Le Honduras, en forme longue la République du Honduras, en espagnol República de Honduras, est un pays situé en Amérique centrale, limité au nord par la mer des Caraïbes, qui compte de nombreuses îles, cayes et îlots dont les plus importants sont les Islas de la Bahía et les îles du Cygne (voir version anglaise ou espagnole pour plus d’informations). Le Honduras est aussi bordé à l’ouest par le Guatemala et au sud par le golfe de Fonseca, le Salvador et le Nicaragua.

Il a pour superficie totale : 112 090 km2 et pour population totale (2 016) : 8 746 673 hab.

Les religions présentes sont :  Catholicisme       46 % ; Protestantisme 41 % ;Sans religion 10 % ;Autres confessions 2 %.

Il a pour frontières : 920 km avec le Nicaragua ;342 km avec le Salvador ;256 km avec le Guatemala.

Le Honduras était habité par des peuples autochtones, on peut citer les Lencas, les Chortis, les Pech, les Tolupanes, etc. Christophe Colomb arriva à Trujillo (Honduras) en 1502. Il baptisa cette région Honduras, car quand il arriva, il venait de sortir d’une tempête, et il s’écria « Gracias a Dios, salimos de estas honduras ! » (‘Grâce à Dieu ! Nous sommes sortis de ces eaux profondes’). Le cap (à l’extrémité orientale du Honduras) a pris le nom de « Gracias a Dios » et le pays « Honduras ».

De 1972 à 1983, le Honduras fut gouverné par des militaires. Plusieurs présidents démocratiquement élus se succèdent alors, jusqu’en 2009. Le 28 juin de cette année-là, le président Manuel Zelaya est en effet victime du Coup d’État de 2009 au Honduras. Arrêté et expulsé du pays par l’armée, il est remplacé dans ses fonctions par Roberto Micheletti, qu’une grande partie de la communauté internationale refuse alors de reconnaître. Le coup d’État aurait été commandité par l’élite économique hondurienne et les multinationales établies au Honduras, inquiétées par le rapprochement effectué par le gouvernement avec l’ALBA (soutenue notamment par le Venezuela et Cuba) au détriment de la Banque mondiale, et de l’éventualité que ce changement comportait sur une réorientation alternative au néolibéralisme de l’économie. Des élections générales sont organisées fin 2009 par le gouvernement putschiste. En dépit du boycott de l’opposition, l’élection du candidat Porfirio Lobo Sosa est assez rapidement entérinée par la communauté internationale.