Algérie

Seules les autorités algériennes compétentes peuvent donner une information fiable et actualisée au sujet des conditions d’entrée et de séjour en Algérie des ressortissants français. Il vous est donc recommandé de prendre contact avec les consulats d’Algérie.

Les informations ci-après, malgré toutes les précautions prises avant leur diffusion, sont donc données sous toute réserve car les pratiques consulaires algériennes peuvent changer.

Le décret n° 76-56 du 25 mars 1976 prévoyait la dispense de visa d’entrée pour les ressortissants français. Toutefois, cette disposition est tombée en désuétude depuis l’instauration du visa d’entrée. Les ressortissants français souhaitant se rendre en Algérie doivent obtenir un visa au préalable.

Les personnes titulaires d’un passeport diplomatique sont dispensées de visa pour des séjours inférieurs à 90 jours.

Le visa n’est pas requis si les déplacements se limitent au port.

En revanche, pour sortir du port, que ce soit pour passer quelques jours en Algérie ou pour se rendre ne serait-ce que quelques heures en ville, un visa est exigé.

Les services de police des frontières, en l’absence de visa, peuvent délivrer un permis d’escale conformément au décret de 2003.

Le visa peut être prolongé en Algérie sous certaines conditions.
Les modalités de délivrance ne sont pas précisées, mais l’expérience montre que ce sont celles du droit commun :

• Tout étranger qui désire prolonger son séjour en Algérie au-delà du délai fixé par le visa en vue d’y fixer sa résidence habituelle doit être muni d’une carte de résident.
• Toute demande de carte de résident doit être présentée au bureau des étrangers de la sureté de Daïra (commissariat de police) du lieu de résidence.

Le ressortissant étranger désirant fixer sa résidence effective, habituelle et permanente en Algérie est considéré comme résident lorsqu’il aura été autorisé par l’attribution d’une carte de résident dont la durée de validité est de deux ans.

La carte de résident peut être refusée ou retirée à tout moment à son titulaire s’il est établi qu’il cesse de remplir l’une des conditions exigibles pour son attribution.
L’intéressé doit alors obligatoirement quitter le territoire algérien dans le délai de quinze jours à compter de la date de notification de la mesure. A titre exceptionnel, il pourra lui être accordé un délai supplémentaire.

Les demandeurs de visa de court séjour doivent prouver à l’appui de leur demande de visa qu’ils sont titulaires d’une assurance-voyage couvrant les frais de rapatriement pour raisons médicales et de soins médicaux et hospitaliers d’urgence.

Conditions d’entrée et de sortie du territoire algérien pour les mineurs (âgés de moins de 19 ans)
L’autorisation paternelle relative à la circulation transfrontière des enfants mineurs résidant à l’étranger, voyageant seuls ou accompagnés n’est plus exigées par les autorités algériennes, depuis l’entrée en vigueur de l’instruction ministérielle n°008/10 du 15 juillet 2010, du Ministre de l’Intérieur et des Collectivités Locales.

Sauf si l’un des deux parents a obtenu une décision de justice de l’une des instances judiciaires algériennes compétentes, interdisant sa sortie à l’étranger, l’enfant peut voyager avec l’un de ses deux parents sans production d’autorisation paternelle ou maternelle. Ainsi, seule la production d’un passeport en cours de validité et d’une pièce justifiant le lien de parenté suffit. Les enfants résidant en France devront en outre présenter toute pièce justifiant de la présence régulière sur le territoire (Titre d’Identité Républicain -TIR, Document de Circulation pour Enfant Mineur – DCEM, passeport ou carte nationale d’identité français en cours de validité).

L’autorisation du parent investi de la tutelle légale n’est exigée que lorsque l’enfant mineur voyage seul ou en compagnie d’une tierce personne majeure. Cette autorisation devra être légalisée auprès du Commissariat de police territorialement compétent ou par l’Officier d’état civil de la Commune du lieu de résidence ou auprès des représentations diplomatiques et consulaires accréditées à l’étranger.

Depuis plusieurs années, de nombreux Français possédant concurremment la nationalité algérienne, porteurs d’un passeport français revêtu d’un visa algérien ou d’un passeport algérien délivré par une autorité consulaire algérienne en France, sont, au moment de quitter l’Algérie, retenus dans ce pays s’ils ne sont pas en mesure d’apporter la preuve de la régularité de leur situation militaire.

Il est, de ce fait, vivement conseillé à tout Français susceptible de posséder également la nationalité algérienne, de se munir de documents justifiant de sa position militaire à l’égard de l’un ou l’autre pays.

 

Arabie Saoudite

Dans le cadre de mesures préventives spéciales pour le coronavirus MERS, le ministère de la santé d’Arabie Saoudite déconseille aux personnes âgées, à celles souffrant de maladies chroniques, aux femmes enceintes et aux enfants d’effectuer le petit pèlerinage (oumra) et le grand pèlerinage à la Mecque cette année.

