Australie

Pour entrer et séjourner sur le territoire australien, tout ressortissant français doit, suivant l’objet et la durée de séjour envisagée, être en possession d’une autorisation électronique de voyage (eVisitor) ou d’un visa.

L’Ambassade d’Australie à Paris ne traite plus les demandes de visa. Pour les personnes résidant en France, et suivant la catégorie de visa, les demandes doivent être formulées soit par voie électronique soit auprès de l’ambassade d’Australie de Madrid.
Les autorités australiennes ont généralisé le visa électronique (e-visa). Aucune vignette n’est apposée dans le passeport, la délivrance du visa demandé étant notifiée par messagerie électronique (courriel précisant la date de délivrance ainsi que les caractéristiques du visa).

Les conditions d’entrée et de séjour sur le territoire australien relevant de la compétence exclusive des autorités du pays, les représentations diplomatique et consulaire française en Australie ne se reconnaissent ni droit d’ingérence ni faculté d’intervention en ce domaine. Il est donc fortement recommandé aux intéressés d’anticiper leur demande de visa en fonction de leurs dates
de séjour.

1/ eVisitor (subclass 651)
Pour un séjour d’une durée maximale de 3 mois (tourisme, voyage d’affaires, visite privée ou familiale), le détenteur d’un passeport français doit être en possession d’une autorisation électronique de voyage (eVisitor). La demande s’effectue en ligne : http://www.immi.gov.au/e_visa/evisitor.htm

Aucune vignette n’est apposée dans le passeport mais un courriel de confirmation, précisant la date de délivrance et les conditions liées au visa, est transmis au demandeur.

Une demande d’eVisitor doit être formulée pour chaque membre d’une famille, y compris les enfants, qu’ils disposent de leur propre passeport ou qu’ils figurent sur le passeport de l’un des parents.

L’intéressé doit voyager avec le passeport déclaré lors de la demande d’eVisitor ; en cas de délivrance d’un nouveau titre de voyage, le détenteur doit en informer sans délai et en tout état de cause avant la date de son voyage, les autorités australiennes.

Éligibilité :
Être en possession d’un passeport français valable 6 mois après la date de retour;
Être hors d’Australie lors de la demande et de la délivrance de l’eVisitor.

Conditions :
Ne peut être renouvelé;
Ne permet pas de travailler;
Permet d’étudier ou d’effectuer un stage dans la limite de 3 mois.

Coût :
gratuit.

Délais :
La demande doit être formulée au moins 2 semaines avant la date de voyage. Néanmoins, les demandes d’eVisitor sont généralement, et suivant les cas de figure, satisfaites relativement rapidement (de 3 à 10 jours).
NB/ Pour un séjour touristique d’une durée supérieure à 3 mois, la demande d’un visa touristique (subclass 676) doit être privilégiée.

2/ Working Holiday Visa / Visa vacances travail (subclass 417)
Il est fortement déconseillé de solliciter une demande de 2ème WHV (lequel répond à des conditions strictes d’éligibilité) sur la base de fausses déclarations. La coopération entre les différentes administrations australiennes étant particulièrement efficace, les personnes se risquant à frauder sont systématiquement appréhendées à leur arrivée en Australie et dans les 72h placées dans un vol retour sur la France.

La politique des autorités australiennes en matière d’importation d’articles et de produits, notamment alimentaires, étant très stricte, il est fortement conseillé de prendre connaissance de la réglementation en vigueur avant son départ.

Lors de l’arrivée en Australie, tout passager doit renseigner la carte passager à l’arrivée (Incoming passenger card). Cette carte, généralement remise dans l’avion par le personnel navigant, doit être renseignée soigneusement, sans oubli et avec honnêteté ; dans le doute, il est fortement conseillé de déclarer. La carte passager est présentée avec le passeport aux autorités douanières.

Franchises douanières (au 1er/09/2012) : puceoupas.
– Valeur maximale de 900 A$ (et 450 A$ pour une personne mineure) de marchandises courantes (souvenirs, appareil photo, équipement électronique, produits en cuir, parfum, bijoux, montre, équipements de sport). Uniquement autorisés aux personnes majeures :
puceoupas 2,25 litres d’alcool
– 50 cigarettes ou 50 grammes de cigares ou de produits à base de tabac.

Important
En cas de dépassement des franchises douanières autorisées, les droits et taxes à acquitter portent sur la totalité des articles de la catégorie concernée (marchandises courantes, alcool, tabac,….) et non seulement sur les articles concernés.

Au départ de l’Australie, possibilité de faire une demande de remboursement de la taxe sur les biens et services (GST) et de la taxe sur les vins (WET) dans le cadre du TRS (Tourist refund scheme).

