Attention, ce récit de voyage est une photothèque chronologique qui sous près de 300 photos montre intégralement notre voyage au Lesotho, un pays qui se trouve dans le Sud de l’Afrique, enclavé en Afrique du Sud.
Ainsi, nous avons passé un long moment à arpenter ce territoire pour en découvrir toutes les merveilles.
L’entrée dans le pays
Nous arrivons au Lesotho, en provenance d’Afrique du Sud.
Nous présentons notre passeport à l’immigration sud africaine, qui nous appose dessus, le tampon de sortie du territoire. Immédiatement après, nous passons l’immigration du Lesotho ; le visa n’est pas nécessaire pour les ressortissants français.
Avec un grand sourire, le policier de l’immigration nous redonne nos documents. Nous entrons dans le pays.
Nous nous arrêtons juste après la frontière et faisons connaissance avec ses habitants.
De nombreux commerces ambulants se sont développés afin de profiter de l’afflux de visiteurs.
Nous prenons la route en direction de la capitale : la ville de Maseru, dont le poste frontière ouvert 24 heures sur 24, porte le nom.
La découverte de Maseru, de nuit
La capitale est vraiment petite. Mais, elle donne lieu à de splendides découvertes, dont une maison traditionnelle du pays, qui abrite un commerce de biens artisanaux.
La nuit commence à tomber.
Nous continuons sur la rue principale.
Nous arrivons au centre du carrefour stratégique de la ville.
Nous n’avons pas encore trouvé d’hôtel, mais nous en profitons pour découvrir la ville.
Nous découvrons une galerie marchande, dans laquelle les habitants font leurs achats.
Une soirée tranquille
Puis, nous nous dirigeons au restaurant : le rendez-vous, un des meilleurs de la ville.
Les prix pratiqués dans ce genre d’endroit sont imbattables, comparés à ce que nous pourrions payer en Europe : 6 euros pour le plat principal.
Nous faisons la connaissance de Bernard, un paléontologue à la retraite qui a travaillé dans le pays, mais qui le découvre maintenant comme touriste.
Nous faisons la connaissance ensuite de Corinne, la directrice de l’Alliance française, une organisation visant à promouvoir le Français dans le monde. Elle nous propose de nous accueillir chez elle, nous faisant ainsi l’économie d’une nuit d’hôtel.
Sa maison est située dans un complexe protégé en banlieue de la ville.
Elle comprend une vaste entrée, dans laquelle nous avons pu discuter toute la nuit et apprendre que les Français étaient appréciés dans le pays, grâce à l’aide que la France avait apporté au précédent roi, durant la deuxième moitié du XXe siècle.
Maseru, la capitale
Nous reprenons notre véhicule et nous nous dirigeons vers le centre ville. Nous traversons la banlieue cossue de la capitale. En croisant certains indigents.
En cette heure matinale, les travailleurs se pressent au travail pour un salaire mensuel en moyenne de 300 euros.
Nous arrivons sur la place centrale de la ville.
Un petit jardin nous accueille.
Nous nous promenons quelques instants.
La place comprend de nombreux monuments commémoratifs.
Nous visitons une église.
Nous découvrons un autre jardin public.
Et en profitons pour visiter la maison traditionnelle aperçue la veille.
Nous arpentons les rues du centre ville. Les rues commencent à s’animer.
Nous dépassons le poste principal de police. Nous faisons connaissance avec les bâtiments administratifs de la ville.
La ville se visite assez rapidement. Le pays est catholique.
Le départ de la ville
Nous roulons en direction de la banlieue sud. Les routes sont de bonnes qualités.
Nous franchissons un rond-point. Et apercevons au loin, la montagne qui surplombe les environs.
Les maisons sont construites sur le flanc des collines.
La banlieue Sud
Nous atteignons les confins de la ville. L’endroit ressemble à un bidonville à ciel ouvert.
Mais en y prêtant attention, nous pouvons remarquer que les maisons ne sont pas indigentes.
Nous arrivons à proximité du fleuve qui traverse la ville.
Le paysage est intéressant.
Route vers Roma
Puis, nous retrouvons de larges champs. Le Lesotho est un pays qui se trouve à une hauteur moyenne de 1000 mètres. Ce qui donne lieu à la découverte de formidables vallées.
Avec un horizon qui s’étend au loin. Nous circulons en direction de la ville de Roma.
Nous dépassons à nouveau des champs cultivés.
Roma
Nous arrivons dans la ville de Roma. En outre, les travaux ne facilitent pas la circulation.
Nous en profitons pour découvrir la ville.
L’ambiance y est vraiment tribale.
Nous achetons un demi-poulet pour quelques euros.
Des rencontres intéressantes
Les dernières Mercedes côtoient les véhicules disons moins allemands.
