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Vaccins et maladies

Partir en voyage, et ce quelle que soit la destination revêt le risque d’attraper une maladie et afin de palier ce risque, ou du moins, de le réduire, se vacciner reste un acte fondamental et nécessaire.

Tout au long de sa vie, un être humain doit se vacciner, afin de développer une résistance immunitaire et acquérir une mémoire immunitaire adaptative et acquise à la différence de la mémoire immunitaire innée que possède tout individu à sa naissance. S’il existe de nombreuses maladies, pour lesquelles les vaccins sont absents, tels ceux permettant de lutter contre le Virus de l’Immunodéficience Acquise ou familièrement appelé Sida, de nombreuses maladies du voyageur sont répertoriées et connues ; les vaccins les concernant existent bel et bien et ne pas se vacciner serait de l’inconscience pure et simple.

 

Poliomyélite
Si vous n’êtes plus protégé (votre dernier rappel date de plus de 10 ans), vous pouvez quand même continuer à couler des jours heureux en Europe car la polio a disparu du continent, grâce à la vaccination collective associée aux progrès de l’hygiène.
En revanche, le virus redoutable persiste à l’état endémique dans tous les pays en développement. Si on l’attrape, on connaît la suite : adieu les voyages…
La poliomyélite, causée par un virus, peut être contractée en absorbant de l’eau ou des aliments contaminés, lors de baignades ou au contact d’une personne malade.
Le DTP est une vaccination sans problème, à renouveler tous les 10 ans, après l’âge de 18 ans. Vaccination obligatoire pour les enfants en France. Le DTP protège également contre la diphtérie et le tétanos. Pour se protéger également contre la coqueluche, il faut choisir le vaccin DTPCoq.

Tétanos
Le tétanos se transmet par une bactérie contaminant toute blessure souillée par la terre, des objets ou des épineux. C’est une maladie potentiellement mortelle.
En Europe, vous vous blessez : si vous n’êtes pas à jour pour votre vaccination antitétanique, on entreprend immédiatement une prévention secondaire (rappel + immunoglobulines) : plus de risque. Vous dormez sur vos deux oreilles. Maintenant, essayez de trouver en urgence un sérum antitétanique en brousse africaine ou dans le désert de Gobi…
Le DTP protège du tétanos.

Diphtérie
Selon votre âge et le nombre d’injections que vous avez préalablement reçues, le médecin jugera de l’opportunité d’une nouvelle injection de rappel. La diphtérie, qui se transmet par la salive, est une maladie très commune sous les tropiques, ainsi que dans les pays de l’Europe de l’Est.
Le DTP protège de la diphtérie.

Hépatite A
L’hépatite A est une maladie extrêmement répandue sur la surface du globe : Amérique du Sud, Afrique, Asie et Amérique centrale.
Plus le pays est pauvre, plus le risque est élevé.
L’hépatite A (ou jaunisse) est la plus fréquente des maladies du voyageur qui soit évitable par la vaccination. Elle n’est que très rarement très grave, voire mortelle, mais rend souvent très malade et très longtemps : avant la mise au point des vaccins, c’était un véritable fléau pour les sociétés envoyant des salariés à l’étranger, pour l’armée et pour bon nombre de touristes qui payaient bien cher leurs quelques semaines de farniente sous les tropiques. L’hépatite A se transmet par l’eau, les aliments et les mains sales.
Le vaccin est extrêmement efficace (proche de 100 %), 15 jours à trois semaines après une seule injection. Une injection de rappel faite 6-12 mois plus tard assure une protection au moins égale à 10 ans. Un rappel doit être fait tous les 10 ans.
Le Tyavax est un vaccin combiné hépatite A typhoïde (âge minimum 16 ans).

Hépatite B
Dès que l’on doit approcher des gens de près (professionnellement comme les personnels de santé, sexuellement, ou dans des conditions de vie précaires des pays en développement), mieux vaut être vacciné contre l’hépatite B. L’hépatite B est une maladie de la  » promiscuité « , qui se transmet par voies sexuelle (même orale) et sanguine. C’est une maladie grave qui peut aboutir à la cirrhose, et au cancer du foie, le premier cancer dans le monde. Dans certains pays comme dans certains villages, plus de 90 % des gens ont rencontré le virus au cours de leur existence : même si seulement 10 à 20 % d’entre eux en sont malades, cela représente un risque conséquent. Les régions à très haut risque sont l’Afrique et l’Asie, même si on trouve le virus sur toute la planète?
Vaccination actuellement recommandée à tous les Européens, a fortiori donc à ceux qui voyagent.
Schéma vaccinal courant : une injection, une seconde un mois plus tard ; rappel à 6 mois -1 an. Après l’âge de 25 ans, recherche d’anticorps nécessaire avant de procéder à un rappel.
En attendant que tout le monde soit protégé grâce à la vaccination systématique des nourrissons et adolescents, il est nécessaire aujourd’hui que les voyageurs tropicaux soient dûment vaccinés contre cette maladie qui est la 9ème cause de mortalité mondiale.

BCG (Tuberculose)
Ce vaccin contre la tuberculose est en principe obligatoire dès le plus jeune âge en France. Une seule administration suffit le plus souvent. Mais si vous êtes jeune, si vous ne savez pas si vous êtes bien protégé, il est facile de vous répondre grâce à une intradermo-réaction ( » cuti « ). On pourra éventuellement après, en cas de réaction négative, refaire le BCG.
Cette vaccination est importante, surtout si on doit vivre avec la population des pays visités, car la tuberculose est une maladie très fréquente dans tous les pays en développement.
Les zones où les risques sont les plus importants : pays d’Amérique du Sud et Centrale, le continent africain, le continent asiatique, les pays d’Europe Centrale et d’Europe de l’Est.

ROR
Il s’agit du vaccin combiné Rougeole-Oreillons-Rubéole qui est désormais fortement recommandé en Europe pour tous les enfants : a fortiori donc lorsque l’on se rend dans les pays en développement, notamment en Chine et en Asie du Sud-Est, ainsi qu’en Afrique intertropicale.
Cependant, ce n’est pas à proprement parler une vaccination de l’adulte voyageur, mais plutôt une vaccination universelle.

Coqueluche
Mêmes remarques que pour le ROR (rougeole, oreillons, rubéole). Compte tenu de la recrudescence de la maladie, depuis 2008, ce vaccin est également recommandé pour les adultes.

Méningitecérébro-spinale et Haemophilus B
Indispensable, vital, pour tous les nouveau-nés et nourrissons de moins de 2 ans.
Si un enfant doit voyager en zone tropicale, il est absolument indispensable qu’il ait bénéficié de TOUTES les vaccinations obligatoires et recommandées en France.
Une seule injection 15 jours minimum avant le départ pour une première vaccination. Validité : 3 ans.

Fièvre jaune
Avec cette vaccination, on ne discute pas.
Elle est indispensable pour tout voyage en Afrique intertropicale ou en Amérique du Sud tropicale (Brésil, Bolivie, Pérou, Colombie, Venezuela, Guyane, Panama), dès l’âge de 6 mois, même lorsqu’elle n’est pas administrativement exigée par le pays récepteur. On ne discute pas car il s’agit d’une maladie mortelle (60 %) que l’on contracte sans s’en apercevoir en étant piqué par un moustique qui n’a rien de particulier par rapport à ses confrères.
La vaccination protège à quasiment 100 %, pendant au moins 10 ans (10 ans est la durée de validité  » administrative « ).
Bien noter que :
– il n’y a pas de fièvre jaune en Asie,
– la vaccination ne peut se faire que dans les centres de vaccination habilités (il y en a environ une centaine en France),
– la protection est conférée seulement 10 jours après l’injection. Il est donc encore une fois nécessaire de s’y prendre à l’avance.
Attention : contre-indication pour les femmes enceintes, les enfant de moins de 9 mois, le personnes allergiques à l’oeuf, traitées aux corticoïdes, ou présentant un déficit immunitaire.

