Dans cet article, nous vous présentons les médicaments et les vaccins pour l’Afrique que vous devez prendre pour y réussir votre voyage.
Une attention particulière sera portée aux exigences de santé pour voyager en Afrique. Il est crucial de se renseigner sur les exigences spécifiques de chaque pays et de s’assurer d’avoir toutes les précautions nécessaires pour profiter pleinement de votre voyage.
Cet article a été rédigé grâce aux informations données par les sites de l’Institut Pasteur et du gouvernement Français.
Dans cet article, nous vous énumérons tous les centres de vaccination en France, département après département.
Afrique du Sud
Vaccinations
La mise à jour de la vaccination diphtérie-tétanos est recommandée ;
Autres vaccinations conseillées (selon la durée, de la fréquence et des conditions d’hygiène du séjour) : fièvre typhoïde, hépatites A et B ;
La vaccination contre la rage peut éventuellement être proposée dans certains cas ;
Se renseigner auprès du médecin traitant ou d’un centre de vaccinations internationales.
Prévention des maladies transmises par les piqûres d’insectes
Des zones de paludisme (classification zone 3 en termes de résistance) subsistent dans les provinces du Mpumalanga, du Limpopo et du KwaZulu-Natal, aux frontières avec le Mozambique, le Swaziland et le Zimbabwe, notamment dans la région du parc Kruger.
Dans ces zones, le recours à des mesures de protection individuelle (spray, crèmes, diffuseurs électriques, moustiquaires, etc) s’impose.
A ces mesures, doit s’ajouter un traitement médicamenteux adapté à chaque individu. Il convient donc de se renseigner auprès du médecin traitant ou d’un centre de conseils aux voyageurs.
En cas de fièvre durant le séjour et dans les deux mois qui suivent le retour, il est impératif de signaler au médecin un séjour récent en zone infectée.
Maladies sexuellement transmissibles
La pandémie de VIH-SIDA est très répandue en Afrique du Sud (17 % des adultes de 15 à 49 ans sont porteurs du virus). Il convient d’être vigilant face aux risques d’infection lors des rapports sexuels ou lors de transfusions sanguines. Toutes mesures de prévention sont indispensables. Les victimes d’agression sexuelle doivent immédiatement consulter un médecin.
Hygiène alimentaire
Dans les agglomérations, l’eau du robinet est potable. En revanche, dans les zones rurales, il est recommandé de boire de l’eau minérale, en bouteille.
Veillez à un lavage régulier et soigneux des mains avant chaque repas.
Angola
Paludisme
Cette maladie parasitaire transmise par les piqûres de moustiques impose le recours à des mesures de protection individuelle (sprays, crèmes, diffuseurs électriques, moustiquaires…).
A ces mesures, doit s’ajouter un traitement médicamenteux adapté à chaque individu : il convient de s’adresser à votre médecin habituel ou à un centre de conseils aux voyageurs. Le traitement devra être poursuivi après le retour en France durant une durée variable selon le produit utilisé.
Classification : zone 3.
Durant votre séjour, et durant les deux mois qui suivent votre retour, en cas de fièvre, un avis médical doit être pris rapidement, pour mettre en œuvre dès que possible un traitement anti-paludique éventuel.
Présence de paludisme Vivax : deux foyers dans le sud (Arib-Ihrit) de novembre à mars.
Vaccinations
Vaccination contre la fièvre jaune : un certificat de vaccination antiamarile est exigé pour tous les voyageurs. A défaut, un agent du ministère angolais de la Santé fera procéder à cette vaccination sur place avant d’autoriser l’entrée dans le pays.
La mise à jour de la vaccination diphtérie-tétanos-poliomyélite est fortement recommandée en raison d’une recrudescence de la poliomyélite depuis 2005.
Autres vaccinations conseillées : fièvre typhoïde, hépatites virales A et B.
Selon la durée et les conditions de votre voyage, la vaccination anti-méningococcique peut être conseillée. De même, la vaccination contre la rage peut être proposée dans certains cas. Demandez conseil à votre médecin ou à un centre de vaccinations internationales.
Hygiène alimentaire
Prévention de la diarrhée du voyageur et des infections bactériennes :
Il est conseillé de ne pas boire l’eau du robinet : préférez les eaux en bouteilles capsulées. A défaut, consommez de l’eau filtrée, bouillie et décontaminée.
Évitez l’ingestion de glaçons, de jus de fruits frais, de légumes crus et de fruits non pelés.
Évitez la consommation d’aliments (poisson, viande, volaille, lait) insuffisamment cuits.
Veillez à un lavage régulier et soigneux des mains avant chaque repas.
Choléra
L’Angola est fréquemment touché par des épidémies de choléra. Des mesures d’hygiène alimentaire strictes s’imposent à toute personne devant se rendre dans le pays:
• Veillez à la qualité des aliments (abstention de tout achat de nourriture dans les rues) et à leur bonne cuisson,
• Ne consommez pas de fruits et légumes achetés à des vendeurs sur le trottoir ou sur des marchés dont la salubrité n’est en apparence pas respectée.
• Pelez les fruits ou légumes, ou les faire bouillir
• Évitez les crudités et les produits de la mer (coquillages).
VIH – Sida
Forte prévalence du VIH – Sida. Toute mesure de prévention est indispensable.
Quelques règles simples
• Évitez les baignades dans les eaux stagnantes (risque d’infection parasitaire).
• Évitez de marcher pieds nus sur le sable et les sols humides.
• Ne caressez pas les animaux que vous rencontrez.
• Ne consommez jamais de médicaments achetés dans la rue.
• Emportez dans vos bagages les médicaments dont vous pourriez avoir besoin.
Bénin
Choléra
Du 13 janvier au 6 février 2010, 69 cas de choléra ont été enregistrés par les autorités sanitaires : 63 (dont 4 décès) dans la commune de Bonou, département de l’Ouémé (Sud-Est), et 6 (dont 1 décès) à Cotonou. Selon ces mêmes autorités, le manque d’hygiène et les problèmes sanitaires à Bonou contraignent les populations de cette localité à consommer l’eau du fleuve, ce qui est de nature à favoriser l’épidémie du choléra. Cette épidémie survient en saison sèche alors que les épidémies de choléra en Afrique de l’Ouest surviennent plus fréquemment pendant la saison des pluies. En septembre 2008, plus de 527 cas suspects de choléra, dont 2 décès (létalité 0,4%), avaient été rapportés principalement à Cotonou et en banlieue (Abomey-Calavi). Des cas avaient également été rapportés à Porto-Novo.
Prévention du paludisme (malaria)
Cette maladie parasitaire transmise par les piqûres de moustiques impose le recours à des mesures de protection individuelle (sprays, crèmes, diffuseurs électriques, moustiquaires…)
A ces mesures, doit s’ajouter un traitement médicamenteux adapté à chaque individu : il convient de s’adresser à votre médecin habituel ou à un centre de conseils aux voyageurs.
Le traitement devra être poursuivi après le retour en France durant une durée variable selon le produit utilisé.
Classification : zone 3
Durant votre séjour, et durant les deux mois qui suivent votre retour, en cas de fièvre, un avis médical doit être pris rapidement, pour mettre en œuvre dès que possible un traitement anti-paludique éventuel. Ne pas oublier de signaler à votre médecin que vous avez fait un séjour en zone impaludée, même six mois après.
Épidémie de grippe aviaire
La Direction Générale de la Santé recommande aux voyageurs d’éviter tout contact avec les volailles et les oiseaux, c’est-à-dire de ne pas se rendre dans des élevages, ni sur les marchés aux volatiles. Les recommandations générales d’hygiène lors des voyages dans les pays en développement, qui visent à se protéger des infections microbiennes, sont préconisées.
Vaccinations
Comme souvent au début de l’année, de nombreux cas de méningite à méningocoque sont rapportés. La vaccination anti-méningococcique (à méningo A+C+W135) est vivement recommandée.
• La vaccination contre la fièvre jaune est obligatoire (à pratiquer dans un centre agréé).
• La mise à jour de la vaccination diphtérie-tétanos-poliomyélite est recommandée.
• Le nord du Bénin est affecté chaque année, notamment au cours de la saison sèche (décembre à mars) par des épidémies de méningite bactérienne qui touchent la zone sahélienne du continent. Il est vivement recommandé aux voyageurs de se faire vacciner (vaccin anti-méningococcique A + C) notamment en cas de déplacement dans les départements de l’Atacora et du Borgou.
• Autres vaccinations conseillées (selon conditions d’hygiène et durée du séjour) : fièvre typhoïde, hépatites virales A et B.
• La vaccination contre la rage peut également être proposée dans certains cas. Demandez conseil à votre médecin ou à un centre de vaccinations internationales.
Hygiène alimentaire
Prévention de la diarrhée du voyageur et du choléra :
• Faire particulièrement attention avec les enfants.
• Il est conseillé de ne pas boire l’eau du robinet : préférez les eaux en bouteilles capsulées. A défaut, consommez de l’eau filtrée, bouillie et décontaminée.
• Evitez l’ingestion de glaçons, de jus de fruits frais, de légumes crus et de fruits non pelés.
• Evitez la consommation d’aliments (poisson, viande, volaille, lait) insuffisamment cuits.
• Veillez à un lavage régulier et soigneux des mains avant chaque repas.
VIH-Sida
Prévalence non négligeable du VIH-Sida. Toute mesure de prévention est indispensable.
Quelques règles simples
• Eviter les baignades dans les eaux stagnantes (risque d’infection parasitaire) ;
• Eviter de marcher pieds nus sur le sable et les sols humides ;
• Ne pas caresser les animaux rencontrés ;
• Veiller à votre sécurité routière (port de la ceinture de sécurité en automobile ou du casque en moto) ;
• Ne jamais consommer de médicaments achetés dans la rue;
• Emporter dans ses bagages les médicaments nécessaires pendant la durée du séjour.
Bostwana
Prévention du paludisme (malaria)
Cette maladie parasitaire est transmise par les piqûres de moustiques et impose le recours à des mesures de protection individuelle (sprays, crèmes, diffuseurs électriques, moustiquaires…).
Un traitement médicamenteux adapté à chaque individu peut en outre être prescrit. Adressez-vous à votre médecin traitant ou à un centre de conseils aux voyageurs. Le traitement devra être poursuivi après le retour en France durant une durée variable selon le produit utilisé. Classification : zone 3.
Durant votre séjour, et durant les deux mois qui suivent votre retour, en cas de fièvre, un avis médical doit être pris rapidement, pour mettre en œuvre dès que possible un traitement anti-paludique éventuel.
En cas de fièvre durant votre séjour et durant les deux mois qui suivent votre retour, consultez rapidement un médecin qui prescrira éventuellement un traitement antipaludéen. Si vous ne vous rendez pas dans les zones à risques, un traitement préventif n’est pas nécessaire. Cependant, au moindre symptôme, il conviendra de signaler à votre médecin traitant que vous avez voyagé au Botswana.
Sont particulièrement concernées, outre les régions du nord traditionnellement touchées (Ngami, Okavango, Chobe, Boteti), des régions situées plus au sud (Kweneng west, Kgatleng).
Répartition des zones à risques :
• Zone où le paludisme est à l’état endémique : ce sont les très touristiques districts du nord, où l’on recense en moyenne 80 % des cas (Ngamiland, Okavango, Chobe, Boteti, Tutume).
• Zone où les risques de contamination semblent plus réduits : ce sont les districts intermédiaires du centre (Serowe, Palapye, Mahalapye, Bobirwa), de l’ouest (Gantsi), et de l’est (Francistown, Selebi-Phikwe).
• Zone où les risques de contamination semblent faibles : ce sont les districts du sud (Gaborone, Lobatse).
Vaccinations
En raison d’une forte prévalence et de l’apparition récente d’une nouvelle forme très résistante de la tuberculose, la vaccination antituberculeuse est recommandée, en particulier chez les enfants.
• La vaccination contre la fièvre jaune est obligatoire pour tout voyageur en provenance d’un pays où sévit la fièvre jaune à l’état endémique, mais peut être conseillée à tous les voyageurs.
• La mise à jour de la vaccination diphtérie-tétanos-poliomyélite est recommandée.
• Autres vaccinations conseillées (selon conditions d’hygiène et durée du séjour) : fièvre typhoïde, hépatites virales A et B.
• La vaccination contre la rage peut également être proposée dans certains cas.
Demandez conseil à votre médecin ou à un centre de vaccinations internationales avant le départ.
Hygiène alimentaire
Prévention de la diarrhée du voyageur et du choléra :
L’eau du réseau public est réputée potable dans toutes les grandes villes du Botswana, mais une épidémie de diarrhée infantile sévit de manière endémique et des analyses conduites en 2011 ont mis en évidence des risques de pollution du réseau public de distribution. Il convient en conséquence de s’abstenir de boire l’eau du robinet et de respecter scrupuleusement les mesures d’hygiène habituellement recommandées. Les résidents et les touristes de passage veilleront en particulier à ce que ces mesures soient strictement respectées par les enfants.
Évitez l’ingestion de glaçons, de jus de fruits frais, de légumes crus et de fruits non pelés.
Évitez la consommation d’aliments (poisson, viande, volaille, lait) insuffisamment cuits.
Veillez à un lavage régulier et soigneux des mains avant chaque repas (hygiène très stricte et permanente des mains).
Une attention toute particulière doit être portée à la bonne hydratation des enfants.
Quelques règles simples
• Évitez les baignades dans les eaux stagnantes (risque d’infection parasitaire).
• Évitez de marcher pieds nus sur le sable et les sols humides.
• Ne caressez pas les animaux que vous rencontrez.
• Veillez à votre sécurité routière (port de la ceinture de sécurité en automobile ou du casque en moto).
• Ne consommez jamais de médicaments achetés dans la rue.
• Emportez dans vos bagages les médicaments dont vous pourriez avoir besoin.
Burkina Faso
Paludisme
Cette maladie parasitaire, transmise par les piqûres de moustiques, impose le recours à des mesures de protection individuelle (sprays, crèmes, diffuseurs électriques, moustiquaires…).
A ces mesures, doit s’ajouter un traitement médicamenteux adapté à chaque individu : il convient de s’adresser à votre médecin habituel ou à un centre de conseils aux voyageurs. Le traitement devra être poursuivi après le retour en France durant une durée variable selon le produit utilisé.
Classification : zone 3.
Durant votre séjour, et durant les deux mois qui suivent votre retour, en cas de fièvre, un avis médical doit être pris rapidement, pour mettre en œuvre dès que possible un traitement anti-paludique éventuel.
Dengue
Infection virale provoquée par la piqure du moustique « Aedes albopictus » qui a la particularité de piquer durant la journée, principalement entre octobre et décembre. Cette infection virale entraîne habituellement de la fièvre, de forts maux de tête, des douleurs musculaires et articulaires, une fatigue, parfois des nausées, vomissements et souvent une éruption de petits boutons rouges sur la peau. En général, la guérison prend de 7 à 14 jours, la fatigue résiduelle peut durer de 2 à 3 semaines. Il n’y a pas de test diagnostic rapide de la dengue en usage courant au Burkina Faso. En revanche, les symptômes de la dengue sont très proches de ceux d’une crise de paludisme, si bien qu’il est indispensable de réaliser un test de diagnostic rapide (TDR) du paludisme pour éliminer le diagnostic de paludisme avant d’évoquer celui de la dengue. Il n’existe pas de vaccin ni de traitement efficace contre ce virus à ce stade. Il faut donc soigner les personnes atteintes avec des médicaments soulageant la fièvre et la douleur. L’ aspirine et les anti-inflammatoires sont par principe déconseillés. Le traitement préventif anti-paludisme, important en cette saison, ne protège pas contre la dengue.
Vaccinations
• La vaccination contre la fièvre jaune est obligatoire (à pratiquer dans un centre agréé).
• La mise à jour de la vaccination diphtérie-tétanos-poliomyélite est recommandée.
• Autres vaccinations conseillées (selon conditions d’hygiène et durée du séjour) : fièvre typhoïde, hépatites virales A et B, méningite à méningocoque (voir ci-dessous).
• La vaccination contre la rage peut également être proposée dans certains cas. Demandez conseil à votre médecin ou à un centre de vaccinations internationales.
Epidémie de méningite
Le Burkina Faso est situé dans une région qui connaît à la fois une présence permanente de la bactérie et une épidémie annuelle généralement de janvier à juin. La vaccination (A, C, Y, W 135) est fortement recommandée pendant la période épidémique. Elle est conseillée le reste de l’année.
Hygiène alimentaire
Prévention de la diarrhée du voyageur et du choléra :
• Il est conseillé de ne pas boire l’eau du robinet : préférez les eaux en bouteilles capsulées. A défaut, consommez de l’eau filtrée, bouillie et décontaminée.
• Évitez l’ingestion de glaçons, de jus de fruits frais, de légumes crus et de fruits non pelés.
• Évitez la consommation d’aliments (poisson, viande, volaille, lait) insuffisamment cuits.
• Veillez à un lavage régulier et soigneux des mains avant chaque repas (hygiène très stricte des mains notamment au sortir des toilettes).
VIH-Sida
Prévalence non négligeable du VIH – sida. Toute mesure de prévention est indispensable.
Quelques règles simples
• Évitez les baignades dans les eaux stagnantes (risque d’infection parasitaire).
• Évitez de marcher pieds nus sur le sable et les sols humides.
• Ne caressez pas les animaux que vous rencontrez.
• Veillez à votre sécurité routière (port de la ceinture de sécurité en automobile ou du casque en moto).
• Ne jamais consommer de médicaments achetés dans la rue. Emportez dans vos bagages les médicaments dont vous pourriez avoir besoin.
Burundi
Paludisme
Prévention du paludisme : maladie parasitaire transmise par les piqûres de moustiques qui impose le recours à des mesures de protection individuelle (sprays, crèmes, diffuseurs électriques, moustiquaires, etc.). A ces mesures, doit s’ajouter un traitement médicamenteux adapté à chaque individu : il convient de s’adresser à son médecin habituel ou à un centre de conseils aux voyageurs. Le traitement devra être poursuivi après le retour en France durant une durée variable selon le produit utilisé. Classification : zone 3.
