Attention, ce récit photographique n’est pas un article, mais une photothèque qui reprend de manière chronologique l’intégralité de notre découverte de la Namibie.
Nous avons ainsi pu parcourir ce pays d’Est en Ouest et du Nord au Sud, afin d’en arpenter le territoire.
Le franchissement de la frontière
En provenance du Botswana, nous franchissons la frontière namibienne.
Très tôt le matin, nous assistons tout d’abord à l’ouverture de la frontière vers 07 h 30, non loin de la ville de Ghanzi. Nous attendons l’ouverture des portes.
Avec notre véhicule, nous payons une taxe de 17 euros en monnaie sud africaine ; en tant que Français, le visa n’est pas nécessaire. Nous circulons sur une route bien dégagée et goudronnée.
Désert de Kalahari
Après quelques dizaines de kilomètres, nous quittons la route principale, pour nous engouffrer sur une route secondaire.
Nous pénétrons dans le désert de Kalahari.
Nous surprenons un gros serpent vert qui traverse la route rapidement.
Il n’y a pas un bruit.
L’endroit est verdoyant, surprenant pour un désert. Il faut dire que nous ne sommes pas en son cœur.
Les arbres de la savane africaine sont cependant bien représentés.
Et en quelques kilomètres, le paysage change de visage
Route vers Windhoek
Nous reprenons notre route en direction de Windhoek. Quelques travaux sur la route nous ralentissent.
Généralement, ces arrêts ne durent pas plus d’une dizaine de minutes. Sur les côtés, quelques parcs privés font de la publicité.
Gobabis
En arrivant sur la ville de Gobabis, des écoliers apparaissent sur les bords de la route. Nous pénétrons dans la ville.
La ville est agréable.
Nous garons notre véhicule afin de faire le change de notre argent.
Nous en profitons pour nous restaurer.
Des habitants attendent les transports en commun. Les voitures ne sont pas nombreuses. Généralement, les namibiens se déplacent grâce à la débrouille.
Nous croisons une église. Puis, nous nous dirigeons vers l’extérieur de la ville afin de rejoindre la capitale.
Nous en profitons pour nous rendre dans un magasin situé à côté.
Sur les côtés, des boulangers fabriquent du pain à la vue de tous.
Des produits typiques sont vendus, tels le bœuf séché. Les rayons sont bien fournis avec des produits de qualité.
Au fond du magasin, des femmes préparent des repas chauds.
L’ambiance du magasin est bonne ; les gens sont agréables.
Des paysages somptueux
Une fois, les bras chargés de victuailles, nous reprenons notre véhicule. Nous quittons la ville
Nous croisons peu de monde sur le bord des routes. La route est rectiligne.
Et monotone. Quand bien même le paysage qui nous entoure vaut le détour.
Une sorte de plaine jaunie par le soleil.
Il faut dire qu’il fait quarante degrés.
Nous croisons un convoi de policiers qui accompagnent le président de la République. Quelques instants après, le paysage a encore changé
De belles montagnes s’admirent au loin.
Nous nous en approchons à pied, mais faisons demi-tour : les hautes herbes cachent probablement des serpents venimeux.
Windhoek
Nous arrivons après trois heures dans la banlieue de Windhoek.
Plus précisément, dans la ville de la petite Windhoek
Nous profitons de la vue sur la ville.
Une vue à 360 degrés.
La ville est à taille humaine.
Nous traversons le centre ville. Puis, nous nous dirigeons vers le parlement.
Nous garons notre véhicule et le découvrons.
Nous en approchons ; la place est idéale, car elle permet de voir les principales attractions de la ville.
Alors que nous sommes en pleine pose souvenir.
Nous faisons la connaissance d’un couple mariée qui souhaite immortaliser cet instant magique.
Le couple est magnifique et la famille qui l’accompagne est formidablement accueillante.
Nous continuons vers le musée de la ville.
Nous découvrons la statue d’un chef d’état namibien.
Juste en face, se trouve le musée de la ville. Et de l’autre côté, un monument dédié à la liberté.
Nous visitons l’église.
Et retournons à notre véhicule.
De grands immeubles sont en construction.
Nous nous dirigeons vers le centre ville.
