En provenance du Sénégal, nous arrivons en Gambie.
Le poste frontière de Karang ouvre dés 07 h 00. Il ferme à 20 h 00.
Nous nous dirigeons vers le service immigration afin de nous faire établir un visa. Nous sommes accompagnés par notre chauffeur et notre guide en provenance du Sénégal. Les sénégalais peuvent entrer sans visa, et ce identiquement à tous les habitants de la CEDEAO, un regroupement d’une grande partie des pays d’Afrique de l’Ouest.
Le pris est de 20 000 francs CFA, soit 30 euros pour une entrée avec une validité de un mois. Nous payons également prés de 5000 francs CFA, soit 7,50 euros pour la voiture en divers frais.
Nous sommes sûrs d’avoir payé un peu plus cher que prévu, mais malheureusement, nous ne pouvons faire autrement. Nous aurions pu passer par le poste frontière de la Sénégambie, puis entrer dans le pays par une route bifurquant vers la capitale, ce qui nous aurait coûté 1000 francs CFA, soit 1,50 euros. Mais, le chemin aurait été beaucoup plus long. Nous le prendrons néanmoins pour le retour, ultérieurement. Pour faire nos visas, aucun document ne nous est demandé, mis à part notre passeport. L’officier nous salue chaleureusement.
Nous arrivons dans la ville frontalière d’Amdallai.
Nous continuons notre route en direction de Banjul, la capitale.
La route est fort peu intéressante.
Nous traversons quelques villages.
C’est alors que nous sommes arrêtés par la police lors d’un contrôle de papiers. Nous prenons alors une photographie de trois enfants qui nous regardent. Le policier, pris d’une colère monstrueuse, nous enjoint de descendre. Il nous menace de nous expulser du territoire ; nous ne rentrons pas dans son jeu et acceptons sa pseudo sentence ; un gradé est appelé. Nous lui expliquons que nous ne prenions pas en photo le contrôle, mais des enfants qui nous saluaient ; nous le questionnons sur sa considération des touristes ; il nous fait effacer la photographie et nous permet de continuer notre route.
Avant de partir, le premier policier revient à la charge en nous demandant une petite commission pour le dérangement ; son supérieur se dirige à son encontre en le sermonnant. Nous pouvons repartir.
Le paysage est assez plat.
De nombreux enfants marchent le long de la route.
Tous se rendent à l’école, certains après avoir parcouru de nombreux kilomètres en provenance des villages voisins.
Nous entrons dans la ville de Kanuma.
Il s’agit d’une petite bourgade tranquille.
Les détritus jonchent les bas-côtés de la route.
Nous croisons de nombreux camions à taille démesurée en provenance du Mali.
Nous faisons le plein à une station. Nous sommes sûrs que l’essence est coupée avec de l’eau. Mais, nous ne pouvons faire autrement. Le prix de la vie est néanmoins moins élevé qu’au Sénégal voisin. La Gambie accepte les francs CFA, mais la monnaie officielle est le Dalasi, 1 Dalasi valant 14 francs CFA.
Nous continuons notre route.
Nous arrivons dans la ville d’Essau. Nous devons prendre nos billets pour le ferry qui nous permettra de traverser le fleuve Gambie pour rejoindre la capitale.
Le billet coûte 5 euros pour la voiture et 1,50 euros par personne.
Nous pouvons payer avec des francs CFA.
Une fois nos billets en poche, nous pouvons continuer notre route et franchir un énième barrage de police.
Nous entrons dans la ville de Barra.
Nous garons notre véhicule. Pour un petit pourboire, un homme nous place devant la longue fil de voiture. Il nous exhorte à patienter une heure, avant de pouvoir embarquer.
En attendant, nous découvrons la ville.
De nombreux camions patientent, certains depuis des jours, étant donné que trois camions seulement peuvent pénétrer sur le bateau.
Le ferry effectue des rotations toutes les deux heures. Il met une heure à traverser et trente minutes à embarquer, ainsi que trente minutes à débarquer. Chaque aller-retour nécessite un temps d’attente de trois heures.
Nous décidons de nous rendre sur le bord de la plage qui jouxte l’embarquement.
Des dizaines de commerces ambulants fleurissent un peu partout.
Nous longeons un muret.
Les déchets ne sont pas ramassés. Ils sont soit récupérés, soit laissés à l’abandon.
Deux manières permettent de rejoindre la capitale : embarquer dans le ferry normal ou prendre les bateaux à grande vitesse, dans lesquels seuls les passagers peuvent embarquer.
Le spectacle est édifiant.
Des dizaines de bateaux attendent les passagers jusqu’à la saturation.
