Attention, ce récit photographique n’est pas un article, mais une photothèque qui reprend de manière chronologique l’intégralité de notre découverte du Burkina Faso en provenance de la Côte d’Ivoire.
Nous avons ainsi pu découvrir un pays unique, caractérisé par des paysages naturelles magnifiques.
Le passage de la frontière
En provenance de la Côte d’Ivoire, nous pénétrons sur le territoire du Burkina Faso.
Un premier contrôle nous permet de continuer. Nous entrons dans le pays, accompagné de notre chauffeur ivoirien : Simon, qui peut entrer sur le territoire sans visa.
Nous continuons notre route ; nous apprenons que la délivrance du visa se fera dans le prochain village : Vendere.
Nous longeons une longue ligne droite.
Vendere
Nous garons notre véhicule. Nous découvrons sur le bas-côté, un plan d’eau.
Nous passons un premier contrôle médical, dans lequel notre température est prise, et ce afin de lutter efficacement contre le virus Ebola.
Sur le sol, une buche partiellement entamée.
Nous faisons établir notre visa : le visa de quelques jours revient à 15 euros, celui d’un mois coûte une centaine d’euros. Nous n’avons pas de pièces à fournir, seulement notre passeport à présenter en tant que Français.
Notre visa délivré, nous attendons la fin des formalités du chauffeur, qui remarque que le document du véhicule qui se trouve en sa possession n’est pas bon : l’autorisation de circuler doit être rédigée par le propriétaire du véhicule qui l’a vendu et non par le nouveau propriétaire.
Nous devons patienter et attendre l’arrivée du commissaire. Nous en profitons pour découvrir le village.
Ainsi qu’à l’accoutumée des postes frontières, l’ambiance est survoltée. Partout, des flux de voitures et d’individus.
Le temps passe ; cela fait bientôt quatre heures que nous attendons, le ventre vide. Nous décidons d’acheter à manger : un poulet tué devant nous qui va cuire sur une tôle chauffée à blanc : un délice.
Route vers Banfora
Le commissaire arrive enfin. Il écoute attentivement nos doléances et magnanime, il nous autorise à continuer notre route. Nous le remercions chaleureusement. Nous essayons de nous dépêcher en rattrapant le temps perdu.
Les premiers paysages burkinabés se dévoilent.
Le chauffeur, un burkinabé d’origine nous remercie de lui permettre de vivre cette aventure, étant donné qu’il n’avait jamais mis les pieds dans le pays de ses ancêtres. Et après quelques dizaines de kilomètres, nous parvenons à Banfora.
Banfora
Nous pénétrons dans le centre ville.
Le centre semble désert. Les routes ne sont pas goudronnées. Mais la ville a un charme fou.
Les gens sont regroupés autour du marché de la ville.
Non loin d’une station essence.
Nous décidons d’engager un guide, afin de nous faire visiter la région. Nous faisons la connaissance de Nono, un guide formidable ; il est joignable au 0022660466622.
Nous ne perdrons ainsi pas de temps à nous repérer.
Le guide nous présente en amont sa ville. Le marché est central.
De toute la région, les gens s’y pressent. L’ambiance est exotique.
En plus des stands ambulants, des boutiques sont placées les unes à côté des autres.
Route vers cascades de Kerfiguela
Nous quittons la ville en direction des cascades de Banfora.
Les cascades, célèbres dans le monde entier sont également appelées : cascades de Kerfiguela.
Des panneaux nous en indiquent la route. Ce seront les seuls panneaux que nous croiserons, à prés d’une dizaine de kilomètres de leur emplacement.
Un guide est ainsi nécessaire pour ne pas se tromper.
Surtout que les routes qui mènent aux cascades sont sinueuses.
Nous quittons la banlieue de Banfora.
Le paysage change.
Nous entrons dans une sorte de campagne mêlant les terres arides aux champs irrigués.
Un petit village se trouve aux abords d’un plan d’eau. Les habitants se protègent du soleil comme ils le peuvent.
Des petites forêts sont disséminées sur le chemin. Les forêts mêlent les baobabs avec les palmiers.
Les baobabs sont des arbres majestueux.
Autour d’un village, de nombreux arbres amènent un peu de verdure.
Ce qui n’est pas pour nous déplaire.
Les premiers champs de canne à sucre apparaissent. La culture de la canne à sucre constitue la première économie de la région.
Les champs sont irrigués tous les jours et arrosés continuellement.
Le paysage est splendide.
Les couleurs sont changeantes. Le guide nous explique la culture de la canne à sucre.
Cascades de Kerfiguela (Banfora)
Nous arrivons aux cascades. Nous payons 1,50 euros par personne.
