Attention, ce récit de voyage est une photothèque chronologique qui sous près de 200 photos montre intégralement notre découverte de l’archipel des San Blas afin que vous puissiez voir le vrai visage de ce territoire magnifique.
Nous avons ainsi découvert l’archipel et nous vous en présentons ses trésors touristiques.
Pour les lecteurs intéressés, découvrez la première partie de notre séjour dans le pays, grâce à notre récit de voyage sur le Panama.
Route vers le port de Miga Kantule
En provenance de Panama city, nous nous rendons aux San Blas. Pour ce faire, nous avons réservé deux jours avec Bleymarcel de Gracia, le responsable de l’agence locale Gato Indigo. joignable au 6299 4013 ou sur son mail.
Nous quittons Panama city, tôt le matin pour nous rendre en voiture jusqu’au port de Miga Kantule.
Suivant l’avis des guides, il est totalement déconseillé d’emprunter la route par ses propres moyens, étant donné qu’elle est considérée comme impraticable ; en réalité, cette affirmation est totalement fausse et mise en avant uniquement pour financer les chauffeurs locaux qui demandent près de 50 euros pour un aller retour en provenance de Panama city.
Après avoir quitté la route nationale, nous devons tourner à gauche en direction des San Blas.
La route est de très bonne qualité. Praticable avec un simple véhicule.
Nous devons conduire avec un fort brouillard.
La route est néanmoins sinueuse.
Il nous faut toujours continuer tout droit.
Notre chauffeur est vraiment sympathique ; en outre, il a décidé de nous accompagner durant ces deux jours au coeur de l’archipel.
L’entrée sur le territoire kuna
Il faut préciser que le territoire des San Blas commence à partir du continent, dés lors que nous présentons nos passeports au poste contrôle.
Nous pénétrons sur le territoire des Indiens Kunas, les représentants des San Blas.
Depuis Panama city, la route dure près de 3 heures. La végétation est dense.
A plusieurs reprises, nous traversons des petits ponts.
L’arrivée à Miga Kantule
Le port de Miga Kantule se trouve devant nous.
Nous entrons dans la ville, étape nécessaire pour rejoindre l’archipel.
Nous garons notre véhicule.
Le port de Miga Kantule
Du port, nous pouvons prendre de nombreux bateaux taxis pour rejoindre les îles intérieures à l’archipel.
Mais, nous n’aurons pas besoin de nous en occuper, puisque notre guide nous a prévu un périple clef en main.
Nous rejoignons l’embarcadère ; nous croisons nos premiers Indiens Kunas.
Nous assistons au ballet des bateaux taxis ; rejoindre une île proche coûte aux alentours de 5 dollars. Pour dormir sur une des îles, il n’y a pas besoin de réserver longtemps à l’avance ; sur place, il y a toujours quelqu’un qui connaît quelqu’un qui a une chambre de disponible.
La navigation vers les îles San Blas
Nous embarquons à bord d’un bateau réservé pour nous par le guide.
L’île de Carti
Nous nous dirigeons vers la première île : Carti, une ville constituée de plusieurs petites îles.
Nous arrivons à Carti.
Nous posons pied sur le sol ; nous apprenons alors immédiatement la véracité des paroles de voyageurs qui mentionnaient presque tous, l’incapacité de nouer un dialogue avec ce peuple amérindien, bien différent de la communauté des Indiens Emberas rencontrée auparavant.
L’île est très sale et à notre passage, les femmes Kunas s’enferment dans leur maison ; les seules qui restent à l’extérieur nous demandent de l’argent ; les hommes Kunas sont beaucoup plus généreux et honnêtes ; ils nous expliquent que les Indiens Kunas ne profitent pas du tourisme, régi par de grands groupes de voyagistes et que de facto, ils en veulent au monde entier. Que nous ne devons pas leur en tenir rigueur et que les mentalités évoluent lentement mais surement.
Le départ de Carti
Nous quittons l’île de Carti.
Une autre partie de la ville de Carti s’éloigne au gré de notre avancée.
Rencontre avec un pêcheur kuna
Nous apercevons alors un Indien pêcheur, seul sur sa petite barque traditionnelle.
Il accepte de nous laisser monter à son bord.
Nous découvrons sa technique de pêche traditionnelle.
Départ vers Dog island
Nous repartons après une heure sur place ; nous nous dirigeons à présent vers l’île de Dog island.
Nous découvrons de nombreuses îles.