Nous repassons par l’avenue Mugabe. Et découvrons le théâtre national.
Windhoek est une belle petite capitale.
Pas un papier ne traîne sur le sol.
Nous nous dirigeons vers l’extérieur de la ville.
Nous découvrons de grands bâtiments administratifs.
Dont le siège de certains ministères.
Route vers le désert de Namib
Nous souhaitons nous rendre au désert de Namib. Pour se faire, nous devons prendre la route vers Walvis bay. La ville se traverse en moins de vingt minutes.
La circulation n’y est pas dangereuse. Nous quittons la ville. Et pénétrons dans la campagne namibienne.
Nous avons de la chance : une belle route goudronnée nous accueille.
Nous en profitons pour admirer le paysage.
Il n’y a pas de présence humaine.
Il faut dire que le pays n’est que peu peuplé.
Nous profitons du calme ambiant.
Malheureusement, nous prenons conscience que la route goudronnée était un leurre.
Une longue piste
Nous circulons sur une piste et apprenons de la part d’un conducteur, que cette mauvaise route sera la seule jusqu’à notre arrivée dans le désert de Namib.
La route peut s’emprunter par un véhicule de tourisme. Nous prenons la direction de Solitaire.
Un 4/4 eut été préférable.
Nous sommes malmenés dans notre véhicule. Avec au ventre, la peur de crever un pneu.
Le Tropique du capricorne
Nous franchissons le tropique du Capricorne.
A ses côtés, la plaine.
Un simple panneau prévient le voyageur de sa localisation.
Nous nous baladons autour.
Le paysage se dévoile lentement.
La campagne namibienne est intéressante.
Nous ne croiserons pas une voiture en plus d’une heure.
Nous sommes surpris par le bruit d’un moulin à vent.
Le bruit qui s’en dégage donne à l’endroit un côté mystérieux.
Nous reprenons notre route.
Le parc naturel de Namibie
C’est alors que nous arrivons dans le parc naturel de Namibie.
Une des plus belles vues que nous aurions pu découvrir se dresse devant nous.
Nous sommes ébahis.
L’horizon se dresse devant nous.
Le vent fort qui souffle dans notre direction accentue encore la beauté de l’endroit.
Un décor de cinéma.
La vallée en contrebas dévoile ses formes.
La campagne namibienne
Rapidement, nous nous retrouvons en bas, au cœur de la vallée. Nous retrouvons la piste de graviers et de petits cailloux. Une chèvre se dresse pour manger quelques fruits.
Alors que le troupeau se repose à l’ombre d’un soleil tonitruant.
Quelques kilomètres plus loin, le paysage a encore changé.
Les épis jaunis de l’herbe cachent en leur sein, une faune surprenante de serpents. Nous ne nous attardons pas.
Nous apercevons au loin, des montagnes.
Solitaire
Mais, nous ne pouvons nous attarder, sous peine de nous faire rattraper par la nuit. Nous arrivons à proximité de la ville de Solitaire. La ville s’aperçoit au loin.
La ville, peuplée de quelques âmes ressemble à une ville de Far-West.
Nous la découvrons avec grand plaisir, tant elle est typique.
Solitaire est une ville qui ne comprend qu’un commerce. De vieilles voitures sont disposées à son entrée. Ce qui donne à l’endroit un côté anachronique.
Nous en profitons pour nous restaurer.
Route en direction de Sesriem
Nous reprenons la route en direction de Sesriem.
La route est toujours aussi mauvaise.
Mais, le paysage qui nous accompagne est agréable.
Une belle montagne aux formes escarpées se dresse devant nous.
Nous nous en approchons.
Et pouvons en apercevoir les contours.
Un troupeau de gazelles se laisse découvrir.
Nous nous trouvons aux abords du désert de Namib.
La luminosité faiblit.
Nous sommes, après plus de six heures de route, presque arrivés.
Sesriem
Nous avons encore un peu de temps pour admirer les vallées qui nous entourent. Nous cherchons l’entrée du désert camp.
Nous réservons une chambre pour plusieurs jours.
La direction nous fait un bon prix d’une quarantaine d’euros par personne. Nous sommes au cœur du paysage namibien. Nous quittons le camp pour effectuer les quelques kilomètres qui nous séparent de Sesriem, la ville qui se trouve aux portes du désert de Namib.
