Attention, cet article est une photothèque qui reprend en intégralité notre voyage au Togo, dans lequel nous avons passé plusieurs jours. Nous vous présentons ainsi le vrai visage du pays.
En provenance du Burkina Fasso, nous entrons au Togo.
Nous franchissons un pont. Le pont permet de relier les deux pays.
Nous arrivons au poste frontière de Cinkasse. Nous faisons effectuer notre visa de sept jours qui nous es tdélivré immédiatement à la frontière, sous le paiement d’une somme de 15 euros. Les officiers de l’immigration, très gentils nous gratifient d’une salutation cordiale.
Nous retrouvons notre chauffeur qui a été appelé par les services de l’immigration du Burkina Fasso.Le chauffeur aux prix très attractifs s’appelle Mohamed Aboubakari et peut se joindre au 0022890265741. Il se déplace dans tout le pays.
Nous continuons notre route en direction de la ville de Kara. La température extérieure est de 48 degrés.
Nous quittons la ville de Cinkasse. Il n’y a pas de contrôle sur les routes.
Nous faisons connaissance avec le paysage togolais. Sur le bas côté, des petits villages. Le pays a l’air d’être assez plat. De nombreuses terres sont en friche. La route est de bonne facture.
Nous croisons des animaux domestiques. Nous admirons le paysage qui défile. La circulation est fluide. Nous arrivons dans la ville de Dapaong. La voiture fournie par le chauffeur n’a malheureusement pas la climatisation ; les températures extérieures sont trop lourdes à supporter.
Ses autres véhicules étant en réparation, il nous faut trouver un autre véhicule, si possible avec le même chauffeur qui connaît le pays comme sa poche. Nous en profitons pour visiter la ville.
Nous dépassons des magasins et des bars.
Dapaong est une petite ville du Nord du pays. Les véhicules que nous croisons sont anciens.
Nous arrivons sur une place où quelques hommes jouent aux cartes.
Une sorte de variante de la bataille.
Les rues de la ville sont pauvres.
Il n’y a pas de goudron à l’intérieur des terres.
Nous découvrons un édifice religieux. Il s’agit d’une mosquée. Nous faisons la connaissance avec un fabriquant de sauce tomate.
Des détritus jonchent le sol.
Le chauffeur se démène pour trouver un véhicule de remplacement.
Il est très serviable.
Pendant ce temps, le fabriquant de sauce tomate a changé de fonction ; il est à présent couturier.
Nous continuons la visite de la ville.
Le chauffeur a rendez-vous avec un homme qui possède une voiture climatisée.
Nous le rencontrons dans un bar.
Le patron nous conduit jusqu’à son chauffeur. Le patron possède de nombreux véhicules qu’il loue avec des chauffeurs pour la somme de 45 euros par jour ; le plein reste à la charge des clients. Les kilométrages sont illimités. Il s’appelle Tadjou et peut se joindre au 0022890315601.
Nous faisons le plein du véhicule. Devant nous, un enfant joue avec un cerceau. Une sorte de roue de vélo aménagée.
Nous rejoignons notre chauffeur. Il s’appelle Tampo.
Nous prenons la route en direction de la ville de Kara, à près de 200 kilomètres. La route est faîte en terre battue. Le soleil se couche ; nous en profitons pour acheter de l’eau minérale.
La route devient de plus en plus mauvaise.
Puis, elle devient limite impraticable. Nous retrouvons à proximité de la ville de Kara, une route en meilleur état. Nous louons une chambre d’hôtel. Nous payons 40 euros la nuit.
Le lendemain matin, nous découvrons la ville.
La ville est un carrefour important du pays. Elle possède une cathédrale magnifique.
En nous approchant du bâtiment, nous entendons des chants religieux. Nous décidons d’entrer dans le bâtiment. Nous assistons la célébration d’une messe.
La cathédrale est construite sur un site sur lequel se trouvent de nombreux bâtiments. Nous reprenons notre route. Nous quittons la ville.