Durant le séjour, et durant les deux mois qui suivent le retour, en cas de fièvre, un avis médical doit être pris rapidement. Pour information, l’association atovaquone-Paludrine (Malarone) n’est pas disponible sur place. Les voyageurs désireux de suivre ce traitement doivent donc l’emporter avec eux.
Autres maladies transmises par les moustiques
Les moustiques peuvent transmettre des maladies virales parfois sévères, il est donc recommandé de respecter les mesures habituelles de protection (vêtements longs, produits anti-moustiques à utiliser sur la peau et sur les vêtements, diffuseurs électriques) et ce, de jour comme de nuit.
Vaccinations
La vaccination contre la fièvre jaune est obligatoire (à pratiquer dans un centre agréé). La mise à jour de toutes les vaccinations, notamment diphtérie-tétanos-poliomyélite est recommandée (épidémies fréquentes de poliomyélite). Il est par ailleurs conseillé d’apporter ses vaccins si l’on souhaite les faire sur place. Autres vaccinations conseillées : fièvre typhoïde, hépatites virales A et B, méningite à méningocoque, la rage (voir ci-dessous).
Épidémie de méningite
Le Burundi est régulièrement touché par d’importantes épidémies de méningite à méningocoque. La vaccination anti-méningococcique (A+C) reste fortement recommandée.
Hygiène alimentaire
Prévention de la diarrhée du voyageur et du choléra :
Les épidémies de choléra sont très fréquentes.
Il est conseillé de :
• ne pas boire l’eau du robinet. Préférer les eaux en bouteilles capsulées. A défaut, consommer de l’eau filtrée, bouillie et décontaminée.
• éviter l’ingestion de glaçons, de jus de fruits frais, de légumes crus et de fruits non pelés.
• éviter la consommation d’aliments (poisson, viande, volaille, lait) insuffisamment cuits.
• veiller à un lavage régulier et soigneux des mains avant chaque repas (hygiène très stricte des mains notamment au sortir des toilettes).
VIH-Sida
Prévalence non négligeable du VIH – sida. Toute mesure de prévention est indispensable. En cas d’exposition au risque, les tests doivent être réalisés rapidement, dans les 24 heures. Ils sont disponibles dans la plupart des centres privés et publics de la capitale.
Quelques règles simples :
• Éviter les baignades dans les eaux stagnantes (risque d’infection parasitaire).
• Éviter de marcher pieds nus sur le sable et les sols humides.
• Ne pas caresser les animaux rencontrés.
• Veiller à votre sécurité routière (port de la ceinture de sécurité en automobile ou du casque en moto).
• Ne jamais consommer de médicaments achetés dans la rue.
Cap vert
Paludisme
Le pays connaît de rares cas sporadiques de transmission de paludisme: il est recommandé de respecter les mesures individuelles de protection (vêtements longs, produits anti-moustiques à utiliser sur la peau et sur les vêtements, diffuseurs électriques, moustiquaires) et ce, de jour comme de nuit. Il est nécessaire de consulter un médecin en cas de fièvre.
Dengue
Cette maladie virale est transmise par les piqûres de moustiques. Il convient donc de respecter les mesures habituelles de protection (vêtements longs, produits anti-moustiques à utiliser sur la peau et sur les vêtements, diffuseurs électriques, moustiquaires) et ce, de jour comme de nuit. La dengue pouvant prendre une forme potentiellement grave, il est vivement recommandé de consulter un médecin en cas de fièvre et vérifier les médicaments déconseillés le cas échéant (aspirine, ibuprofène, etc.).
Vaccinations
Aucun vaccin, sauf en cas d’épidémie, n’est obligatoire. Cependant, tout voyageur passant par le Sénégal ou le Brésil doit être vacciné contre la fièvre jaune et disposer d’un carnet de vaccinations international à jour. La mise à jour de la vaccination diphtérie-tétanos-poliomyélite est recommandée (DTP). Autres vaccinations pouvant être conseillées: fièvre typhoïde, hépatites virales A et B, Méningocoque. Demandez conseil à votre médecin ou à un centre de vaccinations internationales.
Hygiène
• veillez à un lavage régulier et soigneux des mains,
• ne buvez pas l’eau du robinet,
• sachez que la chaine du froid n’est pas toujours bien respectée,
• ne caressez pas les animaux errants (risque de gale).
VIH-Sida
Prévalence non négligeable du VIH-Sida ; toute mesure de prévention est indispensable.
Cameroun
Paludisme
Prévention du paludisme : Cette maladie parasitaire, transmise par les piqûres de moustiques, impose le recours à des mesures de protection individuelle (sprays, crèmes, diffuseurs électriques, moustiquaires…). A ces mesures, doit s’ajouter un traitement médicamenteux adapté à chaque individu : il convient de s’adresser à votre médecin habituel ou à un centre de conseils aux voyageurs. Le traitement devra être poursuivi après le retour en France durant une durée variable selon le produit utilisé. Classification : zone 3.
Durant votre séjour, et durant les deux mois qui suivent votre retour, en cas de fièvre, un avis médical doit être pris rapidement, pour mettre en œuvre dès que possible un traitement antipaludique éventuel.
En raison du risque élevé de paludisme, le séjour d’une femme enceinte est fortement déconseillé.
Dengue et Chikungunya
Ces maladies virales transmises par les piqûres de moustiques imposent le respect des mesures habituelles de protection (vêtements longs, produits anti-moustiques à utiliser sur la peau et sur les vêtements, diffuseurs électriques) et l’attention des personnes les plus vulnérables. Ces affections pouvant prendre une forme potentiellement grave, il convient de consulter un médecin en cas de fièvre. La prise d’aspirine est déconseillée.
Vaccinations
Au début de l’année 2012, les autorités sanitaires ont rapporté plusieurs cas suspects de fièvre jaune dans le nord du pays. Il est rappelé que la vaccination est obligatoire pour se rendre au Cameroun. Par ailleurs, comme souvent à cette période de l’année, plusieurs cas suspects de méningite à méningocoque sont signalés. La vaccination à méningo A+C+W135 est indispensable.
• La vaccination contre la fièvre jaune est obligatoire (à pratiquer dans un centre agréé). Le carnet international de vaccination faisant mention de cette vaccination est exigé à l’entrée sur le territoire camerounais.
• La mise à jour de la vaccination diphtérie-tétanos-poliomyélite est recommandée.
• Autres vaccinations conseillées (selon conditions d’hygiène et durée du séjour) : fièvre typhoïde, hépatites virales A et B, méningite à méningocoque (voir ci-dessous).
• La vaccination contre la rage peut également être proposée dans certains cas. Demandez conseil à votre médecin ou à un centre de vaccinations internationales.
Épidémie de méningite
Entre janvier et juin, le Nord Cameroun est régulièrement touché par des épidémies de méningite à méningocoques. La vaccination par le vaccin tétravalent (menomune ou mencevax) est vivement recommandée. Le vaccin bivalent (A + C) n’est pas suffisant car il n’est pas efficace contre certaines méningites à méningocoques (W135).
Épidémie de grippe aviaire
Le Cameroun a été touché par l’épizootie de grippe aviaire en 2006. Il est recommandé aux voyageurs souhaitant se rendre dans ce pays de consulter l’encart « grippe aviaire » figurant en page d’accueil de ce site. La Direction Générale de la Santé recommande aux voyageurs d’éviter tout contact avec les volailles et les oiseaux, c’est-à-dire de ne pas se rendre dans des élevages ni sur les marchés aux volatiles. Les recommandations générales d’hygiène lors des voyages dans les pays en développement, qui visent à se protéger des infections microbiennes, sont préconisées.
Épidémie de grippe A(H1N1)
Au Cameroun, très peu de cas de grippe A(H1N1) ont été répertoriés jusqu’à présent. Le vaccin n’étant pas disponible sur place, il est néanmoins conseillé aux personnes souffrant d’affections chroniques sous-jacentes et aux femmes enceintes de se faire vacciner 3 semaines avant leur départ.
Hygiène alimentaire – prévention de la diarrhée du voyageur et du choléra
Il est conseillé de ne pas boire l’eau du robinet : préférez les eaux en bouteilles capsulées. A défaut, consommez de l’eau filtrée, bouillie et décontaminée.
• Évitez l’ingestion de glaçons, de jus de fruits frais, de légumes crus et de fruits non pelés.
• Évitez la consommation d’aliments (poisson, viande, volaille, lait) insuffisamment cuits.
• Veillez à un lavage régulier et soigneux des mains avant chaque repas (hygiène très stricte des mains notamment au sortir des toilettes).
Régulièrement des épidémies de choléra sévissent dans plusieurs villes du Cameroun, notamment Douala. Pour les voyageurs, une hygiène alimentaire stricte et une propreté de base sont, en règle générale, suffisantes pour éviter une contamination.
VIH-Sida
Prévalence non négligeable du VIH/SIDA et des infections sexuellement transmissibles. Toute mesure de prévention est indispensable (préservatif).
Comores
Paludisme (malaria)
Cette maladie parasitaire, transmise par les piqûres de moustiques, impose le recours à des mesures de protection individuelle (sprays, crèmes, diffuseurs électriques, moustiquaires…).
A ces mesures doit s’ajouter un traitement médicamenteux adapté à chaque individu : il convient de s’adresser à votre médecin habituel ou à un centre de conseils aux voyageurs. Le traitement devra être poursuivi après le retour en France durant une durée variable selon le produit utilisé. Classification : zone 3.
Durant votre séjour, et durant les deux mois qui suivent votre retour, en cas de fièvre, un avis médical doit être pris rapidement, pour mettre en œuvre dès que possible un traitement anti-paludique éventuel.
Arboviroses
Comme dans d’autres pays de l’Océan indien, les moustiques peuvent être vecteurs de maladies virales comme la Dengue ou le Chikungunya. En l’absence de traitement préventif ou de vaccin disponibles, le recours à des mesures de protection individuelles (sprays, crèmes, diffuseurs électriques…) et l’attention des personnes les plus vulnérables s’imposent.
Vaccinations
La mise à jour de la vaccination diphtérie-tétanos-poliomyélite est indispensable. Autres vaccinations conseillées : fièvre typhoïde, hépatites virales A et B. La vaccination contre la rage peut également être proposée dans certains cas. Demandez conseil à votre médecin ou à un centre de vaccinations internationales.
Hygiène alimentaire
Prévention de la diarrhée du voyageur et du choléra
Le choléra est une infection digestive bactérienne qui se transmet par ingestion d’aliments mal cuits (fruits de mer par exemple) ou souillés (fruits et légumes) et ingestion d’eau contaminée. Cette maladie, dite « des mains sales », se répand en particulier pendant la saison des pluies.
Afin de réduire les risques de contamination, il est recommandé de :
• se laver les mains le plus souvent possible et a minima avant les repas et avant toute manipulation d’aliments,
• veiller à la qualité des aliments et surtout à leur bonne cuisson,
• veiller à ne consommer que de l’eau en bouteille n’ayant pas été préalablement ouverte ou bouillie, ou des boissons gazeuses,
• veiller à ne pas consommer de glace, glaçon, lait non pasteurisé ou non bouilli,
• peler les fruits ou légumes ou les laver à l’eau additionnée d’une cuillerée à soupe d’eau de javel à 12 degrés en bouteille (et non en berlingot),
• éviter les crudités et les produits de la mer (coquillages).
Consultez un médecin en cas de troubles digestifs, notamment chez les enfants.
Plusieurs centaines de cas ont été rapportés au cours de l’été 2008 principalement en Grande Comore.
VIH-Sida
Prévalence non négligeable du VIH-Sida. Toute mesure de prévention est indispensable (préservatifs).
Congo
Vaccinations
• La vaccination contre la fièvre jaune est obligatoire (à pratiquer dans un centre de vaccinations agréé).
• Autres vaccinations conseillées : fièvre typhoïde, hépatites virales A et B et méningite à méningocoque.
• La vaccination contre la rage peut également être proposée dans certains cas. Demandez conseil à votre médecin ou à un centre de vaccinations internationales.
Une épidémie de poliomyélite a touché Pointe Noire en novembre 2010. Aussi, est-il recommandé de s’assurer, avant tout déplacement dans le pays, d’être bien à jour de la vaccination Diphtérie-Tétanos-Poliomyélite (+/- Coqueluche pour les enfants). De même, la stricte observance de mesures d’hygiènes élémentaires (hygiène des mains et qualité de l’eau de boisson) est impérative.
Risque de Chikungunya à Brazzaville
En 2011, une épidémie de chikungunya a été déclarée à Brazzaville, sans association de dengue et depuis, des cas sporadiques évocateurs continuent à être rapportés. Les femmes enceintes sont invitées à vérifier qu’il n’y a pas, au moment de leur départ, d’épidémie de chikungunya au Congo , auquel cas il leur est conseillé de reporter leur voyage.
Veillez à utiliser toutes les méthodes de protection contre les piqures de moustiques (vêtements couvrants, produits répulsifs, etc.). Eliminer les gites potentiels de moustiques autour et dans votre habitation : eau stagnante dans récipients, vases, pneus uses, …
Par ailleurs, il est recommandé, lors du séjour au Congo, ou au retour en France, de consulter un service médical en cas d’apparition de fièvre, maux de tête, douleurs musculaires et articulaires ou éruption cutanée. Dans ces cas, il est conseillé d’utiliser le paracétamol et préférable d’éviter les médicaments qui peuvent fluidifier le sang comme l’aspirine tant que le diagnostic de paludisme n’a pas été infirmé.
Paludisme
Classification en zone 3.
Cette maladie parasitaire transmise par les piqûres de moustiques impose le recours à des mesures de protection individuelle, principalement dormir sous moustiquaire et utiliser des repellents encore appelés répulsifs ou insectifuges (sprays et crèmes à acheter avant le départ).
A ces mesures doit s’ajouter un traitement médicamenteux adapté à chaque individu, surtout pour les séjours brefs inférieurs à 6 mois. Il convient de s’adresser à votre médecin habituel ou à un centre de conseils aux voyageurs. Le traitement devra être poursuivi après le retour en France durant une durée variable selon le produit utilisé.
Durant votre séjour, et durant les deux mois qui suivent votre retour, en cas de fièvre, un avis médical doit être pris rapidement pour mettre en œuvre dès que possible un traitement antipaludique éventuel.
VIH-Sida
Prévalence non négligeable du VIH-Sida qui impose, comme les autres maladies sexuellement transmissibles, un comportement responsable (préservatifs).
Hygiène alimentaire – Prévention de la diarrhée du voyageur et du choléra
• Il est conseillé de ne pas boire l’eau du robinet : préférez les eaux et boissons en bouteilles qui devront être ouvertes à votre table si elle vous sont servies dans les bars et restaurants. A défaut, consommez de l’eau filtrée, bouillie et décontaminée.
• Évitez l’ingestion de glaçons, de jus de fruits frais, de légumes crus et de fruits non pelés.
• Évitez la consommation d’aliments (poisson, viande, volaille, lait) insuffisamment cuits.
• Compte tenu du risque important de contamination, la consommation de toute viande de chasse est à proscrire, ou a défaut à consommer très cuite.
• Veillez à un lavage régulier et soigneux des mains avant chaque repas.
Cote d’ivoire
Vaccinations
Comme souvent au début de l’année, de nombreux cas de méningite à méningocoque sont rapportés. La vaccination anti-méningococcique (à méningo A+C+W135) est vivement recommandée.
• fièvre jaune obligatoire (contrôle sanitaire strict à l’entrée dans le pays).
Il est fortement conseillé d’être aussi vacciné contre le tétanos, la poliomyélite, la diphtérie, la fièvre typhoïde, l’hépatite A et l’hépatite B.
Paludisme
Prévention du paludisme (malaria) : Cette maladie parasitaire, transmise par les piqûres de moustiques, impose le recours à des mesures de protection individuelle (sprays, crèmes, diffuseurs électriques, moustiquaires…). A ces mesures doit s’ajouter un traitement médicamenteux adapté à chaque individu : il convient de s’adresser à votre médecin habituel ou à un centre de conseils aux voyageurs. Le traitement devra être poursuivi après le retour en France durant une durée variable selon le produit utilisé. Classification : zone 3.
VIH-Sida
Les risques de contracter une maladie sexuellement transmissible sont importants. Selon l’OMS, le taux de prévalence VIH-Sida est en effet supérieur à 10% au sein de la population adulte.
Lors d’une exposition à risque, consulter un médecin dans les 48H00.
Épidémie de grippe aviaire
La Direction Générale de la Santé recommande aux voyageurs d’éviter tout contact avec les volailles et les oiseaux, c’est-à-dire de ne pas se rendre dans des élevages ni sur les marchés aux volatiles. Le virus se transmet par voie aérienne (voie respiratoire) soit par contact direct, notamment avec les sécrétions respiratoires et les matières fécales des animaux malades, soit de façon indirecte par l’exposition à des matières contaminées (par l’intermédiaire de la nourriture, de l’eau, du matériel et des mains ou des vêtements souillés). Les espaces confinés favorisent la transmission du virus.
Hygiène alimentaire
Les recommandations générales d’hygiène lors des voyages dans les pays en développement, qui visent à se protéger des infections microbiennes, sont préconisées :
• éviter de consommer des produits alimentaires crus ou peu cuits, en particulier les viandes, les laitages, les œufs et leurs produits dérivés non cuits ;
• se laver régulièrement les mains à l’eau et au savon ou une solution hydroalcoolique.
Attention à la qualité de l’eau de boisson.
Djibouti
Dengue
Pathologie tropicale très présente à Djibouti, cette maladie virale transmise par les piqûres de moustiques impose le respect des mesures habituelles de protection (vêtements longs, produits anti-moustiques pouvant être utilisés sur la peau et sur les vêtements, etc…) et l’attention des personnes les plus vulnérables. Cette affection pouvant prendre une forme potentiellement grave (forme hémorragique), il convient de consulter un médecin en cas de fièvre et d’éviter la prise d’aspirine.
Paludisme
Cette maladie parasitaire transmise par les piqûres de moustiques impose le recours à des mesures de protection individuelle : port de vêtements couvrants, sprays, crèmes, diffuseurs électriques, moustiquaires, etc. A ces mesures, doit s’ajouter un traitement médicamenteux adapté à chaque individu : il convient de s’adresser à votre médecin habituel ou à un centre de conseils aux voyageurs. Le traitement devra être poursuivi après le retour en France durant une durée variable selon le produit utilisé. Classification : zone 3.
