Nous franchissons dans un bus en provenance de Jordanie, le pont Hussein Bridge, qui devient dés son passage le pont Allenby.

Le bus est arrêté et un militaire israélien contrôle nos passeports ; il s’arrête quelques instants sur le passeport de notre ami d’origine maghrébine ; nous lui confirmons qu’il voyage avec nous ; il autorise l’ensemble des voyageurs à continuer.

Arrivés à la frontière, nous avançons tout d’abord à un guichet, afin d’y déposer nos valises ; étant donné que nous portons des bagages à main, nous évitons cette étape et nous dirigeons vers un autre officiel, qui nous interroge rapidement. Nous le déstabilisons en lui parlant de son pays et il nous remet des étiquettes qu’il colle sur nos passeports.

Le numéro 1 correspond aux citoyens israéliens, le numéro 2 aux juifs ; le numéro 3 aux individus amis d’Israël, le numéro 4 aux individus qui n’ont rien à se reprocher et les numéros 5 et 6, aux individus qu’il convient de surveiller et de fouiller. Nous avons tous le numéro 4.

Nos sacs sont ensuite passés sous scanner. Nous passons cette épreuve sans accroche, sauf notre ami d’origine maghrébine, qui est mis de côté par l’officier israélien. Il nous conseille de l’attendre dehors.

Nous avons cette fois-ci affaire avec l’officier de l’immigration qui délivre les visas qui ressemblent à des petites cartes à glisser dans le passeport, étant donné qu’un tampon du pays dans le passeport signifie être refusé d’accès dans de nombreux pays arabes avec qui Israël est en conflit.

Il nous questionne rapidement : Parlez-vous hébreu ? Pourquoi êtes-vous venus ici ? Je lui réponds en Anglais, que la France et Israël sont des pays amis et qu’il est normal de visiter ses amis ; il me sourit et nous remets nos visas.

Nous les présentons à un autre officier et franchissons les douanes, sans être fouillés par les douaniers, attelés à analyser scrupuleusement les valises des palestiniens qui retournent dans leur pays.

Il faut dire que cette situation est particulière, étant donné que la Palestine est un pays, qui voit ses frontières contrôlées par les fonctionnaires et militaires d’un autre pays, et ce sous couvert des pays voisins telle la Jordanie, qui préfèrent que les frontières soient ainsi surveillées.

Nous sortons à l’extérieur et notre ami qui est toujours en attente dans une salle nous demande d’aller à Jérusalem, afin de chercher un hôtel. Nous prenons un chauffeur de taxi que nous payons 80 euros à 5 et il nous conduit en même pas une heure dans Jérusalem une ville pour moitié palestinienne sous tutelle d’un autre pays : Israël.

Après avoir traversé la Palestine, nous arrivons à Jérusalem, à une heure tardive. Une seule frontière contrôlée par un militaire est traversée, mais étant donné que nous nous trouvons dans un taxi israélien, aucun temps d’attente, ni de contrôle de papiers ne nous est imposé. Nous rejoignons notre hôtel.

Palestine 1

Arrivés à l’hôtel, nous appelons notre ami d’origine maghrébine à qui les fonctionnaires israéliens ont laissé le téléphone ; après trois heures, il n’a toujours pas été autorisé à quitter le poste frontière.

Nous nous inquiétons, car pour nous être enquis en France, nous savons qu’après trois heures d’interrogatoire, généralement, les individus sont refoulés du pays et renvoyés dans le précédent pays d’accueil, après avoir été retenus pour une durée pouvant aller jusqu’à 24 heures dans un centre de rétention.

Les heures défilent ; notre ami nous appelle et nous mentionne son interrogatoire par les services du Mossad ou du moins par une femme travaillant pour eux et ayant dépêché sur place un traducteur arabe, étant donné qu’il ne parle ni Hébreu, ni Anglais.

