Attention, ce récit de voyage est une photothèque chronologique qui sous près de 300 photos montre intégralement notre découverte de la Palestine afin que vous puissiez voir le vrai visage de ce territoire magnifique.
Nous avons ainsi découvert le pays et nous vous en présentons ses trésors touristiques.
Pour les lecteurs intéressés, découvrez la première partie de notre voyage avec notre récit sur Israël.
Le franchissement de la frontière avec la Jordanie
Nous franchissons dans un bus en provenance de Jordanie, le pont Hussein Bridge, qui devient dés son passage le pont Allenby.
Le bus est arrêté et un militaire israélien contrôle nos passeports ; il s’arrête quelques instants sur le passeport de notre ami d’origine maghrébine ; nous lui confirmons qu’il voyage avec nous ; il autorise l’ensemble des voyageurs à continuer.
Arrivés à la frontière, nous avançons tout d’abord à un guichet, afin d’y déposer nos valises ; étant donné que nous portons des bagages à main, nous évitons cette étape et nous dirigeons vers un autre officiel, qui nous interroge rapidement. Nous le déstabilisons en lui parlant de son pays et il nous remet des étiquettes qu’il colle sur nos passeports.
Le numéro 1 correspond aux citoyens israéliens, le numéro 2 aux juifs ; le numéro 3 aux individus amis d’Israël, le numéro 4 aux individus qui n’ont rien à se reprocher et les numéros 5 et 6, aux individus qu’il convient de surveiller et de fouiller. Nous avons tous le numéro 4.
Nos sacs sont ensuite passés sous scanner. Nous passons cette épreuve sans accroche, sauf notre ami d’origine maghrébine, qui est mis de côté par l’officier israélien. Il nous conseille de l’attendre dehors.
Nous avons cette fois-ci affaire avec l’officier de l’immigration qui délivre les visas qui ressemblent à des petites cartes à glisser dans le passeport, étant donné qu’un tampon du pays dans le passeport signifie être refusé d’accès dans de nombreux pays arabes avec qui Israël est en conflit.
Il nous questionne rapidement : Parlez-vous hébreu ? Pourquoi êtes-vous venus ici ? Je lui réponds en Anglais, que la France et Israël sont des pays amis et qu’il est normal de visiter ses amis ; il me sourit et nous remets nos visas.
Nous les présentons à un autre officier et franchissons les douanes, sans être fouillés par les douaniers, attelés à analyser scrupuleusement les valises des palestiniens qui retournent dans leur pays.
Il faut dire que cette situation est particulière, étant donné que la Palestine est un pays, qui voit ses frontières contrôlées par les fonctionnaires et militaires d’un autre pays, et ce sous couvert des pays voisins telle la Jordanie, qui préfèrent que les frontières soient ainsi surveillées.
Nous sortons à l’extérieur et notre ami qui est toujours en attente dans une salle nous demande d’aller à Jérusalem, afin de chercher un hôtel. Nous prenons un chauffeur de taxi que nous payons 80 euros à 5 et il nous conduit en même pas une heure dans Jérusalem une ville pour moitié palestinienne sous tutelle d’un autre pays : Israël.
Après avoir traversé la Palestine, nous arrivons à Jérusalem, à une heure tardive. Une seule frontière contrôlée par un militaire est traversée, mais étant donné que nous nous trouvons dans un taxi israélien, aucun temps d’attente, ni de contrôle de papiers ne nous est imposé. Nous rejoignons notre hôtel.
Arrivés à l’hôtel, nous appelons notre ami d’origine maghrébine à qui les fonctionnaires israéliens ont laissé le téléphone ; après trois heures, il n’a toujours pas été autorisé à quitter le poste frontière.
Nous nous inquiétons, car pour nous être enquis en France, nous savons qu’après trois heures d’interrogatoire, généralement, les individus sont refoulés du pays et renvoyés dans le précédent pays d’accueil, après avoir été retenus pour une durée pouvant aller jusqu’à 24 heures dans un centre de rétention.
Les heures défilent ; notre ami nous appelle et nous mentionne son interrogatoire par les services du Mossad ou du moins par une femme travaillant pour eux et ayant dépêché sur place un traducteur arabe, étant donné qu’il ne parle ni Hébreu, ni Anglais.
Où êtes-vous né ?
Comment s’appellent vos parents ?
Depuis combien de temps vivez vous en France ?
Où travaillez-vous ?
