurale, la vaccination contre l’encéphalite japonaise peut être nécessaire (à pratiquer dans un centre médical sur place). La vaccination contre la rage peut également être proposée (si besoin, présence du vaccin français à l’Institut Pasteur du Cambodge). Dans tous les cas demandez conseil à votre médecin ou à un centre de vaccinations internationales.

Animaux
Dans certaines régions, présence d’animaux venimeux (cobras, vipères, serpents bananiers, araignées) : l’approvisionnement en sérums antivenimeux est irrégulier.

Hygiène alimentaire
Il est conseillé de ne pas boire l’eau du robinet : préférer les eaux en bouteilles capsulées, d’origine locale ou importées. A défaut, filtrer l’eau et la faire bouillir avant consommation. Eviter la consommation de poisson, de viande et de volailles crus.

VIH – Sida
Le Cambodge est assez gravement affecté par le VIH – sida. Des mesures de prévention doivent être appliquées.

 

Chine

Informations générales
Consultez votre médecin (éventuellement votre dentiste) et souscrivez à une compagnie d’assistance couvrant les frais médicaux et de rapatriement sanitaire (y compris pour Hong Kong et Macao).
La situation sanitaire du pays, plus particulièrement dans les campagnes, reste encore déficiente, avec d’importantes variations selon les régions (risque d’infection important dans les zones tropicales ou subtropicales, presque nul sur le plateau tibétain ou celui, encore plus aride, du Xinjiang).
Cette situation ne présente pas, toutefois, un risque important pour le voyageur de passage, à condition que soient respectées quelques précautions de base, telles que laver soigneusement les fruits et les légumes (cf. risque amibien).
En cas de traitement médical régulier, il est conseillé d’avoir avec soi les médicaments nécessaires pour le séjour, les produits de substitution locaux n’étant pas toujours fiables. De même disposer de quelques médicaments de première nécessité peut être utile au voyageur.

Pollution atmosphérique
La ville de Pékin ainsi qu’un certain nombre de villes du nord et du centre de la Chine connaissent régulièrement des pics de pollution d’une intensité pouvant dépasser un index de qualité de l’air de 300, due à la présence massive de microparticules dans l’air.
Les particules et les polluants présents dans l’air peuvent être la cause d’inflammation des voies respiratoires, de diminution des capacités respiratoires entraînant des irritations, des difficultés, voire des douleurs respiratoires. L’air pollué peut également entraîner des irritations des yeux et interagir avec le système immunitaire.
Certaines catégories de personnes sont particulièrement sensibles à la pollution de l’air : il s’agit des personnes âgées, des enfants ainsi que de toute personne souffrant de maladies chroniques telles que asthme, bronchite chronique, emphysème ou insuffisance cardiaque.
Le seul moyen de résoudre les risques de problèmes de santé est de minimiser l’exposition à la pollution, notamment pour les catégories à risque.
Il est donc conseillé de :
• pour les personnes présentant les facteurs de risque mentionnés plus haut, se renseigner avant leur départ sur la qualité de l’air et de différer au besoin leur voyage ;
• pendant le séjour, en cas de pic de pollution réduire les sorties à l’extérieur (éventuellement, utiliser un masque filtrant de type N95 ou FFP2 à l’extérieur; bien que ces masques puissent en principe être achetés sur place, il est préférable de s’en munir avant le départ) ;
• réduire l’exercice physique ;
• garder les fenêtres et les portes fermées ;
• consulter immédiatement un médecin en cas de symptômes.
Des informations complémentaires sont accessibles sur le site de l’ambassade de France en Chine ou sur le site du Ministère français de la Santé dans lequel l’avis relatif aux conduites à tenir lors d’épisodes de pollution atmosphérique pourra être consulté.

Vaccinations
Aucun vaccin n’est obligatoire, toutefois, la mise à jour de la vaccination diphtérie-tétanos-polimyélite est vivement recommandée.
Autres vaccinations conseillées (selon les conditions d’hygiène et la durée du séjour) : fièvre typhoïde, hépatites virales A et B.
Autres vaccinations : en cas de séjour en zone rurale, la vaccination contre l’encéphalite japonaise peut être nécessaire.
La vaccination contre la fièvre jaune est obligatoire dans le cas d’un séjour préalable dans une zone d’endémie.

Rage
La Chine connaît une recrudescence du nombre de cas de rage. La plus grande prudence vis-à-vis des animaux errants est recommandée sur l’ensemble du territoire, villes incluses. La prévention repose, d’abord et avant tout sur l’absence de contact avec des animaux suspects, ensuite sur la vaccination préventive en cas de risque supposé d’exposition (professions à risques, enfants en bas âge, séjour en milieu rural ou éloigné des villes principales).
En cas de morsure, il est impératif de consulter immédiatement un médecin.

Paludisme
Le paludisme reste très répandu dans le sud et le centre du pays (en particulier dans les provinces du Yunnan et de Hainan, classées en zone 3, et des provinces de l’Anhui, Henan, Hubei, Guizhou et de Jiangsu, classées en zone 1). Dans ces régions, il est impératif de se protéger contre les piqûres de moustiques (sprays anti-moustiques) et de prendre une chimio-prophylaxie en fonction de la durée du séjour (prendre l’avis de son médecin traitant).

Dengue
Une certaine vigilance est recommandée par rapport à la dengue, maladie dont le vecteur est le moustique. Des mesures préventives peuvent être prises : utilisation de produits répulsifs cutanés et de moustiquaires. Il n’existe aucun vaccin. Les symptômes de cette maladie s’apparentent au syndrome grippal (fièvre, courbatures, maux de tête). Cette maladie pouvant parfois prendre une forme hémorragique, l’utilisation d’aspirine est déconseillée.

Encéphalite japonaise
Cette maladie, qui n’existe qu’en Asie, se transmet par des moustiques, en zone rurale. La vaccination contre l’encéphalite japonaise peut être nécessaire en cas de voyage prolongé en zone rurale.

Hygiène alimentaire, hygiène de l’eau
De manière générale, il est préférable de consommer de l’eau en bouteilles capsulées.

Grippe
La grippe peut sévir sous différentes formes en Chine, qui peuvent dans certaines conditions être épidémiques. Si en 2009-2010, l’épidémie de Grippe A/H1N1 a fait plusieurs centaines de victimes en Chine, l’activité du virus est très faible depuis la fin de l’hiver 2010. Les contrôles à l’arrivée des vols internationaux, initialement très stricts, ont pratiquement été levés.
On a recensé depuis 2004 une quarantaine de cas humains de grippe A/H5N1 (grippe aviaire) en Chine, qui reste l’un des plus à risque en ce qui concerne cette épizootie. Depuis mars 2013, les autorités sanitaires chinoises font état de l’émergence de plusieurs dizaines de cas humains de grippe aviaire de type A (H7N9), dont plusieurs décès. Il s’agit des premiers cas de transmission à l’homme de cette souche de virus.
Des cas d’infection par H7N9 ont été déclarés dans plusieurs provinces et villes de Chine, la grande majorité des cas restant concentrée sur Shanghai et les provinces limitrophes. Les autorités chinoises ont renforcé les mesures de surveillance des populations d’oiseaux et des cas humains de grippe, et communiquent régulièrement les résultats en liaison avec l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS). A la suite de la déclaration des premiers cas, plusieurs mesures communes de renforcement de la surveillance et de fermeture et désinfection des marchés ont été prises par les provinces et les villes touchées. Toutefois, depuis cet été tous les marchés aux volailles ont été rouverts. Des cas humains continuent d’être signalés sporadiquement.
La grippe aviaire est une maladie virale animale (volailles, porcs) exceptionnellement transmissible de l’animal à l’homme. Ses symptômes sont ceux d’une grippe tels que fièvre, toux, douleurs musculaires, fatigue… Des mesures d’hygiène classiques sont recommandées pour limiter les risques de transmission :
* se tenir à distance des élevages de volailles et de porcs, des marchés d’animaux vivants, des fermes ou des zoos, des combats de coqs ; * ne pas manipuler les cadavres d’oiseaux et d’éviter le contact avec leurs déjections ; * ne pas ramener de volaille vivante (y compris des poussins ou des oiseaux d’ornements) à son domicile ; * se laver les mains régulièrement avec de l’eau savonneuse ou avec des solutions de lavage hydro-alcooliques ; * éviter de marcher pieds nus ou en sandales dans les marchés ou à proximité d’élevage de volailles (penser à laver soigneusement les pieds des enfants). * éviter la consommation de produits alimentaires crus ou peu cuits, en particulier les viandes et les œufs ;
En cas de forte fièvre et de difficultés respiratoires, il convient de consulter un médecin sans délai.
Pour toute information complémentaire, veuillez consulter le site internet du ministère français de la Santé.

Infection par le virus VIH-Sida
L’épidémie du VIH-Sida en Chine a progressé rapidement sur l’ensemble du territoire. Les mesures préventives doivent être scrupuleusement respectées par les voyageurs.
L’entrée des étrangers en Chine n’est pas conditionnée par la présentation d’un certificat de non-séropositivité dans le cadre d’un séjour touristique, d’une visite familiale, d’un voyage d’affaires ou d’un séjour d’études ou de stage inférieur à 6 mois (visas L et F). En revanche, des tests de dépistage sont effectués au cours des bilans de santé imposés aux demandeurs de visas d’études (X) et professionnel (Z) pour des séjours supérieurs à 6 mois, lors de l’établissement ou du renouvellement de leur titre de séjour.

Maladie « main-pied-bouche »
Cette maladie bénigne en France prend la forme d’épidémies mortelles en Chine. Touchant principalement les enfants, et en particulier les moins de 5 ans, la maladie se manifeste par de la fièvre, de petites ulcérations dans la bouche et une éruption cutanée des mains et des pieds.
Cette maladie est principalement contagieuse via les secrétions (salive, mouchage, urine, selles). Quoique d’évolution généralement bénigne, des complications (notamment neurologiques) peuvent survenir.
Elle survient principalement au printemps et à l’été. Il convient donc :
• d’éviter le contact des enfants sains avec les enfants malades jusqu’à leur guérison ;
• de surveiller la montée de fièvre en cas de contact avec un enfant malade ;
• de se laver les mains consciencieusement après avoir changé un nourrisson ;
• de se laver les mains et de laver celles des enfants après chaque passage aux toilettes, après chaque mouchage et avant chaque repas.
Il est recommandé de consulter un médecin en cas de fièvre ou d’éruption cutanée.

Assurance – Assistance
RAPPEL : les voyageurs doivent veiller, quel que soit le motif de leur déplacement (tourisme, études, travail, etc) à disposer d’une couverture maladie et d’une assurance rapatriement.
Il est vivement conseillé, y compris pour Hong Kong et Macao, de consulter le médecin traitant avant le départ et contracter une assurance de rapatriement sanitaire.

 

Corée du Nord

Informations générales
Demandez conseil à votre médecin et souscrivez à une compagnie d’assistance couvrant les frais médicaux et le rapatriement sanitaire. Il faut toutefois savoir que les évacuations médicales sont très difficiles à organiser en Corée du Nord. Les personnes dont l’état de santé est instable doivent donc prendre en considération ce paramètre avant d’y effectuer un voyage.

Capacités du réseau de soins
Les hôpitaux nord coréens sont très déficients, à l’exception de ceux de la capitale. Il est rare d’y trouver du personnel parlant une langue étrangère occidentale. A Pyongyang, le seul établissement ouvert aux étrangers est « l’hôpital de l’amitié », dont la qualité des prestations est insuffisante.
Il est recommandé d’éviter de subir toute intervention chirurgicale dans un hôpital nord coréen.
Il est difficile de se procurer des médicaments. À cet égard, il est recommandé de se constituer une petite pharmacie adaptée à ses propres besoins (consulter son médecin).

Vaccinations
Dans la perspective d’un voyage en Corée du Nord, il est essentiel de mettre à jour ses vaccinations contre la diphtérie, le tétanos, la poliomyélite et la coqueluche. Par ailleurs, les vaccinations suivantes sont recommandées:
– hépatites A et B (très répandue dans le pays)
– fièvre typhoïde
– selon les conditions de voyage, vaccination anti rabique et encéphalite japonaise
Demandez l’avis de votre médecin ou d’un centre de vaccinations internationales.
Paludisme
Pour ceux qui souhaitent voyager dans les régions du sud du pays, où le paludisme est présent, mais sous une forme limitée, une prophylaxie appropriée est recommandée et des mesures préventives contre les moustiques sont à prendre. Vous devez consulter votre médecin sur la meilleure prévention adaptée à votre situation.

Grippe A/H1N1
La Corée fait partie des pays qui ont connu une épidémie de grippe A.

Epidémie de grippe aviaire
En mars 2005, les autorités de la République populaire démocratique de Corée ont rapporté des cas de grippe aviaire dans certains élevages de volailles du pays, (y compris près de Pyongyang). La Direction Générale de la Santé recommande aux voyageurs d’éviter tout contact avec les volailles et les oiseaux, c’est-à-dire de ne pas se rendre dans des élevages ni sur les marchés aux volatiles. Les recommandations générales d’hygiène lors des voyages dans les pays en développement, qui visent à se protéger des infections microbiennes, sont préconisées.

Hygiène alimentaire
Il est préférable de consommer de l’eau en bouteilles capsulées ou de filtrer/bouillir l’eau du robinet. Veillez à un lavage régulier et soigneux des mains avant chaque repas et évitez de consommer les aliments crus.

Quelques règles simples :
• veillez à votre sécurité routière (port de la ceinture de sécurité en automobile ou du casque en moto).
• emportez dans vos bagages en quantité suffisante les médicaments que vous prenez couramment et les médicaments dont vous pourriez avoir besoin.

 

Corée du Sud

Informations générales
Demandez conseil à votre médecin (éventuellement votre dentiste) et souscrivez à une compagnie d’assistance couvrant les frais médicaux et le rapatriement sanitaire.
Par précaution, il est recommandé de repérer l’assistance médicale la plus proche (médecin d’hôtel ou hôpital, numéro d’urgence). Attention, en Corée les médecins ne parlent pas couramment l’anglais. On trouve des médecins anglophones dans quelques grands hôpitaux dotés de services internationaux, situés essentiellement à Séoul, et dans quelques autres grandes villes du pays (voir rubrique « Numéros utiles »).

Grippe A/H1N1
La Corée fait partie des pays qui ont connu une épidémie de grippe A. Il est recommandé de se tenir informé de l’évolution de la situation et des mesures de prévention à respecter, en consultant notamment le site suivant :

Epidémie de grippe aviaire
La Corée du sud a été touchée par l’épizootie de grippe aviaire à plusieurs reprises ces dernières années . La Direction Générale de la Santé recommande aux voyageurs d’éviter tout contact avec les volailles et les oiseaux, c’est-à-dire de ne pas se rendre dans des élevages ni sur les marchés aux volatiles. Les recommandations générales d’hygiène lors des voyages dans les pays en développement, qui visent à se protéger des infections microbiennes, sont préconisées.

Paludisme
Il n’est pas nécessaire de prendre des médicaments en prévention du paludisme pour séjourner en Corée. Il existe toutefois des zones à risque au nord du pays : zones rurales dans la partie nord des provinces de Gyeonggi et Gangwon, y compris la zone démilitarisée (DMZ). Vous devez consulter votre médecin sur la meilleure prévention adaptée à votre situation. Les mesures de prévention contre les piqûres de moustiques, notamment de mai à septembre, sont recommandées. Elles incluent la restriction des sorties le soir et la nuit dans les zones à risque, le port de vêtements longs, les répulsifs. En cas de symptômes tels que fièvres, céphalées, frissons, sueurs, douleurs généralisées, nausées, vomissements, fatigue, notamment après un séjour dans une zone à risque, consulter un médecin.

Vaccinations
Grippe saisonnière et la grippe A/H1N1 : consultez votre médecin et les recommandations en ligne
Encéphalite japonaise : cas rares et sporadiques, généralement dans les zones rurales (rizières) et principalement de mai à octobre. Cette vaccination est incluse dans le calendrier vaccinal officiel en Corée. La recommandation de la vaccination dépend de la durée et du lieu de séjour (personnes vivant dans les campagnes, avec des activités en extérieur). La prévention contre les piqûres de moustiques reste une mesure essentielle, même après la vaccination.

Hygiène alimentaire
Il est préférable de consommer de l’eau en bouteilles capsulées ou de filtrer/bouillir l’eau du robinet. Veillez à un lavage régulier et soigneux des mains avant chaque repas.

Quelques règles simples
• Veillez à votre sécurité routière (port de la ceinture de sécurité en automobile ou du casque en moto).
• Emportez dans vos bagages en quantité suffisante les médicaments que vous prenez couramment et les médicaments dont vous pourriez avoir besoin.

 

Hong Kong

Vaccinations
Aucun vaccin n’est obligatoire, toutefois, la mise à jour de la vaccination diphtérie-tétanos-polimyélite est vivement recommandée.
Autres vaccinations conseillées (selon les conditions d’hygiène et la durée du séjour) : fièvre typhoïde, hépatites virales A et B.
Autres vaccinations : en cas de séjour en zone rurale, la vaccination contre l’encéphalite japonaise peut être nécessaire.
La vaccination contre la fièvre jaune est obligatoire dans le cas d’un séjour préalable dans une zone d’endémie.

Rage
La Chine connaît une recrudescence du nombre de cas de rage. La plus grande prudence vis-à-vis des animaux errants est recommandée sur l’ensemble du territoire, villes incluses. La prévention repose, d’abord et avant tout sur l’absence de contact avec des animaux suspects, ensuite sur la vaccination préventive en cas de risque supposé d’exposition (professions à risques, enfants en bas âge, séjour en milieu rural ou éloigné des villes principales).
En cas de morsure, il est impératif de consulter immédiatement un médecin.

Paludisme
Le paludisme reste très répandu dans le sud et le centre du pays (en particulier dans les provinces du Yunnan et de Hainan, classées en zone 3, et des provinces de l’Anhui, Henan, Hubei, Guizhou et de Jiangsu, classées en zone 1). Dans ces régions, il est impératif de se protéger contre les piqûres de moustiques (sprays anti-moustiques) et de prendre une chimio-prophylaxie en fonction de la durée du séjour (prendre l’avis de son médecin traitant).

Dengue
Une certaine vigilance est recommandée par rapport à la dengue, maladie dont le vecteur est le moustique. Des mesures préventives peuvent être prises : utilisation de produits répulsifs cutanés et de moustiquaires. Il n’existe aucun vaccin. Les symptômes de cette maladie s’apparentent au syndrome grippal (fièvre, courbatures, maux de tête). Cette maladie pouvant parfois prendre une forme hémorragique, l’utilisation d’aspirine est déconseillée.

Encéphalite japonaise
Cette maladie, qui n’existe qu’en Asie, se transmet par des moustiques, en zone rurale. La vaccination contre l’encéphalite japonaise peut être nécessaire en cas de voyage prolongé en zone rurale.

Hygiène alimentaire, hygiène de l’eau
De manière générale, il est préférable de consommer de l’eau en bouteilles capsulées.

Grippe
La grippe peut sévir sous différentes formes en Chine, qui peuvent dans certaines conditions être épidémiques. Si en 2009-2010, l’épidémie de Grippe A/H1N1 a fait plusieurs centaines de victimes en Chine, l’activité du virus est très faible depuis la fin de l’hiver 2010. Les contrôles à l’arrivée des vols internationaux, initialement très stricts, ont pratiquement été levés.
On a recensé depuis 2004 une quarantaine de cas humains de grippe A/H5N1 (grippe aviaire) en Chine, qui reste l’un des plus à risque en ce qui concerne cette épizootie. Depuis mars 2013, les autorités sanitaires chinoises font état de l’émergence de plusieurs dizaines de cas humains de grippe aviaire de type A (H7N9), dont plusieurs décès. Il s’agit des premiers cas de transmission à l’homme de cette souche de virus.
Des cas d’infection par H7N9 ont été déclarés dans plusieurs provinces et villes de Chine, la grande majorité des cas restant concentrée sur Shanghai et les provinces limitrophes. Les autorités chinoises ont renforcé les mesures de surveillance des populations d’oiseaux et des cas humains de grippe, et communiquent régulièrement les résultats en liaison avec l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS). A la suite de la déclaration des premiers cas, plusieurs mesures communes de renforcement de la surveillance et de fermeture et désinfection des marchés ont été prises par les provinces et les villes touchées. Toutefois, depuis cet été tous les marchés aux volailles ont été rouverts. Des cas humains continuent d’être signalés sporadiquement.
La grippe aviaire est une maladie virale animale (volailles, porcs) exceptionnellement transmissible de l’animal à l’homme. Ses symptômes sont ceux d’une grippe tels que fièvre, toux, douleurs musculaires, fatigue… Des mesures d’hygiène classiques sont recommandées pour limiter les risques de transmission :
* se tenir à distance des élevages de volailles et de porcs, des marchés d’animaux vivants, des fermes ou des zoos, des combats de coqs ; * ne pas manipuler les cadavres d’oiseaux et d’éviter le contact avec leurs déjections ; * ne pas ramener de volaille vivante (y compris des poussins ou des oiseaux d’ornements) à son domicile ; * se laver les mains régulièrement avec de l’eau savonneuse ou avec des solutions de lavage hydro-alcooliques ; * éviter de marcher pieds nus ou en sandales dans les marchés ou à proximité d’élevage de volailles (penser à laver soigneusement les pieds des enfants). * éviter la consommation de produits alimentaires crus ou peu cuits, en particulier les viandes et les œufs ;
En cas de forte fièvre et de difficultés respiratoires, il convient de consulter un médecin sans délai.
Pour toute information complémentaire, veuillez consulter le site internet du ministère français de la Santé.

Infection par le virus VIH-Sida
L’épidémie du VIH-Sida en Chine a progressé rapidement sur l’ensemble du territoire. Les mesures préventives doivent être scrupuleusement respectées par les voyageurs.
L’entrée des étrangers en Chine n’est pas conditionnée par la présentation d’un certificat de non-séropositivité dans le cadre d’un séjour touristique, d’une visite familiale, d’un voyage d’affaires ou d’un séjour d’études ou de stage inférieur à 6 mois (visas L et F). En revanche, des tests de dépistage sont effectués au cours des bilans de santé imposés aux demandeurs de visas d’études (X) et professionnel (Z) pour des séjours supérieurs à 6 mois, lors de l’établissement ou du renouvellement de leur titre de séjour.

Maladie « main-pied-bouche »
Cette maladie bénigne en France prend la forme d’épidémies mortelles en Chine. Touchant principalement les enfants, et en particulier les moins de 5 ans, la maladie se manifeste par de la fièvre, de petites ulcérations dans la bouche et une éruption cutanée des mains et des pieds.
Cette maladie est principalement contagieuse via les secrétions (salive, mouchage, urine, selles). Quoique d’évolution généralement bénigne, des complications (notamment neurologiques) peuvent survenir.
Elle survient principalement au printemps et à l’été. Il convient donc :
• d’éviter le contact des enfants sains avec les enfants malades jusqu’à leur guérison ;
• de surveiller la montée de fièvre en cas de contact avec un enfant malade ;
• de se laver les mains consciencieusement après avoir changé un nourrisson ;
• de se laver les mains et de laver celles des enfants après chaque passage aux toilettes, après chaque mouchage et avant chaque repas.
Il est recommandé de consulter un médecin en cas de fièvre ou d’éruption cutanée.

Assurance – Assistance
RAPPEL : les voyageurs doivent veiller, quel que soit le motif de leur déplacement (tourisme, études, travail, etc) à disposer d’une couverture maladie et d’une assurance rapatriement.
Il est vivement conseillé, y compris pour Hong Kong et Macao, de consulter le médecin traitant avant le départ et contracter une assurance de rapatriement sanitaire.

 

Inde

Informations générales
Un séjour en Inde implique impérativement pour tout voyageur de prendre diverses précautions de santé. La rubrique ci-dessous mentionne les indications essentielles. Toutefois, ces indications ne sauraient dispenser d’une consultation avant le départ auprès de son médecin traitant et/ou auprès d’un centre hospitalier spécialisé dans la médecine des voyages. Il est préférable de prévoir cette consultation assez longtemps avant la date de départ, notamment pour permettre les rappels de vaccins si besoin est. Autre point important : il est nécessaire de contracter en France une assurance couvrant les frais médicaux et ceux de rapatriement sanitaire.

Mesures d’hygiène alimentaire
• Se laver fréquemment les mains, au minimum avant chaque repas (il existe en pharmacie des solutions antimicrobiennes à utiliser sans rinçage, utiles en cas d’excursions).
• Ne pas consommer l’eau du robinet, qui n’est pas potable. Ne boire que de l’eau en bouteille capsulée (par exemple de la marque « Himalayan » ou « Pondichéry »). En cas d’impossibilité, de l’eau bouillie 30 minutes puis filtrée.
• Éviter la consommation de boissons naturelles type jus de fruits pressés. Ne pas consommer de nourriture achetée dans la rue.
• Viandes et poissons/crustacés doivent être bien cuits avant consommation (poissons et crustacés à proscrire dans la région de Delhi entre fin mars et début octobre à cause de la forte chaleur et des risques de rupture de la chaîne du froid).

Vaccinations
• Aucune vaccination n’est obligatoire (sauf pour les voyageurs en provenance d’Afrique, d’Amérique latine et de Papouasie-Nouvelle-Guinée qui doivent présenter un certificat de vaccination contre la fièvre jaune).
• Il est cependant vivement conseillé de mettre à jour les vaccinations suivantes: Diphtérie-Tétanos-Poliomyélite, fièvre typhoïde, hépatites virales A et B.
• A la suite de la découverte de cas de méningite bactérienne à New Delhi, l’attention des voyageurs est attirée sur l’opportunité d’avoir une vaccination anti-méningococcique à jour. Les piscines publiques et les zones les plus densément peuplées sont plus particulièrement à éviter.
• Pour des séjours de longue durée, la vaccination contre la rage peut être recommandée.
• Enfin, pour des séjours en zone rurale, une vaccination contre l’encéphalite japonaise peut être nécessaire. Outre la vaccination, cette maladie virale étant transmise par les piqûres de moustiques, il est nécessaire de recourir à des mesures de protection contre les moustiques (sprays répulsifs).

Grippe H1N1
Depuis mars 2012, le virus H1N1 est réapparu à Pune et à Bombay causant 6 décès. Il est vivement recommandé à toutes les personnes effectuant un séjour en Inde (notamment à Pune et à Bombay) de se vacciner contre la grippe saisonnière, et d’observer des mesures d’hygiène élémentaires (hygiène des mains notamment).

Tuberculose
Des cas de tuberculose multi-résistante ou TDR-TB (totally drug-resistant) sont également signalés à Bombay et dans sa région. Il est vivement recommandé à toutes les personnes effectuant un séjour en Inde (notamment dans le secteur de Pune et Bombay) de s’assurer que sa vaccination anti-tuberculeuse est à jour. Dans tous les cas, les précautions élémentaires d’hygiène sont vivement recommandées :
• ne pas toucher ses yeux, son nez, ou sa bouche après avoir éternué ou toussé ;
• se couvrir la bouche et le nez en éternuant et en toussant;
• se laver les mains fréquemment au savon et à l’eau, ou en utilisant un gel désinfectant ;
• consulter un médecin en cas de fièvre ou de symptômes inhabituels.

Chikungunya
L’OMS a confirmé la présence du chikungunya dans plusieurs régions de l’Inde (Delhi, Kerala, Goa, Andhra Pradesh, Gujarat, Karnataka, Maharashtra, Orissa, Territoire de Pondichéry, …). Cette maladie virale, qui sévit épisodiquement en Inde, se transmet par les piqures de moustiques et impose le recours à des mesures de protection individuelles (sprays, crèmes, diffuseurs électriques, moustiquaires…), nécessaires également pour la prévention du paludisme et de la dengue (cf. ci-dessous).

Paludisme
Le paludisme (ou malaria) est une maladie parasitaire (potentiellement grave) transmise par les piqures de moustiques.
Le risque est faible dans les grandes villes (Delhi, Bombay), mais il ne peut jamais être considéré comme nul, surtout durant les périodes de mousson (juin à septembre), propices à la recrudescence des moustiques. Le risque est plus fort hors des grandes villes. Classification de l’Inde par l’Organisation Mondiale de la Santé : zone 2 (Etat d’Assam : zone 3).
Il existe deux formes de prévention complémentaire du paludisme : la protection contre les moustiques et le traitement médicamenteux. Les mesures classiques de protection contre les moustiques durant la soirée et la nuit sont fortement recommandées (sprays, crèmes, diffuseurs électriques, moustiquaires…). Pour ce qui est du traitement médicamenteux, il convient de s’adresser avant le départ à son médecin traitant ou à un centre hospitalier spécialisé dans la médecine des voyages. Le traitement devra être poursuivi après le retour en France durant une durée variable selon le produit utilisé.

Dengue
La dengue est une maladie transmise par les moustiques, y compris durant la journée. Elle se manifeste habituellement par un syndrome grippal (fièvre, douleurs musculaires et articulaires, et parfois une éruption cutanée). Dans de rares cas, elle peut se compliquer d’une forme hémorragique (rare en Inde). La prise d’aspirine est déconseillée.
En liaison avec la période de fin de mousson, on constate une résurgence des cas de dengue dans différentes régions. Il convient de façon générale de respecter les mesures élémentaires de protection contre les moustiques (vêtements longs, utilisation de produits répulsifs, recours aux moustiquaires, etc.). Il n’existe pas de traitement médicamenteux préventif ni de vaccin contre la dengue.

Troubles respiratoires
Il est recommandé aux personnes se rendant dans les zones montagneuses du nord de l’Inde (exemple : Ladakh) de faire preuve d’une grande prudence en cas d’apparition de troubles respiratoires. Une préparation physique préalable et adaptée est conseillée aux personnes souhaitant entreprendre une randonnée en altitude. En cas de trouble respiratoire, il convient de redescendre dans les zones de plus faible altitude et dans tous les cas de ne pas poursuivre l’ascension. En raison de la pollution dans les grandes villes, la prudence est recommandée pour les personnes ayant des antécédents en matière de troubles respiratoires.

Quelques règles simples
• Évitez les baignades dans les eaux stagnantes (risque d’infection parasitaire).
• Évitez de marcher pieds nus sur le sable et les sols humides.
• Ne caressez pas les animaux que vous rencontrez.
• Veillez à votre sécurité routière (port de la ceinture de sécurité).

VIH – SIDA
Les cas de VIH – SIDA, bien que difficiles à chiffrer (plus de 5 millions de séro-positifs selon les estimations de l’agence gouvernementale indienne NACO), sont de plus en plus nombreux. Des mesures de protection individuelles s’imposent.

 

Indonésie

Informations générales
Consultez votre médecin (éventuellement votre dentiste) et souscrivez à une compagnie d’assistance couvrant les frais médicaux et de rapatriement sanitaire en veillant, le cas échéant, à être couvert également pour un séjour à l’étranger de plus de 90 jours.

Rage
Plusieurs dizaines de cas de rage sont rapportés, en particulier dans l’île de Bali. Selon les modalités et la durée du séjour, la vaccination contre la rage peut être recommandée. Il convient d’adopter une attitude prudente vis-à-vis des animaux (chiens, singes, animaux errants). Afin d’éviter tout risque de morsure, il est déconseillé de les approcher et de les caresser. En cas de morsure, il est impératif de laver soigneusement la zone de morsure (à l’eau et au savon) et de consulter un médecin sans tarder pour bénéficier, si nécessaire, de soins anti-rabiques appropriés.

Paludisme (malaria)
Maladie parasitaire transmise par les piqûres de moustiques qui impose le recours à des mesures de protection individuelle (sprays, crèmes, diffuseurs électriques, moustiquaires…). A ces mesures, doit s’ajouter un traitement médicamenteux adapté à chaque individu : il convient de s’adresser à votre médecin habituel ou à un centre de conseils aux voyageurs. Le traitement devra être poursuivi après le retour en France durant une durée variable selon le produit utilisé. Classification : Bali : pas de chimioprophylaxie; ailleurs zone 3 .

Dengue
On constate une recrudescence de cas de dengue en Indonésie. Six provinces ont été placées en état d’alerte maximale : Jakarta, ouest de Java, est de Kalimantan, sud de Sulawesi, ouest et est de Tenggara. Cette maladie virale est transmise par les piqûres de moustiques : il convient donc de respecter les mesures habituelles de protection (vêtements longs, produits anti-moustiques à utiliser sur la peau et sur les vêtements, diffuseurs électriques, moustiquaires). La dengue pouvant prendre une forme potentiellement grave il est vivement recommandé de consulter un médecin en cas de fièvre (la prise d’aspirine est déconseillée).

Encéphalite japonaise
Cette maladie, qui n’existe qu’en Asie, se transmet par des moustiques, en zone rurale. Bien que rare, quelques cas sont signalés chaque année. Un vaccin existe et peut être administré dans dans un centre médical sur place. Dans le cadre d’un voyage touristique, il semble que les mesures physiques (vêtements longs, répulsifs…) soient une arme efficace.

Vaccinations
La mise à jour de la vaccination diphtérie-tétanos-poliomyélite est conseillée.
• Poliomyélite : quelques cas de poliomyélite ont été déclarés dans la région de Sukabumi (située à 120 km de Jakarta) et dans Java-Ouest. Il est recommandé aux voyageurs arrivant en Indonésie de s’assurer que leur vaccination anti-poliomyélite est bien à jour.
• Autres vaccinations conseillées (selon conditions d’hygiène et durée du séjour) : fièvre typhoïde, hépatites virales A et B.
Dans tous les cas il convient de prendre l’avis de votre médecin ou d’un centre de vaccinations internationales.
Hygiène alimentaire
Il est conseillé de ne pas boire l’eau du robinet : préférer les eaux en bouteilles capsulées, d’origine locale ou importées. A défaut, filtrer l’eau et la faire bouillir avant consommation. Eviter la consommation de poisson, de viande et de volailles crus.

VIH – Sida
Prévalence non négligeable du VIH – sida. Des mesures de prévention doivent être appliquées.

Epidémie de grippe aviaire
La Direction Générale de la Santé recommande aux voyageurs d’éviter tout contact avec les volailles et les oiseaux, c’est-à-dire de ne pas se rendre dans des élevages ni sur les marchés aux volatiles. Les recommandations générales d’hygiène lors des voyages dans les pays en développement, qui visent à se protéger des infections microbiennes, sont préconisées : éviter de consommer des produits alimentaires crus ou peu cuits, en particulier les viandes et les œufs ; se laver régulièrement les mains à l’eau et au savon ou un soluté hydro-alcoolique. Le virus se transmet par voie aérienne (voie respiratoire) soit par contact direct, notamment avec les sécrétions respiratoires et les matières fécales des animaux malades, soit de façon indirecte par l’exposition à des matières contaminées (par l’intermédiaire de la nourriture, de l’eau, du matériel et des mains ou des vêtements souillés). Les espaces confinés favorisent la transmission du virus.

Conseils généraux
Les hôpitaux privés sont à préférer aux hôpitaux publics. En cas de problème sanitaire important, une évacuation sur Singapour (1h30) ou la France devra être envisagée. Avant le départ, consulter le médecin traitant et contracter une assurance de rapatriement sanitaire.

 

Japon

Informations générales
Il est recommandé, comme avant tout voyage à l’étranger, de consulter un médecin avant le départ et contracter une assurance de rapatriement sanitaire couvrant également les frais de soins et d’hospitalisation (très élevés au Japon).

Vaccinations
Aucune vaccination n’est obligatoire, hormis pour les personnes en provenance de zones à risque, en particulier les pays touchés par la fièvre jaune.
On note actuellement une recrudescence des cas de rubéole au Japon avec 254 cas observés en janvier 2013, soit 13 fois le nombre constaté en janvier 2012. Il est recommandé aux voyageurs de vérifier que leurs vaccinations sont bien à jour.
Un voyage au Japon peut être l’occasion de vérifier la validité de ses vaccinations habituelles, en particulier celles contre la Diphtérie, le Tétanos, la Poliomyélite et la Coqueluche (DTP Coq). Par ailleurs, pour des séjours de longue durée en région rurale (et à certaines saisons), les vaccinations contre l’hépatite A, l’hépatite B, la Typhoïde ou l’encéphalite japonaise peuvent être conseillées.

Suivi de la contamination alimentaire après l’accident de Fukushima
Depuis l’accident nucléaire de la centrale de Fukushima, des contrôles sanitaires sont effectués sur les produits agricoles provenant des régions où la mesure de la contamination a montré un dépassement des seuils légaux, plus particulièrement dans les préfectures de Fukushima, Iwate et Miyagi. Depuis le 1er avril 2012, les seuils ont été abaissés (plus sévères). En cas de contrôle positif, le produit est retiré du circuit de distribution.
Au Japon, l’étiquetage des denrées indique obligatoirement leur lieu de production. Le consommateur peut en outre s’adresser au commerçant.
Les notes publiées sur son site par l’Institut national de radioprotection et de sûreté nucléaire (IRSN) constituent également une source utile d’information.

Importation de médicaments
En cas de traitement médical hors substance narcotique, il est normalement possible d’importer sans autorisation le médicament prescrit sur ordonnance pour une durée d’un mois. Au delà de cette quantité, une autorisation est nécessaire.
L’importation de substances narcotiques telles que morphine, codéine, oxycodone, pethidine, hydrocodone… relève de la loi sur le contrôle des narcotiques et psychotropes et ne peut intervenir sans une autorisation préalable nécessitant un délai d’instruction d’un mois minimum.
L’importation de méthadone est strictement interdite et le produit ne peut être acquis localement.

 

Kazakhstan

Informations générales
Consulter votre médecin, éventuellement votre dentiste, et contracter une assurance.

Vaccinations
Les vaccinations diphtérie, tétanos, poliomyélite, hépatites A et B, typhoïde et méningite sont conseillées.

Divers
Il est formellement déconseillé de boire l’eau du robinet, non potable.
Présentation obligatoire d’un test de dépistage du sida lors de l’enregistrement auprès de l’OVIR (réalisé en France – pas d’obligation de traduction – ou au Kazakhstan). Renouvelable à chaque sortie du territoire après un séjour de trois mois (pour les étrangers non résidents). Pour les étrangers résidents : nouveau test au moment du renouvellement du visa de long séjour.
Des cas d’anthrax sont régulièrement signalés et la tuberculose est en progression.

Encéphalite à tiques et maladie de Lyme
En raison des risques de piqûres de tiques, qui peuvent être le vecteur de la maladie de Lyme, de l’encéphalite à tiques et de nombreuses autres infections, il est recommandé de choisir soigneusement ses lieux de repos, que ce soit en ville ou à l’extérieur. Dans la région d’Almaty, les tiques sont particulièrement nombreuses d’avril à juin inclus. En cas de piqûre, il convient de se rendre dans un centre d’urgence médicale dans les 3 jours qui suivent afin d’y recevoir un traitement préventif contre l’encéphalite à tiques (injection d’immunoglobuline). Les soins médicaux sont gratuits. L’injection doit être suivie d’une visite chez le neurologue, dans la polyclinique du quartier de résidence.

 

Kirghizstan

Vaccination
Aucun vaccin n’est obligatoire, sauf si le séjour dépasse 3 mois : au-delà, il est conseillé de se faire vacciner contre la méningo-encéphalite virale (maladie neurologique grave), transmises par les morsures de tiques.

 

Laos

Santé
L’état général du système de santé au Laos est globalement insuffisant voire très médiocre dans certaines provinces. Des risques sanitaires existent et les voyageurs sont invités à consulter la rubrique hygiène alimentaire pour plus d’information. En cas de nécessité, il est préférable de se rendre en Thaïlande pour subir une opération chirurgicale (Clinique Aek à Udon Thani), ou des examens médicaux approfondis.

Informations générales
Consultez votre médecin (éventuellement votre dentiste) et souscrivez une compagnie d’assistance couvrant les frais médicaux et le rapatriement sanitaire.
Prévention des maladies transmises par les piqûres d’insectes

Épidémie de dengue et chikungunya
L’attention des voyageurs est appelée sur la forte épidémie de dengue que le Laos connaît cette année, ainsi que sur l’apparition du virus chikungunya. La plupart des districts de Vientiane sont touchés par la dengue et les indicateurs pour le reste du pays confirment une circulation précoce et intense du virus. Le chikungunya est apparu dans la province de Champassak en 2012 et son extension est attendue le long de l’axe remontant vers Vientiane. Ces deux maladies n’étant pas anodines, il est recommandé de se protéger des piqûres, en particulier au lever et au coucher du soleil, et de consulter rapidement un médecin en cas de persistance de la fièvre, de douleurs musculaires et/ou articulaires, de maux de tête ou d’autres signes d’alertes (éruption cutanée, saignement, douleurs abdominales).
Le Laos connaît régulièrement des épidémies de dengue, notamment dans les provinces du Sud. Cette maladie virale est transmise par les piqûres de moustiques, dont le risque est le plus élevé au lever et au coucher du soleil: il convient donc de respecter les mesures habituelles de protection (vêtements longs, produits anti-moustiques à utiliser sur la peau et sur les vêtements, diffuseurs électriques). La dengue pouvant prendre une forme potentiellement grave il est vivement recommandé de consulter un médecin en cas de fièvre (la prise d’aspirine est à proscrire) et de veiller à s’hydrater. Le virus Chikungunya, dont les symptômes sont semblables, est désormais présent dans le sud du pays et remonte vers la capitale. D’autres maladies virales, également transmises par les piqûres de moustiques, peuvent survenir.

Prévention du paludisme (malaria)
Maladie parasitaire transmise par les piqûres de moustiques qui impose le recours à des mesures de protection individuelle (sprays, crèmes, diffuseurs électriques, moustiquaires…) A ces mesures, doit s’ajouter un traitement médicamenteux adapté à chaque individu : il convient de s’adresser à votre médecin habituel ou à un centre de conseils aux voyageurs. Le traitement devra être poursuivi après le retour en France durant une durée variable selon le produit utilisé. La recrudescence des cas de paludisme dans le sud du pays y rend particulièrement nécessaires les mesures de prévention, notamment pour les randonneurs.
Classification : zone 3.

Encéphalite japonaise
Cette maladie, qui n’existe qu’en Asie, se transmet par des moustiques, en zone rurale. Des cas humains ont été recensés dans les provinces du Nord du Vietnam. Ces cas peuvent être mortels ou engendrer des séquelles neurologiques graves. De ce fait, la vaccination contre l’encéphalite japonaise peut être nécessaire en cas de séjour en zone rurale (à pratiquer avant votre départ dans un centre de vaccinations internationales). Dans le cadre d’un voyage touristique, il semble que les mesures physiques (vêtements longs, répulsifs…) soient une arme efficace.

Vaccinations
• La mise à jour de la vaccination diphtérie-tétanos-poliomyélite est conseillée.
• Autres vaccinations conseillées (selon conditions d’hygiène et durée du séjour) : fièvre typhoïde, hépatites virales A et B.

Rage
La rage est endémique dans toute l’Asie du Sud-est. La plus grande prudence vis-à-vis des animaux errants est recommandée, en ville comme en province. La prévention repose sur l’absence de contact avec des animaux suspects et la vaccination préventive. Une consultation médicale est impérative en cas de morsure. Dans tous les cas demandez conseil à votre médecin ou à un centre de vaccinations internationales.

Leptospirose
Des cas de leptospirose ont également été signalés.

Grippe aviaire
Plusieurs cas de virus H5N1 ont été déclarés au Laos, entrainant la mort de quelques personnes. Il est conseillé aux voyageurs de consulter l’encart « Grippe aviaire » figurant en page d’accueil de ce site. Il s’agit d’une maladie virale animale affectant les volailles et exceptionnellement transmissible à l’homme. À ce jour, le Laos n’a déclaré aucune nouvelle affection de grippe aviaire sur son territoire. Il est néanmoins conseillé de prendre quelques précautions : la Direction générale de la Santé déconseille aux voyageurs d’être en contact avec des volailles et des oiseaux notamment en évitant les zones d’élevages ou marchés à volatiles.
En termes de recommandations générales d’hygiène pour se protéger des infections microbiennes, il est préconisé :
– d’éviter de consommer des produits alimentaires crus ou peu cuits, en particulier les viandes et les œufs ;
– de se laver régulièrement les mains à l’eau et au savon ou avec un soluté hydro-alcoolique. Le virus H5N1 se transmet par voie aérienne (voie respiratoire) soit par un contact direct, notamment avec les sécrétions respiratoires et les matières fécales des animaux malades, soit de façon indirecte par l’exposition à des matières contaminées (par l’intermédiaire de la nourriture, de l’eau, du matériel, des mains et vêtements sales). Les espaces confinés favorisent la transmission du virus ;
– en cas de fièvre sur place ou après le retour en France, il est conseillé de consulter un médecin.

Hygiène alimentaire
• Il est fortement conseillé de ne boire que de l’eau en bouteilles capsulées. A défaut, il est indispensable de filtrer l’eau ou de la faire bouillir avant de la consommer.
• Il est également recommandé de ne pas manger de poisson, viande et volaille crus.

VIH-SIDA
• Les mesures de prévention classiques doivent être appliquées.

En cas d’accident
• En cas d’accident ou de problème de santé grave, appeler le centre médical de l’Ambassade de France à Vientiane. Aucun soins lourd ne pouvant être assuré au Laos, une évacuation vers la Thaïlande doit être systématiquement recherchée en cas d’urgence sanitaire. Compte tenu de l’insuffisance des moyens de transport et de la rareté des ambulances, les situations urgentes peuvent devenir préoccupantes dans les régions éloignées de la capitale, particulièrement durant la saison des pluies.
• Il est préférable de se faire soigner en Thaïlande (depuis Vientiane, à Udon Thani, par exemple à la clinique Aek – qui peut dépêcher une ambulance à la frontière au pont de l’amitié – ou à la clinique Bangkok Hospital). Il n’existe pas de possibilité d’évacuation directe vers les villes voisines de Thaïlande par hélicoptère.

 

Macao

Vaccinations
Aucun vaccin n’est obligatoire, toutefois, la mise à jour de la vaccination diphtérie-tétanos-polimyélite est vivement recommandée.
Autres vaccinations conseillées (selon les conditions d’hygiène et la durée du séjour) : fièvre typhoïde, hépatites virales A et B.
Autres vaccinations : en cas de séjour en zone rurale, la vaccination contre l’encéphalite japonaise peut être nécessaire.
La vaccination contre la fièvre jaune est obligatoire dans le cas d’un séjour préalable dans une zone d’endémie.

Rage
La Chine connaît une recrudescence du nombre de cas de rage. La plus grande prudence vis-à-vis des animaux errants est recommandée sur l’ensemble du territoire, villes incluses. La prévention repose, d’abord et avant tout sur l’absence de contact avec des animaux suspects, ensuite sur la vaccination préventive en cas de risque supposé d’exposition (professions à risques, enfants en bas âge, séjour en milieu rural ou éloigné des villes principales).
En cas de morsure, il est impératif de consulter immédiatement un médecin.

Paludisme
Le paludisme reste très répandu dans le sud et le centre du pays (en particulier dans les provinces du Yunnan et de Hainan, classées en zone 3, et des provinces de l’Anhui, Henan, Hubei, Guizhou et de Jiangsu, classées en zone 1). Dans ces régions, il est impératif de se protéger contre les piqûres de moustiques (sprays anti-moustiques) et de prendre une chimio-prophylaxie en fonction de la durée du séjour (prendre l’avis de son médecin traitant).

Dengue
Une certaine vigilance est recommandée par rapport à la dengue, maladie dont le vecteur est le moustique. Des mesures préventives peuvent être prises : utilisation de produits répulsifs cutanés et de moustiquaires. Il n’existe aucun vaccin. Les symptômes de cette maladie s’apparentent au syndrome grippal (fièvre, courbatures, maux de tête). Cette maladie pouvant parfois prendre une forme hémorragique, l’utilisation d’aspirine est déconseillée.

Encéphalite japonaise
Cette maladie, qui n’existe qu’en Asie, se transmet par des moustiques, en zone rurale. La vaccination contre l’encéphalite japonaise peut être nécessaire en cas de voyage prolongé en zone rurale.

Hygiène alimentaire, hygiène de l’eau
De manière générale, il est préférable de consommer de l’eau en bouteilles capsulées.

Grippe
La grippe peut sévir sous différentes formes en Chine, qui peuvent dans certaines conditions être épidémiques. Si en 2009-2010, l’épidémie de Grippe A/H1N1 a fait plusieurs centaines de victimes en Chine, l’activité du virus est très faible depuis la fin de l’hiver 2010. Les contrôles à l’arrivée des vols internationaux, initialement très stricts, ont pratiquement été levés.
On a recensé depuis 2004 une quarantaine de cas humains de grippe A/H5N1 (grippe aviaire) en Chine, qui reste l’un des plus à risque en ce qui concerne cette épizootie. Depuis mars 2013, les autorités sanitaires chinoises font état de l’émergence de plusieurs dizaines de cas humains de grippe aviaire de type A (H7N9), dont plusieurs décès. Il s’agit des premiers cas de transmission à l’homme de cette souche de virus.
Des cas d’infection par H7N9 ont été déclarés dans plusieurs provinces et villes de Chine, la grande majorité des cas restant concentrée sur Shanghai et les provinces limitrophes. Les autorités chinoises ont renforcé les mesures de surveillance des populations d’oiseaux et des cas humains de grippe, et communiquent régulièrement les résultats en liaison avec l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS). A la suite de la déclaration des premiers cas, plusieurs mesures communes de renforcement de la surveillance et de fermeture et désinfection des marchés ont été prises par les provinces et les villes touchées. Toutefois, depuis cet été tous les marchés aux volailles ont été rouverts. Des cas humains continuent d’être signalés sporadiquement.
La grippe aviaire est une maladie virale animale (volailles, porcs) exceptionnellement transmissible de l’animal à l’homme. Ses symptômes sont ceux d’une grippe tels que fièvre, toux, douleurs musculaires, fatigue… Des mesures d’hygiène classiques sont recommandées pour limiter les risques de transmission :
* se tenir à distance des élevages de volailles et de porcs, des marchés d’animaux vivants, des fermes ou des zoos, des combats de coqs ; * ne pas manipuler les cadavres d’oiseaux et d’éviter le contact avec leurs déjections ; * ne pas ramener de volaille vivante (y compris des poussins ou des oiseaux d’ornements) à son domicile ; * se laver les mains régulièrement avec de l’eau savonneuse ou avec des solutions de lavage hydro-alcooliques ; * éviter de marcher pieds nus ou en sandales dans les marchés ou à proximité d’élevage de volailles (penser à laver soigneusement les pieds des enfants). * éviter la consommation de produits alimentaires crus ou peu cuits, en particulier les viandes et les œufs ;
En cas de forte fièvre et de difficultés respiratoires, il convient de consulter un médecin sans délai.
Pour toute information complémentaire, veuillez consulter le site internet du ministère français de la Santé.