Ces annonces s’expliquent par le caractère particulier de ces événements (rassemblements importants d’une durée de plusieurs jours) et ne concernent pas les autres types de déplacements en Arabie Saoudite.

L’Arabie Saoudite ne délivre pas de visas de tourisme. Les seuls étrangers admis dans le Royaume sont les hommes d’affaires (y compris les travailleurs immigrés) ou les musulmans effectuant le pèlerinage à la Mecque. Il est néanmoins possible de solliciter des « visas de visite » pour les familles des étrangers résidant dans le pays. Les autorités saoudiennes ne délivrent pas de visas aux détenteurs de passeports sur lesquels figurent des visas ou des tampons israéliens.

Toute demande de visa doit être garantie par un répondant (« sponsor ») saoudien ou un expatrié résidant dans le pays. Les étrangers résidant en Arabie Saoudite dépendent d’un répondant saoudien et doivent disposer d’une carte de séjour (« iqama »). Il est courant que l’employeur conserve le passeport de l’employé. Celui-ci ne peut quitter l’Arabie Saoudite que si son employeur demande pour lui un visa de sortie. La détention d’un second passeport est interdite. Dans ces conditions, il peut être très difficile de quitter le pays en cas de litige avec un particulier ou une entreprise saoudienne.

A l’arrivée en Arabie Saoudite, les bagages sont généralement inspectés dans le détail. Il convient de respecter les interdictions sur l’importation de certains biens pour éviter leur confiscation et une fouille pénible.

Dans certains cas, il peut être attribué aux voyageurs un visa de transit de sept jours pour les voyageurs devant traverser le pays par la route.

 

Bahrein

Les Français se rendant au Bahreïn doivent être en possession d’un passeport dont la validité est supérieure à six mois au moment de l’entrée dans le pays. Ils sont soumis à visa qui s’obtient auprès de l’ambassade de Bahreïn à Paris :

Il est également possible d’obtenir à l’arrivée au contrôle des passeports un visa d’une semaine (tarif du visa : 5 dinars de Bahreïn), qui peut être prolongé par le direction générale de l’immigration du Ministère de l’Intérieur, d’un mois, renouvelable trois fois maximum (tarif de chaque prolongation, 20 dinars de Bahreïn).

Cette facilité n’implique pas une délivrance automatique du visa, qui reste subordonnée à un contrôle et d’éventuelles vérifications de la part des autorités douanières à l’arrivée.

La possession et la consommation de drogues ne sont pas tolérées. Les peines vont de l’amende à la prison ferme. Ces peines s’appliquent également aux voyageurs en transit à Bahreïn dont les bagages peuvent être fouillés.

Journalistes : La venue des journalistes étrangers à Bahreïn, à des fins professionnelles, est subordonnée à l’obtention d’une accréditation qui doit être sollicitée suffisamment à l’avance auprès de l’Autorité de régulation de l’information. La demande doit être formulée directement auprès des autorités bahreïniennes avant le départ.

Représentants d’ONG : L’entrée sur le territoire bahreïnien de représentants d’ONG venant dans le cadre de leurs activités doit faire l’objet d’une demande de visa préalable auprès du consulat du Bahrein du pays de résidence.

 

Egypte

Les ressortissants français voyageant individuellement ou en groupe peuvent entrer en Egypte munis d’un passeport ou d’une carte nationale d’identité (avec une date de validité minimum de six mois après la date de retour en France, dans les deux cas). Le visa est obligatoire et payant. Pour les porteurs de passeports, le visa peut être obtenu soit auprès d’un consulat égyptien à l’étranger (visa de tourisme pour un mois : 25€ en France) soit à l’arrivée en Egypte (15$ ou 15€). Pour les porteurs de carte d’identité, le visa est apposé, à l’arrivée, sur un formulaire spécifique fourni par les autorités locales. Les voyageurs doivent impérativement se munir avant leur départ de deux photos d’identité qui seront fixées sur ce formulaire. Le visa d’un mois peut être prolongé en se rendant au bureau de l’immigration (au Caire, place Tahrir, immeuble Le Mogamma).

Les détenteurs de passeports officiels (de service et diplomatique) doivent impérativement demander un visa biométrique auprès de l’Ambassade ou du Consulat général d’Egypte de leur pays de résidence, préalablement à leur arrivée sur le territoire égyptien. Aucun visa ne leur sera accordé à l’aéroport et ils seront refoulés .

