El Salvador, un partage entre traditions et authenticité au coeur de l’Amérique centrale

Petit pays d’Amérique centrale, le Salvador a longtemps été considéré avec le Venezuela et le Honduras, comme étant les pays en paix les plus dangereux de la planète. Ravagé durant plusieurs décennies par la guerre que se livrent deux gangs : le MS 13 et le 18th Street, le Salvador a ainsi une mauvaise réputation qui lui colle à la peau. Pourtant, il s’agit d’un pays magnifique, à la population chaleureuse dans lequel nous avons passé plusieurs jours afin de vous y présenter les incontournables.

Petit pays d’Amérique central, frontalier du Guatemala, du Honduras et du Nicaragua, le Salvador a subi depuis de nombreuses années, une mauvaise presse du fait de la dangerosité des maras, ces gangs tout-puissants causant nombre de victimes collatérales durant leurs différents trafics allant de la drogue, au racket à la prostitution.

Si ces victimes concernaient quasi-exclusivement les locaux, en tant que dommages collatéraux, cette médiatisation péjorative a suffi pour que les touristes ne le désertent et lui préfèrent ses voisins directs, pourtant pas moins sécurisés et à contrario, pas moins dangereux.

Afin de lutter contre cette violence endémique sur fond de trafic de drogue, le gouvernement salvadorien a décidé de frapper du poing sur la table et au travers de vastes arrestations massives de membres de gangs, le pays a subitement trouvé un équilibre depuis 2022, qui permet aux touristes de s’y rendre sans difficulté et sans danger.

Nous y avons ainsi passé plusieurs jours pour le visiter et nous vous dévoilons au sein de cet article, les sites les plus incontournables pour vous permettre de vous imprégner de cette ambiance unique d’un peuple qui a fait du partage et de l’humanité, sa philosophie de vie.

Pour profiter en profondeur de notre voyage, n’hésitez pas à vous rendre sur le lien suivant et découvrir notre récit de voyage photographique : https://hors-frontieres.fr/recit-de-voyage-salvador/

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Suchitoto

Petite ville du centre du pays peuplée de 7654 habitants, Suchitoto présente un côté village traditionnel fort intéressant. En entrant à l’intérieur de cette bourgade tranquille pavée, nous faisons connaissance avec son centre qui se construit autour de sa place centrale aux abords duquel trône fièrement l’église Santa Lucia, constituée d’une belle façade blanche.

Ses trois tours agrémentées par de grandes colonnes circonscrivent une porte de bois au-dessus de laquelle se trouve une horloge. Face à l’église, une belle fontaine propulse fortement un jet d’eau, générant à proximité de l’infrastructure quelques embruns rafraîchissant.

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La ville n’est pas pavée que de bonnes intentions, mais également d’un sol dont l’origine remonte à plusieurs siècles. Les ruelles comportant des maisons colorées permettent de rejoindre le marché central dans lequel, nous faisons connaissance avec des petits vendeurs qui tentent d’attirer le chaland en rivalisant d’imagination. Si certains poussent la chansonnette, d’autres mettent en avant la qualité des produits proposés.

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Dans la rue principale, des dizaines de locaux sont assis sur un muret en conversant agréablement dans une excellente ambiance. Nous faisons la connaissance d’un homme amputé d’une jambe, qui nous accueille généreusement. Il nous invite même à manger quelques crêpes fabriquées en direct par une vendeuse qui nous propose de goûter ses préparations culinaires.

Dans le marché aux poissons duquel émerge une forte odeur, nous faisons attention où nous mettons les pieds ; les découpes étant effectuées à la demande, entraînent la chute sur le sol de viscères le rendant glissant.

Culturellement, la ville comporte de belles maisons ainsi que plusieurs musées. Le : « centro arte Para La Paz » expose de nombreuses peintures émanant d’artistes locaux tandis que le musée des 1000 assiettes, comme son intitulé l’indique, met en avant de la vaisselle artistique.

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A l’extérieur de la ville, les amoureux de la nature pourront se faire plaisir en découvrant les : « Los Tercios waterfall », après une petite randonnée au cœur d’un petit parc sauvage et correctement préservé.

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Puerto de la Libertad

Si le centre de cette ville du Sud du pays peuplée de 35 997 habitants ne présente que peu d’intérêts, son malecon, autrement dit : « sa jetée » est fortement apprécié pour son ambiance à laquelle nous prenons part dès notre arrivée, en étant invités à partager un apéritif…à 2 heures de l’après-midi…avec un groupe de jeunes gens fortement sympathiques.

En longeant le front de mer, nous tombons sur plusieurs restaurants et bars qui se situent le long de la plage. Ces infrastructures mènent tout droit à une sorte de quartier des artisans avec lesquels nous faisons connaissance et pouvons assister à une démonstration de leur savoir-faire.

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En arpentant une longue jetée, nous découvrons un beau marché aux poissons. Mis à part l’odeur assez prononcée des produits de la mer que les vendeurs proposent, nous pouvons découvrir un véritable pan de la vie locale, les biens de consommation proposés étant pêchés du jour.