Choléra
La prévention du choléra, pour le voyage, repose en fait tout simplement sur le respect des règles d’hygiène de base (bien se laver les mains, éviter eaux stagnantes, laver les fruits…). Il y a du choléra à peu près dans tous les pays en développement : des cas de choléra contracté par les voyageurs français se comptent sur les doigts d’une main, et par décennie.
Pour un voyageur qui serait particulièrement exposé (personnel humanitaire intervenant sur une épidémie par exemple), on pourrait envisager la mise sous antibiotique préventif – doxycycline par exemple.
La vaccination n’est vraiment recommandée que pour les personnels de santé en cas d’épidémie.

Fièvre typhoïde
Cette maladie est aujourd’hui exceptionnelle en France, mais continue à faire de terribles ravages dans les pays en développement.
Les zones à très haut risque sont l’Afrique, le sous-continent Indien, l’Asie du sud-est, l’Amérique du Sud.
L’actuel vaccin (le Tyavax, voir hépatite A) n’a plus rien à voir avec le déjà antique TAB, qui a laissé de douloureux souvenirs pour tous les conscrits. Le vaccination typhoïdique est même proche du  » vaccin idéal  » : quasiment aucune contre-indication, injection quasi-indolore (faible volume), effets secondaires proches de ceux d’une injection de placebo, facilement associable aux autres vaccins ; une seule injection confère une protection de 3 ans. On ne saurait donc que trop le recommander aux voyageurs tropicaux.
Toutefois, le vaccin ne saurait se subsister aux règle élémentaires d’hygiène (eau, aliments, lavage des mains).

Méningite à méningocoque A + C
Il s’agit d’une maladie qui décime des villages entiers dans nombre de régions tropicales, en Afrique en particulier. D’ailleurs, quand un cas isolé survient en France, c’est la mobilisation générale : fermeture des écoles, vastes chimioprophylaxies, etc… On arrive ainsi à faire avorter l’épidémie potentielle : mais là-bas ?…
La vaccination est recommandée aux enfants, adolescents et jeunes adultes qui vont séjourner dans des pays où la méningite sévit régulièrement de manière épidémique (les régions sahéliennes et soudano-sahéliennes par exemple).
Pour l’adulte de moins de 35-40 ans, il s’agit d’une vaccination très recommandée si on se rend en zone d’endémie à certains moments de l’année (par exemple : la saison sèche en Afrique soudano-sahélienne). Elle est obligatoire pour les personnes se rendant en pélerinage à La Mecque.
Il s’agit d’une vaccination sans aucun risque, bien tolérée et facilement associable à toutes les autres. Durée de protection : 4 ans.

Rage
Jusqu’à preuve du contraire, il faut considérer que la rage est présente dans tous les pays tropicaux. Elle l’est d’ailleurs également en Europe, aux Etats-Unis…. Mais, dans les pays industrialisés, si l’on se fait mordre par un animal suspect de rage, les pouvoirs publics, les centres agréés de vaccination antirabique entrent en action dans des délais très courts ; cette rapidité de mobilisation fait que nous ne déplorons aucun cas de rage humaine autochtone en France, même si la rage animale est présente. Tous ces moyens sont mis en œuvre pour préserver l’homme parce que la rage est une des rares maladies humaines qui soit mortelle dans 100 % des cas.
Que penser alors du voyageur, du trekker, du routard, qui va se trouver mordu à plusieurs jours de tout centre capable de lui administrer un traitement salvateur de qualité ?
C’est pourquoi, il est fortement recommandé à certaines personnes de se faire vacciner de manière préventive :
– Toute personne qui sera en contact avec des animaux de manière obligatoire (vétérinaires, biologistes animaux, écologistes, agronomes…)
-Tout voyageur, qui, par sa destination ou son périple, se trouvera éloigné de plus de 48 heures d’un centre apte à le traiter efficacement et sans risque iatrogène une fois contaminé.
La vaccination antirabique actuellement disponible est aussi bien tolérée que les autres et n’a plus du tout le caractère héroïque de celle qui fut à l’origine inventée par Louis Pasteur. Avis aux routards, trekkers, aventuriers, fanatiques de la nature, coopérants… et aussi leurs enfants.
– Schéma : vaccin rabique préventif : 3 injections J-0, J-7, J-28 et un rappel à 1 an, puis tous les 5 ans. En cas de morsure, un simple rappel du même vaccin suffit.
On évitera ainsi de recevoir sur place des sérums et vaccins curatifs de fabrication locale qui sont volontiers considérés comme plus dangereux que le risque de rage lui-même.

Encéphalite japonaise
Il s’agit d’une maladie, transmise par piqûre de moustique, qui sévit par épidémies de l’Inde jusqu’au Japon, 1/3 de décès, 1/3 de séquelles neurologiques graves.
La vaccination est recommandée à toute personne qui se rendra plus d’un mois en zone rurale, et surtout en période de mousson, ainsi qu’aux expatriés et à ceux qui comptent effectuer un long séjour.
Vaccin réservé en France à la distribution hospitalière après procédure spéciale de prescription : deux injections à J0 et J28. Rappel entre 1 et 3 ans. Pas de voyage dans les 10 jours qui suivent le dernier vaccin.

Méningite-encéphalite à tiques
Ce n ‘est pas une maladie tropicale, bien au contraire.
Zone de transmission : toutes les forêts depuis l’Alsace jusqu’à la Sibérie. C’est une maladie grave contre laquelle la seule arme est le vaccin. Contrairement à ce qu’on peut penser, elle ne se transmet pas uniquement par la tique : la consommation de certains produits, dont le lait cru (sauf pasteurisé ou bouilli), est une cause très fréquente de contamination.
Vaccination : 3 injections à J0, J7 et J21. Premier rappel à 12-18 mois puis tous les cinq ans (trois ans pour les personnes âgées de plus de 60 ans).

Peste
Aucun vaccin n’est reconnu comme efficace à ce jour : tous entraînent de sévères réactions secondaires.

Dengue
Pas de vaccin. La dengue se transmet par les piqûres de moustique, aussi bien en zone rurale qu’en ville. Elle est en voie d’extension dans toutes les zones intertropicales de la planète.
La dengue est habituellement bénigne ou asymptomatique, mais elle peut donner lieu à des hémorragies sévères. La seule façon de se protéger est la lutte contre les moustiques (insecticides, répulsifs…).

La tourista
La tourista peut s’apparenter à une gastroentérite violente, avec des diarrhées sévères. La diarrhée est un problème de santé rencontré fréquemment par les voyageurs ; il s’agit généralement de troubles bénins dus à des infections contractées lors de la consommation d’eau ou d’aliments contaminés. Ces troubles disparaissent en général spontanément en 1 à 3 jours.
Il n’y a pas de vaccins afin de s’en prémunir et quelques règles d’usage permettent de s’en protéger :
-Ne pas manger de légumes crus ;
-Ne pas boire de l’eau du robinet ;
-Se laver régulièrement les mains.
Ce sont les voyageurs en provenance des pays industrialisés qui sont les plus exposés au risque de diarrhée, lorsqu’ils voyagent dans des pays à faible niveau d’hygiène ou que les conditions du séjour sont précaires. La prudence recommande de respecter les mesures d’hygiène alimentaire indiquées. Il n’y a pas encore de vaccination disponible. Le traitement curatif est souvent un auto-traitement pour lequel il est pratique de disposer de médicaments dont on se sera muni avant le départ.

Le VIH
Aucun vaccin n’existe pour ce virus, qui attaque les lymphocyte LT CD4 et entraîne l’apparition d’une immunodéficience, terrain optimale pour la prolifération de maladies bénignes, qui deviennent graves, tels le rhume ou la grippe. Se protéger en mettant un préservatif et ne pas utiliser de seringue usagée en reste les barrières les plus optimales.

