Attention, ce récit de voyage est une photothèque chronologique qui sous près de 300 photos montre intégralement notre découverte de la Chine afin que vous puissiez voir le vrai visage de ce territoire magnifique. Plus précisément, nous vous présentons au sein de cet article, la région de Pékin.
Nous avons ainsi découvert cette partie du pays et nous vous en présentons ses trésors touristiques.
Arrivée en Chine
Après 7 heures de vol en provenance de Moscou, nous survolons le territoire chinois.
Le temps nous semble long. La compagnie russe Aeroflot est une bonne compagnie, avec un rapport qualité prix imbattable. Nous survolons à présent la ville de Pékin. Nous nous posons enfin à 09 h 15 du matin.
L’aéroport de Pékin
Nous rejoignons les services de l’immigration. Normalement, le visa est obligatoire et coûte approximativement 80 euros par personne et doit se faire obligatoirement dans le pays d’origine du demandeur, mais depuis 2013, les autorités chinoises laissent la possibilité aux voyageurs d’une quarantaine de destinations qui présentent un billet, non de retour, mais vers une destination tiers en escale en Chine, dans les secteurs de Pékin, de Shanghai et de Canton, de séjourner jusqu’à cinq jours gratuitement dans ces secteurs. Nous avons opté pour Pékin. Un tampon nous autorisant un séjour de trois jours nous est apposé sur nos passeports et fort de ce sésame, nous nous dirigeons vers l’extérieur de l’aéroport.
L’aéroport est très vaste et il faut bien une vingtaine de minutes pour récupérer nos bagages.
Néanmoins, il est propre et comporte de nombreux commerces. Nous franchissons les derniers contrôles.
Et après une dernière ligne droite, nous atteignons la sortie.
Premiers pas en Chine
La température extérieure en ce mois de juillet est de 36 degrés. Le taux d’humidité est de 80 %, ce qui renforce le côté moite de l’air ambiant. Nous retrouvons notre guide. La conduite étant interdite aux non détenteurs d’un permis chinois, nous sommes passés par une agence de voyage qui nous a concocté pour un prix modique de 140 euros par personne, un circuit privé avec repas, transport avec chauffeur, guide et entrée dans les monuments. L’agence d’une fiabilité indescriptible a été parfaite, d’un professionnalisme hors du commun. Elle se nomme China voyage ; elle est joignable sur le 0086 138 2504 9848, sur le 0086 773 288 5351 ou sur son mail. La guide quant à elle peut également s’occuper de tout voyage pour un prix plus qu’abordable de 30 euros par jour. Elle s’appelle Ren Chunhong et elle est joignable sur le 131 462 96588 ou par mail.
Route vers la Grande Muraille
Nous partons vers 10 h 30, en direction de la grande muraille de Chine, sur la portion la plus intéressante de Mutianyu.
L’autoroute est neuve.
Et contrairement à ce que nous avions pu penser, la conduite n’y est pas anarchique.
A 50 kilomètres au Nord de pékin, nous nous arrêtons à la voie des esprits, un ensemble de plusieurs kilomètres carrés, qui comporte de belles avenues. Et des statues faisant l’apanage des ancêtres et des divinités. Nous retrouvons la route qui nous mène vers la grande muraille. Nous traversons de belles forêts.
Sur une route propre et de belle facture. Nous ne rencontrons pas un seul policier et seulement quelques véhicules, à croire que les chinois ne possèdent pas le permis.
Nous traversons une première petite ville. Elle ne nous semble pas intéressante.
Puis, une seconde.
Avant de rejoindre la campagne chinoise. Nous dépassons un pont qui semble neuf.
Mutianyu
Et arrivons dans la ville de Mutianyu.
L’accès à la grande muraille ne peut se faire qu’à pied ou en bus. Le trajet dure un peu moins de cinq minutes.
La grande muraille de Mutianyu
Les abords du site
L’accès coûte quelques euros.
Tout est fait pour accueillir les touristes dans les meilleures conditions.
Nous descendons du bus. Nous avançons quelques mètres.
Et parvenons sans effort jusqu’aux pieds du site.