Pourquoi êtes-vous venu en Israël ?
Combien avez-vous d’argent sur vos comptes bancaires ?
Parlez-vous Hébreu ?
Pourquoi avoir été en Egypte et en Jordanie ?
Vous mentez ! Vous ne voyagez pas avec vos amis, des blancs. Donnez-moi leur numéro !
Une fois que les recherches de base ont été effectuées, l’agent vérifie son téléphone portable en appelant au hasard quelques numéros et après avoir vérifié que notre ami n’était pas un activiste palestinien, qu’il ne possédait pas dans ses affaires de livres mentionnant la Palestine, l’agent appelle notre hôtel ; patientant dans le hall d’accueil, je me saisis du combiné.
L’agent me questionne sur la connaissance que je peux avoir de la vie de mon ami. Durant une demi-heure, je réponds à ses questions en mentionnant le but de mon voyage et en me portant garant de son comportement. Elle me demande ma date de naissance et l’intitulé de ma fonction. Je la déstabilise, en précédant ses interrogations et en ayant l’air détaché. Elle me remercie et raccroche.
Je reçois un appel de mon ami, deux heures plus tard, me confirmant la suite de la procédure, après ma conversation téléphonique et les réponses apportées.
Les agents du Mossad l’ont laissé patienté, et après s’être renseignés sur moi, ils ont consulté sa boite mail et lui ont remis deux heure plus tard, soit sept heures après son entrée dans le pays, son visa. Ils lui ont demandé de quitter la zone frontière, sans lui faire passer les contrôles douaniers. Il nous rejoint à Jérusalem ; les retrouvailles sont chaleureuses. Après quelques heures de sommeil, nous nous levons.
Après avoir visité le mur des lamentations côté israélien, nous entrons sur l’esplanade des mosquées.
L’arrivée à l’esplanade des mosquées de Jerusalem
Nous arrivons sur ce lieu saint de l’islam.
Les musulmans nous accueillent avec le sourire.
De l’esplanade et les tourelles de ses fortifications, nous pouvons apercevoir un panorama étendu du mont des oliviers.
Nous voyons jusqu’à l’horizon. Nous retournons sur l’esplanade.
Route vers Bethléem
Nous quittons la ville.
Nous nous rendons à la ville de Bethléem. Nous traversons la campagne palestinienne.
Le décor est vallonné.
Et d’une verdure sans pareil.
Les petits villages de campagne sont noyés au sein d’une nature encore préservée.
Nous nous arrêtons afin de faire une petite halte. Et au détour d’un chemin, nous tombons nez à nez sur les premières colonies israéliennes.
Reconnaissables entre mille.
Les immeubles israéliens sont neufs et bien entretenus.
Et circonscrits par des barbelés et une surveillance quotidienne.
Nous traversons des petites villes.
Qui ne semblent pas ressentir les affres du conflit opposant la Palestine à Israël.
Bethléem
Le centre-ville
Nous entrons dans la ville.
L’église de naissance de Jésus-Christ
Nous nous rendons dans l’église de naissance de Jésus-Christ.
Hébron
Nous nous dirigeons ensuite à moins d’une heure de route, vers la ville de Hébron. Pour tenter de pénétrer dans la ville de Hébron, une ville sensible, puisque fermée et contrôlée par les militaires israéliens.
Nous entrons dans la ville par une entrée dérobée non surveillée.
Nous découvrons une ville en souffrance et des habitants avec de la haine dans les yeux, ne supportant plus leur sort. Les plus jeunes nous regardent passer dans notre voiture de location israélienne et sans nous connaître, nous méprise. Je ne peux leur en vouloir, tant ils vivent dans une grande précarité.
Et nous nous dirigeons vers le tombeau des patriarches, un haut lieu saint dans la religion juive et musulmane, puisqu’il contient les tombes d’Adam et Eve, d’Isaac, d’Abraham et de Jacob.
Le tombeau est magnifique.
Des paysages magnifiques
Nous nous égarons dans le centre ville de Hébron et mettons plus d’une heure à retrouver notre chemin. Nous retournons du côté israélien et le lendemain, nous longeons la mer Morte.
Jéricho
Le centre-ville
Nous entrons dans la ville de Jéricho.
Nous nous rendons vers le site archéologique de la ville.
Le site archéologique
Nous entrons sur le site archéologique.
Nous découvrons la construction humaine la plus ancienne du monde.
Il est temps pour nous de repartir.