Dans les villages alentours, nous découvrons des maisons Koutammakou, des maisons traditionnelles faîtes en terre. Nous rejoignons ensuite la ville de Bafilo.
Bafilo est une petite ville qui se trouve non loin de Kara.
La ville est bien indiquée. La route est directe.
Le paysage commence à changer.
La verdure se fait plus présente.
Nous quittons le climat sec du Nord du pays.
Nous arrivons prés de la ville de Bafilo.
Nous essayons de trouver la cascade Saara. Nous demandons à un homme qui se trouve sur une moto. Il nous explique que la cascade ne peut se visiter sans autorisation.
Cette autorisation doit être demandée au conseil du village. Il décide de nous accompagner voir le chef du village.
Nous traversons la ville.
Nous découvrons un musicien traditionnel.
Nous abandonnons notre véhicule.
Nous suivons notre guide.
Nous arrivons dans une hutte, dans laquelle se trouvent les notables de la ville. Nous rejoignent un homme vêtu d’un habit traditionnel et le grand mufti.
Le chef du village est une sorte de maire.
Ils se concertent.
Pendant ce temps, nous patientons.
Les hommes se lèvent en nous autorisant à visiter la cascade ; ils nous mettent à disposition un guide.
Ils nous autorisent également à effectuer quelques prises de vue du village.
Nous croisons des femmes vêtues de l’habit traditionnel togolais.
Les femmes comme les hommes mâchent une sorte de bâton qui leur donne de l’énergie et leur permet de produire de la salive.
Les enfants arrivent en nombre.
Le grand mufti nous fait visiter son local.
Il s’agit d’un endroit dans lequel les grandes décisions du village sont prises.
Nous suivons notre guide qui nous conduit à la cascade en moto.
Nous nous enfonçons dans la campagne togolaise.
Le paysage est très vert. La route est difficile.
La cascade est peu connue des touristes.
Nous continuons sur ce chemin qui nous semble mener nulle part.
Seuls, nous n’aurions pas pu trouver la cascade. Le paysage est d’une beauté surprenante. Il s’étend à perte de vue. Nous garons notre véhicule.
Nous devons continuer à pied. Ce qui nous donne l’occasion de prendre notre temps. Le guide est accompagné d’un fonctionnaire qui nous ouvrira la porte d’accès à la cascade.
Nous sommes partis pour un trek de deux heures.
Le paysage que nous traversons est sublime.
Les palmiers y côtoient les arbres moins exotiques. Mais ensemble, la végétation forme un tout harmonieux.
Nous avançons dans la campagne.
Nous croisons de grosses termitières.
Dans un champ, un homme arrose ses plantations.
Manuellement, il récupère de l’eau dans un puit grâce à laquelle il remplit ses deux arrosoirs.
Nous apercevons au loin la cascade.
Elle est nichée au coeur d’une petite montagne.
Le bruit de l’eau qui grommelle commence à se faire entendre.
Nous saluons un jardinier.
Nous empruntons un escalier abrupt. Qui donne l’impression de ne jamais se finir. Notre vue est privilégiée.
Le sol s’éloigne.
Nous arrivons au haut de la cascade.
La vue sur la brousse est simplement ébouriffante.
Nous faisons attention de ne pas tomber.
Nous restons figés devant un tel spectacle.
Le Togo dans toute sa splendeur.
A nos pieds, un bassin retient une partie de l’eau qui s’écoule. Il faut dire que la cascade alimente en eau une partie de la région.
L’eau qui ruisselle sur la falaise continue son chemin en contrebas.
Nous immortalisons l’évènement.
Nous redescendons.
Un autre point de vue sur la cascade nous en donne la hauteur.
D’en bas, elle est encore plus majestueuse. Sur la falaise, de nombreuses plantes ont poussé.
Ainsi que quelques arbustes.
Avec cette eau, les conditions de pousse sont optimales.
La cascade est sacrée pour les habitants.
Elle leur apporte ce dont ils ont besoin.
Nous jetons un dernier regard à la cascade.
Nous retournons à la voiture.