Le téléphérique
Nous prenons un téléphérique qui ne répond pas aux normes de sécurité européennes.
Mais, qui nous permet néanmoins d’avoir une vue dégagée sur l’ensemble des montagnes environnantes.
La grande muraille se rapproche.
La grande muraille
Nous parvenons enfin au sommet.
La vue est à couper le souffle.
Nous longeons le mur.
Afin d’en emprunter les escaliers pour rejoindre une des nouvelles merveilles du monde.
Nous pouvons en admirer l’immensité. La construction semble interminable.
Les alentours sont boisés.
La muraille s’étend à perte de vue. Nous nous aventurons sur la grande muraille.
La portion de Mutianyu est préservée des hordes de touristes qui visite les autres site, dont Badaling et Simatai.
Le site ainsi désert, nous prenons le temps de le découvrir avec précision.
Et dire que l’homme a construit une telle merveille.
Qui contrairement aux idées reçues, ne se voit pas de la lune. Du sol, ce n’est déjà pas si mal.
Nous nous engouffrons à l’intérieur de la forêt, toujours sur le chemin tracé par l’homme.
Nous grimpons sur une des nombreuses tourelles qui composent l’édifice.
La vue semble encore plus spectaculaire.
La descente en toboggan
Nous redescendons par un toboggan géant.
En contrebas, nous rencontrons un groupe de jeune chinois des campagnes qui découvrent pour la première fois ce que leurs ancêtres ont construit.
Route vers Pékin
Nous repartons ensuite vers la ville de Pékin.
Nous franchissons un péage. Après 70 kilomètres d’autoroute, la banlieue se dessine. Les premiers immeubles apparaissent. De grandes tours dans lesquelles s’entassent des centaines de familles.
Pékin
L’entrée dans la ville
Durant plusieurs kilomètres, nous sommes plongés dans une banlieue austère. Le chemin est égayé par une université.
Et après une dernière portion d’autoroute. La verdure apparaît enfin. Nous quittons l’autoroute. Et pénétrons dans une ville de prés de 20 000 000 d’habitants. Nous découvrons le temple des lamas. Ainsi qu’une manufacture que nous visitons, une des rares à être située dans Pékin ou autrement appelé Beijing.
Le temple de Confucius
Il nous faut bien trente minutes pour rejoindre le centre de la ville. Nous ne loupons rien de cette découverte. Nous arrivons enfin au temple de Confucius.
Les billets sont achetés par la guide.
Une fois le sésame en poche, nous pénétrons à l’intérieur du temple.
Dédié au sage chinois millénaire.
De l’extérieur, le parc qui contient le temple est un vaste ensemble. Qui comprend de nombreuses entrées internes.
Plusieurs petits édifices sont disséminés dans le parc.
Mais, le principal reste le temple en lui-même.
Une plaque commémorative rappelle au visiteur que l’endroit est sacré. Décoré avec soin sous inspiration bouddhiste.
Les finitions s’aperçoivent jusqu’au plafond.
Afin d’en découvrir les alentours.
Une statue du maître des lieux orne l’endroit.
Surplombant des centaines de prières inscrites sur des morceaux de tissus rouges.
Avec le recul, la statue semble les accueillir avec ferveur.
Sur les côtés, des petits ponts permettent de rejoindre une autre partie du parc.
Nous découvrons une nouvelle arche. Et un autre bâtiment.
La statue de Confucius est encore présente. Nous pénétrons dans ce nouveau bâtiment.
Et nous nous promenons dans cette nouvelle cour. Nous nous rapprochons de ce second temple.
A l’intérieur, un réceptacle à offrande.
Entouré de parchemins contenant des textes sacrés.
La pièce est symétrique.
Le plafond semble identique à celui du premier temple.
Le centre de la ville
A l’extérieur, les vélos sont regroupés dans des parkings spécialement prévus à cet effet.
Nous avançons à pied dans une rue fleurie.
Ou du moins, son sol.
Le temple de Confucius est bien visible de l’extérieur.
Nous faisons connaissance avec nos premiers commerces chinois.
De nombreux petits temples sont disséminés dans la ville. Au milieu, de rues commerçantes. Les bâtiments administratifs sont imposants.