Infection par le virus VIH-Sida
L’épidémie du VIH-Sida en Chine a progressé rapidement sur l’ensemble du territoire. Les mesures préventives doivent être scrupuleusement respectées par les voyageurs.
L’entrée des étrangers en Chine n’est pas conditionnée par la présentation d’un certificat de non-séropositivité dans le cadre d’un séjour touristique, d’une visite familiale, d’un voyage d’affaires ou d’un séjour d’études ou de stage inférieur à 6 mois (visas L et F). En revanche, des tests de dépistage sont effectués au cours des bilans de santé imposés aux demandeurs de visas d’études (X) et professionnel (Z) pour des séjours supérieurs à 6 mois, lors de l’établissement ou du renouvellement de leur titre de séjour.

Maladie « main-pied-bouche »
Cette maladie bénigne en France prend la forme d’épidémies mortelles en Chine. Touchant principalement les enfants, et en particulier les moins de 5 ans, la maladie se manifeste par de la fièvre, de petites ulcérations dans la bouche et une éruption cutanée des mains et des pieds.
Cette maladie est principalement contagieuse via les secrétions (salive, mouchage, urine, selles). Quoique d’évolution généralement bénigne, des complications (notamment neurologiques) peuvent survenir.
Elle survient principalement au printemps et à l’été. Il convient donc :
• d’éviter le contact des enfants sains avec les enfants malades jusqu’à leur guérison ;
• de surveiller la montée de fièvre en cas de contact avec un enfant malade ;
• de se laver les mains consciencieusement après avoir changé un nourrisson ;
• de se laver les mains et de laver celles des enfants après chaque passage aux toilettes, après chaque mouchage et avant chaque repas.
Il est recommandé de consulter un médecin en cas de fièvre ou d’éruption cutanée.

Assurance – Assistance
RAPPEL : les voyageurs doivent veiller, quel que soit le motif de leur déplacement (tourisme, études, travail, etc) à disposer d’une couverture maladie et d’une assurance rapatriement.
Il est vivement conseillé, y compris pour Hong Kong et Macao, de consulter le médecin traitant avant le départ et contracter une assurance de rapatriement sanitaire.

 

Malaisie

Informations générales
Consultez votre médecin (éventuellement votre dentiste) et souscrivez à une compagnie d’assistance couvrant les frais médicaux et de rapatriement sanitaire.

Virus H1N1
Plusieurs cas ont été signalés dans les Etats du Sabah et de Sarawak (nord de Bornéo) début 2013.

Grippe Aviaire
La Malaisie fait partie des pays touchés par l’épizootie de grippe aviaire. Il n’existe, pour l’heure, aucune raison de différer un quelconque déplacement professionnel ou touristique dans ce pays. Il est toutefois recommandé aux voyageurs de consulter les éléments ci-dessous et de se tenir informé de la situation sanitaire prévalant dans le pays. Il s’agit d’une maladie virale animale (volailles) exceptionnellement transmissible à l’homme. La Direction Générale de la Santé recommande aux voyageurs d’éviter tout contact avec les volailles et les oiseaux, en évitant notamment de se rendre dans des élevages ou les marchés aux volatiles.
Les recommandations générales d’hygiène qui visent à se protéger des infections microbiennes, sont préconisées :
* éviter de consommer des produits alimentaires crus ou peu cuits, en particulier les viandes et les oeufs,
* se laver régulièrement les mains à l’eau et au savon ou un soluté hydro-alcoolique.
Le virus se transmet par voie aérienne (voie respiratoire) soit par contact direct, notamment avec les sécrétions respiratoires et les matières fécales des animaux malades, soit de façon indirecte par l’exposition à des matières contaminées (par l’intermédiaire de la nourriture, de l’eau, du matériel et des mains ou des vêtements souillés). Les espaces confinés favorisent la transmission du virus. Sur place, ou après le retour en France, la survenue de fièvre doit inciter à consulter un médecin.
Par ailleurs, des pathologies transmises par des moustiques (dengue, paludisme…) sévissent dans ces mêmes zones géographiques. Face à un syndrome de type grippal, ces deux maladies restent plus probables que la grippe A/H5N1.

Fièvre aphteuse
Les Etats du Sabah et du Sarawak (nord du Bornéo) sont régulièrement touchés par des cas de fièvre aphteuse. Cette maladie animale très contagieuse, peut parfois affecter l’Homme, notamment les enfants. En conséquence, l’apparition d’une fièvre, de cloques aux pieds ou aux mains, et d’aphtes dans la bouche doit conduire à un examen médical.

Dengue
La dengue est endémique, en particulier dans l’Etat de Selangor qui entoure Kuala Lumpur et dans la capitale elle-même. Des précautions doivent être prises dans l’ensemble du pays. Cette maladie virale est transmise par les piqûres de moustiques (Aedes Aegypti), surtout actifs aux premières et dernières heures de la journée.
Une forte augmentation des cas de dengue est recensée en Malaisie en 2013. Le pays a enregistré 26 527 cas depuis le début de l’année et 59 décès. En moyenne, 100 nouveaux cas de dengue sont signalés chaque semaine.
Il est recommandé de se protéger par des produits anti-moustiques à utiliser sur la peau et sur les vêtements, ou par des diffuseurs électriques. La dengue pouvant prendre une forme grave voire mortelle, il est vivement recommandé de consulter un médecin en cas de fièvre. En tout état de cause, la prise d’aspirine est vivement déconseillée.
D’autres maladies virales, également transmises par les piqûres de moustiques, peuvent parfois survenir.
L’hôpital de Sungai Buloh possède un service spécialisé pour la dengue : Hospital Sungai Buloh, Jalan Hospital, 47000 Sungai Buloh, Selangor Darul Ehsan (coordonnées dans « Contacts utiles »). Les autres hôpitaux malaisiens sont également équipés pour soigner cette maladie.

Chikungunya
Des cas ont été constatés dans les états de Johor et des Negeri Sembilan. Bien que ce virus soit pour le moment plus répandu dans les zones rurales, les personnes désireuses de se rendre dans ces régions sont invitées à prendre les précautions qui s’imposent. Cette maladie est transmise par certains types de moustiques actifs durant la journée, particulièrement au lever du jour et à la tombée de la nuit. Les mesures de protection sont les mêmes que pour la dengue. Il n’existe ni traitement curatif, ni vaccin contre le virus du Chikungunya. En cas d’apparition de signes fébriles dans les douze jours suivant le retour en France, il est conseillé de consulter un médecin.

Paludisme (malaria)
Maladie parasitaire transmise par les piqûres de moustiques. Le paludisme est présent dans le pays mais une prophylaxie n’est nécessaire qu’en dehors des zones urbaines et littorales. Le recours à des mesures de protection individuelle (sprays, crèmes, diffuseurs électriques, moustiquaires…) est nécessaire. A ces mesures, doit s’ajouter un traitement médicamenteux adapté à chaque individu : il convient de s’adresser à votre médecin habituel ou à un centre de conseils aux voyageurs. Le traitement devra être poursuivi au retour en France durant une durée variable selon le produit utilisé. Classification : zone 3.

Brouillard de pollution
Une forte pollution atmosphérique provoquée par des brûlis pratiqués sur l’île indonésienne de Sumatra affecte chaque année le Sud-Ouest de la Malaisie péninsulaire et, notamment, la région de la capitale.
Lorsqu’une telle pollution survient, il est conseillé de s’hydrater autant que possible et de réduire toutes les activités à l’extérieur. En cas de franchissement de la cote d’alerte au-delà de laquelle l’air devient malsain, les personnes souffrant de maladies respiratoires, d’asthme, de problèmes cardiaques ou de conjonctivite, les enfants et les personnes âgées sont invités à maintenir fermées les portes et fenêtres de leur domicile et à ne pas sortir, sauf en cas de nécessité et munies d’un masque filtrant. Les indices de pollution de l’air en Malaisie peuvent être consultés sur le site du Département de l’environnement.

Vaccinations
La mise à jour de la vaccination diphtérie-tétanos-poliomyélite est conseillée. Autres vaccinations conseillées (selon conditions d’hygiène et durée du séjour) : fièvre typhoïde, hépatites virales A et B. Autres vaccinations : en cas de séjour en zone rurale, la vaccination contre l’encéphalite japonaise peut être nécessaire. La vaccination contre la rage peut également être proposée dans certains cas. Dans tous les cas demandez conseil à votre médecin ou à un centre de vaccinations internationales.

Hygiène alimentaire
Il est conseillé de ne pas boire l’eau du robinet qui n’aurait pas été filtrée ou portée à ébullition : préférer les eaux en bouteilles capsulées, d’origine locale ou importées. Eviter la consommation de poisson, de viande et de volailles crus en dehors des restaurants de norme internationale.

Cas d’intoxication alimentaire
Plusieurs cas d’intoxication alimentaire grave (dont deux mortels) ont été rapportés à la suite de consommation de limule. Ce crustacé appelé également « crabe des Moluques », « crabe fer à cheval » ou « crabe au sang bleu », (« horseshoe crab » en anglais), peut en effet présenter une vraie toxicité.
La tétadrine, poison que l’on retrouve également dans le poisson de lune, peut également provoquer des intoxications alimentaires graves.
Il est donc recommandé de s’abstenir de leur consommation.

Sida
Prévalence non négligeable. Des mesures de prévention doivent être appliquées.

 

Maldives

Informations générales
Il est conseillé de contracter en France une assurance couvrant les frais médicaux et de rapatriement sanitaire. En cas de problème lors d’un séjour dans un site touristique, prévenir la direction de l’hôtel qui pourra vous aider à prendre les dispositions utiles (transport vers Malé par exemple).

Mesures sanitaires de base
Se laver fréquemment les mains, notamment avant chaque repas.
Ne pas consommer l’eau du robinet, préférer l’eau en bouteille capsulée.

Vaccinations
Fièvre jaune : un certificat de vaccination antiamarile peut être exigé à l’entrée du pays pour les voyageurs en provenance d’une zone infectée (Afrique …).
Il est préférable d’être à jour des vaccinations suivantes : diphtérie, tétanos, poliomyélite. Selon avis médical, éventuellement : hépatite A et B, fièvre typhoïde.
Pratique de la plongée sous-marine
Pour la pratique des sports sous-marins, un certificat médical peut être exigé. Une consultation médicale est conseillée avant le départ. Afin d’éviter tout accident de décompression, il est important de respecter un délai suffisant entre la dernière plongée et tout voyage en avion.
Des caissons de décompression sont disponibles sur certains atolls et hôtels (cf. Contacts utiles).

Grippe aviaire et AH1N1
Les Maldives n’ont déclaré aucun cas de grippe aviaire en 2011 et 11 cas en 2012.
Les recommandations générales d’hygiène qui visent à se protéger des infections microbiennes restent préconisées.

Maladies transmises par les moustiques
Le paludisme a été éradiqué.
Cependant, les moustiques peuvent transmettre des maladies virales, par exemple le chikungunya et surtout la dengue, maladie la plus fréquemment transmise (plusieurs centaines de cas chaque année).
Il est fortement recommandé de se protéger des piqûres de moustiques (sprays répulsifs pour les vêtements et pour la peau, diffuseurs électriques, moustiquaires, etc.).

 

Mongolie

Informations générales
Les conditions sanitaires prévalant en Mongolie sont difficiles. Les infrastructures médicales sont rudimentaires, surtout en province et les problèmes de communication rendent très lentes les prises en charge médicales et les retours vers la capitale, lorsqu’ils sont nécessaires.
Il est impératif de disposer d’une excellente assurance de type maladie/rapatriement couvrant la totalité du séjour en Mongolie.
En cas de traitement médical régulier, il est conseillé d’avoir avec soi les médicaments nécessaires pour la totalité du séjour, les produits de substitution locaux n’étant pas toujours fiables. Disposer de quelques médicaments de première nécessité peut être utile au voyageur.

Pollution
La capitale mongole connait l’une des plus fortes pollutions atmosphériques de la planète (cf. Banque mondiale et OMS). D’octobre à juin, elle figure à la première place mondiale (pic de pollution en novembre, décembre, janvier et février) en raison du chauffage au charbon, et aux vents de sable qui relèvent et dispersent la pollution des sols (mars à juin).

Vaccinations
La mise à jour des vaccinations Diphtérie-Tétanos-Poliomyélite (DTP) ou DTP-Coqueluche, et Hépatite A, est recommandée.
Un contrôle des vaccinations Tuberculose Rougeole-Oreillons-Rubéole peut-être conseillé.
Autres vaccinations conseillées (selon modalités du séjour) : fièvre Typhoïde et Hépatite B, Encéphalite à tiques.
En cas de séjour prolongé, en cas d’isolement, la vaccination contre la rage peut être conseillée. Demandez conseil à votre médecin ou à un centre de vaccinations internationales.

Hygiène alimentaire
Il est conseillé d’avoir recours, pour la boisson, à l’eau embouteillée capsulée. Eviter la consommation d’aliments insuffisamment cuits (poisson, viande, volaille, lait), de crudités ou d’aliments cuits consommés froids, et de fruits non pelés.
En raison de coupures d’électricité fréquentes, il est conseillé d’être attentif à la qualité des produits alimentaires.

Maladies sexuellement transmissibles
Prévalence significative de maladies sexuellement transmissibles (par exemple VIH – Sida ou Syphilis). Toute mesure de prévention est indispensable.

Quelques recommandations générales
• Ne pas caresser les animaux rencontrés.
• Veillez à votre sécurité routière (port de la ceinture de sécurité en automobile ou du casque en moto).
• Emportez dans vos bagages les médicaments nécessaires pendant la durée du séjour.

 

Népal

Accidents et/ou mal des montagnes
Au vu de nombreuses difficultés que peuvent rencontrer nos compatriotes accidentés au Népal, l’ambassade tient à rappeler quelques règles simples avant un voyage, et surtout un trek, dans ce pays.
Dans l’Himalaya, la plupart des trek passent plusieurs jours en haute altitude où le mal des montagnes peut frapper. Le mal des montagnes peut être bénin ou mortel: informez-vous et apprenez à en reconnaître les symptômes (voir ci-dessous). Les femmes enceintes doivent demander conseils à leur médecin avant de partir. Dès qu’un cas grave est soupçonné, la descente immédiate aussi bas que possible (et au minimum en dessous de 4 000m) est impérative.
Au Népal, tous les secours en montagne sont payants, ils peuvent prendre du temps à s’organiser et sont dépendants de la météo, les hélicoptères ne volant que dans de bonnes conditions. L’assurance relève de la responsabilité des particuliers. A défaut, ils doivent financer eux-même le coût des recherches et/ou du rapatriement. Au Népal, les hélicoptères ne décollent que s’ils ont la garantie d’être payés.
Il est impératif de lire soigneusement les clauses du contrat d’assurance. Toutes les assurances voyages ne couvrent pas les frais de recherche et d’évacuation en montagne, en particulier celles allant avec l’utilisation d’une carte de crédit. Etre assuré pour un rapatriement implique le plus souvent uniquement la prise en charge du transfert à partir d’un hôpital vers la France. Cela ne couvre pas nécessairement les recherches en montagne et les frais d’évacuation vers un hôpital. De même, parfois, seuls les accidents sont couverts et non les maladies, comme le mal des montagnes.
La garantie « neige et montagne » de la carte Visa ne permet pas d’avancer les frais de secours en montagne (sauf accord spécifique avec les professionnels locaux, ce qui n’est généralement pas le cas au Népal). La souscription d’une autre assurance est indispensable pour garantir aux compagnies privées d’hélicoptères le paiement des recherches en montagne et le retour vers Katmandou. Une assurance de voyage peut également vous assurer pour votre voyage.
Connaître et faire connaître les références de son contrat et les coordonnées de son assurance permet une intervention beaucoup plus rapide des secours: remplissez la fiche de renseignements mise à votre disposition sur le site de l’ambassade et donnez également ces renseignements à votre agence de trek.
Au regard des frais élevés qu’il implique, le transport en hélicoptère du lieu de l’accident vers Katmandou est réservé aux situations d’extrême urgence (œdème cérébral, accident mettant la vie en danger). En cas d’abus (simple fatigue, mal des montagnes sans gravité, petite blessure permettant l’évacuation par terre) l’assurance pourra éventuellement se retourner contre son assuré et lui demander des compensations financières élevées .
Le mal des montagnes peut se manifester par des troubles respiratoires (essoufflement) et/ou neurologiques (maux de tête, vomissements, troubles du sommeil) pouvant survenir au-delà de 3000 mètres d’altitude. A un stade plus avancé, ces manifestations peuvent s’aggraver et parfois conduire au décès. Toute personne, quelque soit sa condition physique, peut être concernée par le mal des montagnes. Une adaptation progressive à la haute altitude est nécessaire pour prévenir ce risque.
La prévention du mal des montagnes repose sur 4 règles essentielles:
• respecter une ascension lente (pas plus de 400 m de dénivelé positif entre deux nuits consécutives à partir de 2500m) et bien s’hydrater ;
• en cas de symptômes de mal des montagnes, arrêter l’ascension ;
• si les symptômes persistent ou empirent, redescendre, même de nuit ;
• ne jamais abandonner seul un camarade malade.
L’identification des symptômes du mal des montagnes revêt une importance capitale dans la prise de décision de la suite à donner à une ascension. Quelle que soit la difficulté à établir un diagnostic sûr, le mal aigu des montagnes constitue l’éventualité la plus probable ; aussi est-il essentiel de communiquer en permanence, sans restrictions, sur votre état physique. De surcroît, les capacités de réflexion et d’action d’une victime du mal aigu des montagnes peuvent être altérées : il faut alors forcer cette personne à redescendre. Enfin, il vaut mieux planifier une ascension lente et progressive plutôt que de prendre des médicaments censés éviter le mal aigu des montagnes. Des antécédents cardiaques, pulmonaires, neurologiques ou rénaux constatés à une altitude normale constituent une contre-indication, tout comme une grossesse. Des conseils médicaux complémentaires peuvent être obtenus auprès du médecin de l’ambassade de France à Katmandou avant le début de votre séjour en haute altitude. L’Himalayan Rescue Association dispose de centres médicaux destinés à soigner le mal des montagnes à Pheriche, dans le Khumbu, et à Manang, dans les Annapurnas. Elle peut également organiser des expéditions de secours.
Pour les personnes effectuant des voyages supérieurs à 3 mois, vérifier précisément avec la compagnie d’assurance avant le départ de France les conditions retenues. Il est en effet fréquent que les assurances considèrent les séjours supérieurs à 90 jours comme une expatriation et que, de ce fait, les contrats de rapatriement et de soins médicaux soient caducs une fois ce délai de 3 mois dépassé.

Épidémies
Des épidémies d’encéphalite japonaise et de diarrhées aiguës peuvent se déclarer en période de mousson.
La saison des pluies terminée (mi-juin à mi-septembre), les risques d’épidémie de choléra, typhoïde et shigella diminuent rapidement, mais les mauvaises conditions sanitaires persistent, même en dehors des périodes de mousson. Préférer les aliments cuits et les manger encore chauds, éviter les crudités et les fruits s’ils ne sont pas traités et pelés, ne consommer que de l’eau en bouteille, traitée (hydroclonazole, micropur 1 heure) ou bouillie et filtrée.

Paludisme
Prévention du paludisme (malaria) : maladie parasitaire transmise par les piqûres de moustiques qui impose le recours à des mesures de protection individuelle (sprays, crèmes, diffuseurs électriques, moustiquaires…) A ces mesures, doit s’ajouter un traitement médicamenteux adapté à chaque individu : il convient de s’adresser à votre médecin habituel ou à un centre de conseils aux voyageurs. Le traitement devra être poursuivi après le retour en France durant une durée variable selon le produit utilisé.
Classification : zone 2 dans le Téraï. La protection contre les piqûres d’insectes dans le Téraï (vêtements longs, répulsifs, moustiquaires) est primordiale.

Dengue
La dengue sévit dans la région de Chitwan et s’étend dans le Téraï : il est recommandé de se protéger des piqûres de moustiques, notamment durant la journée (certains des produits localement disponibles sont efficaces).

Vaccins recommandés
Mise à jour de la vaccination Diphtérie-Tétanos-Poliomyélite et contrôle de la vaccination anti-tuberculeuse (BCG). Après avis médical, sont conseillées les vaccinations contre la fièvre typhoïde, l’hépatite A et B, la méningite à méningocoque A+C. Dans certains cas, la vaccination antirabique pourra vous être recommandée. Enfin, le vaccin contre l’encéphalite japonaise pourra vous être conseillé par votre médecin, notamment pendant la saison des pluies dans la zone concernée (Téraï). Dans tous les cas, prenez l’avis de votre médecin ou d’un centre de vaccinations internationales.

VIH – SIDA
Les cas de VIH – SIDA, bien que difficiles à chiffrer, sont de plus en plus nombreux. Il est primordial de se protéger en cas de rapports sexuels (préservatifs).

Épidémie de grippe aviaire
La grippe aviaire est présente au Népal, notamment dans la vallée de Katmandou. Toutefois, aucun cas de transmission du virus à l’homme n’a été signalé à ce stade. Néanmoins, les recommandations générales d’hygiène ci-dessous, qui visent à se protéger des infections microbiennes, sont préconisées :
• éviter de consommer des produits alimentaires crus ou peu cuits, en particulier les viandes et les œufs ;
• se laver régulièrement les mains avec de l’eau et du savon ou un soluté hydro-alcoolique qu’il est conseillé d’emporter dans ses bagages.

 

Ouzbékistan

Informations générales
Il est recommandé de consulter votre médecin et il est fortement conseillé de souscrire une assurance voyage auprès d’une compagnie d’assistance qui garantit la prise en charge des frais médicaux et le rapatriement sanitaire.

Vaccinations
La mise à jour de la vaccination diphtérie-tétanos-poliomyélite est nécessaire. Autres vaccinations conseillées (à adapter selon l’âge) : fièvre typhoïde, hépatites virales A et B. La vaccination contre la rage peut également être proposée. Demandez conseil à votre médecin ou à un centre de vaccinations internationales.
Par ailleurs, toutes les vaccinations incluses dans le calendrier vaccinal de l’enfant en France sont vivement recommandées (BCG, hépatite B, Rougeole-oreillons rubéole).
Dans tous les cas il est recommandé de consulter un médecin.

Paludisme
Ce risque est pratiquement inexistant dans le pays et ne demande aucune précaution particulière, un traitement préventif n’est pas nécessaire. Cependant, le pays connaît des cas sporadiques de transmission de paludisme. Il est donc indispensable de consulter un médecin en cas de fièvre.

Hygiène alimentaire
Il est préférable de ne pas consommer l’eau du robinet, ni l’eau provenant des pompes de particuliers : préférer la consommation d’eau en bouteilles capsulées. A défaut, il est recommandé de la filtrer ou de la faire bouillir avant de la boire. D’une manière générale, évitez la consommation d’aliments (poisson, viande) insuffisamment cuits.
Veillez à un lavage régulier et soigneux des mains avant chaque repas.
Il est recommandé de consulter un médecin en cas de diarrhées afin de prévenir tout risque de déshydratation.

VIH – Sida
Prévalence non négligeable du VIH – sida. Toute mesure de prévention est indispensable. En cas de maladie ou d’accident, il est souhaitable, si cela est possible, avant toute transfusion sanguine, de prendre l’attache d’un des médecins connus du poste (Clinique internationale de Tachkent et Association Soriz).

Grippe aviaire
Les autorités assurent n’avoir détecté aucun cas de volatiles atteints de grippe aviaire et avoir pris des mesures d’interdiction d’entrée de volailles en provenance de pays voisins où existent des foyers de grippe aviaire et de vaccination des oiseaux.

Remarques à lire avec attention
Il convient de consulter son médecin traitant avant le départ et de constituer une « pharmacie de base » à emporter avec soi. La qualité des médicaments n’est pas assurée en Ouzbékistan. On veillera à se munir des quantités de médicaments nécessaires au traitement des maladies chroniques pour toute la durée du séjour, accompagnés des ordonnances correspondantes.
Les médicaments doivent être déclarés en douane et l’original de l’ordonnance doit être présenté. Certains médicaments autorisés à la vente en France sont interdits à l’importation en Ouzbékistan. La loi prévoit que l’importation de médicaments est soumise à autorisation du ministère de la Santé ouzbek. Une liste des types d’articles pharmaceutiques autorisés à l’importation pour une utilisation personnelle sans autorisation est disponible sur le site de l’ambassade de France en Ouzbékistan.
Le réseau médical et hospitalier ne correspond pas au niveau et normes occidentaux.
Le rapatriement sanitaire étant généralement la meilleure option, une assurance individuelle incluant le rapatriement sanitaire est absolument indispensable.

 

Pakistan

Informations générales
Consultez votre médecin (éventuellement votre dentiste) et souscrivez à une compagnie d’assistance couvrant les frais médicaux et de rapatriement sanitaire.
La situation sanitaire est globalement satisfaisante dans les grandes villes, plus précaire dans le reste du pays.

Vaccinations
La mise à jour de la vaccination diphtérie-tétanos-poliomyélite (+/- coqueluche) est impérative. D’autres vaccinations sont conseillées, selon les conditions d’hygiène et la durée du séjour : fièvre typhoïde, hépatites virales A et B, méningite à méningocoque A et C.
La vaccination contre la rage peut également être conseillée selon les conditions de séjour et de déplacement (notamment les voyages itinérants).
Les enfants doivent impérativement être à jour de leurs vaccinations (en particulier BCG, Haemophilus, Rougeole, Oreillons et Rubéole).
Dans tous les cas, prenez conseil auprès de votre médecin traitant ou d’un centre de vaccinations internationales.

Paludisme
Prévention du paludisme (malaria) : cette maladie parasitaire transmise par les piqûres de moustiques, impose le recours à des mesures de protection individuelle (sprays, crèmes, diffuseurs électriques, moustiquaires…).
A ces mesures, doit s’ajouter un traitement médicamenteux adapté à chaque individu : il convient de s’adresser à votre médecin habituel ou à un centre de conseils aux voyageurs. Le traitement devra être poursuivi après le retour en France durant une durée variable selon le produit utilisé.
Le pays est classé en zone 3. Le paludisme est présent dans les zones désertiques ou en zones humides, particulièrement au moment de la mousson, de juin à août.

Hygiène alimentaire
• Il est conseillé de ne pas boire l’eau du robinet : préférez les eaux en bouteilles capsulées. A défaut, consommez de l’eau filtrée, bouillie et décontaminée.
• Évitez l’ingestion de glaçons, de jus de fruits frais, de légumes crus et de fruits non pelés.
• Évitez la consommation d’aliments (poisson, viande, volaille, lait) insuffisamment cuits.
• Veillez à un lavage régulier et soigneux des mains avant chaque repas.

Quelques règles simples
• Ne caressez pas les animaux que vous rencontrez.
• Veillez à votre sécurité routière (port de la ceinture de sécurité en automobile ou du casque en moto).
• Emportez dans vos bagages les médicaments dont vous pourriez avoir besoin.

VIH – Sida
Prévalence non négligeable du VIH – Sida. Des mesures de prévention doivent être appliquées.

Epidémie de grippe aviaire
A ce jour, le Pakistan n’a déclaré aucune nouvelle affection de grippe aviaire sur son territoire. Néanmoins, la Direction Générale de la Santé recommande aux voyageurs d’éviter tout contact avec les volailles et oiseaux, c’est-à-dire de ne pas se rendre dans les élevages ni sur les marchés aux volatiles.

 

Philippines

Informations générales
L’infrastructure médicale est souvent très insuffisante en province. Certains ressortissants étant très isolés, il convient d’avoir à l’esprit que tout problème de santé, mineur en France, peut devenir très problématique aux Philippines, faute de pouvoir être soigné rapidement. Par conséquent, il est fortement recommandé, avant tout voyage aux Philippines, de souscrire à une mutuelle de santé et à un contrat d’assistance rapatriement.

Virus Ebola Reston
Une variante apparemment bénigne du virus d’Ebola, appelée Ebola-Reston, a été identifiée aux Philippines chez les singes et les porcins. Bien que ce virus ne soit pas considéré, a priori, comme présentant des risques pour l’homme, il est conseillé de vérifier avant toute consommation que la viande de porc a été bien cuite.

Paludisme
Cette maladie parasitaire transmise par les piqûres de moustiques impose le recours à des mesures de protection individuelle (sprays, crèmes, diffuseurs électriques, moustiquaires…).
A ces mesures, doit s’ajouter un traitement médicamenteux adapté à chaque individu : il convient de s’adresser à votre médecin habituel ou à un centre de conseils aux voyageurs. Le traitement devra être poursuivi après le retour en France durant une durée variable selon le produit utilisé.
Classification : zone 3

Dengue
Une épidémie de dengue sévit actuellement sur tout le territoire des Philippines, y compris la capitale, Manille. Le ministère de la Santé (DOH) a enregistré une augmentation de 98,9% du nombre de cas de dengue au cours des 8 premiers mois de cette année 2010 par rapport à la même période en 2009 (69.594 infections en 2010). Cette maladie virale est transmise par les piqûres de moustiques et se manifeste le plus souvent par un syndrome grippal (fièvre, douleurs musculaires, parfois éruptions cutanée). Il convient donc de respecter les mesures individuelles de protection et ce, y compris la journée : vêtements longs, produits anti-moustiques à utiliser sur la peau et sur les vêtements, diffuseurs électrique. La dengue pouvant prendre une forme potentiellement grave, il est vivement recommandé de consulter un médecin en cas de fièvre. La prise d’aspirine est à proscrire. Par ailleurs, il n’existe pas de traitement médicamenteux préventif contre la dengue.

Rage
L’ensemble de l’archipel est affecté par la rage, mais les cas concernant des humains semblent plus importants dans le nord de l’île de Luçon et l’île de Bohol. Il convient d’éviter les contacts avec les animaux errants mais aussi les animaux domestiques (chiens et chats), rarement vaccinés, dont le comportement est suspect.
En cas de morsure, nettoyer la plaie avec de l’eau propre et du savon, appliquer un antiseptique, contacter le médecin le plus proche. Des centres de traitement contre la rage (Animal bite treatment clinic) existent dans certaines localités.
Consultez votre médecin traitant avant le départ et contractez une assurance de rapatriement sanitaire.

Epidémie de grippe aviaire
Recommandations générales d’hygiène, pour les voyageurs qui visent à se protéger des infections microbiennes :
• éviter de consommer des produits alimentaires crus ou peu cuits, en particulier les viandes et les œufs ;
• se laver régulièrement les mains avec de l’eau et du savon ou un soluté hydro-alcoolique qu’il est conseillé d’emporter dans ses bagages.

VIH – Sida
Le caracère insulaire des Philippines a relativement protégé l’archipel contre la pandémie de sida. Les statistiques sont rares mais le virus HIV y est bien présent.

 

Singapour

Conditions sanitaires générales
Les conditions sanitaires générales à Singapour sont aux standards européens, mais il est recommandé de suivre les précautions d’hygiène élémentaires en voyage (se laver les mains avant les repas, éviter les aliments crus ou peu cuits, notamment dans les petits restaurants de rue (food court). Le climat chaud et humide toute l’année, même la nuit, et les écarts de température importants entre l’extérieur et tous les lieux et transports public qui sont fortement climatisés, peuvent être éprouvants pour les personnes âgées ou de santé fragile et pour les nourrissons. Il est recommandé de consulter son médecin traitant avant le départ et de contracter une assurance rapatriement sanitaire.
Sur place, vous pouvez consulter très facilement et sans rendez-vous un médecin local dans les nombreux centres médicaux. Les médicaments sont délivrés directement par le médecin.

Dengue
La dengue, provoquée par les piqures de moustiques infectés, est endémique à Singapour (du 1er janvier 2013 au 25 octobre 2013, 18525 cas ont été recensés). Les autorités mènent des campagnes de prévention et d’éradication permanentes (fumigations hebdomadaires des bâtiments, inspections surprise dans les logements…). Des précautions permettent de limiter les risques : éliminer toutes les sources d’eau stagnantes chez soi, porter des manches longues dans les lieux humides, utiliser des lotions répulsives disponibles dans toutes les parapharmacies. En cas de fièvre accompagnée de courbatures, consulter un médecin (cf. infra) ou les urgences des hôpitaux.

Pollution
La qualité de l’air est généralement bonne compte tenu de l’importance des espaces verts et de l’environnement maritime immédiat (près de la moitié de la surface de Singapour est non urbanisée et les industries les plus polluantes sont installées sur des îles à distance du centre ville). Les autorités singapouriennes suivent néanmoins de près les questions de pollution atmosphérique, notamment celles liées aux feux de forêts en Indonésie (haze).
En revanche, le port de Singapour étant l’un des plus actifs du monde, il est recommandé d’éviter les bains de mer, surtout sur les côtes nord de l’île (où certaines plages sont interdites à la baignade en raison de la mauvaise qualité de l’eau).

 

Sri Lanka

Informations générales
Il est préférable d’avoir sur soi une carte de groupe sanguin et les coordonnées de son assurance rapatriement sanitaire qu’il est très vivement recommandé de souscrire avant le départ. Il est également souhaitable de consulter le médecin traitant avant le départ et de suivre les recommandations suivantes :
• Ne pas consommer l’eau du robinet (attention aux glaçons).
• Eviter les crudités (sauf dans les hôtels internationaux).
• Eviter la prise d’aspirine et d’ibuprofène, qui peut favoriser les saignements en cas de dengue (préférer le paracétamol).
• Prévoir une lotion anti-moustique adaptée aux régions tropicales et veiller à se protéger de jour comme de nuit.
• En cas de fièvre ou tout autre symptôme survenant après un séjour à Sri Lanka, ne pas oublier de mentionner ce séjour à votre médecin.

Dengue
Principal risque sanitaire, elle sévit de manière endémique à Sri Lanka, notamment à Colombo et connaît une recrudescence lors des périodes de pluie.
En 2012, 44 410 cas de dengue ont été enregistrés dans le pays, dont la moitié dans la province de Colombo (Western Province), et ont entraîné plusieurs dizaines de décès.
Il est rappelé que cette maladie virale est transmise par les piqûres de moustiques : il convient donc de respecter scrupuleusement les mesures habituelles de protection (vêtements longs, produits anti-moustiques à utiliser sur la peau et sur les vêtements, diffuseurs électriques…). Des formes graves de la maladie sont possibles, mais restent peu fréquentes : il est préférable de consulter un médecin en cas de fièvre (éviter la prise d’aspirine).

Chikungunya
Des cas de fièvre virale chikungunya ont été confirmés officiellement dans plusieurs zones urbaines notamment à Colombo et Kandy.

Paludisme
Prévention du paludisme (malaria) : cette maladie parasitaire transmise par les piqûres de moustiques impose le recours à des mesures de protection individuelle (sprays, crèmes, diffuseurs électriques, moustiquaires…). A ces mesures, doit s’ajouter un traitement médicamenteux adapté à chaque individu : il convient de s’adresser à votre médecin habituel ou à un centre de conseils aux voyageurs. Le traitement devra être poursuivi après le retour en France durant une durée variable selon le produit utilisé.
Le paludisme est présent toute l’année excepté dans les districts de Colombo, Galle, Gampaha, Kalutara, Matara et Nuwara Eliya. Classification : groupe 2
Compte tenu du faible risque, il est possible de ne pas prendre de traitement préventif pour un séjour inférieur à 7 jours, mais il est cependant indispensable d’être en mesure, dans les mois qui suivent le retour, de consulter en urgence en cas de fièvre.

Epidémie de grippe aviaire
A ce jour, le Sri Lanka n’a déclaré aucune affection de grippe aviaire sur son territoire. Néanmoins, les recommandations générales d’hygiène ci-dessous, qui visent à se protéger des infections microbiennes, sont préconisées :
• éviter de consommer des produits alimentaires crus ou peu cuits, en particulier les viandes et les œufs ;
• se laver régulièrement les mains avec de l’eau et du savon ou un soluté hydro-alcoolique qu’il est conseillé d’avoir toujours avec soi (disponibles dans les pharmacies et les supermarchés des villes).
La Direction Générale de la Santé recommande aux voyageurs d’éviter tout contact avec les volailles et les oiseaux, c’est-à-dire de ne pas se rendre dans des élevages ni sur les marchés aux volatiles.

Vaccination
A l’attention des personnes amenées à travailler à Sri Lanka dans le cadre de l’assistance humanitaire aux populations locales, il est rappelé, outre les conseils d’hygiène et de prévention classiques, la nécessité d’être à jour de ses vaccinations contre le tétanos, la poliomyélite et la diphtérie. Il est également conseillé d’être vacciné contre l’hépatite A et la typhoïde avant le départ. D’autres vaccinations pourront se révéler nécessaires en fonction de l’évolution épidémiologique locale, notamment contre l’encéphalite japonaise dont plusieurs cas ont été signalés dans le sud du pays au début de 2013, et la rage.

 

Tadjikistan

Vaccination
Aucun vaccin n’est obligatoire mais les vaccins suivants peuvent être recommandés :
• Diphtérie-tétanos-polio
• Typhoïde
• Hépatite A
• Hépatite B
• Méningite

Poliomyélite
Le Tadjikistan connaît depuis le début de l’année 2010 une flambée de poliomyélite. Cette épidémie virale s’est étendue à plusieurs pays d’Asie centrale (la poliomyélite étant déjà endémique en Afghanistan, au Pakistan et en Inde). Il est donc fortement recommandé d’être à jour de sa vaccination anti-poliomyélite (vaccin combiné diphtérie-tétanos-polio) avant de se rendre dans le pays. Une hygiène alimentaire rigoureuse et un lavage fréquent des mains sont vivement recommandés.

Prévention du paludisme (malaria)
Maladie parasitaire transmise par les piqûres de moustiques qui impose le recours à des mesures de protection individuelle (sprays, crèmes, diffuseurs électriques, moustiquaires…). A ces mesures, doit s’ajouter un traitement médicamenteux adapté à chaque individu : il convient de s’adresser à votre médecin habituel ou à un centre de conseils aux voyageurs. Le traitement devra être poursuivi après le retour en France durant une durée variable selon le produit utilisé. Classification : zone 2. Le paludisme sévit particulièrement de juin à octobre dans certaines régions. Il s’agit principalement de la frontière sud avec l’Afghanistan (région du Khatlon), et de quelques zones du centre (Douchanbe), de l’est (Gorno-Badakhshan) et du nord (Khodjent).
De nombreux cas de tuberculose sont observés sur l’ensemble du territoire.

HIV – Sida
Le développement du HIV est limité (moins de deux cent cas recensés), et il est essentiellement lié à la prostitution et à la consommation d’héroïne. Toutefois la fiabilité des statistiques officielles est sujette à caution. En tout état de cause les précautions habituelles pour se garantir des risques de contamination sont recommandées. Les marques occidentales de préservatifs sont maintenant présentes dans les pharmacies locales.

Médicaments
• En cas de maladie chronique, il est conseillé de prévoir d’avoir avec soi les médicaments habituels en quantité suffisante ;
• prévoir en particulier tout ce qui est spray, collyre et traitement contre l’asthme ;
• il peut être utile de passer par un médecin pour contrôler les médicaments achetés sur place en pharmacie (risques de reconditionnement).

Services médicaux
• Les systèmes de stérilisation étant souvent insuffisants, il est déconseillé de s’adresser individuellement à un hôpital, à un médecin ou à un dentiste sans s’être préalablement renseigné auprès des services de l’ambassade. Il est en outre conseillé de se munir d’un matériel médical de première urgence (y compris aiguilles stériles à usage unique), notamment en cas de voyage à l’intérieur du pays.
• En cas d’accident grave et si une opération chirurgicale devait être envisagée, l’évacuation médicale vers un pays tiers est recommandée. En effet, à l’heure actuelle, aucun hôpital ne dispose des équipements médicaux nécessaires à une intervention chirurgicale lourde (IRM, scanner…). En cas d’opération, il est conseillé de s’adresser à l’hôpital Chiffo ou à la clinique Avicenne. Les problèmes dentaires peuvent être traités à la clinique Eurodent.
Il est fortement recommandé aux Français appelés à se rendre au Tadjikistan de se munir, avant leur départ, d’une assurance médicale appropriée permettant notamment, le cas échéant, leur évacuation.

Recommandations générales
• Ne pas boire l’eau du robinet, qui n’est pas potable (spécialement à Douchanbé). Il est également préférable d’utiliser l’eau minérale pour se laver les dents ;
• il est conseillé, en cas de rencontre sexuelle, de se munir de préservatifs, les marques européennes sont maintenant disponibles dans la plupart des pharmacies ;
• rincer les fruits et les peler. Eviter les viandes mal cuites et les laitages crus ;
• éviter d’approcher les chiens errants.

 

Taïwan

Maladies
Les maladies les plus fréquentes sont les hépatites virales et la dengue (au sud de l’île). Les épidémies d’entérovirus sont fréquentes et touchent particulièrement les enfants en bas âge.

Informations générales
Le système de soins est de bonne qualité.

Grippe A/H7N9
Le 24 avril 2013, les autorités sanitaires taïwanaises ont fait état d’un premier cas de contamination par le virus H7N9 d’un Taïwanais revenant sur l’île après un voyage en Chine continentale. Après avoir été placé en isolement et avoir suivi un traitement pendant un mois, le patient, désormais guéri, est sorti de l’hôpital le 24 mai. Aucune transmission interhumaine n’a été détectée.
Suite aux premiers cas de contamination par le virus H7N9 en Chine continentale à la fin du mois de mars 2013, les autorités taïwanaises, qui font preuve d’une grande transparence, ont renforcé la vigilance et pris des mesures préventives. Dès le 3 avril, le virus H7N9 a été répertorié comme une maladie devant impérativement être notifiée aux autorités sanitaires par le personnel médical, son diagnostic entraînant une mise en quarantaine.

Virus de la Dengue
Le Centre de contrôle des maladies (Center for Disease Control, CDC) du ministère taïwanais de la santé a recensé le plus grand nombre de cas de fièvre virale de la dengue dans le sud-est de l’île : les statistiques 2012 de cet organisme font état d’une stabilisation des atteintes autour de 1 700 cas relevés fin 2011, dont 20 atteintes hémorragiques à l’origine de 5 décès.
La dengue est une maladie transmise par les moustiques, même pendant la journée. Elle se manifeste habituellement par un syndrome grippal (fièvre, douleurs musculaires). Des complications hémorragiques sont possibles (la prise d’aspirine est à éviter dans la mesure où elle est susceptible d’accroître la tendance hémorragique).
En général, il convient de respecter les mesures habituelles de protection contre les moustiques (vêtements longs, produits anti-moustiques à utiliser sur la peau et sur les vêtements). Il n’existe ni vaccin, ni traitement médicamenteux préventif contre la dengue.

Vaccinations
La vaccination contre l’hépatite A et B est recommandée. La vaccination contre l’encéphalite japonaise peut être nécessaire (à pratiquer dans un centre médical sur place).

Qualité de l’eau et alimentation
Consommer de l’eau minérale. Eviter de boire l’eau du robinet qui n’aurait pas été bouillie. S’abstenir de consommer des produits non cuits dans les petits restaurants.

Entérovirus EV71 (maladie main-pied-bouche)
Le Centre de contrôle des maladies (Center for Disease Control, CDC) rappelle que la période maximale de contamination s’échelonne d’avril à septembre, avec un pic au moment des rentrées scolaires. La majorité des cas a été localisée dans le sud-ouest de l’île, en particulier dans le district de Tainan. Les enfants de moins de deux ans sont les plus fréquemment atteints. L’infection par entérovirus EV 71 reste une maladie saisonnière fréquente à Taïwan. Plusieurs incidences récurrentes ont été relevées en 1998, 2000 à 2002, 2007 (un décès), 2008 (14 cas mortels sur 366 contaminations relevées cette année-là), 2009 (deux décès) et enfin 2011 (avec 4 cas mortels identifiés pour 59 atteintes).

 

Thaïlande

Informations générales
Consultez votre médecin (éventuellement votre dentiste) et souscrivez à une compagnie d’assistance couvrant les frais médicaux et de rapatriement sanitaire.

Entrée en Thaïlande avec des médicaments personnels
L’attention des voyageurs est appelée sur la réglementation thaïlandaise qui soumet l’importation de médicaments à des règles de déclaration, voire d’autorisation préalable.
Ainsi, les personnes qui justifient d’un traitement médical en cours doivent s’assurer auprès de l’ambassade de Thaïlande que les médicaments emportés sont autorisés. Des règles, en effet, s’appliquent selon la nature des médicaments et la quantité admissible.
Pour certains médicaments, et pour une prescription de courte durée, l’ambassade de Thaïlande recommandera de justifier d’une prescription rédigée en anglais et de déclarer spontanément les produits lors du passage en douane. Pour d’autres, l’importation peut être interdite ou limitée.
Les manquements aux règles pourraient conduire à différentes mesures allant de la simple confiscation des médicaments jusqu’à, dans certains cas, des peines d’emprisonnement.
Il est donc vivement conseillé, avant d’engager un voyage sous traitement médical, de se renseigner auprès de l’ambassade de Thaïlande à Paris.

Vaccinations
La mise à jour de la vaccination diphtérie-tétanos-poliomyélite est conseillée.
Autres vaccinations conseillées (selon conditions d’hygiène et durée du séjour) : fièvre typhoïde, hépatites virales A et B.
Autres vaccinations : en cas de séjour en zone rurale, la vaccination contre l’encéphalite japonaise peut être nécessaire.
La rage est endémique dans toute l’Asie du Sud-est. La plus grande prudence vis-à-vis des animaux errants est recommandée sur l’ensemble du territoire, villes incluses. La prévention repose, d’abord et avant tout sur l’absence de contact avec des animaux suspects, ensuite sur la vaccination préventive en cas de risque supposé d’exposition (professions à risques, enfants en bas âge, séjour en milieu rural ou éloigné des villes principales). Des cas de rage ont été rapportés en juin 2010 notamment à Bangkok et dans la province de Kanchanaburi.
Dans tous les cas demandez conseil à votre médecin ou à un centre de vaccinations internationales.

Hygiène alimentaire, hygiène de l’eau
Il est recommandé de se laver fréquemment les mains, de ne boire que de l’eau conditionnée en bouteilles capsulées, de ne manger dans la rue que les plats suffisamment cuits. La plus grande prudence est à observer avec la consommation de produits locaux sur les marchés. Eviter la consommation de poisson de viande et de volailles crus.
Penser à adapter votre consommation d’eau à la chaleur et aux activités pratiquées.
L’alimentation est variée, les conditions d’hygiène des restaurants sont globalement satisfaisantes bien qu’il n’existe pas de contrôle sanitaire systématiques. Depuis le début 2011 le nombre de touristes admis en service de soins intensifs pour intoxication alimentaire est en recrudescence.
L’alimentation spécifique des nourrissons se trouve facilement dans les villes.

Syndrome Pied-Main-Bouche
Une épidémie de « syndrome pied-main-bouche » sévit dans les pays de la région de l’Asie du Sud-est. Depuis le début de l’année, 12 581 cas ont été constatés en Thaïlande, mais aucun cas de décès n’a été notifié à ce jour. Cette maladie est généralement associée à différents virus (Coxsackie et entérovirus), la souche d’Entérovirus EV 71 ayant été identifiée comme responsable de l’épidémie en 2012, et qualifiée de particulièrement agressive.
La maladie atteint essentiellement les enfants âgés de 3 mois à 11 ans et se manifeste par de la fièvre, de petites vésicules dans la bouche, la paume des mains et les doigts, la plante des pieds et sur les fesses. Il n’y a pas à ce jour de vaccin contre ce type de virus. De bonnes pratiques d’hygiène peuvent réduire au minimum ce risque.
Il est vivement conseillé de consulter un médecin immédiatement en cas d’apparition de l’un des symptômes suivants : déshydratation (sécheresse de la bouche, une perte de poids,…), raideur du cou, convulsions, maux de tête persistants et difficultés respiratoires.

Choléra
Plusieurs cas de choléra ont été enregistrés depuis le début de l’année 2010. Il est recommandé de veiller à la qualité des aliments et à leur bonne cuisson, d’éviter la consommation de crudités, de coquillages et de tous fruits ou légumes non pelés ou non lavés. Il est également conseillé de préférer l’eau en bouteille plutôt que l’eau du robinet et de se laver régulièrement les mains.