Nous passons une sorte de barrière de sécurité. Nous refaisons le plein d’essence. Nous pouvons enfin souffler de cette journée chargée.
Nous commandons un steak de Springbok.
Et profitons de ce coucher de soleil.
Le décor est majestueux. Le soleil qui se couche dévoile les derniers contours de ce paysage unique. Nous prenons le temps de découvrir cette petite ville de quelques âmes.
Et après nous être restaurés, nous décidons de retourner au camp.
Là, nous réservons pour le lendemain, un trek dans le désert de Namib, pour la somme de 40 euros par personne, petit-déjeuner compris.
Le lendemain matin, vers 5 h 30, nous nous levons et nous nous dirigeons au Sossusvlei lodge.
Le soleil se lève à peine.
Entrée dans le désert de Namib
Nous faisons connaissance avec le véhicule qui nous conduira dans le désert de Namib. Nous prenons la route. Nous franchissons une barrière de sécurité.
Nous pénétrons dans le désert.
La route est bonne ; nous aurions pu nous y rendre avec notre véhicule, mais les cinq derniers kilomètres pour nous rendre à Sossusleiv nécessite un 4/4. Qui plus est, pour une fois, nous pouvons nous laisser guider. Nous apercevons nos premières dunes.
Le soleil qui se lève donne l’occasion de découvrir une nouvelle facette du paysage. Les premiers rayons nous caresse le visage.
Nous apercevons au loin, une montgolfière. Nous ne la quittons plus des yeux. Le guide nous conduit ensuite vers un site sur lequel, des cercles parfaits apparaissent sans que personne ne puisse expliquer leur présence, ni leur réalisation.
Sur notre gauche, toujours la montgolfière.
Désert de Namib
Nous apercevons ensuite, un oryx majestueux. Ce dernier nous toise sans nous craindre.
Nous continuons notre route. Le guide s’arrête sur le bas côté afin de nous permettre de prendre une collation matinale.
Il nous explique que chaque dune porte le nom du kilométrage duquel elle se trouve du camp de base. Nous reprenons ensuite la route. Un autre promontoire nous permet d’avoir une vue étendue sur le désert. Au fur et à mesure de notre avancée, le sable est de plus en plus présent.
Il faut dire que les dunes sont immensément grandes.
Nous croisons notre premier troupeau d’autruches.
Quelques arbres du désert parsèment la route. Le jour s’est enfin complètement levé.
La montgolfière se trouve haut dans le ciel.
Le spectacle est de toute beauté.
Le désert fait partie de ces plus beaux déserts au monde. Il s’agit d’un des plus fantastiques territoires du pays. Nous croisons un autre Oryx.
L’animal ne craint pas l’homme. Ce qui nous permet d’en prendre des photos rapprochées.
Les dunes sont de plus en plus hautes. Et de plus en plus surprenantes. De couleurs ocres, elles irradient à des centaines de mètres à la ronde.
Nous comprenons pourquoi elles attirent tant. Nous souhaitons à présent en escalader une.
Mais, le guide nous conseille d’attendre la dune 45, la plus belle d’entre elles. En attendant, nous croisons une autruche. En quelques secondes, elle s’éloigne…
…puis disparaît…sans nous permettre de la suivre.
Dune 45
Nous arrivons enfin à la dune 45.
Elle surplombe toutes les autres. En face d’elle, de l’autre côté de la route, le paysage semble à présent peu attractif.
Tous nos regards convergent vers elle. Chaque dune comprend à ses pieds, un panneau indiquant le nombre de kilomètres qu’il convient de parcourir, du camp pour l’atteindre.
D’après les spécialistes, la monter prendrait une heure.
Nous préférons la voir du sol.
Cela renforce son côté majestueux.
Nous ne sommes pas les seuls aux abords de la dune. Mais, ce sont principalement des gens qui ont dormi sur place, dans leur voiture ou leur camping-car.
Nous ne nous lassons pas de cette dune.
Route vers Sossusvlei
Mais, nous devons tout de même nous résigner à partir. Nous arrivons à l’emplacement qui permet de nous rendre à Sossusvlei.
Présence, il y a, d’arbustes épineux.
