D’une superficie de 1 399 km², les îles Féroé, un territoire autonome rattaché au Danemark, comptent une population d’environ 54 000 habitants.

La monnaie officielle est la couronne féroïenne (FOK), bien qu’elle soit équivalente et interchangeable avec la couronne danoise (DKK).

La religion prédominante est le christianisme, avec une majorité de la population affiliée à l’Église évangélique luthérienne des îles Féroé, tandis qu’une minorité appartient à des courants protestants indépendants.

Situé dans l’Atlantique Nord, l’archipel se trouve à environ 320 km au nord-nord-ouest de l’Écosse, 600 km à l’ouest de la Norvège et 430 km au sud-est de l’Islande. Il est composé de 18 îles principales, reliées entre elles par des ponts, des tunnels sous-marins ou des ferries. Se déplacer d’un bout à l’autre de l’archipel prend plusieurs heures en raison du relief accidenté et des nombreuses étendues d’eau qui séparent les terres.

Tórshavn en est la capitale et la plus grande ville. Parmi les autres localités importantes figurent Klaksvík, deuxième ville de l’archipel, ainsi que Runavík et Tvøroyri.

Les îles Féroé ont une histoire qui remonte à plusieurs siècles, marquée par la colonisation viking au IXe siècle. Ces îles furent un important carrefour commercial et stratégique dans le Nord de l’Europe. Pendant plusieurs siècles, elles furent sous domination norvégienne avant d’être rattachées au Danemark au XIXe siècle. Depuis 1948, elles bénéficient d’un statut d’autonomie élargie, avec un gouvernement local et un Parlement, bien que la défense et la politique étrangère restent sous le contrôle de Copenhague.

L’économie féroïenne repose principalement sur la pêche, qui constitue l’essentiel des exportations, ainsi que sur l’aquaculture et l’élevage de moutons. Ces dernières décennies, le tourisme s’est développé grâce aux paysages spectaculaires des îles, caractérisés par des falaises abruptes, des fjords profonds et des montagnes verdoyantes. Le climat subpolaire océanique des Féroé est marqué par des températures modérées mais un temps changeant, avec de fréquentes précipitations et un vent omniprésent.

En dépit de leur petite taille, les îles Féroé conservent une forte identité culturelle, avec une langue propre, le féroïen, qui appartient à la branche nord-germanique et est étroitement lié à l’islandais et au vieux norrois. Les traditions féroïennes, notamment les chants et les danses en cercle, restent vivaces, de même que la pratique de la chasse aux cétacés, une coutume ancestrale qui suscite des controverses à l’international.

Aujourd’hui, l’archipel continue d’évoluer entre modernité et traditions, avec un fort attachement à son patrimoine tout en développant de nouvelles infrastructures et en renforçant son rôle sur la scène nordique.