Nous garons notre véhicule. Le parking revient à 30 centimes d’euros.
Nous continuons à pied. Nous passons sous une arche naturelle.
En contrebas, des enfants jouent dans l’eau de la rivière.
Leurs cris égayent l’ambiance.
Nous devons marcher plusieurs centaines de mètres pour rejoindre ces cascades parsemées sur plusieurs niveaux.
Nous pénétrons une forêt qui semble magique.
Ou du moins, qui ressemble aux forêts magiques des contes de Disney.
Sur le sol, une règle mesure les débordements de la rivière lors des grandes crus de la période de l’hivernage, qui se déroule généralement après le mois d’août.
Nous apercevons après une demi-heure de marche, les premières cascades.
Elles sont magnifiques.
Mais le guide nous apprend que nous n’avons encore rien vu.
Nous devons encore continuer de marcher.
Le guide nous apprend également que nous devons faire attention en cas de baignade.
De nombreux habitants se sont noyés en se baignant, car d’une ils ne savaient pas nager et de deux, ils n’ont pas su gérer la force du courant et la profondeur de l’eau.
Nous grimpons, peu rassurés par un escalier naturel.
La vue sur la savane commence à devenir intéressante.
Mais, c’est après une longue montée que la vue se révèlera magique.
Les arbres nous protègent de la chaleur.
Nous suivons le guide.
Encore quelques efforts.
Nous arrivons à une place aménagée pour l’accueil des touristes.
Il n’y a personne.
Nous découvrons une vue d’ensemble sur les cascades inférieures.
Nous suivons le cours de l’eau.
La température extérieure est de 48 degrés.
Nous n’avons qu’une envie : nous baigner.
Un léger vent nous rafraîchit.
Nous apercevons en contournant la cascade, des motifs, qui nous en sommes sûrs, ne datent pas de l’époque Préhistorique.
En contrebas, nous avons une vue d’ensemble sur la cascade.
La vue est magnifique.
L’eau ruisselle le long de la paroi.
Nous observons attentivement son avancée perpétuelle.
Nous faisons attention de ne pas chuter.
L’eau alimente toute la vallée.
Sur laquelle, nous avons une vue étendue.
Une photo s’impose.
Dans la crevasse, des arcs en ciel se forment.
Nous reprenons notre route.
Nous arrivons à l’étage supérieur. L’eau semble plus calme.
Les oiseaux chantent.
Il nous suffit de lever les yeux pour apercevoir un décor de rêve.
Une multitude de niveaux se laisse découvrir.
Nous grimpons encore un peu.
Nous arrivons à une sorte de sol plat.
Puis, au détour d’une courte forêt…
…un autre panneau prônant la vigilance nous interpelle.
Le décor paradisiaque…
…peut révéler un côté plus sombre.
De nombreux décès sont à déplorer chaque année. Les enfants sautent dans l’eau et se cognent la tête aux rochers nombreux.
Nous faisons attention.
Nous escaladons un muret.
Nous découvrons la piscine, terme générique désignant une petite étendue d’eau.
Nous nous baignons dans cette eau limpide.
Les chutes d’eau nous procurent un bien fou.
Une sorte de massage naturel.
Nous quittons cet endroit merveilleux.
Route vers Dôme de Fabedougou
Nous achetons des mangues fraiches à une femme que nous croisons.
Nous reprenons la voiture en direction du dôme de Fabedougou, à quelques kilomètres des cascades.
Nous empruntons une route qui traverse des champs de canne à sucre, pour lesquels la récolte n’a laissé qu’une terre de désolation. Mais, le guide nous rassure : les prochaines pousses ne mettrons pas longtemps à venir. La route vers le dôme n’est pas indiquée. Par chance, le guide connaît le chemin.
Nous arrivons à l’entrée du dôme ; nous payons 1 euros 50 pour entrer dans le site. Nous longeons un pipeline d’eau, qui sert à la ville de Banfora. Nous apercevons les premiers dômes.
Dôme de Fabedougou
Nous garons notre véhicule. Le dôme consiste en une série d’entités géologiques qui surplombent la hauteur du sol.
Ces dômes résultent du retrait de la mer, il y a quelques millions d’années.
L’érosion a fait son oeuvre.
Ce qui donne lieu à un paysage cassé.
Nous pénétrons dans le site.
Nous longeons ces monstres de roches et de poussières. Des sortes de montagnes sans en avoir l’étendue.
Nous sommes surpris.
La roche semble spongieuse.
Le guide nous enjoint à atteindre les hauteurs.
Nous le suivons.
Nous passons par un chemin escarpé.