Des porteurs s’occupent de faire monter les derniers passagers pour quelques centimes d’euros.
La rotation des bateaux est rapide.
Des centaines de personnes s’affairent à perdre le moins de temps possible.
Chaque bateau est rempli d’individus.
De nombreux bateaux sont échoués sur la plage.
Une fois qu’un bateau est rempli, un autre prend le relais.
Les passagers ont bien des gilets de sauvetage.
Néanmoins, les règles de sécurité ont l’air rudimentaire.
Une simple ancre posée à même le sol retient les bateaux.
Le prix de la traversée est de trois euros.
Les passeurs attendent les clients, qui nous laissent à penser aux migrants qui traversent l’océan et la mer en quête de l’Eldorado européen.
Nous retournons au port ; nous apprenons que le temps d’attente mentionné correspond à l’estimation africaine. Des minutes qui se transforment en heures.
Nous décidons de prendre le ferry et donnons rendez-vous au chauffeur de l’autre côté en fin d’après-midi.
La cohue pour embarquer est totale.
Le ferry est chargé à ras bord.
Nous ne pouvons trouver une place assise.
Chaque place est squattée.
Nous quittons le port.
Une légère brise nous caresse le visage.
Nous profitons de la traversée.
Durant le trajet, certains passagers avancent dans les ranges en proposant boissons et nourriture.
Nous ne nous laissons pas tenter par un tel achat, sous peine de tomber malade, la conservation des aliments ne respectant pas la chaîne du froid.
Le ferry est ancien ; nous apprenons que le précédent a coulé en pleine traversée.
Nous ne sommes pas rassurés et soulagés de voir le port de Banjul au loin.
La côte se rapproche.
Durant le trajet, les passagers tuent le temps comme ile le peuvent.
Le port de Banjul apparaît.
Ainsi que les rives de la ville.
De gros paquebots et tankers sont stationnés.
Nous pouvons les admirer de prés, tout comme un magnifique porte-conteneurs.
Les gens commencent à se bousculer pour se rapprocher de la sortie. Le ferry ralentit.
Nous pénétrons dans la ville.
Les barrières s’ouvrent.
En un instant, le bateau se vide. Des dizaines de petites mains se pressent pour décharger les bagages lourds, et ce pour quelques pièces. Nous présentons à la sortie, le ticket remis ; le procédé est avantageux, car ainsi les passagers ne perdent pas de temps lors de l’embarquement, mais une perte du ticket aurait des conséquences désastreuses : une accusation de vol à la compagnie.
La ville de Banjul est une capitale dynamique.
De nombreux taxis jaunes parcourent la ville.
Les rues sont animées.
Un ballet incessant de véhicules rythment la ville.
Nous arrêtons plusieurs taxis, afin de négocier leur location pour plusieurs heures.
Leur tarif est excessif.
C’est alors que nous rencontrons un chauffeur guide qui accepte de nous conduire pour la somme modique de 10 euros.
Nous nous dirigeons vers la cathédrale de l’Assomption.
Elle est bien entretenue.
Nous pouvons visiter gratuitement l’intérieur.
Nous repartons ensuite.
Nous abandonnons notre taxi ; le chauffeur nous accompagne ; à ses côtés, il sera ainsi plus facile de prendre les photographies voulues.
Nous découvrons un petit marché.
Des poissons chats frits sont vendus sur une petite table fabriquée avec les moyens du bord.
Nous continuons notre route.
Nous nous dirigeons en direction du marché royal.
Nous prenons discrètement des photos, les gambiens n’étant pas à l’aise avec les appareils.
Nous pénétrons dans le marché royal Albert.
Le marché est bondé de monde.
Ici, tous se vend.
Les odeurs sont agréables. Une frénésie de senteurs nous envahit.
L’odeur des fruits frais est remplacée par une odeur tenace de plastique et de cuir bon marché.
Le marché est découpé en plusieurs parties : au début, les fruits, puis les poissons, la viande, le bazar et le textile.
Nous quittons les ruelles étroites du marché.
Nous arpentons le centre ville.
De nombreux biens y sont proposés à la vente.
Nous longeons le palais présidentiel, gardé par des policiers lourdement armés.
Nous découvrons un monument commémoratif fait d’acier.
Nous nous arrêtons devant la deuxième cathédrale de la ville.
La cathédrale Sainte Marie est un grand bâtiment.
La cathédrale est ouverte au public.
La visite est agréable.
Le décor n’y est pas ostentatoire.
Nous en faisons le tour.
Nous continuons notre route. Non loin de la cathédrale, se trouve le monument phare de la ville : l’arche 22.
L’arche symbolise l’indépendance du pays.