Durant votre séjour, et durant les deux mois qui suivent votre retour, il convient de consulter votre médecin.
Le conseil supérieur d’hygiène de France recommande pour le paludisme la prise d’un traitement préventif tout au long de l’année. La diminution du nombre de cas de paludisme à Djibouti depuis quelques années fait adopter par certains médecins une attitude de traitement saisonnier au moment de la forte période de transmission : demandez l’avis de votre médecin ou d’un centre de vaccinations internationales.
En cas de fièvre après votre retour en France, il convient de signaler à votre médecin votre voyage à Djibouti.
Tuberculose
Maladie endémique à Djibouti, très fréquente chez les populations défavorisées. Sa transmission s’effectue par voie aérienne (postillons) lors de contacts prolongés avec une personne porteuse d’une tuberculose pulmonaire (tuberculose chronique).
Mesures de prévention :
• consultation devant une toux persistante de plus de quinze jours ;
• vaccination par le BCG en particulier pour les enfants.
VIH-Sida
Prévalence non négligeable du VIH-Sida. Toute mesure de prévention est indispensable.
Le mode de transmission est essentiellement sanguin et sexuel. La prévention passe par une protection efficace lors des rapports sexuels occasionnels (préservatifs) et l’utilisation de matériel à usage unique stérile pour tout produit injectable.
Choléra
Le choléra existe à l’état endémique saisonnier en Éthiopie. Pendant les périodes favorables, hivernales, et du fait de flux migratoires importants, le risque choléra est présent à Djibouti essentiellement sur les axes Yocobi – Balala, et Balala – Djibouti, ainsi que Balala – Tadjoura – Obock.
La tourista
Elle se transmet par l’eau et les aliments contaminés (légumes et fruits), les fruits de mer crus,… Maladie très contagieuse, elle peut entraîner une déshydratation importante, surtout chez les enfants, les personnes âgées et les personnes porteuses de pathologies chroniques.
Recommandations :
• lavage des mains plusieurs fois par jour ;
• nettoyage à l’eau de javel des plans de travail alimentaires, poignées de portes…
• lavage des fruits et légumes dans une eau javellisée (10 minutes);
• consommation d’eau en bouteille ;
• s’assurer de la qualité du lavage de tous les aliments ;
• éviter les crudités et les fruits de mer.
Vaccinations
• La mise à jour de la vaccination diphtérie-tétanos-poliomyélite est indispensable.
• Autres vaccinations conseillées (selon conditions d’hygiène et durée du séjour) : fièvre typhoïde, hépatites virales A et B, méningite (A, C, W135, Y).
• Pour les enfants : ROR – hemophilus influenzae – BCG.
• Demandez conseil à votre médecin ou à un centre de vaccinations internationales.
Erythrée
Paludisme
Se prémunir contre les piqûres de moustiques porteurs du paludisme et de la dengue, présents de manière endémique dans les zones au-dessous de 1500 mètres et sur la côte de la Mer Rouge (Massawa incluse), particulièrement dangereux entre novembre et mai.
Vaccination
La fièvre jaune est rare et la vaccination antiamarile n’est pas exigée pas les autorités sanitaires.
Les médicaments importés dans le pays se limitent à la liste de base de l’OMS. Les personnes atteintes de maladies chroniques doivent se munir d’une provision suffisante pour la durée de leur séjour.
Ethiopie
Paludisme
Cette maladie parasitaire transmise par les piqûres de moustiques impose le recours à des mesures de protection individuelle (sprays, crèmes, diffuseurs électriques, moustiquaires…).
A ces mesures doit s’ajouter un traitement anti-paludique adapté à chaque individu : il convient de s’adresser à votre médecin habituel ou à un centre de conseils aux voyageurs. Le traitement devra être poursuivi après le retour en France durant une durée variable selon le produit utilisé. Le pays est classé en zone 3. Il n’y a pas de paludisme à Addis Abeba, mais il existe une forte endémie en dessous de 1500 mètres d’altitude.
Méningite
Des cas de méningite peuvent apparaitre à tout moment en Éthiopie, en particulier dans le sud. Il est recommandé à tout voyageur se rendant en Éthiopie d’être vacciné contre la méningite A + C + Y + W135. Il est également conseillé de consulter rapidement un médecin en présence des symptômes suivants : maux de tête, fièvre, vomissements.
Vaccinations
• La vaccination contre la fièvre jaune peut être exigée à l’entrée du pays pour les voyageurs en provenance de pays où elle est endémique.
• La mise à jour de la vaccination diphtérie-tétanos-poliomyélite (DTP) est recommandée.
• Autres vaccinations conseillées : fièvre typhoïde, hépatites virales A et B.
• Il est préférable d’être vacciné contre la méningite bactérienne A + C + Y + W135.
• Chez l’enfant, la vaccination anti-tuberculeuse est souhaitable, de même la vaccination Rougeole-Oreillons-Rubéole (ROR).
• La vaccination contre la rage peut également être proposée dans certains cas. Demandez conseil à votre médecin ou à un centre de vaccinations internationales.
Hygiène alimentaire
Prévention de la diarrhée du voyageur et du choléra :
• Il est conseillé de ne pas boire l’eau du robinet : préférez les eaux en bouteilles capsulées. A défaut, consommez de l’eau filtrée, bouillie et décontaminée.
• Évitez l’ingestion de glaçons, de jus de fruits frais, de légumes crus et de fruits non pelés.
• Évitez la consommation d’aliments (poisson, viande, volaille, lait) insuffisamment cuits.
• Veillez à un lavage régulier et soigneux des mains avant chaque repas.
Quelques règles simples
• Évitez les baignades dans les eaux stagnantes (risque d’infection parasitaire, comme la bilharziose).
• Évitez de marcher pieds nus sur le sable et les sols humides.
• Ne caressez pas les animaux que vous rencontrez.
• Veillez à votre sécurité routière (port de la ceinture de sécurité en automobile ou du casque en moto).
• Ne consommez jamais de médicaments achetés dans la rue.
VIH-Sida
Prévalence non négligeable du VIH – sida. Toute mesure de prévention est indispensable.
En cas d’injection, exiger que le matériel stérile soit ouvert devant vous.
N’avoir recours aux transfusions sanguines qu’en cas de nécessité absolue.
Gabon
Paludisme
Cette maladie parasitaire est la première cause de mortalité en Afrique subsaharienne. Transmise par les piqûres de moustiques, elle impose le recours à des mesures de protection individuelle (sprays, crèmes, diffuseurs électriques, moustiquaires…). A ces mesures doit s’ajouter un traitement médicamenteux adapté à chaque individu : il convient de s’adresser à votre médecin habituel ou à un centre de conseils aux voyageurs. Le traitement devra être poursuivi après le retour en France durant une durée variable selon le produit utilisé. Classification : zone 3.
• Durant votre séjour, et durant les deux mois qui suivent votre retour, en cas de fièvre, un avis médical doit être pris rapidement, pour mettre en œuvre dès que possible un traitement anti-paludéen éventuel. On relève régulièrement des décès de ressortissants français au Gabon en raison du paludisme. Une attention particulière doit être portée à la prévention et au traitement de cette maladie.
Chikungunya
Cette maladie virale est transmise par les piqûres de moustiques : il convient donc de respecter les mesures habituelles de protection (vêtements longs, produits anti-moustiques à utiliser sur la peau et sur les vêtements, diffuseurs électriques). Une augmentation des cas de contamination a récemment été observée au Gabon, en particulier dans les provinces de l’Ogooué-lolo, la Ngounié et le Haut Ogooué.
• En tout état de cause, il est vivement recommandé de consulter un médecin en cas de fièvre. Dans l’attente d’un avis médical, la prise d’aspirine est déconseillée.
Vaccinations
• La vaccination contre la fièvre jaune est obligatoire (à pratiquer dans un centre agréé).
• La mise à jour de la vaccination diphtérie-tétanos-poliomyélite (+/- Coqueluche) est impérative avant tout déplacement.
• Autres vaccinations conseillées (selon conditions d’hygiène et durée du séjour) : fièvre typhoïde, hépatites virales A et B, méningite bactérienne.
• La vaccination contre la rage peut également être proposée dans certains cas. Demandez conseil à votre médecin ou à un centre de vaccinations internationales.
Hygiène alimentaire
• Il est conseillé de ne pas boire l’eau du robinet : préférez les eaux en bouteilles capsulées. A défaut, consommez de l’eau filtrée, bouillie et décontaminée.
• Évitez l’ingestion de glaçons, de jus de fruits frais, de légumes crus et de fruits non pelés.
• Évitez la consommation d’aliments (poisson, viande, volaille, lait) insuffisamment cuits.
• Veillez à un lavage régulier et soigneux des mains avant chaque repas.
Fièvre Ebola
Des cas de fièvre Ebola sont relevés épisodiquement dans certaines régions de l’intérieur du pays, notamment dans la population animale. Il convient donc de proscrire la consommation de la viande de chasse.
VIH – Sida
Prévalence non négligeable du VIH – Sida. Toute mesure de prévention est indispensable.
Dengue
Ce virus circule de façon sporadique dans le pays et est susceptible de provoquer des flambées épidémiques, notamment lors des saisons des pluies pendant lesquelles les moustiques, vecteurs de cette maladie, prolifèrent. Les précautions d’usage doivent donc être appliquées afin d’éviter les piqûres de moustiques (utilisation de répulsifs, moustiquaires, port de vêtements longs) et la survenue de toute fièvre doit entrainer une consultation auprès d’un médecin.
Gambie
Prévention du paludisme
Cette maladie parasitaire transmise par les piqûres de moustiques impose le recours à des mesures de protection individuelle (sprays, crèmes, diffuseurs électriques, moustiquaires, etc.). A ces mesures, doit s’ajouter un traitement médicamenteux adapté à chaque individu : il convient de s’adresser à votre médecin habituel ou à un centre de conseils aux voyageurs. Le traitement devra être poursuivi après le retour en France durant une durée variable selon le produit utilisé.
Classification : zone 3.
Si le risque de paludisme existe toute l’année, il est moindre de janvier à fin juin.
Prévention de la dengue
La dengue sévit en Gambie essentiellement pendant et après la saison des pluies.
Il s’agit d’une maladie virale transmise par les piqûres de moustiques : il convient de respecter les consignes habituelles de protection (vêtements longs, produits anti-moustiques à utiliser sur la peau et sur les vêtements, diffuseurs électriques, moustiquaires). Il n’y a pas de vaccin, ni de traitement spécifique. La dengue pouvant prendre une forme particulièrement grave (fièvre hémorragique), l’utilisation d’aspirine est déconseillée.
Durant le séjour, et durant le mois qui suit le retour, tout épisode de fièvre impose un avis médical, en précisant le voyage en zone à risque.
Vaccinations
La vaccination contre la fièvre jaune est obligatoire (à pratiquer dans un centre agréé). La présentation du carnet de vaccination est obligatoire à l’arrivée en Gambie.
La vaccination diphtérie-tétanos-poliomyélite est vivement recommandée.
Autres vaccinations pouvant être conseillées par votre médecin : fièvre typhoïde, hépatites virales A et B, vaccination contre la méningite à méningocoque.
La vaccination contre la rage peut également être proposée dans certains cas.
Demandez conseil à votre médecin ou à un centre de vaccinations internationales.
Hygiène alimentaire
Prévention de la diarrhée du voyageur et du choléra :
• Il est conseillé de ne pas boire l’eau du robinet : préférez les eaux en bouteilles capsulées. A défaut, consommez de l’eau filtrée, bouillie et décontaminée.
• Évitez l’ingestion de glaçons, de jus de fruits frais, de légumes crus et de fruits non pelés.
• Évitez la consommation d’aliments (poisson, viande, volaille, lait) insuffisamment cuits.
• Veillez à un lavage régulier et soigneux des mains avant chaque repas.
VIH-Sida
Prévalence non négligeable du VIH-Sida. Toute mesure de prévention est indispensable.
Ghana
Paludisme
Cette maladie parasitaire est transmise par les piqûres de moustiques et impose le recours à des mesures de protection individuelle (sprays, crèmes, diffuseurs électriques, moustiquaires…).
A ces mesures, doit s’ajouter un traitement médicamenteux adapté à chaque individu : il convient de s’adresser à votre médecin habituel ou à un centre de conseils aux voyageurs. Le traitement devra être poursuivi après le retour en France durant une durée variable selon le produit utilisé.
Classification : zone 3.
Durant votre séjour, et durant les deux mois qui suivent votre retour, en cas de fièvre, un avis médical doit être pris rapidement, pour mettre en œuvre dès que possible un traitement anti-paludique éventuel.
Vaccinations
• La vaccination contre la fièvre jaune est obligatoire (à pratiquer dans un centre agréé).
• La mise à jour de la vaccination diphtérie-tétanos-poliomyélite est recommandée.
• Compte tenu de la survenue régulière d’épidémies de méningite bactérienne, la vaccination contre la méningite à méningocoque de type A et C est vivement conseillée (voir supra).
• Autres vaccinations conseillées (selon conditions d’hygiène et durée du séjour) : fièvre typhoïde, hépatites virales A et B.
• La vaccination contre la rage peut également être proposée dans certains cas. Demandez conseil à votre médecin ou à un centre de vaccinations internationales.
Épidémie de grippe aviaire
Le Ghana a été touché par l’épizootie de grippe aviaire en 2007. La Direction Générale de la Santé recommande aux voyageurs d’éviter tout contact avec les volailles et les oiseaux, c’est-à-dire de ne pas se rendre dans des élevages ni sur les marchés aux volatiles. Les recommandations générales d’hygiène lors des voyages dans les pays en développement, qui visent à se protéger des infections microbiennes, sont préconisées.
Prévention de la diarrhée du voyageur et du choléra
Les recrudescences de cas de choléra étant régulières, dans la région d’Accra notamment, il est conseillé de ne pas boire l’eau du robinet : préférez les eaux en bouteilles capsulées.
A défaut, consommez de l’eau filtrée, bouillie et décontaminée.
Evitez l’ingestion de glaçons, de jus de fruits frais, de légumes crus et de fruits non pelés.
Evitez la consommation d’aliments (poisson, viande, volaille, lait) insuffisamment cuits.
Veillez à un lavage régulier et soigneux des mains avant chaque repas.
VIH-Sida
Prévalence non négligeable du VIH-Sida. Toute mesure de prévention est indispensable.
Guinée
Epidémie de méningite
Une épidémie de méningite sévit depuis le début de l’année en Guinée et a fait, à ce jour, au moins 28 morts sur 212 cas suspectés. Elle est signalée dans quinze districts sanitaires du pays : en Haute Guinée (Siguiri, Kankan, Kouroussa, Dinguiraye, Dabola, Faranah, Mandiana, Kerouané, Kissidougou) en Guinée forestière (Nzérékoré, Yomou et Gueckédou), au nord de la Moyenne Guinée (Mali, Koubia) et en Guinée maritime (Koundara). Il est vivement conseillé d’être vacciné contre la méningite à méningocoque.
Ebola
Une épidémie de fièvre hémorragique virale Ebola sévit actuellement en Guinée, en Sierra Leone et au Libéria. Des cas ont été rapportés au Nigéria et au Sénégal.
En Guinée, plus de 600 cas ont été enregistrés.
Dans ce contexte, il est déconseillé sauf raison impérative de se déplacer ou de séjourner dans le pays. Pour les ressortissants sur place, il est recommandé de se tenir informé des directives sanitaires émises par les autorités guinéennes et des messages de sécurité de l’ambassade de France à Conakry.
Le virus se transmet des animaux sauvages à l’homme et se répand au sein des populations par transmission interhumaine en particulier auprès de personnes malades par des contacts directs avec du sang, des sécrétions, ou des liquides biologiques. Ce sont donc les contacts rapprochés auprès de personnes malades ou de personnes décédées lors des rites mortuaires qui permettent la diffusion du virus (notamment au sein du cercle familial ou parmi les personnels soignants).
Prévention du paludisme
Cette maladie parasitaire transmise par les piqûres de moustiques impose le recours à des mesures de protection individuelle (sprays, crèmes, diffuseurs électriques, moustiquaires…). A ces mesures, doit s’ajouter un traitement médicamenteux adapté à chaque individu: il convient de s’adresser à votre médecin habituel ou à un centre de conseils aux voyageurs. Le traitement devra être poursuivi après le retour en France durant une durée variable selon le produit utilisé. Classification: zone 3.
Durant votre séjour, et durant les deux mois qui suivent votre retour, en cas de fièvre, un avis médical doit être pris rapidement, pour mettre en œuvre dès que possible un traitement antipaludique éventuel.
Vaccinations
La vaccination contre la fièvre jaune est obligatoire (à pratiquer dans un centre agréé).
La mise en œuvre de la vaccination diphtérie-tétanos-poliomyélite est recommandée.
Il est vivement conseillé d’être vacciné contre la méningite à méningocoque.
Autres vaccinations pouvant être conseillées par votre médecin : fièvre typhoïde, hépatites A et B.
La vaccination contre la rage peut également être proposée dans certains cas. Demandez conseil à votre médecin ou à un centre de vaccinations internationales.
Choléra
De mauvaises conditions d’hygiènes sont la première cause de l’émergence du choléra. La contamination est principalement inter-humaine car l’homme est le principal réservoir du germe responsable (vibrion cholérique). Dès lors que les recommandations qui suivent sont respectées, le risque de contracter la maladie est très faible.
Les précautions d’usage :
1. Éviter de se baigner, surtout dans les zones où existent des cas de choléra et dans les zones très peuplées avoisinantes à l’exception des piscines où l’eau est chlorée.
2. Ne pas boire l’eau du robinet. L’eau du robinet ne peut être bue que si elle a été bouillie (20 minutes) ou traitée chimiquement au chlore ou à l’iode ; cette remarque vaut également pour les glaçons.
3. S’abstenir de consommer des aliments ou des boissons vendus dans la rue, notamment poissons et fruits de mer.
4. Se laver soigneusement les mains au savon, en particulier avant de préparer la nourriture et de la consommer ou après chaque passage aux toilettes.