Nous faisons attention de ne pas tomber.
A cette hauteur, une chute aurait des conséquences désastreuses.
Pour ne pas dire catastrophiques.
Nous continuons notre effort.
La vue est formidable.
De tous côtés, des dômes. Certains sont plus larges que d’autres.
La nature a façonné ce paysage durant des millénaires.
Et dire qu’il y avait un océan sous nos pieds. Le paysage est abrupt.
Nous sommes seuls dans ce lieu de perdition.
Nous sommes soudainement attaqués par les moustiques.
Il y en a des milliers qui arrivent de toutes parts. Nous devons écourter notre promenade.
Quel dommage, car nous nous serions posés ici pendant des heures.
Avec une vue plongeante.
Nous entamons la descente. Au loin, certains dômes semblent avoir été fabriqués par l’homme.
Nous quittons le site après avoir jeté un dernier regard en arrière.
Route vers le lac aux hippopotames de Tangrela
Nous reprenons la route.
Le guide nous conseille un chemin. Un soi disant raccourci au milieu des rizières. Nous apprenons que le pays cultive le riz.
Le paysage est étendu.
A perte de vue, des rizières.
Les vaches se régalent de ces verts pâturages.
La voiture du chauffeur parvient à franchir un chemin sinueux.
Un chemin d’une telle largeur à en rendre compliqué le passage d’un deux roues.
Les vaches ne semblent pas troublées par ce passage impromptu.
Nous reprenons la route.
L’eau qui alimente la ville sert aussi pour la culture du riz.
Nous sommes surpris de découvrir un tel paysage au Burkina Fasso.
Le pays est plus connu pour ses plaines désertiques. Nous longeons les rizières.
Nous en avons pour une demi-heure de route.
Nous traversons plusieurs villages. Ses habitants y sont les propriétaires des champs traversés. La température extérieure est de 50 degrés.
Les murs des maisons sont en terre séchée.
Lac aux hippopotames de Tangrela
Nous arrivons au lac aux hippopotames de Tangrela.
Nous payons une dizaine d’euros par personne. Nous garons notre véhicule.
Nous apercevons le lac.
Un piroguier se présente à nous.
Il prépare son matériel.
Il vide l’eau de l’embarcation.
Nous pouvons embarquer.
Le piroguier nous explique que le lac est un des rares au monde sur lequel, la navigation qui côtoie les hippopotames est permise. Il faut dire que l’animal est dangereux.
Très territorial, il ne fait pas figure de décors.
Il attaque très facilement lorsqu’il se sent menacé.
C’est à dire presque tout le temps.
Pour cette raison, le piroguier nous indique la conduite à tenir.
Bien rester assis et ne pas vouloir s’approcher trop de l’animal.
Pour rejoindre les animaux, nous devons traverser le lac.
La traversée dure une demi-heure.
Elle nous donne lieu à un formidable spectacle.
Surtout, lorsque nous apercevons un premier hippopotame.
Très rapidement rejoint par un de ses congénères.
Puis, par un troisième.
Les animaux plongent et réapparaissent aussitôt.
Nous demandons au piroguier de s’en approcher.
Craintif de primes abords, il accède à nos requêtes.
Nous nous rapprochons du groupe.
Plusieurs têtes émergent de l’eau.
Un des hippopotames nous regarde fixement ; il est temps de nous en éloigner.
Nous profitons à présent d’une belle balade.
Nous nous laissons bercer par la mélancolie du mouvement de l’eau. Nous croisons un pêcheur.
Et parvenons à rejoindre les berges.
Un enfant nous accueille.
Difficilement, son frère porte de lourdes charges d’eau.
Nous saluons nos hôtes éphémères.
Route vers Bobo Diolasso
Nous prenons la route en direction de la ville de Bobo Diolasso. Deux heures nous séparent de la ville.
Le soleil s’est couché. Nous entrons dans la banlieue de la ville.
Bobo Diolasso
Nous en visitons le centre.
Nous rejoignons ensuite la mosquée.
Nous sommes guidés par un motocycliste.
Nous nous arrêtons à une place centrale afin de nous restaurer. Le chauffeur en profite pour faire réparer sa roue qui subit depuis peu une crevaison lente.
La ville est parsemée par de hauts bâtiments. La ville possède un certain charme.
Nous arrivons à la mosquée.
Elle est construite de manière particulière.
Avec de la terre et du bois.
De nombreux musulmans s’y pressent afin de prier.
Pour faire chauffer l’eau qui servira pour la préparation du thé, ils utilisent un feu de bois.
Nous rejoignons ensuite la cathédrale.
Route vers Ouagadougou
Nous reprenons la route en direction de la capitale : Ouagadougou.