Les maladies à transmission vectorielle
• Paludisme (malaria): maladie parasitaire transmise par les piqûres de moustiques qui impose le recours à des mesures de protection individuelle (sprays, crèmes, diffuseurs électriques, moustiquaires…) A ces mesures, doit s’ajouter un traitement médicamenteux adapté à chaque individu : il convient de s’adresser à votre médecin habituel ou à un centre de conseils aux voyageurs. Le traitement devra être poursuivi après le retour en France durant une durée variable selon le produit utilisé. Les frontières avec le Cambodge, le Laos, le Myanmar et la Malaisie sont classées en zone 3. Dans le reste du pays : pas de chimioprophylaxie.
• Dengue : la dengue est une maladie endémique en Thaïlande. Une épidémie de dengue sévit actuellement dans tout le pays, plus particulièrement dans le nord et le centre. La maladie est propagée par un moustique, actif de jour, il convient donc de respecter les mesures habituelles de protection (vêtements longs, produits anti-moustiques à utiliser sur la peau et sur les vêtements, diffuseurs électriques). La dengue pouvant prendre une forme potentiellement grave il est vivement recommandé de consulter un médecin en cas de fièvre (la prise d’aspirine est déconseillée).
• Encéphalite japonaise : Cette maladie, qui n’existe qu’en Asie, se transmet par des moustiques, en zone rurale. Des cas humains ont été recensés dans les provinces du Nord du Vietnam. Ces cas peuvent être mortels ou engendrer des séquelles neurologiques graves. De ce fait, la vaccination contre l’encéphalite japonaise peut être nécessaire (à pratiquer dans un centre médical sur place). Dans le cadre d’un voyage touristique, il semble que les mesures physiques (vêtements longs, répulsifs…) soient une arme efficace.
• Les Rickettsioses : maladies infectieuses bactériennes, potentiellement mortelles, transmises par les tiques, les puces, les poux ou acariens. Elle peut évoquer devant un syndrome infectieux associé à des manifestations cutanées. Le traitement repose sur la prise d’antibiotique. La prévention repose sur le port de vêtements longs et de répulsifs.
L’examen de la peau après passage dans une zone potentiellement infestée (brousse , champ forêt) est conseillé.
Grippe
On relève une recrudescence des cas d’infection par les virus grippaux dans leur ensemble.
• GRIPPE A H1N1 : De nombreux cas de grippe A (type H1N1) sont rapportés en Thaïlande.
• GRIPPE AVIAIRE : La grippe aviaire est présente de façon diffuse en Thaïlande depuis la fin de l’année 2003, avec des périodes d’apparente accalmie et de reprise. Il s’agit d’une maladie virale animale (volailles) exceptionnellement transmissible à l’homme. Veillez à éviter la consommation de produits alimentaires crus ou peu cuits, en particulier les viandes et les œufs.
Lavez-vous régulièrement les mains à l’eau et au savon ou avec un soluté hydro-alcoolique. En cas de fièvre sur place ou après le retour en France, il est conseillé de consulter un médecin.

Infection par le virus HIV
Il est recommandé de prendre toutes les précautions d’usage en la matière et d’éviter les comportements à risque.

 

Timor Est

Informations générales
Conseils généraux d’hygiène : ne boire que de l’eau en bouteille ou bouillie, éviter les glaçons.

Vaccinations
• Pas de vaccination obligatoire, sauf pour les voyageurs en provenance d’une zone où sévit la fièvre jaune, qui doivent produire un certificat de vaccination antiamarile.
• Plusieurs vaccinations sont toutefois recommandées : Diphtérie/Tétanos Poliomyélite, Typhoïde (Typphim IV), BCG, Hépatite A, Hépatite B.
• La vaccination contre l’encéphalite japonaise n’est conseillée que pour les voyageurs ayant l’intention de séjourner plus de 4 semaines en zone rurale.

Paludisme
Prévention du paludisme (malaria): maladie parasitaire transmise par les piqûres de moustiques qui impose le recours à des mesures de protection individuelle (sprays, crèmes, diffuseurs électriques, moustiquaires…) A ces mesures, doit s’ajouter un traitement médicamenteux adapté à chaque individu : il convient de s’adresser à votre médecin habituel ou à un centre de conseils aux voyageurs. Le traitement devra être poursuivi après le retour en France durant une durée variable selon le produit utilisé. Classification : zone 3.

Fièvre de la dengue
Le risque de contracter la fièvre de la dengue, souvent de forme virulente, existe durant toute l’année. Il n’existe pas de vaccin contre cette épidémie. Il est conseillé de porter des vêtements couvrant bras et jambes, d’utiliser des produits répulsifs sur le corps. Par ailleurs, l’usage de moustiquaire est très souhaitable.
Avant tout départ, consulter le médecin traitant et contracter une assurance maladie prenant en charge l’intégralité des dépenses médicales et les rapatriements sanitaires.

 

Turkménistan

Informations générales
Le climat turkmène est un climat continental à forte amplitude thermique saisonnière. En juillet et août, les températures peuvent atteindre 50° C. L’été, il est recommandé de boire de l’eau ou du thé en grande quantité pour éviter la déshydratation. Les périodes les plus clémentes pour voyager dans le pays s’étendent d’avril à juin et de septembre à novembre. Avril est le mois le plus pluvieux de l’année. Le nord du pays connaît des hivers particulièrement rigoureux. De décembre à février, les températures sont fréquemment inférieures à 0° C.
Consultez votre médecin traitant avant le départ et contractez une assurance de rapatriement sanitaire.

Vaccination
Vaccinations conseillées : diphtérie, tétanos, poliomyélite, hépatites A et B, typhoïde et méningite.
Il est formellement déconseillé de boire de l’eau du robinet, non potable.
La vaccination contre la fièvre jaune est exigée de tout ressortissant en provenance d’un pays touché par cette maladie.

Rage
Quelques cas de rage sont signalés.

Paludisme
Paludisme : en 2010, le Turkménistan a été certifié exempt de paludisme par l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS)

VIH – Sida
Prévalence non négligeable du VIH-Sida. Les cas de MST (Maladie Sexuellement Transmissible) recensés sont assez nombreux (ex. gonorrhées, chancres durs, ou syphilis, chlamydia, Hépatite B). Il est impératif de se prémunir par l’usage de préservatifs. Eviter ceux achetés localement, dont les normes de qualité sont parfois incertaines.

Conseils
• Dans le désert, des morsures de serpent et de scorpion sont possibles. En cas de randonnée, portez des chaussures de marche protectrices et des vêtements longs et munissez vous d’une trousse de premier secours.
Hygiène alimentaire
• Veiller à un lavage régulier et soigneux des mains avant chaque repas.
• Laver avec soin les fruits et légumes frais. D’une manière générale, évitez la consommation d’aliments (poisson, viande) insuffisamment cuits.
• Ne boire que de l’eau préalablement bouillie ou en bouteille capsulée. Exiger que les bouteilles soient décapsulées en votre présence. La chaîne du froid n’est pas toujours garantie. Eviter de consommer des crèmes glacées et des jus de fruit avec glaçons vendus sur les marchés par des vendeurs ambulants.
• Veiller aux dates de péremption indiquées sur les produits.
Il est recommandé de consulter un médecin en cas de diarrhées afin de prévenir tout risque de déshydratation.

Infrastructures médicales et pharmacies
Il convient de consulter son médecin traitant avant le départ et de constituer une « pharmacie de base » à emporter avec soi. La qualité des médicaments n’est pas assurée au Turkménistan. Si vous prenez régulièrement des médicaments, emportez-en une quantité suffisante avec vous et voyagez avec l’ordonnance.
Les infrastructures sanitaires sont insuffisantes. En cas de maladie grave ou d’accident, le rapatriement sanitaire s’impose. Dans les hôpitaux turkmènes, tous les soins, hébergements, linges, médicaments et nourritures sont à
la charge des patients étrangers.

 

Vietnam

Conseils
Consultez votre médecin (éventuellement votre dentiste) et souscrivez à une compagnie d’assistance couvrant les frais médicaux et le rapatriement sanitaire.

Prévention des maladies transmises par les insectes
Paludisme : Classification : zone 3.
Cette maladie parasitaire transmise par les piqûres de moustiques, en particulier la nuit, est aujourd’hui peu présente au Vietnam, sauf dans les zones frontalières. Elle impose le recours à des mesures de protection individuelle (sprays, crèmes, diffuseurs électriques, moustiquaires imprégnées…). A ces mesures doit s’ajouter un traitement médicamenteux adapté à chaque individu : il convient de s’adresser à votre médecin habituel ou à un centre de conseils habilité. Le traitement devra être poursuivi après le retour en France, durant une durée variable selon le produit utilisé. Durant votre séjour, et durant les deux mois qui suivent votre retour, en cas de fièvre, un avis médical doit être pris rapidement, pour mettre en œuvre dès que possible un traitement anti-paludéen éventuel.
• Maladies virales transmises par les insectes : certaines maladies virales peuvent être transmises par les piqûres de moustiques la journée (nombreux cas de dengue dans les villes) : il convient donc de respecter les mesures habituelles de protection (vêtements longs, produits anti-moustiques à utiliser sur la peau et sur les vêtements, diffuseurs électriques).
• Encéphalite japonaise : Cette maladie, qui n’existe qu’en Asie, se transmet par des moustiques, en zone rurale. Des cas humains ont été recensés dans les provinces du Nord du Vietnam. Ces cas peuvent être mortels ou engendrer des séquelles neurologiques graves. De ce fait, la vaccination contre l’encéphalite japonaise peut être nécessaire (à pratiquer dans un centre médical sur place). Dans le cadre d’un voyage touristique, il semble que les mesures physiques (vêtements longs, répulsifs…) soient une arme efficace.
En tout état de cause, il est vivement recommandé de consulter un médecin en cas de fièvre. Dans l’attente d’un avis médical, la prise d’aspirine est déconseillée.

Grippe Aviaire
Risque de la grippe aviaire important.

Syndrome pieds-mains-bouche
Ce syndrome est présent au Vietnam. Il se caractérise par des lésions vésiculeuses de la bouche, des mains et des pieds. Une fièvre et une diminution de l’état général peuvent aussi être présentes. Cette maladie est le plus souvent bénigne, mais certaines épidémies peuvent être associées à des complications neurologiques, très rares mais graves.
Il n’y a pas de traitement spécifique, la seule mesure prophylactique consiste en un lavage des mains soigneux des personnes en contact avec de jeunes enfants.

Vaccinations
• La mise à jour de la vaccination diphtérie-tétanos-poliomyélite (+/- coqueluche) est conseillée.
• Rage : la rage est endémique au Vietnam. La plus grande prudence vis-à-vis des animaux errants est recommandée sur l’ensemble du territoire vietnamien, villes incluses. La prévention repose sur l’absence de contact avec des animaux suspects et la vaccination préventive.
• Autres vaccinations conseillées (selon conditions d’hygiène et durée du séjour) : hépatites virales A et B, fièvre typhoïde. Autres vaccinations : en cas de séjour en zone rurale, la vaccination contre l’encéphalite japonaise peut être nécessaire. Dans tous les cas, demandez conseil à votre médecin ou à un centre de vaccinations internationales.

VIH – Sida
Prévalence non négligeable du VIH – Sida. Les mesures de prévention sont indispensables.

Hygiène alimentaire
• Il est conseillé de ne pas boire l’eau du robinet.
• Évitez la consommation d’aliments (poisson, viande, volaille, lait) insuffisamment cuits.
• Vérifiez la date de péremption sur l’étiquette des produits vendus.
• Veillez à un lavage régulier et soigneux des mains avant chaque repas.
Avertissement concernant les risques sanitaires liés aux contrefaçons
• Il existe de nombreux produits contrefaits au Vietnam, certains étant potentiellement dangereux pour la santé humaine. Ne consommez jamais de médicaments achetés dans la rue (risques de contrefaçons, conditions de stockage douteuses). Emportez dans vos bagages les médicaments dont vous pourriez avoir besoin ou adressez vous aux pharmacies des hôpitaux internationaux (cf. liste ci-après).
De même, il est déconseillé d’acheter de l’alcool (vins, spiritueux, « productions locales ») dans les commerces de rue, et recommandé de préférer les grandes enseignes de distribution.

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Antarctique

Antarctique

Informations générales
Il convient de s’informer sur les conditions et modalités d’un rapatriement sanitaire dans la zone du Traité sur l’Antarctique auprès de l’organisateur du voyage ou de sa compagnie d’assurance dans le cas d’une assurance rapatriement. L’éloignement des services d’urgence empêche toute prise en charge médicale dans de brefs délais.
Les risques sanitaires en Antarctique sont surtout liés aux conditions climatiques.
Les températures extrêmes (selon les régions, -35°C à +5°C en moyenne l’été ; -70°C à -35°C en moyenne l’hiver) et des mers adjacentes (-1°C à -1.5°C en moyenne pour les eaux non-gelées) peuvent entraîner des pathologies et traumatismes liés au froid (hypothermie, hypoxie, infections pulmonaires, œdèmes, gelures…). Il convient de s’assurer, avant le départ, de disposer d’un équipement adapté aux activités envisagées. Les systèmes de chauffage doivent notamment faire l’objet d’une attention particulière en raison des risques d’empoisonnement au monoxyde de carbone.
Le climat de l’Antarctique étant très sec, le risque de déshydratation – bien que paradoxal – est réel et pas nécessairement ressenti. Il recommandé de s’hydrater régulièrement.
L’Antarctique est le continent à l’altitude moyenne la plus élevée (2 300 mètres) et plusieurs régions dépassent les 4 000 mètres (Monts Transantarctiques, Massif Vinson, Dômes glaciaires de l’est…). Il est important de s’assurer, avant un voyage, de son aptitude à faire face aux pathologies liées au manque d’air (hypoxie, barotraumatismes, œdèmes, troubles cardiaques, nerveux, visuels et auditifs).
Le rayonnement solaire, normalement moindre dans les régions polaires, est accru en Antarctique par le déficit d’ozone stratosphérique. Ce phénomène accroît l’exposition aux rayons ultraviolets, elle-même renforcée par la réflexion sur la neige et la glace. Il est important de se protéger la peau et les yeux (risques de dermatites, lucites, photokératite, kératose etc.).

Vaccinations
Aucun vaccin n’est obligatoire, toutefois, la mise à jour de la vaccination diphtérie-tétanos-polimyélite et hépatite A est vivement recommandée.

Médicaments
Il est enfin recommandé de disposer d’un stock de médicaments usuels (consultez votre médecin).

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Amérique

Antigua-et-Barbuda

Dengue
Cette maladie virale est transmise par les piqûres de moustiques et se manifeste le plus souvent par un syndrome grippal (fièvre, douleurs musculaires, parfois éruption cutanée). Il convient donc de respecter les mesures individuelles de protection et ce, y compris la journée : vêtements longs, produits anti-moustiques à utiliser sur la peau et sur les vêtements, diffuseurs électriques. La dengue pouvant prendre une forme potentiellement grave il est vivement recommandé de consulter un médecin en cas de fièvre. La prise d’aspirine est déconseillée. Pour information, il n’existe pas de traitement médicamenteux préventif contre la dengue.

 

Argentine

Maladies infectieuses
Des maladies infectieuses présentant parfois un taux létal élevé telles que l’hantavirus ou le virus Junin sont présentes en Argentine. Le risque d’infection est faible mais réel (quelques cas par an).

Vaccination
La mise à jour de la vaccination Diphtérie-tétanos-poliomyélite (DT-Polio) est indispensable. Les vaccinations contre l’hépatite A et la typhoïde sont recommandées. De même, la vaccination contre l’hépatite B peut être conseillée par votre médecin. Enfin, plusieurs cas de fièvre jaune ayant été recensés au Paraguay et dans le sud du Brésil (dans la zone frontalière avec l’Argentine) la vaccination contre la fièvre jaune est conseillée, notamment pour les déplacements dans la province de Misiones (nord du pays), où se trouve notamment la zone touristique des chutes d’Iguazu.

Dengue
Cette maladie virale est transmise par les piqûres de moustiques et se manifeste le plus souvent par un syndrome grippal (fièvre, douleurs musculaires, parfois éruption cutanée). Il convient donc de respecter les mesures individuelles de protection et ce, y compris la journée : vêtements longs, produits anti-moustiques à utiliser sur la peau et sur les vêtements, diffuseurs électriques. La dengue pouvant prendre une forme potentiellement grave il est vivement recommandé de consulter un médecin en cas de fièvre. La prise d’aspirine est déconseillée. Par ailleurs, il n’existe pas de traitement médicamenteux préventif contre la dengue.

Paludisme
Le nord du pays est classé en zone 1 concernant le paludisme.

Virus du Nil 
4 cas d’infection par le Virus du Nil ont été signalés en Argentine. Il est donc indispensable d’avoir recours à des mesures de protection individuelle contre les moustiques (sprays, crèmes, diffuseurs électriques, moustiquaires…) quel que soit le lieu du séjour.

Hantavirus 
Plus de 1 500 cas de syndrome pulmonaire par Hantavirus ont été recensés en Amérique du Sud entre 1993 et 2004. Ce virus, véhiculé par un petit rongeur et transmis par voie aérienne ou par contact, est présent en Patagonie notamment dans le sud de la région de San Carlos de Bariloche. L’infection, qui peut être mortelle dans un délai très court, se caractérise par l’apparition subite de fièvres accompagnées de douleurs lombaires et/ou abdominales, vomissements, céphalées…

Fièvre hémorragique 
La fièvre hémorragique argentine est une grave maladie provoquée par le virus Junin. L’aire endémique est localisée dans les provinces de Buenos Aires, Santa Fe, Cordoba et La Pampa. Elle est également transmise par voie aérienne ou par contact par un rongeur présent dans cette région. Douleurs musculaires, maux de tête, perte d’appétit, nausée, douleurs dans la zone lombaire sont les principaux symptômes de cette infection qui peut être mortelle. Il est important de ne pas prendre d’aspirine, mais du paracétamol.
Il est vivement conseillé de consulter un médecin sans tarder en cas de manifestation de l’un ou de plusieurs de ces symptômes.

VIH – Sida 
S’agissant du VIH – Sida, la consommation de drogues injectables et les rapports sexuels à risque continuent d’être les moteurs de la propagation du virus en Argentine, en particulier dans les zones urbaines des provinces de Buenos Aires, de Córdoba et de Santa Fe où l’on estime que 80 % des cas de SIDA sont survenus. Lors de tests effectués dans la ville de Buenos Aires, quelque 44 % des consommateurs de drogues injectables se sont révélés séropositifs, alors que diverses études ont mis en évidence une prévalence du VIH allant de 7 % à 15 % chez les homosexuels de sexe masculin. (source OMS).

La santé au quotidien
Quelques précautions d’usage sont à adopter en Argentine. Il est fortement conseillé aux voyageurs suivant un traitement régulier de se munir de médicaments en quantité suffisante pour la durée de leur séjour. Les frais d’hospitalisation et de soins médicaux sont extrêmement élevés en Argentine. Les médecins et les hôpitaux exigent des ressortissants étrangers le paiement en espèces de l’intégralité de ces dépenses préalablement à toute intervention. Aussi est-il vivement recommandé aux touristes de souscrire une assurance avant leur départ couvrant les frais d’hospitalisation sur place ainsi que les frais de rapatriement.

 

Bahamas

Vaccination
Aucun vaccin n’est obligatoire. Néanmoins il est conseillé de mettre à jour sa vaccination Diphtérie-Tétanos-Poliomyélite (DT-Polio). Les visiteurs provenant de zones infectées par la fièvre jaune doivent être vaccinés.

VIH-Sida
Le taux d’infection par le VIH-Sida est particulièrement élevé.

Conseils
Les hôpitaux sont bien équipés mais chers. Il est donc recommandé de consulter le médecin traitant avant le départ et contracter une assurance voyage comportant un volet de rapatriement sanitaire.

 

Barbades

Paludisme
La Barbade n’est pas une zone impaludée.

Dengue
En revanche, la dengue y est endémique. Il convient de se protéger soigneusement des moustiques. Cette maladie virale est transmise par les piqûres de moustiques et se manifeste le plus souvent par un syndrome grippal (fièvre, douleurs musculaires, parfois éruption cutanée). Il convient donc de respecter les mesures individuelles de protection et ce, y compris la journée : vêtements longs, produits anti-moustiques à utiliser sur la peau et sur les vêtements, diffuseurs électriques. La dengue pouvant prendre une forme potentiellement grave il est vivement recommandé de consulter un médecin en cas de fièvre. La prise d’aspirine est formellement déconseillée (risques d’hémorragie accentués). Par ailleurs, il n’existe pas de traitement médicamenteux préventif contre la dengue.

Conseils
Il est fortement conseillé de contracter une assurance couvrant les frais médicaux et de rapatriement sanitaire, car les soins sont chers et leur paiement est exigé immédiatement.
Avant le départ, consulter le médecin traitant.

 

Belize

Prévention des maladies transmises par les insectes
Certains virus ou parasites peuvent être transmis par les piqûres de moustiques : l’utilisation de répulsifs (sprays ou crème) diminue significativement ce risque.

 

Bolivie

Vaccinations
La vaccination contre la fièvre jaune est recommandée (à pratiquer dans un centre agréé). La mise à jour de la vaccination diphtérie-tétanos-poliomyélite est nécessaire. Autres vaccinations conseillées (selon conditions d’hygiène et durée du séjour) : fièvre typhoïde, hépatites virales A et B. La vaccination contre la rage peut également être proposée par votre médecin. En particulier, vue l’existence régulière de cas de rage humaine dans le pays, toute morsure par un chien « de rue » doit être suivie d’une vaccination « préventive après exposition » (5 doses). Demandez conseil à votre médecin ou à un centre de vaccinations internationales.
Voyageurs à destination de pays voisins : Les touristes se rendant dans un des pays voisins, après avoir séjourné en Bolivie, doivent impérativement avoir les vaccinations exigées par ces pays.

Paludisme (malaria)
Cette maladie parasitaire transmise par les piqûres de moustiques impose le recours à des mesures de protection individuelle (sprays, crèmes, diffuseurs électriques, moustiquaires…). A ces mesures, doit s’ajouter un traitement médicamenteux adapté à chaque individu : il convient de s’adresser à votre médecin habituel ou à un centre de conseils aux voyageurs. Le traitement devra être poursuivi après le retour en France durant une durée variable selon le produit utilisé. Le paludisme est présent dans les zones rurales en-dessous de 2500 mètres toute l’année et dans le nord du pays (départements de Beni et de Pando, en particulier), mais aussi dans le département de Santa Cruz. L’Amazonie est classée en zone 3, le reste du pays en zone 1. Durant votre séjour, et durant les deux mois qui suivent votre retour, en cas de fièvre, un avis médical doit être pris rapidement, pour mettre en œuvre dès que possible un traitement anti-paludique éventuel.

Dengue
Cette maladie virale transmise par les piqûres de moustiques impose le respect des mesures habituelles de protection (vêtements longs, produits anti-moustiques à utiliser sur la peau et sur les vêtements, diffuseurs électriques). L’attention des personnes les plus vulnérables est particulièrement attirée sur ce risque de maladie. Cette affection pouvant prendre une forme potentiellement grave, il convient de consulter un médecin en cas de fièvre. La prise d’aspirine est déconseillée.
L’épidémie de dengue dans l’est du pays est en phase d’éradication. L’usage de répulsifs anti-moustiques reste cependant indispensable pour les personnes souhaitant se rendre dans les provinces amazoniennes.

Maladie de Chagas (Trypanosomiase américaine)
Cette maladie parasitaire transmise par les piqûres d’insectes (punaises), est présente dans les régions pauvres de basse et moyenne altitude. Il convient de se protéger efficacement : répulsifs, moustiquaire, etc. Cette affection pouvant prendre une forme potentiellement grave, il convient de consulter un médecin en cas de fièvre. Les départements les plus touchés sont : Cochabamba, Chuquisaca, Tarija et Santa Cruz.

Leishmaniose
La leishmaniose cutanée et cutanéo-muqueuse, transmise par une espèce de petit moustique (Phlébotome), peut être contractée dans les zones tropicales humides (Beni, Alto Beni, Yungas, Pando et Chapare).

Hygiène alimentaire
Il est conseillé de ne pas boire l’eau du robinet : préférez les eaux en bouteilles capsulées. A défaut, consommez de l’eau filtrée, bouillie et décontaminée. Evitez l’ingestion de glaçons, de jus de fruits frais, de légumes crus et de fruits non pelés. Evitez la consommation d’aliments (poisson, viande, volaille, lait) insuffisamment cuits. Il convient, notamment, d’être très vigilant à la consommation de porc du fait de la présence de maladies parasitaires comme les trichines ou la cysticercose (toujours s’assurer qu’il s’agit de « porc d’élevage »). Veillez à un lavage régulier et soigneux des mains avant chaque repas.

VIH-Sida
Prévalence non négligeable du VIH-Sida. Toute mesure de prévention est indispensable.

Quelques règles simples
• Evitez les baignades dans les rivières ou lacs (risque d’infection parasitaire).
• Evitez de marcher pieds nus sur le sable et les sols humides.
• Ne caressez pas les animaux que vous rencontrez.
• Veillez à votre sécurité routière (port de la ceinture de sécurité en automobile ou du casque en moto).
• Ne jamais consommer de médicaments achetés dans la rue.
• Emportez dans vos bagages les médicaments dont vous pourriez avoir besoin.

Recommandations particulières liées à la haute altitude
L’arrivée à La Paz peut s’accompagner des problèmes de santé liés à l’altitude (La Paz est située entre 3300 et 3800 mètres, l’aéroport d’El Alto à 4100 mètres) : les efforts physiques sont déconseillés les premiers jours (ne pas hésiter à se faire aider pour porter ses valises en arrivant à l’aéroport), une hydratation régulière (eau plate) est recommandée, les boissons alcoolisées et les repas copieux sont à éviter. Compte-tenu de l’altitude, il est important de prévoir de vêtements chauds. Enfin, chez les personnes âgées, ou en cas d’antécédents cardiaques ou pulmonaires, un bilan préalable est recommandé.

 

Brésil

Conseils
Il est recommandé de consulter votre médecin et il est fortement conseillé de souscrire une assurance voyage auprès d’une compagnie d’assistance qui garantit la prise en charge des frais médicaux et le rapatriement sanitaire. Les personnes qui bénéficient d’une assurance voyage associée à un autre contrat (assurance habitation ou automobile, carte de crédit, mutuelle, etc.) doivent veiller à se munir du nom et du numéro de téléphone d’urgence de la compagnie d’assistance correspondante.

Paludisme (malaria) :
Maladie parasitaire transmise par les piqûres de moustiques qui impose le recours à des mesures de protection individuelle (sprays, crèmes, diffuseurs électriques, moustiquaires…). A ces mesures, doit s’ajouter un traitement médicamenteux adapté à chaque individu : il convient de s’adresser à votre médecin habituel ou à un centre de conseils aux voyageurs. Le traitement devra être poursuivi après le retour en France durant une durée variable selon le produit utilisé. L’Amazonie est classée en zone 3. Durant votre séjour, et durant les deux mois qui suivent votre retour, en cas de fièvre, un avis médical doit être pris rapidement, pour mettre en œuvre dès que possible un traitement anti-paludique éventuel.

Dengue
Cette maladie virale transmise par les piqûres de moustiques impose le respect des mesures habituelles de protection (vêtements longs, produits anti-moustiques à utiliser sur la peau et sur les vêtements, diffuseurs électriques) et l’attention des personnes les plus vulnérables.
Une épidémie de dengue dans la zone de la triple frontière (Argentine, Brésil, Paraguay) a conduit les autorités argentines à déclarer l’état d’alerte dans la province de Misiones. C’est dans cette province que se trouvent les chutes d’Iguazu où se rend chaque année, à cette même période, une grande quantité de touristes dont de nombreux Français. Des cas ont également été enregistrés dans l’Etat du Mato Grosso do Sul et dans l’Etat de Sao Paulo, notamment près de la ville de Santos. Les villes de Barretos et Presidente Prudente ont également été placées en état de vigilance particulière.
Cette affection pouvant prendre une forme potentiellement grave (forme hémorragique) : les touristes doivent prendre toutes précautions utiles pour éviter les piqûres de moustiques, en se munissant des produits qui ne sont pas toujours disponibles partout. Il convient de consulter un médecin en cas de fièvre et d’éviter la prise d’aspirine. En cas de fièvre à votre retour en France, il convient de signaler à votre médecin votre voyage au Brésil. Dans tous les cas il est recommandé de consulter un médecin.

Vaccinations Fièvre Jaune:
L’entrée au Brésil est désormais soumise à l’obligation de vaccination contre la fièvre jaune pour les voyageurs en provenance des régions ou pays suivants : Guyane Française, Bolivie, Colombie, Equateur, Pérou et Venezuela. L’original du certificat de vaccination est nécessaire. La vaccination contre la fièvre jaune est par ailleurs conseillée aux voyageurs souhaitant se rendre en Amazonie ainsi que dans les Etats de Minas Gerais et de Rio de Janeiro. Demandez l’avis d’un centre agréé de vaccinations internationales.
Plusieurs cas de fièvre jaune ont été rapportés dans l’Etat de Goias ainsi que dans le district de Brasilia. La vaccination est donc indispensable avant tout déplacement dans ces régions. Cette vaccination est également recommandée aux voyageurs souhaitant se rendre en Amazonie ou dans les Etats suivants : nord du Brésil, Minas Gerais, Rio de Janeiro, Sao Paulo, Rio Grande do Sul, Parana, Mato Grosso do Sul et Etat de Sao Paulo.

Autres vaccinations
La mise à jour de la vaccination diphtérie-tétanos-poliomyélite est nécessaire. Autres vaccinations conseillées (selon conditions d’hygiène et durée du séjour) : fièvre typhoïde, hépatites virales A et B. La vaccination contre la rage peut également être proposée par votre médecin. Demandez conseil à votre médecin ou à un centre de vaccinations internationales.

Infection virale à Hantavirus
La transmission du virus se fait principalement par inhalation (ou contact avec une plaie) de particules virales contenues dans les excrétions des rongeurs. Les symptômes sont semblables à ceux de la grippe (fièvre, des douleurs musculaires, maux de tête,…). Il semble que les personnes contaminées aient contracté l’infection à l’occasion de déplacements dans les campagnes entourant la capitale Brasilia. Il n’existe actuellement pas de vaccin.

Hygiène alimentaire
Il est conseillé de ne pas boire l’eau du robinet : préférez les eaux en bouteilles capsulées. A défaut, consommez de l’eau filtrée, bouillie et décontaminée. Evitez l’ingestion de glaçons, de jus de fruits frais, de légumes crus et de fruits non pelés. Evitez la consommation d’aliments (poisson, viande, volaille, lait) insuffisamment cuits. Veillez à un lavage régulier et soigneux des mains avant chaque repas.

VIH – Sida
Prévalence non négligeable du VIH – sida. Toute mesure de prévention est indispensable.

Quelques règles simples
• évitez les baignades dans les rivières ou lacs (possibles d’infections parasitaires).
• évitez de marcher pieds nus sur le sable et les sols humides.
• ne caressez pas les animaux que vous rencontrez.
• veillez à votre sécurité routière (port de la ceinture de sécurité en automobile ou du casque en moto).
• emportez dans vos bagages les médicaments dont vous pourriez avoir besoin.

 

Canada

Conseils
Avant le départ, en raison du coût très élevé des soins médicaux et hospitaliers, il est très vivement conseillé de contracter une assurance.
En cas de nécessité, contacter les urgences ou se rendre dans le service d’urgences du centre hospitalier le plus proche ou, au Québec, dans des « centres locaux des services communautaires » (identifiables sous le sigle C.L.S.C. et signalés par des panneaux blancs sur fond vert) qui constituent un réseau de soins réparti sur l’ensemble du territoire de cette province.
Le règlement des frais d’hospitalisation des voyageurs est exigible avant la sortie du centre hospitalier.
Il importe de s’assurer que la compagnie auprès de laquelle un contrat est souscrit dispose d’une représentation ou de correspondants dans les provinces de l’ouest canadien.

Virus West Nile
Plusieurs cas de contamination par ce virus ont été signalés aux États-Unis ces derniers années et quelques rares cas au Canada.
Ce virus, contre lequel il n’existe pas de vaccination, est véhiculé par les moustiques. Aussi, convient-il de prendre des précautions, surtout dans les zones marécageuses.
Les autorités sanitaires locales ont recommandé des mesures de prévention individuelles :
• porter des vêtements à manches longues et recouvrant les jambes.
• appliquer des produits cutanés pour éloigner les insectes, contenant, par exemple, du D.E.E.T.
• limiter les sorties extérieures aux lever et coucher du soleil, périodes de la journée où les moustiques sont les plus actifs.
Le Canada étant un pays de lacs et de forêts, les insectes sont nombreux en juin et juillet. Il faut donc se munir d’une crème répulsive, notamment pour les personnes souffrant d’allergies, d’un antihistaminique assez puissant.
Les plantes vénéneuses étant répandues en forêt, il est conseillé de ne pas faire de cueillette, de faire attention aux épineux et de ne pas sortir des sentiers balisés.

 

Chili

Grippe H1N1
Des épidémies de grippe saisonnière survenant annuellement, il est rappelé l’importance des règles d’hygiènes élémentaires pour limiter la transmission du virus de la grippe. Par ailleurs il est conseillé aux personnes aux personnes fragiles (souffrant de maladies chroniques, personnes âgées, femmes enceintes, enfants en bas âge), de consulter leur médecin pour une vaccination préventive.

Hantavirus
Le virus des Andes, responsable de l’hanta particulièrement présent au Chili et en Argentine, est à l’origine d’une fièvre hémorragique avec syndrome rénal aux conséquences fréquemment létales (315 infectés et 122 morts ont été dénombrés depuis 1995).
Le virus Hanta existe à l’état endémique, particulièrement (mais pas uniquement) dans les provinces situés au sud de Santiago (régions administratives du Bio Bio, de la Auracania, de los Rios, de Los Lagos, Region Aysen). Sa transmission se fait par voie respiratoire (inhalation de particules virales contenues dans les urines, la salive et les selles du rongeur) ou plus rarement par morsure.
Il convient de souligner que les régions infestées sont propices au tourisme de nature (randonnées, camping) dont la pratique expose ses amateurs au virus. Des précautions simples en matière sanitaire sont conseillées, pour minimiser les risques de contamination, il s’agit :
• de laisser s’aérer toute enceinte close ou abandonnée pendant au moins une demi-heure avant d’y entrer ;
• de fermer hermétiquement les réserves de nourritures et les réceptacles de détritus ;
• de fermer sa tente la nuit ;
• de se laver fréquemment les mains;
• d’éviter tout contact et toute proximité avec des rongeurs, leurs nids et leurs déjections ;
• de mettre un pansement sur toute écorchure ou petite plaie lors d’une activité pouvant être exposée au virus;
• de nettoyer les endroits et les objets souillés par les rongeurs avec de l’eau de Javel à 10%;
• de se laver les mains fréquemment, de préférence avec une solution antiseptique appropriée; En cas de syndrome grippal dans les zones exposées, contacter en urgence un médecin.

Allergies
En raison de la pollution à Santiago et du pollen de certaines plantes, les personnes fragiles développent des allergies « asthmatiformes ».

Soins
D’excellents centres hospitaliers privés avec des infrastructures de pointe et un personnel médical très qualifié sont présents à Santiago. Les frais médicaux y sont toutefois très élevés et des garanties de paiement sont exigées à l’admission. Il est donc recommandé d’être muni d’une carte de crédit et si possible d’une assurance prenant en charge les soins à l’étranger.

 

Colombie

Vaccinations
Aucune vaccination n’est obligatoire pour entrer sur le territoire colombien. Cependant :
• La vaccination contre la fièvre jaune est vivement recommandée à toute personne souhaitant se rendre dans les régions côtières de l’Atlantique, du Pacifique, dans la région amazonienne, dans la région des « Llanos » et dans le département de la Guajira (à la frontière avec le Venezuela). En outre, cette vaccination est exigée à l’entrée de la plupart des parcs naturels colombiens, mais aussi par les compagnies aériennes qui desservent les départements de Putumayo, du Meta et du Caqueta. Cette vaccination doit être pratiquée dans un centre de vaccinations internationales agréé au moins dix jours avant le départ.
• La mise à jour de la vaccination diphtérie-tétanos-poliomyélite est également recommandée. – Autres vaccinations pouvant être conseillées (selon conditions d’hygiène et durée du séjour) : fièvre typhoïde, hépatites virales A et B, rage.
• Demandez conseil à votre médecin ou à un centre de vaccinations internationales.

Paludisme
Maladie parasitaire transmise par les piqûres de moustiques, elle impose le recours à des mesures de protection individuelle (sprays, crèmes, diffuseurs électriques, moustiquaires…) et un traitement médicamenteux adapté à chaque individu : il convient de s’adresser à votre médecin habituel ou à un centre de conseils aux voyageurs. Le traitement devra être poursuivi après le retour en France durant une durée variable selon le produit utilisé. Classification : L’Amazonie est classée en zone 3. Le reste du pays est classé en zone 2.

Autres maladies transmises par les piqûres de moustiques: D’autres maladies (notamment virales) peuvent être transmises par les piqûres de moustiques : il convient donc de respecter les mesures habituelles de protection (vêtements longs, produits anti-moustiques à utiliser sur la peau et sur les vêtements) et ce y compris la journée.
Il est vivement recommandé de consulter un médecin en cas de fièvre pendant le voyage ou dans les semaines qui suivent le retour en France.

Hygiène alimentaire
L’eau courante n’est généralement considérée comme potable qu’à Bogota et dans les plus grandes villes du pays. Cependant, les contaminations digestives (virales ou parasitaires) n’y sont pas rares. C’est pourquoi il est conseillé :
• de ne boire que de l’eau en bouteilles capsulées,
• d’éviter l’ingestion de glaçons, de légumes crus, de salades et de fruits de mer,
• de s’assurer d’une cuisson suffisante des aliments,
• de veillez à un lavage soigneux des mains avant chaque repas.

Mal des montagnes
Bogota étant située à 2700 mètres d’altitude, certains voyageurs peuvent y éprouver le mal des montagnes. Les personnes sujettes à des maladies respiratoires ou cardiaques ou souffrant d’une tension artérielle élevée, de prendre les précautions adéquates.

Quelques règles simples
• Evitez les baignades dans les eaux stagnantes (risque d’infection parasitaire) ;
• Ne caressez pas les animaux que vous rencontrez ;
• Veillez à votre sécurité routière (port de la ceinture de sécurité en automobile ou du casque en moto) ;
• Emportez dans vos bagages les médicaments dont vous pourriez avoir besoin.

VIH – Sida
Prévalence non négligeable du VIH – Sida. Toute mesure de prévention est indispensable.

Infrastructures de santé
Seules les plus grandes villes colombiennes disposent d’infrastructures de santé capables de prendre en charge à peu près tous les types d’urgence. Il s’agit le plus souvent de cliniques privées. Il faut toutefois garder à l’esprit que ces dernières n’admettent généralement que des patients qui ont payé d’avance.

 

Costa Rica

Soins
La qualité des soins dans le pays est inégale, souvent loin des standards européens, et pour des problèmes de santé sérieux, il est préférable de se faire soigner dans le secteur privé à San José.
Le coût des soins étant très élevé et le versement d’une caution à l’admission étant obligatoire, il est très fortement recommandé aux voyageurs de posséder une assurance accident/voyage/rapatriement. Par ailleurs, hors les traitements d’urgence, les soins sont payants même dans le réseau des établissements de la sécurité sociale costaricienne. Si vous devez prendre des médicaments spécifiques, il est conseillé d’en disposer d’une quantité suffisante pour la durée du séjour.

Vaccination
Aucune vaccination n’est obligatoire mais le carnet de vaccination international avec la fièvre jaune est impérativement exigé pour les voyageurs en provenance des pays suivants : Angola, Bénin, Burkina Faso, Cameroun, République Démocratique du Congo, Gabon, Gambie, Guinée, Liberia, Nigeria, Sierra Léone, Soudan, Bolivie, Venezuela, Brésil, Pérou, Colombie, et Équateur ainsi que du département de la Guyane Française, d’être en possession d’un certificat de vaccination contre la fièvre jaune. Cette vaccination devra être effectuée au moins 10 jours avant l’entrée au Costa Rica.

Dengue
La dengue est endémique au Costa Rica. Le phénomène croît pendant la saison des pluies (de mai à novembre) dans les provinces touristiques du Guanacaste, de Puntarenas et de Limon. Il est recommandé aux voyageurs de se prémunir contre les piqûres de moustiques (emploi de répulsifs, vêtements couvrant la peau, éviter la proximité de poches d’eau stagnante…), vecteurs du virus, et de consulter un médecin dès les premiers symptômes (maux de tête frontaux, fièvres, tremblements, nausées, vomissements, éruptions cutanées, gencives enflammées). La durée d’incubation est de sept à dix jours. Du fait du risque d’hémorragie, tout traitement par aspirine est à proscrire.

Paludisme
Les autorités considèrent que le paludisme est en voie d’éradication complète du pays. Aucun décès n’a été constaté depuis 2009.

VIH- Sida
L’attention des voyageurs au Costa Rica est attirée sur le fait que, même si ce pays ne compte pas un taux de VIH – Sida élevé au sein de la population adulte en comparaison d’autres pays de la région, des précautions élémentaires sont à prendre.

Eau, alimentation
Les risques de pollution bactériologique et chimique de « l’eau potable » sont élevés. Il est préférable de consommer de l’eau en bouteilles. Il vaut mieux également éviter la consommation de crustacés, mollusques, coquillages et poissons dans les endroits n’offrant pas toutes les conditions d’hygiène ainsi que de bien laver les fruits et les légumes.

 

Cuba

Vaccinations
Aucune vaccination n’est obligatoire pour entrer à Cuba. Cependant :
• la mise à jour de la vaccination diphtérie-tétanos-poliomyélite est recommandée ;
• d’autres vaccinations peuvent être conseillées (selon conditions d’hygiène et durée du séjour) : fièvre typhoïde, hépatites virales A et B.

Hygiène alimentaire
Il est formellement déconseillé de boire l’eau du robinet. Il est possible de trouver de l’eau en bouteille capsulée dans l’ensemble du pays. Par ailleurs, il est conseillé :
• d’éviter l’ingestion de glaçons, de légumes crus ;
• de s’assurer d’une cuisson suffisante des aliments ;
• de veiller à un lavage soigneux des mains avant chaque repas.

Le choléra
Des cas de choléra ont été signalés à Cuba depuis le début de l’année. Les autorités cubaines ont mis en place un système de veille épidémiologique. Des quartiers urbains défavorisés et des petites villes de l’intérieur du pays sont concernés. Un désinfectant est répandu sur les mains à l’entrée des magasins, à Santiago de Cuba par exemple. A La Havane, les touristes étrangers sont pris en charge à l’Institut Pedro Khouri (IPK) spécialisé dans les maladies tropicales.
Afin de diminuer les risques de transmission, il convient d’observer des règles d’hygiène alimentaires rigoureuses :
• se laver régulièrement les mains (à l’eau savonneuse ou avec des gels hydro-alcooliques), en particulier avant tous les repas,
• consommer de l’eau minérale en bouteille (ou bouillie),
• peler soigneusement, à défaut cuire ou désinfecter les fruits et légumes,
• éviter la consommation de poissons, coquillages, ou fruits de mer autrement que bien cuits ou frits,
• éviter les lieux (« cantines ambulantes ») ne garantissant pas toutes les conditions d’hygiène requises.
Recommandations générales
Les pharmacies étant souvent en rupture de stocks, il est recommandé de se munir de ses médicaments habituels et de quelques médicaments de « première nécessité ».

Dengue
Cette maladie virale est transmise par les piqûres de moustiques : il convient donc de respecter les mesures habituelles de protection (vêtements longs, produits anti-moustiques à utiliser sur la peau et sur les vêtements, diffuseurs électriques). La dengue pouvant prendre une forme potentiellement grave (forme hémorragique) il est vivement recommandé de consulter un médecin en cas de fièvre et d’éviter la prise d’aspirine.

Grippe H1N1
Face à une recrudescence des cas de H1N1, il vous est recommandé de respecter les règles d’hygiène élémentaires suivantes :
• lavage des mains régulier
• aération régulière des pièces
Par ailleurs, il est vivement conseillé de consulter un médecin en cas de fièvre, sur place ou à son retour. Enfin, les personnes les plus vulnérables (malades chroniques, femmes enceintes, enfants) sont invités à prendre l’avis d’un médecin avant le départ.

Sida
Prévalence non négligeable du VIH-sida. Toute mesure de prévention est indispensable.

Infrastructures de santé
Cliniques internationales dans la plupart des capitales de province.

Quelques règles simples
• Evitez les baignades en eau douce et dans les eaux stagnantes (risque de transmission parasitaire ou bactérienne)
• Ne caressez pas les animaux que vous rencontrez

 

Dominique

Leptospirose
Il s’agit d’une maladie potentiellement grave, transmise par les déjections de certains animaux (dont les rats) qui contaminent le sol et l’eau. Afin de minimiser tout risque de contamination, il convient d’éviter le contact avec les eaux souillées ou les eaux d’égouts, de veiller à une hygiène rigoureuse de son logement (lavage régulier du sol et des surfaces servant à l’alimentation), enfin de prendre toutes mesures permettant de limiter la présence de rongeur (dératisation).

Dengue
Cette maladie virale est transmise par les piqûres de moustiques et se manifeste le plus souvent par un syndrome grippal (fièvre, douleurs musculaires, parfois éruption cutanée) – Il convient donc de respecter les mesures individuelles de protection et ce, y compris la journée : vêtements longs, produits anti-moustiques à utiliser sur la peau et sur les vêtements, diffuseurs électriques – La dengue pouvant prendre une forme potentiellement grave il est vivement recommandé de consulter un médecin en cas de fièvre. La prise d’aspirine est déconseillée. Par ailleurs, il n’existe pas de traitement médicamenteux préventif contre la dengue.

Infrastructures médicales
L’équipement des hôpitaux en Dominique étant insuffisant, certains malades et blessés sont évacués vers le CHU de Fort-de-France en Martinique ou celui des Abymes en Guadeloupe. En cas d’accident de plongée, le caisson de décompression n’est disponible qu’en Martinique ou en Barbade.
Consulter, avant le départ, le médecin traitant et contracter une assurance couvrant les frais médicaux et de rapatriement sanitaire.
L’attention des voyageurs est appelée sur la nécessité de contracter une telle assurance même si le voyage envisagé est entrepris à bord d’un bateau individuel. A noter que dans plusieurs hôpitaux, les soins de santé sont à régler d’avance. Il est donc recommandé de s’assurer, avant le départ, que le contrat d’assurance couvre bien ce type de dépense.

Conseils
Disposer de crèmes répulsives contre les moustiques et les nuées de moucherons (porter des vêtements à manches longues de préférence de couleur claire, jupes longues ou pantalons…).

 

Equateur

Infrastructures hospitalières
Bien que Quito et Guayaquil disposent d’une infrastructure hospitalière de bon niveau mais coûteuse où des examens approfondis et des interventions urgentes peuvent être pratiqués, l’attention du voyageur est appelée sur les problèmes graves et récurrents de prise en charge médicale. Outre que dans tous les cas les patients étrangers doivent préalablement régler l’intégralité des frais médicaux, en l’absence d’assurance, ceux-ci ne pourront de plus être admis que dans des hôpitaux publics manquant cruellement de moyens.

Conseils
• consultez votre médecin (éventuellement votre dentiste)
• souscrivez une assurance.
• En cas de suivi d’un traitement régulier, munissez-vous de médicaments en quantité suffisante pour la durée du séjour.

Vaccinations
La vaccination contre la fièvre jaune n’est pas obligatoire, mais est vivement recommandée (à pratiquer dans un centre de vaccinations agréé).
La mise à jour de la vaccination diphtérie-tétanos-poliomyélite (+/- coqueluche) est conseillée. De même, selon conditions d’hygiène et durée du séjour, la vaccination contre les hépatites virales A et B, et la fièvre typhoïde.
Enfin, dans certaines conditions de voyage, la vaccination préventive contre la rage peut-être conseillée.
Dans tous les cas prenez l’avis de votre médecin ou d’un centre de vaccinations internationales.

 

Iles Galapagos

Remarque : Le décès d’un ressortissant français survenu en décembre 2011 sur les îles Galapagos a mis en évidence le manque de structure médicale de bon niveau sur ces îles et les difficultés rencontrées par les compagnies d’assistance et de rapatriement pour faire hospitaliser les malades sur le continent.

Paludisme
Prévention du paludisme (malaria) : maladie parasitaire transmise par les piqûres de moustiques qui impose le recours à des mesures de protection individuelle (sprays, crèmes, diffuseurs électriques, moustiquaires…) A ces mesures, peut s’ajouter un traitement médicamenteux adapté à chaque individu : il convient de s’adresser à votre médecin habituel ou à un centre de conseils aux voyageurs. Le traitement devra être poursuivi après le retour en France durant une durée variable selon le produit utilisé. Classification : Amazonie zone 3 ; ailleurs zone 1.
Le paludisme est endémique au-dessous de 1500 mètres dans les provinces d’El Oro, Esmeraldas, Guayas, Manabi, Los Rios, Morona-Santiago, Napo, Pastaza, Sucumbios et Zamora-Chinchipe. Traitement préventif conseillé : mefloquine. Quito, les Galapagos et le centre du pays ne sont pas concernés par le paludisme.

Endémies
Des cas de dengue, de choléra, de leptospirose, de leishmaniose et de méningite cérébro-spinale sont régulièrement signalés par les autorités sanitaires dans les provinces du littoral (Guayas, Los Rios, Manabi et Esmeraldas), ainsi qu’en Amazonie. Il est recommandé d’être vigilant lors des déplacements, en particulier durant la période des pluies, propice au développement de foyers infectieux.
Suite au décès, en décembre 2011, de personnes victimes de morsures mortelles de chauves-souris atteintes de la rage, il convient d’éviter la province amazonienne de Morona Santiago située au sud-est de l’Equateur et en particulier le village de Taisha.
Par ailleurs, d’autres foyers de rage existent et l’approvisionnement en vaccin est irrégulier.

Hygiène alimentaire
• Il est conseillé de ne pas boire l’eau du robinet.
• Évitez la consommation d’aliments insuffisamment cuits.
• Veillez à un lavage régulier et soigneux des mains avant chaque repas.

VIH-Sida
Prévalence non négligeable du VIH – Sida. Les mesures de prévention sont indispensables.