Le ciel est couvert, mais il ne pleut pas.
Certaines îles sont plus peuplées que d’autres.
Nous apercevons les côtes de l’île Dog island.
Elle se trouve aux côté d’autres îles paradisiaques.
Nous continuons à nous rapprocher de l’île.
Il s’agit d’une île qui accepte les campeurs ; d’ailleurs, c’est sur cette île que nous dormirons.
En nous approchant de ses berges, l’eau est de plus en plus cristalline.
Dog island
Une île paradisiaque
Nous posons pied sur le sol.
Nous faisons une partie de volley en compagnie de touristes autrichiens.
Nous profitons d’un moment de détente.
Plusieurs tentes sont disséminées sur l’île.
Le confort est somme toute spartiate.
La famille traditionnelle
A midi, nous mangeons une spécialité locale.
Nous partageons en même temps, la vie de la famille qui occupe l’île.
La maîtresse de maison est ouverte et disponible.
Le snorkeling
Nous passons le reste de l’après-midi à faire de la plongée.
De primes abords, les fonds marins ne sont pas flamboyants.
Mais, en nous éloignant du rivage, nous en prenons plein les yeux.
Le corail est bien préservé.
Nous passons des heures sous l’eau.
Le piqure d’oursin
Malheureusement, en retournant sur le plage, je marche sur un oursin ; le bilan est de 18 piqures. Afin d’éviter que les pics encore encastrés dans mon pied ne s’infectent, plusieurs personnes doivent m’uriner sur le pied. Deux Européens présents sur place le font gentiment, mais la douleur lancinante ne passe pas ; un Indien Kuna se présente alors à moi.
Il m’explique alors que l’urine des Indiens est bien plus fonctionnelle ; j’accepte et je me retrouve au coeur de l’archipel des San Blas, à me faire uriner dessus par un Indien. Scène ubuesque.
Et miraculeusement, plus de douleur ; les pics n’ont même pas besoin d’être retirés ; ils tomberont tout seuls.
Après une nuit à la belle étoile, le lendemain matin, nous repartons.
A plusieurs reprises, nous nous baignerons dans des piscines naturelles ou effectuerons de nombreux miles en bateau pour découvrir l’archipel.
La troisième île
Vers midi, nous nous arrêtons sur une île paradisiaque afin de manger une langouste fraîchement pêchée.
Le plat est délicieux.
Nous passons un long moment à nous détendre sur la plage.
Il faut dire que le décor est paradisiaque.
Il est enfin temps pour nous de quitter l’île et de nous rendre dans une des plus belles piscines naturelles de l’archipel.
Trajet vers une piscine naturelle
Il nous faut une vingtaine de minutes pour rejoindre la piscine naturelle.
La piscine naturelle
La piscine naturelle est une zone aquatique peu profonde, au coeur de l’océan.
Nous descendons du bateau.
L’eau peu profonde est plus chaude qu’ailleurs.
En plus, nous avons une vue magnifique sur les îles alentours.
Après, il s’agit d’une zone exclusivement de baignade ; le snorkelling et la plongée ne sont pas intéressantes.
Trajet vers la quatrième île du programme
Nous repartons ensuite vers la dernière île au programme.
Il nous faut 30 minutes pour la rejoindre.
La quatrième île
Sur place, vit une communauté Kuna, peu désireuse de parler avec les touristes.
Le décor est malgré tout somptueux.
Les Indiens proposent des articles artisanaux.
Nous préférons profiter de la plage.
De nombreux touristes rejoignent cette île.
Mais peu achètent les articles proposés par la communauté.
En elle-même, l’île n’est pas grande.
Retour au port de Miga Kantule
Il est alors temps de rejoindre le bateau collectif qui nous emmènera sur la terre ferme.
Dans le bateau, nous discutons avec des Indiens Kunas plus jeunes, qui à la différence de leur aîné, apprécient la discussion avec les touristes et les étrangers.
Nous retraversons tout l’archipel.
Nous nous reposons enfin de ces deux jours chargés.
Nous surprenons même une Indienne âgée plaisanter avec nous.
Nous faisons une halte dans une île et découvrons un Indien nain vraiment sympathique.
L’arrivée à Miga Kantule
Nous arrivons peu après au port de Miga Kantule.
Un pêcheur nous présente le fruit de son travail. Impressionnant.
Nous nous rinçons à la douche publique.
Le départ
Nous reprenons la route en direction de Panama city. Nous quittons l’archipel des San Blas.