Conseils pratiques : Le Caire et Hurghada, deux des visages de l’Égypte

 

Alors que les pyramides d’Égypte représentent à elles seules un prétexte pour découvrir ce pays niché entre la mer Méditerranée et la mer Rouge, l’Égypte offre une multitude d’endroits uniques au monde rendant son aura irrémédiablement attractive. Nous y avons passé plusieurs jours, principalement centrés sur le Caire et le bord de la mer Rouge, afin de vous en présenter au travers de notre article, les détails.

Berceau de la civilisation, l’Égypte possède une des histoires les plus étendues au monde au travers de sa civilisation antique qui a permis le développement de paradigmes encore usités aujourd’hui : l’écriture, l’agriculture, le gouvernement centralisé et la religion organisée au cours de plus de trois millénaires avant l’Ère commune.

Si la période de domination romaine, a christianisé le pays, les conquêtes arabes du VIIe siècle l’ont islamisé expliquant son obédience musulmane intégrant une minorité chrétienne importante.

Troisième pays d’Afrique en termes de population avec plus de 100 millions d’habitants, l’Égypte est le pays arabe le plus peuplé, 90 % de sa population habitant dans une bande de terre fertile qui longe le Nil, le reste du territoire étant désertique.

Pour ce voyage, nous avons procédé en deux étapes. Nous avons couplé un circuit en indépendants au Caire et avons réservé une semaine de vacances à Hurghada grâce au site : Voyage Privé, qui nous a permis d’obtenir une réduction de près de 50 % sur le prix d’un hôtel de rêve. Ainsi, au travers de cet article, nous vous présenterons ce voyage et nous vous permettrons vous aussi de bénéficier de réductions exceptionnelles. Alors, n’attendez plus : Visitez Hurghada avec Voyage Privé

La préparation du voyage

Tout d’abord, nous nous rendons sur le site Voyage Privé, afin de réserver notre hôtel ; le site, un des leaders dans la réservation de séjours est ergonomique ; en tapant le nom de la ville dans laquelle nous souhaitons nous rendre, plusieurs hôtels apparaissent ; nous décidons de choisir un hôtel 5 étoiles, qui sans la réduction de plus de 50% accordée nous aurait été inaccessible.

Une fois la réservation effectuée, nous nous rendons sur le site de la compagnie Egypt Air afin de réserver nos vols, que nous prenons en deux étapes. Un aller Paris Le Caire et quelques jours plus tard, un deuxième vol Le Caire Hurghada.

Au Caire, nous finalisons notre réservation d’hôtel ainsi qu’une location de voiture afin d’être plus libres dans nos déplacements et de découvrir la conduite légendaire en Égypte.

Le départ de France et l’arrivée au Caire

En fin d’après-midi du jour J, nous nous rendons par nos propres moyens à l’aéroport Roissy Charles De Gaulle. L’arrivée devant le comptoir Egypt air, la compagnie avec laquelle nous partons signe pour nous le début des vacances. Nos billets bien positionnés à l’intérieur de nos passeports, chaque étape nous rapproche de notre objectif : découvrir ce pays séculaire et au travers de ses sites touristiques, vivre une expérience unique dans la contrée des pharaons, qui, s’ils n’existent plus depuis fort longtemps, parsèment nos vies des bribes de leur existence passée.

Lorsque nous nous asseyons à nos places et que les bruits des moteurs grondent lors du décollage, nous pouvons enfin souffler et profiter de ces 6 heures de vol en imaginant dans nos têtes, les mille péripéties qui nous attendent.

L’arrivée à l’aéroport du Caire et la location de notre voiture, grâce à une agence locale bien moins onéreuse que les loueurs européens établis, dans une ambiance tonitruante, symbole de la frénésie égyptienne, nous permet immédiatement d’être plongés dans la vie locale, une vie locale dynamique et dynamisée sur la route par une conduite dite…sportive, pour rester neutre.

Ainsi, en entrant dans la ville du Caire, cette frénésie revêt tout son sens. Alors que la nuit vient de poindre le bout de son nez, les embouteillages accompagnés de leur concert de klaxons perdurent. Il est sûr que rouler en Égypte est une véritable épopée. Nous l’apprenons sur le tas.

A plusieurs reprises, nous croisons des automobilistes qui circulent tous feux éteints et lorsqu’en utilisant un mélange d’Arabe et d’Anglais, nous parvenons à questionner un conducteur sur cette bizarrerie, il nous répond avec assurance qu’il parvient de la sorte à économiser la batterie…ce qui nous fait sourire.