C’est à cet emplacement que les voitures normales ne peuvent plus circuler.
D’ailleurs, la route est tant sableuse que même certains 4/4 restent ensablés.
Généralement, les gens font du stop ou parcourent les 5 derniers kilomètres à pied. Dans notre 4/4, nous ne risquons rien.
La route est chaotique. Nous nous trouvons au cœur du désert de Namib. D’autres 4/4 se jouent à se faire peur à toute vitesse. Le paysage est apocalyptique.
Le guide nous arrête quelques minutes, le temps de prendre quelques photos.
Le sable est un peu moins rouge.
La température extérieure est de 45 degrés.
Dunes Big mama et Big papa
Nous reprenons la route. Et parvenons jusqu’à la dune Big mama.
Elle se trouve face à la dune Big papa, la plus haute du monde.
Une séance photo s’improvise.
Un vent léger se lève.
Le sol comprend de nombreuses anfractuosités.
Nous arrivons à la fin de notre parcours motorisé.
Vallée de la mort
Nous devons à présent marcher pour rejoindre la vallée de la mort.
Nous devons à présent marcher pour rejoindre la vallée de la mort.
Nous traversons un paysage chaotique.
Quelques souches sont disséminées.
Ainsi que quelques arbres. Le soleil est au zénith. Nous transpirons fortement.
Les derniers arbres aperçus sont déjà loin. La vie est ici absente. Du sable, rien que du sable.
Nous grimpons sur une dune.
Quelques buissons se trouvent sur notre côté.
Nous apercevons alors au loin la death vallée.
Il s’agit d’une vaste place de couleur blanche. Entourée par les dunes. Nous devons encore grimper sur la dune.
Chacun de nos mouvements est difficile.
Nous devons beaucoup boire.
Mais, la vue nous maintient en forme.
Nous nous reposons quelques secondes.
Il fait à présent cinquante degrés. Nous parvenons à la death vallée.
Les arbres présents sembles fossilisés.
La vue est intéressante.
Nous en sommes émerveillés.
Il n’y a pas un lieu d’ombre pour nous abriter.
Nous ne pourrons rester longtemps sur place.
Après plus d’une heure sous un soleil de plomb, nous retournons à la voiture. La vallée de la mort s’éloigne.
Elle n’est plus qu’un souvenir encore vivace. Un autre monde, une réalité parallèle.
Nous prenons ensuite un déjeuner à l’ombre.
Et sommes accompagnés par des corbeaux qui font régner leur loi sur les autres oiseaux.
Nous profitons de ce moment de détente.
Nous reprenons ensuite la route du retour.
Nous nous rapprochons de l’entrée du désert de Namib.
Route vers Namib rand réserve
Et après avoir salués notre guide, nous prenons la route vers Luderitz.
La piste est toujours aussi mauvaise.
Namib rand réserve
Nous pénétrons dans la Namib rand réserve. Le sol est très sec. Des panneaux surprenants nous accompagnent.
Nous croisons notre premier véhicule depuis prés d’une heure. Alors que nous stationnons, le conducteur, un blanc vêtu comme un cowboy s’arrête pour s’enquérir de notre bien être.
Nous circulons quelques kilomètres et apercevons un troupeau d’Oryx.
Nous pouvons les observer tranquillement.
Nous ne faisons pas de bruit. L’animal qui paît s’approche de nous.
Nous reprenons notre route.
Une belle petite colline se laisse admirer. Néanmoins, la route commence à être longue. Le paysage a beau être splendide…les kilomètres défilent…
En l’espace de quelques kilomètres, le paysage passe de montagneux…
…à plat.
Une voiture brûlée orne le bas côté de la route.
Nous nous détendons quelques instants. Les câbles téléphoniques laissent à penser aux premiers télégraphes américains.
Nous admirons le peu de flore présente.
Tout n’est que désert de pierres…
Route vers Lüderitz
Nous traversons une petite ville. Nous tournons à droite vers Lüderitz. De la piste…encore de la piste.
Nous nous arrêtons dans un petit bar perdu au milieu de nulle part. Nous discutons avec les Namibiens. Nous apprenons de leur bouche, que depuis leur accès à l’indépendance, les blancs et les noirs vivent côte à côte, mais qu’ils ne se mélangent pas, mis à part pour travailler. Nous trouvons dommage cette séparation.