En continuant notre avancée, nous bénéficions d’une belle vue sur la côte et sommes à plusieurs reprises alpagués gentiment par des vendeurs qui tentent de provoquer en nous un achat.

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Dans le même temps, une vieille dame s’évertue à dépecer un poisson, alors qu’une autre en découpe un à la demande d’une acheteuse un peu pressée par le temps.

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Lac de Coatepeque

Situé à une altitude de 746 mètres et ayant une profondeur maximale de 115 mètres, le lac de cratère de la montagne : « Cordillère de Apaneca » fait partie de la réserve de biosphère d’Apaneca-Llamatepec reconnue par l’Unesco en 2007.

De son nom exact : « Coatepeque Caldera », le lac est une caldeira volcanique formée au cours d’une série d’éruptions explosives rhyolitiques, il y a environ 70 000 ans par des coulées de lave.

Le lac, un des plus grands du pays qui possède une superficie de 26 kilomètres carrés se laisse découvrir dans ses hauteurs, ce qui permet de visualiser son intégration dans un paysage verdoyant, dont le sol fertile renforce la pousse des végétaux.

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L’autre manière de le découvrir consiste à en rejoindre les berges. S’il paraît difficile d’en faire correctement le tour à pied, étant donné les nombreuses constructions présentes les pieds dans l’eau, il est possible de faire un arrêt à plusieurs plages aux abords desquelles se trouvent nombre de restaurants. Des entreprises privées proposent également pour quelques pesos, quelques balades et promenades en bateau.

Si la baignade reste l’activité phare développée dans le secteur, les locaux apprécient surtout le farniente, essentiellement le Week-End ou lors des vacances estivales.

Le lac comporte en son cœur l’île de Teopan, qui était anciennement un site maya d’une certaine importance. Il est possible de la rejoindre en bateau.

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Chutes de Juayua (chorros de la calera)

Situées à Juayua, dans le département de Sonsonate au Sud-Ouest du Salvador, les chutes éponymes appelées également : « chorros de la calera » sont un ensemble de cascades qui se découvrent au travers d’une nature luxuriante.

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Suivant le lit d’une rivière qui descend le flanc d’une montagne, les chutes se découpent en plusieurs cascades aux pieds desquelles se trouvent des piscines naturelles utilisées par les habitants et les touristes pendant les journées ensoleillées.

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En nous rendant dans la ville de Juayua, nous commandons un des populaires : « Tuc Tucs » , qui, pour peu d’argent, nous emmène sur le site dans lequel, nous décidons de faire appel à un guide, qui assurera notre sécurité, étant donné que nous apprenons une agression de touristes aléatoire mais récente.

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Nous commençons à nous plonger au cœur d’une nature sauvage, qui nous permet de bénéficier de magnifiques points de vue sur la vallée environnante. Le chemin que nous longeons est un chemin en terre praticable, quand bien même quelques passages nécessitent un arpentage de gros cailloux.

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En arrivant aux abords de la première des nombreuses cascades qui parsèment le chemin, nous prenons grand plaisir à nous laisser bercer par la musicalité des lieux.

L’eau qui s’écoule avec fracas se projette immédiatement dans une belle piscine dont les contours ont été solidifiés avec du ciment.

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Le franchissement d’un gué plus loin, nous découvrons une petite centrale hydroélectrique qui se trouve en contrebas, avant de rejoindre successivement les autres piscines et accessoirement, les cascades dans lesquelles elles se jettent, jusqu’à arriver à la plus belle d’entre elles dans laquelle, des locaux se baignent, ce qui nous donne irrémédiablement l’envie d’en faire autant.

Cerro Santa Ana

Le volcan appelé également : «  Ilamatepec »  est un grand stratovolcan situé dans le département de Santa Ana. Ayant une altitude de 2 381 mètres au-dessus du niveau de la mer, il est situé immédiatement à l’Ouest de : « Coatepeque Caldera » et est englobé dans le parc : «  Los Volcanes ». Le sommet qui peut être rejoint après une longue randonnée de plusieurs heures présente quatre caldeiras et cratères volcaniques imbriqués, dont le plus profond contient un petit lac.

Si le volcan est endormi, il a connu de nombreuses éruptions volcaniques historiques depuis le XIVème siècle, à la fois au sommet et à partir de cônes de scories sur les flancs inférieurs, ainsi que les évents de flanc de San Marcelino. Les plus importantes d’entre elles se sont produites en 1722, détruisant le village de San Juan Tecpan, en 1904 et en 2005.

Le volcan est intégré dans un site naturel verdoyant, dont les caractéristiques changent avec l’altitude, passant d’une forêt dense à des plaines arides. Le chemin pour en rejoindre le sommet est praticable, quand bien même il est nécessaire de bénéficier d’une assez bonne condition physique pour en assurer l’arpentage en toute sécurité…et accompagnés obligatoirement comme le règlement l’exige, de la police touristique.