Nous reprenons la route en direction de la faille d’Aledjo. Nous prenons un raccourci. Nous traversons un village.
Encore quelques kilomètres. Nous découvrons cette faille visible.
Elle est une des rares failles à émerger aussi fortement du paysage alentour.
Son âge : plusieurs millions d’années.
Nous reprenons la route. Sur le bas côté, des sacs de charbon sont vendus.
Le paysage se fait encore plus verdoyant.
Nous traversons une ville.
A sa périphérie, plusieurs femmes s’attèlent à couper du bois.
Qu’elles découpent en sortes de bâtons identiques.
Ces morceaux seront ensuite lissés et nettoyés. Après une cinquantaine de kilomètres, nous arrivons dans la ville de Sokodé.
Nous nous arrêtons et découvrons la ville.
La ville est peu peuplée.
Nous visitons une mosquée.
Dans la ville, de nombreux deux roues. Les habitants ont l’habitude de se regrouper au cercle d’amitié de la ville.
Le centre ville est emplie de nombreux commerçants ambulants. Nous en profitons pour faire le plein d’essence.
Nous découvrons une autre mosquée. Elle est magnifique.
Les femmes transportent leurs charges sur la tête.
Nous quittons la ville et découvrons la forêt d’Abdoulaye ainsi que la région alentour. La région est traditionnelle.
Elle est très prisée par les touristes.
Nous reprenons la route en direction d’Atakpamé. La circulation est fluide.
Nous dépassons quelques cyclistes. Nous ne perdons pas une miette du spectacle qui nous entoure. Nous découvrons de nombreux villages.
Ainsi que des termitières. Le paysage change à nouveau.
Nous franchissons de vaste forêts. Après une centaine de kilomètres, nous parvenons jusqu’à la banlieue d’Atakpamé.
Nous dépassons la centrale électrique de la ville. Nous franchissons un écrin de verdure. Nous pénétrons dans le centre ville.
Nous logeons dans un hôtel bon marché.
Nous en profitons pour visiter la ville.
Nous terminons par une visite de la cathédrale.
Le lendemain matin, nous quittons la ville en direction de Badou.
Nous quittons la route goudronnée. Nous pénétrons dans la région des hauts plateaux. Nous dépassons une église.
La route est en réparation.
La température extérieure augmente rapidement.
Il fait déjà 40 degrés. Nous grimpons dans les montagnes.
Tous les 10 kilomètres ,nous sommes arrêtés par des ouvriers des travaux publics.
Nous profitons du paysage. Les palmiers semblent toucher le ciel.
La vue est dégagée.
Nous apercevons la savane en contrebas. Sur la route, le gravier nous fait chasser.
La région se mérite.
Il faut dire qu’il s’agit là d’une des plus belles régions du pays.
Une des plus inaccessibles également.
La forêt nous entoure. La région est le poumon vert du Togo. La route reste peu sûre.
Nous traversons un petit village. Nous en profitons pour nous restaurer. Nous retrouvons la campagne. Une campagne verdoyante.
Sur le bas côté, des bananiers.
Une fois la récolte effectuée, les feuilles pourrissent. Le paysage est somptueux.
Des femmes transportent de lourdes charges. Elles effectuent plusieurs dizaines de kilomètres par jour. Sans jamais se plaindre.
Nous ralentissons notre vitesse.
Il ne s’agirait pas de sortir de la route.
Des enfants regardent les rares automobilistes.
Badou est une ville à l’extrême Ouest du pays. Il faut bien 200 kilomètres pour rejoindre la ville.
En alternant la bonne de la mauvaise route.
Nous découvrons nombre de petits villages.
Les maisons semblent plus modernes. Du moins, plus grandes.
Nous retrouvons la forêt.
Le paysage malgré sa ressemblance n’est pas monotone. Nous nous arrêtons fréquemment pour découvrir l’endroit. Les courbures de la route sont dangereuses. Nous croisons nombre de termitières.
