Fêter Halloween à Walygator : entre frissons et sensations

Fêter Halloween à Walygator, un Week-end entre frissons et sensations  

Alors que la pandémie de Coronavirus fait rage dans le monde, le parc Walygator en Moselle fête Halloween avec tout le savoir-faire qui est le sien. Respect des gestes barrières, port du masque, limitation du nombre d’entrées, tout est mis en place pour accueillir les visiteurs en cette fin d’année pas comme les autres.

Une musique frissonnante, des employés déguisés et des usagers trépignant d’impatience, dès l’entrée du parc, le ton est donné. Tout est réuni pour faire vivre au public une émotion unique. Les portes du parc franchies, plusieurs acteurs de la troupe Tim Silver production, basée dans le Loiret, accueillent les visiteurs. « Nous sommes ici pour quinze jours, jusqu’au 01 novembre 2020 pour faire rêver les usagers du parc. En plus, ce mode de fonctionnement est une première pour nous, plus habitués à nous produire en spectacle indoor (ndlr : à l’intérieur) » Il faut dire que la pandémie de Coronavirus a quelque peu bouleversé les plans de Laurent Muller, le nouveau directeur du parc qui a pris ses fonctions le 09 mars 2020, soit une semaine avant le début du confinement national. « Pour pouvoir répondre aux attentes de la population, nous avons dû improviser. Faire un spectacle intérieur n’était ainsi pas possible. Mais si les usagers ne pouvaient pas se rendre au show pour des raisons sanitaires évidentes, le show devait venir jusqu’à eux. J’ai ainsi eu l’idée de ces animations ponctuelles et continues des membres de la troupe à l’extérieur où nous pouvons gérer bien plus facilement le respect des gestes barrières »

Des acteurs omniprésents

Dans les faits, les dix membres de la troupe, accompagnés de dix salariés du parc s’évertuent à occuper l’intégralité de l’espace du parc sous la houlette de Maxime Diemert le responsable des opérations. Disséminés un peu partout et occupant l’espace avec brio, les acteurs créent une ambiance qui fait mouche. Si trois femmes zombies baladent un landau hanté, une sorte de boucher démoniaque monté sur des échasses alpague les passants avec un humour débridé qui n’appartient qu’à lui. Un homme un peu plus loin boîte à la perfection ; son jeu d’acteur est si crédible qu’il ferait passer un estropié de la guerre du Vietnam pour un sportif de haut niveau. A chaque instant, les acteurs de la troupe s’en donnent à cœur joie…ou du moins à cœur horrifique ; les spectateurs, souvent les victimes de ces courtes scénettes sont ainsi plongés en totale immersion dans des situations qui les intègrent pleinement. De jeunes adolescentes crient lorsqu’un infirmier maudit les poursuit, la langue bien pendante. Les plus petits serrent puissamment les bras de leurs parents lorsqu’un clown malsain s’approche d’un peu trop près et les pères de famille se rincent un peu les yeux lorsque deux femmes ensanglantées leur tendent un ourson en peluche déchiqueté…subissant au passage quelques petits coups de coudes de leurs compagnes.

Des effets spéciaux dignes des plus grands films hollywoodiens

Pour intensifier cette plongée dans un monde apocalyptique, le nouveau directeur, qui connaît le parc comme sa poche, ayant été son ancien directeur marketing du temps où il s’appelait encore Walibi schtroumpf, et son équipe n’ont pas lésiné sur les moyens. Au total, ce ne sont pas moins de 20 tonnes de citrouilles qui servent de décoration mobilière. Les autres chiffres sont pléthoriques : 2500 pieds de maïs et des dizaines de litres de colorants donnant à l’eau une teinte rougeâtre, ainsi que des centaines de kilos de carboglaçe Cryo ice qui dégagent dans l’atmosphère une épaisse fumée opaque.

Et ce, sans compter le decorum usité généralement dans les festivités d’Halloween : squelettes, tombes, sorcières et monstres en tout genre. Le tout, aidé par les couleurs spécifiques d’une nature morte d’automne, qui comme par magie vient compléter ce dispositif horrifique.