L’attention des voyageurs se déplaçant en véhicules individuels dans divers pays de la région est appelée sur le fait qu’ils doivent s’assurer qu’ils disposent de visas permettant de passer la même frontière plusieurs fois s’ils reviennent en France par la même voie (visa double-entrée ou entrées multiples). Ils doivent en outre s’assurer avant leur départ, auprès des consulats concernés, qu’ils disposent des documents douaniers autorisant l’entrée de leur véhicule dans les pays visités ainsi que sa sortie, par le même poste-frontière ou par un autre point.

Les voyageurs sont autorisés à entrer sur le territoire égyptien en possession de la somme de 5.000 Livres égyptiennes. Au delà de ce montant ils s’exposeraient à une saisie du montant excédant cette somme.

 

Emirats arabes unis

Visa de tourisme
Les ressortissants français obtiennent à leur arrivée aux aéroports de Dubaï et d’Abou Dabi un tampon valable pour un séjour de 30 jours. Les conditions du renouvellement du visa de tourisme sont désormais plus restrictives, il convient de se renseigner auprès des services de l’immigration émiriens.

Visa de transit
Il n’excède pas 14 jours. Il peut être obtenu directement au service de l’immigration de l’aéroport par la personne, la société ou l’hôtel qui se porte garant.

AVERTISSEMENT : Les autorités locales refusent la délivrance de visas de résidence aux personnes séropositives (pour le VIH), atteintes de la tuberculose, ou de l’hépatite B. Elles se verraient aussitôt expulsées du pays.

 

Irak

Avant de se rendre en Irak, tout étranger doit impérativement obtenir un visa sollicité auprès d’une représentation diplomatique ou consulaire de ce pays. Toute personne démunie d’un visa est sujette à un refoulement immédiat, quel que soit le poste frontière (frontière aérienne ou terrestre). Les hommes d’affaires sont soumis à des conditions particulières pour l’instruction de leur demande de visa (se rapprocher à ce sujet des autorités diplomatiques ou consulaires, qui exigent en principe une attestation d’une chambre de commerce). L’entrée en Irak avec un passeport revêtu d’un visa ou d’un tampon d’entrée ou de sortie israélien reste, en principe, interdite.

Les journalistes souhaitant se rendre en Irak pour des raisons professionnelles doivent impérativement demander un visa journaliste auprès de l’Ambassade d’Irak en France.

Le cachet d’entrée délivré par les autorités du gouvernement régional du Kurdistan (GRK) n’est valable que dans les trois gouvernorats du Kurdistan (et pour une courte période) et n’est pas assimilable à un visa couvrant le reste du territoire irakien. Vous ne pouvez donc pas circuler avec ce cachet en dehors des trois régions du Kurdistan, sous peine de vous placer en situation irrégulière et donc dans l’illégalité.

Avant l’arrivée en Irak, il est fortement recommandé de se signaler à l’ambassade, en remplissant la fiche « Français de passage » à partir du site Internet de l’ambassade.

Il est fortement conseillé de prendre les mesures de sécurité indispensables auprès de sociétés spécialisées (Société de sécurité privée) : accueil à l’aéroport, convoyage et hébergement sécurisé durant tout le séjour.

IMPORTANT
Pour un séjour supérieur à dix jours, tout étranger doit impérativement, dans les dix jours qui suivent son arrivée en Irak, prendre l’attache du Ministère de l’Intérieur (Département de la résidence des étrangers), auprès duquel un dossier est constitué. L’absence de cette démarche dans le délai prescrit entraîne une pénalité de 12 250 dinars irakiens (environ 7€).

Si le séjour ne dépasse pas dix jours, l’intéressé n’est pas concerné par cette démarche.

Dans les deux cas toutefois, un visa de sortie, obtenu auprès de la même administration, est obligatoire et préalablement exigé avant de quitter le territoire irakien. Le défaut d’accomplissement de cette formalité interdit formellement la sortie du pays. Les contrevenants n’ont alors d’autre choix que de revenir à Bagdad (s’ils se trouvent à l’aéroport ou au poste de frontière terrestre) pour y satisfaire.

Compte tenu du caractère dangereux de tous les axes routiers et particulièrement de la route reliant la capitale à l’aéroport (supra), les voyageurs sont invités à respecter scrupuleusement cette procédure pour ne pas avoir à revenir vers le centre de Bagdad s’ils étaient empêchés d’embarquer et, ce faisant, d’affronter de nouveau les risques attachés à la route. La négliger pourrait être préjudiciable à leur sécurité.

 

Iran

Entamer les formalités d’obtention du visa plusieurs semaines à l’avance auprès de l’Ambassade d’Iran à Paris et se souvenir que le visa peut n’être obtenu qu’au dernier moment.

Les services consulaires iraniens à l’étranger ont mis en place un système de prise d’empreintes digitales pour tous les ressortissants français qui sollicitent un visa pour l’Iran. Cette nouvelle procédure nécessite la présence effective des ressortissants français lors du dépôt de leur demande de visa.