5. Bien cuire les aliments et les manger pendant qu’ils sont chauds.
Pour information, le vaccin anticholérique ne fournit qu’une protection brève et incomplète. Il ne protège en aucun cas contre le choléra.
VIH-Sida
Prévalence non négligeable du VIH-sida. Toute mesure de prévention est indispensable.
Guinée équatoriale
Paludisme
Cette maladie parasitaire transmise par les piqûres de moustiques, en particulier la nuit, impose le recours à des mesures de protection individuelle (sprays, crèmes, diffuseurs électriques, moustiquaires imprégnées…).
A ces mesures doit s’ajouter un traitement médicamenteux adapté à chaque individu : il convient de s’adresser à votre médecin habituel ou à un centre de conseils habilité. Le traitement devra être poursuivi après le retour en France, durant une durée variable selon le produit utilisé. Classification : zone 3.
Durant votre séjour, et durant les deux mois qui suivent votre retour, en cas de fièvre, un avis médical doit être pris rapidement, pour mettre en œuvre dès que possible un traitement antipaludéen éventuel.
Maladies virales transmises par les insectes
Certaines maladies virales (par exemple le Chikungunya ou la Dengue) peuvent être transmises par les piqûres de moustiques la journée : il convient donc de respecter les mesures habituelles de protection (vêtements longs, produits anti-moustiques à utiliser sur la peau et sur les vêtements, diffuseurs électriques).
En tout état de cause, il est vivement recommandé de consulter un médecin en cas de fièvre. Dans l’attente d’un avis médical, la prise d’aspirine est déconseillée.
Vaccinations
• La vaccination contre la fièvre jaune est obligatoire (à pratiquer dans un centre agréé).
• La mise à jour de la vaccination diphtérie-tétanos-poliomyélite (+/- Coqueluche) est impérative avant tout déplacement.
• Autres vaccinations vivement conseillées : fièvre typhoïde, hépatites virales A et B, méningite bactérienne.
• La vaccination contre la tuberculose, par le BCG, est recommandée pour les enfants dès la naissance, en cas de séjours fréquents ou prolongés en Guinée Équatoriale. Chez les enfants non encore vaccinés, elle peut être réalisée jusqu’à l’âge de 15 ans.
Hygiène alimentaire
• Il est conseillé de ne pas boire l’eau du robinet et de la faire bouillir pour la cuisine.
• Évitez l’ingestion de glaçons, de jus de fruits frais, de légumes crus et de fruits non pelés. Évitez la consommation d’aliments (poisson, viande, volaille, lait) insuffisamment cuits.
• Évitez la consommation de la viande de chasse.
• Vérifiez la date de péremption sur l’étiquette des produits vendus.
• Veillez à un lavage régulier et soigneux des mains avant chaque repas.
VIH-Sida
Prévalence non négligeable du VIH-Sida. Toute mesure de prévention est indispensable.
Quelques règles simples
• Évitez les baignades dans les rivières ou lacs (risque d’infection parasitaire).
• Évitez de marcher pieds nus sur le sable et les sols humides.
• Ne caressez pas les animaux que vous rencontrez.
• Ne consommez jamais de médicaments achetés dans la rue (risques de contrefaçons, conditions de stockage douteuses). Emportez dans vos bagages les médicaments dont vous pourriez avoir besoin.
Animaux domestiques
En raison de cas de rages endémiques, tous les possesseurs d’animaux domestiques doivent présenter à leur entrée sur le territoire national le carnet de vaccination internationale du pays d’origine. Tous les chiens doivent être inscrits sur le registre de chiens vaccinés tenu par la Direction générale vétérinaire.
Infrastructures hospitalières
Guinée-Bissau
Prévention du paludisme
Cette maladie parasitaire transmise par les piqûres de moustiques impose le recours à des mesures de protection individuelle (sprays, crèmes, diffuseurs électriques, moustiquaires…). A ces mesures doit s’ajouter un traitement médicamenteux adapté à chaque individu : il convient de s’adresser à votre médecin habituel ou à un centre de conseils aux voyageurs. Le traitement devra être poursuivi après le retour en France durant une durée variable selon le produit utilisé. Classification : zone 3. Durant votre séjour, et durant les deux mois qui suivent votre retour, en cas de fièvre, un avis médical doit être pris rapidement, pour mettre en œuvre dès que possible un traitement antipaludique éventuel.
Vaccinations
La vaccination contre la fièvre jaune est obligatoire (à pratiquer dans un centre agréé).
La vaccination contre la diphtérie-tétanos-poliomyélite est recommandée.
Il est vivement conseillé d’être vacciné contre la méningite à méningocoque.
Autres vaccinations pouvant être conseillées par votre médecin : fièvre typhoïde, hépatites A et B.
La vaccination contre la rage peut également être proposée dans certains cas. Demandez conseil à votre médecin ou à un centre de vaccinations internationales.
Prévention de la diarrhée du voyageur et du choléra
Le risque de choléra impose le respect de mesures d’hygiène strictes. Il est conseillé de ne pas boire l’eau du robinet: préférez les eaux en bouteilles capsulées. A défaut, consommez de l’eau filtrée, bouillie et décontaminée.
• Evitez l’ingestion de glaçons, de jus de fruits frais, de légumes crus et de fruits non pelés.
• Evitez la consommation d’aliments (poisson, viande, volaille, lait) insuffisamment cuits.
• Veillez à un lavage régulier et soigneux des mains avant chaque repas.
• Evitez de consommer de la nourriture vendue dans la rue.
VIH-Sida
Prévalence non négligeable du VIH-sida. Toute mesure de prévention est indispensable.
Kenya
Paludisme
Cette maladie parasitaire transmise par les piqûres de moustiques impose le recours à des mesures de protection individuelle (sprays, crèmes, diffuseurs électriques, moustiquaires…).
A ces mesures doit s’ajouter un traitement médicamenteux adapté à chaque individu, et selon la région du Kenya visitée : il convient de s’adresser à votre médecin habituel ou à un centre de conseils aux voyageurs. Le traitement devra être poursuivi après le retour en France durant une durée variable selon le produit utilisé.
Classification : zone 3.
Durant votre séjour, et durant les deux mois qui suivent votre retour, en cas de fièvre, un avis médical doit être pris rapidement, pour mettre en œuvre dès que possible un traitement anti-paludique éventuel.
Prévention des piqûres de moustiques : se protéger la journée comme la nuit, contre les piqûres de moustiques, possibles vecteurs de maladies parasitaires (paludisme) ou virales (Dengue, Phlebovirus) : vêtement à manches longues, sprays ou crèmes anti-moustiques, moustiquaires, diffuseurs électriques.
VIH-Sida
Prévalence non négligeable du VIH-Sida. Les mesures de prévention sont indispensables.
Fièvre hémorragique virale
Risque faible pour les voyageurs mais quelques cas d’infection par ce virus (transmis notamment par les chauves-souris) ont été rapportés.
Choléra
Le Kenya connaît des épisodes épidémiques de choléra (le dernier en 2010).
Vaccinations recommandées
• Fièvre jaune : la vaccination est fortement recommandée (à pratiquer en centres agréés). Elle est obligatoire en cas de séjour préalable dans certains pays d’Afrique ou d’Amérique du Sud. 1 injection à faire au minimum 10 jours avant le départ, validité de 10 ans. Enfants à partir de l’âge de 9 mois.
• Diphtérie-tétanos-poliomyélite : la mise à jour de la vaccination Diphtérie-tétanos-poliomyélite est plus que jamais nécessaire, un début d’épidémie s’étant déclaré dans le nord du pays à la fin du mois de février 2009.
• Hépatite A : vaccination recommandée en raison du risque encouru. Une injection 15 jours avant le départ avec un rappel 6 à 12 mois, validité 10 ans. Enfants à partir de l’âge d’1an.
• Typhoïde : vaccination recommandée. Une injection 15 jours avant le départ, validité 3 ans. Enfants à partir de l’âge de 2 ans.
• Hépatite B : vaccination recommandée.
• Méningites A, C, Y, W135 : la vaccination contre les méningites peut être proposée dans certains cas.
• Rage : la vaccination contre la rage peut être proposée dans certains cas.
• Rougeole : la mise à jour de la vaccination contre la rougeole peut être nécessaire, compte tenu des épidémies que le Kenya connaît régulièrement.
Hygiène alimentaire
Il est conseillé de ne pas boire l’eau du robinet : préférez les eaux en bouteilles capsulées. A défaut, consommez de l’eau filtrée, bouillie et décontaminée. Évitez l’ingestion de glaçons, de jus de fruits frais, de légumes crus et de fruits non pelés. Évitez la consommation d’aliments (poisson, viande, volaille, lait) insuffisamment cuits. Veillez à un lavage régulier et soigneux des mains avant chaque repas.
Lesotho
Vaccinations
La mise à jour de la vaccination diphtérie-tétanos est recommandée ;
Autres vaccinations conseillées (selon la durée, de la fréquence et des conditions d’hygiène du séjour) : fièvre typhoïde, hépatites A et B ;
La vaccination contre la rage peut éventuellement être proposée dans certains cas ;
Se renseigner auprès du médecin traitant ou d’un centre de vaccinations internationales.
Prévention des maladies transmises par les piqûres d’insectes
Des zones de paludisme (classification zone 3 en termes de résistance) subsistent dans les provinces du Mpumalanga, du Limpopo et du KwaZulu-Natal, aux frontières avec le Mozambique, le Swaziland et le Zimbabwe, notamment dans la région du parc Kruger.
Dans ces zones, le recours à des mesures de protection individuelle (spray, crèmes, diffuseurs électriques, moustiquaires, etc) s’impose.
A ces mesures, doit s’ajouter un traitement médicamenteux adapté à chaque individu. Il convient donc de se renseigner auprès du médecin traitant ou d’un centre de conseils aux voyageurs.
En cas de fièvre durant le séjour et dans les deux mois qui suivent le retour, il est impératif de signaler au médecin un séjour récent en zone infectée.
Maladies sexuellement transmissibles
La pandémie de VIH-SIDA est très répandue en Afrique du Sud (17 % des adultes de 15 à 49 ans sont porteurs du virus). Il convient d’être vigilant face aux risques d’infection lors des rapports sexuels ou lors de transfusions sanguines. Toutes mesures de prévention sont indispensables. Les victimes d’agression sexuelle doivent immédiatement consulter un médecin.
Hygiène alimentaire
Dans les agglomérations, l’eau du robinet est potable. En revanche, dans les zones rurales, il est recommandé de boire de l’eau minérale, en bouteille.
Veillez à un lavage régulier et soigneux des mains avant chaque repas.
Autres conseils
Il est impérieux de contracter une assurance sanitaire et de rapatriement et de s’assurer qu’elle couvre les frais de transports du Lesotho en Afrique du Sud ainsi que les soins reçus dans ce pays. En cas d’urgence, d’accident ou de grave problème de santé nécessitant l’administration de soins, il est en effet très vivement conseillé de se rendre directement en Afrique du Sud.
Si un déplacement était impossible, préférer l’hôpital privé de Maseru plutôt que l’hôpital Queen Elisabeth II.
En cas de viol, il est impératif d’aller immédiatement et directement à Bloemfontein pour recevoir les premiers soins et les premiers traitements antirétroviraux. Il est possible de faire venir une ambulance de Bloemfontein, qui se trouve à 1h30 de Maseru par route (150 Km).
Liberia
Paludisme
Prévention du paludisme (malaria): maladie parasitaire transmise par les piqûres de moustiques qui impose le recours à des mesures de protection individuelle (sprays, crèmes, diffuseurs électriques, moustiquaires…) A ces mesures, doit s’ajouter un traitement médicamenteux adapté à chaque individu : il convient de s’adresser à son médecin habituel ou à un centre de conseils aux voyageurs. Le traitement devra être poursuivi après le retour en France durant une durée variable selon le produit utilisé.
Classification : zone 3.
Vaccination
Cette maladie infectieuse (bacille salmonella typhi) est de plus en plus fréquente à Monrovia. Il convient de se faire vacciner avant de venir au Libéria et de faire attention aux aliments consommés et à l’eau utilisée, en cuisine notamment.
La vaccination contre la fièvre jaune est obligatoire pour l’obtention du visa.
Une épidémie de fièvre hémorragique virale Ebola sévit actuellement en Guinée, au Libéria et en Sierra Leone. Des cas ont été rapportés au Nigéria et au Sénégal.
Ebola : Plus de 1000 cas ont été enregistrés au Libéria, essentiellement dans les comtés du Lofa (frontalier avec la Guinée et la Sierra Leone) et du Montserrado (qui inclut la capitale Monrovia).
Dans ce contexte, il est déconseillé de se rendre au Libéria, sauf raison impérative.Dans le comté du Montserrado et particulièrement dans la capitale, Monrovia, les recommandations ci-dessous doivent être strictement respectées :
- se tenir régulièrement informé de l’évolution de l’épidémie en prenant connaissance des messages de sécurité de l’ambassade pour les résidents et en s’inscrivant sur Ariane pour les Français de passage,
- respecter systématiquement les règles d’hygiène exposées dans le bandeau Virus Ebola, en une de la rubrique,
- éviter les lieux et les événements à forte densité de population (marchés, stades, etc…).
Le virus se transmet des animaux sauvages à l’homme et se répand au sein des populations par transmission interhumaine.
Madagascar
Dengue / Arboviroses
Comme dans d’autres pays de l’Océan Indien, les moustiques peuvent être vecteurs de maladies virales comme la dengue ou le chikungunya. De nombreux cas de fièvre évoquant le virus de la dengue sont recensés sur la côte nord-est de Madagascar, notamment à Antalaha et Sambava.
En l’absence de traitement préventif ou de vaccin disponibles, le recours à des mesures de protection individuelles (sprays, crèmes, diffuseurs électriques…) et l’attention des personnes les plus vulnérables s’imposent.
Paludisme (malaria)
Cette maladie parasitaire transmise par les piqûres de moustiques impose le recours à des mesures de protection individuelle (sprays, crèmes, diffuseurs électriques, moustiquaires…).
A ces mesures doit s’ajouter un traitement médicamenteux adapté à chaque individu : il convient de s’adresser à votre médecin habituel ou à un centre de conseils aux voyageurs. Le traitement devra être poursuivi après le retour en France durant une durée variable selon le produit utilisé. Classification : zone 2.
Durant votre séjour, et durant les deux mois qui suivent votre retour, en cas de fièvre, un avis médical doit être pris rapidement, pour mettre en œuvre dès que possible un traitement anti-paludique éventuel.
Une intensification importante de la prévalence du paludisme est observée depuis début 2012, particulièrement dans les régions côtières situées à l’Est du pays. En conséquence, le traitement et les précautions contre cette maladie doivent être observés avec une attention particulière.
Vaccinations
La mise à jour de la vaccination diphtérie-tétanos-poliomyélite est indispensable.
Autres vaccinations conseillées : fièvre typhoïde, hépatites virales A et B. Demandez conseil à votre médecin ou à un centre de vaccinations internationales.
La vaccination contre la rage peut également être prescrite en raison des risques de transmission par les chiens errants. En cas de griffure ou de morsure, consulter un médecin ou le dispensaire de l’Institut Pasteur à Tananarive. Il existe des centres de vaccination antirabiques à Madagascar : s’adresser sur place aux médecins inspecteurs.
Hygiène alimentaire
• Il est conseillé de ne pas boire l’eau du robinet : préférez les eaux en bouteilles capsulées. A défaut, consommez de l’eau filtrée, bouillie et décontaminée.
• Évitez glaçons, jus de fruits frais, légumes crus et fruits non pelés.
• Évitez la consommation d’aliments (poisson, viande, volaille, lait) insuffisamment cuits.
• Veillez à un lavage régulier et soigneux des mains avant chaque repas. .
VIH-Sida
Prévalence non négligeable du VIH – sida. Toute mesure de prévention est indispensable.
Malawi
VIH-Sida
Le sida est très présent dans le pays. Il n’y a aucun contrôle médical spécifique avant d’entrer au Malawi.
Rougeole
Des épidémies de rougeole affectent sporadiquement le Malawi (deux fois par an en moyenne). Il est conseillé aux voyageurs qui doivent se rendre dans ce pays de vérifier leur vaccination contre cette maladie et de consulter au préalable leur médecin.
Choléra
Comme plusieurs pays de la région, le Malawi connaît avec la saison des pluies (de novembre à avril) une recrudescence des cas de choléra, notamment dans les zones d’habitat populaire de Lilongwe, Blantyre, Chikwawa, Nsanje et Liwonde.
Le choléra est une infection digestive bactérienne qui se transmet par ingestion d’aliments mal cuits (fruits de mer par exemple) ou souillés (fruits et légumes) et ingestion d’eau contaminée. Cette maladie, dite « des mains sales », se traduit par des troubles digestifs et parfois de la fièvre.
Afin de réduire les risques de contamination, il est recommandé de :
• se laver les mains le plus souvent possible et a minima avant les repas et avant toute manipulation d’aliments,
• veiller à la qualité des aliments (abstention de tout achat de nourriture dans les rues) et à leur bonne cuisson,
• veiller à ne consommer que de l’eau embouteillée ouverte devant vous,
• veiller à ne pas consommer de glace, glaçon, lait non pasteurisé ou non bouilli,
• peler les fruits ou légumes,
• éviter les crudités et les produits de la mer (coquillages).
Vaccinations
Le vaccin contre la rougeole est recommandé mais la présentation du certificat de vaccinations n’est pas exigée à l’arrivée.
Une attestation de vaccination antiamarile est exigée pour les personnes arrivant d’un pays où la fièvre jaune existe à l’état endémique ; cette vaccination doit avoir été pratiquée au moins 6 jours avant l’entrée au Malawi.
Paludisme
Le paludisme (malaria) est une maladie parasitaire transmise par les piqûres de moustiques. Prémunissez-vous en utilisant des moyens de protection individuelle (aérosols, crèmes, diffuseurs électriques, moustiquaires…), et consultez votre médecin habituel ou un centre de conseils aux voyageurs pour obtenir un traitement médicamenteux adapté. Ce traitement devra être poursuivi après le retour en France durant une durée variable selon le produit utilisé.