Image oblige de la puissance du pays. Tout comme les rues qui sont nettoyées à toute heure de la journée.
Le quartier des Huttongs
Nous arrivons dans le quartier des Huttongs, un des quartiers les plus traditionnels de la ville, puisque les maisons qui n’ont pas encore été reconstruites par la ville sont encore séculaires, organisées en réseau autour des maisons de maîtres dont les portes sont orientées vers le Sud.
Au cœur des huttongs se trouvent de nombreux temples. Dont le plus grand en est situé à l’extrémité.
Il fait face à un autre, de configuration différente.
Nous les longeons.
Et pénétrons au cœur du quartier.
Certaines maisons ont été bien conservées.
D’autres, un peu moins.
L’endroit reste agréable, malgré quelques démolitions qui détournent l’attention. Nous quittons le quartier après une belle promenade.
Le parc olympique
Et rejoignons le tumulte de la ville. Les véhicules sont plus nombreux sur la route. Nous parvenons dans le Nord de la ville.
Aux abords du parc olympique. Avec une vue sur le célèbre stade nid d’oiseau. L’avenue se remplie progressivement de monde.
Bientôt, une véritable nuée de cerfs-volants remplissent chaque recoin de la zone.
Nous pouvons apercevoir au loin, le parc aquatique.
Nous profitons de chaque instant au milieu des locaux, jusqu’à la tombée de la nuit.
Ce n’est que très tardivement que nous quittons la liesse populaire.
Une nuit tranquille
Afin de rejoindre notre hôtel : le Beijing prime hotel Wangfujing, un cinq étoiles à moins de cinquante euros la nuit.
Suite de la découverte de Pékin
La rue Wangfujing
Le lendemain matin, nous arpentons la rue Wangfujing, qui permet de rejoindre le secteur commerçant de la ville.
Nous passons devant une cathédrale, une des seules de la ville.
De grands boulevards s’offrent à nous. Ainsi que de grands bâtiments commerciaux.
Un bus de la police stationne.
Figé, comme le sont les statues de la rue.
Des gens qui ne se connaissent pas se regroupent pour faire de l’exercice en musique.
La rue semble encore déserte à cette heure matinale.
Les stigmates du dynamisme de la veille disparaissent.
Une légère pluie fine commence à tomber.
Le tout noyé dans un épais nuage de pollution qui malgré la nuit, ne disparaît jamais vraiment.
Pékin n’a cependant rien à envier à nos capitales occidentales.
Nous rejoignons le carrefour qui nous mène à la cité interdite.
La route est bien encombrée. Nous dépassons une arche.
Un grand bâtiment administratif surplombe tous les autres : un siège du parti politique chinois au pouvoir, tout puissant dans le pays.
Nous arrivons après une heure de marche, aux abords de la cité interdite. Un attroupement se forme devant nous.
La place Tien-An-Men
L’attroupement se fait de plus en plus compact.
Nous comprenons qu’il s’agit d’un contrôle de sécurité effectué sur chaque passant qui désire entrer dans le site protégé. Nous mettrons une bonne dizaine de minutes à le franchir.
Le palais surplombant l’entrée de la cité interdite se dévoile.
Juste en face de la place Tien An Men.
Déjà noire de monde. La place est mythique. Le portrait de Mao est apposé majestueusement, vu chaque année par des millions de personnes.
La photo souvenir est nécessaire.
En face, se trouve le centre des arts. Nous empruntons une passerelle souterraine pour rejoindre la place Tien An Men. Nous sommes sous la route.
Et en sortant, la place Tien An Men, une des plus célèbres au monde se tient face à nous. Nous avons à présent une vue dégagée sur la cité interdite. La place est très étendue.
Le flot des véhicules juste à côté est ininterrompu.
Nous nous baladons sur la place.
Découvrons au loin, les monuments dédiés et sacrés.
En-dessous de cette tour, des centaines de chinois se pressent pour se recueillir avec dévotion.
A certains endroits, la place est verte.
Nous retraversons la route en empruntant le même passage souterrain.
La cité interdite
Nous visitons le mausolée de Mao Zedong. Nous pénétrons sans traîner dans l’enceinte de la cité interdite.