Playa El Tunco

Sur les bords du Pacifique, la plage d’El Tunco, située dans la ville éponyme attire nombre de surfeurs qui en recherchent les vagues, célèbres dans tout le pays.  Elle est située à 8 kilomètres à l’Ouest de Puerto La Libertad et à 35 kilomètres de la capitale San Salvador.

Appréciée également des locaux le week-end pour la vie nocturne, la plage constituée de sable noir comporte plusieurs restaurants et autant de bars. Playa El Tunco, est en fait la porte d’entrée du spot de surf El Sunzal, et se trouve à quelques kilomètres d’El Zonte et de Punta Roca, deux autres spots de surf réputés.

Possédant une formation rocheuse permettant aux afficionados de prendre de belles photos en s’adonnant à leur passion, la plage est prise d’assaut le soir, lors de couchers de soleil flamboyants.

Aux alentours, deux autres spots de surfs sont appréciés : « La Bocana » et « Bocanita ». Non loin, dans la ville voisine de Tamanique, il est possible de découvrir une belle cascade du haut de laquelle, se jettent certains locaux appréciant la libération d’adrénaline provoquée par la pratique de ce sport extrême.

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La route des fleurs (ruta de las flores)

La Ruta de las Flores ou littéralement appelée : « le chemin des fleurs » est comme son nom l’indique, une route qui permet de faire la jonction entre les villes d’Ahuachapan et de Sonzacate en traversant nombre de petits villages au cœur d’une région verdoyante.

Baptisée ainsi en raison des fleurs qui la bordent à la bonne saison, la route pittoresque qui alterne les altitudes différentes mesure plus de 36 kilomètres dans la zone Ouest vallonnée du pays, près de la frontière guatémaltèque et traverse la principale région productrice de café.

Dans son côté Sud, la route commence à Sonsonate dans une zone de plaine consacrée à l’élevage de bétail et à l’agriculture de plantation, en montant jusqu’au village indigène : « Pipil de Nahuizalco ».

Sur la route qui se parcourt sans arrêt en moins d’une heure, de nombreuses villes permettent de découvrir un côté authentique du pays : « Conception de Ataco, Apaneca, Juayua, Salcoatitan, Nahuizalco ». A plusieurs endroits, nombre de sentiers de randonnées permettent d’effectuer de belles balades au cœur d’une nature sauvage et préservée.

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Ataco

Englobée dans le département d’Ahuachapán, Ataco ou  Concepción de Ataco est une municipalité possédant une superficie de 61,03 km² et une population de 18 101 habitants.

Petite ville divisée en 11 cantons : El Arco, El Limo, El Naranjito, El Tronconal, La Ceiba, La Joya de los Apante, La Planxa, San Jose, Shucutitán et Texusín Chirizo, la bourgade fortement touristique est peuplée majoritairement d’ Amérindiens Yaqui ou pipiles.

Entourée par de la chaîne de montagnes Apaneca, la ville comporte un petit centre agréable donnant sur la cathédrale : « Avé Maria », surplombée par une petite place sur laquelle, de nombreux petits vendeurs proposent au choix des glaces, des crêpes ou des boissons.

La ville comporte deux beaux marchés. Le marché central permet à de nombreux vendeurs de proposer des produits de belles qualités. Essentiellement des fruits et des légumes. Le marché artésien, quant à lui permet aux artisans locaux de vendre leurs créations, la ville s’étant spécialisée dans les métiers à tisser.

Nombreux sont ainsi les voyageurs qui font une halte dans la ville pour acquérir des tissus ou des produits qu’ils pourront revendre dans le reste du pays ou de l’Amérique centrale.

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 Apaneca

A l’instar d’Ataco dont elle est voisine, Apaneca est une petite ville qui se trouve sur la route des fleurs.

Située à une altitude de 1520 mètres, Apaneca est peuplée de 8383 habitants et elle est appréciée pour la douceur de vivre qu’elle offre. Elle comporte un beau petit centre qui intègre un marché local dans lequel, les producteurs locaux proposent le fruit de leur travail.

La ville englobe une belle église dont la façade austère diffère des autres églises de la région, généralement blanches ou colorées. Ce côté authentique apporte une touche d’originalité assez suffisante pour en être attractif.

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Nahuizalco

Municipalité du département de Sonsonate se trouvant sur la route des fleurs, à 74 kilomètres de San Salvador, la ville se situe à 540 mètres d’altitude sur la partie Sud de la chaîne de montagnes Apaneca. Elle compte 49 081 habitants.

Célèbre pour son artisanat en osier et en tulle, la ville est un pourvoyeur de touristes qui y apprécient la quiétude locale.

Nahuizalco est également connue pour son marché nocturne qui revêt des airs bucoliques, les vendeurs s’éclairant à la tombée de la nuit à la bougie. Arpentant de belles petites ruelles dans la pénombre, le visiteur est plongé irrémédiablement dans un univers unique qui dégage une dose suffisante de mystère pour créer une ambiance confinée apaisante.

La journée, les rues sont animées, partagées entre les petits vendeurs et les restaurants. A la sauvette, des produits sont proposés et il n’est pas rare de croiser une foule s’agglutiner autour des stands qui proposent les meilleurs prix.