Soudainement, à une vingtaine de kilomètres de Badou, après plusieurs heures de route, le chaussée se dégrade. Ce sont de véritables pans de la route qui font défauts.
La région est très pauvres.
Certains marchés ont été désertés, faute de clients et de vendeurs. Nous cueillons sur le bas côté, des bananes.
Nous arrivons à l’apogée de notre voyage d’un point de vue magnificence des paysages.
La région des hauts plateaux dévoile sa quintessence.
La forêt tropicale émerge.
Au loin, nous apercevons le massif montagneux du pays.
Nous reprenons la route.
Nous sommes obligés d’avancer au ralenti. Presque deux heures pour parcourir les derniers kilomètres. C’est alors que nous arrivons à Badou.
Nous pensons notre voyagé terminé. Mais, nous ne sommes pas au bout de nos surprises. Pour rejoindre la cascade d’Aklowa, il nous faut encore parcourir dix kilomètres en direction de la frontière avec le Ghana. La route disparaît soudainement.
A sa place, une ancienne route coloniale.
Qui perd son bitume au fur et à mesure de notre avancée.
Nous sommes au coeur de la forêt. Les soubresauts sont terribles.
Les villages sont reculés.
Très peu de véhicules desservent ces endroits du bout du monde. Quelques camions sont embourbés.
Ils peinent à avancer.
La route comporte des trous d’un mètre de profondeur.
Il n’y a plus que de la terre.
Notre véhicule est dans l’obligation de prendre des risques.
Nous arrivons après une heure, dans le village d’Aklowa.
Nous passons la nuit dans une auberge du village. Le lendemain matin, nous retrouvons notre guide que nous payons une dizaine d’euros pour la journée.
Quelques petites fortunes se construisent dans ce village frontalier.
Nous sommes partis pour une journée de trek dans la jungle. Nous sommes les seuls touristes.
Il nous faudra plusieurs heures pour rejoindre la cascade d’Aklowa. Le chemin est interminable. Heureusement que le guide nous dirige.
Nous prenons un grand bol d’air.
Devant nous, un pont en mauvais état.
Nous le contournons par la rivière.
Nous croisons des paysans qui se dirigent dans leurs champs.
Nous nous laissons bercer par le chant des oiseaux.
De nombreuses espèces animales sont présentes dans cette jungle luxuriante.
Mais, pas de prédateurs dangereux.
S’y trouvent essentiellement des oiseaux. A perte de vue, la forêt est recouverte d’arbres.
De nombreux petits ruisseaux se trouvent sur notre chemin. Nous les admirons avec gourmandise.
Et les regardons avec délectation.
Nous croisons une arche naturelle.
Nous nous enfonçons dans la jungle.
Nous nous engageons sur un escalier abrupt.
Nous apercevons enfin la cascade.
Elle est magnifique. Elle a une hauteur de plus de trente mètres.
Et s’écoule dans un fracas tonitruant. Une légère brume nous recouvre le visage. Nous pouvons nous baigner dans cette eau transparente. Nous ne nous lassons pas de ce spectacle. Nous portons au loin notre regard.
Nous immortalisons cet endroit.
Le guide nous explique le sacré du lieu.
La forêt l’est tout autant. Pour cette raison, il est interdit d’y utiliser la machette.
L’eau est à bonne température.
Nous profitons de ce moment. Nous faisons à contre coeur, demi tour.
Le chemin est encore long jusqu’à la voiture. Il nous faut bien marcher deux heures. Nous retraversons les lieux empruntés le matin.
La forêt est toujours aussi magique.
Et toujours aussi attractive. Nous essayons de poser notre regard au loin.
En revenant à Aklowa, nous croisons un albinos avec ses deux amis. Les albinos, après avoir été pourchassé depuis des générations par des sorciers qui les assassinaient afin d’en récupérer les os avec lesquels ils fabriquaient des potions, peuvent enfin prétendre à une paix méritée.
Alors que nous nous dirigeons vers Atakpamé, la nuit tombe. Nous mettrons bien 6 heures pour rejoindre la ville en nous dépêchant.