La durée de validité des visas de tourisme ou d’affaires ne dépasse pas un mois. Il est recommandé de vérifier la durée accordée au moment de la délivrance, car elle est souvent inférieure à la durée demandée ; ne pas confondre à cette occasion la date-limite à laquelle le visa autorise à entrer en Iran et la durée de séjour autorisée en Iran.

Se souvenir que si le temps de séjour autorisé est dépassé, la police aux frontières empêche le contrevenant de quitter le territoire iranien. Il faut alors aller se présenter devant un tribunal spécial et payer une amende forfaitaire de 300 000 rials (soit environ 30 euros) pour chaque jour postérieur à la date d’expiration du visa iranien.

Bien conserver aussi dans son passeport la fiche d’entrée remplie au moment du franchissement de la frontière, car elle est demandée au moment de la sortie du territoire.

Les autorités iraniennes ont annoncé que les ressortissants de certains pays, dont la France, pouvaient obtenir un visa à leur arrivée dans certains des aéroports du pays. Cette disposition concerne des visas de court séjour (7 jours). Il est néanmoins préférable de demander son visa au préalable à l’ambassade d’Iran.

Il est interdit d’importer de l’alcool. Il est interdit d’exporter sans autorisation des antiquités ou des tapis anciens. Pour tous les achats de valeur, demander une facture, permettant au retour en France de justifier, si nécessaire, le coût de l’objet auprès des douanes françaises.

 

Israël

Le visa n’est nécessaire ni en Israël, ni dans les Territoires palestiniens pour un séjour touristique inférieur ou égal à trois mois (cette autorisation peut être prolongée de trois mois sur demande justifiée). Les voyageurs intéressés peuvent demander que les tampons d’entrée et sortie d’Israël figurent sur une feuille volante glissée dans le passeport.

La législation israélienne en matière d’immigration impose une durée de validité du passeport supérieure à six mois à la date d’entrée dans le pays. Les compagnies aériennes, qui sont tenues d’appliquer strictement la législation, peuvent refuser d’embarquer les passagers ne satisfaisant pas à la condition des six mois de validité. Les ressortissants français sont en outre susceptibles d’être refoulés à l’entrée du territoire israélien s’ils ne se conforment pas à cette obligation. Les laissez-passer du consulat de France ne sont délivrés qu’en cas de perte ou de vol.

Pour les touristes français qui souhaitent visiter d’autres pays de la région, il est indispensable d’être muni, avant le départ de France, des visas requis par les pays concernés. En règle générale, les ambassades de ces pays à Amman refusent de délivrer des visas à des non-résidents en Jordanie. En raison d’une incompatibilité de visas, les voyageurs titulaires d’un passeport revêtu de cachets d’entrée et de sortie israéliens sont systématiquement refoulés aux frontières de certains pays de la région (Liban, Arabie Saoudite notamment).

Les voyageurs passant par Israël et souhaitant pouvoir se rendre dans l’un de ces pays doivent donc demander aux autorités israéliennes la possibilité d’apposer leur tampon sur une feuille volante et non directement sur le passeport. La pratique des autorités israéliennes est cependant variable en la matière et l’apposition d’un tampon directement sur le passeport reste possible à la discrétion des autorités israéliennes.

Les autorités israéliennes considèrent les ressortissants français ayant la double nationalité française et israélienne comme exclusivement israéliens. Ceux-ci devront donc absolument avoir un passeport israélien en cours de validité pour ressortir du pays.

Les autorités israéliennes considèrent les ressortissants français ayant la double nationalité française et palestinienne, même s’ils ne disposent pas de documents d’identité ou de voyage palestiniens, comme exclusivement palestiniens. Les doubles-nationaux peuvent donc être confrontés aux restrictions appliquées aux Palestiniens pour transiter par l’aéroport Ben Gourion, ce transit étant autorisé par les autorités israéliennes dans des conditions très limitatives, avec des cas récurrents de rétention administrative voire de refoulement.

Pour des raisons de sécurité, tous les voyageurs peuvent faire l’objet de contrôles prolongés à l’aéroport Ben Gourion. Il convient, le cas échéant, de faire preuve de patience et de coopération.

L’accès par le pont Allenby est réputé plus facile, mais il convient de prendre en compte ses horaires (fermeture du terminal en début d’après-midi les vendredi et samedi) et le fait que son passage peut être sans préavis restreint ou interdit en fonction du contexte sécuritaire ou des cas individuels.

Les volontaires ou responsables d’ONG souhaitant exercer leurs activités dans les territoires, en y résidant ou en résidant en Israël, sont parfois enclins à le faire sous le couvert d’un visa de tourisme, renouvelé tous les trois mois lors d’un déplacement. Depuis 2006, les autorités israéliennes tendent désormais à réprimer cette pratique, en réduisant la durée de visa à quelques jours lors du renouvellement, voire en expulsant ou refoulant les intéressés.