 

Etats-Unis

Conseils
Avant le départ, consulter le médecin traitant et contracter une assurance couvrant les frais médicaux et de rapatriement sanitaire.
L’infrastructure médicale est excellente, mais d’un coût élevé. Il n’existe pas de convention de sécurité sociale couvrant l’assurance maladie entre nos deux pays. En situation d’urgence, seule une ambulance assure une priorité lors de l’arrivée au service des urgences de l’hôpital (admission conditionnée à une garantie financière).
Hors situation d’urgence, contacter le Consulat Général le plus proche qui dispose de la liste des médecins francophones. Une ordonnance française ne permet pas d’acheter des médicaments aux Etats-Unis. Il est donc conseillé de se constituer, le cas échéant, un stock suffisant des médicaments nécessaires et de conserver une copie de l’ordonnance correspondante.
Une visite médicale est obligatoire pour les étrangers qui sollicitent un visa de long séjour aux Etats Unis. Toute personne atteinte d’une maladie contagieuse se voit refuser un tel visa.

Virus West nile (VWN)
L’épidémie actuelle d’infection par le virus West nile (VWN) se propage depuis fin juillet.
Elle touche plus particulièrement les états du Colorado et du Dakota du Sud, mais des cas ont été observés dans une vingtaine d’autres états.
Il est rappelé que la majorité des infections par les VWN restent bénignes. Les formes graves surviennent chez les personnes âgées ou immunodéprimées. Il n’existe pas de vaccin, ni de traitement spécifiques contre ce virus.
Le VWN se transmet par les moustiques, aussi les autorités sanitaires américaines recommandent-elles des mesures de protection individuelle contre les moustiques :
• porter des vêtements à manches longues et des pantalons,
• appliquer des produits à usage externe pour éloigner les insectes,
• limiter les sorties au lever et au coucher du soleil, périodes de journée où les moustiques sont les plus actifs.

Hantavirus
Depuis 1993, des cas de syndrome pulmonaire à hantavirus (SPH) ayant parfois provoqué des décès ont été signalés sur l’ensemble des Etats-Unis. Les infections par hantavirus sont principalement contractées par inhalation de gouttelettes de salive ou d’urine en suspension dans l’air, ou de poussières d’excréments provenant de rongeurs sauvages infectés.

 

Grenade

Conseils
Consulter, avant le départ, le médecin traitant et contracter une assurance couvrant les frais médicaux et de rapatriement sanitaire.
L’attention des voyageurs est appelée sur la nécessité de contracter une telle assurance même si le voyage envisagé est entrepris à bord d’un bateau individuel. A noter que dans plusieurs hôpitaux, les soins de santé sont à régler d’avance. Il est donc recommandé de s’assurer, avant le départ, que le contrat d’assurance couvre bien ce type de dépense.
Disposer de crèmes répulsives contre les moustiques et les nuées de moucherons (porter des vêtements à manches longues de préférence de couleur claire, jupes longues ou pantalons…).

Dengue
Cette maladie virale est transmise par les piqûres de moustiques et se manifeste le plus souvent par un syndrome grippal (fièvre, douleurs musculaires, parfois éruption cutanée). Il convient donc de respecter les mesures individuelles de protection et ce, y compris la journée : vêtements longs, produits anti-moustiques à utiliser sur la peau et sur les vêtements, diffuseurs électriques. La dengue pouvant prendre une forme potentiellement grave il est vivement recommandé de consulter un médecin en cas de fièvre. La prise d’aspirine est déconseillée. Par ailleurs, il n’existe pas de traitement médicamenteux préventif contre la dengue.

 

Guatemala

Conseils
• consultez votre médecin (éventuellement votre dentiste) ;
• souscrivez une assurance ;
• en cas de suivi d’un traitement régulier, munissez-vous de médicaments en quantité suffisante pour la durée du séjour.
Du fait du climat et des conditions d’hygiène parfois précaires, les risques d’épidémies (choléra, dengue, hépatite, gastro-entérite…), notamment en saison des pluies (de mai à octobre), ne sont pas à négliger. Il est donc recommandé de suivre les précautions suivantes :
• se tenir informé de la situation sanitaire locale ;
• contracter une assurance couvrant les soins et le rapatriement ;
• consulter le médecin traitant ;
• se munir d’une trousse de secours de première urgence dans des régions isolées du pays ;
• se prémunir contre les piqures de moustiques (emploi de répulsifs, vêtements couvrant la peau, éviter la proximité des eaux stagnantes…).

Vaccinations
La mise à jour de la vaccination diphtérie-tétanos-poliomyélite (+/- coqueluche) est conseillée. De même, selon conditions d’hygiène et durée du séjour, la vaccination contre les hépatites virales A et B, et la fièvre typhoïde. Dans tous les cas prenez l’avis de votre médecin ou d’un centre de vaccinations internationales.

Paludisme
Prévention du paludisme (malaria) : maladie parasitaire transmise par les piqûres de moustiques qui impose le recours à des mesures de protection individuelle (sprays, crèmes, diffuseurs électriques, moustiquaires…) A ces mesures, peut s’ajouter un traitement médicamenteux adapté à chaque individu : il convient de s’adresser à votre médecin habituel ou à un centre de conseils aux voyageurs. Le traitement devra être poursuivi après le retour en France durant une durée variable selon le produit utilisé.
Le paludisme peut être présent au Guatemala dans les zones d’altitude inférieure à 1 500 mètres (faible risque, pays classé en zone 1 sans chloroquinorésistance).

Dengue
La dengue est une maladie virale transmise par les piqûres de moustiques diurnes. Elle impose le recours à des mesures de protection individuelle (sprays, crèmes, vêtements couvrants) en particulier pendant les saisons les plus humides (essentiellement sur les côtes atlantique et pacifique). Les départements les plus touchés sont Escuintla, Jutiapa, Zacapa et Chiquimula.
Cette maladies virale prend l’apparence de symptômes grippaux (fièvre, courbatures, douleurs musculaires) Les jeunes enfants et les personnes âgées sont particulièrement vulnérables. Certaines formes pouvant se compliquer de manifestations hémorragiques, il convient d’éviter la prise d’aspirine et de consulter un médecin dès les premiers symptômes. En cas de symptômes et une fois la consultation d’urgence effectuée, il est fortement conseillé de se diriger vers les structures médicales de la capitale afin de recevoir le suivi approprié.

Hygiène alimentaire
• ne boire que de l’eau en bouteille ;
• soigneusement laver (ou désinfecter) fruits et légumes ;
• éviter absolument les cantines ambulantes servant jus de fruit et repas préparés ;
• éviter de consommer crustacés, coquillages, mollusques et poissons dans des lieux ne présentant pas toutes les conditions d’hygiène ;
• veillez à un lavage régulier et soigneux des mains avant chaque repas.

VIH – Sida
Prévalence non négligeable du VIH – Sida. Les mesures de prévention sont indispensables.

 

Guyana

Vaccination
Le vaccin contre la fièvre jaune est obligatoire sur tout le plateau des Guyanes. Les vaccins contre l’hépatite, la typhoïde, le tétanos, la diphtérie et la poliomyélite sont recommandés.

Prévention du paludisme (malaria)
Maladie parasitaire transmise par les piqûres de moustiques qui impose le recours à des mesures de protection individuelle (sprays, crèmes, diffuseurs électriques, moustiquaires…). A ces mesures, doit s’ajouter un traitement médicamenteux adapté à chaque individu : il convient de s’adresser à votre médecin habituel ou à un centre de conseils aux voyageurs. Le traitement devra être poursuivi après le retour en France durant une durée variable selon le produit utilisé. Classification : zone 3

Dengue
Comme dans l’ensemble de la région, la dengue constitue un risque à prendre en compte.

Eau
L’eau n’est pas potable au Guyana, il est recommandé d’éviter de consommer l’eau provenant du robinet et de préférer l’eau minérale conditionnée en bouteille.

 

Haïti

Conseils
• Consultez votre médecin (éventuellement votre dentiste) ;
• souscrivez à une assurance, en vérifiant que celle-ci s’applique bien en Haïti (pays exclu de la zone de couverture de certaines assurances).

Vaccinations
• Il est impératif de vérifier la vaccination diphtérie tétanos poliomyélite +/- Coqueluche.
• L’Organisation panaméricaine de la santé rappelle l’importance de l’immunité contre la Rougeole (vaccination combinée Rougeole-Oreillons-Rubéole).
• Autres vaccinations conseillées : fièvre typhoïde, hépatites virales A et B.

Règles d’hygiène alimentaire
Durant le séjour, il convient de respecter quelques règles simples d’hygiène alimentaire :
• veiller à un lavage régulier et soigneux des mains avant chaque repas.
• s’abstenir de boire l’eau du robinet, pour ne boire que de l’eau en bouteilles capsulées; éviter l’ingestion de glaçons.
• privilégier les aliments cuits aux crus.

Choléra
Les autorités sanitaires haïtiennes appellent la population à la prudence en raison d’une présence épidémique du choléra dans plusieurs régions du pays. Dans ce contexte, les voyageurs sont également invités à respecter les règles d’hygiène personnelle simples.

Dengue
Cette maladie virale transmise par les piqûres de moustiques impose le respect des mesures habituelles de protection (vêtements longs, produits anti-moustiques à utiliser sur la peau et sur les vêtements, diffuseurs électriques) et l’attention des personnes les plus vulnérables. Cette affection pouvant prendre une forme potentiellement grave, il convient de consulter un médecin en cas de fièvre. La prise d’aspirine est déconseillée.

Paludisme (malaria) – Cette maladie parasitaire transmise par les piqûres de moustiques n’est présente que dans les zones rurales (classification en zone 1). Il est donc recommandé de recourir à des mesures individuelles de protection contre les moustiques. Par ailleurs, un traitement préventif peut être recommandé dans certaines circonstances.

Filariose lymphatique
Il n’y a pas de recommandation prophylactique particulière de la part de l’OMS. Néanmoins il est conseillé, comme pour la prévention du paludisme ou de la dengue, de se protéger de la piqûre des moustiques par des moustiquaires imprégnées et des répulsifs.

VIH-Sida
Prévalence non négligeable du VIH-Sida. Toute mesure de prévention est indispensable.

Tuberculose
Elle est endémique en Haïti, où plusieurs foyers à souche résistante ont en outre été détectés. Compte tenu de la virulence de cette pathologie particulière, il est vivement recommandé de consulter un médecin en cas de toux persistante, de grande fatigue ou de fièvre.

Rage
Il s’agit d’une maladie virale potentiellement grave, essentiellement transmise par les morsures ou griffures de mammifères (souvent le chien ou le chat) – Vaccinée ou non, toute personne mordue par un animal doit consulter un médecin sans délai.

 

Honduras

Conseils
Consultez votre médecin (éventuellement votre dentiste) et contractez une assurance couvrant les frais médicaux et de rapatriement sanitaire.
Les hôpitaux publics offrent un niveau de soins médiocre. En dehors des grandes villes, la couverture médicale est aléatoire. Les étrangers doivent payer leurs frais médicaux (coût élevé de la journée d’hospitalisation en soins d’urgence). Les régimes d’assurance français ne sont pas reconnus. Les cliniques privées sont de qualité acceptable et le personnel médical généralement formé à l’étranger.

Dengue
Risque élevé en saison humide de fin mai à début novembre. Les symptômes de la maladie s’apparentent à ceux de la grippe (forte fièvre, douleurs articulaires, maux de tête). Cette maladie virale est transmise par les piqûres de moustiques : il convient donc de respecter les mesures habituelles de protection (vêtements longs, produits anti-moustiques à utiliser sur la peau et sur les vêtements, diffuseurs électriques). La dengue pouvant prendre une forme dangereuse (dengue dite hémorragique), il est vivement recommandé de consulter un médecin en cas de fièvre (la prise d’aspirine est déconseillée). D’autres maladies virales, également transmises par les piqûres de moustiques peuvent parfois survenir. Les zones de plus forte incidence sont les plus grands centres urbains.

Paludisme (malaria)
Cette maladie parasitaire transmise par les piqûres de moustiques impose le recours à des mesures de protection individuelle (vaporisateurs, crèmes, diffuseurs électriques, moustiquaires…). A ces mesures peut s’ajouter un traitement adapté à chaque individu : il convient de s’adresser à votre médecin habituel ou à un centre de conseils aux voyageurs. Le traitement devra être poursuivi après le retour en France pour une durée variable selon le produit utilisé. Le pays est classé en zone 1. Les régions de l’Olancho (est) et de Choluteca (sud) sont les plus touchées.

Vaccinations
La mise à jour de la vaccination diphtérie-tétanos-poliomyélite (+/- coqueluche) est conseillée.
Autres vaccinations conseillées (selon conditions d’hygiène et durée du séjour) : fièvre typhoïde, hépatites virales A et B.
Le vaccin contre la fièvre jaune pour les personnes ayant séjourné récemment dans un pays où cette affection est endémique (Amérique du Sud, Afrique subsaharienne,…). Il est conseillé de s’informer le plus longtemps possible avant le départ auprès de la compagnie aérienne ou de l’agence de voyages car un délai de 10 jours d’incubation est requis après la vaccination avant de pouvoir entreprendre le voyage vers la zone non infectée.
Il est conseillé de vérifier la validité de la vaccination contre la tuberculose.
Dans tous les cas demandez conseil à votre médecin ou à un centre de vaccinations internationales.

Grippe AH1N1
Face à la recrudescence des cas de grippe AH1N1 il est impératif d’appliquer les mesures d’hygiène habituelles : lavage régulier des mains, aération régulière des pièces, limitation de la fréquentation des lieux à forte densité. Les personnes fragiles (en particulier les enfants, les femmes enceintes, les patients porteurs de fragilités respiratoires ou cardiaques) doivent être particulièrement vigilantes. La vaccination anti-grippale peut être recommandée.

Hygiène alimentaire
Afin de diminuer les risques de transmission, il convient d’observer des règles d’hygiène alimentaires rigoureuses :
– se laver régulièrement les mains (à l’eau savonneuse ou avec des gels hydro-alcooliques), en particulier avant tous les repas,
– consommer de l’eau en bouteille capsulée,
– laver soigneusement les fruits et légumes avant consommation,
– éviter la consommation de poissons, de viandes ou de volailles insuffisamment cuits,
– éviter les petits restaurants populaires (« comedores ») ne garantissant pas toutes les conditions d’hygiène requises.

VIH – Sida
Prévalence importante du VIH-SIDA (le Honduras est un des pays les plus infectés sur le continent). Il est recommandé de prendre toutes les précautions d’usage en la matière et d’éviter les comportements à risque. En cas de suspicion d’exposition au virus, les traitements d’urgence sont difficiles à trouver.

 

Jamaïque

Conseils
Consulter votre médecin et souscrivez à une compagnie d’assistance couvrant les frais médicaux et le rapatriement sanitaire.

Vaccination
Aucune vaccination n’est obligatoire pour entrer en Jamaïque. Il est toutefois préférable de tenir sa vaccination Diphtérie, Poliomyélite et Tétanos à jour. De même la vaccination contre l’hépatite A et B pourra vous être conseillée par votre médecin.

Grippe A/H1N1
La Jamaïque est modérément affectée. A la date du 25 juin 2009, il y avait 21 cas avérés dans le pays. Il est toutefois conseillé de se tenir informé de l’évolution de cette épidémie et de consulter les mesures de précaution utiles sur le site Internet de l’Organisation Mondiale de la Santé. Par ailleurs, fin juin 2009, un foyer d’origine locale a été détecté en province (paroisse de Manchester)

Moustiques
Pendant la saison humide (de mai à septembre), il y a davantage de moustiques pouvant dans certains cas transmettre le virus de la dengue. Il convient donc de ne pas négliger le recours à des mesures de protection (vêtements longs, produits anti-moustiques à utiliser sur la peau et sur les vêtements, diffuseurs électriques).

VIH-Sida
Prévalence non négligeable du VIH-Sida. Il convient donc de respecter les habituelles mesures de prévention.

 

Mexique

Risques liés à l’altitude et à la pollution atmosphérique
Une période d’adaptation est souvent nécessaire. Les difficultés respiratoires peuvent empirer, en hiver notamment. La gêne provoquée par la pollution et l’altitude dépend de l’état de santé personnel. Les personnes atteintes de maladies cardiaques ou respiratoires sont invitées à consulter leur médecin avant de séjourner dans la capitale ou dans tout autre site touristique en haute altitude.

Les maladies gastro-intestinales
Elles ne sont pas rares chez les touristes peu habitués aux traditions culinaires locales et peu précautionneux. Il est déconseillé de consommer des salades, des agrumes ou des fruits de mer dans des échoppes qui ne présentent pas toutes les garanties d’hygiène. Ne pas boire d’eau du robinet et préférer les eaux minérales en bouteilles, sans glaçon, et éviter de manger des glaces et des sorbets. Emporter avec soi des médicaments anti-diarrhéiques.

Le choléra
Le choléra n’a pas de caractère endémique au Mexique, mais des cas de choléra sont régulièrement signalés par les autorités mexicaines – par exemple dans l’Etat d’Hidalgo, fin septembre 2013.
Afin de diminuer les risques de transmission (comme pour toute maladie diarrhéique fréquente dans l’ensemble du pays ainsi que dans les régions marécageuses ou tropicales), il convient d’observer des règles d’hygiène alimentaires rigoureuses :
• se laver régulièrement les mains (à l’eau savonneuse ou avec des gels hydro-alcooliques), en particulier avant tous les repas,
• consommer de l’eau minérale en bouteille (ou bouillie),
• peler soigneusement, à défaut cuire ou désinfecter les fruits et légumes,
• éviter la consommation de poissons, coquillages, ou fruits de mer autrement que bien cuits ou frits,
• éviter les lieux (« cantines ambulantes ») ne garantissant pas toutes les conditions d’hygiène requises.
Des produits de purification de l’eau sont disponibles dans tous les supermarchés, mais leur mode d’emploi doit être scrupuleusement respecté.

Leishmaniose ou lèpre des montagnes
A l’état endémique dans les régions de la Selva et de Comitan. La zone touristique de Los Altos (San Cristobal de las Casas, San Juan Chamula) n’est pas affectée de même que les autres villes du Chiapas (Tuxla Guiterriez et Tapachula). Si la variante cutanée est rarissime, on peut rencontrer la variante viscérale aux environs d’Ocozocoautla. Les phlébotomes, insectes vecteurs de cette maladie, ne se trouvent que dans les régions à végétation luxuriante.

Hépatite A
Le risque de contracter l’hépatite A concerne essentiellement les touristes pratiquant un tourisme d’aventure non conventionnel. Les mesures de prévention contre cette maladie sont les mêmes que celles énoncées pour le choléra.

Hépatite B
L’hépatite B n’est pas à l’état endémique au Mexique. Pour l’éviter, outre la vaccination, il est recommandé d’utiliser les préservatifs et de traiter toute lésion avec des instruments stériles.

Paludisme
Il peut être contracté dans certaines zones rurales des Etats suivants : Campeche, Chiapas, Guerrero, Michoacan, Nayarit, Qintana Roo, Sinaloa et Tabasco. Il est préférable de consulter un médecin avant de séjourner dans l’isthme de Tehuantepec ou dans la péninsule du Yucatan.

Dengue
On distingue la dengue classique et la dengue hémorragique, qui peut être mortelle. Les autorités sanitaires précisent toutefois que la maladie ne peut atteindre la capitale du pays puisque le moustique ne survit pas à plus de 1200 m d’altitude. Il n’existe ni vaccin, ni thérapie antivirale. Elle doit être soignée par l’utilisation exclusive de paracétamol, l’utilisation d’aspirine est à proscrire.
Pour s’en protéger, seules les mesures de bon sens s’imposent :
• utilisation de produits anti-moustiques ;
• protection par des moustiquaires ;
• port de vêtements longs.
Il convient de consulter un médecin en cas d’apparition de symptômes liés à cette maladie et rappelant ceux de la grippe (fortes fièvres, maux de tête violents, perte d’appétit, problèmes gastro-intestinaux et éruption cutanée).

Virus du Nil
Le virus du Nil n’a pas été détecté au Mexique après son apparition dans le sud des Etats-Unis, en particulier à Houston, au Texas. Les autorités sanitaires mexicaines prennent les mesures nécessaires pour éviter que les larves ou les moustiques porteurs de ce virus puissent se propager au Mexique, en procédant à la fumigation de produits adéquats sur les navires accostant à Veracruz et dans les villes et villages du nord-est du pays, au Nouveau Leon et au Tamaulipas.

Vaccinations
Aucune vaccination est obligatoire, hormis contre la fièvre jaune lorsque l’on vient d’un pays d’endémie (carnet de vaccination faisant foi). Avant le départ, il est préférable d’être vacciné contre le tétanos, la poliomyélite, la diphtérie, la fièvre typhoïde et l’hépatite A et B.

Infrastructures médicales
Les hôpitaux et les cliniques privés offrent des soins de qualité dans la plupart des régions du Mexique mais sont généralement très onéreux et les soins doivent souvent être payés d’avance. Pour les personnes suivant un traitement médicamenteux spécifique, vérifier avant le départ que les médicaments sont disponibles au Mexique ou bien en emporter un stock suffisant accompagné de l’ordonnance médicale correspondante.

Conseils
Consulter le médecin traitant. Il est indispensable de contracter une assurance rapatriement sanitaire. Une journée d’hospitalisation au Mexique coûte en moyenne 1000€, un rapatriement vers la France coûte environ 10 000€. Il faut être conscient que les hôpitaux au Mexique refusent d’accepter des patients sans garantie financière. Il est fréquent qu’ils exigent des patients qu’ils signent un « voucher » de carte de crédit « ouvert » même si le patient est par ailleurs titulaire d’une assurance ou d’une protection mutualiste. Vérifier avec soin que l’assurance s’engage à couvrir, notamment l’hémophilie, et en garder une copie sur soi avec, à portée de main, les numéros de téléphone à appeler en cas d’urgence.

 

Nicaragua

Épidémie de dengue
Le Nicaragua, en pleine saison des pluies, fait face à une recrudescence significative des cas de dengue. L’alerte rouge a été instaurée par les autorités, un bilan officiel de l’épidémie faisant état d’au moins 13 décès et de plus de 5000 personnes infectées. Les principaux foyers d’infection se trouvent à Managua mais aussi dans les départements de Chontales, Leon, Chinandega et Masaya.
Cette maladie virale potentiellement grave étant transmise par les piqûres de moustiques, des mesures prophylactiques sont donc fortement recommandées: port de vêtements longs, pulvérisation de produits anti-moustiques sur la peau et sur les vêtements, diffuseurs électriques, utilisation de moustiquaires, et élimination de tout foyer propice au développement de larves (eau stagnante).

Conseils
Compte tenu de la faiblesse des infrastructures sanitaires publiques et du coût des établissements privés qui peuvent offrir une bonne qualité de soins, il est indispensable avant le départ :
• de souscrire une assurance.
• de consulter votre médecin (éventuellement votre dentiste).

Dengue
La saison des pluies (mai à octobre) est propice à l’augmentation des cas de dengue sur l’ensemble du territoire, y compris à Managua. Les symptômes de la maladie s’apparentent à ceux de la grippe (forte fièvre, douleurs articulaires, maux de tête). Il convient donc de respecter les mesures habituelles de protection (vêtements longs, produits anti-moustiques à utiliser sur la peau et sur les vêtements, diffuseurs électriques, moustiquaires). Tous ces produits sont disponibles localement. La dengue pouvant prendre une forme grave, il est vivement recommandé de consulter un médecin en cas de fièvre (la prise d’aspirine est déconseillée). D’autres maladies virales, également transmises par les piqûres de moustiques, peuvent parfois survenir.

Paludisme (malaria)
Prévention du paludisme : maladie parasitaire transmise par les piqûres de moustiques qui impose le recours à des mesures de protection individuelle (sprays, crèmes, diffuseurs électriques, moustiquaires…). A ces mesures, peut s’ajouter un traitement médicamenteux adapté à chaque individu : il convient de s’adresser à votre médecin habituel ou à un centre de conseils aux voyageurs. Le traitement devra être poursuivi après le retour en France durant une durée variable selon le produit utilisé. Le pays est classé en zone 1.

Vaccinations
La mise à jour de la vaccination diphtérie-tétanos-poliomyélite est conseillée. Autres vaccinations conseillées (selon conditions d’hygiène et durée du séjour) : fièvre typhoïde, hépatites virales A et B. La vaccination contre la rage peut vous être recommandée par votre médecin.

La Rage
La vaccination contre la rage est éventuellement justifiée pour les séjours de longue durée et les voyages aventureux. En cas de morsure par un animal, il est très important de nettoyer soigneusement la plaie (même si elle semble superficielle) à l’eau et au savon puis de la rincer et de la désinfecter. L’intervention d’un médecin est indispensable afin d’évaluer si l’administration d’un vaccin curatif est nécessaire. Dans tous les cas demandez conseil à votre médecin ou à un centre de vaccinations internationales.

Hygiène alimentaire
• Il est conseillé de ne pas boire l’eau du robinet. Préférer les eaux en bouteilles capsulées, d’origine locale ou importées.
• Eviter la consommation de poissons, de viandes et de volailles crus, laver soigneusement les fruits et légumes avant de les consommer.

VIH – Sida
Prévalence non négligeable du VIH – Sida. Les mesures de protection classiques (préservatif) sont fortement recommandées.

 

Panama

Conseils
Avant le départ, consulter le médecin traitant et contracter une assurance de rapatriement sanitaire.
Les conditions sanitaires sont satisfaisantes. En raison du climat constamment chaud et humide, il convient d’observer des règles d’hygiène strictes et de veiller à la bonne conservation des aliments. L’eau est potable dans les villes de Panama, Colón et David. Dans les régions intérieures, il est conseillé de consommer de l’eau minérale.

Vaccinations
Certaines régions de Panama présentent des risques de fièvre jaune : l’Est, le Darien et la communauté Kuna notamment. Les autorités panaméennes recommandent donc la vaccination pour les personnes désireuses de se rendre dans ces régions. Par ailleurs les autorités sanitaires locales recommandent la vaccination à tous les voyageurs en provenance ou à destination des pays comportant un risque de transmission de la maladie.

Prévention du paludisme (malaria)
Maladie parasitaire transmise par les piqûres de moustiques qui impose le recours à des mesures de protection individuelle (sprays, crèmes, diffuseurs électriques, moustiquaires…). À ces mesures, doit s’ajouter un traitement médicamenteux adapté à chaque individu : il convient de s’adresser à votre médecin traitant ou à un centre de conseils aux voyageurs. Le traitement devra être poursuivi après le retour en France durant une durée variable selon le produit utilisé. La région du Darien (frontalière de la Colombie), qui doit quoi qu’il en soit être évitée (cf. rubrique « Sécurité »), est particulièrement touchée par le paludisme. Il arrive que des cas soient signalés dans d’autres régions, notamment à proximité du Costa Rica : il convient donc de se renseigner peu de temps avant son voyage.

La dengue
Infection transmise par les piqûres de moustiques qui est dorénavant présente durant toute l’année, mais reste particulièrement importante pendant la saison humide de mars à octobre. Comme pour la malaria, il est recommandé de prévoir des mesures de protection contre les piqûres de moustiques, notamment en soirée.

Infrastructures médicales
Deux hôpitaux privés (Hospital Nacional et Clínica San Fernando) ont signé un accord avec Inter-Mutuelles Assistance (IMA), organisme regroupant la plupart des mutuelles françaises. Cet accord permet l’admission pour hospitalisation sans dépôt de garantie préalable. Il est par conséquent recommandé d’être muni de sa carte d’adhérent à une mutuelle du groupe IMA. Les adhérents de la mutuelle des Affaires étrangères peuvent bénéficier de cette même facilité dans un troisième centre hospitalier, le Centro Médico de Paitilia. Un quatrième hôpital, affilié à l’Hôpital John Hopkins des Etats-Unis, est en cours de discussion pour des accords similaires.

 

Paraguay

Conseils
Avant le départ consultez votre médecin (éventuellement votre dentiste) et contractez une assurance/assistance couvrant les frais susceptibles d’intervenir durant le transport et le séjour.

Les maladies transmises par les piqûres de moustique
Il est indispensable de prendre toutes les précautions utiles pour éviter les piqûres de moustiques : en se munissant des produits qui ne sont pas toujours disponibles partout et dont les stocks pourraient rapidement s’épuiser (en emporter de préférence avec soi).

La dengue
Une épidémie de dengue sévit chaque année, depuis novembre 2009, sur l’ensemble du pays et en particulier à Assomption et dans les banlieues appartenant au Département Central ainsi que dans les régions Alto Paraná (est du pays), près de la zone de la triple frontière, où se trouve Ciudad del Este et Conception (nord du pays, proche de la frontière avec le Brésil).
Le ministère de la Santé publique, qui s’est engagé à renforcer le dispositif de lutte anti-dengue, a dénombré au 30 avril 2013, plus de 76 000 cas avérés et 52 décès, dont 80% concernent la seule région d’Assomption (Département Central).
Précautions à observer : Le moustique vecteur de la Dengue est un moustique diurne. Porter de préférence des pantalons et des chemises ou T-shirts à manches longues (ce sont davantage les autres moustiques qui piquent à travers les tissus). Utiliser des lotions ou crèmes répulsives et des spirales anti-moustiques si vous vous tenez en extérieur. Favoriser les lieux climatisés, propres à éloigner ce type de moustique. Plus il y a de monde autour de vous, plus vous multipliez les risques d’être piqué par un moustique porteur du virus : éviter les lieux publics à forte concentration humaine (marchés en plein air, restaurants extérieurs ou terrasses de cafés très fréquentés, concerts en plein air, stades pour assister à un match important, rues très passantes,…).
Symptômes : Fièvre, fatigue, douleurs, maux de tête, tâches qui peuvent apparaître sur la peau. Consulter un médecin qui prescrira des analyses et vous orientera, le cas échéant, vers un hôpital. S’il y a saignement (par exemple des gencives), se rendre directement au service des urgences d’un hôpital (voir liste des N° utiles/ Hôpitaux privés). Eviter absolument la prise d’aspirine ou de médicament à base d’aspirine.
Il n’existe pas encore de vaccin : Cette affection peut revêtir une forme grave (hémorragique). Au retour en France, en cas de fièvre, signaler à un médecin le séjour passé au Paraguay. L’épidémie de dengue qui se développe chaque année en période estivale (hémisphère sud) a tendance à s’étaler dans le temps.

La fièvre jaune
Réapparue en 2008 au Paraguay après 34 années d’absence, elle peut sévir en période estivale (hémisphère sud). La vaccination anti-amarile est fortement recommandée aux voyageurs souhaitant se rendre au Paraguay.

Le paludisme (malaria)
Maladie très rare au Paraguay, mais possible dans les zones frontalières du Brésil. Un traitement médicamenteux adapté à chaque individu (nivaquine ou paludrine), suivi avant et après le séjour, peut être prescrit par un médecin, par exemple dans un institut de médecine tropicale ou un centre de conseils aux voyageurs.
La prévalence de ces maladies transmises par les moustiques impose le respect de mesures quotidiennes de prévention, notamment pour les personnes les plus vulnérables (enfants, femmes enceintes, personnes âgées ou malades) : port de vêtements longs, usage de produits anti-moustiques, diffuseurs électriques, moustiquaires, serpentins, etc.). La prévention passe également par la destruction des gîtes larvaires potentiels autour des habitations (eaux stagnantes, détritus, etc.).

Vaccinations
Fièvre jaune : fortement recommandée.
Diphtérie-Tétanos-Poliomyélite (DTPolio) : mise à jour nécessaire.
Vaccinations conseillées (selon les conditions d’hygiène et la durée du séjour) : fièvre typhoïde, hépatites A et B, méningite (consultez votre médecin conseil).
Enfants : mettre à jour les vaccinations (notamment vaccination anti-pneumococcique). Prendre conseil auprès d’un centre de vaccinations internationales.

VIH-Sida
Prévalence non négligeable du VIH-SIDA. Toutes les mesures de prévention doivent être observées.

Quelques règles simples d’hygiène
• Il est déconseillé de boire l’eau du robinet. Préférer l’eau en bouteilles capsulées.
• Eviter l’ingestion de glaçons, de légumes crus et de fruits non pelés et lavés à l’eau du robinet, ainsi que la consommation de jus de fruits frais achetés dans la rue.
• Eviter de consommer des aliments (lait, poisson, viande rouge et volaille) insuffisamment cuits.
• Veiller à un lavage régulier et soigné des mains avant chaque repas.

Autres conseils
• éviter les baignades dans les rivières, les lacs ou la baie d’Assomption (risques d’infections parasitaires).
• éviter tout contact avec les animaux rencontrés.
• veiller à respecter les impératifs de sécurité routière (port de la ceinture de sécurité en automobile ou du casque en moto).
• emporter dans vos bagages les médicaments dont vous pourriez avoir besoin.

 

Pérou

Conseils
Consultez votre médecin (éventuellement votre dentiste) et souscrivez à une compagnie d’assistance couvrant les frais médicaux et de rapatriement sanitaire. En cas de soins sur place, à Lima, les cliniques et les hôpitaux privés sont bien équipés, et les médecins, souvent formés en Europe ou aux Etats-Unis, en général de très bon niveau. Mais il est obligatoire de régler les soins d’avance.

Altitude
Les personnes qui connaissent des problèmes cardiaques et qui souhaitent se rendre dans les villes d’altitude (Puno, Cusco, Huaraz, Arequipa) doivent consulter un médecin avant tout déplacement.

Hygiène alimentaire, hygiène de l’eau
L’eau distribuée par les réseaux d’alimentation ordinaire n’est pas potable: préférer les eaux en bouteilles capsulées. Eviter la consommation de poissons et de viandes insuffisamment cuits, éviter de manger des fruits et légumes crus sur les marchés.
Se protéger efficacement contre les moustiques, vecteurs du paludisme, ou de virus (comme la dengue ou le virus Oropouche) en utilisant des produits répulsifs adaptés aux pays tropicaux (applications répétées sur les vêtements et les parties de peau découvertes).

Paludisme
Maladie parasitaire transmise par les piqûres de moustiques qui impose le recours à des mesures de protection individuelle (sprays, crèmes, diffuseurs électriques, moustiquaires…). A ces mesures, doit s’ajouter un traitement médicamenteux adapté à chaque individu : il convient de s’adresser à votre médecin habituel ou à un centre de conseils aux voyageurs. Le traitement devra être poursuivi après le retour en France durant une durée variable selon le produit utilisé. Classification : zone 3 en Amazonie, zone 1 ailleurs. Il est utile de se munir d’un répulsif contre les insectes dans les zones situées en-dessous de 1 500 mètres d’altitude, dans les régions chaudes et humides telles que l’Amazonie.

Dengue
Maladie virale propagée par un moustique, actif de jour. Il convient donc de respecter les mesures habituelles de protection (vêtements longs, produits anti-moustiques à utiliser sur la peau et sur les vêtements, diffuseurs électriques). La dengue pouvant prendre une forme potentiellement grave il est vivement recommandé de consulter un médecin en cas de fièvre (la prise d’aspirine est déconseillée). Les pluies et les chaleurs de l’été austral (décembre à avril) favorisent la multiplication des moustiques transmetteurs de ce virus. De ce fait, une épidémie de cette maladie se déclare chaque année à cette période, notamment dans le nord et l’ouest du pays. Il convient de se protéger en cas de déplacement dans ces régions.

Vaccinations
La mise à jour de la vaccination diphtérie-tétanos-poliomyélite est conseillée.
Autres vaccinations conseillées (selon conditions d’hygiène et durée du séjour) : fièvre typhoïde, hépatites virales A et B.
Pour l’Amazonie, le vaccin contre la fièvre jaune est vivement recommandé. Il est obligatoire pour se rendre au Venezuela depuis le Pérou.
De nombreux cas de grippe AH1N1 ont été récemment enregistrés au Pérou. Les personnes fragiles (en particulier les enfants, les femmes enceintes, les patients porteurs de fragilités respiratoires ou cardiaques) doivent être particulièrement vigilantes. La vaccination anti-grippale peut être recommandée.
Dans tous les cas demandez conseil à votre médecin ou à un centre de vaccinations internationales.

Infection par le virus HIV
Il est recommandé de prendre toutes les précautions d’usage en la matière et d’éviter les comportements à risque.

L’ayahuasca
L’ambassade de France met en garde les voyageurs contre la consommation d’ayahuasca, plante hallucinogène utilisée par les chamanes en Amazonie, inscrite au registre des stupéfiants en France. L’usage de l’ayahuasca peut avoir des conséquences médicales graves, susceptibles d’entraîner la mort. La maîtrise du processus d’initiation au chamanisme n’est nullement contrôlée et ne peut être garantie sous aucun prétexte. Toutefois, de nombreux guides touristiques ainsi que des centres d’éco-tourisme peu fiables proposent des initiations au chamanisme. Ainsi, le centre Sachawawa à Tarapoto fait, en particulier, l’objet d’une enquête judiciaire à la suite du décès d’une française, en août 2011, dans des circonstances non encore élucidées.

 

République Dominicaine

Conseils
Consultez vos médecins (généraliste, dentiste) et souscrivez à une assurance.
Plusieurs cas ont été signalés de malades n’ayant pu être hospitalisés faute d’avoir acquitté, avant tout soin, des sommes très élevées (en dollars américains) auprès d’établissements hospitaliers. Ces pratiques sont courantes dans tout le pays – où les honoraires des médecins sont libres -, surtout dans les zones les plus touristiques. Il convient donc de se renseigner auprès de son centre de sécurité sociale et de sa mutuelle avant de partir, et de souscrire une bonne assurance pour la durée prévue du séjour.

Grippe H1N1
Face à une recrudescence des cas de H1N1, il vous est recommandé de respecter les règles d’hygiène élémentaires suivantes :
• Lavage des mains régulier
• Aération régulière des pièces Par ailleurs, il est vivement conseillé de consulter un médecin en cas de fièvre, sur place ou à son retour. Enfin, les personnes les plus vulnérables (malades chroniques, femmes enceintes, enfants) sont invités à prendre l’avis d’un médecin avant le départ.

Vaccinations
Aucune vaccination n’est obligatoire pour entrer en République dominicaine. Cependant :
• la mise à jour de la vaccination diphtérie-tétanos-poliomyélite est recommandée ;
• d’autres vaccinations peuvent être conseillées (selon conditions d’hygiène et durée du séjour) : fièvre typhoïde, hépatites virales A et B.
Prévention des maladies transmises par les piqûres d’insectes

Paludisme
Maladie parasitaire transmise par les piqûres de moustiques, elle impose le recours à des mesures de protection individuelle (sprays, crèmes, diffuseurs électriques, moustiquaires…) et un traitement médicamenteux adapté à chaque individu : il convient de s’adresser à votre médecin habituel ou à un centre de conseils aux voyageurs. Le traitement devra être poursuivi après le retour en France durant une durée variable selon le produit utilisé.
Classification : le pays est classé en zone 1.

Dengue
Cette maladie virale est transmise par les piqûres de moustiques : il convient donc de respecter les mesures habituelles de protection (vêtements longs, produits anti-moustiques à utiliser sur la peau et sur les vêtements, diffuseurs électriques). La dengue pouvant prendre une forme potentiellement grave (forme hémorragique) il est vivement recommandé de consulter un médecin en cas de fièvre et d’éviter la prise d’aspirine.

Fièvre du Nil
La fièvre du Nil est une affection virale transmise par les moustiques via les oiseaux migrateurs. Les parcs naturels du pays, notamment celui des Haïtises, sont particulièrement touchés.
Il est vivement recommandé de consulter un médecin en cas de fièvre pendant le voyage ou dans les semaines qui suivent le retour en France

Rage
Des cas de rage ont été signalés dans le pays. Il est recommandé de se tenir à l’écart des animaux. En cas de morsure par un animal, contacter le centre antirabique de Saint-Domingue.

Leptospirose
La leptospirose est une maladie bactérienne contractée au cours d’activités sportives ou de baignade en eau douce. Une à deux semaines après la contamination, apparaissent des symptômes peu spécifiques : fièvre, frissons, douleurs musculaires et articulaires, maux de tête. En l’absence de complications ou de maladie sous-jacente, un traitement antibiotique précoce permet une évolution favorable. Il convient donc d’éviter les baignades en eau douce, de veiller à une hygiène rigoureuse des mains et au port de vêtements adaptés (bottes notamment) pour la traversée de zones humides.

Choléra
Une vague de choléra a touché la République dominicaine au cours de l’hiver 2010-2011. L’épidémie n’est pas encore totalement enrayée malgré les mesures prises par les autorités locales.
Afin de diminuer les risques de transmission, il convient d’observer des règles d’hygiène alimentaires rigoureuses :
• se laver régulièrement les mains (à l’eau savonneuse ou avec des gels hydro-alcooliques), en particulier avant tous les repas,
• consommer de l’eau minérale en bouteille (ou bouillie),
• peler soigneusement, à défaut cuire ou désinfecter les fruits et légumes,
• éviter la consommation de poissons, coquillages, ou fruits de mer autrement que bien cuits ou frits,
• éviter les lieux (« cantines ambulantes ») ne garantissant pas toutes les conditions d’hygiène requises.

Hygiène alimentaire
Il est formellement déconseillé de boire l’eau du robinet. Il est possible de trouver de l’eau en bouteille capsulée dans l’ensemble du pays. Par ailleurs, il est conseillé :
• d’éviter l’ingestion de glaçons, de légumes crus ;
• de s’assurer d’une cuisson suffisante des aliments ;
• de veiller à un lavage soigneux des mains avant chaque repas ;
• d’éviter de boire à même les canettes.

Sida
Prévalence non négligeable du VIH – sida. Toute mesure de prévention est indispensable.

Infrastructures de santé
En cas de consultation médicale, notamment dans les dispensaires situés dans l’enceinte des hôtels, il est impératif de bien se faire spécifier le prix de la consultation. De même, en cas d’hospitalisation, il est indispensable de demander un devis préalablement à toute intervention et de vérifier auprès de votre assurance les modalités de prise en charge des soins (remboursement ou prise en charge directe). Il est fréquent que les hôpitaux empêchent la sortie des personnes n’ayant pas réglé l’intégralité de leurs frais médicaux.

Quelques règles simples
• Evitez les baignades en eau douce et dans les eaux stagnantes (risque de transmission parasitaire ou bactérienne -voir leptospirose-)
• Ne caressez pas les animaux que vous rencontrez
• Emportez dans vos bagages les médicaments dont vous pourriez avoir besoin pendant votre séjour voire un peu plus par précaution.

 

Saint-Christophe-et-Niévès

Conseils
Consulter, avant le départ, le médecin traitant et contracter une assurance couvrant les frais médicaux et de rapatriement sanitaire.
L’attention des voyageurs est appelée sur la nécessité de contracter une telle assurance même si le voyage envisagé est entrepris à bord d’un bateau individuel. A noter que dans plusieurs hôpitaux, les soins de santé sont à régler d’avance. Il est donc recommandé de s’assurer, avant le départ, que le contrat d’assurance couvre bien ce type de dépense.

Dengue
Cette maladie virale est transmise par les piqûres de moustiques et se manifeste le plus souvent par un syndrome grippal (fièvre, douleurs musculaires, parfois éruption cutanée). Il convient donc de respecter les mesures individuelles de protection et ce, y compris la journée : vêtements longs, produits anti-moustiques à utiliser sur la peau et sur les vêtements, diffuseurs électriques. La dengue pouvant prendre une forme grave, il est vivement recommandé de consulter un médecin en cas de fièvre. La prise d’aspirine est déconseillée. Par ailleurs, il n’existe pas de traitement médicamenteux préventif contre la dengue.

 

Saint-Vincent-et-les-Grenadines

Conseils
Consulter, avant le départ, le médecin traitant et contracter une assurance couvrant les frais médicaux et de rapatriement sanitaire.
L’attention des voyageurs est appelée sur la nécessité de contracter une telle assurance même si le voyage envisagé est entrepris à bord d’un bateau individuel. A noter que dans plusieurs hôpitaux, les soins de santé sont à régler d’avance. Il est donc recommandé de s’assurer, avant le départ, que le contrat d’assurance couvre bien ce type de dépense.

Dengue
Cette maladie virale est transmise par les piqûres de moustiques et se manifeste le plus souvent par un syndrome grippal (fièvre, douleurs musculaires, parfois éruption cutanée). Il n’existe pas de traitement médicamenteux préventif contre la dengue ; il convient donc de respecter les mesures individuelles de protection et ce, y compris la journée : vêtements longs, produits anti-moustiques à utiliser sur la peau et sur les vêtements, diffuseurs électriques. La dengue pouvant prendre une forme grave, il est vivement recommandé de consulter un médecin en cas de fièvre. La prise d’aspirine est déconseillée.

 

Sainte Lucie

Conseils
Il est recommandé de contracter avant le départ une assurance couvrant les frais médicaux et de rapatriement sanitaire. L’attention des voyageurs est appelée sur la nécessité de contracter une telle assurance même si le voyage envisagé est entrepris à bord d’un bateau individuel.

Leptospirose
Il s’agit d’une maladie potentiellement grave, transmise par les déjections de certains animaux (dont les rats) qui contaminent le sol et l’eau. Afin de minimiser tout risque de contamination, il convient d’éviter le contact avec les eaux souillées ou les eaux d’égouts, de veiller à une hygiène rigoureuse de son logement (lavage régulier du sol et des surfaces servant à l’alimentation), et enfin de prendre toutes mesures permettant de limiter la présence de rongeurs (dératisation).

Dengue
Cette maladie virale est transmise par les piqûres de moustiques et se manifeste le plus souvent par un syndrome grippal (fièvre, douleurs musculaires, parfois éruption cutanée). Il convient donc de respecter les mesures individuelles de protection et ce, y compris la journée : vêtements longs, produits anti-moustiques à utiliser sur la peau et sur les vêtements, diffuseurs électriques. La dengue pouvant prendre une forme grave, il est vivement recommandé de consulter un médecin en cas de fièvre. La prise d’aspirine est déconseillée. Par ailleurs, il n’existe pas de traitement médicamenteux préventif contre la dengue.
L’équipement des hôpitaux à Sainte-Lucie étant insuffisant, les malades et les blessés sont souvent évacués vers le C.H.U. de Fort-de-France à la Martinique. En cas d’accident de plongée, le caisson de décompression n’est disponible qu’à la Martinique ou à la Barbade.
Disposer de crèmes répulsives contre les moustiques et les nuées de moucherons (porter des vêtements à manches longues de préférence de couleur claire, jupes longues ou pantalons…).
A noter que dans plusieurs hôpitaux, les soins de santé sont à régler d’avance. Il est donc recommandé de s’assurer, avant le départ, que le contrat d’assurance couvre bien ce type de dépense.
Des mesures de protection individuelle (sprays, crèmes, moustiquaires…) et un traitement médicamenteux adapté à chaque individu sont les meilleures protections. Le traitement devra être poursuivi après le retour en France durant une durée variable selon le produit utilisé.

La trousse médicale
En cas de fièvres, céphalées et autres douleurs, il est fortement recommandé d’utiliser du paracétamol (en aucun cas de l’aspirine) et de consulter un médecin.
Il convient de se munir d’une trousse médicale de voyage : les pharmacies locales ne délivrent pratiquement aucun médicament sans ordonnance et de nombreux produits pharmaceutiques de contrefaçon sont en circulation.
En cas de besoins spécifiques, il y a possibilité de se procurer des médicaments en Guyane.

 

Salvador

Vaccinations
Aucune vaccination n’est obligatoire mais celles contre le tétanos, la poliomyélite, la typhoïde, la diphtérie et l’hépatite A et B sont fortement conseillées. Le système local de santé, dans le secteur privé, est convenable pour les soins courants.

Dengue
Le 21 octobre 2013, dans le cadre de la lutte contre la dengue (8000 cas cette année ayant entraîné 3 décès), les autorités salvadoriennes ont décrété une nouvelle alerte. Les villes les plus touchées sont : la capitale, San Salvador, ainsi que Santa Ana, Sonsonate et Zacatecoluca.
Cette maladie existe à l’état endémique au Salvador. Le vecteur en est le moustique « Aedes Aegpyti » qui prolifère en saison des pluies (juin-novembre). Se traduisant par de fortes poussées de fièvre, maux de tête et courbatures, s’apparentant à un syndrome grippal, la dengue peut prendre une forme hémorragique dont l’issue peut être fatale. Il n’existe aucun vaccin.
Seules les mesures préventives sont efficaces : moustiquaires, application de produits répulsifs sur la peau et les vêtements, suppression des eaux stagnantes pouvant abriter les larves de moustiques (récipients, vases de fleurs, etc.).

Autres maladies
• Paludisme (présent de juin à novembre, sauf au-dessus de 600 mètres et dans les agglomérations), tuberculose, choléra, rage, pneumonies, les conjonctivites bactériennes, les amibiases, les gastro-entérites (notamment celles à rotavirus).
Consulter le médecin traitant avant le départ et contracter une assurance couvrant les frais médicaux et de rapatriement sanitaire, les frais d’hospitalisation pouvant être élevés dans les hôpitaux privés, dont certains sont de bonne qualité.

 

Suriname

Conseils
• consultez votre médecin (éventuellement votre dentiste) ;
• contractez une assurance.

Vaccinations
La vaccination contre la fièvre jaune est obligatoire.
Il est recommandé de mettre à jour les vaccins contre la diphtérie, le tétanos et la poliomyélite et de se faire vacciner contre la typhoïde et l’hépatite A.
Pour les enfants, tous les vaccins préconisés par le ministère de la santé sont conseillés.

Prévention du paludisme (malaria)
Le paludisme est en régression très nette. Certaines précautions doivent toutefois être prises pour les séjours à l’intérieur du pays, notamment au sud et dans la zone frontalière avec la Guyane.
Le « plasmodium falciparum » y est prédominant. La prophylaxie est nécessaire en toute saison pour les séjours dans les zones impaludées (classification : zone 3).
Des mesures de protection individuelle (sprays, crèmes, moustiquaires…) et un traitement médicamenteux adapté à chaque individu sont les meilleures protections. Il convient de s’adresser à votre médecin traitant ou à un centre de conseils aux voyageurs. Le traitement devra être poursuivi après le retour en France durant une durée variable selon le produit utilisé.

Dengue
Elle est présente au Suriname et sévit essentiellement dans les zones urbaines, parfois sous forme hémorragique. Il faut tenter d’éviter les piqûres de moustiques (se munir de répulsifs textiles et cutanés).

