Attention, ce récit de voyage est une photothèque chronologique qui sous près de 500 photos montre intégralement notre découverte du Vanuatu afin que vous puissiez voir le vrai visage de ce territoire magnifique. Plus précisément, nous vous présentons au sein de cet article, l’île de Tanna.
Nous avons ainsi découvert le Vanuatu et nous vous en présentons ses trésors touristiques.
Pour les lecteurs intéressés, découvrez la première partie de notre voyage au Vanuatu, grâce à notre récit sur l’île principale d’Efate.
Aéroport d’Efate
De l’île de Efate, nous rejoignons l’aéroport pour les vols nationaux. Nous embarquons avec la compagnie Air Vanuatu.
Nous arrivons à l’aéroport et procédons à l’enregistrement de nos bagages.
Nous profitons de l’attente pour nous restaurer à la buvette de l’aéroport.
De nombreux stands proposent des excursions à la journée sur de nombreuses îles du Vanuatu.
Nous découvrons les packaging proposés. Ils sont un peu onéreux. Mais pratiques pour les touristes en manque de temps.
A l’extérieur, nous sympathisons avec deux jeunes femmes, amoureuses du pays. Il faut dire qu’elles viennent de la Nouvelle Calédonie voisine et connaissent bien l’île de Tanna pour en avoir fait leur destination phare, destination qu’elles proposent à des voyagistes en tant que tour-opérateur, spécialisé sur cette destination.
Maggy travaille pour la compagnie Eden plus et est joignable au 00 687 289 798
Brigitte Brou, quant à elle est incontournable pour les voyages en direction des îles du Pacifique, proposant des voyages époustouflants pour des prix raisonnables ; elle est joignable sur le 00 687 25 22 33, sur son mail ou sur son site internet.
Le vol vers Tanna
Nous sommes appelés pour procéder à l’embarquement.
L’avion de la compagnie est petit, mais bien entretenu.
Nous survolons l’île d’Efate.
Le décollage s’effectue sans turbulence.
L’île de Tanna se trouve à prés de deux heures de vol de la capitale Port Vila. Nous en profitons pour nous reposer un instant.
Nous survolons à présent l’Océan Pacifique. Les côtes de l’île de Tanna apparaissent.
Une brume mystérieuse envahit l’atmosphère.
Elle se dissipe et laisse place à une île sauvage.
L’atterrissage à Tanna
L’avion se pose sans encombre.
Il effectue un tour de piste. Un léger vent d’Ouest souffle. L’hôtesse paraît soulagée d’être arrivée.
L’aéroport de Tanna
L’aéroport de l’île n’est pas grand.
Les bagagistes s’affairent.
Nous patientons dans l’aéroport, le temps qu’ils déchargent les soutes. Cette démarche prend du temps, car malgré la taille de l’avion, les soutes sont chargées. En effet, l’île de Tanna, assez éloigné de la capitale nécessite des besoins que seulement l’avion et le bateau peuvent résoudre. Le bateau ne passant qu’une fois par semaine, l’avion est le moyen le plus facile de transporter les diverses marchandises nécessaires. Il faut dire que la fréquence des vols est de l’ordre de trois, voire quatre vols hebdomadaires.
Nous faisons connaissance avec l’île.
Nous sortons à l’extérieur de l’aéroport.
Départ vers le centre de l’île
Nous sommes rejoints par Mike, le propriétaire de bungalows se trouvant à proximité du volcan Yasur, un endroit unique dans le Pacifique. Le prix de la nuitée est de 22 euros, et Mike est un guide hors du commun. Par contre, le déplacement de l’aéroport doit se faire par un chauffeur privé et coûte approximativement 40 euros l’aller et retour.
Le nom de l’hôtel de Mike est le Tanna view bungalow Yasur. La réservation d’une nuit peut se faire sur le site hostelworld ou directement par le biais de Mike qui peut être joint au 006785640197, au 006787730397 ou sur son mail.
Je fais la connaissance de Mike.
Nous chargeons les bagages dans le pick-up, seule possibilité de se déplacer dans la jungle.
De nombreux pick-up attendent les touristes pour les emmener dans des hôtels en bordure de l’aéroport.
Mais ces hôtels ne possèdent pas le charme des bungalows de Mike. Nous continuons d’attendre le chauffeur qui réceptionne un colis envoyé par la famille qu’il possède sur l’île d’Efate.