Nous prenons un peu de temps pour humer l’ambiance de la ville, qui progressivement, quand bien même ne s’endort jamais, se détend au fur et à mesure que la nuit se noircit. Tout comme nos yeux qui se ferment.

Le Caire

Le lendemain matin, nous sommes armés pour découvrir cette pieuvre tentaculaire de 10 millions d’habitants intra-muros.

Situé à moins de 5 kilomètres du centre-ville, la cité des morts nous permet d’effectuer une balade dans ce quartier qui s’étend sur 7 kilomètres et qui présente la particularité de juxtaposer les vivants et les défunts dans une ambiance somme toute particulière, les deux entités vivant ensemble au milieu des tombes qui parsèment le secteur.

Non loin, le monastère de Saint-Simon le cordonnier, creusé en 1976 dans la montagne Mokattam, représente la plus grande église de la ville. Pour le rejoindre, nous traversons, toujours en voiture, le quartier de Zabbaleen, un quartier dédié à la gestion des déchets de la capitale dans lequel vivent les éboueurs. Si l’odeur qui y règne est très forte et souvent difficile à supporter, l’architecture ambiante nous transporte dans un autre monde et mérite le détour. Au sommet, face à l’église, une vue absolument sublime sur la ville nous surprend et nous permet d’en prendre plein les yeux. Avec la possibilité d’admirer le désert de Wadi Degla, une étendue désertique et rocheuse de 30 kilomètres située non loin de la ville. La tour du Caire avec son panorama à 360 degrés offre le même spectacle.

Après un petit détour dans le parc Al-Azhar, qui représente le véritable poumon vert de la capitale, une visite de la citadelle, protégée par des remparts monumentaux, nous permet de nous rendre dans la mosquée Muhammad Ali, un véritable trésor qui juxtapose à la perfection la ferveur des croyants et la beauté de l’art architectural égyptien.

La sécularité du Caire se manifeste au travers du nombre pléthorique de bâtiments anciens et objets millénaires relativement bien conservés et entretenus. Si ces objets sont exposés dans plusieurs musées, quatre d’entre eux recueillent tous les suffrages : le musée de Memphis, le site de Saqqarah, le musée égyptien et le grand musée du Caire.

Si le musée de Memphis, ancienne capitale d’Égypte, accueille la statue colossale de Ramsès II autour de laquelle il s’est construit, tout proche, le site de Saqqarah, renferme les tombeaux de nombreux pharaons. Le Grand musée comprend en ce qui le concerne, 490 000 m² uniquement consacrés à la civilisation de l’Égypte antique et englobe près de 100 000 pièces, dont les 5000 objets qui ont été retrouvés dans la tombe de Toutankhamon. Le musée égyptien n’est plus à présenter.  Il possède 160 000 objets et se trouve sur la place Tahrir, une place emblématique puisqu’elle a symbolisé la révolution de la jeunesse du pays en 2011. Elle comprend de nombreux cafés et sert de regroupement des habitants qui aiment s’y retrouver pour échanger et passer un moment convivial.

Néanmoins, le véritable musée de la ville se trouve à l’extérieur avec des bâtiments exceptionnels qui renferment des histoires extraordinaires. Le palais Al-Manyal   construit par le prince Muhammad Ali, une des grandes figures égyptiennes, est magnifiquement décoré et contient un beau jardin dans lequel, il est possible de se promener. Divisé en 6 structures : le palais de réception, la tour de l’horloge, la mosquée, le musée de la chasse, le palais résidentiel et le musée privé, il expose de nombreux meubles, manuscrits, tapis, armes et vêtements.

Dans les bâtiments typiques, il est intéressant également de relever le Baron Empain Palace, abandonné à l’heure actuelle mais qui s’aperçoit gratuitement de la rue. Le palais en béton armé de style hindou et inspiré du temple d’Angkor Wat était habité par un industriel belge venu en Égypte pour un projet de ligne ferroviaire. Il symbolise à lui seul le côté architectural intéressant à découvrir dans la ville.

En arpentant le quartier islamique, nous prenons réellement le pouls du Caire. Tout autour de nous, le monde tourne à grande vitesse ; pris dans cet engrenage, nous avançons au gré de nos découvertes, sans but précis. Les mosquées que nous dépassons sont toutes attractives et les habitants nous sourient, prouvant au travers de ce signe d’empathie, la chaleur et la générosité du peuple égyptien. Dans la rue Moez, les nombreuses échoppes dénotent un côté mercantile sans ambiguïté mais dans le vieux Caire, l’argent n’est pas le moteur. Un peu partout, les gens nous arrêtent pour nous inviter à boire le thé ou à déguster les nombreuses pâtisseries locales.