La trousse médicale
En cas de fièvres, céphalées et autres douleurs, il est fortement recommandé d’utiliser du paracétamol (en aucun cas de l’aspirine) et de consulter un médecin.
Il convient de se munir d’une trousse médicale de voyage : les pharmacies locales ne délivrent pratiquement aucun médicament sans ordonnance et de nombreux produits pharmaceutiques de contrefaçon sont en circulation.
En cas de besoins spécifiques, il y a possibilité de se procurer des médicaments en Guyane.

Informations sanitaires générales
L’eau du robinet est considérée comme potable à Paramaribo. A l’intérieur du pays, il est indispensable de consommer de l’eau en bouteille.

 

Trinité Et Tobago

Infrastructures sanitaires
Les infrastructures sanitaires du pays sont de qualité variable. En cas de problème, il est conseillé de s’adresser aux établissements privés, chers mais de meilleure qualité. Une évacuation sur la Martinique, la Guadeloupe ou sur Miami peut être conseillée pour les accidents ou maladies graves.

Vaccinations
Il est conseillé de se faire vacciner contre la fièvre jaune (cette recommandation ne s’applique pas aux enfants de moins d’un an). La vaccination n’est pas obligatoire, mais peut le devenir d’un jour à l’autre en cas d’épidémie et le délai de réponse immunitaire après la vaccination est de dix jours. De plus, les pays voisins (Venezuela, Guyana, Suriname et le département de Guyane) notifient ou suspectent des cas de fièvre jaune selvatique. Par ailleurs, les adultes doivent mettre à jour leurs vaccinations contre la diphtérie, le tétanos et la poliomyélite ; se faire vacciner contre la typhoïde, l’hépatite A et l’hépatite B.
Pour les enfants : vaccinations recommandées en France par le Ministère de la Santé – et en particulier : B.C.G. et hépatite B dès la naissance, rougeole dès l’âge de 9 mois.

Informations générales
Il est préférable de filtrer l’eau ou de la faire bouillir avant de la consommer, et il convient de se prémunir contre :
• le soleil ;
• les piqûres de moustiques, par l’utilisation de produits répulsifs cutanés comportant 50 % de DTT et le port de vêtements à manches longues.

Dengue
Cette maladie virale est transmise par les piqûres de moustiques et se manifeste le plus souvent par un syndrome grippal (fièvre, douleurs musculaires, parfois éruption cutanée). Il convient donc de respecter les mesures individuelles de protection et ce, y compris la journée : vêtements longs, produits anti-moustiques à utiliser sur la peau et sur les vêtements, diffuseurs électriques. La dengue pouvant prendre une forme potentiellement grave il est vivement recommandé de consulter un médecin en cas de fièvre. La prise d’aspirine est formellement déconseillée. Par ailleurs, il n’existe pas de traitement médicamenteux préventif contre la dengue.

VIH – Sida
Le sida est très présent à Trinité et Tobago (1.400 cas de plus chaque année) et les mesures de prévention adéquates doivent être prises. Il n’est pas demandé de certificat de non-séropositivité pour les courts séjours.

 

Uruguay

Conseils
Avant le départ, il est conseillé de consulter son médecin traitant et de contracter une assurance couvrant les frais médicaux et de rapatriement sanitaire (les soins médicaux, y compris dentaires, sont très onéreux en Uruguay).

Dengue
Les risques de dengue (infection virale par piqûre de moustique) en Uruguay sont réduits. Il est cependant recommandé aux voyageurs de prendre les précautions d’usage pour éviter les piqûres de moustiques, notamment dans les régions limitrophes du Rio Uruguay (Départements de Colonia, Soriano, Rio Negro, Paysandu, Salto et Artigas).

Vaccinations
Aucun vaccin n’est exigé.
Vaccins recommandés : Hépatite A et B, Tétanos, Polio.

 

Venezuela

Conseils
Consulter le médecin traitant avant le départ et contracter une assurance couvrant les frais médicaux et de rapatriement sanitaire.

Dengue
La dengue, y compris sous sa forme hémorragique, est présente. Il est donc recommandé de consulter systématiquement un médecin en cas de forte fièvre accompagnée de maux de tête. Ne pas prendre d’aspirine. A titre préventif, l’usage de lotions anti-moustiques est conseillé, ainsi que l’utilisation de moustiquaires. Les fumigations sont préconisées pour éviter une trop grande prolifération de moustiques.

Hygiène alimentaire
Il est préférable d’éviter la consommation de fruits de mer, de même que l’eau minérale sera préférée à l’eau du robinet.

Vaccinations
Vaccinations conseillées : tétanos, poliomyélite, fièvre jaune.
Vaccinations recommandées en fonction du voyageur : diphtérie, fièvre typhoïde, hépatite A et B.

Prévention du paludisme (malaria)
Maladie parasitaire transmise par les piqûres de moustiques qui impose le recours à des mesures de protection individuelle (sprays, crèmes, diffuseurs électriques, moustiquaires…). A ces mesures, doit s’ajouter un traitement médicamenteux adapté à chaque individu : il convient de s’adresser à votre médecin habituel ou à un centre de conseils aux voyageurs. Le traitement devra être poursuivi après le retour en France durant une durée variable selon le produit utilisé.
Le paludisme est présent dans les zones rurales au-dessous de 1 000 mètres dans les Etats d’Apure, Barinas, Bolivar, Merida, Monagas, Portuguesa, Sucre, Tachira, Zulia, Amazona et Delta Amacuro, toute l’année. L’Amazonie est classé en zone 3, le reste du pays en zone 1.

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Afrique du Nord et Moyen Orient

Algérie

Conseils
Consultez votre médecin (éventuellement votre dentiste) et souscrivez à une compagnie d’assistance couvrant les frais médicaux et le rapatriement sanitaire.
Prévention du paludisme
Le pays connaît des cas sporadiques de transmission de paludisme : il est admis de ne pas prendre de traitement préventif, mais il est nécessaire de consulter un médecin en cas de fièvre.

Vaccinations
• La mise à jour de la vaccination diphtérie-tétanos-poliomyélite est recommandée.
• D’autres vaccinations, comme les hépatites virales A et B, ou la fièvre typhoïde pourront vous être conseillées par votre médecin traitant.
Hygiène alimentaire
Il est conseillé de :
• veiller à une bonne hygiène alimentaire (conditions de conservation des aliments, cuisson suffisante),
• s’assurer de la qualité de l’eau (préférer l’eau en bouteille capsulée),
• de veiller à un lavage régulier et soigneux des mains avant chaque repas.

Informations particulières
Quelques cas de méningite et de fièvre typhoïde sont régulièrement rapportés dans plusieurs régions. Il est donc recommandé de s’informer avant le départ auprès de son médecin traitant.

Quelques règles simples
• Pour des raisons bactériologiques, les baignades sur le littoral sont déconseillées en particulier à proximité des zones urbaines.
• Ne caressez pas les animaux que vous rencontrez.
• Veillez à votre sécurité routière (port de la ceinture de sécurité en automobile ou du casque à moto).
• Emportez dans vos bagages les médicaments dont vous pourriez avoir besoin.

 

Arabie Saoudite

Coronavirus
Dans le cadre de mesures préventives spéciales pour le coronavirus MERS, le ministère de la santé d’Arabie Saoudite déconseille aux personnes âgées, à celles souffrant de maladies chroniques, aux femmes enceintes et aux enfants, d’effectuer le petit pèlerinage (Oumra) et le grand pèlerinage (Hajj) à la Mecque cette année.
Ces annonces s’expliquent par le caractère particulier de ces événements (rassemblements importants d’une durée de plusieurs jours) et ne concernent pas les autres types de déplacements en Arabie Saoudite.
Un premier cas d’infection respiratoire aiguë lié au nouveau coronavirus (NCoV) a été signalé en France le 7 mai 2013 aux autorités sanitaires. Le patient concerné avait contracté le virus lors d’un voyage à l’étranger.
Les zones géographiques identifiées à risque ou potentiellement à risque incluent, à présent, la Jordanie, l’Arabie Saoudite, le Qatar, les Emirats arabes unis, Bahreïn, l’Iraq, l’Iran, Israël, le Koweït, le Liban, Oman, les Territoires palestiniens, la Syrie et le Yémen.
Des investigations sont toujours en cours par les autorités sanitaires locales en lien avec l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS). A ce stade, l’OMS considère le risque de transmission interhumaine avéré mais limité. Une surveillance particulière a été mise en place en France.
A ce jour, aucune mesure de restriction des voyages en direction ou en provenance de ces pays en raison du coronavirus n’est justifiée (voir rubrique santé).
Plusieurs dizaines de cas d’infection virale à Coronavirus (MERS CoV) ont été constatés ces derniers mois dans les pays de la Péninsule arabique ou dans les pays limitrophes. La source de transmission de ce nouveau Coronavirus est toujours à l’étude.
Les coronavirus sont une vaste famille de virus susceptibles de provoquer un large éventail de maladies chez l’homme, qui vont du rhume banal jusqu’à une atteinte respiratoire sévère. La présentation la plus fréquente associe de la fièvre et une infection pulmonaire.
Les mesures classiques d’hygiène sont recommandées pour limiter les risques de transmission de ce virus, en particulier le lavage régulier des mains à l’eau et au savon ou avec une solution hydro-alcoolique.
Eviter tout contact avec les animaux.
Il est fortement recommandé aux personnes âgées fragiles, aux personnes atteintes d’une pathologie chronique évolutive, entrainant notamment une baisse de l’immunité (diminution des défenses contre les infections) aux enfants et aux femmes enceintes de consulter leur médecin traitant avant d’envisager le voyage vers la Jordanie, l’Arabie Saoudite, les Emirats Arabes Unis, Oman et le Yémen.
Sur place, en cas de forte fièvre, toux et/ou de difficultés respiratoires, il convient de consulter un médecin sans délai.
En cas de fièvre ou de symptômes respiratoires dans les jours qui suivent le retour en France, il convient de consulter un médecin ou d’appeler le centre 15 (téléphone: 15) en signalant ce voyage.

Vaccinations
Il est rappelé que certaines vaccinations sont obligatoires avant le départ pour le pèlerinage à la Mecque et à Médine.
Les autorités saoudiennes exigent dorénavant que les pèlerins soient vaccinés contre la méningite, au moins dix jours avant leur départ pour l’Arabie Saoudite.
Avant le départ pour le pèlerinage à la Mecque et Médine
Il est rappelé que certaines vaccinations sont obligatoires avant le départ pour le pèlerinage.
• Vaccination préventive contre la méningite à méningocoque A-C-W135-Y, obligatoire pour toute personne souhaitant se rendre au pèlerinage,
• Vaccination préventive de la Fièvre jaune, obligatoire pour tout voyageur en provenance de Guyane ou d’une région en zone d’endémie,
• Vaccination préventive contre la grippe saisonnière, particulièrement recommandée chez les voyageurs atteints de maladies chroniques.
Ces vaccinations sont effectuées au cours d’une consultation médicale avec votre médecin traitant ou un médecin de centre de vaccinations internationales. Cette consultation vous permettra d’aborder avec le médecin les questions que vous vous posez et d’envisager les mesures sanitaires de précaution les plus adaptées à votre état de santé.
• La mise à jour de la vaccination diphtérie-tétanos-poliomyélite est recommandée.
• La vaccination anti-méningococcique W135 (obligatoire pour les personnes désireuses de se rendre au pèlerinage de la Mecque)
• Autres vaccinations pouvant être conseillées (selon conditions d’hygiène et durée du séjour): fièvre typhoïde, hépatites virales A et B. Demandez conseil à votre médecin ou à un centre de vaccinations internationales.

Conseils
Consultez votre médecin (éventuellement votre dentiste) et souscrivez à une compagnie d’assistance couvrant les frais médicaux et le rapatriement sanitaire.
L’Arabie Saoudite dispose d’excellentes structures médicales.
La délivrance et le renouvellement de la carte de séjour (« iqama ») sont conditionnés au résultat négatif d’un test VIH imposé par les autorités.
Prévention des maladies transmises par les piqûres d’insectes

Paludisme
Le risque de paludisme existe dans l’ouest et dans certaines régions du sud de l’Arabie Saoudite. Cette maladie parasitaire transmise par les piqûres de moustiques impose le recours à des mesures de protection individuelle (sprays, crèmes, diffuseurs électriques, moustiquaires…). A ces mesures, doit s’ajouter un traitement médicamenteux adapté à chaque individu : il convient de s’adresser à votre médecin habituel ou à un centre de conseils aux voyageurs. Classification : zone 3. Durant votre séjour, et durant les deux mois qui suivent votre retour, en cas de fièvre, un avis médical doit être pris rapidement, pour mettre en oeuvre dès que possible un traitement anti-paludique éventuel.

Dengue
Un nombre élevé de cas de dengue est signalé dans la région de Djeddah, près de la Mecque. Cette maladie virale exclusivement transmise par des moustiques se traduit dans la majeure partie des cas par un syndrome grippal, plus rarement par des formes graves. La prise d’aspirine est déconseillée. En l’absence de vaccin contre cette infection, il est fortement recommandé, notamment aux personnes qui se rendent au pèlerinage à La Mecque, d’utiliser des répulsifs cutanés (sprays anti-moustiques), de porter des vêtements longs imprégnés de répulsifs et d’utiliser des moustiquaires. Veillez à consulter un médecin en cas de fièvre.

Epidémie de grippe aviaire 
L’Arabie Saoudite fait partie des pays touchés par l’épizootie de grippe aviaire. Des cas de H5N1 ont été découverts sur des oiseaux d’élevage dans la région de Dammam (province orientale). Les autorités saoudiennes ont mis en place un numéro d’appel d’urgence (01 403 01 11). La Direction Générale de la Santé recommande aux voyageurs d’éviter tout contact avec les volailles et les oiseaux, c’est-à-dire de ne pas se rendre dans des élevages ni sur les marchés aux volatiles. Les recommandations générales d’hygiène lors des voyages dans les pays en développement, qui visent à se protéger des infections microbiennes, sont préconisées.

Hygiène alimentaire
Il est conseillé de ne pas boire l’eau du robinet : préférez les eaux en bouteilles capsulées. Evitez l’ingestion de glaçons, de jus de fruits frais, de légumes crus et de fruits non pelés. Evitez la consommation d’aliments (poisson, viande, volaille, lait) insuffisamment cuits. Veillez à un lavage régulier et soigneux des mains avant chaque repas.
Quelques règles simples
Evitez de marcher pieds nus sur le sable et les sols humides. Ne caressez pas les animaux que vous rencontrez. Veillez à votre sécurité routière (port de la ceinture de sécurité en automobile ou du casque en moto). Emportez dans vos bagages les médicaments dont vous pourriez avoir besoin.

 

Bahrein

Coronavirus
Un premier cas d’infection respiratoire aiguë lié au nouveau coronavirus (NCoV) a été signalé en France le 7 mai 2013 aux autorités sanitaires. Le patient concerné avait contracté le virus lors d’un voyage à l’étranger.
Les zones géographiques identifiées à risque ou potentiellement à risque incluent, à présent, la Jordanie, l’Arabie Saoudite, le Qatar, les Emirats arabes unis, Bahreïn, l’Iraq, l’Iran, Israël, le Koweït, le Liban, Oman, les Territoires palestiniens, la Syrie et le Yémen.
Des investigations sont toujours en cours par les autorités sanitaires locales en lien avec l’Organisation mondiale de la Santé (OMS). A ce stade, l’OMS considère le risque de transmission interhumaine avéré mais limité. La source de transmission de ce nouveau Coronavirus est toujours à l’étude. Une surveillance particulière a été mise en place en France.
A ce jour, aucune mesure de restriction des voyages en direction ou en provenance de ces pays en raison du coronavirus n’est justifiée.
Les coronavirus sont une vaste famille de virus susceptibles de provoquer un large éventail de maladies chez l’homme, qui vont du rhume banal jusqu’à une atteinte respiratoire sévère. La présentation la plus fréquente associe de la fièvre et une infection pulmonaire.
Les mesures d’hygiène classiques sont recommandées pour limiter les risques de transmission de ce virus, en particulier le lavage régulier des mains à l’eau et au savon ou avec une solution hydro-alcoolique.
Eviter tout contact avec les animaux.
Sur place, en cas de forte fièvre et de difficultés respiratoires, il convient de consulter un médecin sans délai.
En cas de fièvre ou de symptômes respiratoires dans les jours qui suivent le retour en France, il convient de consulter un médecin ou d’appeler le centre 15 (téléphone: 15) en signalant ce voyage.

Conseils
• Il est recommandé de consulter son médecin traitant avant le départ et contracter une assurance de rapatriement sanitaire.
• Les infrastructures sanitaires sont satisfaisantes, mais les frais relatifs aux soins doivent être réglés immédiatement.

Vaccinations
Si aucune vaccination spécifique n’est requise pour entrer dans le pays, il est recommandé d’être à jour de ses vaccinations contre la diphtérie, le tétanos et la poliomyélite (+/- la coqueluche). La vaccination contre l’hépatite A et B, ainsi que la vaccination contre la typhoïde peuvent être conseillées.

Hygiène alimentaire
Il est préférable de ne pas boire l’eau du robinet : consommer de l’eau en bouteilles capsulées. Évitez la consommation d’aliments (poisson, viande) insuffisamment cuits. Veillez à un lavage régulier et soigneux des mains avant chaque repas.

Quelques règles simples
• Évitez de marcher pieds nus sur le sable et les sols humides.
• Veillez à votre sécurité routière (port de la ceinture de sécurité en automobile ou du casque en moto).
• Emportez dans vos bagages les médicaments dont vous pourriez avoir besoin.

 

Egypte

Conseils
Consultez votre médecin et souscrivez à une compagnie d’assurance couvrant les frais médicaux et le rapatriement sanitaire. Veillez à ce que les prestations proposées par le voyagiste comprennent bien une telle assurance. Durant votre séjour, veillez à consulter un médecin en cas de fièvre, de syndrome grippal ou de troubles digestifs sévères.

Autres recommandations
• L’attention du voyageur est appelée sur la pollution atmosphérique particulièrement élevée au Caire. Il est recommandé aux personnes présentant un état de santé déficient (allergies, asthme, difficultés respiratoires…) de ne pas y séjourner longtemps.
• Certaines maladies, notamment virales, sont transmises par des piqûres d’insectes. Il est recommandé à cet effet d’utiliser des répulsifs (sprays anti-moustiques) et de porter des vêtements longs couvrants.

Vaccinations
La mise à jour de la vaccination dipthérie-tétanos-polio (+/- coqueluche) est nécessaire. Il est par ailleurs recommandé d’effectuer les vaccins contre l’hépatite A, l’hépatite B et la fièvre typhoïde.

Hygiène alimentaire
• il est déconseillé de boire l’eau du robinet. Préférez les eaux en bouteilles capsulées.
• évitez l’ingestion de glaçons, de jus de fruits frais, de légumes crus et de fruits non pelés.
• évitez la consommation d’aliments insuffisamment cuits (poisson, viande, volaille, lait).
• veillez à un lavage soigneux des mains avant chaque repas.

VIH Sida
• Prévalence non négligeable du virus. Les mesures de prévention sont indispensables.

Quelques rappels
• ne caressez pas les animaux que vous rencontrez ;
• veillez à votre sécurité routière (port de la ceinture de sécurité en automobile ou du casque en moto) ;
• emportez dans vos bagages les médicaments dont vous pourriez avoir besoin pendant la durée de votre séjour.

 

Emirats arabes unis

Coronavirus
Un premier cas d’infection respiratoire aiguë lié au nouveau coronavirus (NCoV) a été signalé en France le 7 mai 2013 aux autorités sanitaires. Le patient concerné avait contracté le virus lors d’un voyage à l’étranger.
Les Emirats arabes unis font partie des zones géographiques identifiées comme exposées à l’infection respiratoire aigüe liée au nouveau coronavirus (NCoV). A ce jour, aucune mesure de restriction des voyages en direction ou en provenance de ces pays en raison du coronavirus n’est justifiée (voir rubrique santé).
régions du Kurdistan, sous peine de vous placer en situation irrégulière et donc dans l’illégalité.
Un premier cas d’infection respiratoire aiguë lié au nouveau coronavirus (NCoV) a été signalé en France le 7 mai 2013 aux autorités sanitaires. Le patient concerné avait contracté le virus lors d’un voyage à l’étranger.
Les zones géographiques identifiées à risque incluent, à présent, la Jordanie, l’Arabie Saoudite, le Qatar, les Emirats arabes unis, Bahreïn, l’Iraq, l’Iran, Israël, le Koweït, le Liban, Oman, les Territoires palestiniens, la Syrie et le Yémen.
Des investigations sont toujours en cours par les autorités sanitaires locales en lien avec l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS). A ce stade, l’OMS considère le risque de transmission interhumaine avéré mais limité. La source de transmission de ce nouveau Coronavirus est toujours à l’étude.
Une surveillance particulière a été mise en place en France.
A ce jour, aucune mesure de restriction des voyages en direction ou en provenance de ces pays en raison du coronavirus n’est justifiée.
Les coronavirus sont une vaste famille de virus susceptibles de provoquer un large éventail de maladies chez l’homme, qui vont du rhume banal jusqu’à une atteinte respiratoire sévère. La présentation la plus fréquente associe de la fièvre et une infection pulmonaire.
Les mesures d’hygiène classiques sont recommandées pour limiter les risques de transmission de ce virus, en particulier le lavage régulier des mains à l’eau et au savon ou avec une solution hydro-alcoolique.
Eviter tout contact avec les animaux.
Il est fortement recommandé aux personnes âgées fragiles, aux personnes atteintes d’une pathologie chronique évolutive, entrainant notamment une baisse de l’immunité (diminution des défenses contre les infections) aux enfants et aux femmes enceintes de consulter leur médecin traitant avant d’envisager le voyage vers la Jordanie, l’Arabie Saoudite, les Emirats Arabes Unis, Oman et le Yémen.
Sur place, en cas de forte fièvre et de difficultés respiratoires, il convient de consulter un médecin sans délai.
En cas de fièvre ou de symptômes respiratoires dans les jours qui suivent le retour en France, il convient de consulter un médecin ou d’appeler le centre 15 (téléphone: 15) en signalant ce voyage.

Informations générales
Le système hospitalier aux Émirats Arabes Unis est moderne. Des médecins français ou francophones exercent dans de nombreux centres médicaux ou hospitaliers dont les coordonnées peuvent être fournies, en cas de besoin, par l’ambassade de France à Abou Dabi.

VIH- Sida
Il n’y a pas de test sérologique pour les touristes. En revanche, l’obtention du visa de résidence est subordonnée à la présentation d’une attestation de non-séropositivité.
Les autorités locales refusent la délivrance d’un visa de résidence aux personnes séropositives (au VIH), atteintes de la tuberculose ou de l’hépatite B et procèdent aussitôt à l’expulsion des personnes dont le test sérologique se révèle positif.

Paludisme
Le paludisme est pour ainsi dire inexistant aux Émirats Arabes Unis, à l’exception de quelques oasis à eaux stagnantes. La prophylaxie n’est pas nécessaire chez les expatriés.

Vaccinations
Si aucune vaccination spécifique n’est requise pour entrer dans le pays, il est recommandé d’être à jour de ses vaccinations contre la diphtérie le tétanos et la poliomyélite (+/ – la coqueluche). La vaccination contre l’hépatite A et B, ainsi que la vaccination contre la typhoïde peuvent être conseillées.

Hygiène alimentaire
Il est préférable de ne pas boire l’eau du robinet : consommer de l’eau en bouteilles capsulées. Évitez la consommation d’aliments (poisson, viande) insuffisamment cuits. Veillez à un lavage régulier et soigneux des mains avant chaque repas.

Quelques règles simples
• Évitez de marcher pieds nus sur le sable et les sols humides.
• Veillez à votre sécurité routière (port de la ceinture de sécurité en automobile ou du casque en moto).
• Emportez dans vos bagages les médicaments dont vous pourriez avoir besoin.
Il est conseillé de contracter une assurance de rapatriement sanitaire.

 

Irak

Coronavirus
Un premier cas d’infection respiratoire aiguë lié au nouveau coronavirus (NCoV) a été signalé en France le 7 mai 2013 aux autorités sanitaires. Le patient concerné avait contracté le virus lors d’un voyage à l’étranger.
Les zones géographiques identifiées à risque incluent, à présent, la Jordanie, l’Arabie Saoudite, le Qatar, les Emirats arabes unis, Bahreïn, l’Iraq, l’Iran, Israël, le Koweït, le Liban, Oman, les Territoires palestiniens, la Syrie et le Yémen.
Des investigations sont toujours en cours par les autorités sanitaires locales en lien avec l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS). A ce stade, l’OMS considère le risque de transmission interhumaine avéré mais limité. La source de transmission de ce nouveau Coronavirus est toujours à l’étude. Une surveillance particulière a été mise en place en France.
A ce jour, aucune mesure de restriction des voyages en direction ou en provenance de ces pays en raison du coronavirus n’est justifiée.
Les coronavirus sont une vaste famille de virus susceptibles de provoquer un large éventail de maladies chez l’homme, qui vont du rhume banal jusqu’à une atteinte respiratoire sévère. La présentation la plus fréquente associe de la fièvre et une infection pulmonaire.
Les mesures d’hygiène classiques sont recommandées pour limiter les risques de transmission de ce virus, en particulier le lavage régulier des mains à l’eau et au savon ou avec une solution hydro-alcoolique.
Eviter tout contact avec les animaux.
Sur place, en cas de forte fièvre et de difficultés respiratoires, il convient de consulter un médecin sans délai.
En cas de fièvre ou de symptômes respiratoires dans les jours qui suivent le retour en France, il convient de consulter un médecin ou d’appeler le centre 15 (téléphone: 15) en signalant ce voyage.

Infrastructures médicales
En matière hospitalière, il n’existe aucun hôpital réellement fiable pour traiter les urgences et les grosses chirurgies. En cas d’évacuation sanitaire par voie aérienne à destination de l’étranger, les demandes d’autorisation de survol des avions médicalisés peuvent demander jusqu’à quarante-huit heures.
A la connaissance de l’Ambassade de France, aucune évacuation sanitaire par voie aérienne ne se fait depuis la province.
Avant le départ, il est recommandé de consulter votre médecin et votre dentiste et de souscrire une police d’assurance couvrant les frais médicaux et de rapatriement sanitaire.

Prévention des maladies transmises par les insectes
Certaines maladies (virales ou parasitaires) pouvant être transmises par les piqûres d’insectes, il est recommandé d’utiliser des répulsifs (sprays anti-moustiques), et de porter des vêtements longs (couvrants), notamment dans la zone des marais (sud du pays).

Epidémie de grippe aviaire
Des cas de transmission mortelle du virus à l’homme ont été confirmés par l’Organisation Mondiale de la Santé. La Direction Générale de la Santé recommande aux voyageurs d’éviter tout contact avec les volailles et les oiseaux, c’est-à-dire de ne pas se rendre dans des élevages ni sur les marchés aux volatiles. Les recommandations générales d’hygiène lors des voyages dans les pays en développement, qui visent à se protéger des infections microbiennes, sont préconisées.

Choléra
Le choléra est une infection digestive bactérienne qui se transmet par ingestion d’aliments mal cuits ou souillés et l’ingestion d’eau contaminée. Cette maladie, dite « des mains sales », se traduit par des troubles digestifs (diarrhée aqueuse profuse, crampes abdominales) et parfois de la fièvre.
Afin de réduire les risques de contamination, il est recommandé de :
• se laver les mains le plus souvent possible et a minima avant les repas et avant toute manipulation d’aliments,
• veiller à la qualité des aliments et à leur bonne cuisson,
• veiller à ne consommer que de l’eau embouteillée,
• veiller à ne pas consommer de glace, glaçon, lait non pasteurisé ou non bouilli,
• peler les fruits ou légumes,
• éviter les crudités et les produits de la mer.
D’une manière plus générale :
• ne caressez pas les animaux que vous rencontrez,
• emportez dans vos bagages les médicaments dont vous pourriez avoir besoin.

Vaccinations
• La mise à jour de la vaccination diphtérie-tétanos-poliomyélite est recommandée.
• Autres vaccinations conseillées: fièvre typhoïde, hépatites virales A et B.

 

Iran

Informations générales
Sous réserve des indications données ci-après, l’état sanitaire du pays est satisfaisant.
Le corps médical est de bonne qualité.
L’attention des voyageurs est toutefois appelée sur les pénuries de médicaments, liées aux difficultés d’approvisionnement des hôpitaux et des pharmacies en produits importés. Par ailleurs, des cas de contrefaçon de médicaments ont été signalés (notamment de contraceptifs).

Coronavirus
Un premier cas d’infection respiratoire aiguë lié au nouveau coronavirus (NCoV) a été signalé en France le 7 mai 2013 aux autorités sanitaires. Le patient concerné avait contracté le virus lors d’un voyage à l’étranger.
Les zones géographiques identifiées à risque incluent, à présent, la Jordanie, l’Arabie Saoudite, le Qatar, les Emirats arabes unis, Bahreïn, l’Iraq, l’Iran, Israël, le Koweït, le Liban, Oman, les Territoires palestiniens, la Syrie et le Yémen.
Des investigations sont toujours en cours par les autorités sanitaires locales en lien avec l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS). A ce stade, l’OMS considère le risque de transmission interhumaine avéré mais limité. La source de transmission de ce nouveau Coronavirus est toujours à l’étude. Une surveillance particulière a été mise en place en France.
A ce jour, aucune mesure de restriction des voyages en direction ou en provenance de ces pays en raison du coronavirus n’est justifiée.
Les coronavirus sont une vaste famille de virus susceptibles de provoquer un large éventail de maladies chez l’homme, qui vont du rhume banal jusqu’à une atteinte respiratoire sévère. La présentation la plus fréquente associe de la fièvre et une infection pulmonaire.
Les mesures d’hygiène classiques sont recommandées pour limiter les risques de transmission de ce virus, en particulier le lavage régulier des mains à l’eau et au savon ou avec une solution hydro-alcoolique.
Éviter tout contact avec les animaux.
Sur place, en cas de forte fièvre et de difficultés respiratoires, il convient de consulter un médecin sans délai.
En cas de fièvre ou de symptômes respiratoires dans les jours qui suivent le retour en France, il convient de consulter un médecin ou d’appeler le centre 15 (téléphone: 15) en signalant ce voyage.

Épidémie de grippe aviaire
La Direction Générale de la Santé recommande aux voyageurs d’éviter tout contact avec les volailles et les oiseaux, c’est-à-dire de ne pas se rendre dans des élevages ni sur les marchés aux volatiles.
Le virus se transmet par voie aérienne (voie respiratoire) soit par contact direct, notamment avec les sécrétions respiratoires et les matières fécales des animaux malades, soit de façon indirecte par l’exposition à des matières contaminées (par l’intermédiaire de la nourriture, de l’eau, du matériel et des mains ou vêtements souillés). Les espaces confinés favorisent la transmission du virus.
En Iran les oiseaux migrateurs dans les régions bordant la mer Caspienne sont la principale source de transmission du virus de la grippe aviaire.

Choléra
Le choléra donne lieu à des poussées estivales. Elles touchent plus particulièrement les régions de Téhéran, Qom, Ispahan et du Sistan-Balouchistan.
Leishmanose
L’Iran connaît encore, à l’état endémique dans le sud du pays, des cas de leishmanose, infection parasitaire transmise par la mouche de sable. Le plus souvent il s’agit de la forme cutanée, moins grave, mais il semble qu’elle soit parfois mal diagnostiquée, et la ville touristique d’Ispahan est assez touchée.

Urgences
En cas de problème sérieux, contacter l’Ambassade de France qui alertera le médecin ou l’établissement hospitalier approprié. La police transporte parfois les blessés pour les premiers soins.

 

Israël

Coronavirus
Un premier cas d’infection respiratoire aiguë lié au nouveau coronavirus (NCoV) a été signalé en France le 7 mai 2013 aux autorités sanitaires. Le patient concerné avait contracté le virus lors d’un voyage à l’étranger.
Les zones géographiques identifiées à risque incluent, à présent, la Jordanie, l’Arabie Saoudite, le Qatar, les Emirats arabes unis, Bahreïn, l’Iraq, l’Iran, Israël, le Koweït, le Liban, Oman, les Territoires palestiniens, la Syrie et le Yémen.
Des investigations sont toujours en cours par les autorités sanitaires locales en lien avec l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS). A ce stade, l’OMS considère le risque de transmission interhumaine avéré mais limité. La source de transmission de ce nouveau Coronavirus est toujours à l’étude. Une surveillance particulière a été mise en place en France.
A ce jour, aucune mesure de restriction des voyages en direction ou en provenance de ces pays en raison du coronavirus n’est justifiée.
Les coronavirus sont une vaste famille de virus susceptibles de provoquer un large éventail de maladies chez l’homme, qui vont du rhume banal jusqu’à une atteinte respiratoire sévère. La présentation la plus fréquente associe de la fièvre et une infection pulmonaire.
Les mesures d’hygiène classiques sont recommandées pour limiter les risques de transmission de ce virus, en particulier le lavage régulier des mains à l’eau et au savon ou avec une solution hydro-alcoolique.
Eviter tout contact avec les animaux.
Sur place, en cas de forte fièvre et de difficultés respiratoires, il convient de consulter un médecin sans délai.
En cas de fièvre ou de symptômes respiratoires dans les jours qui suivent le retour en France, il convient de consulter un médecin ou d’appeler le centre 15 (téléphone: 15) en signalant ce voyage.

Fièvre du Nil
La « fièvre du Nil » peut toucher Israël. Cette maladie se manifeste par des symptômes grippaux ou des méningites pouvant même entraîner des décès chez des personnes vulnérables (personnes âgées, atteintes du sida ou enfants en bas âge). Elle est transmise par les moustiques. Il est donc recommandé aux voyageurs de prévoir des produits anti-moustiques efficaces.
En cas d’accident dans les Territoires palestiniens, il est conseillé de téléphoner au numéro d’urgence du Croissant rouge palestinien.
Consulter le médecin traitant avant le départ et contracter une assurance de rapatriement sanitaire.

Jordanie

Recrudescence de poliomyélite, rougeole et rubéole
Suite à une résurgence régionale de cas de poliomyélite, de rougeole et de rubéole, il est recommandé de vérifier que les vaccinations contre ces types d’affections sont à jour avant tout voyage vers la Jordanie et sa région.

Coronavirus
Un premier cas d’infection respiratoire aiguë lié au nouveau coronavirus (NCoV) a été signalé en France le 7 mai 2013 aux autorités sanitaires. Le patient concerné avait contracté le virus lors d’un voyage à l’étranger.
La Jordanie fait partie des zones géographiques identifiées comme exposées à l’infection respiratoire aigüe lié au nouveau coronavirus (NCoV). A ce jour, aucune mesure de restriction des voyages en direction ou en provenance de ce pays en raison du coronavirus n’est justifiée (voir rubrique santé).
Un premier cas d’infection respiratoire aiguë lié au nouveau coronavirus (NCoV) a été signalé en France le 7 mai 2013 aux autorités sanitaires. Le patient concerné avait contracté le virus lors d’un voyage à l’étranger.
Les zones géographiques identifiées à risque incluent, à présent, la Jordanie, l’Arabie Saoudite, le Qatar, les Emirats arabes unis, Bahreïn, l’Iraq, l’Iran, Israël, le Koweït, le Liban, Oman, les Territoires palestiniens, la Syrie et le Yémen.
Des investigations sont toujours en cours par les autorités sanitaires locales en lien avec l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS). A ce stade, l’OMS considère le risque de transmission interhumaine avéré mais limité. Une surveillance particulière a été mise en place en France.
A ce jour, aucune mesure de restriction des voyages en direction ou en provenance de ces pays en raison du coronavirus n’est justifiée.
La source de transmission de ce nouveau Coronavirus est toujours à l’étude.
Les coronavirus sont une vaste famille de virus susceptibles de provoquer un large éventail de maladies chez l’homme, qui vont du rhume banal jusqu’à une atteinte respiratoire sévère. La présentation la plus fréquente associe de la fièvre et une infection pulmonaire.
Les mesures d’hygiène classiques sont recommandées pour limiter les risques de transmission de ce virus, en particulier le lavage régulier des mains à l’eau et au savon ou avec une solution hydro-alcoolique.
Eviter tout contact avec les animaux.
Il est fortement recommandé aux personnes âgées fragiles, aux personnes atteintes d’une pathologie chronique évolutive, entrainant notamment une baisse de l’immunité (diminution des défenses contre les infections) aux enfants et aux femmes enceintes de consulter leur médecin traitant avant d’envisager le voyage vers la Jordanie, l’Arabie Saoudite, les Emirats Arabes Unis, Oman et le Yémen.
Sur place, en cas de forte fièvre et de difficultés respiratoires, il convient de consulter un médecin sans délai.
En cas de fièvre ou de symptômes respiratoires dans les jours qui suivent le retour en France, il convient de consulter un médecin ou d’appeler le centre 15 (téléphone: 15) en signalant ce voyage.

Situation épidémiologique
Dans l’ensemble, les conditions sanitaires en Jordanie sont bonnes. Cependant, on constate aujourd’hui une réapparition de cas de poliomyélite, de rougeole, de rubéole et de tuberculose comme conséquence de la détérioration de la situation sanitaire en Syrie. Il est recommandé de vérifier que les vaccinations contre ces types d’affections sont à jour avant tout voyage vers la Jordanie et sa région.

Grippe aviaire
La Jordanie fait partie des pays qui ont été touchés par l’épizootie de grippe aviaire. L’OMS considère cependant que le pays est à nouveau indemne de la maladie. La Direction Générale de la Santé recommande aux voyageurs d’éviter tout contact avec les volailles et les oiseaux, c’est-à-dire de ne pas se rendre dans des élevages ni sur les marchés aux volatiles.

Informations générales
Les recommandations générales d’hygiène lors des voyages dans les pays en développement, qui visent à se protéger des infections microbiennes, sont préconisées :
• Eviter de consommer des produits alimentaires crus ou peu cuits, en particulier les viandes et les œufs.
• Se laver régulièrement les mains à l’eau et au savon ou un soluté hydro-alcoolique.
Le virus se transmet soit par voie aérienne (voie respiratoire) soit par contact direct, notamment avec les sécrétions respiratoires et les matières fécales des animaux malades, soit de façon indirecte par l’exposition à des matières contaminées (par l’intermédiaire de la nourriture, de l’eau, du matériel et des mains ou des vêtements souillés). Les espaces confinés favorisent la transmission du virus.
• Eviter de boire de l’eau du robinet, de manger des salades et des glaces (sauf dans les restaurants de bonne catégorie).

VIH -Sida
Les autorités locales n’exigent pas de test VIH à l’entrée du territoire pour les touristes. En revanche, plusieurs dépistages sont obligatoires (dont le VIH), pour toute prolongation du séjour au-delà de trois mois. Les personnes alors séropositives sont expulsées.

Informations générales
Il est très fortement recommandé de contracter, avant son voyage, une assurance couvrant les frais médicaux et de rapatriement sanitaire, ceux-ci pouvant s’avérer très élevés en Jordanie.

 

Koweït

Coronavirus
Un premier cas d’infection respiratoire aiguë lié au nouveau coronavirus (NCoV) a été signalé en France le 7 mai 2013 aux autorités sanitaires. Le patient concerné avait contracté le virus lors d’un voyage à l’étranger.
Les zones géographiques identifiées à risque incluent, à présent, la Jordanie, l’Arabie Saoudite, le Qatar, les Emirats arabes unis, Bahreïn, l’Iraq, l’Iran, Israël, le Koweït, le Liban, Oman, les Territoires palestiniens, la Syrie et le Yémen.
Des investigations sont toujours en cours par les autorités sanitaires locales en lien avec l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS). A ce stade, l’OMS considère le risque de transmission interhumaine avéré mais limité. La source de transmission de ce nouveau Coronavirus est toujours à l’étude. Une surveillance particulière a été mise en place en France.
A ce jour, aucune mesure de restriction des voyages en direction ou en provenance de ces pays en raison du coronavirus n’est justifiée.
Les coronavirus sont une vaste famille de virus susceptibles de provoquer un large éventail de maladies chez l’homme, qui vont du rhume banal jusqu’à une atteinte respiratoire sévère. La présentation la plus fréquente associe de la fièvre et une infection pulmonaire.
Les mesures d’hygiène classiques sont recommandées pour limiter les risques de transmission de ce virus, en particulier le lavage régulier des mains à l’eau et au savon ou avec une solution hydro-alcoolique.
Eviter tout contact avec les animaux.
Sur place, en cas de forte fièvre et de difficultés respiratoires, il convient de consulter un médecin sans délai.
En cas de fièvre ou de symptômes respiratoires dans les jours qui suivent le retour en France, il convient de consulter un médecin ou d’appeler le centre 15 (téléphone: 15) en signalant ce voyage.

Informations générales
Aucun autre risque sanitaire particulier n’est à signaler. Les voyageurs en provenance des pays touchés par la fièvre jaune doivent être munis d’un certificat de vaccination contre cette maladie. Aucun contrôle particulier ou examen n’est requis pour un court séjour. Il convient toutefois, comme pour tout déplacement à l’étranger, de contracter une assurance de rapatriement sanitaire.

 

Liban

Coronavirus
Un premier cas d’infection respiratoire aiguë lié au nouveau coronavirus (NCoV) a été signalé en France le 7 mai 2013 aux autorités sanitaires. Le patient concerné avait contracté le virus lors d’un voyage à l’étranger.
Les zones géographiques identifiées à risque incluent, à présent, la Jordanie, l’Arabie Saoudite, le Qatar, les Emirats arabes unis, Bahreïn, l’Iraq, l’Iran, Israël, le Koweït, le Liban, Oman, les Territoires palestiniens, la Syrie et le Yémen.
Des investigations sont toujours en cours par les autorités sanitaires locales en lien avec l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS). A ce stade, l’OMS considère le risque de transmission interhumaine avéré mais limité. La source de transmission de ce nouveau Coronavirus est toujours à l’étude. Une surveillance particulière a été mise en place en France.
A ce jour, aucune mesure de restriction des voyages en direction ou en provenance de ces pays en raison du coronavirus n’est justifiée.
Les coronavirus sont une vaste famille de virus susceptibles de provoquer un large éventail de maladies chez l’homme, qui vont du rhume banal jusqu’à une atteinte respiratoire sévère. La présentation la plus fréquente associe de la fièvre et une infection pulmonaire.
Les mesures d’hygiène classiques sont recommandées pour limiter les risques de transmission de ce virus, en particulier le lavage régulier des mains à l’eau et au savon ou avec une solution hydro-alcoolique.
Eviter tout contact avec les animaux.
Sur place, en cas de forte fièvre et de difficultés respiratoires, il convient de consulter un médecin sans délai.
En cas de fièvre ou de symptômes respiratoires dans les jours qui suivent le retour en France, il convient de consulter un médecin ou d’appeler le SAMU (téléphone : 15) en signalant ce voyage.

Recommandations générales
Les structures de soins au Liban vérifient systématiquement la solvabilité de leurs patients avant d’entreprendre tout soin. Il est donc fortement recommandé de contracter une assurance pour soins médicaux et pour rapatriement sanitaire avant le départ.

Grippe A/H1N1 :
Comme dans la plupart des pays, la grippe A/H1N1 est présente au Liban.

Informations générales
La consommation d’eau de ville n’est pas conseillée (utiliser de l’eau minérale).

 

Lybie

Informations générales
Les récents événements ont un impact sur les structures sanitaires libyennes dont la qualité est plus que médiocre. Le pays souffre, en outre, d’un déficit de personnel médical. Il est déconseillé de bénéficier de la moindre intervention chirurgicale en Libye, la sécurité transfusionnelle n’y étant pas garantie.

Vaccinations
Outre les vaccinations usuelles, il est préférable de mettre à jour les vaccinations suivantes : diphtérie, tétanos, poliomyélite. De même les vaccinations hépatite A, hépatite B et typhoïde pourront vous être conseillées par votre médecin traitant.

Hépatites alimentaires
Des épidémies d’hépatite « A » pouvant survenir localement, il est recommandé aux voyageurs de ne boire que des boissons vendues en bouteilles capsulées.

Maladies transmises par les insectes
Certaines maladies bactériennes pouvant être transmises par les piqûres d’insectes (par exemple des puces), le port de vêtements couvrant les membres (les jambes notamment) est recommandé.

Animaux venimeux
Certaines espèces venimeuses (serpents, scorpions) peuvent être présentes dans les régions désertiques.

Quelques règles simples :
• Ne jamais consommer de médicaments achetés dans la rue.
• Emportez dans vos bagages les médicaments dont vous pourriez avoir besoin.

 

Maroc

Recommandations générales
• Il est recommandé de souscrire une assurance rapatriement en cas d’accident ou de décès.
• Il convient de vérifier l’étendue et la validité au Maroc de la couverture médicale dont vous disposez. Les établissements hospitaliers peuvent notamment réclamer le paiement intégral des frais médicaux avant la sortie des patients sous réserve de poursuites judiciaires.
• Consultez votre médecin traitant avant le départ.

Vaccinations
Aucune vaccination n’est obligatoire, mais il est recommandé de se prémunir contre les hépatites A et B, la typhoïde .

Eau
La distribution d’eau potable est assurée dans toutes les grandes villes et dans certains villages, mais il est recommandé:
• de boire de l’eau minérale,
• d’éviter les aliments crus,
• de laver soigneusement fruits et légumes,
• d’éviter de se baigner dans les oueds et les barrages. Selon une étude récente, un quart des plages du littoral marocain n’est pas jugé salubre.

Sida
Le sida, quoique moins répandu que dans d’autres pays du continent, est présent, notamment dans les grandes villes et cités touristiques. Son évolution est inquiétante surtout dans la population féminine. Il existerait au Maroc entre 16 000 et 20 000 personnes infectées par le VIH.

Paludisme
Le pays connaît des cas sporadiques de transmission de paludisme : il est possible de ne pas prendre de traitement préventif, mais il est nécessaire de consulter un médecin en cas de fièvre.

 

Oman

Informations générales
Le réseau de santé publique se développe progressivement. Il existe désormais un hôpital public par sous-préfecture (wilaya).
De nombreuses pharmacies et cliniques privées de quartier répondent aux besoins de santé quotidiens. Le niveau du personnel et des équipements hospitaliers est supérieur à Mascate que dans le reste du pays.

Coronavirus
Un premier cas d’infection respiratoire aiguë lié au nouveau coronavirus (NCoV) a été signalé en France le 7 mai 2013 aux autorités sanitaires. Le patient concerné avait contracté le virus lors d’un voyage à l’étranger.
Les zones géographiques identifiées à risque incluent, à présent, la Jordanie, l’Arabie Saoudite, le Qatar, les Emirats arabes unis, Bahreïn, l’Iraq, l’Iran, Israël, le Koweït, le Liban, Oman, les Territoires palestiniens, la Syrie et le Yémen.
Des investigations sont toujours en cours par les autorités sanitaires locales en lien avec l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS). A ce stade, l’OMS considère le risque de transmission interhumaine avéré mais limité. La source de transmission de ce nouveau Coronavirus est toujours à l’étude. Une surveillance particulière a été mise en place en France.
A ce jour, aucune mesure de restriction des voyages en direction ou en provenance de ces pays en raison du coronavirus n’est justifiée.
Les coronavirus sont une vaste famille de virus susceptibles de provoquer un large éventail de maladies chez l’homme, qui vont du rhume banal jusqu’à une atteinte respiratoire sévère. La présentation la plus fréquente associe de la fièvre et une infection pulmonaire.
Les mesures d’hygiène classiques sont recommandées pour limiter les risques de transmission de ce virus, en particulier le lavage régulier des mains à l’eau et au savon ou avec une solution hydro-alcoolique.
Eviter tout contact avec les animaux.
Il est fortement recommandé aux personnes âgées fragiles, aux personnes atteintes d’une pathologie chronique évolutive, entrainant notamment une baisse de l’immunité (diminution des défenses contre les infections) aux enfants et aux femmes enceintes de consulter leur médecin traitant avant d’envisager le voyage vers la Jordanie, l’Arabie Saoudite, les Emirats Arabes Unis, Oman et le Yémen.
Sur place, en cas de forte fièvre et de difficultés respiratoires, il convient de consulter un médecin sans délai.
En cas de fièvre ou de symptômes respiratoires dans les jours qui suivent le retour en France, il convient de consulter un médecin ou d’appeler le SAMU (téléphone : 15) en signalant ce voyage.

Médicaments
Les personnes qui voyagent avec des médicaments doivent être informées que certains d’entre eux ne sont pas admis sur le territoire omanais. Il convient de voyager avec une copie de l’ordonnance médicale éventuellement traduite en anglais. Il est par ailleurs recommandé de se renseigner en amont du voyage auprès du Ministère omanais de la santé.

Paludisme
Le pays connaît des cas sporadiques de transmission de paludisme : il est possible de ne pas prendre de traitement préventif, mais il est nécessaire de consulter un médecin en cas de fièvre.

Divers
La présence d’espèces venimeuses dans les wadis, en montagne et dans le désert (serpents, scorpions) de même qu’en mer (serpents, raies, méduses) cause régulièrement des accidents.
Il est donc impératif de prendre des mesures de précautions élémentaires (chaussures montantes pour les promenades, chaussures en plastique pour la baignade).
Il est en outre vivement conseillé de toujours avoir sur soi une pièce d’identité (ou une copie), de consulter son médecin traitant avant le départ et de contracter une assurance médicale couvrant les activités du voyage et prévoyant notamment le rapatriement.

 

Qatar

Coronavirus
Un premier cas d’infection respiratoire aiguë lié au nouveau coronavirus (NCoV) a été signalé en France le 7 mai 2013 aux autorités sanitaires. Le patient concerné avait contracté le virus lors d’un voyage à l’étranger.
Le Qatar fait partie des zones géographiques identifiées comme exposées à l’infection respiratoire aigüe liée au nouveau coronavirus (NCoV).

Informations générales
A ce jour, aucune mesure de restriction des voyages en direction ou en provenance de ces pays en raison du coronavirus n’est justifiée (voir rubrique santé).

