Après 1 heure 30 de vol en provenance de Vientiane, la capitale du Laos, nous nous posons à Phnom Pehn, la capitale du Cambodge.
Etant donné que nous avons effectué nos demandes de visas en ligne, visas que nous avons payé 25 dollars et imprimé par nos soins, nous ne patientons pas à l’immigration.
Nous pouvons quitter l’aéroport et négocier avec un chauffeur de tuk tuk, la journée entière pour la somme de 30 dollars. Le chauffeur nous conduit au centre ville.
Il y a moins de monde sur la route qu’au Viet Nam et un peu plus qu’au Laos.
Nous dépassons quelques boutiques de vêtements. Nous croisons d’autres tuk tuk. Certains petits parcs sont bien entretenus. D’une manière générale, la route est bien asphaltée. Le chauffeur nous explique qu’il s’agit d’un des sièges du gouvernement.
Les voitures sont en bon état.
Nous croisons à nouveau le Mékong. Le fleuve est toujours aussi rouge.
Nous achetons un ticket de bus pour le lendemain, bus qui nous emmènera à Siem Reap. Nous découvrons ensuite le marché de la ville.
De nombreux vendeurs ambulants s’y promènent à l’intérieur.
Au milieu des petits stands.
Le sol est jonché de détritus. Ce qui ne semble nullement déranger les couturières.
Les stands de nourriture côtoient les vendeurs de poisson.
Ainsi que les bouchers.
Les odeurs sont mélangés, mais il y règne une puanteur abominable.
Agrémentée seulement de fragrances masqués de fruits. Nous nous dirigeons vers l’extérieur du marché. Que nous traversons en une dizaine de minutes. Nous continuons notre route.
Nous nous arrêtons au parc Choeung Ek, dans lequel, se trouve en hauteur, un temple.
Nous discutons avec un ancien prisonnier des khmers rouges, qui l’ont torturé, puis coupé la jambe alors qu’il était toujours conscient.
Sur une place, un monument commémoratif.
Et plus loin, le monument symbolisant l’indépendance. Qui fait face à une fontaine.
Et au monument symbolisant l’amitié entre le Cambodge et le Viet Nam, ce deuxième pays étant responsable de la libération du peuple par les khmers rouges. Nous dépassons deux arcs dressés vers le ciel.
Nous continuons notre chemin.
La température extérieure de 40 degrés est acceptable. Quelques beaux monuments croisent notre route.
Nous arrivons prés du palais royal.
Nous dépassons à nouveau les deux arcs. Le chauffeur nous arrête devant un temple.
Sous-jacent au palais royal.
L’édifice est surveillé par de nombreux militaires.
Ce qui explique sa propreté. Et la régulation des promeneurs sur les trottoirs.
Nous pénétrons à l’intérieur du site.
Nous payons une somme de 7 euros par personne et devons nous recouvrir les bras, du moins en ce qui concerne les femmes.
Nous découvrons après quelques pas, le palais royal.
Entouré de dizaines de petits temples.
La couleur majoritaire est le doré.
Les constructions sont magnifiques.
De véritables trésors.
Tout attire le regard.
Nous découvrons ces finitions minutieuses.
Nous nous dirigeons vers l’intérieur du bâtiment principal.
Nous parvenons à prendre une photo à la dérobée.
Nous découvrons les bâtiments annexes.
Et continuons notre découverte.
Nous devons à présent intégrer une autre aile du site. Nous sommes accueillis par un temple.
C’est alors que nous apercevons la pagode d’argent.
Entourée par de nombreux palais.
Le tout forme un ensemble harmonieux.
Nous admirons la deuxième pagode. Située non loin de la première.
Que nous souhaitons découvrir à nouveau.
Tant, elle est majestueuse.
Nous nous approchons de la troisième pagode.
Puis de la quatrième.
Avant de rejoindre la sortie.
Tout en écoutant un orchestre traditionnel jouer des chants cambodgiens.
Nous quittons le palais royal.
Nous arrivons dans le site du Wat Ounalom.
Nous faisons la connaissance avec les moines.
Eminemment respectés par le peuple.
Nous visitons l’intérieur du temple.
Le bâtiment central est impressionnant.
Une autre pagode se trouve à proximité.
Nous quittons le site.
Et arrivons au Sisowath quai. Avant de rejoindre le Wat Botum.
Qui se trouve face au Mékong.
L’endroit est composé d’un temple principal. Ainsi que de bâtiments annexes.
Nous découvrons le temple principal. Et rejoignons un bâtiment qui nous permet d’avoir une vue panoramique sur la ville.