Maladies transmises par animaux divers
Un grand nombre d’infections, contre lesquelles on ne dispose pas toujours de vaccin ou de traitement médicamenteux, sont transmises par les arthropodes. Les moyens de protection sont les mêmes que ceux que l’on utilise contre les moustiques vecteurs du paludisme, mais l’horaire peut varier : ainsi, les moustiques vecteurs de la dengue piquent dans la journée ou en début de soirée.
Il faut ainsi : porter des chaussures montantes, fermées, un pantalon long, frapper le sol avec un bâton ou faire du bruit en marchant ; secouer ses vêtements, ses chaussures, ses draps, avant usage ; sur la plage, ne pas marcher pieds nus et se renseigner localement.

Traumatologie
les accidents (de la circulation ou non) représentent 30 % des causes de rapatriement sanitaire.
La prudence s’impose donc du fait notamment de l’état des routes et du non-respect des règles de circulation. Le port du casque est indispensable en deux roues. Une assurance auprès d’une société d’assistance est indispensable avant le départ. Les transfusions sanguines, les soins médicaux avec injection ou incision ou endoscopie, les soins dentaires représentent un risque majeur dans la plupart des pays aux structures sanitaires insuffisantes (hépatite B, hépatite C, infection par le virus du SIDA) : refuser tout soin sans matériel neuf à usage unique (aiguilles, seringues) ; de même, éviter tatouage, piercing et acupuncture.

Maladies hygiéniques
Afin d’être préservés des maladies subséquences d’une mauvaise hygiène de vie, il faut se laver souvent les mains avec du savon (l’eau est insuffisante), particulièrement : avant les repas ; avant toute manipulation d’aliments ; après passage aux toilettes.
Il faut également, consommer uniquement de l’eau en bouteille capsulée (bouteille ouverte devant soi) ou rendue potable (filtre portatif, produit désinfectant, ébullition 5 minutes) ; peler les fruits ; pasteuriser ou bouillir le lait.

Il ne faut pas ingérer des aliments ou des boissons à risque tels que : crudités ou aliments cuits consommés froids, même conservés au réfrigérateur ; eau locale non embouteillée ; manger des coquillages, des plats réchauffés, des glaçons et des glaces.
Dans certaines régions, se renseigner localement sur les risques de toxicité des poissons de mer, indépendants du degré de cuisson (ciguatera).

Il faut se prémunir des bactéries ou parasites qui peuvent se trouver dans les sols ou l’eau (prévention du larbish, anguillulose, ankylostomoses, bilharzioses, infections cutanées…).
Eviter de laisser sécher le linge à l’extérieur ou sur le sol ; ne pas marcher pieds nus sur les plages ; ne pas s’allonger à même le sable ; porter des chaussures fermées sur les sols boueux ou humides ; ne pas marcher ou se baigner dans les eaux douces ; ne pas caresser les animaux.

Le paludisme
Le paludisme est une maladie grave, potentiellement mortelle, transmise par des moustiques, et très répandue en zone tropicale. Il existe plusieurs espèces de parasites responsables du paludisme. Plasmodium falciparum est l’espèce la plus dangereuse, car elle est responsable des formes mortelles, c’est également la plus fréquente (en Afrique tropicale surtout, mais aussi en Amérique et en Asie forestière). C’est prioritairement contre cette espèce que sont dirigées les mesures préventives.

Ses modalités dépendent de la destination, des conditions et de la durée du séjour, de la saison, …
Aucun moyen préventif n’assure à lui seul une protection totale contre le paludisme, c’est pourquoi il convient de recourir simultanément :

A une chimioprophylaxie (prise d’un médicament antipaludique à titre préventif) ;
A des mesures de protection contre les piqûres de moustiques.

Le choix du médicament utilisé varie en fonction de la résistance du parasite à la chloroquine (autrefois suffisante pour assurer la prévention du paludisme chez le voyageur), mais aussi les caractéristiques propres du voyageur : son âge (enfants, personnes âgées), ses antécédents pathologiques, une possible interaction médicamenteuse, une grossesse (ou son éventualité).
Aussi, ces médicaments ne sont-ils délivrés que sur prescription médicale : une consultation auprès de son médecin traitant ou d’un centre de conseils aux voyageurs est donc nécessaire.

La prise pendant le séjour d’un traitement antipaludique par le voyageur de sa propre initiative doit rester l’exception et ne doit s’envisager qu’en l’absence de possibilité de prise en charge médicale dans les 12 heures qui suivent 1’apparition de la fièvre. Il devra avoir été prescrit par un médecin consulté avant le départ.

La possession d’un médicament de réserve peut se justifier lors d’un séjour de plus d’une semaine avec déplacements en zone très isolée. Si le voyageur est amené à prendre de lui-même un tel traitement, il devra de toutes façons, consulter un médecin dès que possible.

Un traitement de réserve ne doit jamais être pris au retour en France sans consultation médicale et sans un examen sanguin préalable. La chimioprophylaxie concerne également les personnes originaires de pays où sévit le paludisme, tout particulièrement les Africains résidant en France, qui ont perdu leur immunité au bout de quelques années et a fortiori leurs enfants nés en France, qui n’ont jamais été exposés au parasite.

Les régions impaludées du monde sont classées en 3 groupes, définis selon le niveau de chloroquinorésistance, auxquels correspondent différentes possibilités de traitement préventif :

GROUPE 0 (absence de paludisme)

Enfin les pays et zones du Groupe 0 sont exempts de paludisme et ne nécessitent pas de chimioprophylaxie.

GROUPE 1 (absence de chloroquinorésistance) :

– Chloroquine (Nivaquine ®100)
Un comprimé chaque jour pour une personne pesant au moins 50 kg. Pour une personne de moins de 50 kg et chez les enfants, la posologie est de 1,5 mg/kg/jour.La prise est à débuter le jour de l’arrivée dans la zone à risque, et à poursuivre 4 semaines après avoir quitté la zone impaludée.

GROUPE 2 (zone de chloroquinorésistance), deux possibilités :

– Chloroquine (Nivaquine® 100) ; un comprimé par jour.
Ou Proguanil (Paludrine® 100) : deux comprimés chaque jour, en une seule prise au cours d’un repas.
Ou l’association Chloroquine – Proguanil (Savarine®)
Un comprimé par jour, pour une personne pesant au moins 50 kg. La chloroquine, le proguanil et la Savarine® peuvent être administrés aux femmes enceintes. La Savarine® n’ayant pas de présentation adaptée à l’enfant, la chloroquine à la dose de 1,5mg/kg/j et le proguanil à 3 mg/kg/j (à partir de 9 kg) sont prescrits séparément chez les sujets de moins de 50 kg. La prise est à débuter le jour de l’arrivée dans la zone à risque, et à poursuivre 4 semaines après avoir quitté la zone impaludée.

– Association Atovaquone (250 mg) – Proguanil (100 mg) (Malarone®)
Un comprimé par jour au cours d’un repas, chez les personnes pesant au moins 40 kg. La Malarone® est disponible en comprimé pédiatrique (Malarone® comprimés enfants ; atovaquone : 62,5 mg, proguanil : 25 mg) permettant l’administration de ce médicament chez l’enfant de 11 à 40 kg. Chez la femme enceinte, la Malarone® peut être prescrite en cas de séjour inévitable en pays du groupe 3, mais le suivi de grossesses exposées à l’association atovaquone-proguanil est insuffisant pour exclure tout risque.
L’administration est commencée le jour d’arrivée en zone à risque et doit être poursuivie une semaine après la sortie de cette zone. La durée d’administration continue de l’atovaquone-proguanil dans cette indication devra être limitée à 3 mois, faute de disposer à ce jour d’un recul suffisant en prophylaxie prolongée.