Une fois arrivé, nous pouvons partir.
Nous dépassons en les traversant quelques petits villages.
Tout au long du chemin, quelques huttes sont disséminés.
Malgré la tempête survenue quelques mois plus tôt, l’île de Tanna s’est reconstruite. Nous arpentons une piste de terre.
Mike nous explique les conditions de vie sur l’île.
Une légère brume recouvre les champs alentours. Beaucoup d’arbres sont couchés. La route est cahoteuse.
Nous sommes dépaysés totalement.
Sur le bas côté, quelques hommes nous observent.
Il faut dire que les passages de véhicules ne sont pas nombreux. Les maisons sont dispersées tout au long de l’île. Et la route devient de plus en plus difficile d’accès.
Nous entrons dans un autre village. Certains arbres ne possèdent plus de feuilles. Mike nous raconte les destructions de la tempête. Et l’abandon de l’île par le gouvernement. Pourtant, l’île est touristique.
Lenakel, la capitale
Nous arrivons aux abords de Lenakel, la capitale de l’île. Les maisons semblent un peu plus modernes.
Des câbles permettent aux habitants de capter Internet et le téléphone.
Ainsi que l’électricité. Ce qui n’est pas le cas de tous les villages de l’île. A plusieurs reprises, nous franchissons des rivières. Le transport en 4/4 est le seul possible.
A chaque pluie, les routes sont impraticables.
Nous nous arrêtons dans un petit magasin.
Il s’agit d’un des seuls commerces de l’île.
Les rayons sont très peu fournis.
Nous patientons, le temps que le chauffeur termine ses achats.
Ainsi que Mike, qui prépare dans son hôtel, le repas pour ses clients.
Reprise de la route
Nous pouvons repartir. Nous continuons notre route. Les soubresauts reprennent. Nous découvrons un stade de football. Nous rencontrons des enfants.
Ils sont heureux de nous voir.
Ils nous proposent de la marchandise à acheter.
Le chauffeur achète quelques carottes.
Vue sur le volcan Yasur
Nous apercevons le volcan Yasur.
Yasur est un volcan unique au monde ; en éruption continue, il recouvre l’île de ses fumées compactes.
Le tout, niché au coeur de la jungle.
Il s’agit d’un des volcans les plus accessibles au monde.
Enfin, c’est sans compter sur les quatre heures de trajets ne voiture depuis l’aéroport.
Le spectacle reste tout de même grandiose.
Une route compliquée
Nous nous enfonçons dans l’île. Des petits commerces vendent du mazout. Ce sont les enfants qui servent de vendeurs.
Toute la journée, ils attendent les clients. Un éboulement de terrain a creusé la route.
A quelques reprises, nous circulons sur une route goudronnée.
Mais cette route presque moderne laisse rapidement la place à la boue et à la terre. Un dernier virage.
La vallée de la lune
Nous arrivons dans la vallée de la lune. Le sol change radicalement. Des tonitruants grondements se font entendre. Le volcan Yasur se dresse devant nous.
De manière périodique, le volcan gronde.
Une odeur forte se laisse sentir.
Le sol est recouvert de sable volcanique.
La fumée qui provient du volcan redescend.
Nous admirons le spectacle. Le chauffeur nous enjoint à continuer ; nous reviendrons au volcan un peu plus tard pour en découvrir le sommet.
Nous contournons le volcan.
Route au coeur de la jungle
Le sol est constitué de différentes strates.
Nous nous éloignons du volcan.
Nous continuons dans la jungle. Un panneau nous indique l’entrée du territoire de Mike.
Le camp au coeur de la jungle
Seul, au milieu de nulle part.
La végétation laisse place à un jardin naturel.
Un gros arbre marque l’entrée de la propriété habitable.
Mike nous présente sa femme.
Nous découvrons les bungalows.
Un gros arbre déraciné suite à la tempête est utilisé comme objet de décoration ; Mike nous montre ainsi la débrouillardise des habitants de l’île.
Les bungalows possèdent tout le confort nécessaire. La vue est sublime.
Un spectacle grandiose aperçu de notre fenêtre.
Le volcan Yasur gronde.
Mais toutes les cinq minutes, une éruption un peu plus grande survient.
En contrebas, la jungle.