 

Syrie

Informations générales
L’état sanitaire général de la Syrie est satisfaisant. La qualité des médecins, formés à l’étranger, est excellente mais l’infrastructure médicale est sous-équipée.

Vaccination
Aucune vaccination n’est obligatoire. Il est recommandé de se prémunir contre l’hépatite et d’être à jour des vaccinations habituelles en France.

Eau
Il faut préférer la consommation d’eau minérale en bouteille plutôt que l’eau du robinet.

Coronavirus
Un premier cas d’infection respiratoire aiguë lié au nouveau coronavirus (NCoV) a été signalé en France le 7 mai 2013 aux autorités sanitaires. Le patient concerné avait contracté le virus lors d’un voyage à l’étranger.
Les zones géographiques identifiées à risque incluent, à présent, la Jordanie, l’Arabie Saoudite, le Qatar, les Emirats arabes unis, Bahreïn, l’Iraq, l’Iran, Israël, le Koweït, le Liban, Oman, les Territoires palestiniens, la Syrie et le Yémen.
Des investigations sont toujours en cours par les autorités sanitaires locales en lien avec l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS). A ce stade, l’OMS considère le risque de transmission interhumaine avéré mais limité. La source de transmission de ce nouveau Coronavirus est toujours à l’étude. Une surveillance particulière a été mise en place en France.
A ce jour, aucune mesure de restriction des voyages en direction ou en provenance de ces pays en raison du coronavirus n’est justifiée.
Les coronavirus sont une vaste famille de virus susceptibles de provoquer un large éventail de maladies chez l’homme, qui vont du rhume banal jusqu’à une atteinte respiratoire sévère. La présentation la plus fréquente associe de la fièvre et une infection pulmonaire.
Les mesures d’hygiène classiques sont recommandées pour limiter les risques de transmission de ce virus, en particulier le lavage régulier des mains à l’eau et au savon ou avec une solution hydro-alcoolique.
Eviter tout contact avec les animaux.
Sur place, en cas de forte fièvre et de difficultés respiratoires, il convient de consulter un médecin sans délai.
En cas de fièvre ou de symptômes respiratoires dans les jours qui suivent le retour en France, il convient de consulter un médecin ou d’appeler le centre 15 (téléphone: 15) en signalant ce voyage.

Paludisme
Le pays connaît des cas sporadiques de transmission de paludisme : il est possible de ne pas prendre de traitement préventif, mais il est nécessaire de consulter un médecin en cas de fièvre.

Conseils
Il est fortement conseillé de souscrire avant le départ une assurance rapatriement sanitaire.

 

Tunisie

VIH-Sida
Aucune attestation de séropositivité ne conditionne l’accès au pays. Toutefois, les établissements hospitaliers amenés à soigner des porteurs étrangers du VIH-Sida. sont tenus de les signaler aux services de la santé et de la police.

Conseils
Avant le départ, consulter le médecin traitant et contracter une assurance de rapatriement sanitaire.

 

Yémen

Coronavirus
Un premier cas d’infection respiratoire aiguë lié au nouveau coronavirus (NCoV) a été signalé en France le 7 mai 2013 aux autorités sanitaires. Le patient concerné avait contracté le virus lors d’un voyage à l’étranger.
Les zones géographiques identifiées à risque incluent, à présent, la Jordanie, l’Arabie Saoudite, le Qatar, les Emirats arabes unis, Bahreïn, l’Iraq, l’Iran, Israël, le Koweït, le Liban, Oman, les Territoires palestiniens, la Syrie et le Yémen.
Des investigations sont toujours en cours par les autorités sanitaires locales en lien avec l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS). A ce stade, l’OMS considère le risque de transmission interhumaine avéré mais limité. La source de transmission de ce nouveau Coronavirus est toujours à l’étude. Une surveillance particulière a été mise en place en France.
A ce jour, aucune mesure de restriction des voyages en direction ou en provenance de ces pays en raison du coronavirus n’est justifiée.
Les coronavirus sont une vaste famille de virus susceptibles de provoquer un large éventail de maladies chez l’homme, qui vont du rhume banal jusqu’à une atteinte respiratoire sévère. La présentation la plus fréquente associe de la fièvre et une infection pulmonaire.
Les mesures d’hygiène classiques sont recommandées pour limiter les risques de transmission de ce virus, en particulier le lavage régulier des mains à l’eau et au savon ou avec une solution hydro-alcoolique.
Eviter tout contact avec les animaux.
Il est fortement recommandé aux personnes âgées fragiles, aux personnes atteintes d’une pathologie chronique évolutive, entrainant notamment une baisse de l’immunité (diminution des défenses contre les infections) aux enfants et aux femmes enceintes de consulter leur médecin traitant avant d’envisager le voyage vers la Jordanie, l’Arabie Saoudite, les Emirats Arabes Unis, Oman et le Yémen.
Sur place, en cas de forte fièvre et de difficultés respiratoires, il convient de consulter un médecin sans délai.
En cas de fièvre ou de symptômes respiratoires dans les jours qui suivent le retour en France, il convient de consulter un médecin ou d’appeler le centre 15 (téléphone: 15) en signalant ce voyage.

Poliomyélite
Compte tenu de l’épidémie de poliomyélite que connait actuellement le Yémen, il convient de vérifier, avant tout séjour dans le pays, que la vaccination antipoliomyélitique est à jour, notamment pour les enfants.

Paludisme
Maladie parasitaire transmise par les piqûres de moustiques qui impose le recours à des mesures de protection individuelle (sprays, crèmes, diffuseurs électriques, moustiquaires…) A ces mesures, doit s’ajouter un traitement médicamenteux adapté à chaque individu : il convient de s’adresser à votre médecin habituel ou à un centre de conseils aux voyageurs. Le traitement devra être poursuivi après le retour en France durant une durée variable selon le produit utilisé. Classification : zone 3.

SIDA-VIH
Au-delà d’un mois de séjour, un certificat de non-séropositivité est exigé.

Vaccins conseillés
Hépatites A et B. Méningite et fièvre typhoïde.

Informations générales
Il convient de signaler qu’il n’existe au Yémen aucune structure médicale de type SAMU et que seules Aden, Taiz et Sana’a offrent un service d’urgences chirurgicales qui ne répond pas aux standards européens (« Yemen German Hospital » mis à part).
• Consulter, avant le départ, le médecin traitant et contracter une assurance complète et de qualité couvrant les frais médicaux et de rapatriement sanitaire (en cas d’accident une évacuation rapide est fortement conseillée).
• Les personnes ayant des problèmes cardiaques doivent faire preuve de vigilance du fait de l’altitude, avec des montagnes de plus de 3 000 mètres au centre-ouest et présentant de très fortes amplitudes thermiques, et du climat tropical. Sur les côtes, le climat chaud et humide est pénible en été.

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Afrique

Afrique du Sud

Vaccinations
La mise à jour de la vaccination diphtérie-tétanos est recommandée ;
Autres vaccinations conseillées (selon la durée, de la fréquence et des conditions d’hygiène du séjour) : fièvre typhoïde, hépatites A et B ;
La vaccination contre la rage peut éventuellement être proposée dans certains cas ;
Se renseigner auprès du médecin traitant ou d’un centre de vaccinations internationales.
Prévention des maladies transmises par les piqûres d’insectes
Des zones de paludisme (classification zone 3 en termes de résistance) subsistent dans les provinces du Mpumalanga, du Limpopo et du KwaZulu-Natal, aux frontières avec le Mozambique, le Swaziland et le Zimbabwe, notamment dans la région du parc Kruger.
Dans ces zones, le recours à des mesures de protection individuelle (spray, crèmes, diffuseurs électriques, moustiquaires, etc) s’impose.
A ces mesures, doit s’ajouter un traitement médicamenteux adapté à chaque individu. Il convient donc de se renseigner auprès du médecin traitant ou d’un centre de conseils aux voyageurs.
En cas de fièvre durant le séjour et dans les deux mois qui suivent le retour, il est impératif de signaler au médecin un séjour récent en zone infectée.

Maladies sexuellement transmissibles
La pandémie de VIH-SIDA est très répandue en Afrique du Sud (17 % des adultes de 15 à 49 ans sont porteurs du virus). Il convient d’être vigilant face aux risques d’infection lors des rapports sexuels ou lors de transfusions sanguines. Toutes mesures de prévention sont indispensables. Les victimes d’agression sexuelle doivent immédiatement consulter un médecin.

Hygiène alimentaire
Dans les agglomérations, l’eau du robinet est potable. En revanche, dans les zones rurales, il est recommandé de boire de l’eau minérale, en bouteille.
Veillez à un lavage régulier et soigneux des mains avant chaque repas.

 

Angola

Paludisme
Cette maladie parasitaire transmise par les piqûres de moustiques impose le recours à des mesures de protection individuelle (sprays, crèmes, diffuseurs électriques, moustiquaires…).
A ces mesures, doit s’ajouter un traitement médicamenteux adapté à chaque individu : il convient de s’adresser à votre médecin habituel ou à un centre de conseils aux voyageurs. Le traitement devra être poursuivi après le retour en France durant une durée variable selon le produit utilisé. Classification : zone 3.
Durant votre séjour, et durant les deux mois qui suivent votre retour, en cas de fièvre, un avis médical doit être pris rapidement, pour mettre en œuvre dès que possible un traitement anti-paludique éventuel.
Présence de paludisme Vivax : deux foyers dans le sud (Arib-Ihrit) de novembre à mars.

Vaccinations
Vaccination contre la fièvre jaune : un certificat de vaccination antiamarile est exigé pour tous les voyageurs. A défaut, un agent du ministère angolais de la Santé fera procéder à cette vaccination sur place avant d’autoriser l’entrée dans le pays.
La mise à jour de la vaccination diphtérie-tétanos-poliomyélite est fortement recommandée en raison d’une recrudescence de la poliomyélite depuis 2005.
Autres vaccinations conseillées : fièvre typhoïde, hépatites virales A et B.
Selon la durée et les conditions de votre voyage, la vaccination anti-méningococcique peut être conseillée. De même, la vaccination contre la rage peut être proposée dans certains cas. Demandez conseil à votre médecin ou à un centre de vaccinations internationales.

Hygiène alimentaire
Prévention de la diarrhée du voyageur et des infections bactériennes :
Il est conseillé de ne pas boire l’eau du robinet : préférez les eaux en bouteilles capsulées. A défaut, consommez de l’eau filtrée, bouillie et décontaminée.
Évitez l’ingestion de glaçons, de jus de fruits frais, de légumes crus et de fruits non pelés.
Évitez la consommation d’aliments (poisson, viande, volaille, lait) insuffisamment cuits.
Veillez à un lavage régulier et soigneux des mains avant chaque repas.

Choléra
L’Angola est fréquemment touché par des épidémies de choléra. Des mesures d’hygiène alimentaire strictes s’imposent à toute personne devant se rendre dans le pays:
• Veillez à la qualité des aliments (abstention de tout achat de nourriture dans les rues) et à leur bonne cuisson,
• Ne consommez pas de fruits et légumes achetés à des vendeurs sur le trottoir ou sur des marchés dont la salubrité n’est en apparence pas respectée.
• Pelez les fruits ou légumes, ou les faire bouillir
• Évitez les crudités et les produits de la mer (coquillages).

VIH – Sida
Forte prévalence du VIH – Sida. Toute mesure de prévention est indispensable.

Quelques règles simples
• Évitez les baignades dans les eaux stagnantes (risque d’infection parasitaire).
• Évitez de marcher pieds nus sur le sable et les sols humides.
• Ne caressez pas les animaux que vous rencontrez.
• Ne consommez jamais de médicaments achetés dans la rue.
• Emportez dans vos bagages les médicaments dont vous pourriez avoir besoin.

 

Bénin

Choléra
Du 13 janvier au 6 février 2010, 69 cas de choléra ont été enregistrés par les autorités sanitaires : 63 (dont 4 décès) dans la commune de Bonou, département de l’Ouémé (Sud-Est), et 6 (dont 1 décès) à Cotonou. Selon ces mêmes autorités, le manque d’hygiène et les problèmes sanitaires à Bonou contraignent les populations de cette localité à consommer l’eau du fleuve, ce qui est de nature à favoriser l’épidémie du choléra. Cette épidémie survient en saison sèche alors que les épidémies de choléra en Afrique de l’Ouest surviennent plus fréquemment pendant la saison des pluies. En septembre 2008, plus de 527 cas suspects de choléra, dont 2 décès (létalité 0,4%), avaient été rapportés principalement à Cotonou et en banlieue (Abomey-Calavi). Des cas avaient également été rapportés à Porto-Novo.

Prévention du paludisme (malaria)
Cette maladie parasitaire transmise par les piqûres de moustiques impose le recours à des mesures de protection individuelle (sprays, crèmes, diffuseurs électriques, moustiquaires…)
A ces mesures, doit s’ajouter un traitement médicamenteux adapté à chaque individu : il convient de s’adresser à votre médecin habituel ou à un centre de conseils aux voyageurs.
Le traitement devra être poursuivi après le retour en France durant une durée variable selon le produit utilisé.
Classification : zone 3
Durant votre séjour, et durant les deux mois qui suivent votre retour, en cas de fièvre, un avis médical doit être pris rapidement, pour mettre en œuvre dès que possible un traitement anti-paludique éventuel. Ne pas oublier de signaler à votre médecin que vous avez fait un séjour en zone impaludée, même six mois après.

Épidémie de grippe aviaire
La Direction Générale de la Santé recommande aux voyageurs d’éviter tout contact avec les volailles et les oiseaux, c’est-à-dire de ne pas se rendre dans des élevages, ni sur les marchés aux volatiles. Les recommandations générales d’hygiène lors des voyages dans les pays en développement, qui visent à se protéger des infections microbiennes, sont préconisées.

Vaccinations
Comme souvent au début de l’année, de nombreux cas de méningite à méningocoque sont rapportés. La vaccination anti-méningococcique (à méningo A+C+W135) est vivement recommandée.
• La vaccination contre la fièvre jaune est obligatoire (à pratiquer dans un centre agréé).
• La mise à jour de la vaccination diphtérie-tétanos-poliomyélite est recommandée.
• Le nord du Bénin est affecté chaque année, notamment au cours de la saison sèche (décembre à mars) par des épidémies de méningite bactérienne qui touchent la zone sahélienne du continent. Il est vivement recommandé aux voyageurs de se faire vacciner (vaccin anti-méningococcique A + C) notamment en cas de déplacement dans les départements de l’Atacora et du Borgou.
• Autres vaccinations conseillées (selon conditions d’hygiène et durée du séjour) : fièvre typhoïde, hépatites virales A et B.
• La vaccination contre la rage peut également être proposée dans certains cas. Demandez conseil à votre médecin ou à un centre de vaccinations internationales.

Hygiène alimentaire
Prévention de la diarrhée du voyageur et du choléra :
• Faire particulièrement attention avec les enfants.
• Il est conseillé de ne pas boire l’eau du robinet : préférez les eaux en bouteilles capsulées. A défaut, consommez de l’eau filtrée, bouillie et décontaminée.
• Evitez l’ingestion de glaçons, de jus de fruits frais, de légumes crus et de fruits non pelés.
• Evitez la consommation d’aliments (poisson, viande, volaille, lait) insuffisamment cuits.
• Veillez à un lavage régulier et soigneux des mains avant chaque repas.

VIH-Sida
Prévalence non négligeable du VIH-Sida. Toute mesure de prévention est indispensable.

Quelques règles simples
• Eviter les baignades dans les eaux stagnantes (risque d’infection parasitaire) ;
• Eviter de marcher pieds nus sur le sable et les sols humides ;
• Ne pas caresser les animaux rencontrés ;
• Veiller à votre sécurité routière (port de la ceinture de sécurité en automobile ou du casque en moto) ;
• Ne jamais consommer de médicaments achetés dans la rue;
• Emporter dans ses bagages les médicaments nécessaires pendant la durée du séjour.

 

Bostwana

Prévention du paludisme (malaria)
Cette maladie parasitaire est transmise par les piqûres de moustiques et impose le recours à des mesures de protection individuelle (sprays, crèmes, diffuseurs électriques, moustiquaires…).
Un traitement médicamenteux adapté à chaque individu peut en outre être prescrit. Adressez-vous à votre médecin traitant ou à un centre de conseils aux voyageurs. Le traitement devra être poursuivi après le retour en France durant une durée variable selon le produit utilisé. Classification : zone 3.
Durant votre séjour, et durant les deux mois qui suivent votre retour, en cas de fièvre, un avis médical doit être pris rapidement, pour mettre en œuvre dès que possible un traitement anti-paludique éventuel.
En cas de fièvre durant votre séjour et durant les deux mois qui suivent votre retour, consultez rapidement un médecin qui prescrira éventuellement un traitement antipaludéen. Si vous ne vous rendez pas dans les zones à risques, un traitement préventif n’est pas nécessaire. Cependant, au moindre symptôme, il conviendra de signaler à votre médecin traitant que vous avez voyagé au Botswana.
Sont particulièrement concernées, outre les régions du nord traditionnellement touchées (Ngami, Okavango, Chobe, Boteti), des régions situées plus au sud (Kweneng west, Kgatleng).
Répartition des zones à risques :
• Zone où le paludisme est à l’état endémique : ce sont les très touristiques districts du nord, où l’on recense en moyenne 80 % des cas (Ngamiland, Okavango, Chobe, Boteti, Tutume).
• Zone où les risques de contamination semblent plus réduits : ce sont les districts intermédiaires du centre (Serowe, Palapye, Mahalapye, Bobirwa), de l’ouest (Gantsi), et de l’est (Francistown, Selebi-Phikwe).
• Zone où les risques de contamination semblent faibles : ce sont les districts du sud (Gaborone, Lobatse).

Vaccinations
En raison d’une forte prévalence et de l’apparition récente d’une nouvelle forme très résistante de la tuberculose, la vaccination antituberculeuse est recommandée, en particulier chez les enfants.
• La vaccination contre la fièvre jaune est obligatoire pour tout voyageur en provenance d’un pays où sévit la fièvre jaune à l’état endémique, mais peut être conseillée à tous les voyageurs.
• La mise à jour de la vaccination diphtérie-tétanos-poliomyélite est recommandée.
• Autres vaccinations conseillées (selon conditions d’hygiène et durée du séjour) : fièvre typhoïde, hépatites virales A et B.
• La vaccination contre la rage peut également être proposée dans certains cas.
Demandez conseil à votre médecin ou à un centre de vaccinations internationales avant le départ.

Hygiène alimentaire
Prévention de la diarrhée du voyageur et du choléra :
L’eau du réseau public est réputée potable dans toutes les grandes villes du Botswana, mais une épidémie de diarrhée infantile sévit de manière endémique et des analyses conduites en 2011 ont mis en évidence des risques de pollution du réseau public de distribution. Il convient en conséquence de s’abstenir de boire l’eau du robinet et de respecter scrupuleusement les mesures d’hygiène habituellement recommandées. Les résidents et les touristes de passage veilleront en particulier à ce que ces mesures soient strictement respectées par les enfants.
Évitez l’ingestion de glaçons, de jus de fruits frais, de légumes crus et de fruits non pelés.
Évitez la consommation d’aliments (poisson, viande, volaille, lait) insuffisamment cuits.
Veillez à un lavage régulier et soigneux des mains avant chaque repas (hygiène très stricte et permanente des mains).
Une attention toute particulière doit être portée à la bonne hydratation des enfants.

Quelques règles simples
• Évitez les baignades dans les eaux stagnantes (risque d’infection parasitaire).
• Évitez de marcher pieds nus sur le sable et les sols humides.
• Ne caressez pas les animaux que vous rencontrez.
• Veillez à votre sécurité routière (port de la ceinture de sécurité en automobile ou du casque en moto).
• Ne consommez jamais de médicaments achetés dans la rue.
• Emportez dans vos bagages les médicaments dont vous pourriez avoir besoin.

 

Burkina Faso

Paludisme
Cette maladie parasitaire, transmise par les piqûres de moustiques, impose le recours à des mesures de protection individuelle (sprays, crèmes, diffuseurs électriques, moustiquaires…).
A ces mesures, doit s’ajouter un traitement médicamenteux adapté à chaque individu : il convient de s’adresser à votre médecin habituel ou à un centre de conseils aux voyageurs. Le traitement devra être poursuivi après le retour en France durant une durée variable selon le produit utilisé.
Classification : zone 3.
Durant votre séjour, et durant les deux mois qui suivent votre retour, en cas de fièvre, un avis médical doit être pris rapidement, pour mettre en œuvre dès que possible un traitement anti-paludique éventuel.

Dengue
Infection virale provoquée par la piqure du moustique « Aedes albopictus » qui a la particularité de piquer durant la journée, principalement entre octobre et décembre. Cette infection virale entraîne habituellement de la fièvre, de forts maux de tête, des douleurs musculaires et articulaires, une fatigue, parfois des nausées, vomissements et souvent une éruption de petits boutons rouges sur la peau. En général, la guérison prend de 7 à 14 jours, la fatigue résiduelle peut durer de 2 à 3 semaines. Il n’y a pas de test diagnostic rapide de la dengue en usage courant au Burkina Faso. En revanche, les symptômes de la dengue sont très proches de ceux d’une crise de paludisme, si bien qu’il est indispensable de réaliser un test de diagnostic rapide (TDR) du paludisme pour éliminer le diagnostic de paludisme avant d’évoquer celui de la dengue. Il n’existe pas de vaccin ni de traitement efficace contre ce virus à ce stade. Il faut donc soigner les personnes atteintes avec des médicaments soulageant la fièvre et la douleur. L’ aspirine et les anti-inflammatoires sont par principe déconseillés. Le traitement préventif anti-paludisme, important en cette saison, ne protège pas contre la dengue.

Vaccinations
• La vaccination contre la fièvre jaune est obligatoire (à pratiquer dans un centre agréé).
• La mise à jour de la vaccination diphtérie-tétanos-poliomyélite est recommandée.
• Autres vaccinations conseillées (selon conditions d’hygiène et durée du séjour) : fièvre typhoïde, hépatites virales A et B, méningite à méningocoque (voir ci-dessous).
• La vaccination contre la rage peut également être proposée dans certains cas. Demandez conseil à votre médecin ou à un centre de vaccinations internationales.

Epidémie de méningite
Le Burkina Faso est situé dans une région qui connaît à la fois une présence permanente de la bactérie et une épidémie annuelle généralement de janvier à juin. La vaccination (A, C, Y, W 135) est fortement recommandée pendant la période épidémique. Elle est conseillée le reste de l’année.

Hygiène alimentaire
Prévention de la diarrhée du voyageur et du choléra :
• Il est conseillé de ne pas boire l’eau du robinet : préférez les eaux en bouteilles capsulées. A défaut, consommez de l’eau filtrée, bouillie et décontaminée.
• Évitez l’ingestion de glaçons, de jus de fruits frais, de légumes crus et de fruits non pelés.
• Évitez la consommation d’aliments (poisson, viande, volaille, lait) insuffisamment cuits.
• Veillez à un lavage régulier et soigneux des mains avant chaque repas (hygiène très stricte des mains notamment au sortir des toilettes).

VIH-Sida
Prévalence non négligeable du VIH – sida. Toute mesure de prévention est indispensable.

Quelques règles simples
• Évitez les baignades dans les eaux stagnantes (risque d’infection parasitaire).
• Évitez de marcher pieds nus sur le sable et les sols humides.
• Ne caressez pas les animaux que vous rencontrez.
• Veillez à votre sécurité routière (port de la ceinture de sécurité en automobile ou du casque en moto).
• Ne jamais consommer de médicaments achetés dans la rue. Emportez dans vos bagages les médicaments dont vous pourriez avoir besoin.

 

Burundi

Paludisme
Prévention du paludisme : maladie parasitaire transmise par les piqûres de moustiques qui impose le recours à des mesures de protection individuelle (sprays, crèmes, diffuseurs électriques, moustiquaires, etc.). A ces mesures, doit s’ajouter un traitement médicamenteux adapté à chaque individu : il convient de s’adresser à son médecin habituel ou à un centre de conseils aux voyageurs. Le traitement devra être poursuivi après le retour en France durant une durée variable selon le produit utilisé. Classification : zone 3.
Durant le séjour, et durant les deux mois qui suivent le retour, en cas de fièvre, un avis médical doit être pris rapidement. Pour information, l’association atovaquone-Paludrine (Malarone) n’est pas disponible sur place. Les voyageurs désireux de suivre ce traitement doivent donc l’emporter avec eux.

Autres maladies transmises par les moustiques
Les moustiques peuvent transmettre des maladies virales parfois sévères, il est donc recommandé de respecter les mesures habituelles de protection (vêtements longs, produits anti-moustiques à utiliser sur la peau et sur les vêtements, diffuseurs électriques) et ce, de jour comme de nuit.

Vaccinations
La vaccination contre la fièvre jaune est obligatoire (à pratiquer dans un centre agréé). La mise à jour de toutes les vaccinations, notamment diphtérie-tétanos-poliomyélite est recommandée (épidémies fréquentes de poliomyélite). Il est par ailleurs conseillé d’apporter ses vaccins si l’on souhaite les faire sur place. Autres vaccinations conseillées : fièvre typhoïde, hépatites virales A et B, méningite à méningocoque, la rage (voir ci-dessous).

Épidémie de méningite
Le Burundi est régulièrement touché par d’importantes épidémies de méningite à méningocoque. La vaccination anti-méningococcique (A+C) reste fortement recommandée.

Hygiène alimentaire
Prévention de la diarrhée du voyageur et du choléra :
Les épidémies de choléra sont très fréquentes.
Il est conseillé de :
• ne pas boire l’eau du robinet. Préférer les eaux en bouteilles capsulées. A défaut, consommer de l’eau filtrée, bouillie et décontaminée.
• éviter l’ingestion de glaçons, de jus de fruits frais, de légumes crus et de fruits non pelés.
• éviter la consommation d’aliments (poisson, viande, volaille, lait) insuffisamment cuits.
• veiller à un lavage régulier et soigneux des mains avant chaque repas (hygiène très stricte des mains notamment au sortir des toilettes).

VIH-Sida
Prévalence non négligeable du VIH – sida. Toute mesure de prévention est indispensable. En cas d’exposition au risque, les tests doivent être réalisés rapidement, dans les 24 heures. Ils sont disponibles dans la plupart des centres privés et publics de la capitale.
Quelques règles simples :
• Éviter les baignades dans les eaux stagnantes (risque d’infection parasitaire).
• Éviter de marcher pieds nus sur le sable et les sols humides.
• Ne pas caresser les animaux rencontrés.
• Veiller à votre sécurité routière (port de la ceinture de sécurité en automobile ou du casque en moto).
• Ne jamais consommer de médicaments achetés dans la rue.

 

Cap vert

Paludisme
Le pays connaît de rares cas sporadiques de transmission de paludisme: il est recommandé de respecter les mesures individuelles de protection (vêtements longs, produits anti-moustiques à utiliser sur la peau et sur les vêtements, diffuseurs électriques, moustiquaires) et ce, de jour comme de nuit. Il est nécessaire de consulter un médecin en cas de fièvre.

Dengue
Cette maladie virale est transmise par les piqûres de moustiques. Il convient donc de respecter les mesures habituelles de protection (vêtements longs, produits anti-moustiques à utiliser sur la peau et sur les vêtements, diffuseurs électriques, moustiquaires) et ce, de jour comme de nuit. La dengue pouvant prendre une forme potentiellement grave, il est vivement recommandé de consulter un médecin en cas de fièvre et vérifier les médicaments déconseillés le cas échéant (aspirine, ibuprofène, etc.).

Vaccinations
Aucun vaccin, sauf en cas d’épidémie, n’est obligatoire. Cependant, tout voyageur passant par le Sénégal ou le Brésil doit être vacciné contre la fièvre jaune et disposer d’un carnet de vaccinations international à jour. La mise à jour de la vaccination diphtérie-tétanos-poliomyélite est recommandée (DTP). Autres vaccinations pouvant être conseillées: fièvre typhoïde, hépatites virales A et B, Méningocoque. Demandez conseil à votre médecin ou à un centre de vaccinations internationales.

Hygiène
• veillez à un lavage régulier et soigneux des mains,
• ne buvez pas l’eau du robinet,
• sachez que la chaine du froid n’est pas toujours bien respectée,
• ne caressez pas les animaux errants (risque de gale).

VIH-Sida
Prévalence non négligeable du VIH-Sida ; toute mesure de prévention est indispensable.

 

Cameroun

Paludisme
Prévention du paludisme : Cette maladie parasitaire, transmise par les piqûres de moustiques, impose le recours à des mesures de protection individuelle (sprays, crèmes, diffuseurs électriques, moustiquaires…). A ces mesures, doit s’ajouter un traitement médicamenteux adapté à chaque individu : il convient de s’adresser à votre médecin habituel ou à un centre de conseils aux voyageurs. Le traitement devra être poursuivi après le retour en France durant une durée variable selon le produit utilisé. Classification : zone 3.
Durant votre séjour, et durant les deux mois qui suivent votre retour, en cas de fièvre, un avis médical doit être pris rapidement, pour mettre en œuvre dès que possible un traitement antipaludique éventuel.
En raison du risque élevé de paludisme, le séjour d’une femme enceinte est fortement déconseillé.

Dengue et Chikungunya
Ces maladies virales transmises par les piqûres de moustiques imposent le respect des mesures habituelles de protection (vêtements longs, produits anti-moustiques à utiliser sur la peau et sur les vêtements, diffuseurs électriques) et l’attention des personnes les plus vulnérables. Ces affections pouvant prendre une forme potentiellement grave, il convient de consulter un médecin en cas de fièvre. La prise d’aspirine est déconseillée.

Vaccinations
Au début de l’année 2012, les autorités sanitaires ont rapporté plusieurs cas suspects de fièvre jaune dans le nord du pays. Il est rappelé que la vaccination est obligatoire pour se rendre au Cameroun. Par ailleurs, comme souvent à cette période de l’année, plusieurs cas suspects de méningite à méningocoque sont signalés. La vaccination à méningo A+C+W135 est indispensable.
• La vaccination contre la fièvre jaune est obligatoire (à pratiquer dans un centre agréé). Le carnet international de vaccination faisant mention de cette vaccination est exigé à l’entrée sur le territoire camerounais.
• La mise à jour de la vaccination diphtérie-tétanos-poliomyélite est recommandée.
• Autres vaccinations conseillées (selon conditions d’hygiène et durée du séjour) : fièvre typhoïde, hépatites virales A et B, méningite à méningocoque (voir ci-dessous).
• La vaccination contre la rage peut également être proposée dans certains cas. Demandez conseil à votre médecin ou à un centre de vaccinations internationales.
Épidémie de méningite
Entre janvier et juin, le Nord Cameroun est régulièrement touché par des épidémies de méningite à méningocoques. La vaccination par le vaccin tétravalent (menomune ou mencevax) est vivement recommandée. Le vaccin bivalent (A + C) n’est pas suffisant car il n’est pas efficace contre certaines méningites à méningocoques (W135).

Épidémie de grippe aviaire
Le Cameroun a été touché par l’épizootie de grippe aviaire en 2006. Il est recommandé aux voyageurs souhaitant se rendre dans ce pays de consulter l’encart « grippe aviaire » figurant en page d’accueil de ce site. La Direction Générale de la Santé recommande aux voyageurs d’éviter tout contact avec les volailles et les oiseaux, c’est-à-dire de ne pas se rendre dans des élevages ni sur les marchés aux volatiles. Les recommandations générales d’hygiène lors des voyages dans les pays en développement, qui visent à se protéger des infections microbiennes, sont préconisées.
Épidémie de grippe A(H1N1)
Au Cameroun, très peu de cas de grippe A(H1N1) ont été répertoriés jusqu’à présent. Le vaccin n’étant pas disponible sur place, il est néanmoins conseillé aux personnes souffrant d’affections chroniques sous-jacentes et aux femmes enceintes de se faire vacciner 3 semaines avant leur départ.

Hygiène alimentaire – prévention de la diarrhée du voyageur et du choléra
Il est conseillé de ne pas boire l’eau du robinet : préférez les eaux en bouteilles capsulées. A défaut, consommez de l’eau filtrée, bouillie et décontaminée.
• Évitez l’ingestion de glaçons, de jus de fruits frais, de légumes crus et de fruits non pelés.
• Évitez la consommation d’aliments (poisson, viande, volaille, lait) insuffisamment cuits.
• Veillez à un lavage régulier et soigneux des mains avant chaque repas (hygiène très stricte des mains notamment au sortir des toilettes).
Régulièrement des épidémies de choléra sévissent dans plusieurs villes du Cameroun, notamment Douala. Pour les voyageurs, une hygiène alimentaire stricte et une propreté de base sont, en règle générale, suffisantes pour éviter une contamination.

VIH-Sida
Prévalence non négligeable du VIH/SIDA et des infections sexuellement transmissibles. Toute mesure de prévention est indispensable (préservatif).

 

Comores

Paludisme (malaria)
Cette maladie parasitaire, transmise par les piqûres de moustiques, impose le recours à des mesures de protection individuelle (sprays, crèmes, diffuseurs électriques, moustiquaires…).
A ces mesures doit s’ajouter un traitement médicamenteux adapté à chaque individu : il convient de s’adresser à votre médecin habituel ou à un centre de conseils aux voyageurs. Le traitement devra être poursuivi après le retour en France durant une durée variable selon le produit utilisé. Classification : zone 3.
Durant votre séjour, et durant les deux mois qui suivent votre retour, en cas de fièvre, un avis médical doit être pris rapidement, pour mettre en œuvre dès que possible un traitement anti-paludique éventuel.

Arboviroses
Comme dans d’autres pays de l’Océan indien, les moustiques peuvent être vecteurs de maladies virales comme la Dengue ou le Chikungunya. En l’absence de traitement préventif ou de vaccin disponibles, le recours à des mesures de protection individuelles (sprays, crèmes, diffuseurs électriques…) et l’attention des personnes les plus vulnérables s’imposent.

Vaccinations
La mise à jour de la vaccination diphtérie-tétanos-poliomyélite est indispensable. Autres vaccinations conseillées : fièvre typhoïde, hépatites virales A et B. La vaccination contre la rage peut également être proposée dans certains cas. Demandez conseil à votre médecin ou à un centre de vaccinations internationales.

Hygiène alimentaire
Prévention de la diarrhée du voyageur et du choléra
Le choléra est une infection digestive bactérienne qui se transmet par ingestion d’aliments mal cuits (fruits de mer par exemple) ou souillés (fruits et légumes) et ingestion d’eau contaminée. Cette maladie, dite « des mains sales », se répand en particulier pendant la saison des pluies.
Afin de réduire les risques de contamination, il est recommandé de :
• se laver les mains le plus souvent possible et a minima avant les repas et avant toute manipulation d’aliments,
• veiller à la qualité des aliments et surtout à leur bonne cuisson,
• veiller à ne consommer que de l’eau en bouteille n’ayant pas été préalablement ouverte ou bouillie, ou des boissons gazeuses,
• veiller à ne pas consommer de glace, glaçon, lait non pasteurisé ou non bouilli,
• peler les fruits ou légumes ou les laver à l’eau additionnée d’une cuillerée à soupe d’eau de javel à 12 degrés en bouteille (et non en berlingot),
• éviter les crudités et les produits de la mer (coquillages).
Consultez un médecin en cas de troubles digestifs, notamment chez les enfants.
Plusieurs centaines de cas ont été rapportés au cours de l’été 2008 principalement en Grande Comore.

VIH-Sida
Prévalence non négligeable du VIH-Sida. Toute mesure de prévention est indispensable (préservatifs).

 

Congo

Vaccinations
• La vaccination contre la fièvre jaune est obligatoire (à pratiquer dans un centre de vaccinations agréé).
• Autres vaccinations conseillées : fièvre typhoïde, hépatites virales A et B et méningite à méningocoque.
• La vaccination contre la rage peut également être proposée dans certains cas. Demandez conseil à votre médecin ou à un centre de vaccinations internationales.
Une épidémie de poliomyélite a touché Pointe Noire en novembre 2010. Aussi, est-il recommandé de s’assurer, avant tout déplacement dans le pays, d’être bien à jour de la vaccination Diphtérie-Tétanos-Poliomyélite (+/- Coqueluche pour les enfants). De même, la stricte observance de mesures d’hygiènes élémentaires (hygiène des mains et qualité de l’eau de boisson) est impérative.

Risque de Chikungunya à Brazzaville
En 2011, une épidémie de chikungunya a été déclarée à Brazzaville, sans association de dengue et depuis, des cas sporadiques évocateurs continuent à être rapportés. Les femmes enceintes sont invitées à vérifier qu’il n’y a pas, au moment de leur départ, d’épidémie de chikungunya au Congo , auquel cas il leur est conseillé de reporter leur voyage.
Veillez à utiliser toutes les méthodes de protection contre les piqures de moustiques (vêtements couvrants, produits répulsifs, etc.). Eliminer les gites potentiels de moustiques autour et dans votre habitation : eau stagnante dans récipients, vases, pneus uses, …
Par ailleurs, il est recommandé, lors du séjour au Congo, ou au retour en France, de consulter un service médical en cas d’apparition de fièvre, maux de tête, douleurs musculaires et articulaires ou éruption cutanée. Dans ces cas, il est conseillé d’utiliser le paracétamol et préférable d’éviter les médicaments qui peuvent fluidifier le sang comme l’aspirine tant que le diagnostic de paludisme n’a pas été infirmé.

Paludisme
Classification en zone 3.
Cette maladie parasitaire transmise par les piqûres de moustiques impose le recours à des mesures de protection individuelle, principalement dormir sous moustiquaire et utiliser des repellents encore appelés répulsifs ou insectifuges (sprays et crèmes à acheter avant le départ).
A ces mesures doit s’ajouter un traitement médicamenteux adapté à chaque individu, surtout pour les séjours brefs inférieurs à 6 mois. Il convient de s’adresser à votre médecin habituel ou à un centre de conseils aux voyageurs. Le traitement devra être poursuivi après le retour en France durant une durée variable selon le produit utilisé.
Durant votre séjour, et durant les deux mois qui suivent votre retour, en cas de fièvre, un avis médical doit être pris rapidement pour mettre en œuvre dès que possible un traitement antipaludique éventuel.

VIH-Sida
Prévalence non négligeable du VIH-Sida qui impose, comme les autres maladies sexuellement transmissibles, un comportement responsable (préservatifs).

Hygiène alimentaire – Prévention de la diarrhée du voyageur et du choléra
• Il est conseillé de ne pas boire l’eau du robinet : préférez les eaux et boissons en bouteilles qui devront être ouvertes à votre table si elle vous sont servies dans les bars et restaurants. A défaut, consommez de l’eau filtrée, bouillie et décontaminée.
• Évitez l’ingestion de glaçons, de jus de fruits frais, de légumes crus et de fruits non pelés.
• Évitez la consommation d’aliments (poisson, viande, volaille, lait) insuffisamment cuits.
• Compte tenu du risque important de contamination, la consommation de toute viande de chasse est à proscrire, ou a défaut à consommer très cuite.
• Veillez à un lavage régulier et soigneux des mains avant chaque repas.

 

Cote d’ivoire

Vaccinations
Comme souvent au début de l’année, de nombreux cas de méningite à méningocoque sont rapportés. La vaccination anti-méningococcique (à méningo A+C+W135) est vivement recommandée.
• fièvre jaune obligatoire (contrôle sanitaire strict à l’entrée dans le pays).
Il est fortement conseillé d’être aussi vacciné contre le tétanos, la poliomyélite, la diphtérie, la fièvre typhoïde, l’hépatite A et l’hépatite B.

Paludisme
Prévention du paludisme (malaria) : Cette maladie parasitaire, transmise par les piqûres de moustiques, impose le recours à des mesures de protection individuelle (sprays, crèmes, diffuseurs électriques, moustiquaires…). A ces mesures doit s’ajouter un traitement médicamenteux adapté à chaque individu : il convient de s’adresser à votre médecin habituel ou à un centre de conseils aux voyageurs. Le traitement devra être poursuivi après le retour en France durant une durée variable selon le produit utilisé. Classification : zone 3.

VIH-Sida
Les risques de contracter une maladie sexuellement transmissible sont importants. Selon l’OMS, le taux de prévalence VIH-Sida est en effet supérieur à 10% au sein de la population adulte.
Lors d’une exposition à risque, consulter un médecin dans les 48H00.

Épidémie de grippe aviaire
La Direction Générale de la Santé recommande aux voyageurs d’éviter tout contact avec les volailles et les oiseaux, c’est-à-dire de ne pas se rendre dans des élevages ni sur les marchés aux volatiles. Le virus se transmet par voie aérienne (voie respiratoire) soit par contact direct, notamment avec les sécrétions respiratoires et les matières fécales des animaux malades, soit de façon indirecte par l’exposition à des matières contaminées (par l’intermédiaire de la nourriture, de l’eau, du matériel et des mains ou des vêtements souillés). Les espaces confinés favorisent la transmission du virus.

Hygiène alimentaire
Les recommandations générales d’hygiène lors des voyages dans les pays en développement, qui visent à se protéger des infections microbiennes, sont préconisées :
• éviter de consommer des produits alimentaires crus ou peu cuits, en particulier les viandes, les laitages, les œufs et leurs produits dérivés non cuits ;
• se laver régulièrement les mains à l’eau et au savon ou une solution hydroalcoolique.
Attention à la qualité de l’eau de boisson.

 

Djibouti

Dengue
Pathologie tropicale très présente à Djibouti, cette maladie virale transmise par les piqûres de moustiques impose le respect des mesures habituelles de protection (vêtements longs, produits anti-moustiques pouvant être utilisés sur la peau et sur les vêtements, etc…) et l’attention des personnes les plus vulnérables. Cette affection pouvant prendre une forme potentiellement grave (forme hémorragique), il convient de consulter un médecin en cas de fièvre et d’éviter la prise d’aspirine.

Paludisme
Cette maladie parasitaire transmise par les piqûres de moustiques impose le recours à des mesures de protection individuelle : port de vêtements couvrants, sprays, crèmes, diffuseurs électriques, moustiquaires, etc. A ces mesures, doit s’ajouter un traitement médicamenteux adapté à chaque individu : il convient de s’adresser à votre médecin habituel ou à un centre de conseils aux voyageurs. Le traitement devra être poursuivi après le retour en France durant une durée variable selon le produit utilisé. Classification : zone 3.
Durant votre séjour, et durant les deux mois qui suivent votre retour, il convient de consulter votre médecin.
Le conseil supérieur d’hygiène de France recommande pour le paludisme la prise d’un traitement préventif tout au long de l’année. La diminution du nombre de cas de paludisme à Djibouti depuis quelques années fait adopter par certains médecins une attitude de traitement saisonnier au moment de la forte période de transmission : demandez l’avis de votre médecin ou d’un centre de vaccinations internationales.
En cas de fièvre après votre retour en France, il convient de signaler à votre médecin votre voyage à Djibouti.

Tuberculose
Maladie endémique à Djibouti, très fréquente chez les populations défavorisées. Sa transmission s’effectue par voie aérienne (postillons) lors de contacts prolongés avec une personne porteuse d’une tuberculose pulmonaire (tuberculose chronique).
Mesures de prévention :
• consultation devant une toux persistante de plus de quinze jours ;
• vaccination par le BCG en particulier pour les enfants.

VIH-Sida
Prévalence non négligeable du VIH-Sida. Toute mesure de prévention est indispensable.
Le mode de transmission est essentiellement sanguin et sexuel. La prévention passe par une protection efficace lors des rapports sexuels occasionnels (préservatifs) et l’utilisation de matériel à usage unique stérile pour tout produit injectable.

Choléra
Le choléra existe à l’état endémique saisonnier en Éthiopie. Pendant les périodes favorables, hivernales, et du fait de flux migratoires importants, le risque choléra est présent à Djibouti essentiellement sur les axes Yocobi – Balala, et Balala – Djibouti, ainsi que Balala – Tadjoura – Obock.

La tourista
Elle se transmet par l’eau et les aliments contaminés (légumes et fruits), les fruits de mer crus,… Maladie très contagieuse, elle peut entraîner une déshydratation importante, surtout chez les enfants, les personnes âgées et les personnes porteuses de pathologies chroniques.
Recommandations :
• lavage des mains plusieurs fois par jour ;
• nettoyage à l’eau de javel des plans de travail alimentaires, poignées de portes…
• lavage des fruits et légumes dans une eau javellisée (10 minutes);
• consommation d’eau en bouteille ;
• s’assurer de la qualité du lavage de tous les aliments ;
• éviter les crudités et les fruits de mer.

Vaccinations
• La mise à jour de la vaccination diphtérie-tétanos-poliomyélite est indispensable.
• Autres vaccinations conseillées (selon conditions d’hygiène et durée du séjour) : fièvre typhoïde, hépatites virales A et B, méningite (A, C, W135, Y).
• Pour les enfants : ROR – hemophilus influenzae – BCG.
• Demandez conseil à votre médecin ou à un centre de vaccinations internationales.

 

Erythrée

Paludisme
Se prémunir contre les piqûres de moustiques porteurs du paludisme et de la dengue, présents de manière endémique dans les zones au-dessous de 1500 mètres et sur la côte de la Mer Rouge (Massawa incluse), particulièrement dangereux entre novembre et mai.

Vaccination
La fièvre jaune est rare et la vaccination antiamarile n’est pas exigée pas les autorités sanitaires.
Les médicaments importés dans le pays se limitent à la liste de base de l’OMS. Les personnes atteintes de maladies chroniques doivent se munir d’une provision suffisante pour la durée de leur séjour.

 

Ethiopie

Paludisme
Cette maladie parasitaire transmise par les piqûres de moustiques impose le recours à des mesures de protection individuelle (sprays, crèmes, diffuseurs électriques, moustiquaires…).
A ces mesures doit s’ajouter un traitement anti-paludique adapté à chaque individu : il convient de s’adresser à votre médecin habituel ou à un centre de conseils aux voyageurs. Le traitement devra être poursuivi après le retour en France durant une durée variable selon le produit utilisé. Le pays est classé en zone 3. Il n’y a pas de paludisme à Addis Abeba, mais il existe une forte endémie en dessous de 1500 mètres d’altitude.

Méningite
Des cas de méningite peuvent apparaitre à tout moment en Éthiopie, en particulier dans le sud. Il est recommandé à tout voyageur se rendant en Éthiopie d’être vacciné contre la méningite A + C + Y + W135. Il est également conseillé de consulter rapidement un médecin en présence des symptômes suivants : maux de tête, fièvre, vomissements.

Vaccinations
• La vaccination contre la fièvre jaune peut être exigée à l’entrée du pays pour les voyageurs en provenance de pays où elle est endémique.
• La mise à jour de la vaccination diphtérie-tétanos-poliomyélite (DTP) est recommandée.
• Autres vaccinations conseillées : fièvre typhoïde, hépatites virales A et B.
• Il est préférable d’être vacciné contre la méningite bactérienne A + C + Y + W135.
• Chez l’enfant, la vaccination anti-tuberculeuse est souhaitable, de même la vaccination Rougeole-Oreillons-Rubéole (ROR).
• La vaccination contre la rage peut également être proposée dans certains cas. Demandez conseil à votre médecin ou à un centre de vaccinations internationales.

Hygiène alimentaire
Prévention de la diarrhée du voyageur et du choléra :
• Il est conseillé de ne pas boire l’eau du robinet : préférez les eaux en bouteilles capsulées. A défaut, consommez de l’eau filtrée, bouillie et décontaminée.
• Évitez l’ingestion de glaçons, de jus de fruits frais, de légumes crus et de fruits non pelés.
• Évitez la consommation d’aliments (poisson, viande, volaille, lait) insuffisamment cuits.
• Veillez à un lavage régulier et soigneux des mains avant chaque repas.
Quelques règles simples
• Évitez les baignades dans les eaux stagnantes (risque d’infection parasitaire, comme la bilharziose).
• Évitez de marcher pieds nus sur le sable et les sols humides.
• Ne caressez pas les animaux que vous rencontrez.
• Veillez à votre sécurité routière (port de la ceinture de sécurité en automobile ou du casque en moto).
• Ne consommez jamais de médicaments achetés dans la rue.

VIH-Sida
Prévalence non négligeable du VIH – sida. Toute mesure de prévention est indispensable.
En cas d’injection, exiger que le matériel stérile soit ouvert devant vous.
N’avoir recours aux transfusions sanguines qu’en cas de nécessité absolue.

 

Gabon

Paludisme 
Cette maladie parasitaire est la première cause de mortalité en Afrique subsaharienne. Transmise par les piqûres de moustiques, elle impose le recours à des mesures de protection individuelle (sprays, crèmes, diffuseurs électriques, moustiquaires…). A ces mesures doit s’ajouter un traitement médicamenteux adapté à chaque individu : il convient de s’adresser à votre médecin habituel ou à un centre de conseils aux voyageurs. Le traitement devra être poursuivi après le retour en France durant une durée variable selon le produit utilisé. Classification : zone 3.
• Durant votre séjour, et durant les deux mois qui suivent votre retour, en cas de fièvre, un avis médical doit être pris rapidement, pour mettre en œuvre dès que possible un traitement anti-paludéen éventuel. On relève régulièrement des décès de ressortissants français au Gabon en raison du paludisme. Une attention particulière doit être portée à la prévention et au traitement de cette maladie.

Chikungunya 
Cette maladie virale est transmise par les piqûres de moustiques : il convient donc de respecter les mesures habituelles de protection (vêtements longs, produits anti-moustiques à utiliser sur la peau et sur les vêtements, diffuseurs électriques). Une augmentation des cas de contamination a récemment été observée au Gabon, en particulier dans les provinces de l’Ogooué-lolo, la Ngounié et le Haut Ogooué.
• En tout état de cause, il est vivement recommandé de consulter un médecin en cas de fièvre. Dans l’attente d’un avis médical, la prise d’aspirine est déconseillée.

