En provenance du Brésil, nous entrons en Argentine.
Nous franchissons le pont qui se trouve entre les deux pays.
Nous arrivons au poste frontière.
En tant que ressortissant français, nous n’avons pas besoin de visa ; Trois mois nous sont octroyés gratuitement ; en outre, nous entrons dans le pays avec notre propre véhicule ; normalement, une autorisation spéciale donnée facilement doit nous être remis, mais personne ne nous remet le papier ; le passage de la frontière s’effectue en quelques minutes.
Nous nous dirigeons vers la ville de Puerto Iguazu.
Nous suivons les panneaux menant vers les chutes Iguazu. Elles se trouvent au Sud de la ville.
Il nous faut circuler bien une vingtaine de minutes pour rejoindre le parc.
Nous entrons dans le parc.
Nous nous garons sur un parking.
L’entrée est bien plus chère qu’au Brésil ; elle coûte près de 20 euros par personne.
Malheureusement, pour payer, nous avons besoin de changer nos euros ; le seul distributeur du parc n’accepte pas la carte Mastercard et aucun bureau de change n’est présent ; nous devons, sous peine de retourner au centre ville de négocier avec le magasin de souvenir qui accepte de nous changer assez de monnaie pour payer l’entrée du parc qui n’accepte pas les devises étrangères. Et contrairement à ce que les nombreux blogs de voyage affirment, les Argentins ne se ruent pas sur les devises étrangères ; ils sont même réticents à les accepter, mis à part pour les devises frontalières au pays.
Nous entrons dans le parc après avoir payé la somme demandée.
Le point le plus intéressant est de prendre le train qui traverse le parc pour nous rendre à la gorge du diable.
Le train est gratuit ; il faut 35 minutes de trajet pour en rejoindre le dernier arrêt ; à savoir que le deuxième arrêt permet d’avoir accès au sentier de marche pour faire le tour du parc à pied ; il existe en sus à ce deuxième arrêt, deux sentiers possibles.
Nous continuons jusqu’au troisième et dernier arrêt.
Nous empruntons une longue passerelle qui permet de rejoindre les gorges du diable.
Nous découvrons le parc Iguazu.
Une faune abondante est présente.
Le domaine est vraiment étendu.
Nous continuons d’avancer sur la passerelle sécurisée.
Les gorges du diable se trouvent devant nous.
Aux dires de nombreuses personnes, l’endroit est le plus représentatif de la puissance des chutes.
En quelques secondes, nous sommes trempés.
Mais la vue est de toute beauté.
La passerelle sur laquelle nous nous trouvons tremble sous le poids de l’eau.
Il convient de ne pas se pencher.
Nous ne nous lassons pas du spectacle.
Nous effectuons ensuite marche arrière.
Nous reprenons le train pour nous avancer d’un arrêt en arrière.
Deux circuits sont proposés : le plus intéressant est le circuit inférieur qui permet avec de relatives facilités d’avoir accès aux chutes dans leur ensemble.
Le chemin est bien balisé.
Nous devons descendre quelques escaliers.
Nous arrivons aux abords d’un restaurant de parcours.
Nous continuons ; face à nous, le côté brésilien.
Nous arrivons aux abords des premières parties des chutes.
A plusieurs reprises, il nous est indispensable d’emprunter quelques escaliers.
Les chutes se visitent des deux côtés : brésilien et argentin pour une découverte complète.
Nous sommes au coeur de leur puissance.
A chaque arrêt, nous en prenons plein les yeux.
Leur puissance est incroyable.
Nous arrivons aux confins du sentier inférieur.
Nous reprenons le train pour retourner à l’entrée.
Il fait déjà nuit ; nous assistons tout de même à un concert improvisé par des Indiens Guarani.
Nous nous rendons ensuite dans la ville de Puerto Iguazu ; nous avons des difficultés pour trouver un distributeur qui fonctionne ; il nous faudra nous y essayer dans 4 banques différentes.
Ce qui nous donne l’occasion de visiter cette petite ville sympathique.
Une fois l’argent dans notre poche, nous pouvons trouver un restaurant traditionnel.
La nourriture est vraiment bonne, pour quelques euros.
Pour une vingtaine d’euros, nous trouvons une petite guest house sympathique.
Le lendemain matin, nous partons de bonne heure pour nous rendre vers San Ignacio, à trois heures de route.
La route est de bonne facture.
Après avoir fait le plein, pour un tarif au litre très élevé, tarif pratiqué dans tout le pays, nous traversons plusieurs villages.
Nous faisons face également à des averses qui se succèdent quasiment sans discontinuité.
Nous arrivons à la ville de San Ignacio.
Nous nous rendons dans la mission jésuite, une des plus belles de l’Est de l’Argentine.
Nous payons 12 euros l’entrée.
Le prix nous donne accès à un musée.
Mais ce qui nous intéresse est le site en lui-même.
Il est admirablement conservé.
Nous le découvrons sous la pluie.
Les pierres rouges lui donnent un côté ancestral.
La pluie tombe de plus en plus fortement.
Nous nous abritons aux côtés d’un mur.
Ce qui ne nous dérange nullement.
Après une nuit dans une petite guest house, nous prenons ensuite la route en direction de la ville de Posadas.
Il nous faut cependant d’abord sortir de la ville.
Nous empruntons une double voie.
Depuis plusieurs centaines de kilomètres, la voiture ne nous pose plus de problème ; nous croisons les doigts.
Les péages sont nombreux dans cette partie de l’Argentine.
Nous pénétrons dans la banlieue de Posadas.
Nous bifurquons vers le centre ville.
La ville ne présente que peu d’intérêt.
Néanmoins, nous décidons de garer notre véhicule pour nous en faire une idée plus précise.
Nous avançons vers l’avenue centrale.
Peu de monde à l’extérieur.
Nous prenons une chambre d’hôtel dans un hôtel sans prétention.
Le lendemain, nous nous réveillons et reprenons notre véhicule.
Nous nous dirigeons à présent vers la frontière avec le Paraguay.
Nous pouvons voir le Paraguay de la ville.
Mais pour rejoindre le pays, il nous faut emprunter à nouveau le pont qui y mène, ce qui est difficile, puisqu’il nous faut presque sortir de la ville pour parvenir à prendre la bonne route.
Nous suivons les panneaux indiquant le poste frontière.
Nous apercevons à présent le pont de l’amitié antre les deux pays.
Nous passons la frontière en quelques minutes.