Arrivés sur place, nous croisons un policier qui souhaite mettre une amende à notre chauffeur. Nous sympathisons avec lui et nous échangeons nos coordonnées ; magnanime, il décide de ne pas lui demander de l’argent. Il nous aide également à trouver un hôtel d’une bonne qualité pour une somme de 40 euros.
Nous quittons la ville. Nous roulons en direction de la capitale : Lomé. Nous dépassons de nombreuses petites villes. Nous nous arrêtons afin d’acheter des ananas fraîchement cueillis.
La vendeuse nous le découpe sur le vif.
Dans la rue, de nombreux vendeurs.
Les étals débordent. Au fond du village, un enfant joue dans le plus simple appareil.
La fille de la vendeuse, âgée d’une vingtaine d’années nous découpe d’autres ananas. Nous payons les trois ananas moins d’un euros. Nous reprenons notre route.
Nous sommes les témoins d’un accident non grave. C’est alors que nous croisons une longue file de véhicules stationnés sur le bas côté.
Un policier nous explique que tous ces véhicules attendent le nettoyage mensuel de la ville. En effet, chaque mois, durant quelques heures d’une matinée, les véhicules n’ont plus le droit de cité dans la ville, qui subit un rafraichissement. Les rues sont nettoyées et les déchets, ramassés.
Nous patientons durant deux heures.
Enfin, nous sommes autorisés à continuer notre route.
Le chauffeur essaye tant bien que mal de rattraper notre retard.
Le paysage change ; il devient plus plat. Nous pénétrons dans la banlieue de la ville. Une grande avenue propre nous accueille. La direction est indiquée. Nous croisons un beau petit lac. Face auquel de nombreuses habitations sont construites.
Un quartier résidentiel accueillant la population riche de la ville.
La circulation se fait plus dense. Nous passons devant le monument de la liberté et de l’indépendance.
Lomé comprend une brasserie.
Les avenues sont propres. Nous croisons de nombreuses usines. Nous parvenons à l’artère commerciale de la ville. Nous stationnons notre véhicule. Le sol est pavé.
De petites échoppes proposent de nombreux produits. Nous visitons les petites ruelles. Nous tombons sur le Photoshop togolais.
Les bâtiments sont faiblement entretenus. Il y a peu de touristes. Mais, nous nous sentons en sécurité.
Nous faisons une rencontre agréable.
Et nous découvrons un amoncellement d’ordures en stagnation dans les égouts à ciel de la ville, qui dégagent une odeur pestilentielle.
Sur ce, nous prenons un déjeuner dans un des restaurants de la rue. Le poulet promis en 5 minutes mettra une heure à arriver.
Mais, la vue nous permet de patienter.
Nous regagnons ensuite notre véhicule.
Le chauffeur nous aide à porter nos affaires.
Nous reprenons la route en direction du grand marché de Lomé.
Il s’agit du plus grand marché du pays.
Nous commençons à entendre le bruit d’une foule. La frénésie commerciale commence à apparaître.
Nous sommes ensuite happés par ce regroupement populaire. Les victuailles sont nombreuses.
Elles proviennent essentiellement de Chine.
Les produits sont stockés à même la rue. Nous essayons de nous frayer un chemin avec la voiture.
Résultat : un rétroviseur arraché. Le rétroviseur entre par la fenêtre ouverte et me tombe sur les genoux.
Nous garons notre voiture. Nous continuons à pied. Partout autour de nous, une kyrielle de senteurs et de couleurs. Le charme de l’Afrique condensé en quelques rues.
Nous arrivons aux abords de la cathédrale.
Derrière l’édifice, une cour qui comprend de nombreux bâtiments.
Ainsi qu’une école.
La cathédrale est magnifique.
De là, nous continuons notre visite du marché.
Les constructions sont nombreuses au centre ville.
Lomé est une capitale dynamique.
Nous rejoignons à nouveau la cathédrale.
Nous admirons la cathédrale d’un autre point de vue.