Il est donc fortement conseillé de s’efforcer d’obtenir au préalable, auprès du consulat d’Israël, un visa correspondant à l’activité exercée, de préférence sollicité par un organisme ou une organisation enregistrés localement.

Les déplacements à Gaza ainsi que dans la péninsule du Sinaï sont formellement déconseillés. Le point de passage de Rafah fait l’objet de restrictions d’accès de plus en plus rigoureuses et fréquentes conduisant à une fermeture quasi-complète. Les Français qui parviendraient à se rendre à Gaza lors d’une période d’ouverture du point de passage, outre le risque qu’ils encourent pour leur sécurité dans la Bande de Gaza, prennent également le risque d’y rester bloqués, les fermetures étant généralement annoncées sans préavis et sans indication de durée. Une entrée par les tunnels de contrebande est à exclure. Elle est illégale et comporte des risques de sécurité majeurs.

 

Jordanie

Un visa est obligatoire pour aller en Jordanie (coût : 20 JOD). Il est possible d’obtenir un visa d’un mois pour une seule entrée aux aéroports d’Amman et d’Aqaba, ainsi qu’aux postes frontières maritimes et terrestres (à l’exception du pont Allenby qui se situe entre la Jordanie et les Territoires palestiniens). Pour toute extension du visa au-delà d’un mois, il convient de se présenter au poste de police le plus proche de son lieu de résidence.

Les détenteurs de passeport diplomatique sont, depuis le 1er janvier 2013, exemptés de visa pour tout séjour ne dépassant pas 90 jours sur une période de 6 mois.

Pour les séjours supérieurs à 3 mois, une visite médicale est exigée. Une extension de 3 mois est alors donnée, puis 6 mois, et enfin 1 an renouvelable si la situation de l’intéressé le justifie.

Pour les touristes français qui souhaitent visiter d’autres pays de la région, il est indispensable d’être muni, avant le départ de France, des visas requis par les pays concernés. En règle générale, les ambassades de ces pays à Amman refusent de délivrer des visas à des non-résidents en Jordanie. En raison d’une incompatibilité de visas, les voyageurs titulaires d’un passeport revêtu de cachets d’entrée et de sortie israéliens sont systématiquement refoulés aux frontières de certains pays de la région (Liban, Arabie Saoudite notamment).

Les voyageurs passant par Israël et souhaitant pouvoir se rendre dans l’un de ces pays doivent donc demander aux autorités israéliennes la possibilité d’apposer leur tampon sur une feuille volante et non directement sur le passeport. La pratique des autorités israéliennes est cependant variable en la matière et l’apposition d’un tampon directement sur le passeport reste possible à la discrétion des autorités israéliennes.

Il arrive également que les autorités israéliennes présentes aux frontières terrestres avec la Jordanie refusent l’accès de leur territoire à certains ressortissants français notamment (mais non exclusivement) binationaux.

Le transport et la détention d’objets antiques, au sens large, sans autorisation spéciale du Département jordanien des Antiquités, sont interdits en Jordanie. La législation sur les antiquités jordaniennes stipule en vertu de la loi 21/1998 article 5/z qu’il est interdit de faire entrer toute antiquité sur le territoire jordanien à des fins d’exportation, que ce soit par le biais d’une personne ou en transit, si la légalité de détention des antiquités n’est pas prouvée par un document émanant des autorités du pays d’origine des objets transportés. Les antiquités présentées aux frontières ne respectant pas ces conditions sont immédiatement confisquées par les douanes jordaniennes.

Les déplacements régionaux en véhicule de tourisme ou utilitaires peuvent s’avérer compliqués au regard des formalités douanières. Il est fortement conseillé de prendre contact avant le départ avec les représentations étrangères des pays traversés ou de destination.

La souscription avant le départ d’une assurance de type « rapatriement » couvrant également les frais médicaux est expressément recommandée afin de pouvoir faire face aux aléas du voyage (accidents, pertes de documents, soins hospitaliers urgents, assistance juridique…).

 

Koweït

Les ressortissants de plusieurs pays, dont la France, peuvent entrer au Koweït sans avoir besoin de posséder au préalable un visa d’entrée. Celui-ci leur est délivré (séjour temporaire de 3 mois maximum) à l’aéroport international de Koweït (3KD = 8,16 €, au taux en vigueur le 01/04/2013) sur un passeport ordinaire.

Toutefois, les autorités koweïtiennes ne reconnaissent pas le passeport d’urgence qui peut être délivré, dans certains cas, par nos préfectures ou nos consulats. Tout voyageur se présentant aux services de l’immigration muni de ce document de voyage risque de ne pas être autorisé à entrer sur le territoire koweïtien et d’être expulsé.