Elle s’étend à perte de vue.
Et en son coeur, une rivière.
Le volcan ne se lasse pas d’être regardé.
Nous nous sentons bien au milieu de ce havre de paix.
Nous sommes appelés par Mike.
Pour contacter Mike, rien de plus simple ; il suffit de le joindre sur le 00 678 564 01 97, sur le 00 678 77 30 397, sur son mail ou sur son site Internet.
Il nous fait également visiter sa propriété.
Il est à notre petit soin.
Route vers le volcan
Son père, guide au volcan arrive.
Nous le suivons.
Le chauffeur qu’il a appelé accepte de nous conduire au sommet du volcan.
Nous retraversons la vallée de la lune.
Le contrebas du volcan
Nous faisons une halte au contrebas du volcan.
Nous continuons notre route.
Nous en contournons le flanc.
L’entrée du parc du volcan
Nous arrivons vers l’entrée qui mène au sommet. Il nous faut payer une somme de 30 euros pour en obtenir l’accès.
Cet argent sert aux populations locales dans la rénovation des routes. Nous nous garons aux pieds d’un grand arbre.
Nous patientons.
Nous obtenons notre ticket d’entrée.
Le tout, face à une statue qui ne baisse pas le regard.
Nous continuons en voiture jusqu’au sommet.
La montée vers le sommet
La route est mauvaise ; une légère pluie fine commence à tomber. Nous garons notre véhicule. Franz, un Allemand qui partageait notre voiture a oublié son pull.
Il a froid ; il faut dire que les températures sont assez basses.
Un petit chemin nous permet de grimper jusqu’au sommet.
Nous abandonnons notre voiture. Quelques touristes se trouvent déjà en haut du volcan.
Nous surveillons nos pas pour ne pas trébucher.
Nous découvrons une boîte aux lettres unique, située sur les flancs du sommet.
Nous continuons notre ascension.
Le sommet du volcan
Arrivés au sommet, un spectacle édifiant s’offre à nous.
Nous en faisons le tour.
Le volcan dont l’éruption peut aller jusqu’au niveau 4 est relativement calme.
Le guide nous apprend qu’il se trouve au niveau 2.
Nous pouvons nous approcher du bord, mais il nous est déconseillé de descendre à l’étage inférieur.
Pour plus de sécurité, nous restons à l’étage supérieur.
Le volcan est constitué d’une cuvette et de deux étages.
Le guide nous raconte qu’il y a deux ans, deux touristes chinois ne l’ont pas écouté.
Ils sont descendus à l’étage inférieur.
Une projection de magma les a découpés en deux.
Nous nous asseyons et profitons du spectacle.
Le vent se lève ; une épaisse brume nous recouvre.
Une odeur forte et tenace de brûlé nous emplit les narines.
La fumée ne s’arrête pas.
Regarder en contrebas nous donne le vertige.
Au fur et à mesure où la luminosité baisse, les couleurs rougeoyantes de la lave apparaissent bien plus visibles.
L’éruption
Nous attendons impatiemment chaque éruption.
Les premières projections se laissent découvrir.
Nous ne perdons pas une miette du spectacle.
Un spectacle qui grimpe en intensité.
Nous pouvons ressentir la chaleur du magma.
Nous ne sentons plus le froid ambiant.
Les grondements se font de moins en moins espacés.
Nous sommes rejoints par Brigitte, la tour opérateur.
Nous pouvons assister à ce spectacle, un des plus beaux de notre vie.
L’air et la terre fusionnent.
Nos sens sont en éveil.
Notre vue se brouillerait presque.
Un feu d’artifice grandeur nature.
Nous sommes ébahis.
Le silence règne ; seulement perturbé par les grondements de cette masse de la nature.
Le volcan nous donne l’impression d’être en vie.
La nuit amplifie nos sentiments.
Nous ne perdons pas une miette de ce spectacle.
Nous nous sentons privilégiés d’assister à ce réveil du monstre.
Et contre nos grès, nous rentrons.
Route vers un petit village
Après une courte nuit, encore marqués par cette expérience, Mike, le guide nous réveille. Après un solide petit déjeuner, nous le suivons.
Il nous emmène à pied dans un petit village.
Nous croisons quelques habitants, enjoués de notre présence.