Où êtes-vous né ?
Comment s’appellent vos parents ?
Depuis combien de temps vivez vous en France ?
Où travaillez-vous ?
Pourquoi êtes-vous venu en Israël ?
Combien avez-vous d’argent sur vos comptes bancaires ?
Parlez-vous Hébreu ?
Pourquoi avoir été en Egypte et en Jordanie ?
Vous mentez ! Vous ne voyagez pas avec vos amis, des blancs. Donnez-moi leur numéro !

Une fois que les recherches de base ont été effectuées, l’agent vérifie son téléphone portable en appelant au hasard quelques numéros et après avoir vérifié que notre ami n’était pas un activiste palestinien, qu’il ne possédait pas dans ses affaires de livres mentionnant la Palestine, l’agent appelle notre hôtel ; patientant dans le hall d’accueil, je me saisis du combiné.

L’agent me questionne sur la connaissance que je peux avoir de la vie de mon ami. Durant une demi-heure, je réponds à ses questions en mentionnant le but de mon voyage et en me portant garant de son comportement. Elle me demande ma date de naissance et l’intitulé de ma fonction. Je la déstabilise, en précédant ses interrogations et en ayant l’air détaché. Elle me remercie et raccroche.

Je reçois un appel de mon ami, deux heures plus tard, me confirmant la suite de la procédure, après ma conversation téléphonique et les réponses apportées.

Les agents du Mossad l’ont laissé patienté, et après s’être renseignés sur moi, ils ont consulté sa boite mail et lui ont remis deux heure plus tard, soit sept heures après son entrée dans le pays, son visa. Ils lui ont demandé de quitter la zone frontière, sans lui faire passer les contrôles douaniers. Il nous rejoint à Jérusalem ; les retrouvailles sont chaleureuses. Après quelques heures de sommeil, nous nous levons.

Après quelques heures de sommeil, nous regagnons à pied la vieille ville.

Jérusalem est une ville particulière ; capitale de l’état israélien, elle appartient pour moitié à l’état palestinien. De ce fait, elle est la seule ville au monde à être partagée sans réelle frontière tracée entre deux pays qui la revendiquent.

Nous longeons la route qui nous mène vers la vieille ville.

Nous découvrons plusieurs églises.

Et continuons notre chemin, en passant devant la tombe du jardin, l’endroit selon certains où Jésus Christ aurait été crucifié. Mais cette théorie est décriée par les catholiques. Quoi qu’il en soit, un visage est formé dans la roche et préservé de toute intrusion humaine depuis des décennies.

Le vieux Jérusalem se rapproche.

Nous y pénétrons à l’intérieur.

Nous y empruntons de petites ruelles.

Le quartier est populaire.

Nous arpentons les rues d’un souk.

Nous arrivons au mur des lamentations.

Nous sommes autorisés à visiter une sorte de synagogue qui se trouve à côté.

Une ferveur intense se dégage de la place.

C’est alors que nous empruntons un chemin qui nous permet d’entrer dans l’esplanade des mosquées, un lieu saint pour les musulmans qui contient deux mosquées : le dôme du rocher, comprenant le rocher, d’où Mahomet serait revenu de la Mecque et d’où il serait monté au paradis, ainsi que la mosquée sacrée d’Al-Aqsa, le troisième lieu saint de l’Islam.
Jusqu’en 1998, l’accès aux mosquées était autorisé aux non-musulmans, mais depuis cette date, plusieurs changements intervinrent. En 2014, l’accès à l’esplanade est autorisé aux non-musulmans, mis à part le vendredi et les heures de prières. L’accès aux mosquées est par contre toujours interdit aux non-musulmans. Pour passer du côté musulman, il faut réciter dans sa langue maternelle une sourate du Coran ; chaque visiteur qui ne présente par les caractéristiques sémites est interrogé par un soldat qui en contrôle l’accès. Je me dirige vers l’accès de l’esplanade réservé aux musulmans et ne parvient pas avec mes explications à en obtenir l’accès, étant donné que la religion musulmane n’est pas ma religion ; le garde me demande de faire le tour et d’accéder à l’entrée réservée aux non-musulmans ; je m’exécute non sans avoir pris le temps d’admirer le dôme.