La ville comporte plusieurs places intéressantes sur lesquelles, les locaux aiment se réunir afin de refaire le monde qui les entoure.  Ville natale des poètes : « Alfredo Alvarado » et « Carlos Arturo Imendia », la ville possède une belle église coloniale lourdement endommagée lors du tremblement de terre de 2001 et restaurée depuis.

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Salcoatitlan

Dans le département Sonsonate, Salcoatitlan est une municipalité voisine de la ville de Juayua, qui se trouve à 1045 mètres au-dessus du niveau de la mer.

Peuplée de 5484 habitants, la ville possède une petite et belle église coloniale qui remonte au début du XIXème siècle, constituée de calicanto, de tuiles avec un lourd support de briques et de pierre, construite par les prêtres Santiago Quijada, Esteban España, Cosme Alonso et Juan Hidalgo. L’église est dédiée à l’archange Saint Michel.

Aux abords de l’église, une petite place permet aux locaux de se regrouper. Dans les petites ruelles qui entourent cette place centrale, quelques petits bars desquels se dégagent une musique festive, colorent auditivement l’ambiance générale.

Les gens sont souriants et accessibles ; il n’est pas rare de se faire accoster par les locaux, enchantés de découvrir des visiteurs faire l’effort de parvenir jusqu’à eux.

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Ahuachapan

Couvrant une superficie de 244,84 km² et comptant une population de 110 511 personnes, Ahuachapán, capitale du département éponyme se trouve dans l’Ouest du pays, à la frontière avec le Guatemala.

Centre d’une région agricole produisant principalement du café, Ahuachapán est le site d’une centrale géothermique et d’une centrale hydroélectrique. Du fait de son activité thermodynamique, la ville est entourée de nombreuses bouches de vapeur, visibles dans les montagnes environnantes. Lieu de naissance du célèbre poète salvadorien Alfredo Espino, la municipalité d’Ahuachapán est située à 100 kilomètres de la capitale San Salvador.

D’un point de vue touristique, outre sa position géographique qui rend son passage obligé pour tous ceux qui souhaitent se rendre au Guatemala, la ville comprend une magnifique église datant de plus de 100 ans : « La Asunción », reconnaissable au travers de sa façade richement décorée.

Non loin de l’église, le parc Francisco Menéndez possède un monument en l’honneur du général : « Francisco Menéndez », ancien président de la république du pays. Le monument indique au travers d’une plaque de bronze, son ancienne maison d’habitation.

L’hôtel de ville, un bâtiment de style moderne donnant la part belle à l’art déco a quant à lui été reconstruit après un incendie dans les années 1950 et mérite également le détour. L’édifice se trouve à proximité du Parque Concordia dans lequel les locaux apprécient une belle balade. Il n’est pas rare de croiser des familles en train de déjeuner sur les nombreux bancs mis à leur disposition.

Outre ses places, le centre de la ville est constitué d’une belle rue piétonne : « le Pasaje Concordia », restaurée au début du XXIème siècle.

A quatre kilomètres au Nord-Ouest, la lagune d’El Espino qui se trouve le long de l’autoroute internationale vers le Guatemala mérite une attention. A proximité, la  première bataille de l’histoire de l’Amérique centrale indépendante ayant eu lieu en 1822 : « la bataille d’Espino » est marquée par un petit monument commémoratif. Les autres attractions du secteur sont également immanquables. Parmi eux, citons : le Los Ausoles, une zone de geysers et de fontaines chaudes bouillonnantes, la lagune moràn, Atehuecillas, Malacatiupàn, le Los Encuentros marquant la rencontre entre les rivières Rio Paz et El Pulula et El Arco Duràn, réplique d’un arc français.

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San Andrés

Situé dans la vallée de Zapotitán et fondé vers 900 avant Jésus-Christ, San Andrés est un site archéologique, plus précisément un site préhispanique maya reconnu et classé au patrimoine mondial de l’Unesco.

Le petit village original fut tout d’abord abandonné vers 250 avant Jésus-Christ, lors de l’éruption du volcan voisin Ilopango, avant de voir ses habitants s’y réinstaller vers  400 après Jésus-Christ. Le déclin de la ville commença au Xème siècle après Jésus-Christ et fut réellement effectif vers 1200.

A son apogée, la ville comptait près de 12 000 habitants et fut déclarée entre 600 et 900 après Jésus-Christ, comme étant la plus importante de la vallée de Zapotitán dans le département actuel de La Libertad.

Aujourd’hui, le site accessible au public est constitué d’une pyramide restaurée avec deux terrasses, entourée par de petites collines herbeuses. Il est découpé en deux parties, une au Nord et une autre au Sud.

La place Sud comprend l’Acropole dans lequel se trouvent les structures cérémonielles et politiques. Aux extrémités Sud et Est de l’Acropole sont présentes des pyramides tandis qu’aux extrémités Nord et Ouest les visiteurs peuvent découvrir une série de pièces dans lesquelles vivaient les souverains au sein de plusieurs palais dont il ne reste que quelques structures.