Pour un séjour de plus de trois mois, un permis de résidence doit être sollicité par l’intermédiaire d’un parrain local (« sponsor » ou « kafil »). Les documents suivants doivent alors figurer au dossier :

• permis de travail délivré par le Ministère koweïtien du Travail et des Affaires sociales (demandé par l’employeur);
• extrait du casier judiciaire ;
• passeport et quatre photographies d’identité en couleur de format 30×40 mm.
• examen médical comprenant : radio pulmonaire de recherche de la tuberculose, tests de dépistage du sida, des MST et du paludisme, détermination du groupe sanguin, vérification de la vaccination contre la méningite.

 

Liban

Le visa est obligatoire pour les ressortissants français. Un visa de court séjour peut être obtenu à l’arrivée dans le pays sur présentation d’un passeport ayant une validité suffisante (au minimum six mois par rapport à votre date d’entrée).

Aucun étranger ne sera admis sur le territoire libanais s’il est détenteur d’un passeport revêtu de visas ou de tampons d’entrée ou de sortie d’Israël ou d’un billet d’avion mentionnant ce pays.

Ni l’Ambassade de France au Liban, ni le Consulat Général de France à Beyrouth ne pourront s’opposer au refoulement d’un ressortissant français.

Les binationaux franco-libanais doivent s’assurer qu’ils sont en règle avec la loi sur le service militaire au Liban au risque, dans le cas contraire, de se voir incorporés de force. Par ailleurs leur attention est appelée sur les graves désagréments (arrestations, poursuites éventuelles) auxquels ils s’exposent dans le cas de la découverte par les autorités libanaises d’un passage antérieur ou de la préparation d’un voyage futur en Israël ; la découverte dans les bagages de documents rédigés en hébreu peut produire le même effet.

L’entrée d’un véhicule sur le territoire libanais est subordonnée au paiement d’une caution proportionnelle à la valeur estimée de celui-ci. Les démarches pouvant paraître compliquées dans le cadre d’un voyage touristique, il est préférable de se munir d’un carnet en triptyque (se renseigner auprès d’un automobile club). Les véhicules diesel sont interdits d’accès au Liban.

 

Libye

Les Français se rendant en Libye doivent obtenir un visa d’entrée préalablement à leur arrivée. Pour tout renseignement, contacter l’Ambassade de Libye en France:

Aucun étranger ne sera admis sur le territoire libyen s’il est détenteur d’un passeport revêtu de visas ou de tampons d’entrée ou de sortie d’Israël.

 

Maroc

Pour un séjour égal ou inférieur à trois mois, le passeport en cours de validité est obligatoire.
Si, à titre dérogatoire, pour certains groupes en voyage touristique organisé par un professionnel du tourisme, une facilité peut être octroyée de façon exceptionnelle pour admettre l’entrée avec la seule carte nationale d’identité en cours de validité, la possession d’un passeport dont la validité porte sur l’ensemble de la durée du séjour demeure la règle et peut être exigée à tout moment par les autorités marocaines.

Au-delà de trois mois, il est conseillé de prendre l’attache du service de l’immigration marocain et de solliciter une prolongation qui ne pourra pas excéder trois mois.

En cas de situation illégale au regard de l’autorisation de séjour, une amende, ainsi qu’une mesure d’expulsion assortie d’une interdiction de séjour, sont appliquées.

Vérifier que le passeport a été visé par les autorités de police des frontières (mention d’un numéro lors d’une première visite et cachet d’entrée, sous peine de se trouver, à son insu, en séjour illégal).

• Si l’enfant voyage en compagnie de ses parents, aucun document n’est exigé hormis le passeport en cours de validité. Il est pourtant recommandé de se munir également d’un document prouvant la filiation – copie de l’acte de naissance ou du livret de famille – mais aussi d’une autorisation du père si l’enfant voyage avec sa mère seulement.
• Si l’enfant est orphelin de père et voyage avec sa mère, celle-ci doit être munie d’un document attestant de son mariage avec le père défunt, d’une copie de l’acte de décès de ce dernier ou, à défaut, d’une autorisation du juge chargé de la protection des mineurs.
• En cas de divorce des parents, il est recommandé que celui accompagnant l’enfant soit muni d’une copie du jugement de divorce lui accordant la garde.
• Si le mineur voyage seul ou accompagné par une tierce personne, il doit être muni, lui ou la personne qui l’accompagne, d’une autorisation de ses parents revêtue de leur signature légalisée.
• Pour un séjour du mineur au Maroc égal ou inférieur à trois mois, le passeport en cours de validité est suffisant. Au-delà de cette période, il convient de prendre l’attache du service de l’immigration marocain et de solliciter une prolongation qui ne pourra excéder trois mois.