Classification : zone 3.
Mali
Choléra
Le choléra étant récurrent au Mali, il convient de rappeler les règles élémentaires d’hygiène :
• veiller au lavage soigneux et régulier des mains dans la journée (en particulier avant chaque repas et après chaque passage aux toilettes)
• veiller à consommer de l’eau en bouteilles capsulées,
• veiller à peler les fruits et les légumes avant consommation,
• limiter la consommation de crudités, de fruits de mer, de glaçons, ou de crèmes glacées,
• consulter un médecin en cas de troubles digestifs ou de fièvre,
• apporter une attention particulière aux enfants.
Paludisme
Cette maladie parasitaire transmise par les piqûres de moustiques impose le recours à des mesures de protection individuelle (sprays, crèmes, diffuseurs électriques, moustiquaires…). A ces mesures, doit s’ajouter un traitement médicamenteux adapté à chaque individu : il convient de s’adresser à votre médecin habituel ou à un centre de conseils aux voyageurs. Le traitement devra être poursuivi après le retour en France durant une durée variable selon le produit utilisé.
Classification : zone 3.
Durant votre séjour et durant les deux mois qui suivent votre retour, en cas de fièvre, un avis médical doit être pris rapidement, pour mettre en œuvre dès que possible un traitement anti-paludique éventuel.
Vaccinations
• La vaccination contre la fièvre jaune est obligatoire (à pratiquer dans un centre agréé).
• La mise à jour de la vaccination diphtérie-tétanos- poliomyélite est recommandée.
• Autres vaccinations conseillées (selon conditions d’hygiène et durée du séjour) : fièvre typhoïde, hépatites A et B, méningite à méningocoque.
• La vaccination contre la rage peut également être proposée dans certains cas. Demandez conseil à votre médecin ou à un centre de vaccinations internationales.
Epidémie de grippe aviaire
Le Mali n’est pas à ce jour touché par l’épizootie. Il est toutefois recommandé aux voyageurs d’éviter tout contact avec les volailles et les oiseaux, c’est-à-dire de ne pas se rendre dans des élevages ni sur les marchés aux volatiles. Les recommandations générales d’hygiène lors des voyages dans les pays en développement, qui visent à se protéger des infections microbiennes, sont préconisées.
Bilharziose
Les risques d’atteinte par la bilharziose sont importants au Mali. Il est donc déconseillé de se baigner dans les fleuves, rivières et plans d’eau dans l’ensemble du Mali. L’infection est possible, même dans les eaux courantes. Cette recommandation concerne notamment les mares de Banani (pays Dogon) et de Siby (environs de Bamako), situées dans des zones touristiques.
Hygiène alimentaire
Prévention de la diarrhée du voyageur et du choléra :
• Il est conseillé de ne pas boire l’eau du robinet : préférez les eaux en bouteilles capsulées. A défaut, consommez de l’eau filtrée, bouillie et décontaminée.
• Evitez l’ingestion de glaçons, de jus de fruits frais, de légumes crus et de fruits non pelés.
• Evitez la consommation d’aliments (poisson, viande, volaille, lait) insuffisamment cuits.
• Veillez à un lavage régulier et soigneux des mains avant chaque repas (hygiène très stricte des mains notamment au sortir des toilettes).
VIH-Sida
Prévalence non négligeable du VIH-Sida. Toute mesure de prévention est indispensable.
Soins médicaux
L’équipement médical et hospitalier est en général sommaire. Le service des urgences de l’hôpital Gabriel Touré à Bamako est cependant satisfaisant, mais il ne traite que des urgences.
Le cas échéant, faire appel au Centre médico-social de la coopération française à Bamako.
Maurice
Paludisme
Le pays connaît des cas sporadiques de transmission de paludisme : il est possible de ne pas prendre de traitement préventif, mais il est nécessaire de consulter un médecin en cas de fièvre.
Mauritanie
Conseils
Le climat en Mauritanie est particulièrement éprouvant à certaines périodes de l’année.
Il est vivement conseillé aux personnes qui envisagent de se rendre en Mauritanie, notamment pour des randonnées dans le désert, de ne le faire qu’après consultation médicale, notamment pour les personnes âgées ou ayant des pathologies cardiovasculaires. Il leur est vivement conseillé de souscrire une assurance rapatriement auprès de leur agence de voyage.
En cas d’accident grave, cette couverture s’avère indispensable pour permettre la mise en œuvre rapide des procédures d’évacuation vers une unité de soin susceptible d’intervenir efficacement.
Seules Nouakchott et Nouadhibou disposent d’une infrastructure et d’un personnel sanitaire en mesure de faire face à la plupart des urgences.
La rareté des liaisons terrestres bitumées entre les régions et Nouakchott fait des rapatriements locaux des opérations risquées.
Rage
La Mauritanie n’est pas exempte de rage. Des chiens errants sont fréquemment signalés dans la capitale et sur la plage. Il est conseillé de ne pas s’en approcher.
Vaccinations
Il est suspecté des cas de méningite sporadiques. Quant à l’hépatite A et la typhoïde, elles sont endémiques. Il est en conséquence conseillé aux voyageurs de se munir des vaccinations appropriées.
Insectes
Les conditions climatiques qui prévalent actuellement en Mauritanie, notamment le long du fleuve Sénégal, et dans les zones encore humides, sont favorables à la pullulation des moustiques, agents vecteurs du paludisme et de certaines viroses graves. Lors de séjours dans les régions concernées, il est fortement recommandé de se protéger contre les piqûres de ces insectes, notamment par l’usage de moustiquaires, de répulsifs, d’insecticides et le port de vêtements couvrants entre le coucher et le lever du soleil.
De plus, la zoonose de la fièvre de la Vallée du Rift a été identifiée dans le sud mauritanien et peut se transmettre à l’homme par contact. La forte contamination du cheptel et des conditions éco-climatiques favorables à une extension de la maladie invitent à la plus extrême vigilance.
Paludisme
Prévention du paludisme (malaria) : maladie parasitaire transmise par les piqûres de moustiques qui impose le recours à des mesures de protection individuelle (sprays, crèmes, diffuseurs électriques, moustiquaires…). A ces mesures, doit s’ajouter un traitement médicamenteux adapté à chaque individu : il convient de s’adresser à votre médecin habituel ou à un centre de conseils aux voyageurs. Le traitement devra être poursuivi après le retour en France durant une durée variable selon le produit utilisé. Classification : zone 2.
Mozambique
Vaccinations
Fièvre jaune, tétanos, poliomyélite, BCG, typhoïde, diphtérie, hépatite A et B, antiméningocoque A et C, rage.
Les voyageurs doivent être munis de leur carnet de vaccinations à jour. A défaut ils risquent de se faire vacciner de manière préventive à la frontière contre la fièvre jaune (notamment à l’aéroport).
Paludisme
Prévention du paludisme (malaria) : cette maladie parasitaire transmise par les piqûres de moustiques impose le recours à des mesures de protection individuelle (sprays, crèmes, diffuseurs électriques, moustiquaires…). A ces mesures doit s’ajouter un traitement médicamenteux adapté à chaque individu : il convient de s’adresser à votre médecin habituel ou à un centre de conseils aux voyageurs. Le traitement devra être poursuivi après le retour en France durant une durée variable selon le produit utilisé. Classification : zone 3.
VIH-Sida
Forte prévalence du VIH-Sida. Toute mesure de prévention est indispensable. En cas d’exposition accidentelle, certaines structures permettent de recevoir des soins et d’effectuer rapidement un dépistage (voir liste des numéros utiles ci-après).
Choléra
Dans les banlieues et les régions les plus défavorisées avec des poussées cycliques en particulier dans la province de Sofala (Beira). Il est donc conseillé de boire exclusivement des boissons en bouteille ou préalablement bouillies, d’éviter les restaurants à l’hygiène douteuse et les crudités.
Prévention de la diarrhée du voyageur et du choléra
• Il est conseillé de ne pas boire l’eau du robinet : préférez les eaux en bouteilles capsulées. A défaut, consommez de l’eau filtrée, bouillie et décontaminée.
• Evitez l’ingestion de glaçons, de jus de fruits frais, de légumes crus et de fruits non pelés.
• Evitez la consommation d’aliments (poisson, viande, volaille, lait) insuffisamment cuits.
• Veillez à un lavage régulier et soigneux des mains avant chaque repas.
Fièvre jaune
La vaccination contre la fièvre jaune est obligatoire pour toute personne ayant transité ou séjourné dans l’un des 42 pays suivants: Angola, Bénin, Bolivie, Brésil, Burkina Faso, Burundi, Cameroun, Congo, Colombie, Côte d’Ivoire, Equateur, Ethiopie, Gabon, Gambie, Ghana, Guyana, Guinée Conakry, Guinée Bissao, Guinée équatoriale, Kenya, Liberia, Mali, Mauritanie, Niger, Nigeria, Ouganda, Panama, Pérou, République centrafricaine, République démocratique du Congo, Rwanda, Somalie, Sao Tome et Principe, Sénégal, Sierra Leone, Soudan, Suriname, Tanzanie, Tchad, Togo, Trinité-et-Tobago et Venezuela.
Rage
Une vaccination contre la rage est fortement recommandée, en raison de la présence de nombreux animaux sauvages dans le pays, surtout pour les voyageurs souhaitant visiter les réserves naturelles.
Namibie
Situation générale
La situation sanitaire de la Namibie est globalement satisfaisante : les installations médicales sont nombreuses (à Windhoek en particulier) et les médecins généralement bien formés et compétents. Un système de pharmacies de garde existe dans les villes les plus importantes.
Paludisme
Le pays jouit d’un climat relativement sain et échappe au paludisme sur la majeure partie de son territoire à l’exception du nord et du nord-est de la Namibie, zone plus humide. Le risque, moindre pendant la période sèche, plus fort à la saison des pluies, concerne les provinces Kavongo, Caprivi, Omusati, Oshana (est de l’Ovamboland), Ohangwena, Oshikoto (au nord de la cuvette d’Etosha) ainsi que les parties nord-est de l’Otjozondjupa et de l’Omaheke.
Prévention : cette maladie parasitaire transmise par les piqûres de moustiques impose le recours à des mesures de protection individuelle (sprays, crèmes, diffuseurs électriques, moustiquaires…). A ces mesures, doit s’ajouter un traitement médicamenteux adapté à chaque individu : il convient de s’adresser à son médecin habituel ou à un centre de conseils aux voyageurs. Le traitement devra être poursuivi après le retour en France pendant une durée variable selon le produit utilisé.
Maladies endémiques
Résurgences de maladies infectieuses dans les zones les plus peuplées et les plus insalubres (townships, Nord du pays) telles que la tuberculose, la poliomyélite, voire le choléra.
Vaccinations
Diphtérie-tétanos-poliomyélite recommandé.
Autres vaccinations conseillées (selon la durée du séjour) : fièvre typhoïde, hépatites A et B.
Envisager un vaccin antirabique, notamment pour les enfants, en cas de séjour prolongé dans le Nord du pays (régions de Kunene, Omusati, Oshana, Ohangwena, Oshikoto, Kavango et Caprivi). En cas de morsure suspecte par des chiens ou des chacals, des injections antirabiques doivent être administrées dans les plus brefs délais : les doses sont généralement disponibles dans les hôpitaux de la capitale, Windhoek, ou sur la côte, à Swakopmund.
VIH-Sida
Taux de prévalence du sida autour de 20 %. En cas d’exposition accidentelle, certaines structures permettent de recevoir des soins et d’effectuer rapidement un dépistage. Il est indispensable, en cas d’agression sexuelle, de consulter un médecin et de porter plainte.
Hospitalisation
Le coût moyen d’une consultation médicale est d’environ 300 dollars namibiens. Avant toute admission, la direction de l’hôpital s’assurera de la solvabilité du patient et exigera si nécessaire un versement préalable de plusieurs milliers d’euros. Il est indispensable de pouvoir contacter immédiatement son assurance rapatriement afin qu’elle effectue si nécessaire un versement en urgence à l’hôpital. Pour toute opération, chaque intervenant (chirurgien, anesthésiste…) possède sa propre facturation.
Niger
Paludisme
Prévention du paludisme (malaria) : Cette maladie parasitaire, transmise par les piqûres de moustiques, impose le recours à des mesures de protection individuelle (sprays, crèmes, diffuseurs électriques, moustiquaires, etc.)
A ces mesures, doit s’ajouter un traitement médicamenteux adapté à chaque individu : il convient de s’adresser à son médecin habituel ou à un centre de conseils aux voyageurs. Le traitement devra être poursuivi après le retour en France durant une durée variable selon le produit utilisé. Classification : zone 2.
Durant le séjour, et durant les deux mois qui suivent le retour, en cas de fièvre, un avis médical doit être pris rapidement, pour mettre en œuvre dès que possible un traitement anti-paludique éventuel.
Vaccinations
• La vaccination contre la fièvre jaune est obligatoire (à pratiquer dans un centre agréé).
• La mise à jour de la vaccination diphtérie-tétanos-poliomyélite est nécessaire.
• De manière récurrente, le Niger connaît une épidémie de méningite (présence du type W135) à la période sèche (de février à juillet). En conséquence, la vaccination anti-méningococcique est justifiée.
• Autres vaccinations conseillées (selon conditions d’hygiène et durée du séjour) : fièvre typhoïde, hépatites virales A et B.
• La vaccination contre la rage peut également être proposée dans certains cas. Demandez conseil à votre médecin ou à un centre de vaccinations internationales.
Hygiène alimentaire
Il est conseillé de ne pas boire l’eau du robinet :
• préférez les eaux en bouteilles capsulées. A défaut, consommez de l’eau filtrée, bouillie et décontaminée.
• évitez l’ingestion de glaçons, de jus de fruits frais, de légumes crus et de fruits non pelés.
• évitez la consommation d’aliments (poisson, viande, volaille, lait) insuffisamment cuits.
• veillez à un lavage régulier et soigneux des mains avant chaque repas.
VIH-Sida
Prévalence non négligeable du VIH – sida. Toute mesure de prévention est indispensable.
Nigeria
Fièvre de Lassa
• Le gouvernement nigérian a décidé fin février 2012 d’établir d’urgence un comité de suivi épidémiologique et de coordination de la lutte contre la fièvre de Lassa (ville de l’État de Borno, au Nord-Est du Nigeria).
Au cours des derniers mois, 397 personnes ont été infectées et 40 personnes sont décédées. Les autorités sanitaires ont recensé des cas dans les États de Borno, Gombe, Yobe, Taraba, Plateau, Nasarawa, Ebonyi, Edo, Ondo, Rivers, Anambra et Lagos.
Cette fièvre hémorragique, endémique au Nigeria, est véhiculée par des rongeurs et demeure difficile à soigner. Les premiers symptômes sont similaires à ceux de nombreuses autres affections tropicales et seule une sérologie permet de confirmer le diagnostic.
En conséquence, il est fortement conseillé de rester éloigné des lieux où les rongeurs peuvent pénétrer, et de consulter rapidement en cas de morsure.
Méningite
Bien que l’épidémie de méningite soit terminée, il est vivement recommandé aux personnes devant se rendre dans les États de Gombe, Jigawa, Kano et Katsina dans le nord et le nord-est du Nigeria de se faire vacciner.
Avant le départ
Consultez votre médecin (éventuellement votre dentiste) et souscrivez à une compagnie d’assistance couvrant les frais médicaux et le rapatriement sanitaire.
Prévention du paludisme
Cette maladie parasitaire transmise par les piqûres de moustiques impose le recours à des mesures de protection individuelle (sprays, crèmes, diffuseurs électriques, moustiquaires…).
A ces mesures, doit s’ajouter un traitement médicamenteux adapté à chaque individu : il convient de s’adresser à votre médecin habituel ou à un centre de conseils aux voyageurs. Le traitement devra être poursuivi après le retour en France durant une durée variable selon le produit utilisé. Classification : zone 3. Durant votre séjour, et durant les deux mois qui suivent votre retour, en cas de fièvre, un avis médical doit être pris rapidement, pour mettre en œuvre dès que possible un traitement anti-paludique éventuel.
Vaccinations
La vaccination contre la fièvre jaune est indispensable (à pratiquer dans un centre agréé).
La mise à jour de la vaccination diphtérie-tétanos-poliomyélite est recommandée.
Autres vaccinations conseillées (selon conditions d’hygiène et durée du séjour) : fièvre typhoïde, hépatites virales A et B.
Le risque de méningite bactérienne saisonnière incite vivement à recommander la vaccination anti-méningococcique aux voyageurs devant séjourner dans les États du Nord du pays au cours de la saison sèche.
Compte tenu des épidémies de rougeole affectant régulièrement le pays et en particulier les États du Nord durant la saison sèche, une vaccination R.O.R à jour est vivement recommandée, notamment chez les enfants.
La vaccination contre la rage peut également être proposée dans certains cas. Demandez conseil à votre médecin ou à un centre de vaccinations internationales.
Épidémie de grippe aviaire
La grippe aviaire est déclarée présente dans 27 États de la Fédération sur 36. Compte tenu de la découverte, en juin et juillet 2009, de 4 nouveaux cas dans des États du Nord, jusque là réputés indemnes, il convient de consulter l’encart « grippe aviaire » figurant en page d’accueil de ce site.
Si les risques pour l’homme sont limités, il convient toutefois de respecter quelques règles de base : éviter tout contact avec des oiseaux vivants, bien faire cuire la viande de volaille et les œufs, consulter un médecin en cas de fièvre en lui précisant que vous venez d’une zone où la grippe aviaire est présente
Recommandations générales
Les risques sanitaires du Nigeria sont sérieux et liés à l’absence d’hygiène, à la présence de maladies endémiques (en particulier le paludisme) et à l’extension de la pandémie du sida.
Sur l’ensemble du territoire (excepté peut-être à Abuja), les conditions sanitaires sont très précaires. Il n’y a pas d’eau potable. Il faut s’assurer, même dans les hôtels, que les eaux minérales en bouteilles ne sont pas frelatées. Les légumes et les fruits doivent être lavés dans une solution de permanganate.