La piste passe de sableuse…
…à caillouteuse.
Nous entrons dans le Béthanie district.
Nous sommes en bonne voie de rejoindre la route principale. De grandes collines sont composées uniquement de cailloux entreposés les uns sur les autres.
Nous empruntons notre dernière intersection. La route est un peu moins cahoteuse.
Voire nettement moins. Surtout, lorsque nous apercevons le goudron du bitume. Enfin, nous avons réussi à quitter ces pistes difficilement praticables. La conduite est à présent agréable. Une longue ligne droite d’une centaine de kilomètres. Et du goudron fraîchement posé.
Sur les côtés, des dunes de sable fin se dressent.
Du sable différent de celui du désert de Namib.
L’océan se rapproche à grand pas.
Lüderitz
Les premières habitations de la ville de Lüderitz se laissent découvrir.
Nous savourons notre plaisir.
Nous pénétrons dans la ville.
Nous nous dirigeons vers l’océan Atlantique Sud. Nous arrivons à temps pour assister au coucher de soleil.
La jetée se pare de couleurs particulières.
Une légère brise nous rafraîchit.
Au-dessus de nous, une belle église se dresse face à la mer.
Nous nous aventurons sur la jetée.
Nous avons réussi notre objectif de rallier depuis le désert, l’Océan Atlantique Sud.
Nous arpentons la berge.
Et nous profitons de cette ambiance particulière.
Une sorte de ville du bout du monde.
Mais, qui comprend néanmoins un hôtel quatre étoiles.
Le froid commence à se faire sentir.
Les nuits sont fraîches.
Nous nous dirigeons vers le centre ville.
Les rues sont désertes.
Certains bâtiments sont d’aspects coloniaux.
Des rails traversent la ville.Ces rails semblent se prolonger jusqu’à perte de vue.
De grands bâtiments abritent des commerces. De belles maisons se dressent sur la colline environnante.
Nous visitons une église.
L’ambiance générale est bonne.
A l’entrée de la ville, le nom de la municipalité se dresse un peu comme celle d’Hollywood.
Mais, elle s’en trouve bien éloigné. Ici, point de faste.
L’entrée de la ville comporte une école.
Il s’agit là de la seule école primaire de la municipalité. Devant nous, le chemin menant au Dias point, une sorte de cap du bout du monde surprenant que nous découvrirons le lendemain.
Il est temps pour nous de rejoindre notre hôtel.
En abandonnant ce paysage que nous ne nous lassons pas d’admirer.
En rejoignant le centre ville, de bruit attire notre attention.
Nous pénétrons dans ce qui semble être un gymnase. Nous découvrons une salle en transe, buvant les paroles d’un prêcheur chrétien qui distille ses belles paroles.
Nous rejoignons l’hôtel : le Bay View, un hôtel formidable et très peu cher. Une vingtaine d’euros la nuit par personne.
Le lendemain matin, après une merveilleuse nuit de sommeil, nous prenons un petit déjeuner copieux.
Nous saluons la responsable, une femme charmante au caractère exceptionnel. Nous nous dirigeons vers le port de la ville.
Nous découvrons d’autres bâtiments.
La ville est vraiment très belle.
Les panneaux de rues sont accrochés sur les lampadaires.
Nous garons notre véhicule.
Nous marchons jusqu’au port.
A cette heure matinale, il est désert.
Il s’agit d’un petit port pittoresque.
Quelques petits bateaux attendent de rejoindre la mer. Le soleil vient de se lever.
Route vers Dias Point
Il est l’heure pour nous de rejoindre le Dias point.
Nous retournons à l’entrée de la ville.
Sur la route, nous croisons des flamands roses.
Ainsi qu’une épave de bateau.
Il nous faut parcourir une vingtaine de kilomètres pour apercevoir le phare du point.
La route est une piste praticable.
Nous ne pouvons aller plus loin.
Dias Point
Nous stationnons notre véhicule.Les derniers mètres se feront à pied.
Nous croisons un renard duquel nous nous méfions.
Nous nous dirigeons ensuite vers une sorte de monticule.
En contrebas de ce monticule, l’océan.