Nous visitons l’intérieur du bâtiment.
Nous pouvons nous recueillir quelques instants.
Nous prenons le chemin de la plage.
Nous suivons deux gros tuyaux.
La plage a l’air propre.
Jusqu’à ce que nous remarquons que les gros tuyaux contiennent l’écoulement des égouts, à ciel ouvert.
L’odeur est pestilentielle.
Nous nous rapprochons du bord de plage.
Le Golfe de Guinée se dévoile.
Des visiteurs se rapprochent de l’eau.
Mais, personne ne se baignera.
La vue reste agréable.
Nous prenons un peu le soleil.
Au loin, nous admirons une jetée en piteux état.
Nous risquons à mettre les pieds dans l’eau.
Nous retournons à notre véhicule.
Sur le sable, quelques arbustes poussent.
Quel dommage que cette plage soit ainsi souillée.
Nous reprenons notre route.
Nous longeons le bord de mer.
Suite à cette pollution, de nombreux espaces verts poussent à même le sable. Les végétaux, revigorés par cet afflux massif d’engrais ne se gênent pas pour coloniser la plage. Nous rejoignons le marché aux fétiches d’Akodésséwa.
A plusieurs reprises, le chauffeur demande son chemin.
Nous traversons de nombreuses ruelles.
Certaines boutiques sont surprenantes.
Les ruelles sont malgré tout pauvres.
Les bâtiments mériteraient une nouvelle couche de peinture. Nous croisons une église.
Le chemin emprunté est cabossé. Nous parvenons finalement au marché.
Dés l’extérieur, une odeur forte nous prend au nez.
Nous payons l’entrée : 2 euros par personne, ainsi que 15 euros pour avoir le droit de prendre des vidéos. Un guide nous est attribué.
Il s’agit d’un marché unique au monde.
Y sont vendus, de nombreuses poupées vaudous.
Au centre du marché, un puit assure l’alimentation en eau.
Sur les tables, des cadavres d’animaux et des os.
L’odeur est très forte.
Le guide nous explique que de nombreux adeptes du Vaudou, appelé également religion animiste viennent se fournir en produits divers.
Nous respectons toutes les croyances au monde, mais nous n’achèterons rien.
Tout comme, nous ne toucherons rien.
Nous continuons de suivre le guide, bienveillant à notre égard.
Il nous explique le fonctionnement de l’endroit.
Nous trouvons de nombreux crânes.
Ainsi que de nombreux animaux séchés.
Le guide nous conduit ensuite chez un féticheur. Ce dernier nous bénit.
Il est le fils d’un féticheur célèbre. Le féticheur est également appelé un prêtre. En face de nous, une idole.
Le féticheur peut user de Vaudou pour de nombreuses demandes.
Mais, le vaudou pratiqué est un vaudou blanc, un vaudou pour guérir et non pour faire le mal.
Durant de longues minutes, nous écoutons le guide nous présenter les capacités du féticheur. La case est fabriquée de manière traditionnelle.
Nous écoutons avec attention le guide, étant donné que le féticheur n’est pas capable de parler en Français.
A chaque explication, le féticheur nous montre les objets qui correspondent à l’invocation du sort.
Nous ressortons après avoir salué le féticheur.
Nous continuons notre visite du marché.
Nous apercevons des poupées vaudous.
Elles sont faîtes de bois.
Mais, elles peuvent également être fabriquées en autres matières.
Tous les animaux sont représentés sur les étals.
Nous prenons notre temps.
Chaque étal contient son lot de surprise.
Ainsi que de nombreuses statues.
L’endroit reste particulier.
Mais, il est intéressant de le découvrir. Nous retournons à notre véhicule.
Nous saluons notre guide qui nous abandonne. Le marché s’éloigne. Nous nous dirigeons vers le port.
La circulation devient dense. Il faut savoir que le port de Lomé est très dynamique.
Il offre de nombreux emplois aux habitants de la ville et du pays. Nous prenons ensuite la route vers le Bénin.
Il s’agit de la route qui mène vers le lac Togo.