Le Mékong révèle sa splendeur.
Ainsi que le palais royal.
Et un autre temple constitué uniquement de pierres rouges.
A 360 degrés, la ville dévoile ses artifices.
Mais, ils n’égalent en rien ce fleuve mythique.
La nuit commence à tomber ; nous rejoignons notre hôtel : le Frangipani royal hôtel, un quatre étoiles confortable à 50 euros la nuit.
Nous rejoignons le restaurant de l’hôtel.
Nous nous essayons à la langue : le khmer.
Bonjour. Kéta récolter suor.
Comment allez-vous? Naek sok sabai teh?
Très bien, merci. Sok sabai.
Quel est votre nom? Naek chmuah ey?
S’il vous plaît. Soum.
Mon nom est Ludovic. Knyom chmuah Ludovic.
Ravi de vous rencontrer. Reak Loak reay dae bahn skoal.
Merci. Aw khun.
Soyez le bienvenu. Mun ay te ou non Juhn.
Oui.Bbaht.
Parlez-vous anglais? Cheh niyeay pia’saa Anglais baan teh?
Je ne comprends pas. K’nyom min yul teh.
Y at-il quelqu’un ici qui parle anglais?
Je suis désolé.Soum dtoh.
Au revoir. Kéta récolter leah.
Nous commandons.
La cuisine cambodgienne mélange les influences vietnamienne, thaïlandaise, chinoise et française. Les préparations sont agrémentées de citronnelle, coriandre, gingembre et prahoc, une spécialité khmère qui s’apparente au nuoc mam et n’est autre qu’une saumure de poisson.
Nous avons le choix entre :
L’amok, poisson ou poulet cuisiné au lait de coco dans une feuille de bananier et parfois servi dans une noix de coco.
Le poisson grillé (trey aing) ou frit (trey chean).
La soupe de porc (samla chapek) ou de poisson (somla machou banle).
La salade de bœuf (phlea sach ko).
Les nouilles de riz sauce coco (khao phoun).
Les volcans, de la viande de bœuf grillée sur une pierrade, mélangée avec des légumes épicés.
Le loc-lac, bœuf mariné au citron, servi avec un œuf frit, des oignons et des frites.
Les criquets.
Les cuisses de grenouilles, grillées, farcies au riz et au gingembre.
Les desserts sont constitués principalement de fruits : mangues, papayes, jacquiers, noix de coco, mangoustan, durians, fruits du dragon et les pommes de lait.
Nous en avons pour une dizaine d’euros par personne.
Du toit de l’hôtel, la vue est dégagée.
Tout en nous permettant de profiter de la piscine.
Le lendemain matin, un chauffeur vient nous chercher à la réception.
Il nous emmène à la station de bus. Nous patientons quelques minutes.
Par malchance, nous avons des places attribuées au centre du bus. Le chemin va être long. Notre voyage est agrémenté par une belle vue. Sur les maisons construites avec des pilotis.
La campagne cambodgienne défile.
Nous apercevons le tonle Sap, le lac que nous aurions du traverser en bateau, mais à cause des faibles pluies, aucune embarcation ne le traverse en ce mois d’août. Nous croisons d’autres maisons construites sur pilotis. La route n’est qu’un chemin de terre.
Qui se transforme rapidement en une route de boue.
Sur laquelle, circuler révèle de l’exploit.
Le voyage est réellement exotique.
Disons voir, complexe.
Nous nous arrêtons à une station service.
Le chauffeur fait le plein.
Pendant le temps que nous nous restaurons.
Nous découvrons une petite ville.
Ressemblant à une ville du far west américain.
Nous rejoignons les autres passagers.
Et reprenons la route. Nous essayons de somnoler.
Mais, la route cahoteuse ne le permet pas.
Nous arrivons après 7 heures de route dans la ville de Siem Reap.
Un tuk tuk nous attend ; nous négocions avec lui, l’après-midi entière de service pour une vingtaine de dollars.
Il nous permet de découvrir la ville.
La conduite y est plus nerveuse que dans la capitale.
La ville semble également moins entretenue.
Nous dépassons de grands complexes hôteliers. Et parvenons jusqu’à notre hôtel : le Angkor miracle réflexion, un cinq étoiles de bonne facture pour 40 dollars la nuit.
L’hôtel est luxueux. Mais, nous n’en profitons pas ; le chauffeur nous conduit à l’extérieur de la ville.
Une pluie fine commence à tomber. Nous dépassons la ville.
Et rejoignons après quelques kilomètres, le site de Angkor. Nous payons 20 dollars par personne.