Nous découvrons nos premiers morses et éléphants de mer qui se reposent sur un gros rocher, impossible à rejoindre tant la mer est déchaînée.
Le pont qui permet de grimper sur le monticule est détruit.
L’image du tout renforce ce côté du bout du monde.
Une photo s’impose.
Nous restons sur le sol afin d’admirer encore ces animaux rares.
L’océan est déchaîné.
Afin d’avoir une meilleure vue, nous grimpons sur le promontoire en escaladant les rochers.
La vue sur les éléphants de mer est bien meilleure.
Ainsi que celle sur le petit pont de bois, qui n’a rien à voir avec la chanson d’Yves Duteil.
Nous nous enivrons de l’air marin.
Et nous ne perdons pas une miette de ce spectacle.
Les embruns provoqués par le fracas de l’eau sur les rochers nous vivifient les visages.
Nous nous sentons à notre aise au milieu de ces éléments.
Une détente s’impose.
Nous revenons sur nos pas.
Nous reprenons la route en direction de la ville de Lüderitz.
Route vers Kolmanskop
Puis, nous prenons la route en direction de Kolmanskop, la ville fantôme.
La ville s’appelle également Kolmanskop. Elle se situe à dix kilomètres de Lüderitz. Elle se visite le matin de 8 h 00 à 13 h 00.
Kolmanskop
Un panneau nous indique de tourner à droite.
Nous payons l’entrée au tarif de six euros par personne.
Nous garons notre véhicule sur le parking et parcourons la ville à pied.
Pas un bruit ne se fait entendre.
De loin, les bâtiments sont mystérieux, ternes.
De prés, ils sont franchement lugubres.
Seul le panneau de la ville se trouve dans un bon état. Aux côtés de la ville, l’ancienne mine de diamant.
Elle est interdite d’entrée sous peine de poursuites.
Nous pénétrons dans une des maisons.
La vue y est incroyable.
Les murs se plient sous la force du vent.
Certaines parois ont été arrachées par les rafales.
Nous nous enfonçons dans la ville.
Et dire qu’en même pas quarante ans, elle soit passé de statut de ville bourgeoise à celui de ville fantôme.
Cette paupérisation rapide montre que les constructions de l’homme sont éphémères.
Il faut dire que la ville était riche, jusqu’à ce que dans les années 1970, la mine ferme ses portes.
Petit à petit, elle s’est ainsi vidée de ses habitants.
L’intérieur des maisons peut être dangereux.
Il convient de faire attention là où nous mettons les pieds.
Mais, la visite est incontournable.
Nous pénétrons dans une des pièces de cette grande demeure.
Les murs se fissurent.
De la fenêtre, la vue est encore plus anxiogène.
Pourtant, certaines fenêtres tiennent encore debout.
Mais cette apparente stabilité n’est qu’illusoire.
Le non entretien des habitations es tune gangrène qui les ronge de l’intérieur.
Un jour ou l’autre, plus une de ces maisons ne tiendra debout.
Les toilettes ont été conservées en l’état.
Nous rejoignons la grande rue.
Nous entrons dans une maison encore plus délabrée que les autres.
Nous traversons la ville. A certains moments, les visiteurs peuvent croiser des manchots gambader dans les rues.
Nous revenons sur nos pas.
Un bâtiment attire notre attention.
Devant nous, un lièvre sauvage s’enfuit, nous provoquant une belle frousse au passage.
Il s’agit d’une école.
Nous contournons le bâtiment.
Nous y pénétrons par l’arrière.
Les poutres n’inspirent guère confiance.
Nous revenons à notre point de départ.
Nous pénétrons ensuite dans le mémorial de la ville.
Une sorte de gymnase dans lequel, les guides se relaient gratuitement pour faire l’explication de la désertification de la ville.
Sur les murs, des photos de la vie d’antan.
Nous imaginons à peine que des gens aient pu vivre dans cet endroit, tant il est chaotique aujourd’hui.
Nous sommes impressionnés par cette découverte.
Nous quittons la ville, en nous disant que peut-être bientôt, si elle continue de se désagréger, elle n’existera plus.
Nous jetons un dernier regard derrière nous.