Vaccinations
• La vaccination contre la fièvre jaune est obligatoire (à pratiquer dans un centre agréé).
• La mise à jour de la vaccination diphtérie-tétanos-poliomyélite (+/- Coqueluche) est impérative avant tout déplacement.
• Autres vaccinations conseillées (selon conditions d’hygiène et durée du séjour) : fièvre typhoïde, hépatites virales A et B, méningite bactérienne.
• La vaccination contre la rage peut également être proposée dans certains cas. Demandez conseil à votre médecin ou à un centre de vaccinations internationales.

Hygiène alimentaire
• Il est conseillé de ne pas boire l’eau du robinet : préférez les eaux en bouteilles capsulées. A défaut, consommez de l’eau filtrée, bouillie et décontaminée.
• Évitez l’ingestion de glaçons, de jus de fruits frais, de légumes crus et de fruits non pelés.
• Évitez la consommation d’aliments (poisson, viande, volaille, lait) insuffisamment cuits.
• Veillez à un lavage régulier et soigneux des mains avant chaque repas.

Fièvre Ebola
Des cas de fièvre Ebola sont relevés épisodiquement dans certaines régions de l’intérieur du pays, notamment dans la population animale. Il convient donc de proscrire la consommation de la viande de chasse.

VIH – Sida
Prévalence non négligeable du VIH – Sida. Toute mesure de prévention est indispensable.

Dengue
Ce virus circule de façon sporadique dans le pays et est susceptible de provoquer des flambées épidémiques, notamment lors des saisons des pluies pendant lesquelles les moustiques, vecteurs de cette maladie, prolifèrent. Les précautions d’usage doivent donc être appliquées afin d’éviter les piqûres de moustiques (utilisation de répulsifs, moustiquaires, port de vêtements longs) et la survenue de toute fièvre doit entrainer une consultation auprès d’un médecin.

 

Gambie

Prévention du paludisme
Cette maladie parasitaire transmise par les piqûres de moustiques impose le recours à des mesures de protection individuelle (sprays, crèmes, diffuseurs électriques, moustiquaires, etc.). A ces mesures, doit s’ajouter un traitement médicamenteux adapté à chaque individu : il convient de s’adresser à votre médecin habituel ou à un centre de conseils aux voyageurs. Le traitement devra être poursuivi après le retour en France durant une durée variable selon le produit utilisé.
Classification : zone 3.
Si le risque de paludisme existe toute l’année, il est moindre de janvier à fin juin.

Prévention de la dengue
La dengue sévit en Gambie essentiellement pendant et après la saison des pluies.
Il s’agit d’une maladie virale transmise par les piqûres de moustiques : il convient de respecter les consignes habituelles de protection (vêtements longs, produits anti-moustiques à utiliser sur la peau et sur les vêtements, diffuseurs électriques, moustiquaires). Il n’y a pas de vaccin, ni de traitement spécifique. La dengue pouvant prendre une forme particulièrement grave (fièvre hémorragique), l’utilisation d’aspirine est déconseillée.
Durant le séjour, et durant le mois qui suit le retour, tout épisode de fièvre impose un avis médical, en précisant le voyage en zone à risque.

Vaccinations
La vaccination contre la fièvre jaune est obligatoire (à pratiquer dans un centre agréé). La présentation du carnet de vaccination est obligatoire à l’arrivée en Gambie.
La vaccination diphtérie-tétanos-poliomyélite est vivement recommandée.
Autres vaccinations pouvant être conseillées par votre médecin : fièvre typhoïde, hépatites virales A et B, vaccination contre la méningite à méningocoque.
La vaccination contre la rage peut également être proposée dans certains cas.
Demandez conseil à votre médecin ou à un centre de vaccinations internationales.

Hygiène alimentaire
Prévention de la diarrhée du voyageur et du choléra :
• Il est conseillé de ne pas boire l’eau du robinet : préférez les eaux en bouteilles capsulées. A défaut, consommez de l’eau filtrée, bouillie et décontaminée.
• Évitez l’ingestion de glaçons, de jus de fruits frais, de légumes crus et de fruits non pelés.
• Évitez la consommation d’aliments (poisson, viande, volaille, lait) insuffisamment cuits.
• Veillez à un lavage régulier et soigneux des mains avant chaque repas.

VIH-Sida
Prévalence non négligeable du VIH-Sida. Toute mesure de prévention est indispensable.

 

Ghana

Paludisme
Cette maladie parasitaire est transmise par les piqûres de moustiques et impose le recours à des mesures de protection individuelle (sprays, crèmes, diffuseurs électriques, moustiquaires…).
A ces mesures, doit s’ajouter un traitement médicamenteux adapté à chaque individu : il convient de s’adresser à votre médecin habituel ou à un centre de conseils aux voyageurs. Le traitement devra être poursuivi après le retour en France durant une durée variable selon le produit utilisé.
Classification : zone 3.
Durant votre séjour, et durant les deux mois qui suivent votre retour, en cas de fièvre, un avis médical doit être pris rapidement, pour mettre en œuvre dès que possible un traitement anti-paludique éventuel.

Vaccinations
• La vaccination contre la fièvre jaune est obligatoire (à pratiquer dans un centre agréé).
• La mise à jour de la vaccination diphtérie-tétanos-poliomyélite est recommandée.
• Compte tenu de la survenue régulière d’épidémies de méningite bactérienne, la vaccination contre la méningite à méningocoque de type A et C est vivement conseillée (voir supra).
• Autres vaccinations conseillées (selon conditions d’hygiène et durée du séjour) : fièvre typhoïde, hépatites virales A et B.
• La vaccination contre la rage peut également être proposée dans certains cas. Demandez conseil à votre médecin ou à un centre de vaccinations internationales.

Épidémie de grippe aviaire
Le Ghana a été touché par l’épizootie de grippe aviaire en 2007. La Direction Générale de la Santé recommande aux voyageurs d’éviter tout contact avec les volailles et les oiseaux, c’est-à-dire de ne pas se rendre dans des élevages ni sur les marchés aux volatiles. Les recommandations générales d’hygiène lors des voyages dans les pays en développement, qui visent à se protéger des infections microbiennes, sont préconisées.

Prévention de la diarrhée du voyageur et du choléra 
Les recrudescences de cas de choléra étant régulières, dans la région d’Accra notamment, il est conseillé de ne pas boire l’eau du robinet : préférez les eaux en bouteilles capsulées.
A défaut, consommez de l’eau filtrée, bouillie et décontaminée.
Evitez l’ingestion de glaçons, de jus de fruits frais, de légumes crus et de fruits non pelés.
Evitez la consommation d’aliments (poisson, viande, volaille, lait) insuffisamment cuits.
Veillez à un lavage régulier et soigneux des mains avant chaque repas.

VIH-Sida
Prévalence non négligeable du VIH-Sida. Toute mesure de prévention est indispensable.

 

Guinée

Epidémie de méningite
Une épidémie de méningite sévit depuis le début de l’année en Guinée et a fait, à ce jour, au moins 28 morts sur 212 cas suspectés. Elle est signalée dans quinze districts sanitaires du pays : en Haute Guinée (Siguiri, Kankan, Kouroussa, Dinguiraye, Dabola, Faranah, Mandiana, Kerouané, Kissidougou) en Guinée forestière (Nzérékoré, Yomou et Gueckédou), au nord de la Moyenne Guinée (Mali, Koubia) et en Guinée maritime (Koundara). Il est vivement conseillé d’être vacciné contre la méningite à méningocoque.

Ebola

Une épidémie de fièvre hémorragique virale Ebola sévit actuellement en Guinée, en Sierra Leone et au Libéria. Des cas ont été rapportés au Nigéria et au Sénégal.

En Guinée, plus de 600 cas ont été enregistrés.

Dans ce contexte, il est déconseillé sauf raison impérative de se déplacer ou de séjourner dans le pays. Pour les ressortissants sur place, il est recommandé de se tenir informé des directives sanitaires émises par les autorités guinéennes et des messages de sécurité de l’ambassade de France à Conakry.

Le virus se transmet des animaux sauvages à l’homme et se répand au sein des populations par transmission interhumaine en particulier auprès de personnes malades par des contacts directs avec du sang,  des sécrétions, ou des liquides biologiques. Ce sont donc les contacts rapprochés auprès de personnes malades ou de personnes décédées lors des rites mortuaires qui permettent la diffusion du virus (notamment au sein du cercle familial ou parmi les personnels soignants).

Prévention du paludisme

Cette maladie parasitaire transmise par les piqûres de moustiques impose le recours à des mesures de protection individuelle (sprays, crèmes, diffuseurs électriques, moustiquaires…). A ces mesures, doit s’ajouter un traitement médicamenteux adapté à chaque individu: il convient de s’adresser à votre médecin habituel ou à un centre de conseils aux voyageurs. Le traitement devra être poursuivi après le retour en France durant une durée variable selon le produit utilisé. Classification: zone 3.
Durant votre séjour, et durant les deux mois qui suivent votre retour, en cas de fièvre, un avis médical doit être pris rapidement, pour mettre en œuvre dès que possible un traitement antipaludique éventuel.

Vaccinations
La vaccination contre la fièvre jaune est obligatoire (à pratiquer dans un centre agréé).
La mise en œuvre de la vaccination diphtérie-tétanos-poliomyélite est recommandée.
Il est vivement conseillé d’être vacciné contre la méningite à méningocoque.
Autres vaccinations pouvant être conseillées par votre médecin : fièvre typhoïde, hépatites A et B.
La vaccination contre la rage peut également être proposée dans certains cas. Demandez conseil à votre médecin ou à un centre de vaccinations internationales.

Choléra
De mauvaises conditions d’hygiènes sont la première cause de l’émergence du choléra. La contamination est principalement inter-humaine car l’homme est le principal réservoir du germe responsable (vibrion cholérique). Dès lors que les recommandations qui suivent sont respectées, le risque de contracter la maladie est très faible.
Les précautions d’usage :
1. Éviter de se baigner, surtout dans les zones où existent des cas de choléra et dans les zones très peuplées avoisinantes à l’exception des piscines où l’eau est chlorée.
2. Ne pas boire l’eau du robinet. L’eau du robinet ne peut être bue que si elle a été bouillie (20 minutes) ou traitée chimiquement au chlore ou à l’iode ; cette remarque vaut également pour les glaçons.
3. S’abstenir de consommer des aliments ou des boissons vendus dans la rue, notamment poissons et fruits de mer.
4. Se laver soigneusement les mains au savon, en particulier avant de préparer la nourriture et de la consommer ou après chaque passage aux toilettes.
5. Bien cuire les aliments et les manger pendant qu’ils sont chauds.
Pour information, le vaccin anticholérique ne fournit qu’une protection brève et incomplète. Il ne protège en aucun cas contre le choléra.

VIH-Sida
Prévalence non négligeable du VIH-sida. Toute mesure de prévention est indispensable.

 

Guinée équatoriale

Paludisme
Cette maladie parasitaire transmise par les piqûres de moustiques, en particulier la nuit, impose le recours à des mesures de protection individuelle (sprays, crèmes, diffuseurs électriques, moustiquaires imprégnées…).
A ces mesures doit s’ajouter un traitement médicamenteux adapté à chaque individu : il convient de s’adresser à votre médecin habituel ou à un centre de conseils habilité. Le traitement devra être poursuivi après le retour en France, durant une durée variable selon le produit utilisé. Classification : zone 3.
Durant votre séjour, et durant les deux mois qui suivent votre retour, en cas de fièvre, un avis médical doit être pris rapidement, pour mettre en œuvre dès que possible un traitement antipaludéen éventuel.

Maladies virales transmises par les insectes
Certaines maladies virales (par exemple le Chikungunya ou la Dengue) peuvent être transmises par les piqûres de moustiques la journée : il convient donc de respecter les mesures habituelles de protection (vêtements longs, produits anti-moustiques à utiliser sur la peau et sur les vêtements, diffuseurs électriques).
En tout état de cause, il est vivement recommandé de consulter un médecin en cas de fièvre. Dans l’attente d’un avis médical, la prise d’aspirine est déconseillée.

Vaccinations
• La vaccination contre la fièvre jaune est obligatoire (à pratiquer dans un centre agréé).
• La mise à jour de la vaccination diphtérie-tétanos-poliomyélite (+/- Coqueluche) est impérative avant tout déplacement.
• Autres vaccinations vivement conseillées : fièvre typhoïde, hépatites virales A et B, méningite bactérienne.
• La vaccination contre la tuberculose, par le BCG, est recommandée pour les enfants dès la naissance, en cas de séjours fréquents ou prolongés en Guinée Équatoriale. Chez les enfants non encore vaccinés, elle peut être réalisée jusqu’à l’âge de 15 ans.

Hygiène alimentaire
• Il est conseillé de ne pas boire l’eau du robinet et de la faire bouillir pour la cuisine.
• Évitez l’ingestion de glaçons, de jus de fruits frais, de légumes crus et de fruits non pelés. Évitez la consommation d’aliments (poisson, viande, volaille, lait) insuffisamment cuits.
• Évitez la consommation de la viande de chasse.
• Vérifiez la date de péremption sur l’étiquette des produits vendus.
• Veillez à un lavage régulier et soigneux des mains avant chaque repas.

VIH-Sida
Prévalence non négligeable du VIH-Sida. Toute mesure de prévention est indispensable.

Quelques règles simples
• Évitez les baignades dans les rivières ou lacs (risque d’infection parasitaire).
• Évitez de marcher pieds nus sur le sable et les sols humides.
• Ne caressez pas les animaux que vous rencontrez.
• Ne consommez jamais de médicaments achetés dans la rue (risques de contrefaçons, conditions de stockage douteuses). Emportez dans vos bagages les médicaments dont vous pourriez avoir besoin.

Animaux domestiques
En raison de cas de rages endémiques, tous les possesseurs d’animaux domestiques doivent présenter à leur entrée sur le territoire national le carnet de vaccination internationale du pays d’origine. Tous les chiens doivent être inscrits sur le registre de chiens vaccinés tenu par la Direction générale vétérinaire.
Infrastructures hospitalières

 

Guinée-Bissau

Prévention du paludisme
Cette maladie parasitaire transmise par les piqûres de moustiques impose le recours à des mesures de protection individuelle (sprays, crèmes, diffuseurs électriques, moustiquaires…). A ces mesures doit s’ajouter un traitement médicamenteux adapté à chaque individu : il convient de s’adresser à votre médecin habituel ou à un centre de conseils aux voyageurs. Le traitement devra être poursuivi après le retour en France durant une durée variable selon le produit utilisé. Classification : zone 3. Durant votre séjour, et durant les deux mois qui suivent votre retour, en cas de fièvre, un avis médical doit être pris rapidement, pour mettre en œuvre dès que possible un traitement antipaludique éventuel.

Vaccinations
La vaccination contre la fièvre jaune est obligatoire (à pratiquer dans un centre agréé).
La vaccination contre la diphtérie-tétanos-poliomyélite est recommandée.
Il est vivement conseillé d’être vacciné contre la méningite à méningocoque.
Autres vaccinations pouvant être conseillées par votre médecin : fièvre typhoïde, hépatites A et B.
La vaccination contre la rage peut également être proposée dans certains cas. Demandez conseil à votre médecin ou à un centre de vaccinations internationales.

Prévention de la diarrhée du voyageur et du choléra
Le risque de choléra impose le respect de mesures d’hygiène strictes. Il est conseillé de ne pas boire l’eau du robinet: préférez les eaux en bouteilles capsulées. A défaut, consommez de l’eau filtrée, bouillie et décontaminée.
• Evitez l’ingestion de glaçons, de jus de fruits frais, de légumes crus et de fruits non pelés.
• Evitez la consommation d’aliments (poisson, viande, volaille, lait) insuffisamment cuits.
• Veillez à un lavage régulier et soigneux des mains avant chaque repas.
• Evitez de consommer de la nourriture vendue dans la rue.

VIH-Sida
Prévalence non négligeable du VIH-sida. Toute mesure de prévention est indispensable.

 

Kenya

Paludisme
Cette maladie parasitaire transmise par les piqûres de moustiques impose le recours à des mesures de protection individuelle (sprays, crèmes, diffuseurs électriques, moustiquaires…).
A ces mesures doit s’ajouter un traitement médicamenteux adapté à chaque individu, et selon la région du Kenya visitée : il convient de s’adresser à votre médecin habituel ou à un centre de conseils aux voyageurs. Le traitement devra être poursuivi après le retour en France durant une durée variable selon le produit utilisé.
Classification : zone 3.
Durant votre séjour, et durant les deux mois qui suivent votre retour, en cas de fièvre, un avis médical doit être pris rapidement, pour mettre en œuvre dès que possible un traitement anti-paludique éventuel.
Prévention des piqûres de moustiques : se protéger la journée comme la nuit, contre les piqûres de moustiques, possibles vecteurs de maladies parasitaires (paludisme) ou virales (Dengue, Phlebovirus) : vêtement à manches longues, sprays ou crèmes anti-moustiques, moustiquaires, diffuseurs électriques.

VIH-Sida
Prévalence non négligeable du VIH-Sida. Les mesures de prévention sont indispensables.

Fièvre hémorragique virale
Risque faible pour les voyageurs mais quelques cas d’infection par ce virus (transmis notamment par les chauves-souris) ont été rapportés.

Choléra
Le Kenya connaît des épisodes épidémiques de choléra (le dernier en 2010).

Vaccinations recommandées
• Fièvre jaune : la vaccination est fortement recommandée (à pratiquer en centres agréés). Elle est obligatoire en cas de séjour préalable dans certains pays d’Afrique ou d’Amérique du Sud. 1 injection à faire au minimum 10 jours avant le départ, validité de 10 ans. Enfants à partir de l’âge de 9 mois.
• Diphtérie-tétanos-poliomyélite : la mise à jour de la vaccination Diphtérie-tétanos-poliomyélite est plus que jamais nécessaire, un début d’épidémie s’étant déclaré dans le nord du pays à la fin du mois de février 2009.
• Hépatite A : vaccination recommandée en raison du risque encouru. Une injection 15 jours avant le départ avec un rappel 6 à 12 mois, validité 10 ans. Enfants à partir de l’âge d’1an.
• Typhoïde : vaccination recommandée. Une injection 15 jours avant le départ, validité 3 ans. Enfants à partir de l’âge de 2 ans.
• Hépatite B : vaccination recommandée.
• Méningites A, C, Y, W135 : la vaccination contre les méningites peut être proposée dans certains cas.
• Rage : la vaccination contre la rage peut être proposée dans certains cas.
• Rougeole : la mise à jour de la vaccination contre la rougeole peut être nécessaire, compte tenu des épidémies que le Kenya connaît régulièrement.

Hygiène alimentaire
Il est conseillé de ne pas boire l’eau du robinet : préférez les eaux en bouteilles capsulées. A défaut, consommez de l’eau filtrée, bouillie et décontaminée. Évitez l’ingestion de glaçons, de jus de fruits frais, de légumes crus et de fruits non pelés. Évitez la consommation d’aliments (poisson, viande, volaille, lait) insuffisamment cuits. Veillez à un lavage régulier et soigneux des mains avant chaque repas.

 

Lesotho

Vaccinations
La mise à jour de la vaccination diphtérie-tétanos est recommandée ;
Autres vaccinations conseillées (selon la durée, de la fréquence et des conditions d’hygiène du séjour) : fièvre typhoïde, hépatites A et B ;
La vaccination contre la rage peut éventuellement être proposée dans certains cas ;
Se renseigner auprès du médecin traitant ou d’un centre de vaccinations internationales.
Prévention des maladies transmises par les piqûres d’insectes
Des zones de paludisme (classification zone 3 en termes de résistance) subsistent dans les provinces du Mpumalanga, du Limpopo et du KwaZulu-Natal, aux frontières avec le Mozambique, le Swaziland et le Zimbabwe, notamment dans la région du parc Kruger.
Dans ces zones, le recours à des mesures de protection individuelle (spray, crèmes, diffuseurs électriques, moustiquaires, etc) s’impose.
A ces mesures, doit s’ajouter un traitement médicamenteux adapté à chaque individu. Il convient donc de se renseigner auprès du médecin traitant ou d’un centre de conseils aux voyageurs.
En cas de fièvre durant le séjour et dans les deux mois qui suivent le retour, il est impératif de signaler au médecin un séjour récent en zone infectée.

Maladies sexuellement transmissibles
La pandémie de VIH-SIDA est très répandue en Afrique du Sud (17 % des adultes de 15 à 49 ans sont porteurs du virus). Il convient d’être vigilant face aux risques d’infection lors des rapports sexuels ou lors de transfusions sanguines. Toutes mesures de prévention sont indispensables. Les victimes d’agression sexuelle doivent immédiatement consulter un médecin.

Hygiène alimentaire
Dans les agglomérations, l’eau du robinet est potable. En revanche, dans les zones rurales, il est recommandé de boire de l’eau minérale, en bouteille.
Veillez à un lavage régulier et soigneux des mains avant chaque repas.

Autres conseils
Il est impérieux de contracter une assurance sanitaire et de rapatriement et de s’assurer qu’elle couvre les frais de transports du Lesotho en Afrique du Sud ainsi que les soins reçus dans ce pays. En cas d’urgence, d’accident ou de grave problème de santé nécessitant l’administration de soins, il est en effet très vivement conseillé de se rendre directement en Afrique du Sud.
Si un déplacement était impossible, préférer l’hôpital privé de Maseru plutôt que l’hôpital Queen Elisabeth II.
En cas de viol, il est impératif d’aller immédiatement et directement à Bloemfontein pour recevoir les premiers soins et les premiers traitements antirétroviraux. Il est possible de faire venir une ambulance de Bloemfontein, qui se trouve à 1h30 de Maseru par route (150 Km).

 

Liberia

Paludisme
Prévention du paludisme (malaria): maladie parasitaire transmise par les piqûres de moustiques qui impose le recours à des mesures de protection individuelle (sprays, crèmes, diffuseurs électriques, moustiquaires…) A ces mesures, doit s’ajouter un traitement médicamenteux adapté à chaque individu : il convient de s’adresser à son médecin habituel ou à un centre de conseils aux voyageurs. Le traitement devra être poursuivi après le retour en France durant une durée variable selon le produit utilisé.
Classification : zone 3.

Vaccination
Cette maladie infectieuse (bacille salmonella typhi) est de plus en plus fréquente à Monrovia. Il convient de se faire vacciner avant de venir au Libéria et de faire attention aux aliments consommés et à l’eau utilisée, en cuisine notamment.
La vaccination contre la fièvre jaune est obligatoire pour l’obtention du visa.

Une épidémie de fièvre hémorragique virale Ebola sévit actuellement en Guinée, au Libéria et en Sierra Leone. Des cas ont été rapportés au Nigéria et au Sénégal.

EbolaPlus de 1000 cas ont été enregistrés au Libéria, essentiellement dans les comtés du Lofa (frontalier avec la Guinée et la Sierra Leone) et du Montserrado (qui inclut la capitale Monrovia).

Dans ce contexte, il est déconseillé de se rendre au Libéria, sauf raison impérative.Dans le comté du Montserrado et particulièrement dans la capitale, Monrovia, les recommandations ci-dessous doivent être strictement respectées :

  • se tenir régulièrement informé de l’évolution de l’épidémie en prenant connaissance des messages de sécurité de l’ambassade pour les résidents et en s’inscrivant sur Ariane pour les Français de passage,
  • respecter systématiquement les règles d’hygiène exposées dans le bandeau Virus Ebola, en une de la rubrique,
  • éviter les lieux et les événements à forte densité de population (marchés, stades, etc…).

Le virus se transmet des animaux sauvages à l’homme et se répand au sein des populations par transmission interhumaine.

 

Madagascar

Dengue / Arboviroses
Comme dans d’autres pays de l’Océan Indien, les moustiques peuvent être vecteurs de maladies virales comme la dengue ou le chikungunya. De nombreux cas de fièvre évoquant le virus de la dengue sont recensés sur la côte nord-est de Madagascar, notamment à Antalaha et Sambava.
En l’absence de traitement préventif ou de vaccin disponibles, le recours à des mesures de protection individuelles (sprays, crèmes, diffuseurs électriques…) et l’attention des personnes les plus vulnérables s’imposent.

Paludisme (malaria)
Cette maladie parasitaire transmise par les piqûres de moustiques impose le recours à des mesures de protection individuelle (sprays, crèmes, diffuseurs électriques, moustiquaires…).
A ces mesures doit s’ajouter un traitement médicamenteux adapté à chaque individu : il convient de s’adresser à votre médecin habituel ou à un centre de conseils aux voyageurs. Le traitement devra être poursuivi après le retour en France durant une durée variable selon le produit utilisé. Classification : zone 2.
Durant votre séjour, et durant les deux mois qui suivent votre retour, en cas de fièvre, un avis médical doit être pris rapidement, pour mettre en œuvre dès que possible un traitement anti-paludique éventuel.
Une intensification importante de la prévalence du paludisme est observée depuis début 2012, particulièrement dans les régions côtières situées à l’Est du pays. En conséquence, le traitement et les précautions contre cette maladie doivent être observés avec une attention particulière.

Vaccinations
La mise à jour de la vaccination diphtérie-tétanos-poliomyélite est indispensable.
Autres vaccinations conseillées : fièvre typhoïde, hépatites virales A et B. Demandez conseil à votre médecin ou à un centre de vaccinations internationales.
La vaccination contre la rage peut également être prescrite en raison des risques de transmission par les chiens errants. En cas de griffure ou de morsure, consulter un médecin ou le dispensaire de l’Institut Pasteur à Tananarive. Il existe des centres de vaccination antirabiques à Madagascar : s’adresser sur place aux médecins inspecteurs.

Hygiène alimentaire
• Il est conseillé de ne pas boire l’eau du robinet : préférez les eaux en bouteilles capsulées. A défaut, consommez de l’eau filtrée, bouillie et décontaminée.
• Évitez glaçons, jus de fruits frais, légumes crus et fruits non pelés.
• Évitez la consommation d’aliments (poisson, viande, volaille, lait) insuffisamment cuits.
• Veillez à un lavage régulier et soigneux des mains avant chaque repas. .

VIH-Sida
Prévalence non négligeable du VIH – sida. Toute mesure de prévention est indispensable.

 

Malawi

VIH-Sida
Le sida est très présent dans le pays. Il n’y a aucun contrôle médical spécifique avant d’entrer au Malawi.

Rougeole
Des épidémies de rougeole affectent sporadiquement le Malawi (deux fois par an en moyenne). Il est conseillé aux voyageurs qui doivent se rendre dans ce pays de vérifier leur vaccination contre cette maladie et de consulter au préalable leur médecin.

Choléra
Comme plusieurs pays de la région, le Malawi connaît avec la saison des pluies (de novembre à avril) une recrudescence des cas de choléra, notamment dans les zones d’habitat populaire de Lilongwe, Blantyre, Chikwawa, Nsanje et Liwonde.
Le choléra est une infection digestive bactérienne qui se transmet par ingestion d’aliments mal cuits (fruits de mer par exemple) ou souillés (fruits et légumes) et ingestion d’eau contaminée. Cette maladie, dite « des mains sales », se traduit par des troubles digestifs et parfois de la fièvre.
Afin de réduire les risques de contamination, il est recommandé de :
• se laver les mains le plus souvent possible et a minima avant les repas et avant toute manipulation d’aliments,
• veiller à la qualité des aliments (abstention de tout achat de nourriture dans les rues) et à leur bonne cuisson,
• veiller à ne consommer que de l’eau embouteillée ouverte devant vous,
• veiller à ne pas consommer de glace, glaçon, lait non pasteurisé ou non bouilli,
• peler les fruits ou légumes,
• éviter les crudités et les produits de la mer (coquillages).

Vaccinations
Le vaccin contre la rougeole est recommandé mais la présentation du certificat de vaccinations n’est pas exigée à l’arrivée.
Une attestation de vaccination antiamarile est exigée pour les personnes arrivant d’un pays où la fièvre jaune existe à l’état endémique ; cette vaccination doit avoir été pratiquée au moins 6 jours avant l’entrée au Malawi.

Paludisme
Le paludisme (malaria) est une maladie parasitaire transmise par les piqûres de moustiques. Prémunissez-vous en utilisant des moyens de protection individuelle (aérosols, crèmes, diffuseurs électriques, moustiquaires…), et consultez votre médecin habituel ou un centre de conseils aux voyageurs pour obtenir un traitement médicamenteux adapté. Ce traitement devra être poursuivi après le retour en France durant une durée variable selon le produit utilisé.
Classification : zone 3.

 

Mali

Choléra
Le choléra étant récurrent au Mali, il convient de rappeler les règles élémentaires d’hygiène :
• veiller au lavage soigneux et régulier des mains dans la journée (en particulier avant chaque repas et après chaque passage aux toilettes)
• veiller à consommer de l’eau en bouteilles capsulées,
• veiller à peler les fruits et les légumes avant consommation,
• limiter la consommation de crudités, de fruits de mer, de glaçons, ou de crèmes glacées,
• consulter un médecin en cas de troubles digestifs ou de fièvre,
• apporter une attention particulière aux enfants.

Paludisme
Cette maladie parasitaire transmise par les piqûres de moustiques impose le recours à des mesures de protection individuelle (sprays, crèmes, diffuseurs électriques, moustiquaires…). A ces mesures, doit s’ajouter un traitement médicamenteux adapté à chaque individu : il convient de s’adresser à votre médecin habituel ou à un centre de conseils aux voyageurs. Le traitement devra être poursuivi après le retour en France durant une durée variable selon le produit utilisé.
Classification : zone 3.
Durant votre séjour et durant les deux mois qui suivent votre retour, en cas de fièvre, un avis médical doit être pris rapidement, pour mettre en œuvre dès que possible un traitement anti-paludique éventuel.

Vaccinations
• La vaccination contre la fièvre jaune est obligatoire (à pratiquer dans un centre agréé).
• La mise à jour de la vaccination diphtérie-tétanos- poliomyélite est recommandée.
• Autres vaccinations conseillées (selon conditions d’hygiène et durée du séjour) : fièvre typhoïde, hépatites A et B, méningite à méningocoque.
• La vaccination contre la rage peut également être proposée dans certains cas. Demandez conseil à votre médecin ou à un centre de vaccinations internationales.

Epidémie de grippe aviaire
Le Mali n’est pas à ce jour touché par l’épizootie. Il est toutefois recommandé aux voyageurs d’éviter tout contact avec les volailles et les oiseaux, c’est-à-dire de ne pas se rendre dans des élevages ni sur les marchés aux volatiles. Les recommandations générales d’hygiène lors des voyages dans les pays en développement, qui visent à se protéger des infections microbiennes, sont préconisées.

Bilharziose
Les risques d’atteinte par la bilharziose sont importants au Mali. Il est donc déconseillé de se baigner dans les fleuves, rivières et plans d’eau dans l’ensemble du Mali. L’infection est possible, même dans les eaux courantes. Cette recommandation concerne notamment les mares de Banani (pays Dogon) et de Siby (environs de Bamako), situées dans des zones touristiques.

Hygiène alimentaire
Prévention de la diarrhée du voyageur et du choléra :
• Il est conseillé de ne pas boire l’eau du robinet : préférez les eaux en bouteilles capsulées. A défaut, consommez de l’eau filtrée, bouillie et décontaminée.
• Evitez l’ingestion de glaçons, de jus de fruits frais, de légumes crus et de fruits non pelés.
• Evitez la consommation d’aliments (poisson, viande, volaille, lait) insuffisamment cuits.
• Veillez à un lavage régulier et soigneux des mains avant chaque repas (hygiène très stricte des mains notamment au sortir des toilettes).

VIH-Sida
Prévalence non négligeable du VIH-Sida. Toute mesure de prévention est indispensable.

Soins médicaux
L’équipement médical et hospitalier est en général sommaire. Le service des urgences de l’hôpital Gabriel Touré à Bamako est cependant satisfaisant, mais il ne traite que des urgences.
Le cas échéant, faire appel au Centre médico-social de la coopération française à Bamako.

 

Maurice

Paludisme
Le pays connaît des cas sporadiques de transmission de paludisme : il est possible de ne pas prendre de traitement préventif, mais il est nécessaire de consulter un médecin en cas de fièvre.

 

Mauritanie

Conseils
Le climat en Mauritanie est particulièrement éprouvant à certaines périodes de l’année.
Il est vivement conseillé aux personnes qui envisagent de se rendre en Mauritanie, notamment pour des randonnées dans le désert, de ne le faire qu’après consultation médicale, notamment pour les personnes âgées ou ayant des pathologies cardiovasculaires. Il leur est vivement conseillé de souscrire une assurance rapatriement auprès de leur agence de voyage.
En cas d’accident grave, cette couverture s’avère indispensable pour permettre la mise en œuvre rapide des procédures d’évacuation vers une unité de soin susceptible d’intervenir efficacement.
Seules Nouakchott et Nouadhibou disposent d’une infrastructure et d’un personnel sanitaire en mesure de faire face à la plupart des urgences.
La rareté des liaisons terrestres bitumées entre les régions et Nouakchott fait des rapatriements locaux des opérations risquées.

Rage
La Mauritanie n’est pas exempte de rage. Des chiens errants sont fréquemment signalés dans la capitale et sur la plage. Il est conseillé de ne pas s’en approcher.
Vaccinations
Il est suspecté des cas de méningite sporadiques. Quant à l’hépatite A et la typhoïde, elles sont endémiques. Il est en conséquence conseillé aux voyageurs de se munir des vaccinations appropriées.

Insectes
Les conditions climatiques qui prévalent actuellement en Mauritanie, notamment le long du fleuve Sénégal, et dans les zones encore humides, sont favorables à la pullulation des moustiques, agents vecteurs du paludisme et de certaines viroses graves. Lors de séjours dans les régions concernées, il est fortement recommandé de se protéger contre les piqûres de ces insectes, notamment par l’usage de moustiquaires, de répulsifs, d’insecticides et le port de vêtements couvrants entre le coucher et le lever du soleil.
De plus, la zoonose de la fièvre de la Vallée du Rift a été identifiée dans le sud mauritanien et peut se transmettre à l’homme par contact. La forte contamination du cheptel et des conditions éco-climatiques favorables à une extension de la maladie invitent à la plus extrême vigilance.

Paludisme
Prévention du paludisme (malaria) : maladie parasitaire transmise par les piqûres de moustiques qui impose le recours à des mesures de protection individuelle (sprays, crèmes, diffuseurs électriques, moustiquaires…). A ces mesures, doit s’ajouter un traitement médicamenteux adapté à chaque individu : il convient de s’adresser à votre médecin habituel ou à un centre de conseils aux voyageurs. Le traitement devra être poursuivi après le retour en France durant une durée variable selon le produit utilisé. Classification : zone 2.

 

Mozambique

Vaccinations
Fièvre jaune, tétanos, poliomyélite, BCG, typhoïde, diphtérie, hépatite A et B, antiméningocoque A et C, rage.
Les voyageurs doivent être munis de leur carnet de vaccinations à jour. A défaut ils risquent de se faire vacciner de manière préventive à la frontière contre la fièvre jaune (notamment à l’aéroport).

Paludisme
Prévention du paludisme (malaria) : cette maladie parasitaire transmise par les piqûres de moustiques impose le recours à des mesures de protection individuelle (sprays, crèmes, diffuseurs électriques, moustiquaires…). A ces mesures doit s’ajouter un traitement médicamenteux adapté à chaque individu : il convient de s’adresser à votre médecin habituel ou à un centre de conseils aux voyageurs. Le traitement devra être poursuivi après le retour en France durant une durée variable selon le produit utilisé. Classification : zone 3.

VIH-Sida
Forte prévalence du VIH-Sida. Toute mesure de prévention est indispensable. En cas d’exposition accidentelle, certaines structures permettent de recevoir des soins et d’effectuer rapidement un dépistage (voir liste des numéros utiles ci-après).

Choléra
Dans les banlieues et les régions les plus défavorisées avec des poussées cycliques en particulier dans la province de Sofala (Beira). Il est donc conseillé de boire exclusivement des boissons en bouteille ou préalablement bouillies, d’éviter les restaurants à l’hygiène douteuse et les crudités.
Prévention de la diarrhée du voyageur et du choléra
• Il est conseillé de ne pas boire l’eau du robinet : préférez les eaux en bouteilles capsulées. A défaut, consommez de l’eau filtrée, bouillie et décontaminée.
• Evitez l’ingestion de glaçons, de jus de fruits frais, de légumes crus et de fruits non pelés.
• Evitez la consommation d’aliments (poisson, viande, volaille, lait) insuffisamment cuits.
• Veillez à un lavage régulier et soigneux des mains avant chaque repas.

Fièvre jaune
La vaccination contre la fièvre jaune est obligatoire pour toute personne ayant transité ou séjourné dans l’un des 42 pays suivants: Angola, Bénin, Bolivie, Brésil, Burkina Faso, Burundi, Cameroun, Congo, Colombie, Côte d’Ivoire, Equateur, Ethiopie, Gabon, Gambie, Ghana, Guyana, Guinée Conakry, Guinée Bissao, Guinée équatoriale, Kenya, Liberia, Mali, Mauritanie, Niger, Nigeria, Ouganda, Panama, Pérou, République centrafricaine, République démocratique du Congo, Rwanda, Somalie, Sao Tome et Principe, Sénégal, Sierra Leone, Soudan, Suriname, Tanzanie, Tchad, Togo, Trinité-et-Tobago et Venezuela.

Rage
Une vaccination contre la rage est fortement recommandée, en raison de la présence de nombreux animaux sauvages dans le pays, surtout pour les voyageurs souhaitant visiter les réserves naturelles.

 

Namibie

Situation générale
La situation sanitaire de la Namibie est globalement satisfaisante : les installations médicales sont nombreuses (à Windhoek en particulier) et les médecins généralement bien formés et compétents. Un système de pharmacies de garde existe dans les villes les plus importantes.

Paludisme
Le pays jouit d’un climat relativement sain et échappe au paludisme sur la majeure partie de son territoire à l’exception du nord et du nord-est de la Namibie, zone plus humide. Le risque, moindre pendant la période sèche, plus fort à la saison des pluies, concerne les provinces Kavongo, Caprivi, Omusati, Oshana (est de l’Ovamboland), Ohangwena, Oshikoto (au nord de la cuvette d’Etosha) ainsi que les parties nord-est de l’Otjozondjupa et de l’Omaheke.
Prévention : cette maladie parasitaire transmise par les piqûres de moustiques impose le recours à des mesures de protection individuelle (sprays, crèmes, diffuseurs électriques, moustiquaires…). A ces mesures, doit s’ajouter un traitement médicamenteux adapté à chaque individu : il convient de s’adresser à son médecin habituel ou à un centre de conseils aux voyageurs. Le traitement devra être poursuivi après le retour en France pendant une durée variable selon le produit utilisé.

Maladies endémiques
Résurgences de maladies infectieuses dans les zones les plus peuplées et les plus insalubres (townships, Nord du pays) telles que la tuberculose, la poliomyélite, voire le choléra.

Vaccinations
Diphtérie-tétanos-poliomyélite recommandé.
Autres vaccinations conseillées (selon la durée du séjour) : fièvre typhoïde, hépatites A et B.
Envisager un vaccin antirabique, notamment pour les enfants, en cas de séjour prolongé dans le Nord du pays (régions de Kunene, Omusati, Oshana, Ohangwena, Oshikoto, Kavango et Caprivi). En cas de morsure suspecte par des chiens ou des chacals, des injections antirabiques doivent être administrées dans les plus brefs délais : les doses sont généralement disponibles dans les hôpitaux de la capitale, Windhoek, ou sur la côte, à Swakopmund.

VIH-Sida
Taux de prévalence du sida autour de 20 %. En cas d’exposition accidentelle, certaines structures permettent de recevoir des soins et d’effectuer rapidement un dépistage. Il est indispensable, en cas d’agression sexuelle, de consulter un médecin et de porter plainte.

Hospitalisation
Le coût moyen d’une consultation médicale est d’environ 300 dollars namibiens. Avant toute admission, la direction de l’hôpital s’assurera de la solvabilité du patient et exigera si nécessaire un versement préalable de plusieurs milliers d’euros. Il est indispensable de pouvoir contacter immédiatement son assurance rapatriement afin qu’elle effectue si nécessaire un versement en urgence à l’hôpital. Pour toute opération, chaque intervenant (chirurgien, anesthésiste…) possède sa propre facturation.

 

Niger

Paludisme
Prévention du paludisme (malaria) : Cette maladie parasitaire, transmise par les piqûres de moustiques, impose le recours à des mesures de protection individuelle (sprays, crèmes, diffuseurs électriques, moustiquaires, etc.)
A ces mesures, doit s’ajouter un traitement médicamenteux adapté à chaque individu : il convient de s’adresser à son médecin habituel ou à un centre de conseils aux voyageurs. Le traitement devra être poursuivi après le retour en France durant une durée variable selon le produit utilisé. Classification : zone 2.
Durant le séjour, et durant les deux mois qui suivent le retour, en cas de fièvre, un avis médical doit être pris rapidement, pour mettre en œuvre dès que possible un traitement anti-paludique éventuel.

Vaccinations
• La vaccination contre la fièvre jaune est obligatoire (à pratiquer dans un centre agréé).
• La mise à jour de la vaccination diphtérie-tétanos-poliomyélite est nécessaire.
• De manière récurrente, le Niger connaît une épidémie de méningite (présence du type W135) à la période sèche (de février à juillet). En conséquence, la vaccination anti-méningococcique est justifiée.
• Autres vaccinations conseillées (selon conditions d’hygiène et durée du séjour) : fièvre typhoïde, hépatites virales A et B.
• La vaccination contre la rage peut également être proposée dans certains cas. Demandez conseil à votre médecin ou à un centre de vaccinations internationales.

Hygiène alimentaire
Il est conseillé de ne pas boire l’eau du robinet :
• préférez les eaux en bouteilles capsulées. A défaut, consommez de l’eau filtrée, bouillie et décontaminée.
• évitez l’ingestion de glaçons, de jus de fruits frais, de légumes crus et de fruits non pelés.
• évitez la consommation d’aliments (poisson, viande, volaille, lait) insuffisamment cuits.
• veillez à un lavage régulier et soigneux des mains avant chaque repas.

VIH-Sida
Prévalence non négligeable du VIH – sida. Toute mesure de prévention est indispensable.

 

Nigeria

Fièvre de Lassa
• Le gouvernement nigérian a décidé fin février 2012 d’établir d’urgence un comité de suivi épidémiologique et de coordination de la lutte contre la fièvre de Lassa (ville de l’État de Borno, au Nord-Est du Nigeria).
Au cours des derniers mois, 397 personnes ont été infectées et 40 personnes sont décédées. Les autorités sanitaires ont recensé des cas dans les États de Borno, Gombe, Yobe, Taraba, Plateau, Nasarawa, Ebonyi, Edo, Ondo, Rivers, Anambra et Lagos.
Cette fièvre hémorragique, endémique au Nigeria, est véhiculée par des rongeurs et demeure difficile à soigner. Les premiers symptômes sont similaires à ceux de nombreuses autres affections tropicales et seule une sérologie permet de confirmer le diagnostic.
En conséquence, il est fortement conseillé de rester éloigné des lieux où les rongeurs peuvent pénétrer, et de consulter rapidement en cas de morsure.

Méningite
Bien que l’épidémie de méningite soit terminée, il est vivement recommandé aux personnes devant se rendre dans les États de Gombe, Jigawa, Kano et Katsina dans le nord et le nord-est du Nigeria de se faire vacciner.
Avant le départ
Consultez votre médecin (éventuellement votre dentiste) et souscrivez à une compagnie d’assistance couvrant les frais médicaux et le rapatriement sanitaire.

Prévention du paludisme
Cette maladie parasitaire transmise par les piqûres de moustiques impose le recours à des mesures de protection individuelle (sprays, crèmes, diffuseurs électriques, moustiquaires…).
A ces mesures, doit s’ajouter un traitement médicamenteux adapté à chaque individu : il convient de s’adresser à votre médecin habituel ou à un centre de conseils aux voyageurs. Le traitement devra être poursuivi après le retour en France durant une durée variable selon le produit utilisé. Classification : zone 3. Durant votre séjour, et durant les deux mois qui suivent votre retour, en cas de fièvre, un avis médical doit être pris rapidement, pour mettre en œuvre dès que possible un traitement anti-paludique éventuel.

Vaccinations
La vaccination contre la fièvre jaune est indispensable (à pratiquer dans un centre agréé).
La mise à jour de la vaccination diphtérie-tétanos-poliomyélite est recommandée.
Autres vaccinations conseillées (selon conditions d’hygiène et durée du séjour) : fièvre typhoïde, hépatites virales A et B.
Le risque de méningite bactérienne saisonnière incite vivement à recommander la vaccination anti-méningococcique aux voyageurs devant séjourner dans les États du Nord du pays au cours de la saison sèche.
Compte tenu des épidémies de rougeole affectant régulièrement le pays et en particulier les États du Nord durant la saison sèche, une vaccination R.O.R à jour est vivement recommandée, notamment chez les enfants.
La vaccination contre la rage peut également être proposée dans certains cas. Demandez conseil à votre médecin ou à un centre de vaccinations internationales.

Épidémie de grippe aviaire
La grippe aviaire est déclarée présente dans 27 États de la Fédération sur 36. Compte tenu de la découverte, en juin et juillet 2009, de 4 nouveaux cas dans des États du Nord, jusque là réputés indemnes, il convient de consulter l’encart « grippe aviaire » figurant en page d’accueil de ce site.
Si les risques pour l’homme sont limités, il convient toutefois de respecter quelques règles de base : éviter tout contact avec des oiseaux vivants, bien faire cuire la viande de volaille et les œufs, consulter un médecin en cas de fièvre en lui précisant que vous venez d’une zone où la grippe aviaire est présente

Recommandations générales
Les risques sanitaires du Nigeria sont sérieux et liés à l’absence d’hygiène, à la présence de maladies endémiques (en particulier le paludisme) et à l’extension de la pandémie du sida.
Sur l’ensemble du territoire (excepté peut-être à Abuja), les conditions sanitaires sont très précaires. Il n’y a pas d’eau potable. Il faut s’assurer, même dans les hôtels, que les eaux minérales en bouteilles ne sont pas frelatées. Les légumes et les fruits doivent être lavés dans une solution de permanganate.
En dehors d’Abuja et de Lagos, les possibilités de soins d’urgence et d’hospitalisation dans des conditions d’hygiène minimales sont rares et incertaines.

Ebola

Des cas mortels du virus Ebola ont été rapportés. Le virus se transmet des animaux sauvages à l’homme et se répand au sein des populations par transmission interhumaine.

Hygiène alimentaire
Prévention de la diarrhée du voyageur et du choléra :
Il est conseillé de ne pas boire l’eau du robinet : préférer les eaux en bouteilles capsulées. A défaut, consommer de l’eau filtrée, bouillie et décontaminée.
Éviter l’ingestion de glaçons, de jus de fruits frais, de légumes crus et de fruits non pelés.
Éviter la consommation d’aliments (poisson, viande, volaille, lait) insuffisamment cuits.
Veiller à un lavage régulier et soigneux des mains avant chaque repas (hygiène très stricte des mains, notamment au sortir des toilettes).
En saison des pluies (mai à septembre), le choléra sévit à l’état endémique dans la partie septentrionale du Nigeria nécessitant de redoubler de prudence lors de la consommation d’eau (bouteilles scellées), de légumes et de fruits et de manipulation d’argent en espèces.

VIH-Sida
Prévalence non négligeable du VIH – sida. Toute mesure de prévention est indispensable.

 

Ouganda

Paludisme
Cette maladie parasitaire, transmise par les piqûres de moustiques, impose le recours à des mesures de protection individuelle (sprays, crèmes, diffuseurs électriques, moustiquaires, etc.). A ces mesures, doit s’ajouter un traitement médicamenteux adapté à chaque individu : il convient de s’adresser à son médecin habituel ou à un centre de conseils aux voyageurs. Le traitement devra être poursuivi après le retour en France durant une durée variable selon le produit utilisé. le pays est classé en zone 3.
Le risque est constant dès que l’on quitte Kampala.

Vaccinations
La vaccination contre la fièvre jaune est obligatoire (à pratiquer dans un centre agréé). Plusieurs cas sont rapportés par les autorités locales début janvier 2011 dans 10 districts du nord du pays : Arua, Lamwo, Kaabong, Kitgum, Kotido, Gulu, Pader, Agago, Abim et Lira.
La mise à jour de la vaccination diphtérie-tétanos-poliomyélite est recommandée.
La vaccination anti-méningococcique est conseillée. A ce sujet, il convient de signaler un risque récurrent d’épidémie de méningite dans le nord de l’Ouganda chaque année de décembre à mars.
Autres vaccinations conseillées (selon conditions d’hygiène et durée du séjour) : fièvre typhoïde, hépatites virales A et B.
La vaccination contre la rage peut également être proposée dans certains cas (notamment déplacement en brousse). Demandez conseil à votre médecin ou à un centre de vaccinations internationales.
Risques particuliers

Fièvres hémorragiques
Les fièvres de Marburg et d’Ebola demeurent endémiques en Ouganda. En 2007, ces dernières ont sévi dans plusieurs districts de l’ouest du pays, provoquant la mort de 37 personnes. En 2008, une touriste néerlandaise est décédée de la fièvre de Marburg après avoir été en contact avec une chauve-souris dans la forêt de Maramagambo (sud-est du parc national Queen Elizabeth). Plus récemment fin 2012, des cas de Marburg ont causé la mort de plusieurs personnes.

Ebola
Des épidémies de fièvre Ebola ont été signalées en 2007 et plus récemment en 2011, 2012 et 2013. La dernière alerte (district de Luwero) a été levée par les autorités et l’OMS en mai 2013.

Rage
La rage est toujours présente sur le territoire. Elle affecte particulièrement les personnes s’aventurant en brousse. La vaccination préventive peut être recommandée dans certains cas, et ce, d’autant que les sérums sont régulièrement sujets à pénurie dans le pays.

Trypanosomiase
Présence dans certaines zones de la mouche tsé-tsé.

Présence chronique de choléra, tuberculose et de pathologies respiratoires.