Le flux de visiteurs est impressionnant.
Nous parvenons quand même à trouver un coin tranquille : celui en face des guichets d’achat de tickets.
Mais ce calme apparent ne dure pas.
Plus l’heure avance, plus les visiteurs sont nombreux.
Mais la beauté des lieux nous fait oublier ce tracas temporel. Nous avons l’impression de caresser l’histoire.
Nous passons un contrôle de sécurité où l’on nous fait jeter tous nos briquets.
Nous sommes à présent face à une série de temples et de résidences de l’empereur qui a régné sur le pays.
Peu de touristes occidentaux.
La vue est tout simplement unique au monde.
Chaque détail a été travaillé avec soin. Le mélange des couleurs est harmonieux.
Chaque temple semble avoir été construit avec justesse et précision.
La vue panoramique impressionne davantage.
Et dire qu’il y a quelques centaines d’années, la cité tout entière était interdite au peuple.
Qui recouvre aujourd’hui ses droits.
Sur les côtés, d’autres entrées permettent de rejoindre d’autres bâtiments.
Qui se ressemblent tout en étant différents.
Sur les murs, des motifs travaillés dans la pierre.
La température extérieure atteint 32 degrés.
Nous rejoignons une partie de l’ensemble beaucoup plus verte. Nous recherchons de l’ombre.
Un temple est posé sur un monticule rocheux.
Des stands nous permettent de nous abreuver.
Certains secteurs sont fermés aux visiteurs.
C’est alors que nous apercevons la sortie de la cité interdite.
Qui donne une vue directe sur la colline aux charbons.
La cité se trouve maintenant derrière nous.
La colline aux charbons
Mais, elle n’a pas terminé de nous étonner.
Après avoir acheté les tickets, nous pénétrons dans le site du parc de la colline aux charbons, une colline qui permet d’avoir un accès élevé à l’ensemble de la cité interdite.
Le parc semble être le prolongement de la cité.
Et découvrons un temple somptueux.
Puis, une vue magique.
Le brouillard de pollution donne un côté séculaire mystérieux à l’ensemble.
Un véritable retour dans le passé.
Mais, le parc en lui-même recèle d’innombrables trésors.
Une pluie fine commence à tomber.
En quelques instants, le parc se vide.
Route vers le Temple du Ciel
Nous prenons notre véhicule et nous nous dirigeons à présent vers le Temple du ciel.
Le Temple du Ciel
L’extérieur du site est boisé. La pluie redouble d’intensité.
Puis s’arrête comme par magie.
Nous franchissons les premières arches.
Avant de découvrir un promontoire sur lequel nous pouvons monter.
D’autres ont eu la même idée que nous.
Nous avons une vue d’ensemble sur l’entrée. Nous pouvons apercevoir les hordes de touristes qui se pressent dans ce sanctuaire dédié au céleste.
Le premier temple émerge.
Il est un hommage au ciel, respecté éminemment par les chinois.
Avec le recul, il semble encore plus impressionnant. Nous le découvrons de l’intérieur.
En continuant notre avancée, nous découvrons à présent le temple principal. Qui est une véritable pépite architecturale. Quel que soit l’endroit d’où l’on se place, il en ressort majestueux.
Nous l’admirons tel qu’il se doit.
Route vers le Palais d’été
Nous quittons le temple et nous nous arrêtons au parc Beihai. Puis, au parc Jingshuan. Avant de rejoindre le parc du palais d’été.
La circulation est dense.
Nous mettons plus d’une heure à traverser la ville. Les immeubles sont impressionnants.
Le pays exploite tout son potentiel humain et économique. Nous garons notre véhicule. Et continuons à pied.
Le Palais d’été
Abords du site
Avant l’entrée du parc, plusieurs boutiques nous permettent de nous restaurer à moindre coût.
L’accueil y est chaleureux.
Nous assistons à un contrôle policier. Avant de rejoindre l’entrée au palais d’été, une des nombreuses résidences des anciens empereurs.
Le palais d’été
Le billet ne coûte que quelques euros.
Nous franchissons les grandes portes rouges massives.
Et découvrons un petit temple sur notre gauche.