GROUPE 3 (zone de prévalence élevée de chloroquinorésistance ou de multirésistance), trois possibilités :

– Méfloquine (Lariam® 250)
Un comprimé une fois par semaine, pour une personne pesant plus de 45 kg.
Chez l’enfant, la chimioprophylaxie obéit aux mêmes règles que pour l’adulte, à la dose de 5 mg/kg/semaine. Cependant, le produit n’existe que sous forme de comprimé quadrisécable (dosé à 250 mg) qui ne permet d’adapter la prophylaxie que chez les sujets de plus de 15 kg (environ 3 ans).
Chez la femme enceinte, la méfloquine peut être prescrite en cas de séjour inévitable en pays de groupe 3, l’analyse d’un nombre élevé de grossesses exposées n’ayant apparemment relevé aucun effet malformatif ou foetotoxique particulier dû à ce médicament administré en prophylaxie. Il faut débuter le traitement au moins 10 jours avant l’arrivée dans la zone à risque pour apprécier la tolérance de deux prises. Sauf si un traitement antérieur a été bien toléré, il est même préférable, dans la mesure du possible, d’obtenir trois prises avant le départ pour détecter un éventuel effet secondaire survenant plus tardivement. L’apparition sous traitement de troubles neuro-psychiques tels qu’une anxiété aiguë, un syndrome dépressif, une agitation, une confusion mentale, des tendances suicidaires ou même des troubles mineurs tels qu’une tristesse inexpliquée, des céphalées, des vertiges ou des troubles du sommeil, doit conduire à l’interruption immédiate de cette prophylaxie. La prise de méfloquine doit être poursuivie 3 semaines après avoir quitté la zone d’endémie.
En cas de contre-indication ou d’effet indésirable de la méfloquine entraînant l’arrêt du traitement, peuvent être proposées l’association atovaquone-proguanil (Malarone®), la doxycycline (monohydrate de doxycycline) (au-delà de l’âge de 8 ans et en l’absence de grossesse en cours), ou l’association chloroquine-proguanil (Nivaquine® + Paludrine® ou Savarine®) en dépit de sa moindre efficacité (il conviendra alors de renforcer les mesures de protection contre les piqûres de moustiques).

– Association Atovaquone – Proguanil (Malarone®) :
Un comprimé par jour au cours d’un repas, chez les personnes pesant au moins 40 kg. La Malarone® est disponible en comprimé pédiatrique (Malarone® comprimés enfants ; atovaquone : 62,5 mg, proguanil : 25 mg) permettant l’administration de ce médicament chez l’enfant de 11 à 40 kg. Chez la femme enceinte, la Malarone® peut être prescrite en cas de séjour inévitable en pays du groupe 3, mais le suivi de grossesses exposées à l’association atovaquone-proguanil est insuffisant pour exclure tout risque. L’administration est commencée le jour d’arrivée en zone à risque et doit être poursuivie une semaine après la sortie de cette zone. La durée d’administration continue de l’atovaquone-proguanil dans cette indication devra être limitée à 3 mois, faute de disposer à ce jour d’un recul suffisant en prophylaxie prolongée.

– Monohydrate ou Hyclate de Doxycycline :
Doxypalu® (monohydrate) comprimés à 50 ou 100 mg, Granudoxy ® Gé (monohydrate) comprimés sécables à 100 mg, Doxy® 100 Gé et Doxy® 50 Gé (hyclate) : 100 mg/jour chez les sujets de plus de 40 kg, 50 mg/j pour les sujets de poids < 40 kg.
La doxycycline est contre-indiquée avant l’âge de 8 ans, déconseillée pendant le premier trimestre de la grossesse et contre-indiquée à partir du deuxième trimestre (elle expose l’enfant à naître au risque de coloration des dents de lait). Elle peut entraîner une photodermatose par phototoxicité. Pour limiter ce risque, on conseille la prise le soir au cours du repas, au moins 1 h avant le coucher. La prise est à débuter le jour de l’arrivée dans la zone à risque, et à poursuivre 4 semaines après avoir quitté la zone impaludée.

En complément du traitement prophylactique, il est recommandé suivant l’Institut Pasteur de respecter plusieurs protocoles :

– Il est aussi très important de se protéger contre les piqûres de moustiques, car cela permet de prévenir également d’autres infections ayant le même mode de transmission, en particulier la dengue, très répandue sous les tropiques. Les anophèles (moustiques vecteurs du paludisme) piquent habituellement entre le coucher et le lever du soleil ; les mesures à observer sont les suivantes :

Porter le soir des vêtements longs, imprégnés d’insecticide :
les vêtements ainsi que les toiles de tente peuvent être imprégnés par pulvérisation (spray) ou par trempage (I’insecticide utilisé doit alors être la perméthrine). On peut se procurer en pharmacie des flacons vaporisateurs de perméthrine. La pulvérisation se fait sur les parties externes des vêtements.

– Appliquer un produit répulsif (insectifuge ou repellent) sur les parties découvertes du corps :
L’application du produit doit se faire dès le coucher du soleil sur toutes les parties découvertes du corps, visage compris, ainsi que sur les parties pouvant se trouver découvertes à l’occasion de mouvements.
La durée de la protection varie de 2 à 5 heures :
Elle dépend de la concentration du produit et de la température extérieure. Les applications seront renouvelées plus fréquemment en fonction de la transpiration ou des bains et des douche. Ces produits peuvent être toxiques s’ils sont ingérés : éviter tout contact avec les muqueuses buccales ou oculaires. La pulvérisation de répulsif sur les vêtements est possible mais de courte efficacité (2 heures) car le produit est volatil.

– Dormir sous une moustiquaire imprégnée d’insecticide (deltaméthrine ou perméthrine) :
La moustiquaire imprégnée d’insecticide assure la meilleure protection contre les piqûres de moustiques nocturnes. Elle doit être en bon état (pas de déchirure) et utilisée correctement (soit bordée sous le matelas, soit touchant le sol). On peut se procurer des moustiquaires déjà imprégnées en pharmacie ou dans les magasins d’articles de voyage, ou les imprégner soi-même avec des kits d’imprégnation disponibles en pharmacie. La durée d’efficacité du produit est de 6 à 8 mois. Même dans les pièces climatisées, utiliser un diffuseur électrique d’insecticide (penser au kit d’adaptation de prises de courant), car la climatisation réduit l’agressivité des moustiques mais ne les empêche pas de piquer. A l’extérieur, on peut faire brûler des tortillons de pyrèthre.

Les produits recommandés sont variables en fonction de la situation.

Chaque traitement prophylactique possède une efficacité qui lui est propre.

Même si l’on a suivi une chimioprophylaxie adaptée et appliqué toutes les mesures, toute fièvre au retour d’un voyage en zone tropicale doit être considérée comme un accès de paludisme et impose de consulter en urgence un médecin. Les premiers symptômes sont souvent peu alarmants mais le paludisme peut être mortel si son traitement est retardé. En cas de fièvre même légère, nausées, maux de tête, courbatures ou fatigue au cours du séjour ou dans les mois qui suivent le retour, un médecin doit être consulté en urgence. L’examen d’un échantillon de sang est nécessaire pour confirmer le diagnostic. Toute fièvre au retour des tropiques doit être considérée a priori comme un paludisme jusqu’à preuve du contraire.

Le prix des vaccins permet de prévoir son budget de départ et il n’est souvent, pas négligeable. Les vaccins doivent en outre, pour certains d’entre eux, se faire administrer dans des centres spécialisés.

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Trousse à pharmacie

II n’existe pas de trousse de pharmacie idéale. Sa composition est à adapter en fonction du voyage. Néanmoins, une trousse à pharmacie type devra comporter plus ou moins, un ensemble d’éléments, quel que soit le voyage entrepris.