Nous n’avons pas bravé l’interdiction de pénétrer dans l’ancienne mine.
Route vers le canyon de la fish river
Nous quittons le site.
Et rejoignons la route nationale en direction du canyon de la fish river.
Nous connaissons déjà le paysage pour l’avoir croisé avant de nous rendre à Lüderitz.
Nous prenons la direction de Keetmanshoop.
La route est directe.
Une route qui vient d’être terminée ; la couleur propre du bitume le prouvant.
Nous conduisons depuis trois heures. Le paysage devient montagneux. Nous pouvons apercevoir au loin, des monts qui se redressent. Nous prenons la direction de Seeheim. Nous quittons la route principale.
Nous empruntons à présent une nouvelle piste.
Les soubresauts recommencent.
Et avec eux, la peur de crever une roue. Après une cinquantaine de kilomètres, nous apercevons une station service perdue au milieu de nulle part.
Nous en profitons pour faire le plein.
La station service est typique.
Nous mangeons également un morceau.
Ce moment agréable nous fait du bien pour la suite de notre voyage.
Canyon de la fish river
Après ce repos bien mérité, nous repartons. Il ne faut jamais oublier de faire régulièrement le plein. Une panne sèche serait synonyme d’arrêt du voyage et avec lui, les tracas qui vont avec. Nous arrivons au parc du canyon de la Fish river.
Nous payons en monnaie namibienne, l’équivalent de huit euros par personne, plus un euro pour le véhicule.
Nous continuons tout droit. Jusqu’à apercevoir une sorte de bâtiment. En réalité, il s’agit d’un promontoire duquel voir le canyon en toute sécurité.
Nous sommes tétanisés par tant de beauté.
Nous sommes abasourdis par le paysage.
Une véritable gifle.
Bien à l’ombre, nous ne nous lassons pas du spectacle.
Le site est désert.
La vue est à couper le souffle.
Rarement, nous n’avion été aussi surpris.
De tous les côtés, le spectacle est ébouriffant.
Le canyon peut se voir à différents endroits, mais c’est sur ce promontoire que la vue y est la plus belle.
Nous faisons en sorte de ne pas départir notre regard.
Il est vrai que la terre fabrique des merveilles incommensurables.
Nous réussissons à enjamber la barrière pour nous rapprocher du canyon.
Je fais attention de ne pas trop m’approcher du rebord.
La photographie d’une vie.
Nous ne voulons pas bouger de cet endroit, tant il est fantastique.
A contre cœur, nous le quittons.
En contrebas du promontoire, des panneaux explicatifs. Ces derniers nous renseignent sur la genèse du canyon.
Nous décidons de continuer notre route en contournant le canyon.
Avec notre véhicule, nous longeons le canyon. Nous nous arrêtons non loin, pour le voir sous un jour nouveau.
Il est un peu moins impressionnant.
Mais, cette vue permet d’avoir une meilleure visibilité sur la rivière fish.
La température extérieure est de 50 degrés.
Il fait excessivement chaud et sans abri pour nous en protéger, la chaleur devient vite insupportable.
Nous luttons pour ne rien lâcher.
Encore et encore, la vue nous enivre.
Nous apprenons que des circuits permettent de descendre en son cœur.
Route vers la frontière avec l’Afrique du Sud
Mais, la vue ne sera jamais aussi belle que celle que nous avons eue. Nous faisons demi-tour. Nous repassons par le poste de garde.
De l’extérieur, l’endroit est également impressionnant.
Nous prenons la direction de la frontière avec l’Afrique du Sud.
Les kilomètres défilent à nouveau. Nous longeons un paysage abrupt.
Il y a très peu de verdure. Nous commençons après deux heures de route, à en voir le bout. La route nous épuise tout de même.
La route semble meilleure.
Le gravier est toujours présent, mais de meilleure qualité, ce qui n’empêche pas le véhicule de chasser dangereusement. La fin de la piste se laisse apercevoir.
Atour de nous, le silence.
Le soleil commence à se coucher. La visibilité est réduite ; nous ralentissons.
Après une trentaine de kilomètres, nous parvenons jusqu’à la frontière. Avec un grand sourire, l’officier de police nous signe notre passeport. Nous quittons la Namibie, un pays formidable aux mille trésors.