 

Iles Cook

Le visa est inutile pour un séjour inférieur à un mois, à condition de disposer d’un billet d’avion aller-retour valide. Des prolongations de visa de séjour jusqu’à trois mois sont possibles.

 

Iles Fidji

Le visa de tourisme est délivré gratuitement, à l’arrivée, pour une durée maximum de 4 mois, aux Français en possession d’un passeport dont la validité doit être d’au moins six mois supérieure à la fin de validité du visa délivré, des justificatifs du séjour (hébergement, tour-operator) et d’un billet d’avion aller-retour.

 

Iles Salomon

Pour un séjour inférieur à trois mois, le visa est délivré à l’arrivée, sur présentation du passeport et d’un billet de retour. Un justificatif de ressources couvrant la durée du séjour peut être demandé. Une prolongation de visa peut être opérée sur place à l’immigration.

Chercheurs, scientifiques, journalistes et cinéastes doivent demander des visas adéquats très longs à obtenir. Pour un long séjour, un permis de travail difficile et long à obtenir est nécessaire.

 

Nouvelle Zélande

Le visa est inutile pour des séjours inférieurs à 3 mois, à condition de disposer d’un billet d’avion aller et retour valide.

Tout visiteur, même exempté de visa en tant que touriste pour une durée de 3 mois maximum, doit présenter un billet aller-retour et pouvoir prouver qu’il disposera sur place de 1000 NZD (400 NZD s’il est logé gratuitement) par mois de séjour. Même dans le cas d’un emploi non rémunéré mais assorti d’avantages en nature, il n’est pas permis de travailler sans autorisation préalable de travail (Work permit, Working holiday visa). S’il apparaît à l’occasion d’un entretien avec l’officier de l’immigration, que les conditions d’entrée ne satisfont pas à la réglementation néo-zélandaise, tout visiteur est refoulé. Un retour en Nouvelle-Zélande sans visa s’avèrera ensuite difficile et le visa requis, même délivré, n’assurera pas un contrevenant de son entrée sur le territoire.

Les autorités néo-zélandaises autorisent les jeunes Français à séjourner en Nouvelle-Zélande à titre individuel dans le but d’y passer des vacances, en ayant la possibilité d’y exercer un emploi pour compléter les moyens financiers dont ils disposent. Elles leur délivrent à cet effet un visa vacances-travail à entrées multiples d’une durée de validité d’un an.

A l’arrivée en Nouvelle-Zélande, les bénéficiaires du programme se voient délivrer par le service de l’immigration une autorisation de travail valable 12 mois : celle-ci leur permet d’exercer un emploi auprès de plusieurs employeurs successifs, et aussi de s’inscrire à un cours de formation ou d’étude pour une durée maximale de 3 mois non renouvelable. Ils sont tenus de se conformer à la législation locale du travail.

Les conditions à remplir sont les suivantes:
• avoir des motivations répondant aux objectifs du programme;
• être âgé de 18 à 30 ans révolus lors du dépôt de la demande;
• ne pas avoir antérieurement bénéficié du programme;
• être titulaire d’un passeport en cours de validité et justifier de la possession d’un billet retour (ou des moyens financiers équivalents);
• justifier également de garanties financières suffisantes pour subvenir à ses besoins au début du séjour (le montant des ressources doit être de 2500€);
• avoir souscrit une assurance couvrant les risques maladie, maternité, invalidité et hospitalisation pour la durée du séjour.

La demande de visa doit être déposée auprès de l’Ambassade de Nouvelle-Zélande à Paris.

Le nombre de visas susceptible d’être délivrés est de 5000.

Certaines précautions et gestes simples permettent d’éviter des complications douanières.

La loi néo-zélandaise en matière de règles douanières est intransigeante et l’introduction dans le pays de produits prohibés est étroitement contrôlée. Il est donc recommandé aux voyageurs de se conformer strictement à la règlementation en vigueur. Tout manquement peut être sévèrement sanctionné, à commencer par un refus d’entrée sur le territoire.

Une attention scrupuleuse est accordée par les services des douanes aux menaces extérieures pouvant affecter l’écosystème (bactéries, insectes ou autres petits animaux). L’approche « bio-sécurité » est d’une extrême rigueur lors des contrôles effectués à l’aéroport, une amende de 400 NZ dollars pouvant être infligée sur le champ en cas d’infraction.

Des déclarations frauduleuses ou incorrectes à la douane néo-zélandaise peuvent faire l’objet d’amendes immédiatement exigées allant jusqu’à 400 NZD.