Sur la place Nord ou la grande place, la pyramide appelée :  « la cloche de San Andrés » est majestueuse ; elle est liée à l’Acropole par une structure en forme de L.

Casa Blanca 

Casa Blanca  est un site archéologique et un parc situé dans la zone de Chalchuapa , dans le département de Santa Ana.  Site classé au patrimoine mondial de l’Unesco, il a pour origine un petit village maya occupé vers 200 avant Jésus-Christ, durant la période préclassique tardive.

Abandonné au premier siècle avant Jésus-Christ, il sera occasionnellement occupé pour des enterrements et des pèlerinages à l’époque postclassique, de 900 à 1520 après Jésus-Christ et possède un styles architectural influencé par Kaminaljuyú dans le préclassique tardif et par Copán et Teotihuacán dans le classique.

Casa Blanca  est constitué de 15 structures situées au sommet d’une grande plate-forme mesurant environ 2 mètres de haut ; il s’étend sur 240 mètres du Nord au Sud, et 220 mètres d’Est en Ouest.

Les structures sont constituées de pierres séparées les unes des autres. Les fouilles ont révélé la présence de plusieurs objets dont une tête de jaguar et plusieurs têtes zoomorphes.

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Joya de Cerén 

Site précolombien situé à proximité de San Juan Opico et de Las Flores , dans le département de La Libertad, le site était habité depuis l’année 400 avant Jésus-Christ avant d’être abandonné 1000 ans plus tard en raison de l’éruption de la Laguna Caldera. Entre temps, le village avait déjà été abandonné temporairement suite à l’éruption d’un autre volcan vers 250 avant Jésus-Christ qui interrompit l’évolution culturelle de la période préclassique tardive maya.

Joya de Cerén  est l’un des sites archéologiques les plus importants de Méso-Amérique au travers des fouilles réalisées qui ont pu mettre en avant la vie d’un village d’antan. Pour cette raison, il porte souvent la comparaison avec la ville de Pompéi en Italie.

Déclaré site du patrimoine mondial par l’ Unesco en 1993, il comprend les ruines de plusieurs maisons constituées de 3 structures distinctes : les chambres, la cuisine et la cave.

Plusieurs structures religieuses et politiques ont également été découvertes, principalement en 1976 lors de la préparation du terrain pour la construction de silos pour l’Institut de réglementation de l’approvisionnement.

Si le site ne dégage pas le côté majestueux de San Andrès ou de Tazumal, les fouilles le concernant étant toujours en cours, il possède encore de nombreux mystères et des structures encore enterrées. Si nombre de ces structures sont protégées par d’immenses bâtiments de tôles, Joya de Cerén subit néanmoins de multiples problèmes pour sa conservation. Les structures en terre compactée, perdent et gagnent facilement de l’humidité, ce qui les fragilisent.

Il est ainsi important de le visiter, les fonds récoltés servant à la continuité des fouilles et à la préservation de ce site unique, véritable pan de l’histoire ordinaire maya.

Parc national El Boquerón 

Situé à proximité de la capitale, le parc national El Boquerón est un vaste parc qui comprend outre une nature luxuriante, un cratère de cinq kilomètres de diamètre et de 558 mètres de profondeur. Le sommet du stratovolcan qui se nomme San Salvador se trouve à 1 800 mètres d’altitude et le parc est accessible après avoir payé un coût de 1 dollar US par véhicule.

S’il est possible de grimper à son sommet, au travers d’une belle randonnée permettant de bénéficier de plusieurs points de vue sur les villages alentours et les plantations de café, il est obligatoire de se faire accompagner par un guide et par la police touristique, afin d’éviter les mauvaises rencontres. Le coût revient à 6 dollars US par personne.

Au sommet, le cratère principal comprend un petit cratère qui se nomme le : « petit Boquerón ». Plusieurs randonnées y sont possibles : 1 parcours d’environ 30 minutes avec 3 points de vue sur le cratère, 1 randonnée de 2 heures autour du cratère, ce qui permet également d’avoir des vues sur la ville de San Salvador, sur le volcan Santa Ana, le Honduras et l’Océan Pacifique et 1 randonnée de 4 heures pour descendre jusqu’au cœur du cratère.

Le petit Boquerón, s’est formé il y a entre 700 et 1000 ans, remplissant une ancienne caldeira. Du fait des laves de l’édifice Boquerón qui contiennent des éléments alcalins et de l’oxyde de fer, la terre est fertile, ce qui intensifie les cultures des habitants qui vivent autour du volcan. Le cratère, du petit Boquerón mesure 1,5 kilomètres de diamètre et est profond de 500 mètres.

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Santa Tecla 

Jusqu’en 2004, appelée : « Nueva San Salvador », Santa Tecla  est une ville de 121 908 habitants, chef-lieu du département de La Libertad.

Septième commune du pays au travers de ses habitants, Santa Tecla se distingue par son architecture postcoloniale, partagée entre les inspirations françaises et espagnoles. Sans compter les nombreux styles qui en parsèment les rues : le colonial latino-américain, l’éclectique, le néo-gothique, l’art nouveau ou le néobaroque.