 

Médicaments

• contre les douleurs et la fièvre (paracétamol de préférence) ;
• anti-inflammatoire ;
• antibiotique ;
• antidiarrhéique ;
• anti-nauséeux ;
• collyres (conditionnement en monodose) ;
• contre le mal des transports (antiémétique) ;
• contre les allergies (antihistaminique) ;
• sédatifs (sur prescription médicale) ;
• médicaments contre les maux de gorge et les maux d’oreille ;
•médicaments contre les douleurs gastriques.

 

Produits de premiers soins

• Crème pour les brûlures ;
• Collyre (conditionnement monodose) ;
• Bande de contention ;
• Produit pour désinfection de l’eau de boisson ;
• Crème solaire ;
• Seringues à usage unique ;
• Comprimés pour stériliser les biberons (stérilisation à froid) ;
• compresses stériles, sparadrap, gazes, bandes de contention ;
• pansements adhésifs, hémostatiques (qui arrêtent les hémorragies) ;
• épingles de sûreté, pince à épiler, ciseaux ;
• antiseptique cutané ;
• thermomètre incassable ;
• pompe à venin.

 

Autres produits

• gel ou solution hydro-alcoolique pour l’hygiène des mains ;
• produit pour désinfection de l’eau de boisson ;
• sachets de bouillon lyophilisé, sachets de sucre ;
• papier toilette, serviettes hygiéniques (difficile à trouver dans certains pays) ;
• préservatifs (norme NF) ;
• bouchons d’oreille ;
• crèmes pour les coups de soleil et brûlure ;
• pommade contre les démangeaisons.

 

Protection contre le paludisme

• répulsif contre les moustiques ;
• un antipaludique à usage préventif ;
• un répulsif contre les moustiques.

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Centres de vaccination en France

01 – AIN

Centre Hospitalier – Service des consultations externes
900, route de Paris
01012 Bourg-en-Bresse Cedex
04 74 45 43 58

02 – AISNE

Centre Hospitalier Général
Avenue de Michel-de-l’Hôpital
02100 Saint-Quentin Cedex
03 23 06 73 83
Centre Hospitalier Général
rue M. Berthelot
02000 Laon Cedex
03 23 24 33 16

03 – ALLIER

Centre Hospitalier Intercommunal de Moulins-Yzeure
10, avenue du Général de Gaulle BP 609
03000 Moulins Cedex
04 70 35 79 80

05 – HAUTES-ALPES

Centre Hospitalier des Escartons – Service de médecine-gériatrie – Santé publique – Hémovigilance
25, avenue Adrien Daurelle
05100 Briançon Cedex
04 92 25 34 85
Centre Hospitalier Inter-Communal des Alpes du Sud (CHICAS)
Le Corindon’ 7, avenue Jean Jaurès
05000 GAP
04 92 40 60 87

06 – ALPES MARITIMES

Centre de vaccinations internationales
Aéroport de Nice Côte d’Azur
06000 Nice
04.93.21.38.81
Centre Hospitalier Universitaire – Hôpital de Cimiez – Service d’hygiène hospitalière et centre de vaccinations internationales
4, avenue de la Reine-Victoria BP 1179
06003 NICE CEDEX 1
04 92 03 44 11
Centre Hospitalier Universitaire -Hôpital de l’Archet
151, Route de Saint-Antoine-de-Ginestière
06202 NICE CEDEX 1
04 92 03 54 67

07 – ARDECHE

Centre Hospitalier Général
Centre Hospitalier – Médecine D
BP 119
07103 ANNONAY CEDEX
04 75 67 35 95

08 – ARDENNES

Centre Hospitalier Général
Hôpital Corvisart
Service de médecine interne
28, rue d’Aubilly
08011 Charleville-Mézières Cedex
03.24.56.78.14

10 – AUBE

Centre hospitalier général
101, avenue Anatole-France
10003 Troyes Cedex
03.25.49.48.04

12 – AVEYRON

Centre de prévention médico-sociale
1, rue Seguy
12000 Rodez
05.65.75.42.20

13 – BOUCHES-DU-RHONE

Hopital Ambroise Paré
1 rue d’Eylau
13006 Marseille
04 91 83 39 39
Hopital Nord
Chemin des Bourrellys
13015 MARSEILLE CEDEX 20
04 91 96 89 11
Hôpital d’instruction des armées A. Laveran
Boulevard A.-Laveran
13013 Marseille
04.91.61.71.13

Service communal d’hygiène et de santé – Service des vaccinations
‘Monument Sec’ 6, avenue Pasteur
13616 AIX-EN-PROVENCE CEDEX 01
04 42 91 94 86

Service communal d’hygiène et de santé – Direction de la santé publique
23, rue Louis Astruc
13005 MARSEILLE
04 91 55 32 80

Service communal d’hygiène et de santé
34, rue du Docteur-Fanton
13637 ARLES CEDEX
04 90 49 35 00

14 – CALVADOS

Centre hospitalier régional et universitaire
Niveau 16
avenue de la Côte-de-Nacre
14036 Caen Cedex
02 31 06 50 28

15 – CANTAL

Centre hospitalier Henri-Mondor – Service des urgences
50, avenue de la République BP 229
15000 AURILLAC
04 71 46 56 56

16 – CHARENTE

Service départemental de vaccination
8, rue Léonard-Jarraud
16000 Angoulême
05.45.90.76.05

17 – CHARENTE-MARITIME

Centre de vaccination
2, rue de l’Abreuvoir
17000 La Rochelle
05 46 51 51 43

18 – CHER

Centre hospitalier Jacques-Cœur – Médecine interne
145, avenue François-Mitterrand
18016 BOURGES CEDEX
02 48 48 49 42 ou 02 48 48 49 43

19 – CORREZE

Service communal d’hygiène et de santé
13, rue du Docteur-Massénat
19100 Brive-la-Gaillarde
05 55 24 03 72

2A – CORSE DU SUD

Centre départemental de vaccination
18, boulevard Lantivy
20000 Ajaccio
04.95.31.68.14

2B – HAUTE-CORSE

Service communal d’hygiène et de santé – Mairie de Bastia
Avenue Pierre-Giudicelli
20410 Bastia
04 95 55 97 60 ou 55

21 – COTE-D’OR

Centre hospitalier régional et universitaire – Hôpital du Bocage – Hôpital d’enfants – Service des maladies infectieuses et tropicales
10, boulevard de Lattre-de-Tassigny
21034 Dijon Cedex
03.80.29.34.36

22 – COTE-D’ARMOR

Centre de vaccinations internationales – Centre Abel Violette
76 rue de Quintin
22000 Saint Brieuc
02.96.60.43.34

24 – DORDOGNE

Centre de vaccination départemental
17 rue Louis Blanc
24000 Périgueux
05.53.53.22.65

25 – DOUBS

Centre Hospitalier Universitaire
2, place Saint-Jacques
25030 Besançon Cedex
03 81 21 82 09
Centre Hospitalier Général
2, Faubourg Saint-Étienne
25300 PONTARLIER
03 81 38 53 60

26 – DROME

Service communal d’hygiène et de santé
1, place Louis-le-Cardonnel
26000 Valence
04.75.79.22.11

27 – EURE

Centre hospitalier régional
17 rue Saint-Louis
27000 Evreux
02 32 33 84 04

28 – EURE-et-LOIRE

Les Hôpitaux de Chartres – Hôpital Fontenoy
BP 407
28018 CHARTRES
02 37 30 37 13

29 – FINISTERE

Hôpital d’instruction des armées Clermont-Tonnerre
Service de biologie médicale
rue du Colonel-Fonferrier
29249 Brest Naval
02.98.43.70.00
02.98.43.73.76
Centre Hospitalier Universitaire de Brest – Hôpital de la Cavale Blanche – Service des maladies infectieuses – Médecine interne 2
2, boulevard Tanguy-Prigent
29609 Brest Cedex
02 98 14 50 39