Des spectacles envoutants

Tout au long de la journée, le spectateur est également convié à assister à de courts spectacles visuels dans lesquels les acteurs de la troupe Tim silver production deviennent tour à tour acrobates, danseurs, jongleurs. Méconnaissables, les trois femmes zombies qui ont laissé au vestiaire leur costume, se réunissent sous un cercle aérien et après qu’un agent de sécurité est passé dans les rangs pour demander aux spectateurs de respecter une certaine distance de sécurité, une d’entre elles se hisse dans les airs pour offrir un show de haute voltige. Aidée de ses deux acolytes qui l’assistent du sol, l’artiste aux faux airs de Margot Robbie se lance dans un ballet maudit, toute vêtue de noir et de rouge. Les deux longues pièces de tissus virevoltent au grès de ses mouvements, alternant les moments de grâce et les actions plus spectaculaires.

Un peu plus tard, alors qu’elles ont à nouveau vêtu leurs costumes de zombies, elles se retrouvent sous le rythme d’une musique endiablée pour se livrer à un danse macabre sensuelle. La polyvalence dans toute sa splendeur.

Des attractions toujours spectaculaires

Mais qu’on ne s’y méprenne pas. Si fêter Halloween au parc Walygator s’avère intéressant d’un point de vue des animations qui s’y déroulent, les usagers ne s’en détournent pas cependant de sa fonction première : les attractions.

Et en cette fin de saison, l’atout principal reste la liberté qu’offre le parc de pouvoir bénéficier de toutes les attractions avec une fréquence de passage optimale, le nombre d’usagers restreint par la pandémie n’étant pas synonyme d’attente longue dans les files. Ainsi, il est relativement facile de tester les attractions les plus courues sans devoir patienter plus de dix minutes…en grande moyenne. Et possibilité est même donnée aux usagers de les refaire plusieurs fois de suite, en fonction de l’attente. Ainsi, défilent en toute quiétude les attractions les plus galvanisantes :

• L’Anaconda qui promet des sensations fortes avec des pointes d’accélération approchant les 90 km/h
• Le G-Lock qui fait vivre les sensations d’un pilote de Haute-voltige en proposant des vrilles et des loopings uniques
• Le Monster qui propose 1,2 kilomètres d’adrénaline avec 6 inversions faisant de lui le plus grand inverted roller coaster d’Europe
• La Comet et son looping sensationnel
• Le Space shoot qui permet de s’envoler pour 55 mètres de hauteur en moins de 2,5 secondes.

Pour bénéficier d’une immersion plus complète dans le parc, les attractions aquatiques ne sont pas en reste, surtout qu’elles bénéficient de l’attrait de l’eau rougeâtre qui accompagne les usagers en ces festivités d’Halloween : Rivière sauvage, Aquachute, Splash kids et le célèbre Dino splash.

Comme toujours, les autres attractions bien plus familiales permettent aux familles dans leur intégralité de pouvoir bénéficier d’un moment de détente et de proximité. Les chaises volantes, les manèges dédiés aux plus petits, les jeux divers et les chenilles dans lesquelles petits et grands peuvent se retrouver pour un moment de partage et de convivialité. Surtout que chaque employé déguisé aux couleurs lugubres d’Halloween a su garder sa chaleur humaine et sa proximité, faisant du parc, un des parcs d’attraction préférés des Français. « Walygator est un parc d’attraction régional, proche des gens » nous confie le directeur. « A la différence des parcs à destination, c’est-à-dire des parcs qui comportent des hôtels, les parcs régionaux offrent une qualité de service incomparable. Nous connaissons notre clientèle et nos salariés sont généralement des anciens usagers qui ont découvert le parc durant leur enfance, ce qui intensifie la proximité qu’ils ont avec la population »

Des attractions horrifiques dont Terreur à l’asile, nouveauté de l’année 2019

Mais en cette fête d’Halloween, deux attractions possèdent les atouts d’extirper chez les petits et les grands de véritables frissons.