Nous longeons le bord de mer.
Nous prenons en voiture un guide, qui nous conduit aux bateaux qui permettront de traverser le lac Togo.
Ce qui nous donnera la possibilité de nous rendre à Togoville, le berceau du Vaudou.
Nous arrivons au bord du lac. L’endroit est aménagé pour accueillir les touristes.
Le lac est très grand et peu profond.
Togoville peut s’atteindre par la route, mais la distance est beaucoup plus grande et la visite, beaucoup moins attractive.
Nous rejoignons le bord du lac.
Une photo s’impose.
Notre guide nous appelle.
Nous gagnons du temps pour bénéficier encore de cette vue sur le lac.
Nous rejoignons les berges du lac en contrebas.
Nous apercevons de petits bateaux de pêcheurs.
Un piroguier arrive.
Il se déplace avec une sorte de grand bâton.
Il tend une voile fabriquée avec les moyens du bord.
Il semble s’impatienter.
Nous le rejoignons.
Le vent souffle fortement.
Grâce à la voile, il n’a plus qu’à guider le bateau.
Il y met de la conviction.
La pirogue, toute voile dehors avance à grande vitesse.
Nous apercevons les berges de la ville.
Nous profitons du spectacle.
Nous apercevons des filets à crabes posés le matin même par des pêcheurs.
La pirogue est secouée.
Nous contournons les filets.
Nous pouvons les apercevoir de prés.
Les rives de Togoville se rapprochent. Nous pouvons apercevoir l’église de la ville.
Le piroguier freine l’avancée de la pirogue.
La pirogue manque de chavirer.
Heureusement que le piroguier connaît son métier. La pirogue ne peut pas avancer plus loin. Nous nous apprêtons à nous mouiller les pieds. Sortis de nulle part, trois hommes nous portent à bout de bras pour nous permettre de traverser.
La plage nous fait maintenant face.
Des enfants jouent sur la plage.
Nous avançons vers le centre ville.
Un guide se présente à nous. Il travaille pour une association de la ville. Son coût est de dix euros pour la journée.
Il s’appelle Messin et est très professionnel.
En sa compagnie, nous avançons dans la ville.
Il nous présente une statue désignant les deux âges de l’Homme et l’apprentissage mutuel qu’il s’apporte.
Nous nous dirigeons vers l’église.
Nous pouvons en apercevoir le clocher.
L’église s’appelle Notre Dame du Lac Togo.
La ville semble pauvre.
Nous visitons le site de l’église.
A l’intérieur, une messe y est célébrée.
A l’extérieur, aux abords d’une grande place, une statue de la vierge Marie protège le pèlerin.
Le guide nous explique que cette extension a été construite pour accueillir le pape Jean Paul II.
L’église aurait besoin de fonds pour aménager l’usure du temps.
Notre guide nous explique le fonctionnement de la ville.
Nous visitons le cimetière mixte : chrétien et animiste.
Un véritable symbole de tolérance…
…et d’égalité. Des enfants viennent nous accueillir.
Nous dépassons un puit.
La ville est partagée entre les catholiques et les animistes, c’est à dire les pratiquants du vaudou, qui vivent en totale harmonie. L’ambiance qui règne dans la ville est particulière.
Le guide nous présente un fétiche.
Nous continuons notre chemin.
Nous croisons un arbre à vaudou.
Cet arbre sert à la pratique des rites vaudous.
Les rites plus spéciaux nécessitent la présence d’un toit. La maison que nous découvrons le permet.
Des inscriptions ornent ses murs.
Nous rencontrons d’autres enfants.
Ils sourient sans se forcer aux touristes que nous sommes.
Nous découvrons un autre lieu vaudou : une sorte de pilier qui porte un contenant d’eau bénite.
Nous nous aventurons dans le coeur de la ville.
Un troisième fétiche se trouve sur le sol.
Puis, un autre arbre vaudou.
Les chèvres sont attirés par lui.