On nous délivre nos cartes d’accès au site, avec photos intégrées.
Nous pouvons découvrir le complexe archéologique d’Angkor.
Le site se trouve à l’intérieur d’une sorte de jungle luxuriante. Entourée par de nombreux points d’eau.
L’atmosphère qui y règne est particulière.
Nous arrivons à Angkor Vat, le plus fameux temple du site.
Une sorte de grand pont en dur permet de le rejoindre.
Le pont est entouré de points d’eau.
Ce qui devait rendre difficile son accès.
Une fois les premières portes franchies, nous apercevons le temple.
Un véritable bijou.
Ses tourelles semblent percer le ciel.
L’intérieur est une merveille d’architecture.
Une voyage dans le temps.
Et un petit autel donne au tout, un côté mystique.
Nous sortons du temple.
Nous en découvrons l’extérieur.
Et rejoignons l’entrée, pour le voir se refléter dans les mares qui se trouvent à proximité des vendeurs ambulants.
Un dernier regard.
Nous rejoignons notre chauffeur qui patiente.
De ce côté, la vue sur le point d’eau est encore plus impressionnante.
A gauche, sur le pont, la vue est normale.
A droite, un éboulement a causé une destruction partielle de l’édifice. Nous nous enfonçons dans le site ; la voiture est indispensable. Chaque site étant éloigné d’au minimum quelques kilomètres. Quelques dizaines pour les plus lointains.
Nous arrivons sur un pont, sur lequel nous nous arrêtons.
A gauche, une rivière qui pénètre dans la jungle.
Nous rejoignons ainsi Angkor Thom. L’entrée sur le site de l’ancien palais royal se fait par un pont surplombée d’une grande arche.
Sur le pont, des statues dont certaines ont été restaurées.
L’arche donne au lieu, un côté majestueux.
Les statues anciennes sont les plus intéressante.
Les statues restaurées, semblent anachroniques.
Nous franchissons l’arche. Et parvenons jusqu’au Bayon, un autre temple.
Le temple est encore plus impressionnant que le temple Angkor Vat.
Sur les murs, des dessins merveilleusement conservés.
Le tout, formant un site majeure.
Nous continuons notre visite.
Nous nous enfonçons encore plus dans la jungle.
Le paysage alentour est sauvage à souhait.
Nous dépassons un temple en pleine reconstruction.
Et parvenons jusqu’au temple des arbres.
Le site dans lequel Angelina Jolie a tourné le film Tomb Raider.
Il se trouve au cœur de la forêt.
D’où son nom.
Les arbres recouvrent les pierres.
Le temple se visite sur deux niveaux de vision.
Nous avançons dans le site.
Découvrons l’autel principal.
Et continuons à le traverser.
Certains endroits semblent magiques.
Ils permettent un voyage dans le passé.
Le temple communie avec la nature.
Et le tout est préservé de toute modernité.
Nous écoutons le chant des oiseaux.
Peu de touristes.
Nous faisons la connaissance de quelques musiciens locaux.
Sur les côtés, d’autres temples.
Au cœur de l’un d’entre eux, un récupérateur d’eau de pluie.
Nous retournons sur nos pas.
Et contournons le temple.
Des petits édifices peuplent les extérieurs. Nous dépassons un autre petit temple.
Et traversons à nouveau l’autel central. Avant de rejoindre notre chauffeur.
Qui nous arrête prés d’un lac.
Dans lequel, se baignent les vaches.
Nous quittons le site d’Angkor. Il nous faut bien une heure avant de rejoindre la ville de Siem Reap.
Nous assistons à un accident de la circulation qui s’avère au final ne pas être grave.
Nous rejoignons après une visite de la ville, notre hôtel.
Le lendemain matin, nous sommes rejoins par le cousin du chauffeur de tuk tuk, qui nous conduit à la frontière pour une somme de trente dollars.
Il nous organise également, la réservation de chauffeur de l’autre côté de la frontière thaïlandaise pour rejoindre Bangkok. Le chauffeur parle Anglais ; il s’appelle Heng et peut se joindre au 017 650 169 ou au 017 799 149.
Le chauffeur est professionnel. Le paysage défile.
Nous arrivons à la ville de Poipet, après 150 kilomètres.
La ville n’est pas intéressante.
Elle ressemble à toutes les villes frontalières. Sale, et peu avenante.
Elle est le siège de nombreux trafics.
Aux abords de la Thaïlande, la circulation devient plus serrée. De gros camions stationnent.
Nous franchissons le poste d’immigration. Pas de sourire, le service est impersonnel. C’est à pied que nous quittons le Cambodge.