Les entrées et les sorties des véhicules sont enregistrées sur informatique. A la sortie du territoire, s’assurer de la bonne saisie du départ du véhicule, son propriétaire risquant par la suite d’être accusé de l’avoir vendu frauduleusement. Tout véhicule entré au titre d’un séjour touristique peut bénéficier d’une autorisation temporaire d’importation valable 3 mois (et renouvelable une fois).

Aucun propriétaire ou conducteur de véhicule, sur le passeport duquel aura été portée mention de cette autorisation temporaire, ne pourra quitter le territoire marocain sans son véhicule (même en cas de vol ou d’accident) si la situation de ce dernier n’a pas été régularisée au préalable par l’acquittement des droits de douanes. Ceux-ci, selon la catégorie, s’échelonnent entre 17,5% et 50% de la valeur du véhicule neuf. Il est recommandé de vérifier auprès des compagnies d’assurance la prise en charge de ces taxes.

Le transit vers la Mauritanie est soumis à des autorisations délivrées par la Direction générale des Douanes, la Sûreté et la Défense nationale, etc. Il est donc indispensable de faire les démarches administratives nécessaires auprès du consulat marocain compétent en France plusieurs mois à l’avance. Ces démarches peuvent être directement entreprises avec la Direction générale de l’Administration des Douanes à Rabat:

Le seul point d’accès à la Mauritanie est la route côtière qui mène à Nouadhibou, route où la sécurité est assurée. Les projets d’accès par d’autres itinéraires terrestres sont formellement déconseillés (voir avertissement sécurité en première page).

Important : Les convois organisés par des ONG à but humanitaire qui empruntent les routes et les pistes du Maroc pour se rendre en Mauritanie et en Afrique subsaharienne, doivent présenter aux postes de douanes de Tanger ou Melilla une garantie bancaire. Les associations qui ne seraient pas en mesure de présenter les garanties financières ou bancaires exigées par les réglementations marocaines sont invitées à éviter la traversée par la route du territoire marocain et à utiliser systématiquement la voie maritime par les ports de Dakar ou d’Abidjan. L’ambassade de France et les consulats généraux ne sont pas habilités à délivrer ces garanties bancaires.

 

Oman

Visas avant le départ :

Les visas peuvent s’obtenir auprès des représentations diplomatiques et consulaires omanaises à l’étranger. Le visa délivré est valable 6 mois pour un séjour maximum de 3 semaines, plusieurs entrées. Les personnes dont la nationalité* est éligible à la délivrance d’un visa à l’aéroport (dont les Français) sont en général invitées à solliciter leur visa à leur arrivée à l’aéroport de Mascate.

Visas délivrés à l’arrivée (aéroport de Mascate) :

Les ressortissants français peuvent bénéficier de la délivrance d’un visa à l’aéroport de Mascate.

1- Visa simple de tourisme / professionnel
Ce visa une seule entrée, permet un séjour maximum de 30 jours. Son coût est de 20 Rials. Il peut être renouvelé une fois sur place à la Royal Omani Police (ROP) pour la somme de 20 Rials.
Depuis février 2012, il est possible d’obtenir, pour des séjours inférieurs à 10 jours, un visa de tourisme dont le tarif est de 5 Rials.

2- Visa multiple
Ce visa multiples entrées, valable pour une durée de 6 mois à 1 an, permet un séjour maximum de 3 semaines à chaque visite. Son coût est de 50 Rials. Il ne peut pas être renouvelé.

Les étrangers résidents dans les pays du CCEAG peuvent, en théorie, obtenir aux frontières un visa de 4 semaines, une seule entrée pour la somme de 5 Rials. Il est néanmoins préférable d’avoir obtenu son visa au préalable dans une représentation diplomatique omanaise.

A noter que les autorités omanaises exigent que la validité du passeport excède de 6 mois la date d’entrée sur le territoire. La plupart des compagnies aériennes appliquent très strictement cette condition à l’embarquement vers Oman.

Un dépassement d’autorisation de séjour donnera lieu à une amende de 10 Rials par jour.

 

Qatar

Il est possible d’obtenir un visa d’entrée aux postes frontières (air, terre) du Qatar.

Le visa est délivré : pour une validité d’un mois (renouvelable une fois), au prix de 100 Rials qatariens (environ 20 €). ATTENTION, ce visa n’est payable qu’au moyen d’une carte bancaire, en cours de validité.

Pour tout séjour prolongé (dans le cadre d’un contrat de travail ou d’une demande de résidence), le Qatar impose des analyses de sang nécessaires à tout établissement d’un permis de séjour (VIH-Sida, tuberculose, hépatite B et C). Les certificats délivrés par des autorités médicales étrangères antérieurement à l’arrivée au Qatar ne sont pas reconnus. Le candidat à la résidence ne sera pas autorisé à séjourner au Qatar si l’un des tests de dépistage se révèle positif.

Le voyageur doit s’abstenir d’arriver au Qatar en possession d’alcool ou d’autres produits interdits tels que les stupéfiants.

