Attention, ce récit de voyage est une photothèque chronologique qui sous près de 400 photos montre intégralement notre découverte du Venezuela afin que vous puissiez voir le vrai visage de ce territoire magnifique.
Nous avons ainsi découvert le pays et nous vous en présentons ses trésors touristiques.
Le passage de la frontière
En provenance du Brésil, nous nous présentons au poste frontière avec le Venezuela.
En tant que ressortissant Français, nous n’avons pas besoin de visa ; un simple tampon est apposé sur notre passeport. Normalement, si l’on se rend au Vénézuéla avec sa voiture personnelle, il faut effectuer une demande d’importation temporaire, papier qui se demande à la douane. Mais, au moment où nous démarrons notre véhicule, ce dernier s’arrête ; nous devrons le pousser pour passer la frontière. heureusement, à quelques mètres de la frontière, ce dernier repartira et nous pourrons continuer.
Route vers Santa Elena de Urien
Nous nous dirigeons vers la ville de Santa Elena de Urien.
La route est de bonne facture.
Nous arrivons à trouver un garage qui accepte d’ausculter notre véhicule ; malgré son acharnement, il ne trouve pas la panne.
La voiture redémarre ; nous décidons donc de nous rendre à l’aéroport de la ville afin d’étudier les possibilités de nous rendre aux chutes Salto Angel.
Malgré la guerre civile qui fait rage dans le pays, le Sud du Venezuela est peu touché. Nous faisons le change de notre argent au marché noir ; nous recevons pour une centaine d’euros, des centaines de billets ; une grosse liasse difficile à porter.
Une averse tombe soudainement. Fort heureusement, cette dernière est éphémère.
Mais un autre problème guette : le manque d’essence ; nous essayons de trouver une station service, mais en tant qu’étranger, on nous en refuse l’accès ; il faut dire que l’essence au Venezuela est la moins chère au monde : quelques centimes d’euros le litre ; nous essayons 2 stations services, mais en plus de devoir attendre plusieurs heures pour nous faire servir, les militaires présents en refuse l’accès à tous les étrangers. Nous devons nous résoudre à acheter l’essence au marché noir, à un prix équivalent à celui pratiqué au Brésil voisin.
Nous continuons notre route en direction de l’aéroport.
Nous faisons une halte à l’hôtel Gran Sabana : le prix de la chambre est de 50 euros ; nous n’y resterons pas.
Le peu d’essence que nous avons acheté est déjà consommé. Il faudra régler ce problème ultérieurement.
Nous retournons vers la frontière : l’aéroport se trouve à une bifurcation.
L’aéroport de Santa Elena de Urien
Nous arrivons à l’aéroport : ce dernier est vide ; nous trouvons une compagnie aérienne qui peut nous emmener aux chutes, mais le prix est de 1200 euros ; la grosse difficulté, comme on nous l’explique est le manque de touristes du aux évènements difficiles que traverse le pays ; les visites ont été toutes annulées ; l’inflation en est la conséquence directe ; nous abandonnons notre idée de nous rendre aux chutes Salto Angel : trop compliqué, trop onéreux.
Nous reprenons la route. Nous retournons au centre-ville.
Santa Elena de Urien
La banlieue
Nous découvrons les abords de Santa Elena.
Sans connaître les problèmes que vivent les habitants, on pourrait penser que le pays se porte bien ; aucun stigmate ne peut laisser apercevoir la dureté de vie des couches sociales les plus basses.
Il nous faut à présent trouver un hôtel.
De longs embouteillages nous empêchent d’avancer convenablement.
Les policiers peu sympathiques nous enjoignent à prendre un autre chemin ; malheureusement, la voiture à cause d’un manque d’essence commence à brouter et avance difficilement : tomber en panne d’essence dans le pays où l’essence est la moins chère du monde, quel paradoxe !
Un homme, gentiment nous accompagne à nouveau pour acheter de l’essence au marché noir, à un meilleur prix que précédemment. Nous arrivons dans la banlieue pauvre de la ville.
