Cuba (en espagnol : República de Cuba), en forme longue la République de Cuba, est un État insulaire des Caraïbes formé de l’île de Cuba (la plus grande île des grandes Antilles), de l’île de la Jeunesse (appelée île aux Pins jusqu’en 1976) et de quelques autres petites îles. Il est situé, au nord des Antilles, à la confluence de la mer des Caraïbes, du golfe du Mexique de l’océan Atlantique ; au sud de la côte est des États-Unis et des Bahamas ; à l’est du Mexique et à l’ouest des îles Turques et Caïques ; au nord des Îles Caïmans et de la Jamaïque.

Devant Hispaniola en superficie, Cuba est toutefois derrière en nombre d’habitants : Cuba est ainsi la deuxième île la plus peuplée des Caraïbes avec près de 11 241 161 habitants. Sa capitale est La Havane, sa langue officielle l’espagnol et deux monnaies y sont utilisées : le peso cubain et le peso cubain convertible

Selon une étude du Centre de Recherches Psychologiques et Sociologiques, Cuba compterait un demi-million de protestants sur une population totale de 11,2 millions de personnes. On recenserait par ailleurs 90 000 Témoins de Jéhovah, et cinq synagogues pour environ 1 500 Juifs139. Plusieurs centaines de milliers de Cubains pratiquent des cultes afrocubains139, qui connaissent un succès important. Parmi les rituels venus d’Afrique, la Santeria, est la plus répandue. Parmi les autres cultes africains pratiqués à Cuba figure le Palo Monte, pour lequel on utilise des herbes et autres éléments naturels à des fins magiques, ainsi que l’Abakua, qui est plus qu’une société secrète de secours mutuel réservée aux hommes.

La monarchie catholique espagnole conquiert l’île au cours du xvie siècle après la découverte de l’île par Christophe Colomb le 28 octobre 14925 et l’intègre à son empire. La domination espagnole durera jusqu’à la signature du traité de Paris en 1898. Au cours de ces quatre siècles, de nouvelles villes verront le jour dont Santiago de Cuba (1514) et La Havane (1515). Malgré les efforts de Bartolomé de las Casas, la population indienne payera un lourd tribut : elle sera pratiquement décimée en quelques années. Déçus par la faible productivité des mines d’or, les conquistadors décident de faire de Cuba leur plaque tournante vers le continent et l’utilisent comme escale pour les navires chargés des richesses du Nouveau Monde à destination de l’Espagne. L’île se tourna donc vers de nouvelles activités : tabac (plus ou moins 300 millions de cigares par an ainsi qu’une douzaine de milliards de cigarettes brunes ou blondes), café et canne à sucre (héritée de quatre siècles de colonisation espagnole et qui procure à Cuba le plus gros de ses ressources). Cette dernière activité nécessitant une main d’œuvre importante, il sera fait appel aux esclaves africains. Il semble que l’on ait cultivé dès 1523 la canne à Cuba où elle a trouvé les meilleures conditions de croissance : climat chaud, sols humides et, juste avant la coupe, une période sèche propice à la concentration du saccharose. En 1620, Cuba produisait 550 tonnes de canne à sucre.[/vc_column_text][/vc_column][/vc_row]