De manière générale :
• lorsque vous préparez vos bagages, pensez à bien respecter la liste des produits interdits et ceux qui doivent être déclarés (voir ci-après);
• en transit, si durant votre escale vous pensez acheter un souvenir ou des denrées, assurez vous que ces produits sont bien autorisés sur le territoire néo-zélandais;
• à la descente de l’avion, pensez à ne rien emmener de ce qui était à bord (boissons, fruits, pâtisseries);
• aux douanes, faites de votre mieux pour faciliter le travail des douaniers.
Les produits strictement interdits :
• viandes aviaires (poulet, dinde, canard) et dérivés (foie gras frais) ainsi que les œufs;
• fruits frais, légumes et champignons;
• miel et produits dérivés pollens, cire et résine végétale;
• animaux vivants (dont chiens et chats), animaux de compagnies, oiseaux, œufs d’oiseaux, poissons et insectes;
• fleurs et feuillages, colliers de fleurs et assimilés;
• emballage en paille ou autres herbes;
• corail, ivoire, peau de serpent, produits à base de cuir de crocodile ou d’os de baleine (dont colliers, bijoux, artefacts ou ornements);
• coquillages et carapaces de tortues.
Ces produits seront systématiquement détruits ou, si vous acceptez de payer le service, seront réexpédiés chez vous.
Produits devant être obligatoirement déclarés à l’arrivée :
• viandes (autres qu’aviaires), poissons et crustacés;
• produits à base d’œufs (pâtes, pâtisseries);
• fruits et légumes secs;
• pâtes et riz;
• noix, graines, céréales, herbes et épices;
• tous produits végétaux ou à base de plantes;
• produits à base de fleurs séchées;
• produits rembourrés avec des graines / céréales de la paille;
• produits à base de bambou, canne à sucre, noix de coco, ou de paille;
• tous produits contenant du bois ou à base de bois (incluant les instruments de musique);
• tous produits contenant ou à base de plumes, pelage, poils, peaux et os;
• tous trophées de chasse ou animaux empaillés;
• vêtements et chaussures ayant été en contact avec des animaux (dont animaux dits « de la ferme »), du matériel pour animaux, du matériel vétérinaire ou des cages à animaux;
• tous matériels et vêtements de camping, de trekking, et de marche ayant déjà été utilisés à la campagne ou à la montagne.

Après inspection, ces produits vous seront retournés pour la grande majorité. Les autres seront traités à vos dépens puis vous seront rendus et dans des cas plus rares seront détruits ou, si vous acceptez de payer le service, seront réexpédiés chez vous.

 

Papouasie-Nouvelle-Guinée

Pour un séjour inférieur à deux mois, un visa de court séjour est nécessaire. Sur présentation d’un billet de retour, un visa peut être obtenu à l’arrivée moyennant le paiement d’une taxe (à l’heure actuelle 100 kinas soit environ 30€).

Chercheurs, scientifiques, journalistes et cinéastes doivent être titulaires de visas spéciaux longs à obtenir (en général 6 mois). Pour un long séjour, un permis de travail difficile et long à obtenir est indispensable.

 

République des Palaos

Aucun visa n’est nécessaire pour un séjour ne dépassant pas 30 jours. Il est possible d’obtenir une prolongation de séjour auprès des services de l’immigration, après paiement d’une taxe d’un montant minimal de 50$.

 

Samoa

Les Français sont dispensés de visas pour des séjours inférieurs à un mois, mais doivent cependant disposer d’un billet d’avion valide permettant leur départ du pays.

 

Tonga

Le visa de tourisme est délivré gratuitement à l’arrivée, pour une durée allant de 21 à 31 jours (selon les dates des billets d’avion et des réservations d’hôtel), aux Français en possession d’un passeport en cours de validité (d’au moins 6 mois supérieurs à la fin de validité du visa délivré). La présentation d’un billet d’avion aller et retour est également exigée.

Ce visa peut être prolongé pour une durée ne pouvant excéder un total de 6 mois, à partir de la première date d’entrée. Dans ce cas, une taxe est perçue à chaque demande d’extension, jusqu’à 6 mois.

 

Vanuatu

Suite à l’entrée en vigueur le 7 février 2011 d’une nouvelle loi sur l’immigration, les visiteurs, à leur arrivée au Vanuatu, doivent être en possession d’un passeport dont la durée de validité doit dépasser, d’au moins six mois, celle du séjour envisagé ainsi que d’un titre de transport leur permettant de quitter le Vanuatu (billet retour valide).

Les personnes en provenance de France se verront attribuer à leur arrivée sur le sol du Vanuatu un « visa de visiteur » valable un mois et renouvelable en ville auprès du Département de l’immigration (cf. coordonnées infra). Le billet retour exigé à l’arrivée doit donc avoir une validité n’excédant pas un mois. En cas de prolongement du séjour, il conviendra de présenter une nouvelle réservation.

Pour les plaisanciers : seuls les ports de Port-Vila et de Luganville sont ouverts aux opérations de douane et d’immigration. De fortes amendes sont applicables en cas de non-respect de ces points d’entrée.