Nous achetons une vingtaine de litres à 50 centimes d’euros le litre, soit 10 fois plus que le prix de l’essence aux pompes ; ou du moins pour les locaux, car nous apprenons qu’à la frontière, les étrangers peuvent acheter de l’essence à une station service qui leur est réservée pour 1 dollars le litre. nous apprenons également que cette restriction d’achat est valable uniquement dans les zones frontalières et qu’ailleurs dans le pays, l’achat d’essence est libre et sans attente.
Nous assistons à un match de football.
Nous nous rendons ensuite dans un grand hôtel que l’on nous a conseillé ; il s’agit de l’hôtel Anaconda ; nous payerons la chambre 20 euros la nuit.
La réservation de l’excursion
Nous retournons ensuite au centre ville, accompagné par un personnel de l’hôtel.
Nous nous rendons au bureau de Backpacker tour ; l’agence propose des expéditions dans le Sud et le centre du Vénézuéla en toute sécurité ; nous prenons un package sur 3 jours pour le Gran Sabana. Nous payons 50 euros par jour, pour le chauffeur et la voiture. Des informations peuvent être trouvés sur le site Internet de l’entreprise.
Nous nous rendons ensuite dans un restaurant ; nous payons 5 euros le plat, mais en billet de 100 vénézuéliens, nous devons donner près de 100 billets, que le serveur compte et recompte devant nous ; une quinzaine de minutes pour payer un plat.
Le lendemain matin, nous nous réveillons dans notre hôtel.
Notre chauffeur nous attend ; il s’appelle Carlos Fernandez et travaille également en indépendant ; ses tarifs sont compétitifs et il est joignable au 04263952982 ou sur son mail.
Le centre-ville
Nous nous dirigeons vers le centre ville de Santa Elena.
Le chauffeur nous emmène découvrir l’église de la ville.
Malgré les problèmes économiques du pays, les rues sont propres et les maisons bien entretenues.
Nous dépassons la place centrale de la ville.
La communauté amérindienne
Nous nous rendons aux abords de l’église ; une communauté amérindienne y travaille à la rénovation des espaces verts.
L’intérieur de l’église est en réfection.
La rencontre avec les militaires
Nous retournons ensuite à la place centrale.
Nous assistons à un défilé de militaires.
Ils se préparent à une cérémonie quotidienne : montrer que le pays, s’il tremble ne vacille pas.
Route vers le Gran Sabana
Nous nous dirigeons ensuite vers le Gran Sabana. C’est alors que nous dépassons une file de plusieurs kilomètres de gens patientant pour avoir de l’essence.
Et il faut préciser que la station est encore fermée. L’attente est pour chacune des personnes de plusieurs heures. Avec une limitation de 50 litres par véhicule.
Le Gran Sabana
Nous quittons la ville. Nous pénétrons dans le Gran Sabana.
La route est en excellent état.
Le décor autour de nous est somptueux.
Nous traversons un village avant de retrouver la campagne.
Des paysages magnifiques
Nous sommes entourés par une nature verdoyante. Nous nous arrêtons au sein d’une communauté amérindienne.
Nous découvrons de grandes plaines étendues au cours d’un petit trek de quelques heures.
Le paysage est splendide.
Le village amérindien
Nous retrouvons ensuite une petite communauté amérindienne.
Nous passerons le reste de la journée en leur compagnie.
Les chutes Quebrada de Jaspe
Le lendemain matin, nous retournons au Gran Sabana. Nous nous dirigeons à présent aux parc national Kako Paru.
Nous payons quelques euros pour nous diriger vers les chutes Quebrada de Jaspe.
Il nous faut marcher une vingtaine de minutes pour rejoindre les chutes.
Nous pénétrons dans la forêt.
Les chutes sont splendides.
Nous n’hésitons pas à nous baigner, ce qui nous rafraîchit immédiatement et nous fait du bien.
Route vers Ciudad Bolivar
Nous quittons les chutes pour nous diriger vers le ville de Ciudad Bolivar.
Nous faisons quelques haltes dans les villages alentours.
San Ignacio de Yuruani
Nous entrons dans le village San Ignacio de Yuruani.