Centre Hospitalier de Cornouaille Quimper- Concarneau Service de médecine interne, infections du sang, consultations
14, avenue Yves-Thépot BP 1757
29107 QUIMPER CEDEX
02 98 52 62 90

30 – GARD

Ville de Nîmes – Service communal d’hygiène et de santé
2, rue Mathieu-Lacroix
30000 Nîmes
04 66 76 72 59
Pôle promotion santé – Centre Geneviève de Gaulle-Anthonioz
65 bis rue de la République
30900 Nîmes
04 66 28 40 40
Centre Hospitalier Universitaire – Groupe hospitalo-universitaire Caremeau
Place du Professeur Robert-Debré
30029 NIMES CEDEX 09
04 66 68 41 49

31 – HAUTE GARONNE

Centre Hospitalier Universitaire Purpan – Service des maladies infectieuses
Place du Docteur-Baylac TSA 40031
31059 TOULOUSE CEDEX 9
05 61 77 21 62
05 61 77 24 09
Mairie – Service communal d’hygiène et de santé
17, place de la Daurade/b>
31070 TOULOUSE CEDEX 7
05 61 22 23 45

33 – GIRONDE

Contrôle sanitaire aux frontières Santé-Voyage
Hôpital Saint-André
86, cours d’Albret
33000 Bordeaux
05.56.79.58.17
Hôpital d’instruction des armées Robert-Picqué
351 Route de Toulouse
33140 VILLENAVE-D’ORNON
05 56 84 70 99

34 – HERAULT

Institut Bouisson-Bertrand
5, rue Ecole de Médecine
34090 Montpellier
04 99 77 01 48
Service communal d’hygiène et de santé
Caserne Saint-Jacques
34500 Béziers
04 67 36 81 00
Centre médical des entreprises travaillant à l’extérieur (CMETE) – Antenne de Montpellier-Baillarguet
Campus international de Baillarguet Avenue Agropolis
34980 MONTFERRIER-SUR-LEZ
04 67 59 38 92
CHU – Hôpital Gui-de-Chauliac, Service des maladies infectieuses et tropicales
80, avenue Augustin Fliche
34295 MONTPELLIER CEDEX
04 67 33 77 05

35 – ILLE-ET-VILAINE

Centre hospitalier universitaire – Pontchaillou
2 rue H. Le Guilloux
Service des maladies infectieuses et tropicales
35033 Rennes Cedex 9
02 99 28 43 23

36 – INDRE

Centre Hospitalier de Châteauroux
216, avenue de Verdun BP 585
36019 CHATEAUROUX CEDEX
02 54 29 66 76

37 – INDRE ET LOIRE

Centre hospitalier régional Bretonneau
Clinique médicale
2 Boulevard Tonnelle
37044 TOURS CEDEX
02.47.47.38.49

38 – ISERE

ISBA Santé Prévention – Centre de vaccinations internationales
31 rue des Glairons 38400 Saint Martin d’Heres
04 76 63 27 27
www.isbasante.com

Centre Hospitalier Universitaire de Grenoble
Boulevard de la Chantourne
38700 GRENOBLE
04 76 76 54 45
Service communal d’hygiène et de santé
33, rue Joseph-Chanrion
38000 Grenoble
04 76 03 43 43

40 – LANDES

Centre hospitalier de Dax
Boulevard Yves-du-Manoir BP 3233
40107 DAX CEDEX
05 58 91 49 57

41 – LOIR-ET-CHER

Centre hospitalier de Blois – Mail Pierre-Charcot
41016 BLOIS CEDEX
02 54 55 66 33

42 – LOIRE

Centre hospitalier universitaire -Hôpital de Bellevue – Service des maladies infectieuses et Tropicales
25, boulevard Pasteur
42055 SAINT-ÉTIENNE CEDEX 2
04 77 12 77 89

Centre hospitalier de Roanne -Service de médecine interne – Maladies infectieuses et tropicales
28, rue de Charlieu BP 511
42328 ROANNE CEDEX
04 77 12 77 89

44 – LOIRE ATLANTIQUE

Centre Hospitalier Universitaire -Immeuble Le Tourville
5, rue Yves Bocquien
44093 NANTES CEDEX 01
02 40 08 30 75

Centre Hospitalier général -Service des urgences
Boulevard de l’Hôpital
44606 SAINT-NAZAIRE CEDEX
02 40 90 62 66

45 – LOIRET

Centre hospitalier régional
Avenue de l’Hôpital
45100 Orléans La Source
02.38.51.43.61

46 – LOT

Centre Hospitalier de Cahors
335, rue du Président-Wilson BP 269
46005 CAHORS CEDEX 9
05 65 20 54 11

49 – MAINE ET LOIRE

Centre hospitalier régional
Vaccinations internationales
4, rue Larrey
49033 Angers Cedex 01
02.41.35.36.57

50 – MANCHE

Centre Hospitalier Avranches Granville – Centre de vaccination internationale
Rue des Menneries
50406 GRANVILLE CEDEX
02 33 91 52 62

Centre Hospitalier de Valogne
1, avenue du 8 mai 1945
50700 VALOGNES
02 33 95 70 00

51 – MARNE

Centre hospitalier régional et universitaire
Hôpital R. Debré
Avenue du Général Koenig
51100 Reims Cedex
03.26.78.71.85

53 – MAYENNE

Centre hospitalier général
Service des consultations de médecine
33, rue du Haut-Rocher
53015 Laval cedex
02 43 66 51 53

54 – MEURTHE ET MOSELLE

Centre hospitalier universitaire
Hôpitaux de Brabois
Tour PL Drouet
Service de Maladies Infectieuses et Tropicales
54511 Vandoeuvre-lès-Nancy
03 83 15 35 14

56 – MORBIHAN

Centre hospitalier de Bretagne-Sud
27, rue du Docteur-Lettry BP 2233
56322 LORIENT CEDEX
02 97 12 00 12

Centre hospitalier de centre Bretagne – Site de Pontivy
1, place Ernest-Jan
56306 PONTIVY
02 97 28 40 73

57 – MOSELLE

Centre hospitalier des armées Legouest
27, avenue des Plantières
57998 Metz Armées
03 87 56 48 62

58 – NIEVRE

Centre Hospitalier de Nevers – Consultation des voyageurs, Pôle 4
1, boulevard de l’hôpital
58033 NEVERS
03 86 93 72 00

59 – NORD

Institut Pasteur
1, rue du Professeur Calmette
59019 Lille cedex
03.20.87.79.80
Centre Hospitalier de Denain – Service de médecine B – Médecine interne et maladies infectieuses
25 bis, rue Jean-Jaurès BP 225
59723 DENAIN CEDEX
03 27 24 31 69
Centre hospitalier de Tourcoing
Pavillon Trousseau
156, rue du Président-Coty
59208 Tourcoing
03.20.69.46.14 ou 64

60 – OISE

Centre Hospitalier Laennec
Boulevard Laennec
60109 CREIL CEDEX
03 44 61 60 00

61 – ORNE

Centre Hospitalier
25, rue de Fresnay BP 354
61014 ALENÇON CEDEX
02 33 32 30 69

62 – PAS-DE-CALAIS

Centre Hospitalier Germon-et-Gautier-de Béthune – Service infectiologie
Rue Delbecque BP 809
62408 BETHUNE
03 21 64 44 44

63 – PUY DE DOME

CHU St Jacques Hôpital Gabriel Montpied
56, rue Montalembert
63003 CLERMONT-FERRAND CEDEX 01
04 73 75 00 70

64 – PYRENEES ATLANTIQUES

Centre hospitalier de la Côte Basque
13, avenue Jacques-Loeb
64109 Bayonne Cedex
05 59 44 39 03

65 – HAUTES PYRENEES

Direction de la solidarité départementale
Place Ferré
65000 Tarbes
05 62 56 74 83