Ville relativement tranquille, elle possède près de 270 bâtiments historiques qui génèrent un fort tourisme. C’est ainsi cette ambiance joviale qui berce le visiteur, lorsqu’il se promène dans ses rues colorées.

La ville possède un grand parc : « le parc José Maria San Martín », restauré en 2001 qui comprend le monument du centenaire de la fondation de la ville, inauguré en 1954 et qui contient les visages sculptés : « de José María San Martín, de José Ciriaco López, de Fray Esteban de Trinidad Castillo et de l’évêque Tomás Miguel Pineda y Saldaña ». Santa Tecla comprend également le parc Daniel Hernandez qui possède un kiosque et une sculpture dédiée à : « Manuel Gallardo », une figure importante de la ville.

Dans le domaine de la culture, le palais de Tecleño construit en 1911, appartenait à la famille Castaneda qui le cède à la ville entre 1924 et 1927. Après avoir abrité les bureaux municipaux pendant de nombreuses années, il est rénové en octobre 2008 et sert aujourd’hui  de palais culturel servant à promouvoir le théâtre, les arts plastiques, les récitals de poésie et la musique.

Dans le même registre, le foyer pour enfants Adalberto Guirola est un incontournable. A l’origine, asile ayant permis de recueillir de jeunes enfants orphelins, il est donné à l’état par la famille Guirola Duke, puis est géré successivement par les Sœurs de la Charité, puis par celles de Béthanie.

Il possède une façade de style romain et comprend une chapelle gothique. Au-devant du bâtiment, se trouve une statue représentant la chute au combat du colonel : « Adalberto Guirola », fils de Don Ángel Guirola de la Cotera, pendant la guerre entre le Salvador et le Guatemala en 1906. Dans les maisons d’exception, notons la présence de la maison de guirola, également connue sous le nom de : « Maison des Aigles », un bâtiment de style néoclassique, construite à la fin du XIXème siècle et comprenant deux sculptures d’aigles érigées sur un balcon.

La ville compte également de nombreuses églises, dont la plus célèbre est : « l’église du Carmen », un édifice de style gothique notable, endommagé par les tremblements de terre de 1917 et de 2001, qui l’ont laissé en ruine.

L’église se trouve dans le centre historique rénové afin d’accueillir le maximum de touristes dans des conditions optimales sur près de 18 secteurs orienté autour de la promenade éponyme, une zone semi-piétonne qui va du Palais Tecleño au centre sportif El Cafetalón dans laquelle se trouvent nombre de commerces, de bars et de restaurants.

Dans le domaine culturel, notons également la présence du musée Tecleno, un musée officiellement inauguré le 30 avril 2010 qui expose nombre d’objets historiques ainsi que la bibliothèque Manuel Gallardo ouverte en 1948 à l’initiative du Dr Manuel Gallardo qui a mis à disposition sa collection personnelle de 10 000 livres couvrant différents domaines de la connaissance, des œuvres complétées depuis par près de 90 000 ouvrages supplémentaires.

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Volcan Izalco

Situé dans le parc : « Los Volcanes », qui appartient à la réserve de biosphère d’Apaneca, certifiée par l’ UNESCO en septembre 2007, le volcan Izalco est l’un des plus beaux du pays.

Se trouvant à proximité des volcans  Cerro Verde et Santa Ana, il est formé par les portions de San José Miramar, San Blas, Ojo de Agua del Venado , Los Andes et El Paraíso, pour ne citer qu’elles.

Le volcan dont l’ascension est possible pour les visiteurs accompagnés de la police touristique et d’un guide, se trouve dans un parc comprenant plus de 125 espèces partagées entre une forêt tropicale à feuilles persistantes de l’Altimontane et des paysages plus arides constitués de coulées de lave. Parmi ces espèces, plusieurs sont à relever : « palo de cera, pinabete, sapuyulo, lichens, lycopodes, graminées et agaves, orchidées et broméliacées gallitos ». La faune, quant à elle comprend : « coyotes, renards épineux, cerfs, margay, buses à queue courte, buses des montagnes et aigles noirs ».

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Volcan Cerro Verde 

Culminant à 2 030 mètres d’altitude, le volcan Cerro Verde situé dans le parc : « Los Volcanes » est voisin des volcans Izalco et Santa Ana.  Volcan éteint constituant la chaîne de montagne Apaneca, il dispose également de trois sentiers récréatifs : « Las Flores Misteriosas, Ventana a la Naturaleza et Antiguo Hotel de Montaña ».

Sa dernière éruption qui date de 25 000 ans offre des conditions idéales pour la flore, qui y pousse le long de ses flancs.  Plus de 125 espèces d’arbres sont présentes dans les écosystèmes dont les mêmes que celles présentes autour du volcan Izalco. En outre, le site est constitué de 134 hectares de plantations de cyprès qui ont été introduits par les anciens propriétaires. La faune, comprend également : « des coyotes, des renards épineux, des cerfs, des margay, des buses à queue courte, des buses des montagnes et des aigles noirs ».  Le secteur du volcan Cerro Verde est facilement accessible par une route goudronnée et dispose d’un centre touristique géré par l’Institut salvadorien du tourisme, de sentiers, d’un jardin d’orchidées, de belvédères, d’une cafétéria, de guides locaux et d’un hôtel de montagne.