Hygiène alimentaire
• Il est conseillé de ne pas boire l’eau du robinet : préférer les eaux en bouteilles capsulées. A défaut, consommer de l’eau filtrée, bouillie et décontaminée.
• Éviter l’ingestion de glaçons, de jus de fruits frais, de légumes crus et de fruits non pelés. Evitez la consommation d’aliments (poisson, viande, volaille, lait) insuffisamment cuits. Veillez à un lavage régulier et soigneux des mains avant chaque repas.

Hépatite E
Des épidémies d’hépatite E sont susceptibles de survenir en Ouganda, principalement dans le nord du pays. Les mesures d’hygiène alimentaire strictes (hygiène des mains et de l’eau) habituellement recommandées doivent alors être scrupuleusement suivies.

VIH-Sida
Prévalence non négligeable du VIH – sida.
Toute mesure de prévention est indispensable (préservatif).

 

République Centrafricaine

Informations importantes : Risques sanitaires induits par les dysfonctionnements des services publics
Du fait de la dégradation du réseau énergétique de la RCA, les habitants de Bangui sont durement touchés par la pénurie d’électricité et par les fréquentes coupures d’eau qui en résultent. Cette situation a des répercussions dans le domaine sanitaire. En effet, les hôpitaux ne sont pas épargnés par les coupures d’électricité, les produits périssables ne sont plus conservés aux températures adéquates et l’eau des puits consommée, en l’absence de celle du réseau, qui n’est ni traitée ni analysée, est susceptible de contamination par des bactéries à même d’induire des diarrhées parfois graves. Des épidémies d’hépatite sont également à redouter.

Paludisme
Cette maladie parasitaire transmise par les piqûres de moustiques impose le recours à des mesures de protection individuelle (aérosols, crèmes, diffuseurs électriques, moustiquaires…). A ces mesures doit s’ajouter un traitement médicamenteux adapté à chaque individu : il convient de vous adresser à votre médecin habituel ou à un centre de conseils aux voyageurs. Le traitement devra être poursuivi après le retour en France durant une durée variable selon le produit utilisé.La forme cérébrale du paludisme endémique en RCA est particulièrement dangereuse voire mortelle, dans certains cas ou en fonction de la constitution physique. Classification : zone 3.
Durant votre séjour, et durant les deux mois qui suivent votre retour, en cas de fièvre, un avis médical doit être pris rapidement, pour mettre en œuvre dès que possible un traitement anti-paludique éventuel.

Vaccinations
• La vaccination contre la fièvre jaune est obligatoire (à pratiquer dans un centre agréé).
• La mise à jour de la vaccination diphtérie-tétanos-poliomyélite est recommandée.
• autres vaccinations conseillées (selon conditions d’hygiène et durée du séjour) : fièvre typhoïde, hépatites virales A et B.
• Le risque de méningite bactérienne saisonnière incite à recommander la vaccination anti-méningococcique A+C.
• En cas de morsure, il existe à l’Institut Pasteur un centre de vaccination anti-rabique.

Hygiène alimentaire
Il est conseillé de :
• ne pas boire l’eau du robinet et de préférer les eaux en bouteilles capsulées. A défaut, il est recommandé de consommer de l’eau filtrée, bouillie et décontaminée ;
• éviter l’ingestion de glaçons, de jus de fruits frais, de légumes crus et de fruits non pelés ;
• éviter la consommation d’aliments (poisson, viande, volaille, lait) insuffisamment cuits ;
• ne pas consommer de nourriture achetée au marché ou sur le bord de la route ;
• veiller à un lavage régulier et soigneux des mains avant chaque repas.

VIH – Sida
Prévalence forte du VIH-Sida. Les mesures de prévention habituelles sont indispensables (préservatifs).

Autres risques
La fièvre jaune, ainsi que le choléra, peuvent toucher sporadiquement certaines régions, y compris à proximité de la capitale.

Structures hospitalières
Il existe à Bangui trois hôpitaux (Hôpital général, Hôpital communautaire et Hôpital de l’Amitié, ce dernier en coopération avec la Chine), un hôpital pédiatrique et quelques cliniques privées. Leur sous-équipement et, pour certains, leur vétusté, imposent la plus grande prudence, en particulier en cas d’accident.
A Bimbo, un nouvel hôpital, construit et équipé par la Chine, mais sans personnel chinois, vient d’ouvrir ses portes. Il n’y a pas de service type SAMU. Les évacuations sanitaires s’effectuent soit par appel d’un avion médicalisé, soit par le vol hebdomadaire d’Air France au départ de Bangui (chaque jeudi) et, le cas échéant, plusieurs fois par semaine à destination d’autres villes africaines (notamment Casablanca, Addis-Abeba, Nairobi et Douala).

 

République démocratique du Congo

Paludisme (malaria)
Maladie parasitaire transmise par les piqûres de moustiques qui impose le recours à des mesures de protection individuelle (sprays, crèmes, diffuseurs électriques, moustiquaires…). A ces mesures doit s’ajouter un traitement médicamenteux adapté à chaque individu : il convient de s’adresser à votre médecin habituel ou à un centre de conseils aux voyageurs. Le traitement devra être poursuivi après le retour en France pour une durée variable selon le produit utilisé. Classification : zone 3. Durant votre séjour et durant les deux mois qui suivent votre retour, en cas de fièvre, un avis médical doit être pris rapidement pour mettre en œuvre dès que possible un traitement antipaludique éventuel.

Vaccinations
• La vaccination contre la fièvre jaune est obligatoire (à pratiquer dans un centre de vaccinations agréé).
• La mise à jour de la vaccination diphtérie-tétanos-poliomyélite est recommandée.
• Autres vaccinations conseillées : fièvre typhoïde, hépatites virales A et B et méningite à méningocoque A + C.
• La vaccination contre la rage peut également être proposée dans certains cas. Demandez conseil à votre médecin ou à un centre de vaccinations internationales.

Prévention de la diarrhée du voyageur et du choléra :
• Il est conseillé de ne pas boire l’eau du robinet : préférez les eaux en bouteilles capsulées. A défaut, consommez de l’eau filtrée, bouillie et décontaminée.
• Évitez l’ingestion de glaçons, de jus de fruits frais, de légumes crus et de fruits non pelés.
• Évitez la consommation d’aliments (poisson, viande, volaille, lait) insuffisamment cuits.
• Veillez à un lavage régulier et soigneux des mains avant chaque repas. Lors de la consommation dans les bars ou les restaurants, veillez à ce que les boissons gazeuses soient ouvertes à votre table.
Le choléra dans la région du Nord du Katanga est endémique. Incidence non négligeable de la fièvre typhoïde dans la banlieue de Kinshasa (vaccination indispensable).

VIH – Sida
Prévalence non négligeable du VIH-Sida. Toute mesure de prévention est indispensable (préservatifs).

Conseils
• Évitez les baignades dans les eaux stagnantes (risque d’infection parasitaire).
• Évitez de marcher pieds nus sur le sable et les sols humides.
• Ne caressez pas les animaux que vous rencontrez.
• Ne consommez jamais de médicaments achetés dans la rue : il existe des pharmacies dans les grandes villes. Emportez dans vos bagages les médicaments dont vous pourriez avoir besoin.

Parasites et insectes
Certains parasites pouvant se déposer sur les vêtements (ver de Cayor), il est préférable d’éviter de s’étendre à même le sol et conseillé de repasser au fer chaud le linge séché à l’extérieur ou confié au pressing, afin de tuer les œufs qui pourraient s’y déposer..

Autres risques identifiés
Des foyers reconnus de peste ont été localisés en Ituri (nord-est du pays) dans le secteur de l’axe Bunia/Lotho.
Recours sanitaires
Les hôpitaux publics en province comme dans la capitale, très délabrés et aux équipements obsolètes, en général dépourvus de tout médicament, sont rarement à même de dispenser des soins de qualité. Cependant des praticiens généralistes et spécialistes de bon niveau, regroupés pour la plupart à Kinshasa ou Lubumbashi, exercent aussi dans le secteur privé, au sein de cliniques dont quelques unes se rapprochent des standards européens. Enfin, on peut avoir recours, du moins à Kinshasa, à des laboratoires d’analyses médicales, des cabinets dentaires et des pharmacies fiables. Toutes les prestations sont payables d’avance.

 

Rwanda

Fièvre jaune
Vaccination obligatoire.

Paludisme
Prévention du paludisme (malaria): maladie parasitaire transmise par les piqûres de moustiques qui impose le recours à des mesures de protection individuelle (sprays, crèmes, diffuseurs électriques, moustiquaires…) A ces mesures, doit s’ajouter un traitement médicamenteux adapté à chaque individu : il convient de s’adresser à votre médecin habituel ou à un centre de conseils aux voyageurs. Le traitement devra être poursuivi après le retour en France durant une durée variable selon le produit utilisé. Classification : zone 3

Méningite
Il est recommandé, avant le départ, de se faire vacciner contre la méningite (à méningocoque séro-groupe A). De nombreux cas de méningite sont signalés chaque année, surtout pendant les saisons sèches (mai à octobre et décembre à février).

 

Sao Tomé-et-Principe

Informations importantes : Le système de santé à São Tomé et Principe est très peu développé. Les hôpitaux sont rustiques et mal équipés. Il convient donc de rester vigilant et de se munir d’une assurance couvrant les frais médicaux et le rapatriement sanitaire.

Quelques règles à respecter
• Boire de l’eau minérale en bouteilles capsulées ;
• Ne pas consommer de crudités et des fruits mal lavés ;
• Prévoir une trousse à pharmacie de première urgence.

Vaccinations
Vaccination obligatoire : fièvre jaune.
Vaccinations recommandées : diphtérie, tétanos, poliomyélite, typhoïde, hépatite A et B. Précautions à prendre contre les MST.

Paludisme
Le paludisme connait un début d’éradication, mais il convient toutefois de prévoir une protection efficace contre les moustiques (vêtements à manches longues et produits répulsifs). A ces mesures, doit s’ajouter un traitement médicamenteux adapté à chaque individu : il convient de s’adresser à votre médecin habituel ou à un centre de conseils aux voyageurs.

 

Sénégal

Détention de médicaments
Avertissement lié à la détention de médicaments, y compris ceux qui sont délivrés, hors du Sénégal : En cas de déplacement, toute détention de médicaments inscrits au tableau, en particulier les hypnotiques et les antidépresseurs doit pouvoir être justifiée par une ordonnance, sous peine de se voir accusé de détention de produit stupéfiant.

Paludisme
Le paludisme (ou malaria) est une maladie parasitaire, potentiellement mortelle, transmise par les piqûres de moustiques qui impose le recours à des mesures de protection individuelle (sprays, crèmes, diffuseurs électriques, moustiquaires imprégnés, etc.). A ces mesures, doit s’ajouter un traitement médicamenteux prophylactique adapté à chaque individu : il convient de s’adresser à un centre de conseils aux voyageurs avant le départ. Au Sénégal, le risque de paludisme – dû principalement à P. falciparum – existe toute l’année dans le pays ; toutefois, le risque est moindre de janvier à fin juin dans les régions du Centre-ouest. Pendant un séjour ou au retour du Sénégal, toute fièvre inexpliquée, y compris chez l’enfant, doit être considérée comme un paludisme jusqu’à preuve du contraire. Des tests de diagnostic rapide existent et le traitement pour être efficace doit être prescrit rapidement.

Ebola

Des cas mortels du virus Ebola ont été rapportés. Le virus se transmet des animaux sauvages à l’homme et se répand au sein des populations par transmission interhumaine.

 

Dengue
La dengue sévit au Sénégal essentiellement pendant et après la saison des pluies. Il s’agit d’une maladie virale transmise par les piqûres de moustiques : il convient de respecter les consignes habituelles de protection (vêtements longs, produits anti-moustiques à utiliser sur la peau et sur les vêtements, diffuseurs électriques, moustiquaires). Il n’y a pas de vaccin, ni de traitement spécifique. La dengue peut parfois prendre une forme particulièrement grave, parfois mortelle (fièvre hémorragique). Il est vivement recommandé de consulter un médecin, en cas de fièvre. L’utilisation de l’aspirine est déconseillée.

Fièvre jaune
Le vaccin contre la fièvre jaune n’est plus obligatoire pour entrer au Sénégal, sauf pour les passagers provenant de zones d’endémie amarile. Toutefois, au vu de l’existence d’une circulation active du virus amarile et la présence de vecteurs capables d’activer une transmission, il est très fortement recommandé d’être à jour de la vaccination contre la fièvre jaune, qui a un effet protecteur pendant 10 ans. Dans la pratique, il peut arriver que les autorités sanitaires sénégalaises exigent, à la frontière, la présentation du carnet de vaccination international, même pour des passagers en provenance de pays européens.

Rage
La rage sévit au Sénégal de manière endémique. Il est donc conseillé à toute personne de respecter les recommandations suivantes : en cas de morsure ou de léchage par un animal suspect, il est impératif de consulter un médecin qui procèdera si nécessaire aux soins locaux (désinfection, vérification des vaccinations antitétaniques, …) et, si besoin, à une vaccination curative.
La vaccination préventive n’est recommandée que pour les séjours en conditions d’isolement (trekking, safari, randonnée, …) et en cas de contacts avec les animaux pour des raisons professionnelles (vétérinaires, …).
Dans tous les cas, il est conseillé de surveiller attentivement les enfants afin qu’ils ne s’approchent pas d’animaux inconnus et de faire vacciner les animaux de compagnie.

Méningite
Il est fortement recommandé aux personnes souhaitant se rendre dans le Sénégal central et oriental pendant la saison sèche (de février à juin) de se faire vacciner au moins 10 jours avant leur départ. Cette recommandation s’applique principalement aux personnes devant avoir un contact avec des personnes malades ou des enfants. Un vaccin tétravalent A, C, Y, W135 est disponible en France mais est actuellement en rupture de stock au Sénégal.

Fièvre typhoïde
La fièvre typhoïde est une salmonellose qui demeure endémique, avec l’apparition récurrente de cas, y compris à Dakar. L’infection est due à la consommation d’eau ou d’aliments contaminés. Les crustacés ramassés dans des zones polluées par des eaux usées sont une importante source de contamination. La consommation de fruits ou de légumes crus est à éviter.

Le virus Chikungunya
Le risque d’infection par le virus Chikungunya est réel au Sénégal. Il est rappelé que cette maladie virale est transmise par les piqûres de moustiques : il convient donc de respecter les mesures habituelles de protection (vêtements longs, produits anti-moustiques à utiliser sur la peau et sur les vêtements, moustiquaires).

Choléra
Le choléra est endémique dans certaines régions du Sénégal avec des pics épidémiques certaines années. Le choléra est une infection digestive bactérienne qui se transmet par ingestion d’aliments mal cuits (fruits de mer par exemple) ou souillés (fruits et légumes) et ingestion d’eau contaminée. Cette maladie, dite « des mains sales », se traduit par des troubles digestifs (diarrhée aqueuse profuse, crampes abdominales) et parfois de la fièvre.
Afin de réduire les risques de contamination, il est recommandé de :
• se laver les mains le plus souvent possible et a minima avant les repas ainsi qu’avant toute manipulation d’aliments,
• veiller à la qualité des aliments (abstention de tout achat de nourriture dans les rues) et à leur bonne cuisson,
• veiller à ne consommer que de l’eau embouteillée ouverte devant vous,
• veiller à ne pas consommer de glace, glaçon, lait non pasteurisé ou non bouilli,
• peler les fruits ou légumes,
• éviter les crudités et les produits de la mer (coquillages).

Poliomyélite
Plusieurs cas de cette maladie ont été diagnostiqués en 2010. Veillez à être à jour de votre vaccination.

Maladies sexuellement transmissibles
Il existe une prévalence significative des maladies sexuellement transmissibles (hépatite B, VIH-Sida, syphilis). On peut réduire le risque de contamination en évitant les rapports sexuels occasionnels et/ou non protégés.

Grippe A/H1N1
Des formes bénignes de la maladie ont été décelées au début de l’année 2010 dans les régions de Dakar, Diourbel, Fatick et Louga.

Vaccinations
Les vaccins contre le tétanos, la poliomyélite, la diphtérie, la méningococcie, la fièvre typhoïde, l’hépatite A et l’hépatite B sont recommandés.
Il est recommandé de consulter votre médecin traitant ou un centre de conseils aux voyageurs avant le départ et contracter une assurance de rapatriement sanitaire.

 

Seychelles

Conseils
Il est impératif de souscrire un contrat d’assurance incluant le rapatriement sanitaire (et d’en avoir avec soi les références et les numéros d’appels). En effet, l’absence de soins et d’équipements de spécialité oblige, en cas d’accident, à des évacuations par avion extrêmement coûteuses. L’état sanitaire du pays est satisfaisant pour les soins de base (hôpital à Victoria et postes de santé dans quelques districts), mais les traitements spécialisés doivent se faire à l’étranger.
L’absence de laboratoire spécialisé sur place rend assez difficile l’identification précise de certaines affections. L’approvisionnement en médicaments est souvent problématique surtout pour des spécialités récentes ou des traitements spécifiques.
Il est donc impératif en cas de traitement en cours, d’emporter avec soi l’intégralité des médicaments nécessaires.

Paludisme
Il n’y a pas de paludisme aux Seychelles.

Prévention des maladies transmises par les d’insectes
Certaines maladies virales (comme la Dengue ou le Chikungunya) peuvent être transmises par les piqûres d’insectes.
Des mesures individuelles de protection (sprays répulsifs, crèmes, diffuseurs électriques…) s’imposent en particulier pour les personnes les plus vulnérables (personnes âgées, jeunes enfants) et quelle que soit l’île où l’on séjourne.
Le chikungunya qui a affecté 10% de la population en 2006 n’a pas disparu : quelques dizaines de cas sont signalés chaque mois.

Leptospirose
Par ailleurs, un certain nombre de cas de leptospirose, provenant de l’urine de rat et transmise par d’autres animaux, sont signalés.

Vaccinations
La mise à jour de la vaccination diphtérie-tétanos-poliomyélite est recommandée.
La vaccination contre les hépatites virales A et B pourra vous être proposée par votre médecin.

Quelques règles simples
• Veillez à votre sécurité routière (port de la ceinture de sécurité en automobile ou du casque en moto).
• Emportez dans vos bagages les médicaments dont vous pourriez avoir besoin.
• Protégez-vous des maladies sexuellement transmissibles.

 

Sierra Léone

Conseils
Compte tenu d’infrastructures sanitaires peu développées, la souscription d’une assurance rapatriement est impérative.
Consultez votre médecin (éventuellement votre dentiste) et souscrivez à une compagnie d’assistance couvrant les frais médicaux et le rapatriement sanitaire.
Dans le cas où le voyageur suit un traitement médicamenteux, il convient de se munir de ces derniers avant le départ de France en quantité suffisante pour toute la durée du séjour car les pharmacies locales sont très peu approvisionnées.

Paludisme
Tout le territoire de la Sierra Leone est impaludé. Cette maladie parasitaire transmise par les piqûres de moustiques impose le recours à des mesures de protection individuelle (sprays, crèmes, diffuseurs électriques, moustiquaires…). A ces mesures, doit s’ajouter un traitement médicamenteux adapté à chaque individu : il convient de s’adresser à votre médecin habituel ou à un centre de conseils aux voyageurs. Le traitement devra être poursuivi après le retour en France durant une durée variable selon le produit utilisé.
Classification : zone 3.
On trouve à Freetown des médicaments antipaludéens.

Ebola

Une épidémie de fièvre hémorragique virale Ebola sévit actuellement en Guinée, en Sierra Leone et au Libéria. Des cas ont été rapportés au Nigéria et au Sénégal.

Plus de 1000 cas ont été enregistrés en Sierra Leone. Dans ce contexte, il est déconseillé de se rendre en Sierra Leone, sauf raison impérative.

Le virus se transmet des animaux sauvages à l’homme et se répand au sein des populations par transmission interhumaine.

Autres risques infectieux
La fièvre de Lassa est présente dans l’Est du pays.

Vaccinations
La mise à jour de la vaccination Diphtérie-Tétanos-Poliomyélite (+/- Coqueluche) est indispensable avant tout déplacement dans le pays.
La vaccination contre la fièvre jaune est exigée pour l’entrée en Sierra Leone. Cette vaccination est à pratiquer dans un centre de vaccinations agréé.
Autres vaccinations conseillées : fièvre typhoïde, hépatites virales A et B et méningite à méningocoque.

Choléra
Une épidémie de choléra touche le nord de la Sierra Leone (régions de Port Loko et Kambia) depuis la mi-février 2012.
Il est conseillé de :
• ne pas boire l’eau du robinet : préférez les eaux en bouteilles capsulées. A défaut, consommez de l’eau filtrée, bouillie et décontaminée.
• éviter l’ingestion de glaçons, de jus de fruits frais, de légumes crus et de fruits non pelés ;
• éviter la consommation d’aliments (poisson, viande, volaille, lait) insuffisamment cuits ;
• compte tenu du risque important de contamination, la consommation de toute viande de chasse est à proscrire absolument ;
• veiller à un lavage régulier et soigneux des mains avant chaque repas.

VIH – Sida
Prévalence non négligeable du VIH – sida. VIH et autres maladies sexuellement transmissibles imposent un comportement responsable (préservatifs).

Quelques règles simples
• évitez les baignades dans les rivières ou lacs (risque d’infection parasitaire) ;
• évitez de marcher pieds nus sur le sable et les sols humides.
• ne caressez pas les animaux que vous rencontrez ;
• veillez à votre sécurité routière (port de la ceinture de sécurité en automobile ou du casque en moto).

 

Somalie

La fièvre de la vallée du Rift
Des cas de fièvre de la vallée du Rift ont été signalés récemment. Cette maladie du bétail peut être transmise par contact direct avec le sang, le lait de l’animal ou par une piqûre de moustique.
Afin de réduire les risques de contracter cette maladie potentiellement grave, il est recommandé d’éviter tout contact avec des produits animaux crus, de veiller à une cuisson suffisante des aliments (en particulier du lait) et de se protéger soigneusement des piqûres de moustiques, de jour comme de nuit.

Paludisme
Cette maladie parasitaire transmise par les piqûres de moustiques impose le recours à des mesures de protection individuelle (sprays, crèmes, diffuseurs électriques, moustiquaires…).
A ces mesures, doit s’ajouter un traitement médicamenteux adapté à chaque individu : il convient de s’adresser à votre médecin habituel ou à un centre de conseils aux voyageurs. Le traitement devra être poursuivi après le retour en France durant une durée variable selon le produit utilisé.
Classification : zone 3.

Mesures contre le choléra
Le respect des règles d’hygiène de base est de rigueur : lavage des mains, stérilisation de l’eau et consommation de fruits et de crudités lavés, épluchés et cuits. Le choléra est fréquent en Somalie. Une vaccination anti-cholérique est par conséquent conseillée.

VIH – Sida
La pandémie de VIH-SIDA est en rapide progression en Somalie. La plus grande prudence est donc de mise et les comportements à risque (rapports sexuels non protégés, ré-utilisation de seringues…) sont à éviter.
Consultez votre médecin traitant avant le départ et contractez une assurance de rapatriement sanitaire.

 

Soudan

Vaccinations
Il est recommandé de se faire vacciner contre : la fièvre jaune (épidémie au Darfour fin 2012), la diphtérie, le tétanos, la poliomyélite et l’hépatite A. En fonction des lieux et de la durée du séjour, des vaccins supplémentaires sont conseillés : la typhoïde, la rage, l’hépatite B, la méningite à méningocoques A+C et W135.
Des cas de méningites bactériennes sont régulièrement enregistrés dans la plupart des 15 Etats fédérés du pays (en particulier ceux du Darfour, du Nil Bleu, de Kassala, de la Gezira, du Sennar et de Gedaref, du Nord et Sud Kordofan, ainsi qu’à Khartoum). La vaccination anti-méningococcique est vivement conseillée, en particulier aux personnes devant effectuer des missions dans ces régions.
Il est fortement conseillé d’effectuer toutes les vaccinations, dont certaines nécessitent plusieurs injections, avant d’arriver au Soudan, car l’approvisionnement en vaccins n’y est pas assuré.

Paludisme
Très répandu, classification : zone 3.
Aux mesures de protection individuelle (sprays, crèmes, diffuseurs électriques, moustiquaires…) doit s’ajouter un traitement médicamenteux adapté à chaque individu : il convient de s’adresser à votre médecin habituel ou à un centre de conseils aux voyageurs.

Fièvre de la vallée du Rift
La fièvre de la vallée du rift est une maladie du bétail qui peut être transmise par contact direct avec le sang ou le lait de l’animal et, plus rarement, par l’intermédiaire d’une piqûre de moustique.
Afin de réduire les risques de contracter cette maladie potentiellement grave, il est recommandé d’éviter tout contact avec des produits animaux crus, de veiller à une cuisson suffisante des aliments (en particulier du lait) et de se protéger soigneusement des piqûres de moustiques, de jour comme de nuit.

Choléra
Le choléra évolue sous une forme endémique avec des poussées épidémiques localisées, en particulier pendant la saison des pluies. Afin de réduire les risques de contamination, il est recommandé de :
• se laver les mains le plus souvent possible et a minima avant les repas et avant toute manipulation d’aliments,
• veiller à la qualité des aliments et surtout à leur bonne cuisson,
• veiller à ne consommer que de l’eau en bouteille n’ayant pas été préalablement ouverte, ou de l’eau bouillie, ou des boissons gazeuses,
• veiller à ne pas consommer de glace, glaçon, lait non pasteurisé ou non bouilli,
• peler les fruits ou légumes,
• éviter les crudités et les produits de la mer (coquillages).

VIH-Sida
La situation est considérée comme préoccupante par les autorités soudanaises.

Boissons
La qualité de l’eau du robinet est variable selon les régions, mais le plus souvent, mauvaise. Il est recommandé de la filtrer pour l’utiliser à des fins ménagères, de peler les crudités et de boire de l’eau minérale.
Autres boissons
Certains alcools artisanaux sont produits clandestinement. Leur consommation est non seulement interdite mais dangereuse pour la santé et est à proscrire.

 

Soudan du Sud

Conseils
Consultez votre médecin (éventuellement votre dentiste) et souscrivez à une compagnie d’assistance couvrant les frais médicaux et de rapatriement sanitaire.

Prévention des maladies transmises par les insectes
• Prévention du paludisme (malaria) : Cette maladie parasitaire transmise par les piqûres de moustiques impose le recours à des mesures de protection individuelle (sprays, crèmes, diffuseurs électriques, moustiquaires…).
A ces mesures, doit s’ajouter un traitement médicamenteux adapté à chaque individu : il convient de s’adresser à votre médecin habituel ou à un centre de conseils aux voyageurs. Le traitement devra être poursuivi après le retour en France durant une durée variable selon le produit utilisé. Pays classé en zone 3.
• D’autres maladies, en particulier virales, peuvent se transmettre par les moustiques, notamment la journée (par exemple la Dengue ou la Fièvre de la Vallée du Rift).
• Dans les Etats régionaux du Jonglei et du Haut-Nil, l’OMS a constaté une recrudescence de leishmaniose viscérale (kala-azar ou fièvre noire), transmise par une piqûre de mouches.

Vaccinations
• La vaccination contre la fièvre jaune est obligatoire. Un certificat de vaccination est exigé des voyageurs de plus de 9 mois entrant sur le territoire sud-soudanais. Par ailleurs un certificat de vaccination peut être exigé à l’entrée de certains pays pour les voyageurs quittant le Soudan du Sud.
• La mise à jour de la vaccination diphtérie-tétanos-poliomyélite est conseillée.
• Autres vaccinations conseillées (selon les conditions d’hygiène et la durée du séjour) : fièvre typhoïde, hépatites virales A et B.
• Selon la durée de votre séjour, la vaccination contre la méningite à méningocoque (A+C et W135) peut vous être conseillée, en particulier à certaines périodes de l’année. Des cas de méningite bactérienne sont régulièrement signalés dans les Etats régionaux du Nil Blanc, du Warab, de l’Equatoria occidental, du Bahr el Ghazal septentrionnal et du Bahr el Ghazal occidental.
• La vaccination contre la rage peut être recommandée selon votre destination et/ou la durée de votre séjour. Elle est particulièrement recommandée pour les professions à risques, les enfants en bas âge, mais aussi pour toute personne susceptible de rentrer en contact avec un animal atteint, surtout en cas de séjour en milieu rural.

 

Swaziland

Vaccinations
La mise à jour de la vaccination diphtérie-tétanos est recommandée ;
Autres vaccinations conseillées (selon la durée, de la fréquence et des conditions d’hygiène du séjour) : fièvre typhoïde, hépatites A et B ;
La vaccination contre la rage peut éventuellement être proposée dans certains cas ;
Se renseigner auprès du médecin traitant ou d’un centre de vaccinations internationales.
Prévention des maladies transmises par les piqûres d’insectes
Des zones de paludisme (classification zone 3 en termes de résistance) subsistent dans les provinces du Mpumalanga, du Limpopo et du KwaZulu-Natal, aux frontières avec le Mozambique, le Swaziland et le Zimbabwe, notamment dans la région du parc Kruger.
Dans ces zones, le recours à des mesures de protection individuelle (spray, crèmes, diffuseurs électriques, moustiquaires, etc) s’impose.
A ces mesures, doit s’ajouter un traitement médicamenteux adapté à chaque individu. Il convient donc de se renseigner auprès du médecin traitant ou d’un centre de conseils aux voyageurs.
En cas de fièvre durant le séjour et dans les deux mois qui suivent le retour, il est impératif de signaler au médecin un séjour récent en zone infectée.

Maladies sexuellement transmissibles
La pandémie de VIH-SIDA est très répandue en Afrique du Sud (17 % des adultes de 15 à 49 ans sont porteurs du virus). Il convient d’être vigilant face aux risques d’infection lors des rapports sexuels ou lors de transfusions sanguines. Toutes mesures de prévention sont indispensables. Les victimes d’agression sexuelle doivent immédiatement consulter un médecin.

Hygiène alimentaire
Dans les agglomérations, l’eau du robinet est potable. En revanche, dans les zones rurales, il est recommandé de boire de l’eau minérale, en bouteille.
Veillez à un lavage régulier et soigneux des mains avant chaque repas.

 

Tanzanie

Conseils
Consultez votre médecin (éventuellement votre dentiste) et souscrivez un contrat d’assurance auprès d’une compagnie d’assistance couvrant les frais médicaux et le rapatriement sanitaire.

Dengue
Cette maladie est transmise par simple piqûre de moustique.
Les symptômes de la maladie s’apparentent à ceux de la grippe (forte fièvre, douleurs articulaires, maux de tête). La dengue pouvant prendre une forme dangereuse, il est vivement recommandé de consulter un médecin en cas de fièvre (la prise d’aspirine est déconseillée).
Il convient par conséquent de se protéger systématiquement des moustiques, de jour comme de nuit, par l’utilisation de répulsifs et moustiquaires, en particulier à Dar Es Salam et ses environs, ainsi que sur l’archipel de Zanzibar.

Paludisme
Cette maladie parasitaire transmise par les piqûres de moustiques impose le recours à des mesures de protection individuelle (sprays, crèmes, diffuseurs électriques, moustiquaires…). A ces mesures, doit s’ajouter un traitement médicamenteux adapté à chaque individu : il convient de s’adresser à votre médecin habituel ou à un centre de conseils aux voyageurs. Le traitement devra être poursuivi après le retour en France durant une durée variable selon le produit utilisé.
Classification : zone 3.
Durant votre séjour, et durant les deux mois qui suivent votre retour, en cas de fièvre, un avis médical doit être pris rapidement.
On signale une sensible recrudescence d’une forme sévère de paludisme (plasmodium falciparum), notamment dans la région de Dar Es Salam. La plus grande vigilance est recommandée en ce qui concerne le respect des mesures de prévention.

La fièvre de la vallée du Rift
Des cas de fièvre de la vallée du Rift ont été signalés dans le Nord du pays (région d’Arusha). Cette maladie du bétail peut être transmise par contact direct avec le sang ou le lait de l’animal ou par une piqûre de moustique. Afin de réduire les risques de contracter cette maladie potentiellement grave, il est recommandé d’éviter tout contact avec des produits crus d’orginie animale, de veiller à une cuisson suffisante des aliments (en particulier du lait) et de se protéger soigneusement des piqûres de moustiques, de jour comme de nuit.

Vaccinations
• Le gouvernement tanzanien a assoupli sa réglementation concernant la vaccination contre la fièvre jaune. Cette dernière n’est désormais en principe exigée que pour les personnes en provenance d’un pays où cette fièvre est endémique(1), ou pour les personnes qui ont transité plus de 12 heures par un de ces pays. Dans la pratique, toutefois, cette réglementation est parfois diversement suivie et la preuve de vaccination est exigée de manière indistincte. Il est donc préférable d’être vacciné.
(1) Ces pays sont : Afrique : Angola, Bénin, Burkina Faso, Burundi, Cameroun, Cap Vert, République centrafricaine, Congo, Congo (RDC), Côte d’Ivoire, Ethiopie, Gabon, Gambie, Ghana, Guinée, Guinée Bissao, Guinée équatoriale, Kenya, Liberia, Mali, Mauritanie, Niger, Nigeria, Ouganda, Rwanda, Sao Tomé et Principe, Sénégal, Sierra Leone, Somalie, Soudan, Tchad, Togo. Amérique du Sud : Argentine, Bolivie, Brésil, Colombie, Equateur, Guyane, Guyana, Panama, Paraguay, Pérou, Surinam, Trinidad et Tobago, Vénézuela.
• La mise à jour de la vaccination diphtérie-tétanos-poliomyélite est recommandée.
• Autres vaccinations conseillées : fièvre typhoïde, hépatites virales A et B et méningite à méningocoque A + C.
• La vaccination contre la rage peut également être proposée dans certains cas. Demandez conseil à votre médecin ou à un centre de vaccinations internationales.

Prévention de la diarrhée du voyageur
• Il est conseillé de ne pas boire l’eau du robinet : préférez les eaux en bouteilles capsulées. A défaut, consommez de l’eau filtrée, bouillie et décontaminée.
• Évitez l’ingestion de glaçons, de jus de fruits frais, de légumes crus et de fruits non pelés.
• Évitez la consommation d’aliments (poisson, viande, volaille, lait) insuffisamment cuits.
• Veillez à un lavage régulier et soigneux des mains avant chaque repas.

Choléra
Il prend fréquemment un caractère épidémique, en particulier à Dar Es Salam et dans l’archipel de Zanzibar.

VIH-Sida
Prévalence non négligeable du VIH-Sida. Toute mesure de prévention est indispensable.

Règles à respecter
• Évitez les baignades dans les eaux stagnantes (risque d’infection parasitaire).
• Évitez de marcher pieds nus sur le sable et les sols humides.
• Ne caressez pas les animaux que vous rencontrez.
• Veillez à votre sécurité routière (port de la ceinture de sécurité en automobile ou du casque en moto).
• Ne consommez jamais de médicaments achetés dans la rue.
• Emportez dans vos bagages les médicaments dont vous pourriez avoir besoin.

Autres risques identifiés
Quelques cas de Trypanosomiase Humaine Africaine (maladie du sommeil) ont été rapportés ces dernières années chez des touristes ayant séjourné dans les grands parcs animaliers du pays. La maladie demeure pourtant assez rare et ne touche que les zones où sont présents des animaux sauvages. Sa prévention repose sur des mesures permettant de diminuer ou d’éviter le contact avec la mouche Tsé-tsé (qui pique dans la journée) : port de vêtements clairs et longs, utilisation de répulsifs sur la peau et les vêtements. Toute personne ayant séjourné dans les réserves animalières et présentant des troubles, notamment des lésions cutanées et/ou de la fièvre, doit consulter d’urgence un médecin.

 

Tchad

Conseils
Consultez votre médecin (éventuellement votre dentiste) et souscrivez à une compagnie d’assistance couvrant les frais médicaux et le rapatriement sanitaire.

Paludisme (malaria)
Cette maladie parasitaire est transmise par les piqûres de moustiques et impose le recours à des mesures de protection individuelle (sprays, crèmes, diffuseurs électriques, moustiquaires, etc.).
A ces mesures, doit s’ajouter un traitement médicamenteux adapté à chaque individu : il convient de s’adresser à votre médecin habituel ou à un centre de conseils aux voyageurs. Le traitement devra être poursuivi après le retour en France durant une durée variable selon le produit utilisé. Classification : zone 3.
Durant votre séjour, et durant les deux mois qui suivent votre retour, en cas de fièvre, un avis médical doit être pris rapidement, pour mettre en œuvre dès que possible un traitement anti-paludique éventuel.

Vaccinations
Comme souvent au début de l’année, de nombreux cas de méningite à méningocoque sont rapportés. La vaccination anti-méningococcique (à méningo A+C+W135) est vivement recommandée.
• La vaccination contre la fièvre jaune est obligatoire (à pratiquer dans un centre agréé).
• La mise à jour de la vaccination diphtérie-tétanos-poliomyélite est indispensable (plusieurs cas de poliomyélite encore rapportés en 2011).
• Autres vaccinations conseillées (selon conditions d’hygiène et durée du séjour) : fièvre typhoïde, hépatites virales A et B. Des épidémies de méningite bactérienne à méningocoque frappent le Tchad chaque année de fin février à fin mai, occasionnant des décès. La vaccination des touristes est vivement conseillée.
• La vaccination contre la rage peut également être proposée dans certains cas. Demandez conseil à votre médecin ou à un centre de vaccinations internationales.

Hygiène alimentaire
Les recommandations générales d’hygiène lors des voyages dans les pays en développement, visant à se protéger des affections parasitaires ou liées aux ruptures de chaines de froid, sont préconisées :
• Éviter de consommer viandes, poissons et œufs peu cuits ; éviter les crudités préparées.
• Ne pas boire l’eau du robinet qui provient en général de citernes : préférez les eaux en bouteilles capsulées. A défaut, consommez de l’eau filtrée, bouillie ou décontaminée.
• Veiller à un lavage régulier et soigneux des mains avant chaque repas.

Choléra
Le choléra frappe de façon endémique le Tchad. Les risques sont mineurs pour des personnes habituellement bien portantes et respectant les consignes ci-dessus.

VIH – Sida
Sida / hépatite B / hépatite C : Prévalence non négligeable du VIH – Sida, de l’hépatite B et de l’hépatite C. Toute mesure de prévention est indispensable (préservatifs).

Règles à respecter
• Penser à boire suffisamment (il peut être nécessaire de boire de 3 à 6 litres par jour),
• Éviter les baignades dans les eaux stagnantes (risque d’infection parasitaire),
• Éviter de marcher pieds nus sur le sable et les sols humides,
• Ne pas caresser les animaux rencontrés,
• Ne jamais consommer de médicaments achetés dans la rue,
• Emporter les médicaments nécessaires.
Compte tenu des températures et des conditions de vie, ces voyages peuvent être physiquement éprouvants (il est indispensable d’être dans un excellent état de santé.)

 

Togo

Prévention du paludisme
Cette maladie parasitaire transmise par les piqûres de moustiques impose le recours à des mesures de protection individuelle (sprays, crèmes, diffuseurs électriques, moustiquaires…)
A ces mesures, doit s’ajouter un traitement médicamenteux adapté à chaque individu : il convient de s’adresser à votre médecin habituel ou à un centre de conseils aux voyageurs. Le traitement devra être poursuivi après le retour en France durant une durée variable selon le produit utilisé. Classification : zone 3.
Durant votre séjour, et durant les deux mois qui suivent votre retour, en cas de fièvre, un avis médical doit être pris rapidement, pour mettre en oeuvre dès que possible un traitement anti-paludique éventuel.

Vaccinations
• La vaccination contre la fièvre jaune est indispensable (à pratiquer dans un centre agréé).
• La mise à jour de la vaccination diphtérie-tétanos-poliomyélite est recommandée.
• Il est vivement conseillé d’être vacciné contre la méningite à méningocoque de type A et C, notamment pendant la période de novembre à fin avril.
• Autres vaccinations conseillées (selon conditions d’hygiène et durée du séjour) : fièvre typhoïde, hépatites virales A et B.
• La vaccination contre la rage peut également être proposée dans certains cas. Demandez conseil à votre médecin ou à un centre de vaccinations internationales.

Hygiène alimentaire
• Il est conseillé de ne pas boire l’eau du robinet : préférez les eaux en bouteilles capsulées. A défaut, consommez de l’eau filtrée, bouillie et décontaminée.
• Évitez l’ingestion de glaçons, de jus de fruits frais, de légumes crus et de fruits non pelés. – Évitez la consommation d’aliments (poisson, viande, volaille, lait) insuffisamment cuits.
• Veillez à un lavage régulier et soigneux des mains avant chaque repas.

VIH – Sida
Prévalence non négligeable du VIH – sida. Toute mesure de prévention est indispensable.

Règles à respecter
• Évitez les baignades dans les eaux stagnantes (risque d’infection parasitaire)
• Évitez de marcher pieds nus sur le sable et les sols humides
• Ne caressez pas les animaux que vous rencontrez
• Veillez à votre sécurité routière (port de la ceinture de sécurité en automobile ou du casque en moto)
• Ne consommez jamais de médicaments achetés dans la rue
• Emportez dans vos bagages les médicaments dont vous pourriez avoir besoin

 

Zambie

VIH-Sida
Prévalence importante du VIH –Sida, taux estimé à 14,3%. Toutes les mesures de précaution sont indispensables.

Conseils
Consultez votre médecin (éventuellement votre dentiste) et souscrivez à une compagnie d’assistance couvrant les frais médicaux et le rapatriement sanitaire.
Si les premiers soins sont accessibles à Lusaka, certaines affections et certains traumatismes ne peuvent être pris en charge qu’en Afrique du Sud (ou en France si l’état du patient le permet).

Prévention du paludisme
Cette maladie parasitaire transmise par les piqûres de moustiques impose le recours à des mesures de protection individuelle (sprays, crèmes, diffuseurs électriques, moustiquaires…).
A ces mesures, doit s’ajouter un traitement médicamenteux adapté à chaque individu : il convient de s’adresser à votre médecin habituel ou à un centre de conseils aux voyageurs. Le traitement devra être poursuivi après le retour en France durant une durée variable selon le produit utilisé. Classification : zone 3
Durant votre séjour, et durant les deux mois qui suivent votre retour, en cas de fièvre, un avis médical doit être pris rapidement, pour mettre en œuvre dès que possible un éventuel traitement anti-paludéen .

Prévention des piqûres de moustiques
Se protéger la journée comme la nuit, contre les piqûres de moustiques possibles vecteurs de maladies parasitaires ou virales avec des vêtements à manches longues, sprays ou crèmes anti-moustiques, moustiquaires, diffuseurs électriques. La ville de Livingstone, plus basse en altitude, présente un danger supérieur à Lusaka.

Vaccinations
• Fièvre jaune : Une attestation de vaccination antiamarile est exigée pour les personnes arrivant d’un pays ou la fièvre jaune existe à l’état endémique; cette vaccination doit avoir été pratiquée au moins 6 jours avant l’entrée en Zambie. NB : L’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) ayant révisé les critères de risque à l’égard de la fièvre jaune, la Zambie figure désormais dans la liste des pays présentant un danger de contamination. Toute personne quittant la Zambie et devant transiter par un pays où la vaccination contre la fièvre jaune est obligatoire, notamment l’Afrique du Sud, doit disposer d’une preuve de vaccination contre cette maladie virale (faute de quoi, la vaccination est effectuée à l’aéroport de transit, au risque d’un décalage du plan de vol ; certains passagers ont été renvoyés vers la Zambie).
• Autres vaccinations : La mise à jour de la vaccination diphtérie-tétanos-poliomyélite est nécessaire.
• Vaccinations conseillées (selon conditions d’hygiène et durée du séjour) : fièvre typhoïde, hépatites virales A et B.
• La Zambie connaît régulièrement des épidémies de Rougeole : la mise à jour de cette vaccination peut être nécessaire, notamment chez les enfants. Prenez l’avis de votre médecin.
• La vaccination contre la rage peut également être proposée dans certains cas.

Choléra
Durant la saison des pluies (de novembre à avril), les épidémies de choléra sont fréquentes. Parmi les régions touchées figurent la Copperbelt et la région de Lusaka. Les conseils d’hygiène ci-dessous doivent être rigoureusement suivis.

Prévention de la diarrhée du voyageur et du choléra :
• Il est conseillé de ne pas boire l’eau du robinet : préférez les eaux en bouteilles capsulées. A défaut, consommez de l’eau filtrée, bouillie et décontaminée.
• Évitez l’ingestion de glaçons, de jus de fruits frais, de légumes crus et de fruits non pelés.
• Évitez la consommation d’aliments (poisson, viande, volaille, lait) insuffisamment cuits.
• Abstenez-vous de tout achat de nourriture dans les rues.
• Veillez à un lavage régulier et soigneux des mains avant chaque repas.

Règles à respecter
• Évitez les baignades dans les eaux stagnantes (risque d’infection parasitaire).
• Évitez de marcher pieds nus sur le sable et les sols humides.
• Évitez de faire sécher votre linge en plein air et le repasser après séchage (présence de parasites du type ver de Cayor)
• Ne caressez pas les animaux que vous rencontrez.
• Veillez à votre sécurité routière (port de la ceinture de sécurité en automobile ou du casque en moto).
• Ne jamais consommer de médicaments achetés dans la rue.
• Emportez dans vos bagages les médicaments dont vous pourriez avoir besoin (avec leur ordonnance).

 

Zimbabwe

Risques de fièvre hémorragique virale dans l’est de l’Afrique
Le diagnostic en juillet 2008 d’une fièvre hémorragique de Marburg chez une touriste néerlandaise de retour d’Ouganda et très probablement contaminée au contact de chauves-souris dans une grotte incite à rappeler l’existence du risque lié à ces infections en Afrique de l’Est. En effet, il ne s’agit pas du premier cas d’infection par ce virus survenant chez un touriste à la suite de la visite d’une caverne, activité qu’il est donc fortement recommandé de ne pas pratiquer. Des cas dans la population locale sont aussi régulièrement observés. Les fièvres hémorragiques Marburg et Ebola sont des infections virales graves parfois mortelles.

Paludisme
Maladie parasitaire transmise par les piqûres de moustiques qui impose le recours à des mesures de protection individuelle (sprays, crèmes, diffuseurs électriques, moustiquaires…). A ces mesures, doit s’ajouter un traitement médicamenteux adapté à chaque individu : il convient de s’adresser à votre médecin habituel ou à un centre de conseils aux voyageurs. Le traitement devra être poursuivi après le retour en France durant une durée variable selon le produit utilisé. Classification : zone 3
Durant votre séjour, et durant les deux mois qui suivent votre retour, en cas de fièvre, un avis médical doit être pris rapidement, pour mettre en œuvre dès que possible un traitement antipaludique éventuel.

Tsé-tsé
Présence (très circonscrite) de la mouche Tsé-Tsé sur le site touristique de Mana Pools (moyenne vallée du Zambèze). Le risque de contracter la maladie du sommeil reste toutefois infime.

Vaccinations
• Vaccination contre la fièvre jaune : un certificat de vaccination antiamarile est exigé pour les voyageurs en provenance d’une zone infectée.
• La mise à jour de la vaccination diphtérie-tétanos-poliomyélite est recommandée.
• Autres vaccinations conseillées : fièvre typhoïde, hépatites virales A et B.
• La vaccination contre la rage peut également être proposée dans certains cas. Demandez conseil à votre médecin ou à un centre de vaccinations internationales.

Hygiène alimentaire
Prévention du choléra, de la diarrhée du voyageur et des infections bactériennes :
L’entretien des canalisations d’eau étant défaillant dans le pays, il existe un risque majeur de contamination de l’eau courante par les eaux usées. En outre, certains quartiers dans la plupart des villes du pays (y compris Harare) sont privés d’eau courante et l’enlèvement des déchets ménagers y est également défaillant. Les quartiers résidentiels où se concentrent les expatriés et les touristes sont cependant équipés de puits artésiens où les risques de contamination de l’eau sont relativement faibles.
• Il est donc impératif de ne boire que de l’eau en bouteille capsulée ou de l’eau filtrée et bouillie, voire décontaminée par une pastille d’hydroclonazone (aquatabs ou micropur).
• Il convient d’éviter à tout prix les glaçons, les jus de fruits frais, les légumes crus, les fruits non pelés et les aliments insuffisamment cuits (poisson, viande, volaille, lait).
• Il convient de veiller à un lavage régulier et soigneux des mains, en particulier avant chaque repas.
Certaines maladies, comme le choléra ou la fièvre typhoïde, sont endémiques au Zimbabwe. Pour mémoire, une épidémie de typhoïde d’ampleur relativement importante sévit à Harare depuis le mois d’octobre 2011. Plus d’un millier de cas sont rapportés par les autorités locales, en particulier dans des quartiers défavorisés de la capitale. Il importe donc de respecter scrupuleusement les mesures d’hygiène énoncées ci-dessus.

VIH-Sida
Forte prévalence du VIH – Sida. Toute mesure de prévention est indispensable.

Règles à respecter
• Évitez les baignades dans les eaux stagnantes (risque d’infection parasitaire).
• Évitez de marcher pieds nus sur le sable et les sols humides.
• Ne caressez pas les animaux que vous rencontrez.
• Veillez à votre sécurité routière (port de la ceinture de sécurité en automobile ou du casque en moto).
• Ne consommez jamais de médicaments achetés dans la rue.
• Emportez dans vos bagages les médicaments dont vous pourriez avoir besoin.

Recours sanitaires
Les établissements publics ou privés au Zimbabwe n’admettent aucun patient qui n’ait acquitté dès l’entrée une provision, parfois substantielle, en argent liquide. Cette provision est exigée même en cas d’urgence vitale. Une assurance souscrite avant le départ pour les soins à l’étranger et le rapatriement est donc absolument indispensable.
Pour les personnes souhaitant voyager à l’intérieur du pays, il est vivement recommandé de souscrire un abonnement temporaire auprès de la société « Medical Air Rescue Service », 3 Elcombe Avenue, Belgravia, Harare, tél : 734.513/4 ou 727.540. Cette société assure à ses abonnés un rapatriement rapide et médicalisé sur Harare, et le cas échéant en Afrique du sud.

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