En dehors d’Abuja et de Lagos, les possibilités de soins d’urgence et d’hospitalisation dans des conditions d’hygiène minimales sont rares et incertaines.
Ebola
Des cas mortels du virus Ebola ont été rapportés. Le virus se transmet des animaux sauvages à l’homme et se répand au sein des populations par transmission interhumaine.
Hygiène alimentaire
Prévention de la diarrhée du voyageur et du choléra :
Il est conseillé de ne pas boire l’eau du robinet : préférer les eaux en bouteilles capsulées. A défaut, consommer de l’eau filtrée, bouillie et décontaminée.
Éviter l’ingestion de glaçons, de jus de fruits frais, de légumes crus et de fruits non pelés.
Éviter la consommation d’aliments (poisson, viande, volaille, lait) insuffisamment cuits.
Veiller à un lavage régulier et soigneux des mains avant chaque repas (hygiène très stricte des mains, notamment au sortir des toilettes).
En saison des pluies (mai à septembre), le choléra sévit à l’état endémique dans la partie septentrionale du Nigeria nécessitant de redoubler de prudence lors de la consommation d’eau (bouteilles scellées), de légumes et de fruits et de manipulation d’argent en espèces.
VIH-Sida
Prévalence non négligeable du VIH – sida. Toute mesure de prévention est indispensable.
Ouganda
Paludisme
Cette maladie parasitaire, transmise par les piqûres de moustiques, impose le recours à des mesures de protection individuelle (sprays, crèmes, diffuseurs électriques, moustiquaires, etc.). A ces mesures, doit s’ajouter un traitement médicamenteux adapté à chaque individu : il convient de s’adresser à son médecin habituel ou à un centre de conseils aux voyageurs. Le traitement devra être poursuivi après le retour en France durant une durée variable selon le produit utilisé. le pays est classé en zone 3.
Le risque est constant dès que l’on quitte Kampala.
Vaccinations
La vaccination contre la fièvre jaune est obligatoire (à pratiquer dans un centre agréé). Plusieurs cas sont rapportés par les autorités locales début janvier 2011 dans 10 districts du nord du pays : Arua, Lamwo, Kaabong, Kitgum, Kotido, Gulu, Pader, Agago, Abim et Lira.
La mise à jour de la vaccination diphtérie-tétanos-poliomyélite est recommandée.
La vaccination anti-méningococcique est conseillée. A ce sujet, il convient de signaler un risque récurrent d’épidémie de méningite dans le nord de l’Ouganda chaque année de décembre à mars.
Autres vaccinations conseillées (selon conditions d’hygiène et durée du séjour) : fièvre typhoïde, hépatites virales A et B.
La vaccination contre la rage peut également être proposée dans certains cas (notamment déplacement en brousse). Demandez conseil à votre médecin ou à un centre de vaccinations internationales.
Risques particuliers
Fièvres hémorragiques
Les fièvres de Marburg et d’Ebola demeurent endémiques en Ouganda. En 2007, ces dernières ont sévi dans plusieurs districts de l’ouest du pays, provoquant la mort de 37 personnes. En 2008, une touriste néerlandaise est décédée de la fièvre de Marburg après avoir été en contact avec une chauve-souris dans la forêt de Maramagambo (sud-est du parc national Queen Elizabeth). Plus récemment fin 2012, des cas de Marburg ont causé la mort de plusieurs personnes.
Ebola
Des épidémies de fièvre Ebola ont été signalées en 2007 et plus récemment en 2011, 2012 et 2013. La dernière alerte (district de Luwero) a été levée par les autorités et l’OMS en mai 2013.
Rage
La rage est toujours présente sur le territoire. Elle affecte particulièrement les personnes s’aventurant en brousse. La vaccination préventive peut être recommandée dans certains cas, et ce, d’autant que les sérums sont régulièrement sujets à pénurie dans le pays.
Trypanosomiase
Présence dans certaines zones de la mouche tsé-tsé.
Présence chronique de choléra, tuberculose et de pathologies respiratoires.
Hygiène alimentaire
• Il est conseillé de ne pas boire l’eau du robinet : préférer les eaux en bouteilles capsulées. A défaut, consommer de l’eau filtrée, bouillie et décontaminée.
• Éviter l’ingestion de glaçons, de jus de fruits frais, de légumes crus et de fruits non pelés. Evitez la consommation d’aliments (poisson, viande, volaille, lait) insuffisamment cuits. Veillez à un lavage régulier et soigneux des mains avant chaque repas.
Hépatite E
Des épidémies d’hépatite E sont susceptibles de survenir en Ouganda, principalement dans le nord du pays. Les mesures d’hygiène alimentaire strictes (hygiène des mains et de l’eau) habituellement recommandées doivent alors être scrupuleusement suivies.
VIH-Sida
Prévalence non négligeable du VIH – sida.
Toute mesure de prévention est indispensable (préservatif).
République Centrafricaine
Informations importantes : Risques sanitaires induits par les dysfonctionnements des services publics
Du fait de la dégradation du réseau énergétique de la RCA, les habitants de Bangui sont durement touchés par la pénurie d’électricité et par les fréquentes coupures d’eau qui en résultent. Cette situation a des répercussions dans le domaine sanitaire. En effet, les hôpitaux ne sont pas épargnés par les coupures d’électricité, les produits périssables ne sont plus conservés aux températures adéquates et l’eau des puits consommée, en l’absence de celle du réseau, qui n’est ni traitée ni analysée, est susceptible de contamination par des bactéries à même d’induire des diarrhées parfois graves. Des épidémies d’hépatite sont également à redouter.
Paludisme
Cette maladie parasitaire transmise par les piqûres de moustiques impose le recours à des mesures de protection individuelle (aérosols, crèmes, diffuseurs électriques, moustiquaires…). A ces mesures doit s’ajouter un traitement médicamenteux adapté à chaque individu : il convient de vous adresser à votre médecin habituel ou à un centre de conseils aux voyageurs. Le traitement devra être poursuivi après le retour en France durant une durée variable selon le produit utilisé.La forme cérébrale du paludisme endémique en RCA est particulièrement dangereuse voire mortelle, dans certains cas ou en fonction de la constitution physique. Classification : zone 3.
Durant votre séjour, et durant les deux mois qui suivent votre retour, en cas de fièvre, un avis médical doit être pris rapidement, pour mettre en œuvre dès que possible un traitement anti-paludique éventuel.
Vaccinations
• La vaccination contre la fièvre jaune est obligatoire (à pratiquer dans un centre agréé).
• La mise à jour de la vaccination diphtérie-tétanos-poliomyélite est recommandée.
• autres vaccinations conseillées (selon conditions d’hygiène et durée du séjour) : fièvre typhoïde, hépatites virales A et B.
• Le risque de méningite bactérienne saisonnière incite à recommander la vaccination anti-méningococcique A+C.
• En cas de morsure, il existe à l’Institut Pasteur un centre de vaccination anti-rabique.
Hygiène alimentaire
Il est conseillé de :
• ne pas boire l’eau du robinet et de préférer les eaux en bouteilles capsulées. A défaut, il est recommandé de consommer de l’eau filtrée, bouillie et décontaminée ;
• éviter l’ingestion de glaçons, de jus de fruits frais, de légumes crus et de fruits non pelés ;
• éviter la consommation d’aliments (poisson, viande, volaille, lait) insuffisamment cuits ;
• ne pas consommer de nourriture achetée au marché ou sur le bord de la route ;
• veiller à un lavage régulier et soigneux des mains avant chaque repas.
VIH – Sida
Prévalence forte du VIH-Sida. Les mesures de prévention habituelles sont indispensables (préservatifs).
Autres risques
La fièvre jaune, ainsi que le choléra, peuvent toucher sporadiquement certaines régions, y compris à proximité de la capitale.
Structures hospitalières
Il existe à Bangui trois hôpitaux (Hôpital général, Hôpital communautaire et Hôpital de l’Amitié, ce dernier en coopération avec la Chine), un hôpital pédiatrique et quelques cliniques privées. Leur sous-équipement et, pour certains, leur vétusté, imposent la plus grande prudence, en particulier en cas d’accident.
A Bimbo, un nouvel hôpital, construit et équipé par la Chine, mais sans personnel chinois, vient d’ouvrir ses portes. Il n’y a pas de service type SAMU. Les évacuations sanitaires s’effectuent soit par appel d’un avion médicalisé, soit par le vol hebdomadaire d’Air France au départ de Bangui (chaque jeudi) et, le cas échéant, plusieurs fois par semaine à destination d’autres villes africaines (notamment Casablanca, Addis-Abeba, Nairobi et Douala).
République démocratique du Congo
Paludisme (malaria)
Maladie parasitaire transmise par les piqûres de moustiques qui impose le recours à des mesures de protection individuelle (sprays, crèmes, diffuseurs électriques, moustiquaires…). A ces mesures doit s’ajouter un traitement médicamenteux adapté à chaque individu : il convient de s’adresser à votre médecin habituel ou à un centre de conseils aux voyageurs. Le traitement devra être poursuivi après le retour en France pour une durée variable selon le produit utilisé. Classification : zone 3. Durant votre séjour et durant les deux mois qui suivent votre retour, en cas de fièvre, un avis médical doit être pris rapidement pour mettre en œuvre dès que possible un traitement antipaludique éventuel.
Vaccinations
• La vaccination contre la fièvre jaune est obligatoire (à pratiquer dans un centre de vaccinations agréé).
• La mise à jour de la vaccination diphtérie-tétanos-poliomyélite est recommandée.
• Autres vaccinations conseillées : fièvre typhoïde, hépatites virales A et B et méningite à méningocoque A + C.
• La vaccination contre la rage peut également être proposée dans certains cas. Demandez conseil à votre médecin ou à un centre de vaccinations internationales.
Prévention de la diarrhée du voyageur et du choléra :
• Il est conseillé de ne pas boire l’eau du robinet : préférez les eaux en bouteilles capsulées. A défaut, consommez de l’eau filtrée, bouillie et décontaminée.
• Évitez l’ingestion de glaçons, de jus de fruits frais, de légumes crus et de fruits non pelés.
• Évitez la consommation d’aliments (poisson, viande, volaille, lait) insuffisamment cuits.
• Veillez à un lavage régulier et soigneux des mains avant chaque repas. Lors de la consommation dans les bars ou les restaurants, veillez à ce que les boissons gazeuses soient ouvertes à votre table.
Le choléra dans la région du Nord du Katanga est endémique. Incidence non négligeable de la fièvre typhoïde dans la banlieue de Kinshasa (vaccination indispensable).
VIH – Sida
Prévalence non négligeable du VIH-Sida. Toute mesure de prévention est indispensable (préservatifs).
Conseils
• Évitez les baignades dans les eaux stagnantes (risque d’infection parasitaire).
• Évitez de marcher pieds nus sur le sable et les sols humides.
• Ne caressez pas les animaux que vous rencontrez.
• Ne consommez jamais de médicaments achetés dans la rue : il existe des pharmacies dans les grandes villes. Emportez dans vos bagages les médicaments dont vous pourriez avoir besoin.
Parasites et insectes
Certains parasites pouvant se déposer sur les vêtements (ver de Cayor), il est préférable d’éviter de s’étendre à même le sol et conseillé de repasser au fer chaud le linge séché à l’extérieur ou confié au pressing, afin de tuer les œufs qui pourraient s’y déposer..
Autres risques identifiés
Des foyers reconnus de peste ont été localisés en Ituri (nord-est du pays) dans le secteur de l’axe Bunia/Lotho.
Recours sanitaires
Les hôpitaux publics en province comme dans la capitale, très délabrés et aux équipements obsolètes, en général dépourvus de tout médicament, sont rarement à même de dispenser des soins de qualité. Cependant des praticiens généralistes et spécialistes de bon niveau, regroupés pour la plupart à Kinshasa ou Lubumbashi, exercent aussi dans le secteur privé, au sein de cliniques dont quelques unes se rapprochent des standards européens. Enfin, on peut avoir recours, du moins à Kinshasa, à des laboratoires d’analyses médicales, des cabinets dentaires et des pharmacies fiables. Toutes les prestations sont payables d’avance.
Rwanda
Fièvre jaune
Vaccination obligatoire.
Paludisme
Prévention du paludisme (malaria): maladie parasitaire transmise par les piqûres de moustiques qui impose le recours à des mesures de protection individuelle (sprays, crèmes, diffuseurs électriques, moustiquaires…) A ces mesures, doit s’ajouter un traitement médicamenteux adapté à chaque individu : il convient de s’adresser à votre médecin habituel ou à un centre de conseils aux voyageurs. Le traitement devra être poursuivi après le retour en France durant une durée variable selon le produit utilisé. Classification : zone 3
Méningite
Il est recommandé, avant le départ, de se faire vacciner contre la méningite (à méningocoque séro-groupe A). De nombreux cas de méningite sont signalés chaque année, surtout pendant les saisons sèches (mai à octobre et décembre à février).
Sao Tomé-et-Principe
Informations importantes : Le système de santé à São Tomé et Principe est très peu développé. Les hôpitaux sont rustiques et mal équipés. Il convient donc de rester vigilant et de se munir d’une assurance couvrant les frais médicaux et le rapatriement sanitaire.
Quelques règles à respecter
• Boire de l’eau minérale en bouteilles capsulées ;
• Ne pas consommer de crudités et des fruits mal lavés ;
• Prévoir une trousse à pharmacie de première urgence.
Vaccinations
Vaccination obligatoire : fièvre jaune.
Vaccinations recommandées : diphtérie, tétanos, poliomyélite, typhoïde, hépatite A et B. Précautions à prendre contre les MST.
Paludisme
Le paludisme connait un début d’éradication, mais il convient toutefois de prévoir une protection efficace contre les moustiques (vêtements à manches longues et produits répulsifs). A ces mesures, doit s’ajouter un traitement médicamenteux adapté à chaque individu : il convient de s’adresser à votre médecin habituel ou à un centre de conseils aux voyageurs.
Sénégal
Détention de médicaments
Avertissement lié à la détention de médicaments, y compris ceux qui sont délivrés, hors du Sénégal : En cas de déplacement, toute détention de médicaments inscrits au tableau, en particulier les hypnotiques et les antidépresseurs doit pouvoir être justifiée par une ordonnance, sous peine de se voir accusé de détention de produit stupéfiant.
Paludisme
Le paludisme (ou malaria) est une maladie parasitaire, potentiellement mortelle, transmise par les piqûres de moustiques qui impose le recours à des mesures de protection individuelle (sprays, crèmes, diffuseurs électriques, moustiquaires imprégnés, etc.). A ces mesures, doit s’ajouter un traitement médicamenteux prophylactique adapté à chaque individu : il convient de s’adresser à un centre de conseils aux voyageurs avant le départ. Au Sénégal, le risque de paludisme – dû principalement à P. falciparum – existe toute l’année dans le pays ; toutefois, le risque est moindre de janvier à fin juin dans les régions du Centre-ouest. Pendant un séjour ou au retour du Sénégal, toute fièvre inexpliquée, y compris chez l’enfant, doit être considérée comme un paludisme jusqu’à preuve du contraire. Des tests de diagnostic rapide existent et le traitement pour être efficace doit être prescrit rapidement.
Ebola
Des cas mortels du virus Ebola ont été rapportés. Le virus se transmet des animaux sauvages à l’homme et se répand au sein des populations par transmission interhumaine.
Dengue
La dengue sévit au Sénégal essentiellement pendant et après la saison des pluies. Il s’agit d’une maladie virale transmise par les piqûres de moustiques : il convient de respecter les consignes habituelles de protection (vêtements longs, produits anti-moustiques à utiliser sur la peau et sur les vêtements, diffuseurs électriques, moustiquaires). Il n’y a pas de vaccin, ni de traitement spécifique. La dengue peut parfois prendre une forme particulièrement grave, parfois mortelle (fièvre hémorragique). Il est vivement recommandé de consulter un médecin, en cas de fièvre. L’utilisation de l’aspirine est déconseillée.
Fièvre jaune
Le vaccin contre la fièvre jaune n’est plus obligatoire pour entrer au Sénégal, sauf pour les passagers provenant de zones d’endémie amarile. Toutefois, au vu de l’existence d’une circulation active du virus amarile et la présence de vecteurs capables d’activer une transmission, il est très fortement recommandé d’être à jour de la vaccination contre la fièvre jaune, qui a un effet protecteur pendant 10 ans. Dans la pratique, il peut arriver que les autorités sanitaires sénégalaises exigent, à la frontière, la présentation du carnet de vaccination international, même pour des passagers en provenance de pays européens.
Rage
La rage sévit au Sénégal de manière endémique. Il est donc conseillé à toute personne de respecter les recommandations suivantes : en cas de morsure ou de léchage par un animal suspect, il est impératif de consulter un médecin qui procèdera si nécessaire aux soins locaux (désinfection, vérification des vaccinations antitétaniques, …) et, si besoin, à une vaccination curative.
La vaccination préventive n’est recommandée que pour les séjours en conditions d’isolement (trekking, safari, randonnée, …) et en cas de contacts avec les animaux pour des raisons professionnelles (vétérinaires, …).
Dans tous les cas, il est conseillé de surveiller attentivement les enfants afin qu’ils ne s’approchent pas d’animaux inconnus et de faire vacciner les animaux de compagnie.
Méningite
Il est fortement recommandé aux personnes souhaitant se rendre dans le Sénégal central et oriental pendant la saison sèche (de février à juin) de se faire vacciner au moins 10 jours avant leur départ. Cette recommandation s’applique principalement aux personnes devant avoir un contact avec des personnes malades ou des enfants. Un vaccin tétravalent A, C, Y, W135 est disponible en France mais est actuellement en rupture de stock au Sénégal.
Fièvre typhoïde
La fièvre typhoïde est une salmonellose qui demeure endémique, avec l’apparition récurrente de cas, y compris à Dakar. L’infection est due à la consommation d’eau ou d’aliments contaminés. Les crustacés ramassés dans des zones polluées par des eaux usées sont une importante source de contamination. La consommation de fruits ou de légumes crus est à éviter.