Elle est majestueuse.
A ses côtés, un rond point comprend une statue recouverte de dorure.
Un peu en amont de l’arche, des gradins accueillent les visiteurs.
Aux côtés de l’arche, un restaurant propose des spécialités locales.
Nous y faisons une halte.
Nous prenons un repos bien mérité.
La vue est fantastique.
Une fois notre repas terminé, nous digérons en nous offrant une petite balade. La température extérieure de 45 degrés nous oblige à nous abriter sous l’arche.
Nous continuons notre visite de la ville par la découverte de l’Assemblée nationale.
Nous prenons le route ensuite en direction de Bakau.
Pour ce faire, nous quittons la ville de Banjul.
La route se raccourcit.
Nous longeons la mer en traversant une petite forêt de baobabs.
Ces derniers sont éparpillés sur des terrains peu vallonnés.
Nous traversons un pont et avons une vue sur un fleuve qui se jette directement dans l’océan.
Après avoir découvert le cap , nous pénétrons dans la ville.
Les rues sont désertes en cette pleine chaleur.
Un enfant déguisé en monstre et armé d’une machette s’amuse pour quelques pièces à faire peur aux automobilistes.
Il nous salue chaleureusement après la remise d’une petite obole.
Nous demandons notre chemin vers le lac aux crocodiles.
Nous croisons un vendeur de Djembé, un instrument local.
Nous devons nous enfoncer dans la ville.
La route se détériore au fur et à mesure de notre avancée.
Nous arrivons enfin aux abords du lac aux crocodile.
Le lac aux crocodiles de Kachikally est célèbre dans le monde entier.
Nous payons la somme de six euros par personne.
L’entrée nous donne le droit de visiter le musée.
Par ailleurs, le passage par le musée est obligé.
Le musée nous présente l’histoire de la culture gambienne.
Les objets sont nombreux et ils ne sont pas protégés.
Le musée est couvert par un toit en tôle.
Il se visite en quelques minutes et laisse place à une forêt épaisse.
Nous dépassons de gros arbres centenaires.
De l’autre côté d’une barrière, un cultivateur arrose ses légumes après avoir récupéré de l’eau dans un puit placé au centre du jardin.
Nous découvrons enfin le lac. Nous nous risquons à faire une photo avec un des crocodiles présents.
L’acte est risqué, mais nous suivons les conseils d’un des guides présents, qui nous enjoint à ne pas faire de bruit et à passer derrière l’animal.
Durant ce temps, des dizaines de crocodiles sentant l’appel de la chair, se pressent pour nous entourer.
Le guide surveille nos arrières.
Les crocodiles ont l’habitude d’entourer leur proie ; un seul faux mouvement peut entraîner un accident mortel.
La chaleur entraîne la somnolence de l’animal.
Mais en un instant, l’animal recouvre ses esprits et se retourne ; nous nous en éloignons.
Les crocodiles se terrent dans une mare verte, la couleur s’expliquant par une sorte d’algue fine en recouvrant la surface.
Une simple barrière les empêche de sortir et de rejoindre la ville.
Plusieurs d’entre eux, attirés par un poisson apporté par le guide se regroupent.
Nous pouvons les admirer de prés.
La scène est surprenante.
Nous pouvons sentir leur haleine.
Soudainement, des dizaines d’entre eux nous rejoignent.
La tensions commence à devenir palpable.
Une fois nourris, ils retournent dans l’eau.
Ils se déplacent, à notre surprise avec une étonnante agilité.
Dans le lac, nous pouvons en apercevoir des dizaines.
Nous devons être vigilants.
Sur le site, une boutique vend divers objets souvenirs.
Le site est ombragé.
Nous nous éloignons du lac.
Nous donnons quelques francs CFA afin de nourrir les animaux.
Sur les arbres, des oiseaux viennent se poser.
Les crocodiles attendent le moment où ils pourront en attraper quelques uns.
Ce qui se produit lorsque les volatiles essayent de boire.
Un peu à côté du site, une femelle crocodile se repose dans de l’eau stagnante, semblant figée comme une statue.
Autour d’elle, des petits crocodiles qu’elle vient de mettre au monde il y a peu.
Sur la route qui nous ramène à Banjul, nous nous arrêtons pour prendre une photo du bord de plage.
C’est alors qu’une voiture de police nous arrête et contrôle nos photographies ; les autorités gambiennes ont réellement un problème avec les photographies, ou du moins, elles en profitent pour nous soutirer deux mille francs CFA, soit une somme de trois euros.