La balade dans le parc est agréable.
De petits bonzaïs sont disséminés tout au long du chemin.
Menant à un lac magnifique. De nombreux bateaux emmènent les touristes.
Nous préférons rester sur la terre ferme.
La vue y est tout simplement unique.
Et un léger vent vient nous rafraichir.
Nous avons une vue directe sur le temple du parc.
Ainsi que sur les berges.
Nous continuons notre avancée.
Un petit court d’eau s’écoule lentement.
Nous franchissons une autre porte.
Et découvrons un petit promontoire qui nous permet d’accéder à une autre partie du lac. La photo s’impose.
Quant soudain, un bateau en marbre blanc semble amarré.
Il s’agit en réalité d’un trompe l’œil. La sculpture est un bâtiment construit sur la terre ferme.
Chaque recoin du parc révèle une surprise de taille.
Digne des plus belles cartes postales.
De nombreux temples permettent de se ressourcer.
Et de nombreux abris, de se protéger du soleil qui cogne à plus de 40 degrés.
Nous quittons enfin le parc.
L’aéroport de Pékin et le départ du pays
Nous nous dirigeons vers l’aéroport. Que nous atteignons en un peu plus d’une heure.
Notre vol n’étant qu’à 19 h 10, nous avons deux heures à patienter. Nous nous essayons au chinois. Plusieurs langues sont officielles en Chine.
Le mandarin (官 / 官話 / guānhuà, « langue des officiels » ou 北方 / 北方話 / Běifāng huà parlé dans le Nord et le Nord-Est de la Chine est la langue la plus parlée au monde (environ 850 millions de locuteurs).
Le mandarin standard (汉语 / 漢語 / hànyǔ, globalement ou 普通 / 普通話 / putonghua, en République populaire de Chine, ou 国 / 國語 / guóyǔ, en République de Chine (Taïwan)), est la variante standardisée du mandarin et la langue officielle de la République populaire de Chine, de la République de Chine (Taïwan) et de Singapour. Il est par ailleurs parlé au Viêt Nam et au Cambodge.
Le wu (吴 / 吳語 / wúyǔ), est parlé à Shanghai, dans le Jiangsu et le Zhejiang (environ 77 millions de locuteurs).
Le cantonais (粤 / 粵語 / yuèyǔ), est parlé dans les provinces du Guangdong et du Guangxi, à Hong Kong, Macao, en Asie du Sud-Est et par certains Chinois d’outre-mer (environ 71 millions de locuteurs).
Le gan (赣 / 贛語 / gànyǔ) est quant à lui parlé dans la province du Jiangxi (environ 31 millions de locuteurs).
Le hakka (客家 / 客家話 / kèjiāhuà), dans la partie nord du Guangdong, le Fujian et à Taïwan (environ 34 millions de locuteurs).
Le min (闽 / 閩語 / mǐnyǔ), dans les provinces du Guangdong, Fujian et à Taïwan (environ 60 millions de locuteurs), dont : le groupe minnan (ou hokkien) qui comprend, entre autres, le taïwanais, le teochew et le hainanais ; le groupe minbei et le xiang (湘/ 湘語 / Xiāngyǔ), parlé dans la province du Hunan (environ 36 millions de locuteurs).
Certains linguistes distinguent parfois trois autres langues importantes :
le jin (晋 / 晉語 / jìnyǔ), dans la zone Nord, distingué du mandarin ; le hui (徽 / 徽語 / huīyǔ), distingué du wu ; le ping (平 / 平話 / pínghuà), distingué du cantonais.
En ce qui nous concerne, nous nous essayons au mandarin.
Bonjour. 你好. Hǎo Nǐ.
Comment allez-vous? 你 好? Nǐ hǎo ma?
Très bien, merci. 很好, 谢. Poule hǎo, xiexie.
Puis-je s’il vous plaît demander, quel est votre nom? 请问 你 叫 什么 名? Qǐngwèn nǐjiào shěnme míng?
S’il vous plaît. Qǐng.
Quel est votre nom? 你 叫 什么 名字? Nǐ Jiao shénme Mingzi?
Mon nom est Ludovic.我 叫 Ludovic. Wǒ Jiao Ludovic.