66 – PYRENEES ORIENTALES

Service communal d’hygiène et de santé
11, rue Emile Zola
66000 Perpignan
04.68.66.31.32
Centre hospitalier Saint Jean – Service des maladies infectieuses et tropicales
20, avenue du Languedoc BP 4052
66046 PERPIGNAN
04 68 61 76 46

67 – BAS RHIN

Service de vaccinations internationales et de conseils aux voyageurs – Hôpitaux universitaires de Strasbourg
1, place de l’Hôpital
67000 STRASBOURG
03 90 24 38 39

68 – HAUT RHIN

Centre hospitalier général
87, rue d’Altkirch
68051 Mulhouse cedex
03.89.64.70.38

69 – RHONE

Hôpital de la Croix-Rousse – Service des maladies infectieuses et tropicales
103, Grande-Rue de la Croix-Rousse
69317 LYON CEDEX 04
04 72 07 17 48
Hôpital de la Croix-Rousse – Laboratoire de parasitologie du Pr François Peyron
103, Grande-Rue de la Croix-Rousse
69317 LYON CEDEX 04
04 72 07 18 69
Hôpital d’instruction des Armées Desgenettes
108, boulevard Pinel
69275 Lyon cedex 03
04 72 36 61 24
Centre de vaccination ISBA – Institut de santé Bourgogne-Auvergne
7, rue Jean-Marie-Chavant
69007 LYON
04 72 76 88 66
Centre de Santé et de Prévention du CDHS
26 rue du Château
69200 VENISSIEUX
04 72 50 32 61
Centre de vaccination internationale et de médecine des voyages du Tonkin
33, cours André-Philipe
69100 VILLEURBANNE
04 72 82 34 00

70 – HAUTE SAONE

Centre hospitalier Paul Morel
41, avenue Aristide Briand
70014 Vesoul Cedex
03 84 96 66 97

71 – SAONE ET LOIRE

Centre hospitalier Les Chanaux
Boulevard Louis-Escande
71018 MACON CEDEX
03 85 27 53 03
Centre hospitalier de Paray-le-Monial
Boulevard des Charmes
71604 PARAY-LE-MONIAL CEDEX
03 85 81 85 08

72 – SARTHE

Service Santé Environnement
4 ter, boulevard Alexandre-Oyon Quartier Novaxis
72000 LE MANS
02 43 47 38 87

73 – SAVOIE

Espace de Santé Publique – Centre hospitalier de Chambéry
Place François Chiron Bâtiment Sainte-Hélène (2ème étage)
73000 CHAMBERY
04 79 96 51 31

74 – HAUTE SAVOIE

Centre hospitalier de la région d’Annecy – Centre de vaccinations internationales
1, avenue de l’hôpital – BP 90074 METZ-TESSY
74374 PRINGY CEDEX
04 50 63 65 65
Centre hospitalier intercommunal Annemasse-Bonneville – Service de Pneumologie-Infectiologie
17, rue du Jura- BP 525
74107 ANNEMASSE CEDEX
04 50 87 49 00

75 – PARIS

ABCOS SANTE (Centre médical ABCOS Santé)
14bis, rue Daru
75008 PARIS
01 42 27 10 00
APAS
52, avenue du Général-Michel-Bizot
75012 PARIS
01 53 33 22 22
Assistance publique Hôpitaux de Paris – Hôpital Saint Louis
1, avenue Claude-Vellefaux
75475 PARIS CEDEX 10
01 42 49 49 49
Assistance publique Hôpitaux de Paris – Hôpital Tenon Service des maladies infectieuses et tropicales – Centre de vaccination fièvre jaune
4, rue de la Chine
75020 PARIS
01 56 01 74 21
Centre de soins Civem – Centre international de visites et d’expertises médicales
Tour Paris-Lyon 209-211, rue de Bercy
75012 PARIS
01 49 28 53 40
Centre Hospitalo-Universitaire (CHU) Robert Debré (Pédiatrie générale)
Sis 48, boulevard Serurier
75019 PARIS
01 40 03 22 32
Centre international de visites et d’expertises médicales (Civem)
60, rue de Londres
75008 PARIS
08 10 12 12 12
Centre de vaccination international Air France
148, rue de l’Université
75007 PARIS
01 43 17 22 00
Centre de vaccination de la Ville de Paris
13, rue Charles-Bertheau
75013 PARIS
01 45 82 50 00
Centre médical de l’Institut Pasteur – Vaccinations internationales et de médecine des voyages
209-211, rue de Vaugirard
75015 PARIS
08 90 71 08 11
Centre médical CMETE
10, rue du Colonel Driant
75001 PARIS
01 53 45 86 60
Centre Montaigne Santé
53 avenue Montaigne
75008 PARIS
01 42 25 60 31
Groupe Hospitalier Cochin
27, rue du faubourg Saint-Jacques
75014 PARIS
01 58 41 22 51
Groupe Hospitalier La-Pitié-Salpétrière – Pavillon Laveran
47/83, boulevard de l’Hôpital
75634 PARIS CEDEX 13
01 42 16 01 03
Hôpital Bichat – Claude Bernard -Service A des Maladies infectieuses et tropicales
170, boulevard Ney
75018 PARIS
01 40 25 88 86
Hôpital d’Enfants Armand-Trousseau – Centre de vaccination et de conseils aux voyageurs Service de consultation
8-28, avenue du Docteur Arnold-Netter
75571 PARIS CEDEX 12
01 44 73 60 10
Hôpital Saint-Antoine – Service des maladies infectieuses et tropicales – Consultation Médecine des voyages
184, rue du Faubourg-Saint-Antoine
75571 PARIS CEDEX 12
01 49 28 24 45
Institut Alfred-Fournier
25, boulevard Saint-Jacques
75680 PARIS CEDEX 14
01 40 78 26 00
SCMGU SOS Médecins Île-de-France
91, boulevard de Port-Royal
75013 PARIS
01 47 07 10 00
UNESCO
7, place de Fontenoy
75007 PARIS
01 45 68 08 58

76 – SEINE MARITIME

Centre Hospitalier Universitaire – Hôpital Charles-Nicolle
1, rue de Germont Cours Leschevin
76031 ROUEN CEDEX
02 32 88 84 48
Hôpital Jacques Monod
29, avenue Mandes-France
76290 MONTIVILLIERS
02 32 73 33 60
Centre médical international des marins – Centre médical François1er
1, rue Voltaire
76600 LE HAVRE
02 35 22 42 75

77 – SEINE ET MARNE

Centre hospitalier général
Rue Freteau de Peny
77011 Melun cedex
01 64 71 60 02

78 – YVELINES

Centre hospitalier de Saint-Germain-en-Laye
20, rue Armagis
78100 Saint-Germain-en-Laye
01.39.21.41.25
Centre hospitalier François-Quesnay – Médecine interne – Maladies infectieuses et tropicales
2, boulevard Sully
78200 MANTES-LA-JOLIE
01 34 97 43 28

79 – DEUX SEVRES

Centre Hospitalier Georges-Renon
40, avenue Charles-de-Gaulle
79021 Niort
05 49 78 30 04

80 – SOMME

Centre de prévention des maladies transmissibles Fernel – Centre hospitalier d’Amiens
16 rue Fernel
80000 Amiens
03 22 91 39 67

81 – TARN

Centre Hospitalier général – Dispensaire de prévention sanitaire
22, boulevard Sibille
81000 Albi
05 63 47 44 57

82 – TARN-ET-GARONNE

Centre Hospitalier – Centre de vaccinations internationales et d’informations aux voyageurs
100, rue Léon-Cladel BP 765
82013 MONTAUBAN CEDEX
05 63 92 89 68