Le marché Khan El Khalili, ouvert en 1382, est le marché le plus important d’Égypte et la principale zone commerçante du Caire ; son souk est l’un des plus beaux d’Afrique ; entre les tissus et les produits d’hygiènes, il dégage une atmosphère particulière et sustente les cinq sens, particulièrement l’odorat au travers des effluves d’épices qui parviennent jusqu’à nos nez.

Les yeux ne sont pas en reste puisque le Vieux Caire déclaré au patrimoine mondial de l’UNESCO depuis 1979 regorge de monuments incontournables. La mosquée de l’albâtre détonne dans le paysage ambiant alors que la mosquée de Saladin  possède un des points de vue majeur sur la ville. La mosquée Ibn Tulun  surprend par sa grande taille et le quartier renferme également des trésors chrétiens et juifs. L’église Saint-Serge est une des plus anciennes églises chrétiennes. Elle renferme une grotte dans laquelle Marie, Joseph et le petit Jésus se seraient réfugiés durant 3 mois. Sans oublier l’église Sainte-Barbara, l’église suspendue, l’église Saint-Georges, la synagogue Ben-Ezra et le musée copte, pour ne citer qu’eux, la liste n’étant pas exhaustive.

Les Pyramides et le Grand Sphinx de Guizeh

Il est temps pour nous de prendre la route vers le symbole de ce qu’il y a de mieux à découvrir en ce monde : les pyramides d’Égypte. Si les pyramides, du moins, celle de Kheops ont fait partie des sept merveilles antiques du monde avec entre autres, les jardins suspendus de Babylone et le colosse de Rhodes, jusqu’à il y a peu, cette liste a changé et s’est vu dotée de sept nouveaux sites : le Christ rédempteur de Rio, la Grande muraille de Chine, le Taj Mal d’Inde, le site de Pétra en Jordanie, le Colysée de Rome, le Machu Pichu du Pérou et le Chichen Itza du Mexique. Néanmoins, les grandes pyramides furent les seuls monuments de l’ancienne liste à être intégrées comme merveilles intemporelles, portant cette nouvelle liste à huit monuments.

Ainsi, il était évident pour nous de nous rendre au coeur du désert afin de les découvrir. Néanmoins, cœur du désert est un bien grand mot, puisqu’en réalité, contrairement aux idées reçues, les pyramides se trouvent en banlieue proche du Caire, ce qui enlève peut-être le côté aventurier pour les découvrir, mais ne retire en rien leur intérêt.

Le site des pyramides et du sphinx de Gizeh se trouve dans un complexe, qui propose un ticket d’entrée en 2022, pour moins de 9 euros pour adulte, les étudiants avec justificatifs payant seulement 50 % de ce tarif.

Pour entrer dans les pyramides, il convient de rajouter un surcoût. La grande pyramide coûte ainsi 360 livres égyptiennes, la pyramide de Khépren, 100, tout comme la pyramide Mykérinos. Le sphinx revient en ce qui le concerne à 160 livres.

Incontournables, les pyramides sont au nombre de 9, mais trois d’entre elles sont les plus importantes : Khéops, Khéphren et Mykérinos.

En pénétrant sur le site et en étant entourés par ces gigantesques œuvres, bijoux de l’ingénierie humaine, nous sommes submergés par une forte émotion. Nous y sommes et tenons compte de la solennité des lieux qui existent depuis les prémisses de la lignée humaine érigée en société.

De la base des pyramides, nous levons nos yeux vers leur sommet, sans parvenir à détourner le regard, imaginant le nombre d’années et de sacrifices qu’il a fallu pour terminer ces monstres monumentaux.

Lorsque nous faisons face à la Grande Pyramide de Gizeh, appelée également Khéops (Jufu) nous sommes stupéfaits. Elle mesure 140 mètres de haut et repose sur une énorme base de 230 mètres. Il nous faut bien quelques secondes pour en effectuer un panoramique ascendant.

La pyramide de Khéphren est la deuxième plus grande d’Égypte, juste derrière celle de Khéops. C’est la seule pyramide qui conserve encore une petite partie de son ancien revêtement en calcaire blanc au sommet.

Pour rejoindre la pyramide de Mykérinos, un peu plus petite que ses consœurs avec une hauteur de 66 mètres, sa base mesurant plus de 100 mètres de long, nous acceptons d’effectuer un petit tour en calèche pour la somme modique de 10 euros.