Ravi de vous rencontrer. 很 高兴 认识 你. Poule Gaoxing Renshi nǐ.
Merci. Xiexie.
Soyez le bienvenu. 不客气. Keqi Bú.
Je ne peux pas parler chinois. 我 不会 讲 中文. Wǒ Bú huì Jiang Zhōngwén.
Parlez-vous anglais? 你 会 说 英? Nǐ huì Shuo Yīngyǔ ma?
Y at-il quelqu’un ici qui parle anglais? 这里 有人 会 ? Zhèlĭ yǒu Hui Ren Shuo Yīngyǔ ma?
Je ne comprends pas.我 听 不懂. Wǒ bù Ting dǒng.
Excusez-moi. Qǐng Wen.
Je suis désolé. 不起. Duìbùqǐ.
Ça va. 没关系 (méiguānxi).
Au revoir再. Zaijian
Bonsoir.晚上 好. Wǎnshàng hǎo.
Bonne nuit.晚安. Wǎn’ān.
Nous nous rendons ensuite dans un restaurant traditionnel.
La cuisine chinoise est variée. Traditionnellement, on dit que le Nord est salé, le Sud sucré, l’Est plutôt aigre et l’Ouest épicé.
Plusieurs spécialités sont proposées :
– Les galettes (bing), crêpes fourrées, beignets, petits pains fourrés (baozi), raviolis (jiaozi ouhundun), bouchées (xiaolongbao), nouilles et pâtes ;
– Les lawanmian, nouilles de riz parfumées d’une pâte de fèves fermentée ;
– La fondue locale agrémentée de fromage de soja (doufu) ; – Les légumes saumurés (type pickles anglais) ;
– La purée de sésame ;
– Le canard fumé aux feuilles de thé et au bois de camphrier ;
– La soupe de grenouilles cuite dans un caquelon rempli d’un bouillon parfumé aux herbes, gingembre, coriandre, avec gousses d’ail entières et poivre du Sichuan en grappes ;
– Les fruits de mer : crabes, crevettes, coquillages, crustacés, carpes fumées, poisson mandarin, anguilles ;
– Les légumes, pousses de bambou, germes de soja, racines de lotus coupées en rondelles, champignons de culture (parfumés) ou sauvage (noirs), choux (cai), courges (gua) ; – Les jambonneau de Zhouzhuang et les guojie, raviolis sautés ;
– Les nouilles qui se consomment sous toutes les formes : étirées, pelées, coupées, pincées ou rabotées, certaines sont appelées « oreilles de chat » ou encore « petits poissons » servies avec un jus de viande mélangé à de l’œuf ou à une sauce dite « aux trois fraîcheurs », à base de poulet, de crevettes et de sèche ;
– Les mets différents : chien, ragondins, renards, serpents, hérissons, cerfs, grenouilles, moineaux et crocodiles ;
– Les nouilles par-dessus le pont (guoqiao mixian), soupe de poulet bouillante dans laquelle on fait cuire soi-même de la viande crue, des légumes et des nouilles de riz ;
– Le poulet aux herbes et à la vapeur (qiguoji) ;
– La fondue chinoise (huoguo) ;
– Les œufs de « cent ans » (pidan) : œufs de cane conservés pendant 100 jours dans un mélange d’argile, de paille hachée et de chaux vive ;
– Le bol de lait de soja agrémenté de son beignet huileux type chourro (doujiang youchao) ;
– La soupe de boulettes de riz glutineux fourrées (jianjiu jidan) servie dans un jus de riz fermenté mêlé d’œuf ;
– Le zhou, bouillie de riz du matin, que l’on mange relevée de fromage de soja fermenté, de viandes et poissons séchés et autres légumes salés et vinaigrés.
– Le canard laqué.
Nous agrémentons notre repas d’un bon thé et nous nous dirigeons passer l’immigration. Le policier est cordial ; nous nous dirigeons ensuite vers le poste de sécurité où un militaire zélé nous confisque tous nos briquets ; le contrôle est poussé et dure bien une vingtaine de minutes.
Nous quittons le pays avec la compagnie China Southern à l’heure prévue.