Nous empruntons un pont en bois.

Nous arrivons sur ce lieu saint de l’islam.

Les musulmans nous accueillent avec le sourire.

De l’esplanade et les tourelles de ses fortifications, nous pouvons apercevoir un panorama étendu du mont des oliviers.

Nous voyons jusqu’à l’horizon.

Nous retournons sur l’esplanade.

Nous retournons dans les vieilles rues de Jérusalem.

Le souk propose de nombreux produits.

De nombreux bâtiments historiques parsèment notre route.

Nous entrons sur le site de l’église du Saint Sépulcre.

Nous pénétrons à l’intérieur comme si nous venions de découvrir l’entrée d’un Temple secret.

L’église qui contient le tombeau du Christ se dresse devant nous.

Nous entrons à l’intérieur.

Je ressens un sentiment de bien-être incommensurable, un sentiment fort de ferveur. J’effectue une prière en direction du Golgotha, endroit de crucifixion du christ.

Nous entrons dans le tombeau.

Nous prenons discrètement quelques photos.

Nous continuons la découverte de l’église.

Nous rejoignons le vieux Jérusalem.

Le mont des Oliviers se dresse devant nous.

Nous entrons dans la partie moderne de Jérusalem.

Nous quittons la ville.

Nous nous rendons à la ville de Bethléem.

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Nous traversons la campagne palestinienne.

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Le décor est vallonné.

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Et d’une verdure sans pareil.

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Les petits villages de campagne sont noyés au sein d’une nature encore préservée.

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Nous nous arrêtons afin de faire une petite halte.

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Et au détour d’un chemin, nous tombons nez à nez sur les premières colonies israéliennes.

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Reconnaissables entre mille.

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Les immeubles israéliens sont neufs et bien entretenus.

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Et circonscrits par des barbelés et une surveillance quotidienne.

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Nous traversons des petites villes.

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Qui ne semblent pas ressentir les affres du conflit opposant la Palestine à Israël.

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Mais nous pouvons ressentir un manque de moyen d’un pays face à son voisin.

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Ce qui ne semble pas en déranger les habitants.

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Les routes sont agréables.

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Pas un policier ne se laisse apercevoir.

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Nous dépassons un stade de foot.

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Et gagnons la campagne profonde.

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La route devient plus difficilement praticable.

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Nous arrivons à Bethléem.

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Nous nous engouffrons dans la ville.

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Les rues sont étroites.

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Nous nous trompons à plusieurs reprises.

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Mais nous parvenons à retrouver notre chemin.

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Et à retourner au centre ville.

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Une dernière petite rue.

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La ville se dévoile de haut.

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Nous dépassons une mosquée.

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Puis, nous nous garons en face de l’église de l’annonciation, l’église où est né Jésus-Christ.

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L’église est modeste. Pourtant, elle représente un lieu saint du christianisme.

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Nous nous faisons photographier devant l’église.

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Puis, nous pénétrons à l’intérieur d’une petite porte.

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Puis, par une autre ouverture.

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Avant de découvrir l’église.

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Un guide nous propose pour une dizaine d’euros de passer par la sortie et d’éviter ainsi plus de deux heures d’attente ; nous acceptons.

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Nous arrivons dans une petite pièce bondée de monde.

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Nous avançons au milieu de la foule.

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Et en-dessous d’une sorte de crypte.

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Nous découvrons des ornements.

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Puis en-dessous de ces ornements, le lieu de naissance de Jésus-Christ.

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Juste à l’embranchement des 14 branches de l’étoile.

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Nous rejoignons l’extérieur de l’église.

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Et nous nous promenons dans un des petits jardins attenants.

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Avant de saisir un instant magique.

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Et de découvrir une autre section de l’église.

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Nous nous dirigeons ensuite à moins d’une heure de route, vers la ville de Hébron.

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En nous enfonçant dans la campagne palestinienne, les barbelés semblent plus présents.

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Ainsi que le mur de séparation qui se dévoile par intermittence.