La particularité du volcan est qu’outre son ascension sous le contrôle de la police touristique, il permet d’effectuer des randonnées et de rejoindre les volcans Izalco et Santa Ana, sur des sentiers balisés. Du moins partiellement.

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Tazumal

Au cœur du département de Santa Ana, à quatre-vingts kilomètres à l’Ouest de la capitale, le site archéologique de Tazumal dont la superficie est d’environ 10 km² a été découvert par Stanley Boggs dans les années 1940.

Niché dans un ilot de verdure, il se compose de plusieurs structures ayant servi de cadre à un centre cérémoniel important ; agrandi à plusieurs reprises dans son histoire, il a été construit au début de la période classique, vers 200 avant Jésus-Christ.

Colonie maya dans le classique et Nahua dans le postclassique, Tazumal a été influencé par Copán et Teotihuacán dans le classique et par les Toltèques dans le postclassique.

Déclaré monument historique national par un décret législatif en 1947, il est constitué de 6 structures ayant un alignement Est-Ouest. Seuls 4 structures se trouvent dans le parc archéologique, les deux autres étant situés dans le cimetière général de Chalchuapa et devant l’entrée du parc.

Les visites sont possibles et les visiteurs peuvent ainsi découvrir au travers de ruines admirablement conservées, tout un pan de la vie religieuse d’antan, la structure la plus importante étant une grande pyramide posée sur une plateforme, dont la montée est à l’instar des nombreux autres sites archéologiques, interdite.

El Cuco

Sur la côte de l’océan Pacifique dans une ville éponyme, dans la partie Sud du pays, la plage d’El Cuco fascine et attire chaque année toujours plus de visiteurs.

Constituée de sable noir, elle se rejoint facilement et permet de s’adonner aussi bien au surf qu’au farniente. Elle possède plusieurs restaurants et tout autant de bars. Des hôtels ainsi qu’une école de surf sont également présents.

Quand bien même, appréciée à la fois par les locaux que les touristes, elle dégage ce côté authentique sans dénoter une sorte de saturation claustrophobique.

Souvent, il est possible d’y croiser des sportifs pratiquer de nombreux sports : football, volley-ball, jogging ou tout simplement, marche le long de la côte. Pour quelques pesos, les visiteurs de Playa El Cuco ont la possibilité de faire des excursions en bateau vers les îles et les spots de surf populaires, de pêcher en mer et de faire du ski nautique.

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Santa Ana

Deuxième plus grande ville du pays, située à 64 kilomètres au Nord-Ouest de San Salvador, Santa Ana compte environ 374 830 habitants et constitue une destination touristique majeure pour le pays.

Ville incontournable, Santa Ana possède une architecture datant du XIXème siècle dont les principaux monuments se trouvent autour du parc Libertad construit en 1890 suivant une volonté de l’ancien président : « Francisco Menéndez ».

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En entrant dans la ville après avoir découvert de larges avenues, nous sommes immédiatement plongés dans cette ambiance particulière de grand village en rejoignant le centre historique représentant son noyau urbain d’origine autour duquel son expansion a été effectuée.

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Nous retrouvons immédiatement les origines précolombiennes de la ville au travers du parc Libertad, anciennement : « Plaza Major » où nous faisons connaissance avec l’hôtel de ville, mais également la cathédrale qui semble briller de mille feux.

Le parc bondé de monde expose également le monument à la liberté et le monument au musicien de Santa Ana : « David Granadino ».

Notons que le centre puise également dans d’autres inspirations, puisqu’il comprend des biens immobiliers de styles différents dont :  210 de style néoclassique , 5 de style gothique , 64 de style néocolonial, 102 de style traditionnel et 170 de style contemporain.

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En nous baladant autour de la place, nous n’hésitons pas à découvrir cette belle cathédrale qui nous fait face, dont le blanc de la façade semble immaculé. La cathédrale est bordée par une belle fontaine. Son intérieur sobre compte de nombreux croyants à la ferveur forte.

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Nous rejoignons ensuite le parc Menéndez, entouré d’anciens bâtiments de la ville dont la Casa del Niño , l’église El Calvario et le centre gouvernemental. Et ce, avant de nous diriger vers  le marché central dans lequel nous vivons un moment unique, partagés entre un visuel fort et un odorat fruité. Sans compter les exhortations des vendeurs qui tentent de vendre leurs produits à grand renfort d’accents chantant.

La ville abrite de nombreux biens d’exception dont la maison où vécut le général et ancien président : « Tomás Regalado », utilisée actuellement par une banque, la maison de l’ancien président : « Pedro José Escalón », ainsi que d’autres demeures telles que le Western Athletic Club où se trouve le Centre des Arts, l’école José Mariano Méndez et le Casino militaire d’Amérique centrale. Dans le domaine du religieux, la ville compte de nombreuses églises dont : l’église du Carmen, l’église de San Lorenzo et l’église de Santa Barbara, chacune possédant des caractéristiques les rendant incontournables.