Route vers le mont Roraima
Nous prenons la direction du mont Roraima.
Nous pénétrons dans un chemin de terre cabossé.
La route est à plusieurs endroits, détruite.
Après une heure de route et près de 35 kilomètres sur ce chemin, nous approchons du mont Roraima.
Le mont Roraima
Il apparaît devant nous.
Nous passerons la journée à prendre des photos et à découvrir les alentours ; possibilité est donné d’effectuer un trek de 4 jours pour grimper sur le mont pour une somme de 400 euros environs, mais le temps nous manquant, nous préfèrerons l’admirer de notre position.
La brume au loin qui se dévoile nous offre un spectacle fascinant.
En fin d’après-midi, nous retournons à notre hôtel ; nous acceptons de prendre quelques paysans qui reviennent des champs.
Le village de Sao Francisco
Nous nous arrêtons dans le village de Sao Francisco.
Il s’agit d’un petit village traditionnel.
Nous mangeons des spécialités locales.
Suite de la visite du Gran Sabana
Le lendemain matin, après une nuit de sommeil dans un petit hôtel sans prétention, nous continuons notre visite du Gran Sabana.
Nous nous enfonçons dans le pays afin de mettre de l’essence.
Nous faisons durant le chemin, quelques haltes pour observer des chutes d’eau.
A plusieurs reprises, nous faisons face à des averses subites, qui fort heureusement ne durent pas.
Les kilomètres défilent.
La difficulté d’acheter de l’essence
Nous apercevons une station essence ; à près de 150 kilomètres de Santa Elena, les stations sont tout de même prises d’assaut.
Grâce à notre présence, un militaire autorise notre véhicule à intégrer le devant de la queue et à prendre bien plus que les 50 litres autorisés chaque jour. Près de 120 litres pour être précis : le prix de ces 120 litres : moins de 2 euros. Plus on s’éloigne de la zone frontalière, moins les prix de l’essence sont chers ; près de 1 centimes le litre.
Le chauffeur a décidé de faire le plein afin de procéder ensuite à son transvasement dans notre véhicule. Un grand geste de sa part.
Les Salto Kawi
Nous repartons ensuite en direction de belles chutes d’eau.
Nous arrivons aux chutes Salto Kawi.
Les chutes sont magnifiques.
De nombreux vénézuéliens s’y baignent.
Les chutes se trouvent sur plusieurs étages.
Route vers les chutes Salto Kama
Nous mangeons un petit morceau dans un village, puis nous continuons en direction des chutes Salto Kama, les plus imposantes du secteur.
Nous payons l’entrée quelques euros.
Les chutes Salto Kama
De nombreux vénézuéliens s’amusent en amont des chutes, à quelques mètres du précipice.
Il faut contourner le sommet des chutes pour en apercevoir leur grandeur. Nous faisons connaissance avec une amérindienne artisane.
Les chutes sont les plus grandes du secteur Sud du Gran Sabana.
Nous passons un agréable moment.
Route vers les chutes Belo de la Novia
Nous nous dirigeons vers les chutes Belo de la Novia.
Pour ce faire, nous devons retourner sur nos pas.
Nous nous dirigeons vers Santa Elena de Urien.
Juste après la ville de San Ignacio, nous empruntons un chemin de terre.
Les chutes Belo de la Novia
L’accès aux chutes est gratuit.
Il n’y a pas de touriste ; l’accès aux chutes n’est connu que de quelques autochtones.
Nous passons plus d’une heure sur le site sans toutefois nous baigner.
Nous nous promenons ensuite dans la forêt.
Retour à Santa Elena de Urien
En rentrant sur Santa Elena, nous faisons face à une averse importante. Fort heureusement, cette dernière ne dure pas.
Arrivés à l’hôtel, comme promis, nous achetons 50 litres d’essence au chauffeur au prix d’achat : 50 centimes d’euros.
Le départ du pays
Nous retournons ensuite à la frontière avec le Brésil.
La frontière fermant à 6 heures, il nous faut insister pour pouvoir la franchir.