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La circulation y est tendue par moment.

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Nous retrouvons le mur de séparation posé par les autorités israéliennes.

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Qui diffère selon les endroits.

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Le longer procure une sensation étrange.

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C’est alors que nous quittons la route.

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Pour tenter de pénétrer dans la ville de Hébron, une ville sensible, puisque fermée et contrôlée par les militaires israéliens.

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Nous entrons dans la ville par une entrée dérobée non surveillée.

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Nous découvrons une ville en souffrance et des habitants avec de la haine dans les yeux, ne supportant plus leur sort. Les plus jeunes nous regardent passer dans notre voiture de location israélienne et sans nous connaître, nous méprise. Je ne peux leur en vouloir, tant ils vivent dans une grande précarité.

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Nous dépassons une mosquée.

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Et nous nous dirigeons vers le tombeau des patriarches, un haut lieu saint dans la religion juive et musulmane, puisqu’il contient les tombes d’Adam et Eve, d’Isaac, d’Abraham et de Jacob.

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Des militaires nous empêchent de passer en voiture, mais devant le danger que nous pouvons risquer en patientant sur place, ils nous autorisent à entrer, en nous conseillant bien de ne pas reprendre la route que nous venons d’emprunter. Le tombeau des patriarches se dresse devant nous.

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Le tombeau est magnifique.

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Nous l’admirons sous tous les angles.

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Nous pénétrons à l’intérieur par le côté juif.

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Nous découvrons les tombes, ou du moins les cénotaphes qui recouvrent les entrées des grottes dans lesquelles, elles se trouvent. Une légende raconte que quiconque oserait s’y aventurer serait maudit pour l’éternité.

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Certaines tombes sont particulièrement bien gardées.

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Les pièces sont bien espacées.

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Le lieu est le deuxième lieu saint de la religion juive.

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Nous quittons ensuite le tombeau.

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Nous nous égarons dans le centre ville de Hébron et mettons plus d’une heure à retrouver notre chemin. Nous parvenons à regagner la route et après deux heures de conduite, nous retournons en Israël. Ce n’est que le lendemain que nous entrons à nouveau en Palestine en longeant la mer morte.

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Le paysage est exquis.

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Le taux de salinité extrême de la mer lui donne par endroit des tons éclaircis.

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Au milieu d’un paysage rocheux.

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Le panorama est époustouflant.

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Nous nous en délectons.

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Et après deux heures de route.

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Nous quittons la mer morte.

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Nous longeons la frontière jordanienne.

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Et nous nous rapprochons de la ville de Jéricho.

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Un panneau de danger de mort nous interpelle.

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Nous continuons malgré tout notre chemin.

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La ville de Jéricho apparaît.

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Nous visitons en premier lieu une mosquée.

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Puis les bâtiments se succèdent.

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Nous nous dirigeons vers le centre ville.

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Avant de rejoindre le vieux Jéricho.

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Dans lequel, un centre commercial réservé aux touristes a vu récemment le jour.

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Nous découvrons alors que la ville de Jéricho est la plus vieille ville du monde ; elle date de – 9000 années avant Jésus-Christ.

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Nous repoussons gentiment un guide qui se propose de nous emmener au restaurant du site et préférons découvrir le nouveau Jéricho.

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Le nouveau Jéricho, qui entoure le vieux Jéricho.

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Les Palestiniens sont assez fiers de leur ville de 27000 habitants.

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Ainsi que de ses vestiges à ciel ouvert.

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Certains ayant été remplacés.

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Nous pénétrons sur le site du vieux Jéricho.

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Situé en face du mont des tentations.

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Nous continuons d’avancer au sein de l’antique ville de Jéricho.

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Des fortifications sont régulièrement mises à jour.

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Nous avons des palmiers en arrière plan.

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Et toujours cette vue sur les montagnes environnantes.

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C’est alors que nous découvrons la tour de Jéricho, les restes de la plus ancienne construction humaine publique, en – 8300 avant Jésus-Christ.