Les autorités nous expliquent ensuite que les photographies ne sont pas appréciées, car le pays est instable politiquement et que ces photos pourraient servir à la préparation d’un coup d’état. Le motif est fallacieux et la corruption, omniprésente.
Nous retournons dans le centre ville et remarquons que notre chauffeur n’est toujours pas arrivé de la ville de Barra. Nous nous inquiétons et décidons de prendre un billet pour le rejoindre. Après une heure de traversée et plus de trois heures d’attente à Banjul, nous le retrouvons en train de patienter.
Il nous explique qu’il attend depuis le matin et qu’il a pu se placer en bon ordre de montée dans le ferry, après avoir versé 5000 francs CFA, soit 7,50 euros. Sinon, avec la place qui lui a été attribué le matin même, il n’aurait pu embarquer que le lendemain.
Nous repayons notre ticket de ferry et pouvons enfin embarquer avec le chauffeur. Le temps total d’attente aura été d’une journée pour rejoindre la capitale.
Et après ces nombreuses péripéties, nous pouvons enfin quitter la ville de Banjul, en pensant que toute l’organisation de cette traversée est à revoir. Elle est en l’état peu performante et donne surtout lieu à un enrichissement de certains gardes, qui gagnent pour le pays, des petites fortunes pour attribuer à qui bénéficieront ces passe-droits.
Nous apprenons également que certains chauffeurs mettent plus de deux semaines à rejoindre la capitale.
Nous nous dirigeons vers la ville de Serrekunda.
La ville est animée.
Nous arrivons enfin à la réserve Abuko.
Les toilettes du parc sont…disons voir, rudimentaires.
Nous payons la somme de 15 euros par personne.
Le parc comprend quelques animaux, qu’il faut découvrir à pied. Malheureusement, nous n’en verrons pas un, l’heure tardive l’expliquant peut-être.
Nous roulons ensuite jusqu’à la ville de Kololi, la station balnéaire du pays.
Nous séjournons à l’hôtel Sénégambie, un hôtel de bonne facture pour la somme de trente euros par personne.
La ville de Kololi est une ville festive à l’intérieur de laquelle, séjournent tous les toubabs du pays, c’est à dire en argotique, les touristes : « tout blancs »
Les restaurants sont nombreux.
Et les bars accueillent une population assez aisée.
De grosses voitures y stationnent.
Et cette opulence suscite la convoitise.
Nous sommes accostés par un homme qui prétexte travailler à l’hôtel dans lequel nous séjournons. Il souhaite nous présenter son épouse. Nous attendons de voir son jeu ; il nous conduit à l’écart, au haut de la rue, qui débouche sur une partie de résidences non éclairées. Nous stoppons notre avancée en restant dans la rue éclairée. Des chauffeurs de taxi apercevant le jeu de l’homme interviennent et mettent l’homme en fuite. Nous leur expliquons que nous n’avions pas l’intention de le suivre plus en amont, mais les remercions pour leur intervention.
Quelques instants après, nous sommes abordés par une prostituée, qui nous propose de la suivre à l’écart ; nous refusons. Il s’agit d’un ruse souvent usitée. La prostituée, après le rapport, en profite pour accuser les clients de l’avoir violée. Les clients négocient en payant une forte somme. C’est également ce qui se passe avec le troisième accostage : un dealer qui nous propose de la drogue. Les problèmes peuvent suivre le même chemin. Le dealer, de mèche avec des policiers véreux les prévient de l’achat. Les clients arrêtés, doivent payer une grosse somme, sous peine de se voir arrêter ; le dealer, quant à lui, récupère sa marchandise.
Nous décidons devant tant de sollicitation, de retourner à l’hôtel.
Nous croisons également de nombreuses personnes honnêtes, dont un homme qui nous invite à boire le thé.
L’hôtel dans lequel nous séjournons est surveillé toute la nuit.
Nous décidons de profiter encore un peu de l’ambiance bon enfant de la ville.
Nous retournons à l’hôtel ensuite.
L’hôtel comprend de nombreuses animations.
Nous nous couchons.
Le lendemain matin, nous prenons un solide petit-déjeuner.
Nous reprenons ensuite la route vers le Sud du pays.
Nous nous dirigeons vers la ville de Tubakuta.
La route principale est encombrée.
Nous traversons quelques petits villages.
Nous refaisons le plein avant de quitter le pays.
Les routes se vident.
Le paysage alentour commence à changer.
Il devient beaucoup agréable.
Les palmiers sont omniprésents.
Nous nous arrêtons quelques instants pour profiter du spectacle.
De nombreuses personnes arpentent la route.
Nous arrivons à la frontière avec le Sénégal, au poste frontière de Jiboro. Nous quittons ainsi la Gambie.