Nous ne résistons pas à pénétrer dans l’une des pyramides, afin d’y découvrir les hiéroglyphes dont nous avons si souvent entendus parler dans nos cours d’histoire. Dans l’une des grandes salles, plusieurs pharaons sont dessinés sur les murs, ce qui amplifie le côté imposant du site, dont plusieurs milliers d’années après sa construction, tous les secrets n’ont pas été percés.

Toujours sur le site, nous nous rendons au-devant du sphinx, sorte de gros félin reposant pour l’éternité.  Actuellement, le sphinx ne conserve pratiquement aucune des couleurs vives qui l’habillaient dans le passé, alors que son corps et sa grosse tête étaient rouges et que le vêtement égyptien qui la couvrait (némès) portait des rayures blanches et bleues.

Le sphinx a une hauteur d’environ 20 mètres et une longueur de plus de 70 mètres. Il est doté d’une tête humaine et d’un corps de lion, symbolisant pour les anciens Égyptiens, l’intelligence et la force. Créé vers l’an 2500 environ, dans le cadre du complexe funéraire de Khafre, pour être le gardien pour protéger sa tombe, il reste pour les archéologues, énigmatique, nombre d’entre eux ne parvenant pas à certifier ses origines.

La tête du sphinx est mieux préservée que son corps, en raison de la dureté de la pierre dans laquelle elle a été taillée. En outre, un guide local nous explique que son corps a eu l’avantage de passer une grande partie de son histoire dans le sable, ce qui a contribué à sa préservation.

Et après plusieurs heures passées à contempler ces merveilles que nous tentons de graver dans nos mémoires et dans la carte de nos appareils photographiques, nous pouvons enfin quitter le site afin de prendre notre vol nous menant vers une autre partie de l’Égypte dans ce que le pays a de plus reposant : sa mer Rouge et la ville d’Hurghada.

Hurghada

En atterrissant à l’aéroport international d’Hurghada, nous savons immédiatement que le séjour balnéaire qui nous attend va être synonyme d’une détente absolue. En quittant l’aéroport, la chaleur qui nous envahit nous prouve que le printemps est la meilleure période pour y aller  Une température moyenne de 37 degrés, une pluviométrie nulle et un vent très faible, des conditions idéales pour un séjour réussi.

Ville touristique importante d’Égypte et peuplée de près de 87 000 habitants, Hurghada est une station balnéaire par excellence. Située au sud du canal de Suez et à 500 kilomètres du Caire, la ville axe son développement autour du tourisme et de l’hôtellerie, la ville comptant pas moins de 145 hôtels pouvant assurer 73 000 nuitées.

En sortant de l’aéroport, un chauffeur, panneau avec nos noms dans les mains nous attend ; il nous gratifie d’un large sourire et nous aide à placer nos bagages dans sa voiture, une Citroën un peu vieillie par le temps qui passe…et la conduite égyptienne. En sa compagnie, nous rejoignons le Sud de la ville et le quartier Al Ahiaa, secteur hôtelier constitué de grands complexes sur une zone côtière d’une vingtaine de kilomètres.

Lorsque nous découvrons notre hôtel, un palace 5 étoiles que nous avons pu avoir grâce au site Voyage Privé, à un prix défiant toute concurrence, nous savons immédiatement que notre séjour sera exceptionnel.

Avec au programme farniente, eau turquoise, plongée sous-marine dans des fonds marins uniques et surtout repos.

Entre deux cocktails, nous allons visiter la ville d’Hurghada avec dans sa partie Nord, El Dahar, le quartier authentique dont le point d’orgue reste son souk qui s’étend sur plusieurs centaines de mètres.

Plusieurs soirs, nous quittons l’hôtel afin de rejoindre la partie centrale de la ville et profiter de ses nombreux bars et restaurants, cette partie de la ville comportant le port qui permet également de rejoindre une autre station balnéaire réputée : Charm el-Cheikh.

Et c’est ainsi que nous terminons notre séjour en Égypte, avec une seule envie : y retourner. Surtout que non loin d’Hurghada, à près de 300 kilomètres, la ville de Louxor, point de départ des excursions sur le Nil qui permettent de découvrir des merveilles antiques, est un véritable appel à la découverte, un désir fort qui mérite d’être comblé.

Conclusion

Le site Voyage privé nous a permis de bénéficier d’une grande réduction sur notre séjour, réduction que nous avons pu utiliser pour effectuer une petite escapade au Caire et découvrir ainsi les pyramides qui nous ont tant fait rêver.

L’Égypte est un pays surprenant dans lequel, chaque parcours permet de rejoindre un site mythique, séculaire, millénaire. En outre, sa population est généreuse et accueillante, une sorte de fusion entre l’Afrique et le Moyen-Orient dans ce qu’ils ont d’essentiels : l’humanité.