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San Salvador           

Capitale moderne, San Salvador abrite le siège des trois pouvoirs de l’État et les principales entreprises de l’économie du pays. Peuplée de 290 000 habitants, la ville est partagée entre un centre moderne et un coeur plus historique.

Lorsque nous entrons dans la ville, après avoir traversé un centre d’affaire résolument nouveau, nous nous dirigeons vers la cathédrale Métropolitaine du Divin Sauveur du Monde qui nous accueille au travers d’une belle façade imposante.

Nous nous garons autour d’une petite place sur laquelle de nombreux locaux sont assis sur des bancs. Nous avons à peine le temps de poser les pieds sur le sol que nous sommes accostés par plusieurs policiers touristiques qui pour notre sécurité, nous proposent de nous accompagner. Nous acceptons, surtout devant leur insistance.

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Et c’est en compagnie de 3 agents lourdement armés, que nous parcourons les rues de la ville, des rues authentiques dans lesquelles, les petits commerçants sont omniprésents. Sur la  Plaza Salvador del Mundo, nous découvrons le Monument au Divin Sauveur du Monde, dédié au Patron de la ville et symbole du pays. Non loin, nous découvrons également l’église de La Merced dont le clocher sublime est considéré comme un monument national.

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Notons que le centre comporte également d’autres monuments d’exception, dont le mausolée de l’écrivain Alberto Masferrer.

A ses côtés, l’église Nuestra Señora de Candelaria nous émerveille par sa sobriété tandis que le Théâtre National de San Salvador décèle un côté plus enthousiasme.

Toujours dans le centre et avant de visiter la cathédrale Métropolitaine du Divin Sauveur du Monde, nous faisons un petit détour pour rejoindre le Palais National et l’ hôpital Rosales en passant devant la Maison des Académies et le parc Venustiano Carranza qui nous permet de nous détendre, à l’ombre sous un arbre.

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La nouvelle Plaza Libertad dans le centre historique permet de découvrir un autre visage moderne de la ville. Grâce à ses nombreuses illuminations qui révèlent leur potentiel à la tombée de la nuit, la place et sa végétation disposée en une sorte d’étoile amènent un côté contemporain assumé. Plusieurs autres places sont également appréciées des locaux comme des touristes. Nous citerons ainsi : la Plaza Francisco Morazán , la Plaza Barrios et la Plaza Libertad comprenant le Monument aux Próceres.

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A l’Ouest de la ville se dresse le Monument à la Révolution, érigé au milieu du XXème siècle siècle.

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Dans le domaine de la culture, la ville comporte plusieurs musées. Le musée national d’anthropologie Dr. David J. Guzmán  est une institution dédiée à l’étude et à la préservation de l’identité du pays grâce à des expositions intéressantes.  Inauguré en 2003, le Musée d’Art d’El Salvador propose également nombre d’expositions d’arts nationaux et privées, en plus d’autres programmes et activités éducatives. Le Centre d’histoire militaire comprend quant à lui : le musée d’histoire militaire, la place commémorative de la souveraineté nationale, la carte en relief à l’échelle d’El Salvador et occupe les anciennes installations de la caserne El Zapote.

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Les autres musées sont moins connus, mais pour autant, pas inintéressants : « le musée Tin Marín, le musée d’histoire naturelle à l’intérieur du parc Saburo Hirao, le musée du Verbe et de l’Image , le musée d’Art Populaire, le Musée Universitaire d’Anthropologie appartenant à l’Université Technologique d’El Salvador, le Musée de la Banque Hypothécaire d’El Salvador et le Musée du Chemin de Fer ».  Après avoir arpenté les quartiers populaires et découvert la vie intense d’un long marché local s’étendant sur plusieurs pâtés de maison, nous retournons à notre véhicule et prenons conscience que nombre de militaires en arme sont présents en toute discrétion…du moins, tentent-ils…afin d’assurer notre sécurité, une notion fondamentalement essentielle pour les autorités du pays.

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Conclusion

En arrivant au Salvador, en franchissant la frontière du Honduras, nous avions peur de nous trouver dans un pays dangereux, la mauvaise presse l’accompagnant ayant eu raison de notre sérénité.

En réalité, nous avons découvert un pays dans lequel nous nous sentions en sécurité, les problèmes pouvant être rencontrés ne concernant pas les touristes.

Nous avons également durant plusieurs jours rencontré un peuple jovial et empathique, toujours enclin à nous parler ou à nous sourire.  Le pays est riche de magnifiques paysages naturels et il possède une histoire chargée, l’architecture des villes dégageant cette érudition à laquelle nous avons pu prendre part.

En outre, depuis 2022, le gouvernement a mis en place toute une série de mesures luttant contre les gangs, ce qui permet aujourd’hui, de bénéficier d’un confort de visite indéniable. Une raison de plus de découvrir ce petit pays d’Amérique centrale sans se restreindre.