La route est fraîchement goudronnée. Elle traverse le pays d’Est en Ouest. Sur les flancs des montagnes, de petites maisons traditionnelles.
La vue y est surprenante.
Certains virages sont raides.
Malgré les 35 degrés ambiants, le paysage est verdoyant.
Des petits ruisseaux agrémentent le paysage. Nous faisons connaissance avec un enfant jouant innocemment à proximité d’habitations en dur.
Le décor est changeant. Nous faisons la rencontre de deux travailleurs à l’ancienne.
Ils nous accueillent les bras ouverts et nous démontrent que travailler la terre ne nécessite pas forcément d’outillages modernes.
Visite d’une école
Nous reprenons la route.
Nous grimpons en altitude. Le paysage devient de plus en plus merveilleux. De nombreuses maisons individuelles sont disséminées le long de la route. C’est alors que nous nous arrêtons dans une école.
Heureux de nous voir arriver jusqu’à eux, les jeunes garçons effectuent une danse tribale.
Alors que les filles chantonnent un chant ancien. Les écoles ne sont pas mixtes ; les garçons et les filles sont séparés. Les élèves portent tous l’uniforme.
Mais, ils sont espiègles comme tous les enfants de leur âge.
Route vers Semonkong
Sur la route, nous nous méfions des éboulements de pierres. Nous croisons nombre de paysans et leur âne. De petites cascades nous obligent à nous arrêter. La température baisse exponentiellement.
Des moutons profitent de la route goudronnée. Les rivières forment des courbures surprenantes.
Nous arrivons en proche banlieue de Semonkong.
L’élevage de moutons y est important.
Semonkong
Nous entrons dans la ville.
Nous nous dirigeons vers la cascade qui jouxte la ville.
Nous devons faire demi-tour.
Son accès n’est pas indiqué.
Nous parvenons en nous renseignant à emprunter la bonne route.
Pour cela, nous devons franchir un pont.
L’eau alimente la ville.
Route vers la cascade de Semonkong
Nous nous engouffrons sur un chemin de terre.
La piste est mal entretenue.
De nombreux nids de poule sont cachés par l’eau de pluie fraichement tombée.
Mais, le paysage en vaut le coup.
Nous avons simplement peur de crever un pneu.
Nous découvrons des villages traditionnels.
Les habitants n’ont pas l’habitude de telles visites.
Ils nous guident sur le chemin de la chute. Nous ne nous pressons pas.
Nous faisons une nouvelle halte dans un autre village.
Nous avons la chance de rencontrer les propriétaires d’une maison traditionnelle qui souhaite nous offrir une boisson locale.
La cascade de Semonkong
C’est alors que nous parvenons jusqu’à la cascade, la deuxième plus haute d’Afrique.
Le vrombissement de l’eau s’entend bien au loin.
Nous faisons monter une auto-stoppeuse.
L’entrée de la cascade est gratuite.
Le parking est un champ qui la surplombe.
Cela fait plus de deux heures que nous roulons sur ce chemin de terre.
Nous garons notre véhicule.
Nous apercevons enfin cette cascade magnifique. Située dans un écrin de verdure.
Un berger est déjà présent.
Il admire ce que la nature lui offre.
Dans toutes les directions, la vue est magique.
L’auto-stoppeuse nous explique la vie au Lesotho.
Et souhaite immortaliser notre rencontre.
Nous décidons de descendre aux pieds de la chute d’eau.
Les falaises qui entourent la cascade sont abruptes.
La rivière continue sa course.
Une fine brume s’élève.
Plus au bas, la vue est encore plus grandiose.
Nous profitons de ce spectacle rare.
Le paysage est cassé.
Les mouvements tectoniques semblent avoir fait leur œuvre.
Nous jetons un dernier regard sur ce paysage.
Respirons un dernier bol d’air frais. Et saluons respectueusement ce que la nature offre de mieux.
Nous reprenons ensuite la route en direction de Qacha’s nek.
Nous nous enfonçons dans les montagnes.
Un paysage de montagne
L’altitude grimpe encore un peu plus.
Nous sentons une baisse de souffle, due à la raréfaction de l’oxygène.
Nous nous arrêtons sur le bord de la route.
Un village traditionnel
Nous sommes invités à partager quelques heures dans un village.
Une femme nous ouvre la porte de sa demeure.
Les maisons sont construites en dur.
La femme nous invite à nous asseoir et nous raconte sa vie.
Nous faisons ensuite une petite balade autour du village.
Route vers l’Afrique du Sud
Nous rebroussons ensuite le chemin pour retourner à Maseru.
Plus de 250 kilomètres nous séparent de la capitale.
Nous les effectuons en cinq heures. Nous retrouvons le poste frontière.
Le policier de l’immigration, très courtois nous agrémente notre tampon de sortie d’un sourire. Nous continuons notre route en direction de l’Afrique du Sud.