Plusieurs jours plus tard, nous retournons en Gambie en empruntant la Sénégambie, une route qui traverse le pays et pour laquelle l’entrée ne nécessite pas l’obtention d’un visa, seulement un tampon d’un coût de 1,50 euros. La voiture quant à elle nécessite le paiement d’une taxe de 2500 francs CFA, soit 4 euros.
La route se prend en direction de la ville de Soma, en passant par le Nord de la Casamance sénégalaise.
La route résulte d’une volonté politique du président sénégalais, qui permet de rejoindre facilement le Nord d uSud du Sénégal, et ainsi de ne pas laisser de côté la région de la Casamance.
Nous continuons tout droit.
Nous nous arrêtons dans un petit village.
Les fruits en provenance du Sénégal sont vendus à bas prix.
Sur le sol, de nombreux détritus ne sont pas ramassés.
Ils mettront des années à disparaître.
Les petits vendeurs sont nombreux
Ils nous proposent des bananes pour quelques pièces.
La route a été financée par l’Union européenne.
Les ânes peuvent ainsi marcher sur un sol en dur.
Nous quittons ce petit village frontalier.
La route est très fréquentée.
Nous roulons en direction de la ville de Farafenni. Nous parvenons dans la ville de Soma.
La ville est peu intéressante.
De nombreux commerces sont fermés.
Une astuce pour ne pas payer le visa d’entrée dans la ville consiste à prendre cette bifurcation et à régulariser le situation dans les 48 heures à Banjul. Ou à sortir avant ce délai par la même route.
Nous devons nous arrêter pour prendre les tickets du ferry.
Nous devons continuer tout droit.
Nous quittons la ville de Soma.
La route goudronnée disparaît.
Nous la retrouvons quelques kilomètres plus loin. Nous nous arrêtons pour acheter les billets, pour une somme de 1,50 euros par passager ainsi que 3 euros pour la voiture.
Le paysage alentour est assez plat et monotone.
Nous approchons du ferry.
Le bas côté devient plus boisé.
Nous apercevons la longue file de camions stationnant sur le bord de la route, aux abords de la ville de Yelitenda.
Nous les dépassons.
La file semble interminable.
Nous avons peur de devoir patienter comme l’arrêt fait à Barra.
Néanmoins, nous apprenons que le temps de la traversée n’est que de 20 minutes et que de nombreux ferry se relayent.
Un chauffeur nous apprend également que le temps d’attente pour les camions ne dépasse pas une journée, mais que cette attente est nécessitée par l’embarquement unique de quelques camions par trajet.
En moins de dix minutes, nous embarquons.
Nous pouvons enfin souffler.
Nous surveillons le guidage de notre véhicule.
Nous montons au haut du pont pour profiter de la vue.
Un fin brouillard recouvre le fleuve.
Des grues sondent le fond pour une raison indéterminée.
L’ambiance sur le pont est détendue.
Le ferry est plein à craquer.
Il semble en meilleur état que le ferry qui nous a emmené à Banjul.
Il avance à une vitesse raisonnable ; nous nous sentons en sécurité.
Les bords de la berge opposés apparaissent.
Nous ne manquons rien de cette avancée.
Nous croisons des bateaux de pêcheurs.
Nous nous dirigeons de la ville de Bamba Tenda.
Nous avons déjà parcouru prés des 1/4 de la traversée.
Le fleuve est essentiel pour nourrir les villages alentours.
Les forêts sont nombreuses.
Nous croisons un autre ferry.
La circulation sur le fleuve est importante.
Nous nous approchons de la moitié du parcours.
Nous décidons de découvrir plus en profondeur le ferry.
Nus approchons de la fin de notre traversée.
Le ferry ralentit.
Il se positionne correctement pour entrer dans le port de la ville de Bamba Tenda.
La manoeuvre est risquée.
Mais, le commandant de bord a l’habitude.
Il nous explique qu’il effectue une vingtaine de traversée par jour.
Nous pouvons enfin descendre.
Nous prenons une photo de la route ; un policier nous enjoint de ne pas prendre de photographies. Nous continuons notre chemin.
Sur le bas côté, une véritable décharge à ciel ouvert.
Ces déchets dénaturent le paysage.
La mangrove gambienne est polluée.
Nous continuons notre route en direction de la ville de Farafenni.
Nous retrouvons la même file de camions qui patientent.
Le chemin est en terre battue.
Nous nous arrêtons pour apercevoir des singes en liberté.
Nous arrivons à hauteur de la route goudronnée.
Nous traversons rapidement la ville de Farafenni.
Nous présentons nos passeports et quittons le pays, de manière définitive.