83 – VAR

Hôpital d’instruction des armées Sainte-Anne
2, boulevard Saint-Anne
B.P. 600
83800 Toulon Naval
04 83 16 20 14 ou 20 10
Centre Hospitalier Intercommunal de Toulon – Service d’infectiologie (site de Chalucet)
BP 1412
83056 TOULON
04 94 22 77 41

84 – VAUCLUSE

Service communal d’hygiène et de santé
Service de vaccination antiamarile
116, rue Carreterie
84000 Avignon
04 90 27 68 16

85 – VENDEE

Service prévention médico-social – Conseil Général de la Vendée
18, rue du Général Galliéni
85000 LA ROCHE-SUR-YON
02 51 36 02 34

86 – VIENNE

Centre Hospitalier Universitaire Service des maladies infectieuses/ Hôpital de jour
Tour Jean-Bernard, RDC Couloir B Porte 6 2, rue de la Milétrie BP 577
86021 Poitiers Cedex
05 49 44 38 26

87 – HAUTE VIENNE

Centre de vaccinations
Direction environnement-santé
31, avenue Baudin
87100 Limoges
05 55 45 49 00

90 – TERRITOIRE DE BELFORT

Centre hospitalier de Belfort
14, rue de Mulhouse
90016 Belfort
03.84.57.46.46

92 – HAUTS DE SEINE

Hôpital Raymond-Poincaré
104, boulevard Raymond-Poincaré
92380 GARCHES
01 47 10 77 70 ou 01 47 10 77 52
Hôpital Ambroise-Paré – Service de médecine interne
9, avenue Charles-de-Gaulle
92104 BOULOGNE
01 49 09 56 45
American Hospital of Paris
63, boulevard Victor-Hugo — BP 109
92202 NEUILLY-SUR-SEINE CEDEX
01 46 41 27 38
Institut Hospitalier Franco-Britannique
3, rue Barbès
92300 LEVALLOIS-PERRET
01 46 39 22 00
Hôpital Suisse de Paris – Centre de consultations
10, rue Minard
92130 ISSY-LES-MOULINEAUX
01 41 33 11 11
Centre Hospitalier Universitaire Louis-Mourier
178, rue des Renouillers
92701 COLOMBES CEDEX
01 47 60 61 62

93 – SEINE SAINT DENIS

Hôpital Casanova
11, rue Danièle-Casanova
93200 SAINT-DENIS
01 42 35 62 10
Hôpital Avicenne
125, route de Stalingrad
93000 BOBIGNY
01 48 95 53 42

94 – VAL DE MARNE

Centre hospitalier de Bicêtre
78, rue du Général Leclerc
94270 Le Kremlin-Bicêtre Cedex
01 45 21 33 21
Centre hospitalier intercommunal
40, allée de la Source
94190 Villeneuve Saint Georges
01.43.86.20.84
Hôpital des armées Bégin
69, avenue de Paris
94160 Saint-Mandé
01 49 57 46 46
Aéroport de Paris
Service Médical Orly-Sud 103
94386 Orly Aérogare.
01.49.75.45.14
Hôpital Paul Brousse – Service des maladies infectieuses et tropicales
14, avenue Paul Vaillant Couturier
94804 VILLEJUIF
01 45 59 30 00

95 – VAL D’OISE

Centre hospitalier de Gonesse
25, rue Pierre-de-Theilley BP 71
95503 GONESSE CEDEX
01 34 53 20 33
Centre hospitalier René-Dubos
6, avenue de l’Ile-de-France BP79 Pontoise
95303 CERGY-PONTOISE CEDEX
01 30 75 54 94
Aéroport Roissy – Charles-de-Gaulle – Service médical d’urgences et de soins
BP 20101
95711 ROISSY CDG CEDEX
01 48 62 28 03
Aéroport Roissy – Charles-de-Gaulle – Service médical du travail des CDR Lignes/PP ZM
Air-France, BP 10201
95703 ROISSY CDG CEDEX
01 48 62 28 06
Aéroport Roissy – Charles-de-Gaulle Air France – Centre de vaccinations Roissy-Pôle
Continental Square Immeuble Uranus 3, place de Londres
95703 ROISSY CDG CEDEX
01 43 17 22 14/16

971 – GUADELOUPE

Institut Pasteur
Morne Jolivière
B.P. 484
97165 Pointe-à-Pitre Cedex
05.90. 89.69.40

972 – MARTINIQUE

Laboratoire départemental d’hygiène
35, boulevard Pasteur
97261 Fort de France Cedex
05.96.71.34.52
Centre de vaccinations internationales et d’informations aux voyageurs
Aéroport international Fort-de-France BP 279
97295 LE LAMENTIN CEDEX
05 96 42 16 16
Centre Hospitalier Universitaire
BP 632
97261 FORT-DE-FRANCE CEDEX
0596 55 23 01

973 – GUYANE

Centre de prévention de vaccination de Mirza
Allée de l’Eglise
Rue Pomme-de-Rosa
93000 Cayenne
0594 30 25 85
Centre de prévention et de vaccination
Rue Léonce-Porré
97354 Remire-Montjoly
05.94.35.40.40
Centre de prévention et de vaccination
Rue Jacques-Lony
97351 Matoury
05.94.35.60.84
Centre de santé
97340 Grand Santi
05.94.37.41.02
Centre de santé
97317 Apatou
0594 34 93 30
Centre de santé
97330 Camopi
05.94.37.44.02
Centre de santé
97316 Papaichton
0594 37 30 10
Centre de santé
Nouvelle Cité – Lotissement Créolisia
97350 Iracoubo
05 94 34 62 54
Centre de santé
Rue Hippolyte-Létard
97315 Sinnamary
05 94 34 52 78
Centre de santé
Rue Léonard-Domerger
97370 Maripasoula
05 94 37 20 49
Centre de santé
Digue Joinville
97313 Saint-Georges-de-l’Oyapock
05 94 37 02 10
Centre de prévention et de vaccination
Avenue Danton
97320 SAINT-LAURENT-DU-MARONI
05 94 34 11 47
Centre de prévention et de vaccination
Allée du Bac
97310 KOUROU
05.94.32.18.81
Centre de prévention et de vaccination
Lot Koulans
97360 MANA
05 94 34 82 26
Centre de prévention et de vaccination
Rue Lionel-Bacé
97355 MACOURIA
05 94 38 88 79
Centre de santé
1, rue du Général-de-Gaulle
97390 REGINA
05 94 27 06 51
Centre pénitencier de Cayenne – Unité de consultations et de soins Ambulatoires
La Matourienne BP 150
97354 REMIRE-MONTJOLY
05 94 31 17 60
Centre Hospitalier Andrée-Rosemon – Unité des maladies infectieuses et Tropicales
Avenue des Flamboyants BP 6006
97306 CAYENNE CEDEX
05 94 39 50 50
Service départemental de PMI de Barrat – Conseil général de la Guyane
1, rue du docteur Roland Barrat
97300 CAYENNE
05 94 31 01 20
Service départemental de PMI de Ronjon – Conseil général de la Guyane
Rue de la Digue Ronjon
97300 CAYENNE
05 94 27 06 51
Centre de prévention santé et ses antennes
4-6 place Nobel
97310 KOUROU
05 94 32 42 10

974 – LA REUNION

Centre Hospitalier départemental Félix-Guyon
Bellepierre
97405 SAINT-DENIS CEDEX
02 62 90 58 55 Ou 02 62 90 58 620
Centre Hospitalier Sud-Réunion -Service Pneumologie et Maladies Infectieuses
BP 350
97448 SAINT-PIERRE CEDEX
02 62 35 91 65

975 – St-PIERRE-ET-MIQUELON

Centre hospitalier F. Dunan
20, rue Maître Georges Lefèvre
97500 Saint-Pierre
05 08 41 14 00

976 – MAYOTTE

Par arrêté du préfet Centre Hospitalier de Mayotte
BP 4
97600 MAMOUDZOU MAYOTTE
02 69 61 86 35

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