Le guide nous présente ensuite un rite particulier. Du sang d’animal est placé sur une porte afin d’empêcher l’accès aux mauvais esprits. A la gauche du guide, des intestins d’animaux.
Le guide continue son chemin.
Des enfants jouent au football. L’attention est à son comble.
Les enfants boivent de l’eau qu’ils achètent en sachet.
Nous arrivons devant l’arbre à palabres, un arbre qui est un lieu de réunion de la ville.
D’ailleurs, non loin de là, deux hommes regardent un petit ordinateur portable sur lequel est diffusé la télévision.
Nous assistons à un rite vaudou.
Nous faisons connaissance avec un dernier fétiche. Un fétiche orienté vers les guérisons sexuels.
Dans la ville, se trouvent une grande prêtresse, qui soigne les patients qui en font la demande.
Non loin de nous, une croix et un prêtre animiste, symbole de la symbiose entre les deux religions.
Une ouverture à la tolérance.
Nous terminons par la boutique aux souvenirs.
Nous nous rendons ensuite dans l’épicerie afin de nous abreuver.
Nous faisons demi-tour.
Nous en profitons pour nous baigner dans cette eau chauffée par les rayons du soleil.
Le lac est peu profond.
Mais cette baignade nous fait du bien.
Nous quittons le lac et nous nous dirigeons ensuite vers une plage.
L’endroit est magnifique ; l’eau y est très chaude.
Malheureusement, personne ne s’y baigne. Les courants sont d’une violence inouïe.
Le Golfe de Guinée est un Golfe majestueux, mais dangereux.
Je ne parviens pas à faire quelques mètres en nageant.
Les courants m’entraînent vers le large.
Je redouble d’effort pour regagner la plage.
Je me repose quelques instants.
Je tente à nouveau un essai. Peine perdue.
Le chauffeur nous conduit ensuite vers le centre ville de Lomé, non loin de l’aéroport. Nous réservons une chambre au El Doria hôtel, pour la somme de 40 euros.
La chambre est convenable.
Le lendemain matin, vers 2 heures, un chauffeur vient nous chercher. Il nous conduit à l’aéroport. Notre vol vers le Maroc est à 5 h 00.
Nous subissons plusieurs fouilles aux cours desquelles, un briquet est jeté.
Un bus nous conduit dans notre avion.
Il s’agit de la compagnie Air Maroc.
Nous apercevons le lever de soleil en plein ciel.
Sur le sol, le désert de l’Afrique de l’Ouest.
Le paysage est somptueux.
A perte de vue, des étendues de sable.
Nous n’en perdons pas une miette. Une collation nous est offerte ; la nourriture est exécrable. Nous survolons à présent le Maroc.
Nous dépassons la ville de Marrakech.
Le paysage devient plus verdoyant.
Nous apercevons les montagnes de l’Atlas. Nous nous approchons de notre escale : l’aéroport de Casablanca.
Nous atterrissons sans encombre. Un bus nous conduit dans le hall.
Nous subissons une autre fouille de nos bagages. Nous rejoignons notre Terminal pour 5 heures d’attente.
Dans le Hall, les fumeurs s’adonnent à leur plaisir. Au mépris de toutes les interdictions. Même les policiers fument. Ils justifient ce comportement par une sorte de rébellion suite à la fermeture de la pièce réservée aux fumeurs. Fort et fier, le Marocain ne se laisse pas intimider.
Nous rejoignons les boutiques qui se situent en contrebas.
Nous nous restaurons.
La nourriture est digne des pires fast-food, mais en l’instant, nous ne trouvons pas mieux.
Nous sommes appelés pour notre vol en direction d’Orly.
L’avion appartient toujours à la compagnie Air Maroc.
L’avion décolle sans retard.
Une nouvelle collation nous est offerte. La nourriture y est toujours aussi exécrable.
Nous arrivons après deux heures aux abords de la banlieue parisienne.
Nous atterrissons sans difficultés. Le Togo est à présent loin et nous ne regrettons pas d’avoir découvert ce petit pays, mais au combien intéressant.