La maison de l’horreur, entièrement repensée, amène le quidam qui a pris le risque un peu fou de s’aventurer dans cette aventure au cœur d’une véritable maison hantée dans laquelle le décor se substitue aux nombreux effets spéciaux pour devenir un véritable nid d’épouvante. Les pièces glauques se succèdent et l’usager, déjà fébrile suite à une musique perforatrice lancinante se laisse surprendre au saut mécanique d’un mannequin robotisé. Il se le jure, on ne l’y reprendra pas, jusqu’à ce qu’un véritable humain intervient et pose sa main glaciale sur son épaule. Même les plus endurcis ressortent de l’expérience avec le visage…livide.

La nouveauté de l’année 2019 : Terreur à l’asile va encore plus loin et a été pensée comme une espèce d’escape game, plongeant cette fois-ci le spectateur au cœur d’un asile monstrueux duquel il doit s’échapper, en alternant les pièces toutes aussi horrifiques les unes que les autres. Sang sur les murs, cadavres sur les tables d’opération, un véritable champ de mine où l’horreur côtoie dans sa plus grande simplicité le macabre. Une fumée dense et des flashs lumineux susurrent la plus grande attention. Mais les acteurs du parc empêchent toute projection positive. L’issue sera fatale…à moins que…

Terreur à l’asile est une attraction à part ; déconseillée aux moins de seize ans, elle nécessite l’achat de billets séparés à l’entrée du parc pour un coût unitaire de 4 euros.

Un parc qui fait face à la pandémie

Néanmoins, dans les esprits, le cœur n’est pas toujours à la fête. A l’instar des autres parcs dans le monde, Walygator a souffert et continue de souffrir de la pandémie de Covid 19. Si l’application des gestes barrières ne pose pas de grandes difficultés, les gens étant assez réceptifs aux consignes gouvernementales, la perte du nombre des visiteurs durant le confinement qui sera de l’ordre de 50 % cette année oblige le directeur à une gestion en bon père de famille : « avec une baisse de plus de 100 000 visiteurs dont 63 000 avant l’ouverture en juillet, nous avons été obligés de limiter certains secteurs de restauration. Le nombre limité d’entrées à 5000 nous a permis de réduire les embauches et minimiser la casse. Cette baisse représente près de 33 % de perte en juillet et 16 % en août par rapport à l’année précédente. En septembre, les données que nous avons font état d’une réduction d’entrées peu significatives » Si les pertes ont ainsi été limitées, l’année 2020 casse en partie la croissance d’évolution du parc de ces dernières années : « nous étions parvenus à redresser ce parc et commencions à atteindre nos objectifs annuels ; cette pandémie freine ainsi nos perspectives d’évolutions » Néanmoins, ce qui ne tue pas rend plus fort. Et c’est sur une note d’optimisme que le directeur conclut : « La pandémie ne durera certainement pas éternellement. Nous avons de belles idées pour les années qui viennent afin de continuer de faire de Walygator un chasseur d’émotions, de frissons et de sensations »

Le parc fête cette année la 20 édition de son opération d’Halloween. Il est ouvert jusqu’au 01 novembre 2020. Une nocturne aura lieu le 31/10 avec à la clef en soirée, un splendide feu d’artifice qui sera tiré à 19 heures.

Le parc Walygator est situé dans le commune de Maizières-les-Metz, à proximité de la ville d’Amnéville et non loin du Luxembourg, de la Belgique et de la Sarre Allemande.

Il est accessible en train grâce à sa propre gare ou en voiture par l’Autoroute A4 ou A31.

Il possède sur près de 42 hectares, 31 attractions opérationnelles dont 4 montagnes russes et 5 attractions aquatiques. De nombreux restaurants permettent aux visiteurs de pouvoir se restaurer sans avoir besoin de rejoindre l’extérieur.

Le parc se trouve sur la voie romaine dans la commune de Maizières-les-Metz ; il est joignable au 03 87 30 70 07, sur le contact@walygatorparc.fr  ou sur le site Internet : https://www.walygatorparc.com

Les tarifs sont de 27 euros l’entrée par adulte.

Pour découvrir en photos la 20 ème édition Halloween, rendez-vous sur notre récit de voyage : https://hors-frontieres.fr/france-moselle-vivre-halloween-a-walygator/

Pour découvrir notre article complet sur le parc, rendez-vous sur le lien : https://hors-frontieres.fr/le-parc-walygator-en-moselle-des-emotions-et-de-ladrenaline/