Et dire qu’il y a quelques années, une légende contant la mort d’un touriste, dévoré par une tribu sur l’île s’est propagé comme une trainée de poudre.
Le village traditionnel
En rencontrant ces gens généreux, nous ne pouvons l’imaginer. Nous retrouvons le chauffeur de la veille. Il nous présente sa famille.
Dans son village, les poules se trouvent en liberté.
Quelques huttes sont dispersées.
D’autres en construction.
Les villages sont aidés par le gouvernement central.
Nous en arpentons les rues.
Nous découvrons une vaste place sur laquelle se regroupent les hommes.
Les gens sont d’une gentillesse outrancière.
Une gentillesse gratuite.
Chaque personne nous sourit, nous invite à passer quelques instants en sa compagnie.
Nous traversons le village.
Nous continuons notre chemin.
Le second village
Le chef d’un autre village nous accueille.
Il nous explique que son village est en pleine reconstruction. La dernière tempête a crée de nombreux dégâts.
Nous faisons la connaissance d’un jeune enfant.
Ses soeurs tressent les feuilles de palmier.
Alors que lui, les coupe.
Le savoir faire est ancestral.
Juste à côté, un homme handicapé joue aux billes sans se plaindre.
Il fait preuve d’une grande résilience et possède le respect de toute sa communauté.
Nous continuons notre route.
Le village Imaio
Nous arrivons au village Imaio. Nous croisons des villageois en tenue traditionnelle.
Dans les fourrés, les habitants se préparent.
Il faut dire qu’ils ne vivent pas dans cette tenue toute la journée.
Ils la vêtent lorsque des étrangers sont de passage.
Nous les suivons ; les villageois se sauvent afin de ne pas nous montrer leur tenue de ville.
Lorsqu’ils ne peuvent plus reculer, un éclat de rire résonne dans la forêt.
Nous les laissons se changer et rejoignons la place centrale du village.
Des enfants nous tiennent compagnie.
Les femmes arrivent, belles et courageuses, dans leur tenue traditionnelle.
Elles se préparent.
Les enfants patientent sur le côté.
Après nous avoir offert un collier de fleur, elles se réunissent.
Des chants commencent à émerger.
La danse débute. Nous sommes comme hypnotisés.
Nous n’en perdons pas une miette.
Après trois danses, nous sommes conviés au milieu des villageoises.
Nous saluons nos hôtes et reprenons le chemin du retour.
Route vers l’aéroport
Nous grimpons à l’arrière du pick-up qui doit nous emmener à l’aéroport.
Nous faisons une halte dans un petit hameau.
Le propriétaire nous explique qu’il construit ces huttes de ses mains afin d’accueillir les touristes.
Juste en face du volcan.
Nous remontons dans le pick-up. Nous retraversons la jungle.
Nous repassons par la vallée de la lune.
Nous retraversons une rivière.
Le pick-up parvient à passer.
Le volcan s’éloigne.
Nous sommes en compagnie de plusieurs voyageurs.
Après deux heures de route, nous arrivons dans la capitale.
Les voyageurs en profitent pour effectuer quelques courses.
L’aéroport de l’île
Arrivés à l’aéroport, nous apprenons que notre vol est annulé.
L’annulation du vol
Les voyageurs s’agglutinent ; personne n’a été prévenu, alors que la compagnie connaît l’annulation depuis la veille.
Une famille d’australien nous enjoint de les suivre ; ils ont affrété un petit avion charter; la somme qu’ils nous demandent pour monter avec eux est astronomique : prés de 400 euros, alors que nous disposons de nos billets.
C’est alors que la compagnie Air Vanuatu a affrété un petit avion d’une dizaine de places, bien entendu déjà complet.
A cet instant et malgré nos insistances, nous sommes bloqués sur l’île. C’est alors que Brigitte, la tour opérateur de Nouvelle Calédonie que nous avions rencontré quelques jours auparavant fait marcher son réseau.
Le décollage de la dernière chance
A la dernière minute, le pilote de l’avion nous pèse et remarque que nous ne dépassons pas le reliquat de poids maximal requis par l’appareil ; il nous autorise à monter à bord de l’avion.
Nous embrassons Brigitte, notre bienfaitrice ; l’avion décolle ; nous pouvons quitter l’île de Tanna. La famille d’Australien décolle également dans son avion en nous fusillant du regard.