Ouagadougou
Une courte nuit
400 kilomètres nous séparent de la ville. Le trajet se fait de nuit. Après six heures de route, nous parvenons à l’entrée de la ville. Nous découvrons de nuit la place des cinéastes.
La ville est déserte. Nous rejoignons pour quelques heures, un hôtel 3 étoiles. Le bâtiment et la chambre ne présentent que peu d’intérêt.
Un accueil froid et un prix de 50 euros. Autant dire que la satisfaction n’est pas de mise.
L’avantage de la chambre : la vue.
L’avenue principale joint l’hôtel de ville.
Nous assistons à l’entraînement des policiers de la ville.
La place des cinéastes
Nous quittons l’hôtel et à pied, nous rejoignons la place des cinéastes.
La ville est assez propre. De belles statues ornent l’avenue principale.
La place est célèbre dans le monde entier.
En face de nous, l’hôtel de ville.
De nombreux fanions sont accrochés en hauteur. Nous rejoignons une place située à proximité.
Nous y découvrons de hauts immeubles.
Nous traversons la voie.
Un monument flamboyant se dévoile.
Il s’agit d’un monument dédié à l’indépendance et à la liberté. La place est déserte.
Sur les côtés, nous apercevons une banque et un bâtiment administratif.
Il s’agit du Conseil constitutionnel.
Nous n’hésitons pas à prendre une photo souvenir.
Nous en profitons un maximum.
Une grande pancarte indique l’endroit.
Certaines voitures sont chargées.
Nous admirons une belle statue.
La place des cinéastes est en réalité un rond point.
La sculpture est une ode au septième art.
L’hôtel de ville
Nous visitons l’hôtel de ville.
La cathédrale
Nous rejoignons la cathédrale de la ville.
Nous empruntons une sorte de grande arche qui en symbolise l’entrée.
Ou du moins l’entrée du site dans lequel elle se trouve. Nous dépassons une sorte de buste commémoratif.
A notre gauche, une résidence.
En face de nous, la cathédrale majestueuse.
Nous nous dirigeons vers elle.
Nous pénétrons à l’intérieur.
Elle est décorée sobrement.
Nous nous recueillons quelques instants.
Le centre-ville
Nous rejoignons ensuite le centre ville.
En face de nous, le marché de la ville.
Nous pénétrons à l’intérieur.
Les vendeurs préparent leurs stands.
Le haut du marché est constitué de nombreux stands en dur.
Des sortes d’entrepôts dans lesquels tout se vend.
Certaines boutiques ne sont pas encore ouvertes.
Nous rejoignons l’extérieur du marché. Nous reprenons la route. Les deux roues constituent un moyen de transport idéal.
Nous nous arrêtons quelques instants pour vérifier les pneus du véhicule.
Nous pouvons repartir. Ouagadougou est une ville formidable. Et pourtant, méconnue. La circulation n’y est pas chargée.
Route vers Sanga
Nous nous dirigeons vers l’extérieur de la ville.
Nous prenons la direction de la ville de Koupela.
Ce paysage réserve quand même quelques surprises.
Dont un lac, recouvert par une sorte de brume.
Le paysage devient aride. La couleur ocre domine. Ce qui donne lieu à des formidables variations de couleur dans les teintes vives.
La route est assez bien entretenue.
Nous nous arrêtons aux abords d’un lac.
Des habitants viennent s’y baigner.
Il est entouré d’une nature verdoyante.
Nous y passons un long moment.
Nous rejoignons à pied un fleuve.
De nombreux bateaux de pêche y naviguent dessus. Nous reprenons notre route.
Le décor change encore.
Nous traversons la ville de Koupela.
Puis après une heure de route, nous arrivons dans la ville de Tenkodogo.
Nous dépassons de nombreux hôtels.
Nous prenons la direction du Togo.
Sanga
Nous arrivons dans la ville de Sanga.
Nous croisons une belle église.
Sa teinte est différente des teintes croisées jusqu’à présent.
Le poste frontière de Cinkanse
Nous roulons encore 50 kilomètres. Nous arrivons au poste frontière de Cinkanse pour entrer au Togo.
Nous saluons notre chauffeur, qui doit à présent faire 1200 kilomètres pour retourner à Yamoussoukro. Nous l’embrassons chaleureusement. Nous rejoignons le poste de l’immigration.
Nous nous trompons de bâtiment et sommes obligés de faire demi-tour. Un homme nous guide.
Les officiers nous aident à réserver un chauffeur de l’autre côté de la frontière.
Nous quittons le Burkina Fasso, heureux de l’avoir découvert.