Première formalité à accomplir lors de votre arrivée au Qatar, le permis de résidence est indispensable pour résider et/ou travailler au Qatar. Il est également requis pour toutes les formalités liées à l’ouverture d’un compte en banque, à la signature d’un bail de location, à l’achat d’une voiture, à l’inscription des enfants à l’école, etc.

Le permis de résidence nécessite un parrainage (« sponsorship ») local, le plus souvent celui de votre employeur. Le parrainage est une relation juridique entre un sponsor (kafil en arabe) et un travailleur.

Le sponsor (il peut s’agir d’un particulier ou d’une société) fait en quelque sorte office de « garant » de votre résidence au Qatar auprès des autorités. Toutes vos démarches administratives requerront son autorisation, de même que toutes vos sorties du territoire (qu’il s’agisse d’un voyage à titre professionnel, privé, ou pour quitter définitivement le pays).

Le travailleur expatrié doit également obtenir l’autorisation de son sponsor pour changer d’emploi.

Important : le permis de résidence est délivré exclusivement par le Département de l’Immigration. L’Ambassade de France ne participe pas à cette procédure.

ATTENTION
Il n’est pas rare que les sociétés conservent les passeports de leurs employés, bien que cette pratique soit interdite par la loi.

En cas de rupture unilatérale de contrat, l’employeur peut lancer une procédure de « travel ban » qui correspond à une interdiction de sortie du territoire, jusqu’au règlement du conflit.

 

Syrie

L’entrée en Syrie n’est autorisée qu’avec un passeport en cours de validité et un visa délivré par une représentation diplomatique ou consulaire.

Quelle que soit la durée de validité du visa, toute personne qui réside plus de quinze jours en Syrie doit se présenter auprès des services de l’immigration pour régularisation. Certaines pièces justificatives pourront alors être requises selon les situations (exemple : certificat d’inscription dans un établissement universitaire, attestation de ressources, adresse, etc…)

Il est indispensable de se munir d’un visa préalablement au voyage. Les visas ne sont délivrés aux points d’entrée du territoire syrien que dans un nombre très limité de cas.

Pour le passage du Liban vers la Syrie, un ressortissant français, doté d’un passeport ordinaire, ne peut se voir délivrer un visa en cas d’accès par la route qu’à la condition qu’il puisse attester de sa qualité de résident au Liban ou qu’il soit entré au Liban par l’aéroport de Beyrouth.

Aucun étranger ne sera admis sur le territoire syrien s’il est détenteur d’un passeport revêtu de visa(s) ou de tampon(s) israélien(s).

 

Tunisie

Pour un séjour d’une durée inférieure ou égale à trois mois, le visa n’est pas nécessaire mais un passeport en cours de validité est obligatoire. La carte nationale d’identité de moins de dix ans, accompagnée du carnet de voyage délivré par l’agence, est tolérée pour les voyages en groupe. Au-delà de trois mois, un visa et une carte de séjour doivent être obtenus auprès du ministère de l’Intérieur. En cas de séjour irrégulier, la sortie du territoire doit être autorisée par la Direction des frontières et des étrangers.

Les ressortissants français possédant également la nationalité tunisienne (double-nationaux) doivent impérativement présenter, à l’entrée comme à la sortie de Tunisie, un passeport tunisien en cours de validité (il est rappelé que l’âge de la majorité légale en Tunisie est fixé à 18 ans). Un document français en cours de validité (passeport ou carte nationale d’identité) doit être présenté lors des formalités de police en France, à la sortie ou à l’entrée du territoire.

Il est fortement recommandé aux mères d’enfants mineurs double nationaux franco-tunisiens (dont l’un des parents au moins possède la nationalité tunisienne) se déplaçant en Tunisie, de se munir d’une autorisation paternelle de sortie du territoire national tunisien et du passeport tunisien de l’enfant. Ces documents doivent être établis préalablement par le père, avant le départ de France, devant l’autorité consulaire tunisienne en France. Cette autorisation et le passeport tunisien sont exigés par la police tunisienne lors des formalités de sortie du territoire tunisien pour permettre aux enfants de repartir en France. En l’absence de ces documents, le retour en France de l’enfant ne peut être assuré. Cette règle doit être strictement observée, notamment en cas de conflit parental. Le recours à la voie judiciaire locale reste difficile.

 

Yémen

Depuis le 5 février 2010, plus aucun visa touristique n’est délivré aux postes frontières. Il convient donc de prendre l’attache des autorités diplomatiques et consulaire yéménites avant le départ pour l’obtention d’un visa permettant l’entrée sur le territoire yéménite.

L’entrée au Yémen est refusée à toute personne dont le passeport comporte un visa israélien ou un tampon d’entrée ou de sortie d’Israël.