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Le site de Jéricho recèle de véritables trésors.

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Laissés à la libre découverte des visiteurs.

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Plus nous nous enfonçons, plus le site est majestueux.

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Les bâtiments sont préservés et cette préservation est rendue possible par le temps sec qui règne en maître.

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Nous quittons le site de Jéricho, satisfaits de notre balade en plein soleil.

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En sortant du site, nous apercevons une bananeraie sur le bord de la route.

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Nous en cueillons quelques unes.

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Nous parcourons ce dédales de senteurs.

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En quittant la ville, nous apercevons un panneau indiquant le palais Hisham, un site archéologique intéressant.

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Nous dévions de notre route.

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Le site se trouve à la fin d’une longue route secondaire refaite à neuf.

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Sur le bord de la route, un troupeau de chèvres.

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Après une rapide balade.

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Nous jetons un dernier regard sur le site.

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Et nous reprenons la route qui nous emmène loin de la ville de Jéricho.

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Nous nous arrêtons dans une petite ville frontalière avec Israël voisin et nous nous dirigeons dans un restaurant afin de nous ravitailler.

Nous nous essayons à la langue officielle : l’Arabe.

Bonjour /marħaban
Salut ! Que la paix soit avec vous/ as salam ʕlɛikum
Comment allez-vous ?/ kɛjf ɛlhal
Très bien /bixɛjr
Quel est votre nom ? /ma ‘smuka
Mon nom est Ludovic/ismi Ludovic
Heureux de vous rencontrer/ sourirtou bi likaika
Merci /ʃukran
Il n’y a pas de quoi /ʕfwan/
Je ne comprends pas/ la afhamou
Parlez-vous français ? / Halta ta kil l’ami l’ouradir francia??
Non / kalla
Je ne parle pas le Français/la atakallamou francia
Y a il quelqu’un qui parle français ici ? / hal min ahad yatakallamou al firancia ?
Excusez-moi / ʕðran
Au revoir / maa ‘salama

Nous en profitons également pour continuer de découvrir les spécialités culinaires palestiniennes, cuisine essentiellement d’inspiration méditerranéenne.

Nous avons le choix entre :

– Khobz : petite galette de pain, très plate et ronde.
– Hommos : pâte de pois chiches mélangée à de la tahineh et à des herbes, et arrosée d’huile d’olive.
– Falafels : petites boulettes de farine de pois chiches, aillées et persillées, frites à l’huile, enveloppées dans une pita.
– Mezze : entrées froides ou chaudes, d’origine libanaise, présentées dans différentes coupelles.
– Chawarma : pain fourré au mouton (cuit à la broche) ou au poulet grillé, additionné d’oignons et de tomates, et nappé d’une sauce blanche.
-Viandes grillées : mouton ou agneau ou poulet.
– Maklouba : poulet cuit dans une marmite, avec des légumes (souvent des aubergines et choux-fleurs, parfois à part) et du riz.
– Mensaf : plat de fête jordanien, hérité des Bédouins et adopté par les Palestiniens. Le Mensaf se présente sous forme d’une grosse platée de riz couverte de pignons de pin, auquel on ajoute des morceaux d’agneau (ou de poulet) mijotés en ragoût, le tout arrosé d’une étonnante sauce blanchâtre à base de caillé de chèvre et de graisse.
– Musakhan : galette de pain recouverte de poulet et d’oignons cuits à l’huile d’olive, saupoudrée d’épices.
– Warak dawali (ou mahshi wara) : feuilles de vigne enveloppant riz, viande hachée (mais pas toujours) et épices.

Après ce copieux repas, nous choisissons une pâtisserie : des baklavas et des knafeh, cheveux d’ange d’un orange vif, fourrés au fromage de chèvre doux et fondu.

Nous en avons pour quelques euros par personne ; nous payons et reprenons la route. Après quelques minutes de route, nous quittons définitivement la Palestine, un pays fort intéressant qui mérite de connaître un développement touristique nécessaire, tant ses merveilles sont nombreuses.