Le virus Chikungunya
Le risque d’infection par le virus Chikungunya est réel au Sénégal. Il est rappelé que cette maladie virale est transmise par les piqûres de moustiques : il convient donc de respecter les mesures habituelles de protection (vêtements longs, produits anti-moustiques à utiliser sur la peau et sur les vêtements, moustiquaires).
Choléra
Le choléra est endémique dans certaines régions du Sénégal avec des pics épidémiques certaines années. Le choléra est une infection digestive bactérienne qui se transmet par ingestion d’aliments mal cuits (fruits de mer par exemple) ou souillés (fruits et légumes) et ingestion d’eau contaminée. Cette maladie, dite « des mains sales », se traduit par des troubles digestifs (diarrhée aqueuse profuse, crampes abdominales) et parfois de la fièvre.
Afin de réduire les risques de contamination, il est recommandé de :
• se laver les mains le plus souvent possible et a minima avant les repas ainsi qu’avant toute manipulation d’aliments,
• veiller à la qualité des aliments (abstention de tout achat de nourriture dans les rues) et à leur bonne cuisson,
• veiller à ne consommer que de l’eau embouteillée ouverte devant vous,
• veiller à ne pas consommer de glace, glaçon, lait non pasteurisé ou non bouilli,
• peler les fruits ou légumes,
• éviter les crudités et les produits de la mer (coquillages).
Poliomyélite
Plusieurs cas de cette maladie ont été diagnostiqués en 2010. Veillez à être à jour de votre vaccination.
Maladies sexuellement transmissibles
Il existe une prévalence significative des maladies sexuellement transmissibles (hépatite B, VIH-Sida, syphilis). On peut réduire le risque de contamination en évitant les rapports sexuels occasionnels et/ou non protégés.
Grippe A/H1N1
Des formes bénignes de la maladie ont été décelées au début de l’année 2010 dans les régions de Dakar, Diourbel, Fatick et Louga.
Vaccinations
Les vaccins contre le tétanos, la poliomyélite, la diphtérie, la méningococcie, la fièvre typhoïde, l’hépatite A et l’hépatite B sont recommandés.
Il est recommandé de consulter votre médecin traitant ou un centre de conseils aux voyageurs avant le départ et contracter une assurance de rapatriement sanitaire.
Seychelles
Conseils
Il est impératif de souscrire un contrat d’assurance incluant le rapatriement sanitaire (et d’en avoir avec soi les références et les numéros d’appels). En effet, l’absence de soins et d’équipements de spécialité oblige, en cas d’accident, à des évacuations par avion extrêmement coûteuses. L’état sanitaire du pays est satisfaisant pour les soins de base (hôpital à Victoria et postes de santé dans quelques districts), mais les traitements spécialisés doivent se faire à l’étranger.
L’absence de laboratoire spécialisé sur place rend assez difficile l’identification précise de certaines affections. L’approvisionnement en médicaments est souvent problématique surtout pour des spécialités récentes ou des traitements spécifiques.
Il est donc impératif en cas de traitement en cours, d’emporter avec soi l’intégralité des médicaments nécessaires.
Paludisme
Il n’y a pas de paludisme aux Seychelles.
Prévention des maladies transmises par les d’insectes
Certaines maladies virales (comme la Dengue ou le Chikungunya) peuvent être transmises par les piqûres d’insectes.
Des mesures individuelles de protection (sprays répulsifs, crèmes, diffuseurs électriques…) s’imposent en particulier pour les personnes les plus vulnérables (personnes âgées, jeunes enfants) et quelle que soit l’île où l’on séjourne.
Le chikungunya qui a affecté 10% de la population en 2006 n’a pas disparu : quelques dizaines de cas sont signalés chaque mois.
Leptospirose
Par ailleurs, un certain nombre de cas de leptospirose, provenant de l’urine de rat et transmise par d’autres animaux, sont signalés.
Vaccinations
La mise à jour de la vaccination diphtérie-tétanos-poliomyélite est recommandée.
La vaccination contre les hépatites virales A et B pourra vous être proposée par votre médecin.
Quelques règles simples
• Veillez à votre sécurité routière (port de la ceinture de sécurité en automobile ou du casque en moto).
• Emportez dans vos bagages les médicaments dont vous pourriez avoir besoin.
• Protégez-vous des maladies sexuellement transmissibles.
Sierra Léone
Conseils
Compte tenu d’infrastructures sanitaires peu développées, la souscription d’une assurance rapatriement est impérative.
Consultez votre médecin (éventuellement votre dentiste) et souscrivez à une compagnie d’assistance couvrant les frais médicaux et le rapatriement sanitaire.
Dans le cas où le voyageur suit un traitement médicamenteux, il convient de se munir de ces derniers avant le départ de France en quantité suffisante pour toute la durée du séjour car les pharmacies locales sont très peu approvisionnées.
Paludisme
Tout le territoire de la Sierra Leone est impaludé. Cette maladie parasitaire transmise par les piqûres de moustiques impose le recours à des mesures de protection individuelle (sprays, crèmes, diffuseurs électriques, moustiquaires…). A ces mesures, doit s’ajouter un traitement médicamenteux adapté à chaque individu : il convient de s’adresser à votre médecin habituel ou à un centre de conseils aux voyageurs. Le traitement devra être poursuivi après le retour en France durant une durée variable selon le produit utilisé.
Classification : zone 3.
On trouve à Freetown des médicaments antipaludéens.
Ebola
Une épidémie de fièvre hémorragique virale Ebola sévit actuellement en Guinée, en Sierra Leone et au Libéria. Des cas ont été rapportés au Nigéria et au Sénégal.
Plus de 1000 cas ont été enregistrés en Sierra Leone. Dans ce contexte, il est déconseillé de se rendre en Sierra Leone, sauf raison impérative.
Le virus se transmet des animaux sauvages à l’homme et se répand au sein des populations par transmission interhumaine.
Autres risques infectieux
La fièvre de Lassa est présente dans l’Est du pays.
Vaccinations
La mise à jour de la vaccination Diphtérie-Tétanos-Poliomyélite (+/- Coqueluche) est indispensable avant tout déplacement dans le pays.
La vaccination contre la fièvre jaune est exigée pour l’entrée en Sierra Leone. Cette vaccination est à pratiquer dans un centre de vaccinations agréé.
Autres vaccinations conseillées : fièvre typhoïde, hépatites virales A et B et méningite à méningocoque.
Choléra
Une épidémie de choléra touche le nord de la Sierra Leone (régions de Port Loko et Kambia) depuis la mi-février 2012.
Il est conseillé de :
• ne pas boire l’eau du robinet : préférez les eaux en bouteilles capsulées. A défaut, consommez de l’eau filtrée, bouillie et décontaminée.
• éviter l’ingestion de glaçons, de jus de fruits frais, de légumes crus et de fruits non pelés ;
• éviter la consommation d’aliments (poisson, viande, volaille, lait) insuffisamment cuits ;
• compte tenu du risque important de contamination, la consommation de toute viande de chasse est à proscrire absolument ;
• veiller à un lavage régulier et soigneux des mains avant chaque repas.
VIH – Sida
Prévalence non négligeable du VIH – sida. VIH et autres maladies sexuellement transmissibles imposent un comportement responsable (préservatifs).
Quelques règles simples
• évitez les baignades dans les rivières ou lacs (risque d’infection parasitaire) ;
• évitez de marcher pieds nus sur le sable et les sols humides.
• ne caressez pas les animaux que vous rencontrez ;
• veillez à votre sécurité routière (port de la ceinture de sécurité en automobile ou du casque en moto).
Somalie
La fièvre de la vallée du Rift
Des cas de fièvre de la vallée du Rift ont été signalés récemment. Cette maladie du bétail peut être transmise par contact direct avec le sang, le lait de l’animal ou par une piqûre de moustique.
Afin de réduire les risques de contracter cette maladie potentiellement grave, il est recommandé d’éviter tout contact avec des produits animaux crus, de veiller à une cuisson suffisante des aliments (en particulier du lait) et de se protéger soigneusement des piqûres de moustiques, de jour comme de nuit.
Paludisme
Cette maladie parasitaire transmise par les piqûres de moustiques impose le recours à des mesures de protection individuelle (sprays, crèmes, diffuseurs électriques, moustiquaires…).
A ces mesures, doit s’ajouter un traitement médicamenteux adapté à chaque individu : il convient de s’adresser à votre médecin habituel ou à un centre de conseils aux voyageurs. Le traitement devra être poursuivi après le retour en France durant une durée variable selon le produit utilisé.
Classification : zone 3.
Mesures contre le choléra
Le respect des règles d’hygiène de base est de rigueur : lavage des mains, stérilisation de l’eau et consommation de fruits et de crudités lavés, épluchés et cuits. Le choléra est fréquent en Somalie. Une vaccination anti-cholérique est par conséquent conseillée.
VIH – Sida
La pandémie de VIH-SIDA est en rapide progression en Somalie. La plus grande prudence est donc de mise et les comportements à risque (rapports sexuels non protégés, ré-utilisation de seringues…) sont à éviter.
Consultez votre médecin traitant avant le départ et contractez une assurance de rapatriement sanitaire.
Soudan
Vaccinations
Il est recommandé de se faire vacciner contre : la fièvre jaune (épidémie au Darfour fin 2012), la diphtérie, le tétanos, la poliomyélite et l’hépatite A. En fonction des lieux et de la durée du séjour, des vaccins supplémentaires sont conseillés : la typhoïde, la rage, l’hépatite B, la méningite à méningocoques A+C et W135.
Des cas de méningites bactériennes sont régulièrement enregistrés dans la plupart des 15 Etats fédérés du pays (en particulier ceux du Darfour, du Nil Bleu, de Kassala, de la Gezira, du Sennar et de Gedaref, du Nord et Sud Kordofan, ainsi qu’à Khartoum). La vaccination anti-méningococcique est vivement conseillée, en particulier aux personnes devant effectuer des missions dans ces régions.
Il est fortement conseillé d’effectuer toutes les vaccinations, dont certaines nécessitent plusieurs injections, avant d’arriver au Soudan, car l’approvisionnement en vaccins n’y est pas assuré.
Paludisme
Très répandu, classification : zone 3.
Aux mesures de protection individuelle (sprays, crèmes, diffuseurs électriques, moustiquaires…) doit s’ajouter un traitement médicamenteux adapté à chaque individu : il convient de s’adresser à votre médecin habituel ou à un centre de conseils aux voyageurs.
Fièvre de la vallée du Rift
La fièvre de la vallée du rift est une maladie du bétail qui peut être transmise par contact direct avec le sang ou le lait de l’animal et, plus rarement, par l’intermédiaire d’une piqûre de moustique.
Afin de réduire les risques de contracter cette maladie potentiellement grave, il est recommandé d’éviter tout contact avec des produits animaux crus, de veiller à une cuisson suffisante des aliments (en particulier du lait) et de se protéger soigneusement des piqûres de moustiques, de jour comme de nuit.
Choléra
Le choléra évolue sous une forme endémique avec des poussées épidémiques localisées, en particulier pendant la saison des pluies. Afin de réduire les risques de contamination, il est recommandé de :
• se laver les mains le plus souvent possible et a minima avant les repas et avant toute manipulation d’aliments,
• veiller à la qualité des aliments et surtout à leur bonne cuisson,
• veiller à ne consommer que de l’eau en bouteille n’ayant pas été préalablement ouverte, ou de l’eau bouillie, ou des boissons gazeuses,
• veiller à ne pas consommer de glace, glaçon, lait non pasteurisé ou non bouilli,
• peler les fruits ou légumes,
• éviter les crudités et les produits de la mer (coquillages).
VIH-Sida
La situation est considérée comme préoccupante par les autorités soudanaises.
Boissons
La qualité de l’eau du robinet est variable selon les régions, mais le plus souvent, mauvaise. Il est recommandé de la filtrer pour l’utiliser à des fins ménagères, de peler les crudités et de boire de l’eau minérale.
Autres boissons
Certains alcools artisanaux sont produits clandestinement. Leur consommation est non seulement interdite mais dangereuse pour la santé et est à proscrire.
Soudan du Sud
Conseils
Consultez votre médecin (éventuellement votre dentiste) et souscrivez à une compagnie d’assistance couvrant les frais médicaux et de rapatriement sanitaire.
Prévention des maladies transmises par les insectes
• Prévention du paludisme (malaria) : Cette maladie parasitaire transmise par les piqûres de moustiques impose le recours à des mesures de protection individuelle (sprays, crèmes, diffuseurs électriques, moustiquaires…).
A ces mesures, doit s’ajouter un traitement médicamenteux adapté à chaque individu : il convient de s’adresser à votre médecin habituel ou à un centre de conseils aux voyageurs. Le traitement devra être poursuivi après le retour en France durant une durée variable selon le produit utilisé.
Pays classé en zone 3.
• D’autres maladies, en particulier virales, peuvent se transmettre par les moustiques, notamment la journée (par exemple la Dengue ou la Fièvre de la Vallée du Rift).
• Dans les Etats régionaux du Jonglei et du Haut-Nil, l’OMS a constaté une recrudescence de leishmaniose viscérale (kala-azar ou fièvre noire), transmise par une piqûre de mouches.
Vaccinations
• La vaccination contre la fièvre jaune est obligatoire. Un certificat de vaccination est exigé des voyageurs de plus de 9 mois entrant sur le territoire sud-soudanais. Par ailleurs un certificat de vaccination peut être exigé à l’entrée de certains pays pour les voyageurs quittant le Soudan du Sud.
• La mise à jour de la vaccination diphtérie-tétanos-poliomyélite est conseillée.
• Autres vaccinations conseillées (selon les conditions d’hygiène et la durée du séjour) : fièvre typhoïde, hépatites virales A et B.
• Selon la durée de votre séjour, la vaccination contre la méningite à méningocoque (A+C et W135) peut vous être conseillée, en particulier à certaines périodes de l’année. Des cas de méningite bactérienne sont régulièrement signalés dans les Etats régionaux du Nil Blanc, du Warab, de l’Equatoria occidental, du Bahr el Ghazal septentrionnal et du Bahr el Ghazal occidental.
• La vaccination contre la rage peut être recommandée selon votre destination et/ou la durée de votre séjour. Elle est particulièrement recommandée pour les professions à risques, les enfants en bas âge, mais aussi pour toute personne susceptible de rentrer en contact avec un animal atteint, surtout en cas de séjour en milieu rural.
Swaziland
Vaccinations
La mise à jour de la vaccination diphtérie-tétanos est recommandée ;
Autres vaccinations conseillées (selon la durée, de la fréquence et des conditions d’hygiène du séjour) : fièvre typhoïde, hépatites A et B ;
La vaccination contre la rage peut éventuellement être proposée dans certains cas ;
Se renseigner auprès du médecin traitant ou d’un centre de vaccinations internationales.
Prévention des maladies transmises par les piqûres d’insectes
Des zones de paludisme (classification zone 3 en termes de résistance) subsistent dans les provinces du Mpumalanga, du Limpopo et du KwaZulu-Natal, aux frontières avec le Mozambique, le Swaziland et le Zimbabwe, notamment dans la région du parc Kruger.
Dans ces zones, le recours à des mesures de protection individuelle (spray, crèmes, diffuseurs électriques, moustiquaires, etc) s’impose.
A ces mesures, doit s’ajouter un traitement médicamenteux adapté à chaque individu. Il convient donc de se renseigner auprès du médecin traitant ou d’un centre de conseils aux voyageurs.
En cas de fièvre durant le séjour et dans les deux mois qui suivent le retour, il est impératif de signaler au médecin un séjour récent en zone infectée.
Maladies sexuellement transmissibles
La pandémie de VIH-SIDA est très répandue en Afrique du Sud (17 % des adultes de 15 à 49 ans sont porteurs du virus). Il convient d’être vigilant face aux risques d’infection lors des rapports sexuels ou lors de transfusions sanguines. Toutes mesures de prévention sont indispensables. Les victimes d’agression sexuelle doivent immédiatement consulter un médecin.
Hygiène alimentaire
Dans les agglomérations, l’eau du robinet est potable. En revanche, dans les zones rurales, il est recommandé de boire de l’eau minérale, en bouteille.
Veillez à un lavage régulier et soigneux des mains avant chaque repas.
Tanzanie
Conseils
Consultez votre médecin (éventuellement votre dentiste) et souscrivez un contrat d’assurance auprès d’une compagnie d’assistance couvrant les frais médicaux et le rapatriement sanitaire.
Dengue
Cette maladie est transmise par simple piqûre de moustique.
Les symptômes de la maladie s’apparentent à ceux de la grippe (forte fièvre, douleurs articulaires, maux de tête). La dengue pouvant prendre une forme dangereuse, il est vivement recommandé de consulter un médecin en cas de fièvre (la prise d’aspirine est déconseillée).
Il convient par conséquent de se protéger systématiquement des moustiques, de jour comme de nuit, par l’utilisation de répulsifs et moustiquaires, en particulier à Dar Es Salam et ses environs, ainsi que sur l’archipel de Zanzibar.
Paludisme
Cette maladie parasitaire transmise par les piqûres de moustiques impose le recours à des mesures de protection individuelle (sprays, crèmes, diffuseurs électriques, moustiquaires…). A ces mesures, doit s’ajouter un traitement médicamenteux adapté à chaque individu : il convient de s’adresser à votre médecin habituel ou à un centre de conseils aux voyageurs. Le traitement devra être poursuivi après le retour en France durant une durée variable selon le produit utilisé.
Classification : zone 3.
Durant votre séjour, et durant les deux mois qui suivent votre retour, en cas de fièvre, un avis médical doit être pris rapidement.
On signale une sensible recrudescence d’une forme sévère de paludisme (plasmodium falciparum), notamment dans la région de Dar Es Salam. La plus grande vigilance est recommandée en ce qui concerne le respect des mesures de prévention.
La fièvre de la vallée du Rift
Des cas de fièvre de la vallée du Rift ont été signalés dans le Nord du pays (région d’Arusha). Cette maladie du bétail peut être transmise par contact direct avec le sang ou le lait de l’animal ou par une piqûre de moustique. Afin de réduire les risques de contracter cette maladie potentiellement grave, il est recommandé d’éviter tout contact avec des produits crus d’orginie animale, de veiller à une cuisson suffisante des aliments (en particulier du lait) et de se protéger soigneusement des piqûres de moustiques, de jour comme de nuit.
Vaccinations
• Le gouvernement tanzanien a assoupli sa réglementation concernant la vaccination contre la fièvre jaune. Cette dernière n’est désormais en principe exigée que pour les personnes en provenance d’un pays où cette fièvre est endémique(1), ou pour les personnes qui ont transité plus de 12 heures par un de ces pays. Dans la pratique, toutefois, cette réglementation est parfois diversement suivie et la preuve de vaccination est exigée de manière indistincte. Il est donc préférable d’être vacciné.
(1) Ces pays sont : Afrique : Angola, Bénin, Burkina Faso, Burundi, Cameroun, Cap Vert, République centrafricaine, Congo, Congo (RDC), Côte d’Ivoire, Ethiopie, Gabon, Gambie, Ghana, Guinée, Guinée Bissao, Guinée équatoriale, Kenya, Liberia, Mali, Mauritanie, Niger, Nigeria, Ouganda, Rwanda, Sao Tomé et Principe, Sénégal, Sierra Leone, Somalie, Soudan, Tchad, Togo. Amérique du Sud : Argentine, Bolivie, Brésil, Colombie, Equateur, Guyane, Guyana, Panama, Paraguay, Pérou, Surinam, Trinidad et Tobago, Vénézuela.
• La mise à jour de la vaccination diphtérie-tétanos-poliomyélite est recommandée.
• Autres vaccinations conseillées : fièvre typhoïde, hépatites virales A et B et méningite à méningocoque A + C.
• La vaccination contre la rage peut également être proposée dans certains cas. Demandez conseil à votre médecin ou à un centre de vaccinations internationales.
Prévention de la diarrhée du voyageur
• Il est conseillé de ne pas boire l’eau du robinet : préférez les eaux en bouteilles capsulées. A défaut, consommez de l’eau filtrée, bouillie et décontaminée.
• Évitez l’ingestion de glaçons, de jus de fruits frais, de légumes crus et de fruits non pelés.
• Évitez la consommation d’aliments (poisson, viande, volaille, lait) insuffisamment cuits.
• Veillez à un lavage régulier et soigneux des mains avant chaque repas.
Choléra
Il prend fréquemment un caractère épidémique, en particulier à Dar Es Salam et dans l’archipel de Zanzibar.
VIH-Sida
Prévalence non négligeable du VIH-Sida. Toute mesure de prévention est indispensable.
Règles à respecter
• Évitez les baignades dans les eaux stagnantes (risque d’infection parasitaire).
• Évitez de marcher pieds nus sur le sable et les sols humides.
• Ne caressez pas les animaux que vous rencontrez.
• Veillez à votre sécurité routière (port de la ceinture de sécurité en automobile ou du casque en moto).
• Ne consommez jamais de médicaments achetés dans la rue.
• Emportez dans vos bagages les médicaments dont vous pourriez avoir besoin.
Autres risques identifiés
Quelques cas de Trypanosomiase Humaine Africaine (maladie du sommeil) ont été rapportés ces dernières années chez des touristes ayant séjourné dans les grands parcs animaliers du pays. La maladie demeure pourtant assez rare et ne touche que les zones où sont présents des animaux sauvages. Sa prévention repose sur des mesures permettant de diminuer ou d’éviter le contact avec la mouche Tsé-tsé (qui pique dans la journée) : port de vêtements clairs et longs, utilisation de répulsifs sur la peau et les vêtements. Toute personne ayant séjourné dans les réserves animalières et présentant des troubles, notamment des lésions cutanées et/ou de la fièvre, doit consulter d’urgence un médecin.
Tchad
Conseils
Consultez votre médecin (éventuellement votre dentiste) et souscrivez à une compagnie d’assistance couvrant les frais médicaux et le rapatriement sanitaire.
Paludisme (malaria)
Cette maladie parasitaire est transmise par les piqûres de moustiques et impose le recours à des mesures de protection individuelle (sprays, crèmes, diffuseurs électriques, moustiquaires, etc.).
A ces mesures, doit s’ajouter un traitement médicamenteux adapté à chaque individu : il convient de s’adresser à votre médecin habituel ou à un centre de conseils aux voyageurs. Le traitement devra être poursuivi après le retour en France durant une durée variable selon le produit utilisé. Classification : zone 3.
Durant votre séjour, et durant les deux mois qui suivent votre retour, en cas de fièvre, un avis médical doit être pris rapidement, pour mettre en œuvre dès que possible un traitement anti-paludique éventuel.
Vaccinations
Comme souvent au début de l’année, de nombreux cas de méningite à méningocoque sont rapportés. La vaccination anti-méningococcique (à méningo A+C+W135) est vivement recommandée.
• La vaccination contre la fièvre jaune est obligatoire (à pratiquer dans un centre agréé).
• La mise à jour de la vaccination diphtérie-tétanos-poliomyélite est indispensable (plusieurs cas de poliomyélite encore rapportés en 2011).
• Autres vaccinations conseillées (selon conditions d’hygiène et durée du séjour) : fièvre typhoïde, hépatites virales A et B. Des épidémies de méningite bactérienne à méningocoque frappent le Tchad chaque année de fin février à fin mai, occasionnant des décès. La vaccination des touristes est vivement conseillée.
• La vaccination contre la rage peut également être proposée dans certains cas. Demandez conseil à votre médecin ou à un centre de vaccinations internationales.
Hygiène alimentaire
Les recommandations générales d’hygiène lors des voyages dans les pays en développement, visant à se protéger des affections parasitaires ou liées aux ruptures de chaines de froid, sont préconisées :
• Éviter de consommer viandes, poissons et œufs peu cuits ; éviter les crudités préparées.
• Ne pas boire l’eau du robinet qui provient en général de citernes : préférez les eaux en bouteilles capsulées. A défaut, consommez de l’eau filtrée, bouillie ou décontaminée.
• Veiller à un lavage régulier et soigneux des mains avant chaque repas.
Choléra
Le choléra frappe de façon endémique le Tchad. Les risques sont mineurs pour des personnes habituellement bien portantes et respectant les consignes ci-dessus.
VIH – Sida
Sida / hépatite B / hépatite C : Prévalence non négligeable du VIH – Sida, de l’hépatite B et de l’hépatite C. Toute mesure de prévention est indispensable (préservatifs).
Règles à respecter
• Penser à boire suffisamment (il peut être nécessaire de boire de 3 à 6 litres par jour),
• Éviter les baignades dans les eaux stagnantes (risque d’infection parasitaire),
• Éviter de marcher pieds nus sur le sable et les sols humides,
• Ne pas caresser les animaux rencontrés,
• Ne jamais consommer de médicaments achetés dans la rue,
• Emporter les médicaments nécessaires.
Compte tenu des températures et des conditions de vie, ces voyages peuvent être physiquement éprouvants (il est indispensable d’être dans un excellent état de santé.)
Togo
Prévention du paludisme
Cette maladie parasitaire transmise par les piqûres de moustiques impose le recours à des mesures de protection individuelle (sprays, crèmes, diffuseurs électriques, moustiquaires…)
A ces mesures, doit s’ajouter un traitement médicamenteux adapté à chaque individu : il convient de s’adresser à votre médecin habituel ou à un centre de conseils aux voyageurs. Le traitement devra être poursuivi après le retour en France durant une durée variable selon le produit utilisé. Classification : zone 3.
Durant votre séjour, et durant les deux mois qui suivent votre retour, en cas de fièvre, un avis médical doit être pris rapidement, pour mettre en oeuvre dès que possible un traitement anti-paludique éventuel.
Vaccinations
• La vaccination contre la fièvre jaune est indispensable (à pratiquer dans un centre agréé).
• La mise à jour de la vaccination diphtérie-tétanos-poliomyélite est recommandée.
• Il est vivement conseillé d’être vacciné contre la méningite à méningocoque de type A et C, notamment pendant la période de novembre à fin avril.
• Autres vaccinations conseillées (selon conditions d’hygiène et durée du séjour) : fièvre typhoïde, hépatites virales A et B.
• La vaccination contre la rage peut également être proposée dans certains cas. Demandez conseil à votre médecin ou à un centre de vaccinations internationales.
Hygiène alimentaire
• Il est conseillé de ne pas boire l’eau du robinet : préférez les eaux en bouteilles capsulées. A défaut, consommez de l’eau filtrée, bouillie et décontaminée.
• Évitez l’ingestion de glaçons, de jus de fruits frais, de légumes crus et de fruits non pelés. – Évitez la consommation d’aliments (poisson, viande, volaille, lait) insuffisamment cuits.
• Veillez à un lavage régulier et soigneux des mains avant chaque repas.
VIH – Sida
Prévalence non négligeable du VIH – sida. Toute mesure de prévention est indispensable.
Règles à respecter
• Évitez les baignades dans les eaux stagnantes (risque d’infection parasitaire)
• Évitez de marcher pieds nus sur le sable et les sols humides
• Ne caressez pas les animaux que vous rencontrez
• Veillez à votre sécurité routière (port de la ceinture de sécurité en automobile ou du casque en moto)
• Ne consommez jamais de médicaments achetés dans la rue
• Emportez dans vos bagages les médicaments dont vous pourriez avoir besoin
Zambie
VIH-Sida
Prévalence importante du VIH –Sida, taux estimé à 14,3%. Toutes les mesures de précaution sont indispensables.
Conseils
Consultez votre médecin (éventuellement votre dentiste) et souscrivez à une compagnie d’assistance couvrant les frais médicaux et le rapatriement sanitaire.
Si les premiers soins sont accessibles à Lusaka, certaines affections et certains traumatismes ne peuvent être pris en charge qu’en Afrique du Sud (ou en France si l’état du patient le permet).
Prévention du paludisme
Cette maladie parasitaire transmise par les piqûres de moustiques impose le recours à des mesures de protection individuelle (sprays, crèmes, diffuseurs électriques, moustiquaires…).
A ces mesures, doit s’ajouter un traitement médicamenteux adapté à chaque individu : il convient de s’adresser à votre médecin habituel ou à un centre de conseils aux voyageurs. Le traitement devra être poursuivi après le retour en France durant une durée variable selon le produit utilisé. Classification : zone 3
Durant votre séjour, et durant les deux mois qui suivent votre retour, en cas de fièvre, un avis médical doit être pris rapidement, pour mettre en œuvre dès que possible un éventuel traitement anti-paludéen .
Prévention des piqûres de moustiques
Se protéger la journée comme la nuit, contre les piqûres de moustiques possibles vecteurs de maladies parasitaires ou virales avec des vêtements à manches longues, sprays ou crèmes anti-moustiques, moustiquaires, diffuseurs électriques. La ville de Livingstone, plus basse en altitude, présente un danger supérieur à Lusaka.
Vaccinations
• Fièvre jaune : Une attestation de vaccination antiamarile est exigée pour les personnes arrivant d’un pays ou la fièvre jaune existe à l’état endémique; cette vaccination doit avoir été pratiquée au moins 6 jours avant l’entrée en Zambie. NB : L’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) ayant révisé les critères de risque à l’égard de la fièvre jaune, la Zambie figure désormais dans la liste des pays présentant un danger de contamination. Toute personne quittant la Zambie et devant transiter par un pays où la vaccination contre la fièvre jaune est obligatoire, notamment l’Afrique du Sud, doit disposer d’une preuve de vaccination contre cette maladie virale (faute de quoi, la vaccination est effectuée à l’aéroport de transit, au risque d’un décalage du plan de vol ; certains passagers ont été renvoyés vers la Zambie).
• Autres vaccinations : La mise à jour de la vaccination diphtérie-tétanos-poliomyélite est nécessaire.
• Vaccinations conseillées (selon conditions d’hygiène et durée du séjour) : fièvre typhoïde, hépatites virales A et B.
• La Zambie connaît régulièrement des épidémies de Rougeole : la mise à jour de cette vaccination peut être nécessaire, notamment chez les enfants. Prenez l’avis de votre médecin.
• La vaccination contre la rage peut également être proposée dans certains cas.
Choléra
Durant la saison des pluies (de novembre à avril), les épidémies de choléra sont fréquentes. Parmi les régions touchées figurent la Copperbelt et la région de Lusaka. Les conseils d’hygiène ci-dessous doivent être rigoureusement suivis.
Prévention de la diarrhée du voyageur et du choléra :
• Il est conseillé de ne pas boire l’eau du robinet : préférez les eaux en bouteilles capsulées. A défaut, consommez de l’eau filtrée, bouillie et décontaminée.
• Évitez l’ingestion de glaçons, de jus de fruits frais, de légumes crus et de fruits non pelés.
• Évitez la consommation d’aliments (poisson, viande, volaille, lait) insuffisamment cuits.
• Abstenez-vous de tout achat de nourriture dans les rues.
• Veillez à un lavage régulier et soigneux des mains avant chaque repas.
Règles à respecter
• Évitez les baignades dans les eaux stagnantes (risque d’infection parasitaire).
• Évitez de marcher pieds nus sur le sable et les sols humides.
• Évitez de faire sécher votre linge en plein air et le repasser après séchage (présence de parasites du type ver de Cayor)
• Ne caressez pas les animaux que vous rencontrez.
• Veillez à votre sécurité routière (port de la ceinture de sécurité en automobile ou du casque en moto).
• Ne jamais consommer de médicaments achetés dans la rue.
• Emportez dans vos bagages les médicaments dont vous pourriez avoir besoin (avec leur ordonnance).
Zimbabwe
Risques de fièvre hémorragique virale dans l’est de l’Afrique
Le diagnostic en juillet 2008 d’une fièvre hémorragique de Marburg chez une touriste néerlandaise de retour d’Ouganda et très probablement contaminée au contact de chauves-souris dans une grotte incite à rappeler l’existence du risque lié à ces infections en Afrique de l’Est. En effet, il ne s’agit pas du premier cas d’infection par ce virus survenant chez un touriste à la suite de la visite d’une caverne, activité qu’il est donc fortement recommandé de ne pas pratiquer. Des cas dans la population locale sont aussi régulièrement observés. Les fièvres hémorragiques Marburg et Ebola sont des infections virales graves parfois mortelles.
Paludisme
Maladie parasitaire transmise par les piqûres de moustiques qui impose le recours à des mesures de protection individuelle (sprays, crèmes, diffuseurs électriques, moustiquaires…). A ces mesures, doit s’ajouter un traitement médicamenteux adapté à chaque individu : il convient de s’adresser à votre médecin habituel ou à un centre de conseils aux voyageurs. Le traitement devra être poursuivi après le retour en France durant une durée variable selon le produit utilisé. Classification : zone 3
Durant votre séjour, et durant les deux mois qui suivent votre retour, en cas de fièvre, un avis médical doit être pris rapidement, pour mettre en œuvre dès que possible un traitement antipaludique éventuel.
Tsé-tsé
Présence (très circonscrite) de la mouche Tsé-Tsé sur le site touristique de Mana Pools (moyenne vallée du Zambèze). Le risque de contracter la maladie du sommeil reste toutefois infime.
Vaccinations
• Vaccination contre la fièvre jaune : un certificat de vaccination antiamarile est exigé pour les voyageurs en provenance d’une zone infectée.
• La mise à jour de la vaccination diphtérie-tétanos-poliomyélite est recommandée.
• Autres vaccinations conseillées : fièvre typhoïde, hépatites virales A et B.
• La vaccination contre la rage peut également être proposée dans certains cas. Demandez conseil à votre médecin ou à un centre de vaccinations internationales.
Hygiène alimentaire
Prévention du choléra, de la diarrhée du voyageur et des infections bactériennes :
L’entretien des canalisations d’eau étant défaillant dans le pays, il existe un risque majeur de contamination de l’eau courante par les eaux usées. En outre, certains quartiers dans la plupart des villes du pays (y compris Harare) sont privés d’eau courante et l’enlèvement des déchets ménagers y est également défaillant. Les quartiers résidentiels où se concentrent les expatriés et les touristes sont cependant équipés de puits artésiens où les risques de contamination de l’eau sont relativement faibles.
• Il est donc impératif de ne boire que de l’eau en bouteille capsulée ou de l’eau filtrée et bouillie, voire décontaminée par une pastille d’hydroclonazone (aquatabs ou micropur).
• Il convient d’éviter à tout prix les glaçons, les jus de fruits frais, les légumes crus, les fruits non pelés et les aliments insuffisamment cuits (poisson, viande, volaille, lait).
• Il convient de veiller à un lavage régulier et soigneux des mains, en particulier avant chaque repas.
Certaines maladies, comme le choléra ou la fièvre typhoïde, sont endémiques au Zimbabwe. Pour mémoire, une épidémie de typhoïde d’ampleur relativement importante sévit à Harare depuis le mois d’octobre 2011. Plus d’un millier de cas sont rapportés par les autorités locales, en particulier dans des quartiers défavorisés de la capitale. Il importe donc de respecter scrupuleusement les mesures d’hygiène énoncées ci-dessus.
VIH-Sida
Forte prévalence du VIH – Sida. Toute mesure de prévention est indispensable.
Règles à respecter
• Évitez les baignades dans les eaux stagnantes (risque d’infection parasitaire).
• Évitez de marcher pieds nus sur le sable et les sols humides.
• Ne caressez pas les animaux que vous rencontrez.
• Veillez à votre sécurité routière (port de la ceinture de sécurité en automobile ou du casque en moto).
• Ne consommez jamais de médicaments achetés dans la rue.
• Emportez dans vos bagages les médicaments dont vous pourriez avoir besoin.
Recours sanitaires
Les établissements publics ou privés au Zimbabwe n’admettent aucun patient qui n’ait acquitté dès l’entrée une provision, parfois substantielle, en argent liquide. Cette provision est exigée même en cas d’urgence vitale. Une assurance souscrite avant le départ pour les soins à l’étranger et le rapatriement est donc absolument indispensable.
Pour les personnes souhaitant voyager à l’intérieur du pays, il est vivement recommandé de souscrire un abonnement temporaire auprès de la société « Medical Air Rescue Service », 3 Elcombe Avenue, Belgravia, Harare, tél : 734.513/4 ou 727.540. Cette société assure à ses abonnés un rapatriement rapide et médicalisé sur Harare, et le cas échéant en Afrique du sud.